Une soirée fortement intéressante en vue...

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Une soirée fortement intéressante en vue...

« Une soirée plutôt mouvementée. »
Wilhelm, Belinda, Darren & Roxanne
Le réveil sonnait. Belinda était encore dans son lit, mais elle s'en extirpa bien vite pour cesser le carnage de ses tympans, surtout un dimanche matin. Il avait fallu que son jogging tombe un dimanche, un jour où tout le monde, ou presque, fait la grasse matinée. Plus sérieusement, vous en connaissez beaucoup des personnes qui ne font pas de bonne grâce matinée, dans leurs lits, à rester au chaud, et qui se lèvent pour aller faire un jogging pour leur forme un matin où il faisait relativement frisquet ? En fait, cette seule personne de votre entourage qui pourrait faire ça, c'est Belinda. Une fois qu'elle s'était totalement réveillée, elle choisit son survêtement noir avec le tee-shirt rose assorti, ses bonnes vieilles baskettes de sport, et elle attacha ses cheveux en une queue-de-cheval, qui faisait comme la queue rose d'un petit poney que les petites filles s'amusent à coiffer avec des minuscules brosses en plastique. Enfin, le rapport avec Belinda ? Aucun. Elle n'avait jamais eu l'occasion de jouer avec des petits poneys quand elle était petite, et il faut dire qu'elle n'avait pas loupé grand-chose.

Elle avait mangé une banane, s'était équipée de son portable avec ses écouteurs pour écouter de la musique pendant tout le temps où elle courait et avait aussi pris une petite bouteille d'eau qu'elle fourra dans sa grande poche de jogging. Il était maintenant temps de sortir pour courir et revenir le plus vite possible. Plus vite cela sera fait, plus vite elle reviendra chez elle, surtout qu'elle avait reçu une invitation pour une soirée à la galerie d'art, pour exposer des oeuvres inspirées des contrées Italiennes, et il fallait donc venir habillé comme pendant le carnaval, ou du moins, être sur son 31. Allez donc savoir pourquoi l'artiste avait voulu cela, enfin bon, ce n'était pas pour lui déplaire, au contraire. En tout cas, elle savait ce qu'elle avait à faire, mais chaque chose en son temps. Pour le moment, elle courait. Elle fit le tour de la ville, dans les grandes lignes, ralentissant devant les magasins de vêtements pour tenter de trouver une robe particulière pour la soirée, mais rien de bien concret, vu qu'elle avait de belle robes de l'époque victorienne qu'elle avait fait faire sur mesure il n'y avait pas si longtemps, avant qu'elle ne parte pour les USA. Elle finirait bien par en trouver une particulière qui sera à son goût.

Elle rentra chez elle, ayant bien évacué son trop-plein d'énergie qu'elle n'avait rien qu'à penser à la soirée. Elle devrait être impeccable pour ce soir. Elle prit donc une douche, prenant le temps de réfléchir à ce qu'elle devrait faire pour paraître aussi belle qu'une princesse dans un conte de fée, même si là, elle n'était pas du tout une princesse. Elle devait être la plus envoûtante possible, histoire que personne ne se doute qu'elle préparait quelque chose. Ce genre de fête était aussi synonyme de chasse aux bijoux et autres choses qui pourraient rapporter pas mal d'argent pour son ami le Mafieux. Elle ne volera pas tout de suite après avoir repéré des proies potentielles, cela serait un peu trop risqué. À chaque fois, elle se contentait de faire le tour de la salle, discuter avec tout le monde, converser avec tous les messieurs présents, puisqu'ils sont irrémédiablement attirés par elle comme un aimant attire le fer.

Bon, une fois sortie, elle resta en peignoir avec les cheveux mouillés enroulés sur des bigoudis ondulés, enroulés dans une serviette et chercha parmi ses robes laquelle conviendrait le mieux pour l'exposition, sachant qu'elle ne dansera surement pas, mais boira et grignotera beaucoup de gâteau apéritif. Son choix se porta sur une magnifique robe verte qu'elle avait fait confectionné il y a un petit moment, un peu comme celle qu'elle avait portée quand elle avait 16 ans, en un peu moins spectaculaire. C'était déjà ça se fait, et il était temps qu'elle aille se préparer à manger, parce que son ventre criait famine. Elle posa sa robe sur son lit, alla dans la cuisine puis chercha de quoi se faire un déjeuner équilibré. Elle ne trouva que de la salade de la veille et du jambon. Soit, elle mangea les restes en 10 minutes chrono et s'enferma dans la salle de bain pour se préparer. Elle devait mettre un vernis assortit à sa robe, ou du moins, un qui s'accorde à elle. Elle ne trouva que du rose foncé qui rappelait la couleur de ses cheveux. Que voulez-vous, on n'a pas toujours la couleur que l'on veut en vernis, même si Belinda avait quand même une sacrée collection qui ferait pâlir les jeunes femmes de classe modeste.

