Évent- Mission 1

Évent

Mission 1- Atlantide

LV, cinq zéro un, nous sommes à mi-chemin vers Atlantide. Tout va comme sur des roulettes, on a même pas eu droit au comité d'accueil des créatures sous-marines. Le bateau est encore à 100% de sa capacité. Il est onze heure cinq...

Voilà le dernier enregistrement attestant de la vie des légendaires Lester Vaughan et Eloic Sun-Râ. Leur mission avait certainement quelque chose à voir avec l’œuf retrouvé sur les lieux du meurtre de Damage tout de suite après l'incident. Un mois passa sans nouvelle. Mais personne ne s'inquiétait, c'est plutôt habituel que le contact soit coupé au milieu de l'océan. Sauf que deux mois sans nouvelle n'est pas synonyme de bonnes nouvelles dans le contexte présent. Normalement, on aurait envoyé les autres légendaires à la rescousse. Sauf qu'ils ont trop de travail, ils sont débordés. Ils ont donc fait appel à la Heroe's Sup pour constituer une équipe de sauvetage. Vous voilà donc assis dans une version plus moderne du célèbre R.R U Boat qui avait été la première machine de l'homme ( de la femme dans le cas présent ) à toucher le sol d'Atlantide habité par des êtres vivants.

Vous êtes sur le pilote automatique quoique le manuel d'instruction est bien en vu dans un compartiment en verre au-dessus du volant. Persian est assis là où Robot Rock était, aux commandes. André est sur le siège passager, à la place du Hérisson. Diana est sur le siège arrière, à droite, propriété du célèbre Strider. Christiane est au milieu, où Lester s'est assis. Alyssa quant à elle a hérité du dernier siège réservé au dieu du soleil.

Votre mission est simple: retrouver les légendes au mieux et découvrir leurs corps au pire. Les atlantes ont été informés de votre visite mais ils n'ont pas donné de réponse.

( Ordre de passage: Persian, André, Diana, Marilyne, Alyssa

Pour le moment, vous êtes dans le bateau. Je posterai ensuite un message pour vous informer de votre arrivée et de la suite de l'évent. N'oubliez pas que c'est le moment où vous pouvez influencer l'avenir du forum. On racontera peut-être vos exploits dans les livres ! )

Durée du trajet jusqu'à Atlantide: Trois heures à pleine vitesse.

Photos du R.R U Boat 2.2

Spoiler:

Et voilà qu'on embarquait vers l’inconnu, installés dans le sous-marin que la Légende RR avait mis à notre disposition. Deux Légendes, Eloic Sun-Râ et Lester Vaughan manquaient à l'appel et en ces temps de crise, cela n'augurait rien de bon. Comme les autres Légendes étaient débordés, ce qui se comprend, ils avaient fait appel à l'Heroe's pour envoyer une délégation qui retrouveraient les deux Légendes manquantes. Alors voilà pourquoi, on était là, dans ce sous marin qui s'enfonçait dans les méandres des abysses pour gagner l'Atlantide. Oui, l'Atlantide ! J'avoue avoir été surpris. Je ne pensais pas que ce lieu existait vraiment. Ahura-Mazda ne sembla pas réellement étonné. Me cacherait-il des choses ? Remarque, si Ahura-Mazda existait bien, de même que Cerbère qui logeait en Dante et Fenhrir en André, ce n'était peut-être pas si étonnant avec le recul...

À l'annonce du recrutement pour la mission, je m'étais porté volontaire. Après avoir été bien peu utile lors de la mort de notre directeur, je comptais saisir la première occasion de me rattraper. À quoi bon être l'élu d'un Dieu, prétendre devenir le prochain Grand Roi d'Iran si je ne pouvais même pas aider ? Où serait l’intérêt d'avoir été choisi si je ne pouvais rien faire ? Si la mort de Greem m'avait affecté comme bien d'autres, c'était surtout mon incapacité à n'avoir rien pu faire pour éviter cela qui me tuait. Alors je m'étais portais volontaire, pour Greem, pour les Légendes, pour les autres qui ont besoin d'être rassurés et moi-même. Évidement, Ahura-Mazda voyait en cette mission un bon moyen prouver ma valeur. Et puis, j'étais aussi curieux de voir l'Atlantide !

Alors j'étais là, dans ce R.R U Boat, aux commandes. Enfin, aux commandes... Façon de parler ! Le sous-marin était en pilote automatique ! Néanmoins, le manuel était à porter de main. À côté de moi, André. Je ne l'aimais pas vraiment, je n'aimais pas ses manières de pseudo rebelle, mais au moins, en cas de grabuge je savais qu'il serait utile. Le reste de l'équipe était constitué de filles, Diana la chieuse ainsi que Marilyne et Alyssa que je ne connaissais que de vue. On avait discuté un peu après le briefing et sérieusement, est-ce qu'elles savaient au moins se battre ? Non, loin de moi l'idée de sous-entendre que par définition, une fille est douce et fragile. Mais on ne pouvait pas dire que leur don soit offensif. Bon à la rigueur, l'hypnotisme, pourquoi pas, mais changer de couleur et ressentir l'émotion des gens ? WTF ? Ça allait nous servir à quoi ça, si on se faisait attaquer ? Bon, peut-être que tout se passerait bien hein, mais je préférais n'écarter aucune possibilité. Quitte à avoir un quota féminin, autant en prendre des badass. Russy par exemple. Je me penchai vers mon co-pilote de service pour lui dire tout bas « Bon, on a eu quelques différents, mais mettons ça de côté. On est les deux seuls à avoir un don offensif, pas sûr qu'on puisse compter sur les filles en cas de problèmes. » Par crainte qu'elles puissent m'entendre, malgré que je ne parlais pas fort, je n'osai pas aller jusqu'au bout de ma pensée en disant qu'il faudrait peut-être les protéger.

Je me réinstallais correctement sur mon fauteuil. Par Ahura-Mazda, ce trajet était d'un long ! En plus, on avait toujours pas de nouvelles des Atlantes. Je lâchai un soupir. Je regardai un peu le paysage marin, puis je pris le manuel et entrepris de le feuilleter un peu. Ça m'occupera un peu...

Attendre comme ça ne faisait qu'entretenir le stresse car évidement, j'étais anxieux. Il faudrait être fou ou inconscient pour ne pas avoir peur, ne serait-ce qu'un peu. On descendait quand même dans les abysses sur la recherche de Légendes portés disparus. Disparus ! Mais je ne faisais rien transparaître, ne serait-ce que pour paraître sûr de moi, il n'y avait que mon habituel poker face sur mon visage.

Bon. Voilà. Il y était, finalement. Embarqué dans une mission bancale de sauvetage de Légendes. Et pas n’importe lesquels. Râ et The Mentalist. Rien que ça. Celui qui l’aidait pour Fenrir et celui… dont il s’était tout simplement payé la tête. C’était glorieux, comme constatation, maintenant qu’il faisait un petit retour sur les choses. André croisa les bras et les jambes en râlant un peu dans sa barbe. Oui, il avait accepté cette mission, mais il ne pensait pas que ce serait dans un engin si… étriqué ! C’est vrai quoi, Robot Rock était connue pour faire des choses immenses, grandioses ! .. .Alors c’était QUOI cette FOUTUE Twingo immersible ? Brrrr, il n’aimait pas les petits espaces, les endroits cloitrés comme ça ou on avait l’impression d’être tous les uns sur les autres. Ou presque. Enfin, non, c’était clairement le cas, ici.

Il faut dire que, quand on avait cherché des gens pour cette mission, il y avait une phrase dans le speech du prof en question qui l’avait interpellé. « Protégez ce qui vous est cher. » qu’il avait dit. Et le métis n’avait pas pu s’empêcher de se tourner vers Xia, silencieux. Il avait voulu la protéger, oui. C’était pour ça, à la base, qu’il s’était radiner dans ce merdier. Et peut-être un peu pour alléger sa conscience, aussi. Mais ça il ne l’admettrait jamais.
Et puis merde pourquoi est-ce que Diana et Mary s’étaient ramenées aussi ?! Autant il ne connaissait pas plu que ça Alyssa, donc sa présence ne le dérangeait pas, mais pourquoi LES DEUX AUTRES, LA ? C’était une mission de sauvetage ou un Battle Royale qu’ils étaient en train de préparer ou quoi ? Se renfonçant dans son siège au possible, rentrant sa tête dans ses épaules et fronçant les sourcils, l’hôte de Fenrir fixait droit devant lui, les abysses qui lui paraissaient interminables. Ca aussi, idée de génie. Il y avait rarement plus glauque comme endroit. Surtout qu’on avait aucune nouvelle des poissons, là, les petits sirens, ou un truc du genre, André n’avait pas retenu le nom de toute manière. Et il s’en foutait. La seule chose qu’il voyait, c’était qu’ils étaient dans la mouise si ces abrutis ne se montraient pas rapidement !

