Tout avait commencé avec une lettre, une simple lettre. Enfin "simple" plutôt louche que simple la lettre, car oui recevoir une lettre venant de nulle part c'était louche. La lettre consistait a une invitation pour la Saint-Valentin, invitation signé "Crick and Crock" un restaurant... Non décidement c'était vraiment trop louche pour Monaco, ce restaurant il apparaissait de nulle part et comme ça d'un coup.  Au départ Monaco avait jeté la lettre dans la poubelle de sa chambre flairant les problèmes et des problèmes elle en avait déjà un gros : Dark Hours. Mais au bout de quelques minutes elle c'était dit que ce restaurant était vraiment trop louche et enquêter sur celui-ci pour être "amusant", elle allait se changer les idées. Trois heures plus tard elle était devant les portes du mystérieux restaurant, vétue d'une splendide robe. Elle entra et se fit conduire par deux personnes, qui selon l'avais de Monaco trop chaleureuse pour être honnête. Finalement elle arriva a une table aux bougies rouges, elle s'assit sur une chaise de la même couleur. Le décor avait quelque chose d'oppressant et d'étouffant avec ses draps de velours en plus il faisait sombre. Monaco soupira maintenant elle allait devoir attendre... Elle serra son sac dans ses mains : dedans se trouvait une arme.

-Mieux vaut être prudente, murmura la jeune femme.

J'adore les surprises. Surtout quand elles sont sous forme d'invitation pour la st-valentin. Je n'ai jamais eu de valentine à cette date. C'est pas mon genre. Mais qui dit restaurant, dit nourriture. Et moi, Scott Nym, adore la nourriture. Je n'ai pas d'argent mais j'imagine que le coût est compris dans le forfait. Si ce n'est pas le cas, j'ai plus d'un tour dans mon sac pour me sauver de l'addition. Je porte donc une cravate sur mon t-shirt imprimé ainsi qu'une tuque assortie. Super chic, quoi. Depuis qu'une indiscrète a hurlée aux journalistes que je suis Dark Hours, je dois me faire plus discret pour me déplacer. Je prends donc mon identité seulement arrivé à bon port. Au restaurant, il y a pleins de gens de la Heroe's. Je réussi pourtant à passer inaperçu et trouver la salle qui m'est réservée. Quelle n'est pas ma surprise en voyant Monaco White assise à la table. Je longe le mur, mal à l'aise. Moi je suis mal à l'aise. Dark Hours ne le serait pas. Nous ne sommes pas le même personnage ! C'est évident, non ?

« Je t'ai vu à la télé. T'es vraiment conne d'avoir dit ça ! Ça ruine ma réputation ! »

Je me décolle un peu du mur mais reste debout.

« J'ai pas envie de passer la st-valentin avec toi ! »

J'ouvre la porte et passe ma tête vers l'extérieur.

« Serveur ! Serveur ! »

Monaco commençait a s'impatienter, l'autre personne avec qui elle était censé manger était en retard. Peut-être que partir était une bonne solution, que tout ça était une farce ? Oui c'était une plaisanterie, elle allait partir de ce restaurant aux décors pseudo-romantique mais surtout glauque et mettre fin a cette mascarade ! Elle se leva déterminé a partir et...

« Je t'ai vu à la télé. T'es vraiment conne d'avoir dit ça ! Ça ruine ma réputation ! »

Dark Hours. Elle le savait, c'était un piège fait par des sadiques chipeurs en série et....Euuuh non c'était un piège tout court mais devant l'absurdité de la situation Monaco n'avait pas les idées clairs, pas du tout même puisqu'elle se rassit sur sa chaise et dit d'une voix décontracté.

« Je ne vois pas de quoi tu parle... En plus ce n'est pas comme si tu avais une réputation... hahahaha !»

Oui absurde. Comme si se moquer du grand méchant du moment allait lui sauver la vie. Après le grand méchant se trouvait bien dans un restaurant avec un nom pourri pour la saint-valentin, hein !?

« J'ai pas envie de passer la st-valentin avec toi !

Tu crois que moi si ?»

Il ouvre la porte, il appelle les serveurs, elle se lève le tir par sa misérable veste et le projette vers la table. Elle sort son pistolet et le braque sur le jeune homme.