Bref, une fois le vernis mit avec de petites décorations fantaisies et qu'il était sec, ce qui mis assez de temps pour que les cheveux de Belinda sèche naturellement, ce qui n'était pas plus mal. Elle enleva les bigoudis et les brossa jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucun noeud, pour qu'ils soient faciles à coiffer pour ce qu'elle compte faire d'eux une fois qu'elle aura choisi sa coiffure pour la soirée et qu'elle aura enfilé sa robe, parce que pas question de se coiffer avant. Elle était relativement douée pour ce genre de chose, s'étant habituée à se coiffer seule depuis qu'elle avait quitté la maison familiale. Au début, elle avait fâcheusement été chez le coiffeur pour qu'il s'occupe de ses cheveux, mais a force de l'observer, elle arrivait à faire des coiffures simple, mais belle. Elle accentua les ondulations de ses cheveux avec son fer à friser, ce qui donnait un beau rendu. Elle devait maintenant choisir des sous-vêtements assortis à sa robe, ce qui était particulièrement aisé, vu la magnifique collection qu'elle avait. Eh oui, sait-on jamais comment cela pouvait terminer. Elle finirait peut-être la soirée autre part avec quelqu'un... Cela ne serait pas étonnant, vu qu'elle enchainait les conquête. Son pouvoir était à la fois très pratique, mais aussi agacent. Après tout, aimeriez-vous avoir toute sorte d'homme vous collant au train, dont une bonne partie sont des voyous ? Il n'y a pas de quoi se sentir flatté, vraiment.

Elle en profita pour enfiler sa robe, et regarder l'heure. Elle devait y aller vers six heures et demie, et il était déjà cinq heures et demie. Elle n'avait absolument pas vu le temps passer. Elle repartis donc dans la salle de bain pour finir de mettre sa robe, car à deux mains, ce n'est pas particulièrement facile d'y arriver sans miroir... Une fois quelle fu bien mise, elle attaqua sa coiffure, car elle ne comptait pas la laisser comme tel. Quelques épingles et coup de brosse plus tard, elle avait un magnifique chignon sur la tête, même si un coiffeur aurait fait bien mieux. Elle mis quelques bijoux, histoire d'accessoiriser un peu tout ça. Et il était maintenant six heures. Elle appela un taxi, n'ayant d'autres choix, car se balader dans la rue avec sa robe attirerait l'attention, et même si elle aimait bien le faire, ce n'était pas le moment.

Elle arriva pile poil à l'heure, et on l'accueillit avec toute l'attention qu'il se doit grâce -ou à cause, qui sait- à son pouvoir. Elle était en train de regarder les tableaux attentivement, sachant que même si ces peintures lui rapporteraient de l'argent, elle ne les volera pas. Elle a quand même du respect pour les artistes qui peuvent avoir mis toute une vie entière sur certaines oeuvres. Un serveur qui passait par là, totalement par hasard, lui donna un cocktail, qu'elle accepta avec un sourire. Elle savait que la plupart des hommes présents réagissaient à sa présence. Au lieu d'aller discuter avec ceux-ci, elle décida de discuter avec un groupe de jeune femme. Autant attirer le regard des hommes sur d'autres femmes, non ?

« Alors, mesdames, que pensez-vous de ses tableaux ? Je les trouve particulièrement réussis, pour ma part » fit-elle en buvant une gorgée de cocktail.

« C'est vrai qu'ils innovent plutôt bien les tableaux de style italien... Oh, excusez-moi, bonsoir mademoiselle Goldsmith. » Fit une dame plutôt âgée.

« Les bijoux que je vous ai recommandés vous plaisent-ils ? » répondit-elle en souriant.

« Ils sont parfaits. Je vous remercie de m'avoir aidé dans mon choix. » fit la vieille dame.

« Ce fut un plaisir. » Répliqua-t-elle avant d'aller au buffet grignoter quelques petits toasts en observant attentivement les gens dans la salle.

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Je me suis réveillé non pas au quartier général mais chez ma bonne amie Roxane. Mon intervention contre le nécrophile m'avait poussé vers la bouteille. Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive. D'habitude je bois à la maison mais... je crois que j'avais besoin de compagnie. Et puis, l'amitié n'est-elle pas synonyme d'hospitalité ? Bref. Je suis sorti du sommeil pour me découvrir un mal de crâne terrible. Et me voilà qui fouille la pharmacie de mon hôte en quête de médicament contre mon mal. Elle ne m'en voudra pas, je le sais. Elle dors toujours. Il n'est que neuf heure du matin après tout, les gens normaux dorment pendant la matinée les jours de congé. Je ne suis pas normal. Je suis Strider. Si le monde n'a pas besoin de moi ce matin, mon agent de presse doit déjà avoir lancé la police à mes trousses. J'avais un rendez-vous une heure plus tôt et je ne m'y suis pas présenté, ça a de quoi lui faire piquer une crise d'angoisse. Je trouve finalement l'aspirine et en avale deux ou trois. Je m'asperge la figure. Oh et puis... je prend une douche. Je m’assois même au fond. Quelle soirée démente. Je ne veux plus jamais me faire toucher par un homme. Brrr ! Le frisson. Je me lève, je me regarde dans la glace. Moi qui me trouvait comme un autre homme cette nuit, mon reflet est toujours le même. Mes muscles, mes grains de beauté, mon visage... tous sont exactement là où ils sont sensés êtres. Je touche mon ventre. Même texture. Je suis toujours moi. Je reste un moment à me regarder dans les yeux. J'ai une sale gueule, comme on dit. J'aurais bien aimé me raser avant de sortir mais pour cela je devrais prendre le rasoir de Roxane. J'imagine bien où il a traîné et je n'ai pas envie de me le mettre sur le visage. Tant pis. Je m'habille et je sors par la fenêtre, de la même façon dont je suis entré. J'aurais pu laisser une note sur le comptoir pour remercier mon amie mais ce n'est pas trop mon genre. Je ne saurais trouver les mots. Je tente de m'envoler deux fois avant d'y arriver. Je ne suis pas en forme. J'ai déjà dit que mon pouvoir était presque autant physique que mystique ? Oui car je dois diriger le vent avec mon diaphragme, un peu comme au théâtre lorsqu'un acteur joue. Ce dernier aura beau connaître son texte et y donner des intonations, il faut qu'il soit ancré au sol et que tout son corps participe à l'action pour qu'on y croit. C'est exactement le même principe pour l'Atmokinésie.