Et alors qu’il allait continuer à râler en silence, une voix se fit entendre près de lui. Il tourna sa tête. Oh tiens, Shaton, il l’avait presque oublié celui-ci. Il écouta d’une oreille distraite son pseudo discours, formulé à voix basse et retint presque un rire sarcastique. Oh l’autre ! Il s’était vu à vouloir jouer les héros et compagnie ?! Putain il était drôle celui-là. Et puis, des « différents ».Oui, il avait juste voulu casser la gueule du russe pour une raison qui… échappait encore à ce dernier. Lol quoi. Takruj’étaistonpotemaintenant ? Se garda de dire Loukas, bien que ça lui chauffait la langue, et pas qu’un peu. Il ne prit pourtant pas la peine d’être discret pour lui répondre.
« Ahah, t’es drôle dans ton genre, j’aurais presque ris. Tu veux pas qu’on joue les chevaliers servants aussi ? Non parce que pouvoirs offensifs… Sous la flotte Fenrir je vois pas ce qu’il peut faire et toi avec ton Az… Guar…. Bref, ton machin descendu du ciel, à part si tu peux nous fournir des bouteilles d’oxygènes avec harpons intégrés, t’es pas des masses utile non plus, benêt. »
Il fit un geste du pouce vers l’arrière.
« Et si j’étais toi, je ne sous-estimerais pas leurs pouvoirs dans ce milieu, elles sont bien plus adaptées que nous sur ce terrain, crois-moi Super-boulet. »
Puis il lui tourna presque le dos, retournant à sa plate observation. C’est vrai quoi, Mary était capable de se défendre, les émotions parlaient pour elle. André avait déjà eu la désagréable impression de le constater depuis la dernière fois qu’il était allé chez elle. Un souvenir assez dérangeant d’ailleurs, ça le mettait mal à l’aise rien que d’y repenser. Quand à Diana… Ben, c’était Diana, il ne se faisait pas de souci pour ça. On la jetterait dans un volcan en activité qu’elle trouverait le moyen de revenir sur une pirogue de diamants. En fait, il n’y avait que pour Alysse qu’il avait un doute. Mais comme il ne savait pas grand-chose d’elle, il ne pouvait pas se prononcer.

La seule chose qu’il espérait maintenant, c’était que son « co-pilote » ne referait pas le coup du preux chevalier et du petit chef. Sinon ça allait partir en vrille. Oh oui.

Oh un banc de poisson, j'esquissais un sourire, efin quelque chose de positif pour mes yeux pas comme cette catin. Catin ? Oui il avait une catin dans ce sous-marin (qui aurait put être plus confort si vous voulez mon avis mais bon...), une vraie de vraie, son prénom ? Marilyne. Raah rien que de prononcer le prénom de cette chose me fait l'effet d'être un volcan en éruption. Mais bon je garde mon calme, après nous devons sauver les légendes... Oui ces gens la sont sensés être des personnes extraordinaires et on nous envoie des aprentis héros. Je ne cherche plus la logique de ces gens la, je ne cherche plus. Après tout si je suis membre de cette mission c'est pour André et surveillé l'autre catin et garder un oeil sur mon laquais, Shah... Moi me sentir coupable !? Jamais !

Je jette encore un coup d'oeil au fond marin, c'est reposant. Même moi je me demande comment sont les atlandes et leur ville, je jette encore un coup d'oeil au rapport, je l'ai déjà lu mais je compte pas sur mes coéquipier pour le lire... J'entends Shah dire quelque chose a la fin de s aphrase je suis estomaquer ! MOI FAIBLE !? MAIS IL SE PREND POUR QUI !? Non mais c'est vrai quoi, je sais me battre et même c'est pouffiasse de mary aussi, ah si seulement elle était faible... Alyssa je ne savais pas mais il ne faut jamais se fier aux apparences, j'en suis l'exemple même. Je me retiens de lui gueuler dessus, je me retiens.

Je fais un petit sourire quand j'entends André lui répondre et lui rabattre son caquais. C'est bien mon André ça ! Bon un peu soupe au lait, mais qui n'a pas de défaut je vous le demande ? M'enfin je le sentais mal le coup du laquais qui se la jouait chef, allons bon j'aillais devoir prendre les devants et faire ma chef à contre coeur... Mais je ne peux pas laisser la situation dans les mains de ces gens la, j'aime mon André mais je le vopis en tout sauf en chef d'un groupe de héros... Surtout qu'il va falloir de la diplomatie envers les atlantes... D'ailleurs c'était bizarre il n'avait aucun signal d'eux, pourtant ils auraient du se manifester... Non ? De toute façon j'avais le micro pour parler près de moi, j'étais sur le qui vive près à intervenir à tout moment !

Mais il a toujours cette désagréable sensation, il avait quelque chose de pourri dans l'air... j'avais un mauvais présentiment. les légendes était-elles encore vivantes ? Pour les atlantes ne se manifestaient pas !? Je n'étais pas rassurée, oh que non.

Mission : Atlantide

" Seigneur, nous avons des ennuis ... "

Mais qu'est ce que je fous ici ?

Cette phrase fût la première pensée de Mary après un bon moment de navigation à l'intérieur de l'espèce de bouée de sauvetage géante remplie de boutons qui appartient à Brooke. Oui, pourquoi avait-elle accepté de venir dans CE « bateau » avec EUX ? Ouai, ouai, okay, elle voulait faire plaisir à Roxane et ses -magnifiques- yeux, elle qui sait la faire bien culpabiliser et lui faire les yeux du genre « Tu vas y aller et c'est tout ». Et elle avait cédé, tel un flan au soleil. Et maintenant, elle était avec une tête de con, en la présence d'André, une tarée psychotique -Diana-, un gars totalement inconnu au bataillon -Elle sait juste qu'il a un nom d'animal, Chat il lui semble- et la ptiote mimi mais affreusement énervante, Alyssa. Et oui, même elle, elle la connaissait, enfin rapidement ; c'était le genre de fille qui se ravissait de sa famille, qui semblait tout le temps souriante, le genre de chose que Mary supporte moyennement, et encore moins quand cette personne lui tourne autour.

Bref.

Alors qu'ils se trouvaient sous l'eau, Mary proche de Diana -Misère-, elle regarda l'océan d'un œil rapide. C'était joli, certes, mais elle se posait beaucoup de questions sur ce qui les attendaient. Comment cela se passerait ? Comment allaient-ils faire pour retrouver Sun-Râ et Lester ? Pire ; étaient-ils encore vivants ? Mary imaginait mal la réaction de Brooke si jamais ça venait à se confirmer ; elle serait effondrée. C'est sa famille, après tout, et pour elle, c'est un peu comme Roxane, elle peut pas lui résister longtemps. Elle sait ce qui s'est passée, quand elle était jeune, elle n'a pas réussi à lui mentir ; et aujourd'hui, elle se sent un peu redevable de ne pas l'avoir balancé. Elle sentait Diana fulminer à côté d'elle. Et oui, pour la mission, la petite était totalement clean -Enfin, aussi clean que possible, il ne vaut mieux pas regarder l'état de ses poumons après ses dizaines de paquets de clopes- et surtout elle ne portait pas son bandeau. Ce dernier est rangé dans sa poche, bien plié, au cas où. Mais son œil, d'un vert jade, était bien visible sous ses quelques mèches noires.

Et c'était bien le problème. Elle sentait, de ce fait, toutes les émotions qui passent. L'utilité ? Si jamais elle se concentre, elle pourra peut-être sentir les émotions de Lester et Sun-Râ … S'ils sont encore « là ». C'est toujours mieux que rien, et puis bon, elle a survécu longtemps dans la rue ; elle sait se défendre au besoin. Mais ce qui l'inquiétait, c'est qu'elle ne pourra défendre que sa propre personne, sa force a des limites. Elle verra bien au moment voulu. Et c'est sur ces réflexions qu'elle ressentit d'un coup une émotion, un sentiment assez perceptible … Une sorte de … Mépris ? D'inquiétude ? Elle ne savait pas trop ce que c'était, mais en levant la tête, elle se rendit tout de suite compte que cela émanait de Chat, Shat ou elle ne sait quoi. Elle esquissa une sorte de vieux rictus presque inquiétant ; tiens donc, un « mâle alpha » essaye de se distinguer du groupe, c'est mignon. Oh, loin d'elle l'idée de caricaturer, mais il y a toujours, TOUJOURS un gars qui se dit « leader ». Elle n'avait pas de réel problème avec ça, juste, il ne vaut mieux pas la sous-estimer.

Bien sûr, elle entendit les « craintes » du jeune homme, ce qui fit craquer son cou. Certes, pour Diana, c'était un dragon doublée d'une pouffe et d'une saloperie avec un visage genre « choupi », donc elle ne craignait rien, elle, elle sait se défendre, et effectivement, elle s'inquiète un peu pour la petite Alyssa. Mais cela ne justifiait en rien le fait que Chat les dénigre. Elle n'eut le temps d'ouvrir la bouche que le jeune con lui répondit

« Ahah, t’es drôle dans ton genre, j’aurais presque ris. Tu veux pas qu’on joue les chevaliers servants aussi ? Non parce que pouvoirs offensifs… Sous la flotte Fenrir je vois pas ce qu’il peut faire et toi avec ton Az… Guar…. Bref, ton machin descendu du ciel, à part si tu peux nous fournir des bouteilles d’oxygènes avec harpons intégrés, t’es pas des masses utile non plus, benêt. Et si j’étais toi, je ne sous-estimerais pas leurs pouvoirs dans ce milieu, elles sont bien plus adaptées que nous sur ce terrain, crois-moi Super-boulet. »

Elle ne pu s'empêcher de lâcher un gros rire. Pour une fois, il avait raison, et c'était étonnant de ce dire que cela arrivait maintenant. En le regardant, elle ne pu retenir un vieux souvenir, celui de sa crise, quand elle était tombée -Par hasard- sur André. Elle fit criser ses dents, puis elle regarda le chevalier

« Dis … Je sens, ce que tu penses. Et ouai, mon pouvoir est pas si « inutile » Mr le Chat. Que tu veuilles nous protéger ou quoi, c'ton problème, si c'est ton fantasme d'être un bouclier vivant. Par contre, je refuse que tu me sous-estime sous prétexte que j'ai un vagin. Je pense qu'on se connaît pas assez pour se juger. Même Diana, qui est une chieuse chiante sans nom, j'la sait capable de s'en sortir. Donc, tes idées à deux dollars, garde-les. »

Elle soupira, faisant craqué ses épaules. Déjà un bon moment de trajet, plus d'une heure, ça n'aide pas. Elle se tourna vers Alyssa, l’œil de jade pointé dans sa direction

« Et toi ? Est-ce que tu penses que tu sauras te défendre ? Soit honnête ; on est là pour sauver ces boulets de Légendes … »

Elle jeta un rapide coup d’œil à Chat et André

« … Pas pour se tirer dans les pattes. »

Puis, elle reprit sa position, à savoir câlée et les bras croisés.