«Miantenant tu vas me donner une explication sur ta raison de ta présence sale enfoiré !? »

Bon, aucuns serveurs à l'horizon. Mais la folle me tire par le collet et me balance à l'intérieur. Wow. Je n'avais pas prévu qu'elle veuille passer la St-Valentin avec moi. Les filles n'échappent pas à mon charme on dirait. Je reste debout et constate le fusil braqué sur moi. J'ai l'impression que cette soirée va être teintée de rouge, littéralement. Je fais la moue, regarde sur le coté et donne un coup de pied à de la poussière imaginaire. Tant de signes de bouderie. Je ne suis pas vraiment nerveux face au pistolet. Je ne suis même pas certain qu'il est chargé. Et puis, si elle me tire dessus dans le restaurant, y'a au moins trois professeurs et trois légendes dans l'endroit qui se feront un devoir de la neutraliser et de la faire emprisonner à vie.

« Mais voyons, je suis là pour tes saloperies de beaux yeux. Qu'est-ce que tu crois ? Je viens m'amuser. Comme toi. Putain, tu sais rien de moi, je te connais pas. Pourquoi tu t'acharnes comme ça ? »

J'ai beau prendre un ton exaspéré, un sourire se dessine sur mes lèvres.

« Et si je suis un dangereux criminel comme tu le prétends. Qu'est-ce que tu fous avec moi dans cette salle ? Tu crois que ton pistolet peut te protéger de Dark Hours ? Sotte. »

Je m'assois à la table et prend le menu avec rage.

« J'espère que la nourriture est bonne au moins. »

Monaco savait que braqué un pistolet sur Dark hours ne servait a rien mais quitte a mourir mieux vaut avoir combattu jusqu'au bout, question d'honneur en fait. Après elle pouvait toujours crié pour avertir les autre spersonnes qui devaient se trouver dans le restaurant mais non elle allait jouer avec le danger, autant que la soirée soit amusante.

« Mais voyons, je suis là pour tes saloperies de beaux yeux. Qu'est-ce que tu crois ? Je viens m'amuser. Comme toi. Putain, tu sais rien de moi, je te connais pas. Pourquoi tu t'acharnes comme ça ?

Mes beaux yeux ? Merci du compliment. Je ne crois rien, je crois juste que tu es le seul imbécile du coin qui crosi qu'il va s'amuser dans ce restaurant pourrave.  Je ne sais rien de toi ? C'est ce que tu crois. Tu me connais pas ? Suffisamment pour avoir tenté de me séquestré hein. je m'acharne car toi et tes saletés d'araignées vous êtes des enfoirés et j'aime pas les enfoirés.»

Elle le regarde avec un de ses regards déterminés, lui il sourit un de ces sales sourires de têtes a claques enfin c'est comme ça que Monaco le voit.

« Et si je suis un dangereux criminel comme tu le prétends. Qu'est-ce que tu fous avec moi dans cette salle ? Tu crois que ton pistolet peut te protéger de Dark Hours ? Sotte.

Je préfère te garder a l'oeil et te garder ici entouré de légende et d'héros me paraît une bonne idée, non ? Non c'est sûr il me protège pas mais il me renseigne sur tes intentions tu en semble pas vouloir me tuer... Et c'est avec ce pistolet que je te donnerais le coups de grace pretty boy !»

Provocatrice, Monaco se sentait d'humeur a provoquer et a risquer sa vie. Oui la situation était vraiment absurde.
Il s'asseoit a table, il semble énerve ça l'amuse encore plus.

« J'espère que la nourriture est bonne au moins.

Et que il a des bon vins, sinon ça va être une soirée bien triste.»

Bon, Monaco ne comprend pas le sarcasme. Va falloir que je note ça quelque part. Malheureusement, je ne traîne pas de calepin sur moi. Faut croire que je ne suis pas un intello un peu trop motivé. Je parcours le menu des yeux. Mon ventre gargouille. Pour une fois que y'a de la bouffe gratuite, je vais en profiter au maximum. Peu importe la compagnie qu'on m'impose. Mais les serveurs ne sont nulle part. C'est étrange. Je tourne ma chaise vers Monaco. Elle est encore debout. Quelle fille étrange.

« Regarde ce que j'ai dans ma main. »

C'est son livre. J'ai envie de m'amuser. Je le secoue pour la narguer. Puis je me lève et contourne la table. Maintenant on a un meuble entre nous. J'ai vraiment envie de m'amuser ce soir. C'est la St-Valentin après tout.

« C'est ton cadeau de St-Valentin. Mais je ne suis pas certain que tu le mérites. »

Je lui tire la langue.

« Viens le chercher, pouffiasse. »

Monaco se rend compte que depuis tout à l'heure elle ne c'est pas rassit, qu'elle tournait en rond depuis un moment, non vraimetn cette soirée dérivait vraiment vers l'absurde.