J'arrive finalement à la maison. Ou au QG, appelez cela comme vous voulez. Puisque je n'ai pas d'autre toit, je le considère comme le mien. Je prend une deuxième douche. Je me lave les cheveux. Je me fais la barbe, je la remplace par de la pommade après rasage et je me brosse les dents. Je me ressemble de plus en plus. Je sèche mes cheveux, je les coiffe et je mets du désodorisant. Le miroir me le confirme, je suis de nouveau complètement moi-même. Je prend le petit déjeuner mais mon ventre ne le prend pas. Je vais vomir un coup. Je reprends une douche.

Quelques temps plus tard, je regarde mon agenda. Je ne suis pas allé à la majorité de mes rendez-vous. Ce n'est pas très bon pour mon image. Enfin... une journée de congé ne fait jamais de mal à personne. Pas comme les nécrophiles qui tuent puis agressent leurs victimes sexuellement. Brrr. Mon regard se porte vers la porte qui mène à la cave à vin. Puis il se tourne vers le réfrigérateur où se trouve quelques bières. Non. Non, il est trop tôt. Ce serait ridicule de me tourner vers la boisson après une gueule de bois aussi douloureuse. Je dois m'éloigner d'ici si je ne veux pas céder à l'alcool. Je feuillette mon agenda et un bout de carton glisse de celui-ci. Je le ramasse. C'est une invitation pour me rendre à un vernissage à la Galerie d'Art. Je ne comprend pas pourquoi on continue de m'inviter dans de telles fêtes. Je n'y vais jamais. Sauf lorsque le sujet de l'art est ma propre personne. Dans ce cas-là, ce serait intéressant d'aller m'admirer en compagnie d'autres personnes. Mais cette invitation n'était nullement de cette nature. Il s'agissait de peintures sur le thème de l'Italie. Et pourtant, je dois bien me trouver un échappatoire. Je ne peux pas rester ici à combattre la boisson jusqu'à finalement céder. Je suis plus intelligent que cela. Alors j'accepte l'invitation. Je l'accepte mentalement. Me retrouver entouré de petite bourgeoisie ne me déplaira peut-être pas. Peut-être trouverai-je une jolie et jeune héritière pour réchauffer mon lit cette nuit. Je regarde ma montre, il me reste deux heures pour me préparer. J'ai le temps de faire une petite sieste d'une heure. Je ne suis pas une fille, je n'ai pas besoin de cinq heures pour m'habiller.

Je me réveille, je relis l'invitation qui repose toujours dans la paume de ma main. Il est indiqué qu'il faut être costumé comme le sont les participants de carnaval Italien. Mince, j'aurais du lire ce carton avant de faire une sieste. Je passe un coup de fil à ma designer personnelle et, miracle, elle me dit qu'elle en a en réserve. Il faut ici préciser qu'en tant que justicier masqué, ma designer n'était pas typiquement contemporaine mais se spécialisait aussi dans la fantaisie. Je lui dis que j'arrive. Cela me prend presque vingt minutes de vol pour atteindre son studio. Elle n'est pas installée dans le même État. J'y arrive et elle me présente deux costumes. L'un est vert et l'autre bleu. Puisque cette dernière couleur est ma marque de commerce, c'est lui que j'essaie en premier. Il me va comme un gant. J'adore me déguiser, c'est amusant. L'habit se compose d'un long veston à queue bleu brodé de fresques argentées. Les manches et le collet sont décorés de dentelle et il possède d'imposants boutons dorés et carrés. Sous celui-ci je porte une veste beige sur une chemise bleue. Je garde mon propre pantalon noir passe-partout. Lorsque je jette un coup d’œil au miroir, j'éclate de rire. J'ai l'impression de sortir tout droit de l'époque victorienne. Pourtant c'est tout à fait adéquat et le tout moule bien mon corps. J'avais peur d'être grossit par ces froufrous. Je suis parfait. Je me tourne vers la designer et lui prend le visage. Je l'embrasse pendant quelques minutes, on finit même contre le mur. Malheureusement, je ne peux pas en faire plus car je suis déjà en retard. Je lui promets de revenir lui rendre visite et de lui donner un pourboire en nature. J'attache ma cape à mon costume et fonce vers la Galerie d'Art.