Alors comme ça l'Atlantide n'était pas qu'une simple légende ? Même si tout le monde affirmait le contraire, je restais sceptique.
Je veux dire, chaque personne possédant un minimum de culture connaissait le célèbre dialogue de Platon rapportant l'existence d'une île engloutie par les eaux, mais... dans une certaine mesure, cela paraissait totalement irréel. C'était un mythe invraisemblable, qui semblait aisé à réfuter par des réalités scientifiques et historiques. Il suffisait de se pencher sur la géologie, par exemple, et sur la théorie de la tectonique des plaques.
Et puis, le fait qu'une terre d'une certaine périphérie coule et demeure désormais au fond de l'océan sans avoir été découverte de manière officielle auparavant était tout bonnement impossible.
Pourtant, les Légendes elles-mêmes y croyaient et affirmaient même y être allées. Et elles ne pouvaient pas mentir, ce qui me força à me rendre à l'évidence que cet étrange continent caché existait bel et bien.
Et j'étais même sur le point de m'y rendre dans le cadre d'une mission. Incroyable.

Mes yeux suivirent machinalement la direction que prenait un Loligo Vulgaris, plus communément appelé calmar, tandis que je réalisais ce qui était en train de m'arriver en ce moment même.
Moi, la petite Alyssa, celle qu'on disait sur le point de succomber à une maladie gravissime il y avait un an, celle qu'on disait faible et incapable de supporter un effort physique trop important par sa constitution fragile et presque mourrante, participait à un évènement digne de ceux dont j'avais trop souvent rêvé dans mon sommeil à moitié comateux. Et de surcroît dans un sous-marin conçu par mon idole, la célèbre Robot Rock, afin d'organiser le sauvetage de deux Légendes mystérieusement disparues.
Tout cela surpassait mes espoirs les plus fous.
On avait bien sûr insinué d'un regard surpris que je ne serais pas faite pour cette mission, que d'autres seraient beaucoup plus qualifiés et résistants pour l'accomplir. Mais lorsque mon existence s'était soudain retrouvée changée par un sérum miraculeux, je m'étais promis d'être plus forte que je ne l'avais jamais été, et de ne plus jamais avoir peur, peur de faire quelque chose de ma vie.
Et grand bien m'en pris, puisque j'étais là. Dans le siège réservé habituellement au majestueux Râ, comme si j'étais moi-même en quelque sorte devenue quelqu'un.

Un murmure me fit tourner la tête. Un garçon, Shahryar si mes souvenirs étaient bons, parlait à son voisin, André, il me semblait. Je ne connaissait ni l'un ni l'autre. D'après la réponse que lui adressa son interlocuteur, il insinuait fortement que les dons des filles qui constituaient l'équipe n'étaient pas réellement puissants. J'haussai les sourcils, puis baissai la tête.
Pour Diana et Marilyne, je savais que ce n'était pas vrai. L'hypnotisme et la perception des émotions pouvaient sans conteste être utiles.
Mais que pouvait-on dire à propos du changement de couleur ? Mon pouvoir, si on pouvait néanmoins parler d'un pouvoir, ne servait à pas grand chose. À part pour me camoufler en cas de danger, mais dans ce cas j'étais la seule à pouvoir en bénéficier.

Marilyne, que je connaissais un peu de vue et que je trouvais un peu bizarre, m'adressa soudain la parole. Elle me demanda si j'étais capable de me défendre.
L'étais-je ? Ou étais-je trop faible pour entreprendre quelque chose.
J'ouvris la bouche, comme pour dire quelque chose, mais finalement me ravisai. Je savais que je ne devais pas donner très bonne impression à mes coéquipiers en ce moment-même. Et comment pourrait-il en être autrement ? J'étais si petite que la pointe de mes chaussures ne faisait qu'effleurer le sol du sous marin, j'étais si mince qu'on aurait pu coincer deux Alyssa dans le siège où j'étais installée, j'étais si pâle que ma peau en paraissait presque translucide.
Non, je n'étais pas faite pour me battre. Du moins au corps à corps. Peut-être... peut-être que si j'étais tenue à distance, je pourrais faire quelque chose ? Je savais que je me débrouillais pas si mal pour viser avec des armes à portée éloignée, mais il faudrait d'abord que je sois capable d'en trouver une.
Une pensée effleura mon esprit. J'étais un caméléon. Je pouvais me cacher. J'haussai les épaules, et répondit :
"Pour pouvoir me tuer, il faut déjà pouvoir me trouver. Et si je suis indicernable, je peux sugir de n'importe où. Donc agir avec un effet de surprise."
C'est vrai que c'était moins impressionnant que ce qu'eux pourrait faire, mais j'utilisais ce qui était à ma portée. Donc pas grand chose pour être honnête, mais c'était mieux que rien.
Je me mordis nerveusement les lèvres, et jouait machinalement avec mes cheveux. Je serais sûrement beaucoup plus utile au niveau intellectuel qu'au niveau physique.
Comme pour accentuer mes pensées, je sortis de mon sac un livre que j'avais acheté dans une librairie et qui traitait de la légende et de la culture atlante. Je ne savais pas si tout ce qui était raconté dedans était véridique, mais autant être préparée à ce que j'allais voir par la suite.

André, André, mon brave André, toujours aussi con ! Remarque, dans un sens, c'était assez rassurant de voir qu'il avait une certaine constance dans sa connerie. On savait à quoi s'attendre comme ça. En même temps, je sais pas à quoi je m'attendais... J'avais caressé la douce illusion qu'il pourrait mettre notre altercation de côté au vu de la situation, mais visiblement, c'était trop lui demander. Alors certes, j'ai manqué d'en venir aux mains, mais c'était la faute de l'autre andouille ça ! En plus, je m'étais excusé ensuite ! J'aurais pu lui demander tout autre chose qu'il aurait pas été d'accord je pensais, par pure plaisir de me balancer un ou deux piques.

« Pas besoin que je fournisse les bouteilles d'oxygène, y'en a déjà. » Je lui montrai la page du manuel où se trouvait un schéma qui présentait le matériel du RR U Boat, dont les bouteilles. Endroit du schéma que je tapotais du doigt. Cela dit, je devais bien avouer que même si l'Atlantide était sous l'eau. Je ne me figurais pas des hommes poissons. Peut-être avais-je trop regardé Under The Dome, mais j'imaginais plutôt une cité sous une sorte de dôme protecteur. Une espèce de cloche d'air qui la protégerai de l'eau. Après tout, à l'origine, les atlantes étaient des hommes basiques, ils n'avaient pas de queue de poisson. Si André avait raison, évidemment, ça changeait bien des choses. Encore que, même si le corps à corps serait évidemment plus problématique, contrairement à lui, je pouvais invoquer des armes et les propulser, mais ça, il était pas censé le savoir. Enfin, moment de doutes, est-ce que mon don fonctionnait aussi sous l'eau ? Je supposais et j'espérais que oui. Resterait le problème de la pression... Wait & See en comme. « Et c'est Ahura-Mazda ! » J'aurais bien ajouté « insolant », mais il se serait senti obligé de répondre et l'idée de me disputer avec lui me blasait d'avance. Je préférais ne pas mettre de l'huile sur le feu et puis, il n'en valait pas la peine façon.

Je repris le feuilletage du manuel, mais pas pour longtemps. Manifestement, mes propos avaient été entendus par les filles, d'autant plus qu'André avait parlé fort, et cela ne semblait pas m'avoir valu que des amies. Après un jeu de mot sur mon prénom – jeu de mot dont tout le monde semblait raffolé, c'est fou ! – Christiane me dit ce qu'elle pensait. J'étais d'ailleurs étonné que Diana n'ait pas ramené sa fraise ! Bon, je reconnaissais moi-même que c'était pas très correct et hâtif d'avoir dit ça et ne servirait qu'à me faire passer pour le sexiste de service, ce que je n’estimais pas être. Surtout que dans le cas présent, c'était pas le fait qu'elles aient un vagin, comme Christiane le disait si bien, mais plutôt leur don qui ne semblait pas bien utile de prime abord. C'est pourquoi j'avais pensé qu'il faudrait éventuellement les protéger. Encore que Diana, elle pouvait bien se faire se faire kidnapper, ça me ferait des vacances ! Enfin, je pensais ça, mais je savais bien qu'au fond de moi, je me sentirai obligé d'aller la sauver...

Bref, j'avais merdé et je le reconnaissais. Je n'étais pas de ceux qui ne reconnaissaient pas leur tords. Je voulais pas qu'elles s'imaginent que j'étais un odieux connard. Je me retournai donc pour m'excuser face à elles, posant un bras sur le dessus du siège. « Ouais bon, j'ai été un peu hâtif et pas correct, désolé. » Je passai ma main dans mes cheveux et regardai vaguement ailleurs. Moi qui pensais être un preux chevalier respectueux, la situation ne me m'était pas à l'aise. Même si mon côté blasé me donnait une allure toujours détachée. Remarque, si Christiane ressentait nos pensées, elle savait ce que je pensais là ? C'était pas très fair play non plus. Moi qui n'exprimais jamais mes émotions, et ce plus par réserve que pour faire genre mâle virile et tout, savoir qu'elle pouvait lire en moi... bah j'aimais pas trop ça et ça me gênait un peu.

Christiane lança un regard de killeuse vers André et moi. Oui bon ça va, on sait, on était pas complètement teubés non plus ! Enfin, pour André, rien n'était sûr... Je ne répondis rien et elle demanda ensuite à Alyssa si elle saurait se défendre. Cela me permit de concentrer mon attention sur autre chose et je regardai ce petit brin de fille. Pouvoir la trouver ? Certes, c'était pas faux. À défaut d'être offensif, elle ne serait pas une cible, c'était toujours ça de pris. Surtout qu'elle avait l'air un peu chétive quand même. Comme elle semblait un peu nerveuse, je lui fis un petit sourire rapide et puis je me réinstallai correctement. Feuilletant toujours le manuel pour tuer le temps.