« Regarde ce que j'ai dans ma main. »

Oh non pas encore, pas encore, pas encore. Du calme, du calme Monaco essayait de rester calme et... En fait non pourquoi rester calme ? Oui pourquoi rester calme quand un connard vous volait votre pouvoir à tout bout de chant ?! Oui c'était complétement con.

« Qui me dit que c'est pas une tes illusions ? Hein, pretty boy.»

Pretty boy, voila un surnom parfait pour la soirée autant faire semblant de jouer le jeu hein, même si la elle faisait plus prostitué qu'autre chose mais c'est pas grave.

« C'est ton cadeau de St-Valentin. Mais je ne suis pas certain que tu le mérites.

Ah et pourquoi ? je ne suis pas assez bien pour toi..? Haaa c'est pas drole tu vas me rendre ce livre d'accord vilain garçon.»

Depuis le début Monaco avait un air blasé mais la elle commençait a sourire, un beau sourire charmant et séducteur, oui elle allait entrer dans le jeu. Il lui tira la langue maintenant elle était toute proche de lui, toute proche...

Elle l'avait embrassé, un french kiss d'ailleurs, elle ler eagarde et sourit et de la bouche légerement entrouverte de Scott elle lui prend sa langue et la tire pour le jeter par terre violemment et reprend son livre par la même occasion.

« Hé pretty boytu me traite encore de pouffiasse et je t'arrache vraiment ta sale langue !»

elle sourit et elle s'assit sur sa chaise.

Alors là, je ne m'y attendais pas. Cette fille m'embrasse à pleine langue, ça en devient presque dégoûtant. Je recule et l'aide involontairement à me pousser par terre. Je me suis cogner le coude contre la table. Outch. Je la regarde, ébahie. Qu'est-ce qu'elle mange pour être aussi audacieuse ? Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi sûr de soi. Je viens tout de même de lui avouer implicitement qu'elle a raison sur mon compte. Que je ne suis qu'un personnage inventé par Dark Hours pour s'amuser avec les étudiants de la Heroe's. Ça ne lui fait pas du tout l'effet escompté. Je dois dire qu'elle m'amuse. Je dois avoir un sourire idiot sur les lèvres. Je me relève doucement et va prendre place devant elle à la table. J'essaie de croiser son regard et c'est à ce moment qu'un serveur entre dans la place. Il prend ma commande: le poulet braisé au miel et le poisson. Oui, j'ai faim. Et j'en ai pas honte. Il laisse la bouteille de champagne que j'agrippe pour nous servir un verre chacun. Quand l'employé disparaît avec nos menus, je porte le verre à mes lèvres. Je laisse planer le silence, amusé.

« Tu sais que tu viens d'embrasser un tueur en série ? »

Je dépose mon verre et m'accoude contre la table. Je lui fais ces yeux doux qui l'ont fait chavirés la première fois.

« Tu dois être plus cinglée que je le suis moi-même. »

Je n'attends pas sa réponse, je fais tourner mon index sur l'ouverture de ma flûte de champagne.

« C'est pas ma vraie apparence tu sais. En fait j'ai quatre-vingt dix ans et je pue la menthe. Si tu savais. »

Un sourie niais sur un visage d'adolescent. Le mysthe du grand méchant froid, mur et classieux en prend un coups, un sacré même. Un énorme pour tout dire. Monnaco, elle, est partagé après tout ce qu'elle vient de faire est proche du suicide. Pourtant l'excitation lié a l'adrélanine affluait dans son corps elle se sentait capable de tout, même de tirer un trais sur cette affaire, l'affaire de Dark Hours. Le jeu avait assez duré au goût de Moncaco. Toutes choses avaient une fins. Dark Hours allait avoir la sienne, elle le sentait, était-ce son pouvoir ?
Un serveur entra, elle prit sa commance, la même que "Scott", pas envie de regarder le mnue plus que ça, le plus intéressant n'était pas là dans ce menu mais en face d'elle. Un spécimen rare que ce Dark Hours. Il lui rempli son verre de champagne, un silence amusé se fait "entendre, plaisant. Monaco porte son verre a ses lèvres, elle aussi elle semble amusée.

« Tu sais que tu viens d'embrasser un tueur en série ?

Seul moyen de vous faire parler.»

Elle avait employé le vouvoiement, plus romantique, plus accordé a la situation, cette drôle de situation ?