Lorsque je me pose devant l'établissement, j'enlève ma cape et salut quelques dames qui ont sursauté devant mon atterrissage. Je compte jusqu'à dix mentalement avant que tous les journalistes présents se jettent sur mon passage et me prennent en photo. J'en prend une avec une autre célébrité présente que je ne daigne même pas regarder. Ensuite j'en prend une avec l'artiste. Une femme vient me voir et m'avoue être ma plus grande fan. Je lui offre ma cape, elle pleure. Oh et puis, je lui lève le menton et lui roule une pelle. Tant qu'à rendre heureuse une de mes admiratrice, autant la rendre vraiment heureuse. Elle s'éclipse à la salle de bain. J'en profite pour jeter un œil aux œuvres présentée. Et là je la vois. Il s'agit de Sybil. C'est une voleuse que je connais bien. Je la connais car nous maintenons ensemble une relation plutôt malsaine. À mon goût du moins. Si cela se savait, je pourrais perdre mon statu et la faveur des médias. Je suis convaincu qu'on m'empêcherait d'exercer et que le gouvernement cesserait de me subventionner. Bon, j'exagère. Ce n'est pas comme si j'aidais une meurtrière ou une agresseur d'enfant. Je m'approche d'elle et glisse mes doigts entre les siens. Je lui embrasse le dos de la main, je souris.

« Bonsoir. Vous n'êtes toujours pas derrière les barreaux à ce que je vois. »

J’attends qu'elle me regarde pour élargir mon sourire. Ce que je trouve bien cocasse c'est que derrière elle, je peux clairement voir les hommes qui bavent en la regardant. Et derrière moi, elle doit en voir tout autant au niveau des bonnes femmes. Je parle plutôt bas même si nos admirateurs semblent respecter notre intimité et son périmètre. Je ne crois pas me tromper en lisant chez les hommes une certaine envie presque enragée. Le pouvoir de séduction de Sybil est toujours aussi performant.

« Nous ne nous sommes pas rencontré depuis un moment. Êtes-vous de retour sur le droit chemin ? »

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Une soirée fortement intéressante en vue...

« Une soirée plutôt mouvementée. »
Wilhelm, Belinda, Darren & Roxanne
Belinda avait passé tout son après midi dans sa salle de bain à se préparer. En fait, elle battait tous les records question temps à se préparer pour une soirée. Pour la journée, elle ne se prend pas la tête et passe maximales trente minutes tout au plus dans la salle d'eau. Enfin bonne, elle était très bien parée, et avait tellement l'habitude d'être regardée de toutes les façons possibles pour que le regard des hommes présents à la soirée ne lui fasse quoi que ce soit de spécial. Certes, elle aimait être l'objet central de la soirée, mais des fois, cela fait du bien de se faire un peu oublier de temps en temps. Elle était en train de grignoter quelque petit four quand quelqu'un lui prit sa main libre, et l'embrassa. Quand elle vu du coin de l'oeil que la personne en question avait les cheveux bleus, elle aborda un grand sourire, qui s'élargit quand il prit parole.

« Bonsoir. Vous n'êtes toujours pas derrière les barreaux à ce que je vois. » fit l'homme en question.

Elle pouvait voir un bon nombre de femmes derrière lui qui étaient en train de jouer du coude pour mieux le voir, un spectacle très amusant à regarder, mais aussi très plaisant. Après tout, Strider était riche, beau, séduisant, et un parfait gentleman, quand cela lui prenait. Un homme parfait, si on ne compte pas le fait que personne ne fait attention qu'il a une vie privée, ou du moins, un semblant de vie privée, vu que tout le monde connaît son identité. Leur relation est plutôt spéciale, sachant qu'il ne la connaît qu'en tant que Sybil, et elle ne le connaît qu'en tant que Strider. Enfin, s'il découvrait son véritable nom, cela ne la dérangerait absolument pas. De toute façon, ils sont en public, et il y tout pour penser qu'il veut simplement passer du bon temps.

« Nous ne nous sommes pas rencontré depuis un moment. Êtes-vous de retour sur le droit chemin ? » dit-il.

Elle aurait bien voulu, mais c'était le piment dans sa vie, autant que son billet pour retrouver sa soeur. Elle le regarda dans les yeux, toujours souriante avant de regarder la salle dans son ensemble pour regarder si certaines personnes trop curieuses s'étaient tues pour écouter leur conversation, qui n'était pas faite pour les personnes ici présentes qui vivaient dans leur bulle de riches héritiers ou même de riche tout court. Ce n'était apparemment pas le cas, même si tout le monde les regardait du coin de l'oeil. Elle retourna donc son attention sur son super héros favoris pour lui répondre.

« Bien le bonsoir, mon cher Strider. J'aimerais bien vous répondre par l'affirmative, mais cela serait mentir... Mais aussi, y a-t-il réellement un doit chemin dans ce bas monde ? Je me le demande. Enfin, j'imagine que vous n'êtes pas venus ici pour philosopher, je me trompe ? » déclara-t-elle en prenant une gorgée de cocktail. « J'imagine que vous voulez vous changer un peu les idées, si vous venez à une soirée comme celle-là. A vrai dire, cela me rassure un peu. J'ai peur qu'un de ces messieurs me saute dessus à tout instant... Alors avoir un héros à ses côtés, c'est plus sécurisant. » fit-elle en regardant quelques hommes qui la fixaient d'une bien drôle de façon.