On peut dire que la traversée commençait bien. Ou pas. « Lol ». Mais bon, au moins chacun avait mis les points sur les « i » avec les autres. C’était un bon début. Ou pas. Parce que bon, c’était bien sympa de vouloir partir en mission, mais si c’était pour coller une mauvaise ambiance de cimetière dès le départ et manquer de s’écharper toutes les dix minutes, il y avait mieux, tout de même. Ça, même André était capable de le concevoir, c’est dire.

Il avait été bien content de voir ses propos appuyé par Christiane et avait même sourit en entendant les termes employés contre ce nabot de Shaton. Mais il s’était vite ravisé quand la même miss leur avait fait comprendre à tous les deux que s’égorger n’était pas vraiment la meilleure des choses à faire ici-bas. Surtout en ce moment. Rah c’est bon quoi, si on peut même plus se marrer un peu… Il soupira et se rassit correctement dans son siège, les bras et les jambes croisées. Il n’écouta que d’une oreille distraite les remontrances qui lui était faites quant au nom du Dieu qui avait miser un petit billet sur son acolyte mythologique ainsi que les précisions quant aux bouteilles d’oxygènes qu’ils avaient à disposition dans le vaisseau. Oui, bon, et maintenant ? Ce n’était pas le tout de savoir qu’elles étaient là, autant pouvoir en faire quelque chose d’utile.

Et ce n’était pas encore le cas.

Le métis se racla la gorge et tira un peu sur le col de sa chemise. Il faisait chaud tout à coup. Tachant de penser que ce n’était pas grand-chose, le russe prit doucement le pendentif qui ne le quittait jamais, gravé à son nom et l’ouvrit discrètement, à l’abris des regards, au creux de sa main gauche. La photo de sa mère était toujours là. Ce qu’elle pouvait lui manquer, putain. C’était récent, en plus, cette nouvelle prise de conscience. Longtemps il avait cru être passé au-dessus de tout ça. Mais non. On ne se remet jamais d’un deuil pareil. Il était en train de l’apprendre. Et ça ne lui plaisait pas. Pas du tout.

Une goutte de sueur perla le long de sa tempe, il ne la remarqua pas. En réalité, ce qui le choqua au point qu’il tente de reculer encore plus dans son assise, ce fut la vapeur qui s’échappa de sa bouche lorsqu’il soupira pour la énième fois.
« Oh put- ! »
Choqué, il n’aurait su l’être davantage. C’était donc ça, la chaleur. Fenrir faisait encore des siennes. Ça lui arrivait de temps en temps. Sauf que d’ordinaire, il ne partait en pic de ce genre que lorsqu’il croisait la route de l’hôte de Cerbère, Dante. Ce qui n’était présentement pas le cas ici.
« Crétin d’animal ! T’as fini oui ?! »
André respirait profondément, comme pour essayer de réguler la température de son corps et se rafraichir, mais pour le moment ce n’était pas très efficace. Tout pris qu’il était dans sa surprise, il ne fit même pas attention à son collier, dont la chaine se cassa sur l’effet de choc et partit rebondir un peu plus en arrière, sur le sol du sous-marin. Il se mettait à voir floue, bordel.
« Sous l’eau tu crois peut-être que t’as la moindre chance de sortir de là vivant si tu commences à faire n’importe quoi, abruti ?! »
Oui, il s’adressait à un antique Dieu comme ça. Tout est normal, bien sûr. N’importe qui n’étant pas au courant pour le parasitage d’André par Fenrir aurait trouvé ce garçon très louche, à se parler tout seul comme ça. Heureusement qu’il était entouré de « connaisseurs ». Ahah. Il se pinça l’arête du nez, commençant à déblayer les possibilités le conduisant à un tel état, fort désagréable.
« Bordel Fenrir, ne me dit pas que t’as repéré un quelconque danger, pitié. »

Ce n’était pas le moment, merci.

[HRP 1 : Je me suis permise d'ajouter un peu de piquant indirectement du coup au reste, si jamais ça ne va pas, je change! :3
HRP 2 : Pour les curieux/intéressés, voici le fameux collier qu'André vient de perdre : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Si vous voulez le récupérer faites vous plaisir \o / ]

Atlantide nous voila !

Ça sent le loup mouillé...

Comme si la situation n'était pas assez énervante Mary la catin se décida a prendre la parole. Voila que cette salope se la jouait "je suis trop pacifique", non mais ce qu'il faut pas entendre, je vous jure... Surtout qu'elle venait de rire comme la pute qu'elle était a la réplique d'André, sans doute une tentative de séduction. Mais restons calme, le souci principale n'était pas cette... Fille, non il était ailleurs, alors ne pas voir rouge. Mais elle m'avait quand même traiter de, je cite "Même Diana, qui est une chieuse chiante sans nom", une chieuse sans nom, moi !? Je répliquais gentiment, je ne voulais pas foutre la merde.

«Je te rends le compliment, la fille de joie.»

C'était encore gentil, rien de bien méchant en somme. J'écoutais distraitement la suite, c'était Alyssa fille toute choupi certes mais qui pour tout avouer n'avait aucune importance pour moi. Enfin si il venait à lui arriver quelque chose je l'aiderais bien sûr, mais fallais pas s'attendre a ce qu'on devienne copine. j'essayais de visualiser le lieu ou on allait, était-ce une ville aquatique ? Enfin j'espérait pas , l'Atlantide moi je l'imagine sous un dôme protecteur ou un truc du genre... Après que les gens qui y habitent est mutés en homme poisson ne me parait pas improbable non plus. Je ne put m'empêcher de sourire à la réaction des deux garçons face au regard de Marilyne. Il fallait avouer qu'elle avait une certaine autorité, enfin quelque chose de positif dans cet être.

« Marilyne a raison, notre mission est de sauver les légendes, même si normalement c'est pas sensés être des supers boulets... Est non de savoir celui qui a la plus grande -regard appuyé vers les deux mecs de l'équipe- Pour une fois nous allons devoir mettre nos différents de coté, nous faire confiance et surtout nous entraider.»

Voila c'était dit, j'avais pris sur moi en même temps le contexte ne me laissait guère le choix. Je laissais à nouveau mon regard dérivé vers l'étendue d'eau, j'avais toujours ce présentiment que quelque chose n'allait pas, l'impression qu'on allait droit vers la catastrophe. Une idée me vint en tête et si c'était Dark Hours le coupable !? Après tout il avait tué le directeur alors pourquoi pas des légendes ? Un frisson d'effroi parcouru mon corps, non tout sauf lui, nous étions pas prêts à affronter quelqu'un comme lui ! mais en même temps pourquoi les légendes ne donnait plus de signe de vie ? Les atlantes était les coupables ? Pourtant ils connaissaient déjà les légendes, décidement tout était trop étrange...

«... Il faudrait réfléchir a un plan, nous ne pouvons attendre comme ça. Imaginons que les Atlantes sont eux aussi dans la merde, nous débarquerons alors dans un lieu 100 % hostile. De plus nous pouvons pas écarter l'hypothèse que dark Hours soit l'investigateur de cette affaire.»

Pendant que je parlais je ne m'étais pas rendue compte qu'André se faisait de plus en plus agité, qu'est-ce-qu'il avait !? Il sembalit s'énerver contre l'hôte de son corps, Fenrir, tellement qu'André ne remarqua qu'il perdit un collier, il ricocha jusqu'à moi, je le pris j'allais avertir André de cette perte quand une de ses phrases m'inquièta.

« Bordel Fenrir, ne me dit pas que t’as repéré un quelconque danger, pitié. »

Je réagis presque tout de suite, je n'aimais du tout ça, amis je gardais mon sang froid en posant la question, ne pas cédé à la panique.

« André il se passe quoi ? Comment ça un danger quelquonque !?»

Même si je gardais mon sang froid au fond de moi jétais plutôt... Comme ça : oh non, non et non ! C'était quoi cette histoire, c'était quoi le problème !? La sitution était assez angoissante comme ça, que le loup mythologique ne se la ramène pas avec son sens, c'était pas du tout le moment !

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Mission : Atlantide

" Seigneur, nous avons des ennuis ... "

« Ouais bon, j'ai été un peu hâtif et pas correct, désolé.

Pas d'soucis. »

Simple et concis. Eh oui, malgré son regard dur et pénétrant, Mary n'en viendrait pas aux mains pour si peu. Pendant que le petit groupe continuait son périple sous l'eau, Mary elle observait autour d'elle, et surtout sous l'eau. Elle essaya de se concentrer, fermant les yeux quelques minutes avant de faire abstraction du bordel environnant -Et c'était pas simple du tout avec cette équipe de bras cassés-. Elle ne sentait … Rien. A vrai dire, elle ressentait seulement l'ambiance générale, c'est-à-dire un mélange de frustration, colère, gêne et incertitude. L'océan, quand à lui, ne lui inspirait qu'un grand trou sans fond, comme si rien ne pouvait habiter en ces lieux. Proche d'un trou noir ou d'un canyon, l'eau était claire et sombre à la fois, lui donnant un faux-aspect de sécurité un peu pesante. A tout moment Mary s'attendait à être attaquée ou même de voir surgir quelque chose subitement devant eux. Elle était tout sauf en sécurité, ou plus exactement ILS étaient tout sauf en sécurité, bateau de Brooke ou pas. Ce n'était pas ça qui allaient les sauver de Dark Hours.