« Tu dois être plus cinglée que je le suis moi-même. C'est pas ma vraie apparence tu sais. En fait j'ai quatre-vingt dix ans et je pue la menthe. Si tu savais. »

«Je le prend pour un compliment. La folie étant une de vos seules qualités. Je n'ai aucun doute sur votre laideur, quelqu'un d'aussi horrible que vous ne peut-être beau, non ? Plus qu'en vieillard, je vous imagine en grand brûlé, un visage atrocement défiguré derrière un masque. Un cliché qui colle plutôt bien je trouve.»

Pure provocation, jouer avec les limites était un jeu tellement amusant. Le jeu qui allait être le jeu d'une vie. Elle pose son verre, grand sourire.

«En parlant de brûlé.... Même si ce n'est pas exactement ça, je pense a vos araignée, a vos si charmantes araignées mortes. J'en ai tuée une, le saviez vous ? Je pense que pour avoir fait du baby-sitting je mérite des réponses a mes questions. Pas vous ?»

Silence, pesant, si pesant.

«Pourquoi ce carnage Scott, pourquoi ?»

Je prends une nouvelle lampée de champagne lorsque Monaco me parle des araignées. Je dépose mon verre, j'essuie ma lèvre inférieure avec ma serviette de table. Je plie la serviette de table en quatre. Je me caresse le menton du bout du doigt. Je fini par glisser mes mais sous la table, de l'agripper et de la balancer sur le coté. Le verre se casse, la table a fait un bruit horrible. Avant qu'elle est touchée le sol, je suis debout et j'ai donné un coup de pied sur le sac de Monaco où reposait le pistolet. Je fais disparaître la porte de notre petite salle à manger de la vision des employés du restaurant et me retrouve à califourchon sur Monaco.

- Je n'aime pas qu'on touche à mes affaires.

J'ai perdu mon sourire. J'ai perdu Scott.

Je prends le cou de Monaco entre mes doigts et serre. Mon masque est apparu sans que je m'en rende compte. C'est de sa faute, elle m'a cherchée. Moi qui voulait passer une soirée tranquille. Je frappe sa tête contre le sol, un coup pas trop vilain, juste assez pour lui remettre les idées en place. Mais je dois me calmer. Je ne veux pas m'énerver, ça ne sert à rien. Je laisse sa gorge tranquille et lui tourne le visage vers le bordel. Le champagne a éclaboussé le rideau rouge qui couvre le mur. Ma respiration est encore affolée.

- Regarde ce que tu as fait.

Tout ce passa si vite, en une seconde elle se retrouva par terre son sac et son arme a l'intérieur loin d'elle. La table par terre et tout ce qui était dessus cassé. Sous le choc elle ne cria pas, d'un coup elle sent scott sur elle. Pendant une seconde lle se demande si elle va mourir, elle veut crire rmais elle n'arrive pas. elle regarde en direction de la porte mais elle n'y est plus. Monaco sent la peur affluer en elle, oui elle a peur, très peur.

«Je n'aime pas qu'on touche à mes affaires.»

Elle en dit rien, elle n'a pas le temps. Elle sent les doignts de Scott, non de Dark Hours serrer sa gorge. Sa dernière vison sera t'elle ce masque, ce masque au sourire rouge. Sa visiosn se brouille. Non ! elle essaie de se débatre mais elle n'y arrive pas, il est beaucoup trop fort. Il la frappe, frappe sa tête contre le sol la lâche.

«Regarde ce que tu as fait.»

Non elle ne regarde pas, encore sous le choc et ayant mal a la tête elle se relève et se précipite sur son sac. Elle sors son arme la braque sur Dark Hours.

«Pourquoi !?»

Elle tire, trois coups.

«POURQUOI TOUT ÇA !?»

Elle crie, elle a la tête, trop. Elle tombe et lâche le pistolet. Elle se sent si mal comme si elle allait s'évanouir...Non elle devait rester éveiller, elle devait découvrir !

Les balles passent si loin de moi que je n'ai pas besoin de bouger pour les éviter. Je suis de nouveau sous cette apparence d'adolescent. Je laisse Monaco tomber. Elle ne va pas bien on dirait. Je me penche sur elle et lui arrache le pistolet des mains. Je le place sur son front et fait mine d'appuyer sur la gâchette.

- Pow.

Je vide le chargeur. Je laisse tomber mon porte-feuille qui ne possède aucune carte d'identité sur le visage de Monaco.

- Tu paieras l'addition pour moi.

Je disparaît. Tout redevient normal.