Elle n'a absolument pas peur des hommes de ce genre-là, que son pouvoir les rendait fou d'elle a un point inimaginable, mais il y a toujours de quoi s'inquiéter. Il peut très bien en avoir qui aient des vices cachés, comme enlever une jeune femme un peu trop attirante, la garder enfermé chez soi et s'en servir comme jouet sexuel... Enfin, là, c'est un peu exagéré... Elle se demandait vraiment comment Strider arrivait à garder un minimum la tête froide en sa présence, enfin, il la laissait filer de temps à autre, ce qui veut dire que ça lui faisait quand même quelque chose.

« Il y a une chose que j'aimerais bien savoir, comment faites-vous pour ne pas céder à mon pouvoir au point de pouvoir discuter tranquillement avec moi comme si de rien n'était ? J'ai presque l'impression que vous êtes plus qu'un surhomme... » demanda-t-elle en souriant.

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Invité

Darren fut réveillé par un son strident dans les oreilles.

« ouch », émit-il en tâtonnant sa table de nuit dans l'espoir d’atteindre ce foutu réveil.

Il resta allongé dans son lit pendant un moment, son esprit lui disait de se lever mais son corps ne voulait pas. Il était complètement groggy suite à la soirée d'hier qu'il avait passé avec le small. Il s'était pourtant juré de se lever ce matin pour essayer de préparer un beau rendez-vous pour Roxane... Roxane !

Il se leva en moins de deux, alla dans la cuisine pour avaler son café en vitesse et se dirigea dans la salle de bain pour prendre une douche. Tant pis, aujourd'hui il n'avait pas le temps de faire ses exercices, et puis de toute façon, il n'avait aucune envie de sentir le poney. Une fois sa douche prise, il alla devant le miroir de la salle de bain, elle était toute embuée, il avait encore dut prendre une douche trop chaude... bah. Il s'observa longuement, son corps était parfait comme à son habitude, tout ses muscles bien dessinés. Cependant, quelque chose le chiffonnait. On commençait a voir les racines noires de sa tignasse verte indisciplinée. Bon, c'était dis, il ira au coiffeur ce matin.

Il sortit de la salle de bain sans rien porter, se dirigeant dans sa chambre pour s'habiller.
Comme à son habitude il mit ; un pantalon à motif militaire et un T-shirt noir. Il regarda son portable : Il était 10h17 et il avait déjà reçu trois sms du small :

« Hey, alors ça va ce matin ? Cet aprem on se retrouve au café ou pas ? »

*

« ??? Alors ? Apparemment tu ne dois pas être réveillé, je te rappelle que tu m'a dit que tu voulais te lever tôt pour pouvoir demander à la fille du centre commercial de sortir avec toi et avoir le temps de tout préparer »

*

« Oh réveille toi ! Quand tu auras ce message réponds moi s'il te plaît »

Darren soupira, non mais sérieusement ce type était un vrai pot de colle. Certes heureusement qu'il était là pour lui mais bon... Plus enquiquineur que lui on ne fait pas... Baptiste Rocher, plus communément appelé le ''small'' a cause de sa petite taille. Mais d'un autre coté, heureusement qu'il était là, sinon il n'aurait jamais rencontré la belle Roxane.

Il lui répondit :

« Relax le small je suis réveillé. Ouais on se retrouve au café cet apres-midi. Je te redirais l'heure plus tard, là j'ai des trucs à faire »

Il remit son portable dans sa poche et mis sa veste verte kaki. Il sortit un paquet de cigarettes de sa poche, et s'en alluma une. Il descendit dehors et s'installa sur son quad. Ce matin il faisait plutôt frais mais bon, Darren n'a quasiment jamais froid...
Il finit sa cigarette et mit le contact, il partit en direction de chez son coiffeur habituel, se gara quasiment devant l'entrée et entra comme s'il était chez lui.

« Salut Maxwell », déclara Darren à haute voix.
« Salut Darren », répondit le dénommé ''Maxwell'' qui était en train de faire une coupe de cheveux à un homme plutôt jeune. « Attend dans le fauteuil, vu tes cheveux j'imagine que c'est pour ta couleur », ajouta t-il en le regardant.
« Bien vu Max' », dit Darren en allant s’asseoir dans le fauteuil que son ami lui avait indiqué.

Il n'attendit pas longtemps, juste que Maxwell finisse la coupe du jeune homme et que celui-ci le paye avant de s'en aller.

Maxwell vint alors à lui et serra la main de Darren.

« Alors ça va ? », lui demanda t-il.
« Ouais, et toi le neuf ? », répondit Darren.
« bah, la boutique marche bien, j'me fais des thunes... Il ne me manque que l'amour pour avoir la vie parfaite », déclara t-il en regadant Darren.

Il savait très bien ou il voulait en venir, Darren et lui étaient ensembles il y a un peu plus d'un an. Ils sont restés quasiment onze mois en couple. Mais ça ne l'a pas fait, il se sont disputés pour une futilité et ils ont cassés. Darren à essayer bien vite de passer à autre chose en enchaînant les conquêtes en boites de nuit, et Maxwell lui était toujours autant Morgane de Darren, ça se voyait dans ses yeux.

« Hum... écoute Max', fat toi une raison mon pote, ça fait un bail cette histoire tourne la page... », lui dit Darren.
« Toi t'a rencontré quelqu'un, tu as toujours cette tête la quand tu a rencontré quelqu'un », déclara t-il.
« ouais », répondit Darren sans en dire plus.
« Bon, je te fais ta couleur », dit Maxwell pour changer de sujet.