« Je te rends le compliment, la fille de joie. »

Q'ouïs-je ? Qu'acoustiquais-je ? Mary tourna la tête vers Diana, un petit rictus aux coins des lèvres. Loin d'elle l'idée de la frapper ou même de répliquer ; il faut avouer que c'était bien trouvé et presque … Mignon. Elle aurait très bien pu être bien plus acerbe et violente, mais … Non. Donc elle se contenta de sourire, un sourire un peu narquois, sans rien ajouter. Que voulait-elle dire, de toute manière ? Que « c'est faux » ? Bien sûr que non, c'est la vérité et bien qu'elle soit lourde à porter -Cette vérité-, elle le portait, car après tout, c'était son poids, son fardeau. Donc elle se contenta d'un silence appuyé par ce fameux rictus. Au moins, elle savait à quoi s'en tenir avec Demoiselle la Princesse.

« Marilyne a raison, notre mission est de sauver les légendes, même si normalement c'est pas sensés être des supers boulets... Est non de savoir celui qui a la plus grande. Pour une fois nous allons devoir mettre nos différents de coté, nous faire confiance et surtout nous entraider.»

Si Marilyne avait pu, elle en aurait craché ses intestins sur le tableau de bord. Diana qui était d'ACCORD avec elle ? Soit la peur de mourir, trouver Dark Hours ou même l'Atlantide lui avait vrillé le cerveau, soit elle sentait que la situation ne pouvait permettre au groupe d'être divisé, quelque soit les antécédents de chacun et de chacune. Et cela, étrangement, apporta une vague de respect vis-à-vis de Diana … Ou presque. Faut pas exagérer non plus. Sur ces paroles, Mary se remit dos contre la paroi du sous-marin, toujours absorbée par ses pensées. Et si jamais elle ne sentait pas venir Dark Hours ? Après tout, quand il a débarqué, pour tuer Damage, elle n'a rien ressentit, enfin, justement ; elle a « ressentit » ce rien, ce néant. Et elle l'avait associé à la notion de mort, car c'était ce qui s'en rapproche le plus : la mort, le néant, le vide. Et ce dont elle avait vraiment peur, c'est qu'il puisse, à sa guise, camoufler ses sentiments et ses émotions ; et vu la facilité avec laquelle il avait tué le Directeur, ça ne l'étonnerait même pas.

« Pour pouvoir me tuer, il faut déjà pouvoir me trouver. Et si je suis indiscernable, je peux surgir de n'importe où. Donc agir avec un effet de surprise. »

Elle esquissa un sourire, plus sincère que son précédent rictus. Alyssa était, bien que chiante, plutôt mimi, et d'une certaine manière, Mary s'étonnait de se dire que ça l'embêterait qu'elle soit blessée. Comme pour appuyer ses dires, elle hocha la tête, en signe d'approbation.
Alors que Diana entamait un long discours sur l'importance d'un plan -Ce qui n'est pas faux-, Mary sursauta quand André se mit à parler tout seul. Oh, ce n'était pas tant qu'elle trouvait ça étrange, n'importe qui connaissant André connaissait aussi l'existence de Fenrir, mais plutôt le fait que c'était soudain et surprenant ; pourquoi maintenant, sans raison apparente ? Elle vit du coin de l'oeil quelque chose voler aux pieds de Diana, objet ressemblant à un petit collier. Alors que Diana la ramassait, Mary entrevit le visage d'une jolie jeune femme … Qui lui disait quelque chose. Et c'est alors qu'elle faisait le rapprochement entre cette photo et les images qu'elle avait vu quand elle avait fait sa crise, que Mary vit qu'André ne tenait plus vraiment en place, et que le visage de la Princesse en disait long sur la signification de ce brusque « réveil » de Fenrir.

« André il se passe quoi ? Comment ça un danger quelconque !?

Ça lui arrive souvent à ton Dieu de s'agiter comme ça d'un coup ? »

Mary s'approcha d'André et, sans ménagement, lui attrapa le menton avec sa main droite, et plongea ses yeux dans les siens. Hormis une grande vague d'inquiétude teinté d'un truc qu'elle ne comprenait pas -Essayer de lire dans l'esprit d'un Dieu tient!- elle ne ressentait pas grand chose. Elle relâcha André, en espérant simplement que Fenrir n'allait pas se manifester là, maintenant ; à sa connaissance, les loups ne sont pas waterproof. En se redressant, elle revit vaguement une image qui lui semblait familière, mais trop floue pour qu'elle en comprenne le sens.

« Bon … Y'a pas un moyen de le calmer ? Hormis lui mettre une tatane hein. Parce que si on a un loup qui apparaît maintenant, autant se rendre directe à Dark Hours hein, parce que je crois pas que le sous-marin tiendra longtemps. »

Elle regarda le Chat, regard bien appuyé, son œil vert brillant dans la pénombre

« Toi qui a un pouvoir Mythologique, tu sais pas quelque chose ? N'importe quoi, mais faut pas l'laisser faire maintenant, sinon on arrivera jamais tranquillement au bout du voyage. »

Même si ma référence à ma capacité à changer de couleur n'eut pas l'air de réellement les impressionner, elle eut au moins le mérite d'en quelque sorte les réconforter.
C'est vrai que c'était assez rassurant de savoir que si les circonstances étaient au-dessus de mes forces, je pourrais disparaître pour... NON ! Tant pis si je mourrais, tant que je démontre à tous ma valeur et le fait que tout le monde, même une fille pas particulièrement costaud, pouvait devenir quelqu'un. Je serait la preuve que tant qu'on avait une certaine volonté et une certaine ambition, tout était possible.
À ces pensées, j'esquissai un léger sourire et me replongeai dans mon livre.
Même si certaines choses paraissaient un peu saugrenues et que j'aurais préféré dévorer un manuel traitant de sciences physiques ou de biologie, c'était tout de même très intéressant. Mais je dois avouer qu'il n'en faut pas beaucoup pour me passionner.
Dans une certaine mesure, j'avais réellement hâte d'arriver en Atlantide. D'après ces sources, il semblait que la technologie locale était vraiment impressionante, et j'avais envie de le vérifier par mes propres yeux, une fois notre mission effectuée.

La fille qui venait des pays soviétiques , Diana, fit une remarque comme quoi il nous fallait un plan.
Je relevai la tête et acquiessai :
"Selon mes recherches, les Atlantes sont un peuple pacifique, qui, malgré leur excellente force militaire, n'attaquent que lorsqu'ils se sentent menacés. Nous devons donc à tout prix leur montrer que nous sommes de leur côté. Cependant, qui, à part les Légendes, a réellement rencontré cette communauté ? Nous ne devrions donc malgré tout rester sur nos gardes et nous préparer à une éventuelle attaque. Il faudrait que nous puissions deviner leur point faible afin d'avoir tout de même un élément de pression. Quelque chose qui pourrait les effrayer, par exemple."
Je me mordis les lèvres. J'espérai qu'ils ne m'avaient pas prise pour une fille qui aimait commander et qui se prenait pour le centre du monde. J'avais souvent du mal à savoir comment me comporter avec des personnes de mon âge, comment leur plaire, comment leur parler, comment réagir à leurs gestes.
Et puis je priais pour qu'ils ne me prennent pas pour une "Miss-je-sais-tout", ridicule appelation dont me traitaient parfois quelques élèves de ma classe.

Une exclamation étouffée me fit sortir de ma torpeur. Je dirigeai mes yeux vers l'origine de ce bruit, les sens en alerte. Il y avait un problème ?
Le garçon qui était à la place du co-pilote avait une expression plutôt étrange et avait l'air de parler à une bête... à l'intérieur de lui-même ?
J'écarquillai les yeux à la vue d'un léger nuage de vapeur qui s'échappa de sa bouche tandis qu'il parlait.
Le corps humain était principalement constitué d'eau. L'eau liquide se transformait en gaz à 100°C. Ce qui voulait donc dire que... sa température corporelle était actuellement bien trop haute par rapport à la normale.
Quel était son pouvoir déjà ? Il me semblait que c'était quelque chose par rapport à une transformation lupine, mais je n'aurais pu en jurer. Rien qui à mes yeux n'aurait pu justifier le fait de cette chaleur qui semblait le posséder.
Fallait-il trouver un moyen pour le refroidir un peu ? Ou pas ?
Je fronçai les sourcils.
D'après ses dires, la chose qui l'habitait semblait avoir détecté un certain danger.
Je jetai un regard en direction des hublots. Rien. Du moins, c'est l'impression que j'avais.
Je commençai à remuer sur mon siège, sentant la nervosité monter d'un cran. Que devais-je faire ?

Évent

Mission 1- Atlantide

Le sous-marin percute quelque chose et cesse complètement de se déplacer. Il semble qu'on le retient. Les lumières s'éteignent et vous vous retrouvez dans le noir complet. Vous réussissez tout de même à apercevoir devant vous quelque chose qui ressemble à cinq yeux globuleux. Le R.R U-Boat 2.2 est maintenant en mode manuel et il vous faudra trouver comment passer en mode combat. Vous êtes encore à une heure de Atlantide, personne ne va venir vous aider.

La créature

Spoiler:

Putain. De. Merde. Totalement, en plus de ça. Déjà que Fenrir commence à s’exciter au point de lui coller une fièvre artificielle de tous les diables ne lui avait pas plus des masses, mais là, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Le sous-marin s’était stoppé ; soit. Il n’y avait plus de lumière ; okay. Et une créature non identifiée venait de les alpaguer. Là, non, pas d’accord du tout il était le russe. Pas du touuuuuut, même. Pourquoi est-ce qu’il fallait que ça leur arrive à eux ? Hein ? Il y avait bien d’autres explorateurs à titiller là de suite maintenant, non ? … Non. André était franchement sur les nerfs. Ils n’avaient pas encore atteins l’Atlantide que déjà les problèmes se profilaient à l’horizon. Fenrir avait vraiment décidé d’être utile uniquement en temps de crise. Il retiendrait ça. Pas de souci, il n’oublierait pas.