Il s'éloigna dans une autre pièce quelques temps et ramena tout les ustensiles et les produits pour lui faire sa couleur. Il se mit derrière lui et commença.

Darren ne s'en occupait même plus, il avait tellement l'habitude, depuis ses 26ans il venait ici et Maxwell faisait toujours du bon boulot.

« Ton rendez-vous c'est pour quand ? », lui demanda Maxwell.
« Mais qui t'a parlé d'un rendez-vous Max' ? », dit Darren.
« Je me doute un peu, je crois que je te connais pas mal non ? », déclara t-il alors.
« Ouais... peut-être mieux que le small des fois », répondit Darren en regardant le reflet de Maxwell. « Je pense que je vais l'inviter ce soir à la galerie d'art », lui répondit-il alors.
« Galerie d'art ?, ça doit être une fille alors. En tout cas tu n'ira certainement pas à la galerie d'art avec cette tignasse indomptable. Que tu le veuille ou non, je te les recoupes et j'essaie de faire quelques chose pour réussir à les coiffer mais ce n'est pas gagné », il regarda l'horloge, « si je veut faire ce que je pense, tu ne vas peut-être pas manger à midi ça ne te dérange pas ? », déclara t-il.
« Fais ce que tu veut, rien ne me dérange quand ça vient de toi », répondit Darren.

Alors Maxwell s’attela toute la fin de matinée à ce que Darren soit beau pour le soir.
À midi trente, Le supplice, -pour les deux-, était terminé.

« Oh la vache Max', tu as géré comme pas permis cette fois ci, merci mon pote. », déclara Darren, heureux comme tout.
« De rien Darren », répondit-il en souriant.
« Je te dois combien ? », demanda Darren à son ami.
« Laisse tomber », dit Maxwell.
« Allez, dis moi », déclara Darren en le regardant.

Comme il s'obstinait à garder le silence, Darren alla mettre de l'argent sur le comptoir.

« Là tu ne peut pas refuser, allez salut Maxwell, et merci encore mon pote », dit-il en sortant et en s'installant sur son quad. Il mit le contact et partit direction le café.

Après avoir garé son quad non loin de la, il entra dans le café. Il s'assit à une table et demanda un café.
Il n’avait pas trop envie de manger, cette histoire avec Max' l'avait chamboulé.
Il prit son portable et envoya au small :

« Je suis au café si ça te dit. »

La réponse ne tarda pas :

« OK ! J'arrive. »

Dix minutes plus tard le small arriva à tout courant et entra dans le café.

« Salut mon grand », déclara t-il en lui serrant la main et en s'asseyant devant lui.
« Salut le small », répondit Darren à son ami.
« Ah, toi tu as été voir Maxou », dit-il en regardant ses cheveux.
« Ouais », répondit Darren « Tu veut quoi ? », lui demanda t-il.
« Un... euh... bah un café. », dit son ami.
« Bon, Pour Roxane, Je vais aller me chercher une tenue un peut plus classe que mes trucs d'armée, je crois que j'ai vu une boutique pas loin de la boutique de ma patronne », déclara Darren.
« Héhé, ta ''patronne'', jamais je n'ai entendu ça depuis que je te connais... c'est-à-dire depuis trois ans », dit son ami en souriant.
« Bah que veut tu, c'est pas trop compliqué et puis elle paye bien », répondit Darren.
« Tu l'a déjà appellée pour lui demandait si elle pouvait venir ? », demanda t-il.
« Non, je veut que tout soit prêt et après je l'appellerai... enfin, j'ai surtout l'angoisse qu'elle me dise non... », dit Darren.
« Mais personne peut te dire non », déclara le small en riant.

Il discutèrent comme cela pendant un moment, et quand Darren vit qu'il était déjà 14h28, il se depêcha de payer l'addition et il monta sur son quad, direction la boutique de vêtement ''The Smile of The Devil''. Drôle de nom...

Il gara son quad et entra dans la boutique, il s'arrêta à la vu de l'homme. Dingue, il portait le même genre de vêtements que sa patronne... sauf que à sa patronne ça lui allait, là, lui on dirait juste un guignol...

« Bonjour, puis-je vous aidez Mr ? », demanda le vendeur en s'approchant de lui.
« Je vais regarder un peu les vêtements, je vous appellerai quand j'aurais besoin de vous, merci. », répondit Darren qui préférait que ce clown reste loin de lui.
« A votre guise », répondit le vendeur en retournant à son comptoir.

Il fouina un moment, il y avait toutes sortes de vêtements. Ce qui ressortait le plus était les style des vêtements de sa patronne et du guignol. Bah, elle devait s'habiller là apparemment.
Il trouva un haut noir, genre sous pull colle à la peau, mais largement plus classe que ses T-shirt basiques. Il ne voulait pas s'habiller sans être lui, alors ceci sera parfait. Il ne lui suffisait plus qu'a trouver un pantalon qui aille avec ce haut. Brrr, ça lui fera bizarre de ne pas avoir son pantalon militaire...
Il vit alors un jean noir... ça ne lui plaisait pas trop mais comparé à toute les conneries qui se trouvait ici, c'était avec ça qu'il se sentirait le plus à l'aise.
Bon, alors, Haut, Jean... ses bottes... il ne pouvait pas mettre ses bottes avec des habits pareils... Bon Darren, fait un effort, c'est pour Roxane, fait un effort vestimentaire... Il se dirigea rayon chaussures, des chaussures noires... des chaussures noires... il prit une paire sur l'étale, celles ci feront l'affaire.

Il amena tout ça au comptoir du clown, il paya et se dépêcha de partir de la boutique de ce mec.
Il posa son sac d’acquisitions a coté de lui sur son quad. Il était dix-sept heures, il prit son téléphone, alla dans répertoire et appela Roxane.

« Salut Roxane, c'est moi Darren, je voulais juste te demander, tu n'a rien de prévu ce soir ? J’espère que non car je te réquisitionne pour une soirée à la galerie d'art. Si tu est d'accord, je t'attendrais devant l'entrée. »

Il avait déblatéré cela à une vitesse... Bon, maintenant il croisait les doigts pour qu'elle dise oui.

La joggeuse venait de finir son footing. Sa montre à son poignet indiquait quatorze heures et douze minutes précises. Elle s'était dépensée, avait papoté avec une jeune femme qui l'avait accostée et avait pu avoir un thé vert payé par celle-ci. Une agréable journée en perspective. Elle monta les escaliers de son immeuble jusqu'à se trouver en face de sa porte. Elle souleva le tapis et y prit sa clé, elle ouvrit la porte puis la referma. Elle respira un bon coup, enlevant ses baskets blanches et les mettant à la place où devaient se trouver les chaussures.

Ensuite, la femme alla dans sa chambre choisir un peignoir, un long tee-shirt, des sous-vêtements ainsi qu'un short noir. Après avoir pris ses affaires, elle alla dans la salle de bains et se déshabilla. Elle ferma la porte de salle de bains, on ne savait jamais. Lorsque l'eau chaude coula sur son corps, elle eut un soupir de soulagement. Elle commença à se laver les cheveux puis son corps. Après sa douche elle se sécha, s'habillant avec les nouveaux habits qu'elle avait apporté.

Propre, elle commença à se remplir de nouveau la paille avec le repas qu'elle avait cuisiné hier soir. Elle mangea cela devant une émission de télévision. Celle-ci parlait de l'éducation des enfants. Ce qui était bien ou mal, ce dont avaient réellement besoin les enfants. Bon, pourquoi pas, ça lui servirait plus tard lorsqu'elle aurait des enfants. Elle aurait peut-être une idée plus précise sur la manière de les éduquer.Enfin, si un jour elle voulait avoir des enfants. Pour le moment ce n'était pas dans son programme. Professeur de combat et justicière à ses heures perdues. Déjà c'était des jobs plutôt physiques, assez dangereux. Pas comme si elle était bibliothécaire ou maîtresse en maternelle. En plus elle avait vraiment peur de vomir, et généralement les femmes enceintes vomissaient. Ensuite au niveau alimentaires elle devrait se restreindre, ses émotions en seraient bouleversées et d'autres raisons faisaient qu'un enfant n'était pas le bienvenue. Elle verrait ça plus tard.

Deux heures après le documentaire était fini, ce qu'elle avait regardé ne lui avait pas apporté grand chose de plus. À part le fait d'apprendre à son enfant sa langue natale. Si elle avait un enfant avec un Américain, elle voulait pouvoir discuter avec son enfant en français, de plus, il deviendrait bilingue et ça pourrait lui apporter plus tard des facilités en langue. Cependant, elle concevait sa langue comme étant bien difficile à apprendre. Elle continua à regarder la télé tout en corrigeant des exercices fait par les élèves.

Vers dix sept heures, la jeune femme entendit la sonnerie de son téléphone. Avant de répondre, elle regarda qui était celui qui l'appelait. Quand elle vit que c'était Darren, elle prit immédiatement l'appel. Il lui demandait de l'accompagner à une soirée à la galerie d'art ce soir, tout en débalant tout cela rapidement. Encore pressé cet Anderson, tel que le lièvre. Ou peut-être comme la dernière fois, l'envie, la peur, l'hésitation. En tous cas, la Swrank était quelque peu étonné qu'il l'appelle si rapidement. Au moins elle lui plaisait vraiment bien à cet homme.

La demoiselle réfléchissait. Non elle n'avait absolument rien prévut ce soir, à part peut-être faire une ronde dans le quartier, mais ça, les justiciers ou héros pouvaient le faire à sa place. Ce soir il n'y avait pas grand chose à la télévision, elle avait finit de faire son cours et de corriger les exercices de ses étudiants.

Une soirée à la galerie d'art la tentait mais... Oh mon dieu, c'était bien des trucs bling-bling et que j'montre que j'suis beau, et que j'te souris. Pas vraiment son truc il fallait l'avouer. Ça c'était plutôt fait pour les bourgeois et son ami Wilhelm, alors ça, c'était réellement sa tasse de thé. Elle le voyait très bien aller charmer de nombreuses demoiselles, bavant rien qu'en le voyant. S'il voulait l'impressionner ce n'était pas en l'emmenant dans une galerie d'art, non vraiment l'argent pas qu'elle s'en fichait. Certes ça prenait une certaine place dans la vie de tous les jours mais pour Roxane, ça passait après l'amour/les amis, la nourriture, son boulot en tant que prof et justicière et là il y avait l'argent puis sa famille.