Fixant les yeux de la créature, espérant que le côté menaçant de Fenrir arrive à luire dans le fond de ses propres yeux, le métis, sans pour autant les regarder, se mit à parler à ses compatriotes de l’instant.
« Bon, alors, Shah, est-ce que t’as un foutu moyen de tuer cette saloperie pendant que j’essaie de capter son regard ou pas du tout ? Parce que si non, on ferait bien d’essayer de mettre les commandes combatives de ce pot de yaourt en marche avant de se faire bouffer, vois-tu ? »
Il resserra les accoudoirs de son siège, ne lâchant pas … l’araignée- ? – du regard. Ça lui avait déjà servi, une fois, ce truc du « je laisse un Dieu parler à travers mes yeux pour pouvoir me sortir d’une galère. ». Bon, la première fois il ne l’avait pas fait exprès et n’avait pas réessayé depuis mais c’était la seule chose qui lui venait en tête pour le moment. En tout cas pour un plan A, c’était sûr.
« Autrement, Diana, Mary, vos pouvoirs peuvent rien sur elle ? J’veux dire okay ça a pas l’air franchement humain mais… les animaux t’écoutait pas, Princesse, par hasard ? Et toi la toxico’, lire dans l’esprit d’un insecte, ça t’a jamais traversé l’esprit ? »
Il reprit une inspiration, fit craquer sa nuque.
« Et toi euh.. Alyssa ? T’y connais quelque chose en informatique ? Parce que si oui on aurait besoin d’un éclair de génie, là, si possible. »
Eh bien, Alea Jacta Es, après ça.

Ah cette Diana, fallait bien qu'elle la ramène un peu. Allons, je ne cherchais pas à savoir qui d'André ou moi avaient la plus grande... gueule je supposais, hein ! Je pensais que Diana avait quand même plus de classe que ça ! Bon, bon, bon. Malgré les petits accrochages du début, l’ambiance redevenait normal. Enfin, aussi normal que pouvait être l’ambiance dans un sous-marin minuscule s'enfonçant dans des abysses sombres avec deux chieurs à bord pour retrouver des Légendes disparues. Bon okey, c'est quand même un peu tendu...

En fait, si on faisait abstraction du contexte, on pouvait presque se croire dans un remake de 20 000 lieux sous les mers. Manquait plus que le calamar géant ! Enfin, j'avais pas non plus trop envie qu'il nous arrive des emmerdes. Cette mission puait assez déjà comme ça. Non parce que, fallait quand même rappeler qu'ils avaient envoyé des apprentis héros sauver des Légendes dans un lieu qui n'était même pas censé exister ! Je veux pas dire, mais ça sonnait quand même un peu comme une mauvaise idée.

Je continuais peinard de regarder le manuel quand André eut une crise. Les désavantages d'avoir un Dieu loup en soi... Mais j'imaginais bien que si Fenrir s'agitait, c'est qu'il y avait une raison. Mary me demanda si je savais ou pouvais faire quelque chose. « Bah, si Fenrir sent quelque chose approcher, ça ne doit avoir de rapport avec la mythologie, Ahura-Mazda ne m'a pas averti. » Or un Dieu reconnaissait toujours un autre Dieu et/ou une créature divine. Après, il était aussi possible qu'Il se taise volontairement pour me laisser me débrouiller sur ce coup... Je jetai un œil au sonar comme on ne voyait rien à travers les hublots. « Put... » Un gros point se diriger droit vers nous. Je n'eus pas le temps de finir ma remarque fleurie qu'on se fit percuter. J'aurais mieux fait de pas penser au calamar géant !

Plus de lumière, plus de pilote automatique, plus d'avancé et surtout une saloperie en face de nous. Je jetai un juron en iranien que la décence m'oblige à ne pas traduire pour les lecteurs les plus jeunes. Je posai vite fait le manuel à sa place et me mis en position. Bon, c'était le moment de voir si ce que j'avais lu aller être utile. J'essayai de faire repartir l'engin, mais cette chose s’accrocher à nous. Bon, il allait falloir s'occuper d'elle. André pesta. « Tu crois que je fais quoi là ? Un Candy Crush ? » rétorquai-je. J'aimerai bien le voir lui, à ma place. Certes j'avais feuilleté le manuel, mais c'est pas pour autant que ça faisait de moi un pilote aussi doué que RR.

J'avais vu qu'il y avait des torpilles, mais tirer une torpille à bout portant, c'était pas trop le bon plan ! « Tant que cette saloperie est sur nous, je peux pas la torpiller. Sinon, on explose avec elle ! » Et je sais pas eux, mais moi, j'avais pas trop envie. Il fallait déjà la détacher et prendre quelques distances. « Je vais essayer un truc. » Hop, je prends les commandes des deux bras mécaniques du sous-marin dont j'avais lu le mode d'emploi. Les bras se terminaient en deux grosses pinces. D'un bras, je fais en sorte de lui saisir une patte, ou un mandibule, ou je-sais-pas-trop-quoi-qui-lui-sert-de-patte avec l'espoir que la force de la pince soit assez puissante pour la sectionner. Je fais de même avec l'autre bras.

Allez, fallait que cette merde se décroche pour l’exploser ensuite !

Atlantide nous voila !

Concert privé pour rencontre sous-marine intime <3

Bam. une grande secousse, nous sommes clairement dans la merde. Au moins c'est dit, c'est fait, tout a un début non ? Les lumieres sont éteintes, le pilote automatique ne fonctionne plus, youpiiii. Avec un boulet de laquais au commande nous étions pas très avancés, franchement qui a choisi les places !? Même si c'est vrai que la place de Strider me correspondait bien... Non c'était pas le moment de penser à cela ! André baragouigna qeulque chose je compris juste fixer yeux ou quelque chose comme ça et la réponse d'un Shah plutôt énervé moi même j'étais un peu, complétement stressé j'allais devoir utiliser mon pouvoir sur... Sur quoi exactement ?

« Tant que cette saloperie est sur nous, je peux pas la torpiller. Sinon, on explose avec elle !

pas de soucis je vais essyer d el'hypnotiser, Marilyne toi essaie d'insuffler une émotion quelconque a ce monstre pour me soutenir s'il-te-plaît, Alyssa va aider le laqua...Shah ta l'air super intelligente et André euh....fais ton André ! »

Sans plus tarder je commençais à chanter dans le micro prêt de moi, ma voix digne des sirènes commença à remplir l'habitacle.

«Je te fais uen petite berceuse ma belle mainteant tu vas t'endormir ...»

Un sourire se dessina sur mes lèvres.

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Mission : Atlantide

" Seigneur, nous avons des ennuis ... "

« Oh putain de merde. »

Ami de la poésie, au revoir. Lorsqu'une secousse fit trembler le sous-marin, et, que de ses yeux vairons, la demoiselle vit un monstre entre très moche et assez « intéressant », elle ne pu contenir une phrase pleine de beauté et de féminité. Plus de lumière sous-marin qui s'arrête, bref, comme dirait une nana entourée par les zombies : « On est dans une sacré merde ». La jeune fille se précipita au plus vers du hublot principal, et les yeux -Les nombreux yeux- de la « créature » les fixaient avec un air effrayant. Bon. C'était mal partit. Déjà, vu la taille, même pas la peine d'espérer faire quoi que ce soit dans l'immédiat. Ensuite, deuxième soucis, l'arrêt du sous-marin. Sans énergie, ils finiront en canapé et petits-fours pour les poissons et pour la grosse bê-bête. Ils mourront, soit bouffer, soit d'asphyxie. Aucun de ces perspectives ne lui plaisait. Puis, se tournant vers André, qui fut le premier à réagir, elle hocha la tête.

« Okay, j'vais voir c'que je peux faire … Essayez de rester calme, et pensez pas genre à vos familles ou autre conneries, avec la panique vous risquez de brouiller les pistes. Toi, Alyssa … »

Elle prit la jeune fille, avec fermeté mais sans lui faire mal, par le bras et la tira vers Shah qui semblait un peu perdu mais qui, pour une fois, faisait preuve d'un certain sang froid en essayant de comprendre comment marchait la machine. A vrai dire, sa prestation pour bloquer la bestiole était assez impressionnante, mais c'était pas vraiment le moment des compliments, aussi, elle se redirigea vers le hublot, proche de Diana.

« Pas de soucis je vais essayer de l'hypnotiser, Marilyne toi essaie d'insuffler une émotion quelconque a ce monstre pour me soutenir s'il-te-plaît, Alyssa va aider le laqua...Shah t'as l'air super intelligente et André euh....fais ton André !

Ça marche, Princess. »

Le sourire machiavélique de la demoiselle lui laissa échapper un rire. Puis, tournant ses yeux vers la créature, elle plongea son regard droit dans les yeux, en tout cas aucun qu'elle pouvait. Tout d’abord, elle ne sentait rien, juste de l'énervement, un peu de panique et un peu de peur qui se mélangeait. Grondant pour faire comprendre qu'ils faillaient qu'ils se calment, elle ferma les yeux, pour essayer de se laisser bercer par quelque chose … Elle sentait quelque chose, quelque chose de froid, de sombre, quelque chose qui lui rappelait curieusement un sentiment qu'elle connaissait si bien … Subitement, elle ouvrit les yeux, son visage soudain aussi figé qu'une poupée de cire.

« … Dark Hours. Putain le salopard … »

Elle se tourna vers Shah, son timbre de voix subitement plus aïgu sous l'influence de la surprise

« Faut qu'on s'bouge, au plus vite, c'est LUI qui manipule la bestiole ! Si on le laisse nous avoir avec ses tours de magiciens foireux, on va crever ! Essaye de le dégager de la paroi et faut qu'on se magne ! »

Elle retourna ses yeux vers la créature et, saisissant le siège le plus proche, elle semblait se concentrer avec force, tellement que ses bras tremblaient légèrement. Le seul sentiment qu'elle ressentait, c'était une colère passive, qui n'était pas réellement celle de la bête. Puis une image, subite, d'un gars, qui lui disait vaguement quelque chose, mais elle ne parvenait pas à savoir qui … Elle essaya, tant bien que mal, de rediriger cette colère ailleurs, contre quelque chose autour de lui, mais pas le sous-marin. La migraine commençait, mais sans relâcher son emprise, elle continua, avec encore plus de force, se mordant la lèvre si fort que son menton laissait apercevoir un filet de sang.

Si Dark Hours gagnait, elle ne se le pardonnerait jamais.

Alors que le sous-marin commence à se fissurer, l’inespéré se produit: des renforts ! Une flotte atlante lancent des torpilles sur l'araignée géante. Elle finie par desserrer son étreinte et votre pince peut la pousser hors de vue. Deux gouttes d'eau salée tombe sur chacune de vos têtes.

- Capitaine Alquio au rapport. Où sont les légendaires ?

Tous les écrans du sous-marin se sont allumés et le visage sérieux d'un homme aux longues oreilles vous fixe de ses yeux aux pupilles dilatées. En voyant que vous n'êtes pas ceux qu'il croit, son visage devient encore plus sombre.

- Vous êtes sur le territoire atlante, enfants de la surface. J'espère que vous avez une bonne raison de violer nos eaux.

( C'est à Alyssa )

(Désolée, je traîne, je traîne ._. )

Il parait que lorsqu'on est effrayé et nerveux, on peut être acteurs de réactions pour le moins stupides.
Du moins, c'est ce qu'il me semble avoir lu un jour, il y a quelques années, dans un vieux magasine poussiéreux qu'une infirmière eut la bonté de m'apporter dans le but de me distraire lors de mon séjour plus que prolongé à l'hôpital.
Dommage que je n'ai jamais vraiment cru à toutes ces inepties psychologiques.
J'aurais peut-être dû considérer cet article avec un un peu plus d'attention, cela m'aurait peut-être préservée de la pause que s'octroyait mon cerveau surmené tandis que je regardais, bouche grande ouverte, l'araignée maritime géante attaquer notre vaisseau.

J'avais l'impression de rêver. Ou de cauchemarder, pour être plus exacte.
J'étais dans l'incapacité même de réfléchir, de penser, d'esquisser ne serait-ce qu'un malheureux geste pourrant s'avérer utile à notre survie à tous.
J'entendis mon nom. Je tournais la tête, regardai tour à tour les occupants du sous-marin. Que disaient-ils ? Je n'en savais rien, j'avais l'impression que même les sons n'arrivaient pas à parvenir jusqu'à ma matière grise et à la faire réagir d'une manière ou d'une autre.
Je voulus poser une question, demander ce qu'il se passait à l'instant, mais aucune parole ne réussit à sortir. J'humectai mes lèvres sèches. Me cramponnais de plus belle aux accoudoirs de mon siège.
Un main me pris le bras. Marilyne. Je sursautai.
Elle me tirait vers l'avant du véhicule. J'hochai la tête, et débouclai ma ceinture de sécurité.
Après un léger temps d'arrêt, je me dirigeai vers le tableau de bord.
Réflexe inconscient ? Peut-être. Ou pas.

Une secousse plus tard, et me voilà qui tombe à quatre pattes au sol. Si mon cerveau serait un minimum en état de marche, j'aurais sans aucun doute maudit l'inutilité dont je faisais preuve en ce moment.
J'entendis un craquement.
Bizarre, mais ce fus ce bruit qui me refis prendre légèrement conscience des événements qui se déroulaient. Du moins, assez pour me faire comprendre que c'était trop tard.
Nous allions tous mourir. Et je n'avais rien fait pour éviter cette catastrophe.
Tandis que je m'apitoyais pathétiquement sur mon sort, il se passa quelque chose. Sous-entendu un fait que j'avais été incapable de suivre.
Je n'avais jamais pensé être aussi idiote. Ni de pouvoir perdre toute ma tête et ma soit-disante intelligence que mes parents m'ont si souvent vantée aussi rapidement.
Je sentis trois gouttes d'eau tomber sur le dessus de ma tête, déclenchant une vague de frissons.
Un visage étrange apparut sur nos écrans. Je le regardai, toujours par-terre.
"Euh... bonjour... "
Ouille. Depuis quand je prends la parole de ma propre initiative devant des étrangers ? Tout va de travers pour moi en ce moment...
"Vous êtes Atlantes ? Vous parlez anglais ?"
Génial. Me voilà à présent en train de poser des question idiotes dont je connais déjà la réponse. Je sentis mon visage se colorer sous l'effet de la gêne.
"Euh... Je voulais dire... je... je suis désolée... je... ", je me mis a marmonner, mes joues devenant brûlantes de honte.
Tu t'enfonces, Alyssa.
Ah, stupidité, quand tu nous tiens...
Dire que ce n'est qu'une once de stress qui est derrière ces inepties. Il serait temps que j'apprenne à être moins nerveuse. Si néanmoins j'arrive à m'en sortir vivante...

Évent- Mission 1

Il y a des jours, il faudrait pas se lever... Ce jour était sûrement de ceux-là ! Diana essaya de l’hypnotiser. Hep ! Elle m'avait appelé comment là ? Ah celle là, je vous jure... Si j'étais pas en train de lutter contre une bestiole immonde à je ne sais pas combien de mètres en dessous de la surface, dans des eaux sombres, ouuuuuuh ! Elle avait de la chance que je sois occupé à ce moment ! En plus, son hypnotisme était pas des masses efficaces. Peut-être que son pouvoir était pas compatible avec cette, euh, chose. Enfin, soyons honnêtes, on galérait tous. André morflait, Diane tentait de l’hypnotiser, Christiane et Alyssa faisaient je ne sais pas trop quoi et moi j'arrivais pas à nous défaire de notre assaillant un peu trop collant. Ah la belle équipe !

Le fait était que cette enflure nous collait bien comme il fallait. Autant qu'une moule à son rocher ! Christiane et Diana me collèrent Alyssa dans les pattes. Euh, okey, d'accord, pourquoi ? Je pris le parti de ne pas relever le « tu as l'air intelligente » de Diana, sous entendu que moi je suis un teubé. Le problème ne venait pas du sous-marin, mais de l'autre saloperie qui se décrochait pas. À moins d'avoir une formule magique pour la repousser, elle ne servirait pas à grand-chose. D'ailleurs, elle se ramassa par terre... Si j'étais pas occupé à autre chose, j'aurai soupiré.

La situation était sale. Très sale. « Ahura-Mazda, tu peux pas faire quelque chose ? » fis-je en iranien. À tous les coups, il devait regarder la scène en bouffant du pop corn tranquillou dans un trône en or avec des cousins rouges. C'est à peu près à ce moment qu'une délégation atlante arriva pour nous « sauver ». Enfin, je mets sauver entre guillemet parce que torpiller cette bestiole, qui était accrochée juste sur nous, c'était pas non plus l'idée la plus pertinente qu'ils auraient pu avoir. On aurait très bien pu être touché ! Bon okey, ne soyons pas mauvaises langues les moniteurs s'étaient rallumés. Mais ils étaient temps, je reçus quelques gouttes sur la tête.

Le discours de l'atlante me laissa perplexe. Certes, j'étais toujours perplexe me direz-vous, mais tout de même ! Non seulement ils répondent pas à notre message, ils manquent de nous bousiller en même temps que la chose et en plus, pour couronner le tout, ils nous font des reproches ! Alyssa, qui s'était relevée entre temps, prit l'initiative de leur répondre. Ou du moins essayer... J'avoue avoir levé les yeux au plafond. Je me tournais vers elle, elle était toute rouge et semblait mal à l'aise. Je lui fis une tape amicale sur l'épaule et lui pris le micro avant de lui dire dans un léger sourire, qui se voulait rassurant : « Tu peux te rasseoir. »

Je me détournais ensuite vers les Altlantes, prenant une légère inspiration en réfléchissant à comment j’allai tourner mes phrases. « Ici la délégation de la Heroe's envoyée pour retrouver les Légendes Lester Vaughan et Eloic Sun-Râ portées disparus sur votre territoire. On vous a envoyé un message pour vous prévenir de notre arrivée. À vous. » Message qu'ils n'avaient manifestement pas reçu... Certes les « ici » et « à vous » faisaient peut-être un brin cliché, mais bon...

codes par shyvana

Okay, là ça devenait franchement intenable. Entre la bestiole que Fenrir aurait bien voulu se faire pour le quatre heure, faisant douiller André au passage et les hommes poissons qui venaient de leur tirer dessus, impossible pour rester calme. En tout cas, pour le métis russe, c’était tout simplement impossible. Il avait pu se la fermer en essayant d’attendre une réaction de la part d’Alyssa – qui ne fut pas des masses glorieuse – ou de l’autre iranien assis à côté de lui, mais maintenant, il avait une furieuse envie d’élever la voix, lui aussi. D’ailleurs, il ne pesa même pas le pour et le contre tant la question de cet Alquio à la con le faisait sortir de ses gongs.
« MAIS PUTAIN TU VOIS PAS QU’ON EST TOUT AUSSI EMMERDES QUE TOI LA ?! »

Il avait mal, franchement. Avoir l’impression que la Dieu Loup Nordique avait fait mumuse avec ses entrailles ne le mettait pas en joie, loin de là. Comme c’aurait sans doute été le cas pour beaucoup, d’ailleurs.
« MERCI MAIS POUR LE COMMANDO SUICIDE TU REPASSES, NOUS ON CHERCHE DEUX TYPES INCAPABLES DE DONNER DE LEURS NOUVELLES ALORS MAINTENANT SOIT TU NOUS AIDES ET ON SAUVE TOUT LE MONDE FAÇON PRINCESSE SARAH SOIT T’ES PAS COOPÉRATIF ET CA PAS LE FAIRE MEC ! »

Il s’arrêta, essayant de reprendre son souffle, en vain. André ne s’énervait que très rarement de la sorte et ça l’épuisait. Oui car, en plus de risquer le foirage total de la mission par un manque de diplomatie bien marqué, il ne pensait encore une fois qu’a lui. Plusieurs gouttes de sueurs dévalaient son front et il tremblait comme s’il venait de courir un marathon. C’était putain de désagréable de se sentir si faible, encore.

Atlantide nous voila !

Ça sent le loup mouillé...

Mon pouvoir en marchait, il ne semblait ne faire aucun effet a la créature. Était-elle au moins de ce monde ? Mon pouvoir ne marchait que sur les humains ou sur les autres êtres vivants peuplant cette terre. Merde, on est dans une sacré merde car terrienne ou pas cette chose est dangereuse et puissante. Oui on est dans la merde car le sous-marin commence a trop endurer, si je l'attrape cette Brooke je lui ferais comprendre de faire des choses plus solides.

Si je suis encore vivante parce-que la c'est pas gagner. C'est sur cette pensée funeste que l'impensable se produit.Du renfort, enfin du renfort... Il avait faillis nous atomiser le renfort. Je sens la colère venir en moi je vous l'dis, mais il faut que j'essaie de me retenir parce-que bon s'en eux on serait sans doutes morts. Restons donc calme. Raaah mais qu'est-ce-qu'elle fait elle !? Je retire ce que j'ai dit elle est pas intelligente, elle est SOTTE ! Bon le laqu...Shah pour une fois tiens son rôle, pour une fois j'ai envie de le serrer dans mes bras. Enfin façon de m'exprimer parce-que bon serrer un laquais dans mes bras c'est pas mon genre. je réfléchis aux messages des atlantes -sales têtes d'ailleurs- ils n'avaient pas reçut notre message ? Ils attendaient les légendes ? Elles n'était donc jamais arrivés a destination... Un frisson d'effroie parcourut mon corps, j'avais une petite idée de ce qui leurs étaient peut-être arrivés. Par exemple une grosse bestiole des mers mangeuse de sous-marins.

André commença a s'énerver, a trop s'énerver, beaucoup trop. Je l'aime mon André adoré mais je me demande ce qu'il fout là quand même. C'est pas le genre de type fait pour ce genre de mission. Un laquais, une catin, une sotte et un homme au sang chaud qui avait fait les équipes ? A croire que Dark Hours y avait participé... Bon je perds mon sang froid il faut que je prenne els choses en mains. Histoire que cette histoires ce finisse. Je m'anvance donc a l'avant du sous-marin. Je sors le médaillon que j'ai récupéré et le donne a André. Je viens d'y repenser en fait, je le regazrde drit dans les yeux et...

« Ta gueule s'il-te-plaît André.»

Bon ça c'était fait, un problème de moins.

« Bonjours je suis Blanche-Neige, membre de l'équpie de sauvetages des légendes et étudiante a la heroe's sup. Veuillez excusez mon camarade, nous venons d'endurer une épreuve plutôt... Éprouvante.»

Je fais une pause, pour bien appuyer mes propos.

« Nous vous posons la même question, où sont les légendaires ? Pas sur terre en tout cas, ils y sont portés disaparus. Cela fais deux mois qu'ils sont partis en mission...Ici même. Alors nous vosu reposons la question, savez où sont les légendes ?»

Silence, j'attendais ma réponse.

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( Puisque Christiane est absente pour deux semaines, on va sauter son tour )

L'atlante n'aime pas le ton qu'emploie certains d'entre vous. Son visage a beau se vouloir inexpressif, son regard plissé fait tout le contraire. Il aurait mit fin à la conversation et détruit votre sous-marin sans plus de façons si Blanche-Neige n'avait pas pris la parole. Désormais, c'est à elle qu'il s'adressera.

- Nous avons attendu les héros de la surface pendant des semaines. Jamais nous n'avons reçu d'aide. Les œufs extra-terrestres ont éclos même sous l'eau. Personne ne s'y attendait. L'ambassadeur Klong a fait venir ces monstres d'une autre galaxie.

Il cligne des yeux à plusieurs reprises, c'est la première fois que ses paupières se ferment. Il est émotif.

- La princesse Cht'alliu s'est fait empoisonnée par l'une de ces bêtes, elle voulait voir son bien aimé Strider avant de mourir. Mais ce sont des enfants qu'on nous envoie...

Une tablette apparaît sur les cuisses de Blanche-Neige. On y voit un hologramme d'une araignée. Si on fait glisser la page de la tablette avec son doigt, un message écrit en deux langues. En atlante et en anglais.

- Allez-vous en et portez ce message aux habitants de la terre. Il est signé de mon nom. Dites leur que l'ambassadeur Klong est maintenant ennemi des Atlantes.

L'image de l'ambassadeur disparaît des écrans.

( Je vous propose un dernier rp chacun pour clore le sujet, la tablette est importante pour l'évent cb du 21 Mars prochain. )

Évent- Mission 1

Ah non mais, il est sérieux, lui ? Je m'étais fatigué à prendre la peine de répondre le plus poliment possible, et il fallait que cette imbécile d'André gâche tout ! Ce mec était putain d'useless ! C'est terrible ! Comment il s'était fait recruter lui ? « Non mais punaise ! ... » Je n'eus pas le temps de finir, Diana venait de lui dire de se la fermer. Tiens, pour une fois qu'elle disait quelque chose de censé celle-là !

L'Atlante prit donc le partie de ne s'adresser qu'à Diana. Bon, pourquoi pas. Ainsi, il n'avait jamais vu venir les Légendes ? Euh, pardon ? On nous avait envoyé dans cette putain de caisse à savon à je ne sais quels mètres de profondeur pour sauver des gens qui n'y étaient jamais venus ? Euh, What the fuck ? Les Atlantes avaient donc eu affaire à ces saloperies venues de l'espace envoyés par un Klong donc. Les Klongs et la Terre étaient pas censé être en paix depuis la dernière guerre ? Leur princesse était à l'agonie et voulait voir son « bien aimé » Strider. Bien aimé ? Il n'y a que moi que cela étonna ? Oh et puis, j'en avais rien à faire. Les Atlantes étaient en tout cas fort déçu de voir des « enfants ». Franchement, sans pour autant nous sortir le tapis rouge, avec le déplacement et les emmerdes qu'on avait eu, ils auraient pu au moins faire semblant d'être content de nous voir...

Voilà que de sauveteurs, nous étions relégués au rang de messagers. Les Atlantes étaient les ennemis de l'ambassadeur Klong. Je soupirais une fois que son visage s'enleva de l'écran. On avait parcouru des heures sous l'eau dans des conditions difficiles – faire un voyage avec André et Diana, c'est des conditions difficiles, manqué de nous faire bouffer par une araignée de l'espace pour ramener un message ? Pourquoi ils ont pas contacté les habitants de la surface plus tôt ? Bref, j'avais pas la force de m'énerver. Et puis, il y avait des choses bien plus préoccupantes. Où étaient donc passé les Légendes disparus ?

« Bon. Bah, on rentre alors. » Dis-je sens plus de cérémonie. J'activais l'itinéraire à suivre et je fis faire demi tour à l'engin. Je n'avais pas envie de bavarder. J'avais le sentiment qu'on avait fait tout ça pour rien. Les Atlantes n'avaient même pas voulu de notre aide...

codes par shyvana

Atlantide nous voila !

Je me proclame chef toute puissante de cette équpie de boulets !

Enfin ! Enfin des gens civilisés qui ont compris que c'était moi la femme de la situation. Les atlantes remonte dans mon estime. Je note que les atlantes sont plus intelligent que la population hulmaine en général. Bref, je pourrais vous parler de ma grande personne pendant des heures..Hum hum... Mais j'ai d'autres choses a faire comme écouter ce que dit l'atlante justement. Carnage, oeuf et princesse. Tout ce mélange dans ma tête, Carnage serait-il un allié de Dark Hours ? Raah l'affaire ce complique et devient du n'importe quoi. Où sont les légendes dans tout ça !? Nulle part ou du moins on le sait pas et sa m'énerve. Notre mission se solde par un échec, bon on apprend que Strider est le bien aimé de la princesse des atlantes ce qui est très intéressant mais...NON MAIS ON S'EN FOUT ! Bref on est pas plus avancé. Quoique, une tablette apparaît sur mes genous avec un hologramme et un message dessus. L'ambassadeur atlante nous confie une nouvelle mission, livrer ce message. Bon même si le rôle de factrice est indigne de moi je me sens quand même importante. Pas comme les autres membres de cette équipe inutile. Le sous-marin bouge, Shah a enclenché le mode retour. Je sers la tablette contre moi, vivement qu'on sorte de là en plus j'ai un message a livrer moi quand même !

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... Okay. Là, on venait successivement de lui dire de se la fermer et il avait tout juste récupérer le médaillon ou était enfermé le portrait miniature de sa mère qu'il était, pourtant, persuadé de n'avoir jamais ôté de son cou. Bordel de merde. Il en avait marre de tout ça. Apparement, les deux Légendes n'étaient même pas arrivées à destination. Magnifique. Et maintenant? Oh chouette, une tablette zarbi à remettre aux autres "gens de la surface". Yolo, on joue les facteurs, maintenant.

André n'était vraiment pas bien, là, de suite, maintenant. Il avait chaud, il avait froid, il tremblait. Et ce n'était pas de la faute de Fenrir, pour une fois. Il prit sa tête entre ses mains et serra le médaillon qu'il lui restait de sa mère. Il avait besoin de courir, ses yeux lui faisait mal.

Il dut patienter encore de longues heures avant de pouvoir poser un pied à terre, et, enfin, de se transformer en loup pour tous les planter là et aller courir aléatoirement. Après tout, ce n'est pas comme si on avait besoin de lui pour le reste, pas vrai?

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