Mais comme c'était une galerie d'art elle pourrait bien évidement y apprendre de nouvelles choses. Bon, il fallait qu'elle se force un peu, après tout, on ne savait jamais, elle pouvait avoir de bonnes surprises à cette soirée. Surtout que c'était Darren qui l'invitait, il fallait faire des efforts, au moins pour une fois. Elle croisa ses jambes, prenant un petit carnet avec un stylo, tandis que son téléphone était coincé entre son oreille et son épaule droite.

"Pourquoi pas ? Je n'ais rien à faire pour aujourd'hui. Donc rendez-vous à la galerie d'art ce soir devant l'entrée c'est noté. Par contre, il y a un thème spécial à suivre ou il faut juste se mettre sur son 31? Et surtout à partir de quelle heure on se retrouve à l'entrée ?"

Elle se leva pour se diriger vers sa chambre, elle avait comme la plupart des filles une garde-robe constituée de nombreux vêtements. Mais celle-ci ne contenait que les vêtements de la saison actuelle. Une astuce que lui avait donné sa mère, plus facile de retrouver certains vêtements, de les sélectionner, et surtout de les sortir. Parmis les robes qu'elle avait elle en voyait 4 qui pouvaient éventuellement faire l'affaire.

Elle possédait deux robes courtes cocktail de couleur rouge, une robe bleu et une jaune.

Spoiler:

L'une avait le haut en forme de coeur avec au milieu de la forme du coeur un noeud, on voyait le haut du dos. Puis le bas ressemblait un peu à des sortes de froufous. La couleur était d'un rouge plutôt voyant. Roxane l'avait plusieurs fois porté lors de ses années de jeunesse, entre ses 20 et 25 ans. Une robe plutôt révélatrice et voyante, elle qui n'aimait pas trop être mise en avant, c'était une surprise.

Spoiler:

L'autre avait une couleur légèrement plus foncée, dû au ton noir. Elle semblait plus sage, moins révélatrice mais jolie. Elle l'avait peu porté, peut-être 3 fois dans toute sa vie, elle l'avait acheté il n'y avait même pas un an.

Spoiler:

Une robe simple mais peut-être un peu trop princesse, voir soirée de jeunes ou pour les soirées entre amis. Une robe jaune paillette en gros pour faire la fête. Peut-être pas tellement approprié pour une soirée comme celle que lui proposait le jeune homme.

Spoiler:

Là aussi c'était plutôt simple, d'une couleur bleu. Elle aimait bien, ça allait avec ses yeux, bien qu'elle pensait que le rouge lui allait peut-être un peu mieux.

On pouvait remarquer que cette femme avait des robes courtes. Si on lui avait demandé si c'était fait exprès, elle aurait répondu positivement. Et oui, une robe courte permettait de courir si jamais une bande de criminels attaquaient par surprise. Très utile pour bouger, jouer de son corps, habiller son corps pour la mettre en valeur. Si elle devait faire un choix, elle prendrait la robe rouge aux tons foncés. Mais en attendant il fallait qu'elle entende les réponses de l'homme aux cheveux verts.

D'ailleurs, elle se demandait bien comment pourrait s'habiller cet homme. Sûrement habillé de la tête aux pieds de vert, à cette pensée elle émit un grand sourire.

Invité

Darren, sur son quad, avait appelé Roxane pour lui demander de venir avec lui à la soirée qui avait lieu à la galerie d'art. Pour sa plus grande joie, elle répondit oui. Elle lui avait aussi demandé s'il fallait respecter un thème ou s'il fallait seulement être bien habillé, et aussi, à quelle heure ils devaient se retrouver.

« Il faut juste être bien habillé. Hum... On se retrouve à 18h30 devant l'entrée de la galerie ? Les portes ouvrent à 18h mais je ne pourrais pas y être à cet heure là... Faut que je m'habille car un gaillard en habits militaire je ne suis pas sur que ça passe à l'entrée », répliqua t-il en riant. « Bon, alors à toute à l'heure », ajouta t-il avant de raccrocher.

Il rangea son téléphone dans sa poche et sortit son paquet de cigarette de sa veste. Il venait juste de remarquer qu'il tremblait au téléphone et qu'avec tout cet empressement il n'avait quasiment pas fumé de la journée.
Une fois sa cigarette finie, il mis le contact, démarra en trombe et se rendit à son appartement.

Il posa son sac sur son lit et partit dans la salle de bain. Même s'il avait pris une douche ce matin, il en repris une, mais bien sur interdiction de broyer en 3 secondes le travail de Maxwell, donc, pas de shampoing.
Il sortit de la douche et se sécha. Il se dirigea dans la chambre, s'habilla, et se rendit devant sa glace.

Il n'était pas déçu du résultat. Certes il se trouvait beau... Mais sitôt cette soirée finie on reviens aux bonnes habitudes... Son pantalon et ses bottes lui manquaient déjà.

Il passa sa main dans ses cheveux pour leur redonner un peu d'ordre et alla chercher sa veste... Ah non en fait. Il venait juste de remarquer que sa veste verte n'allait pas vraiment pour ce genre de soirées. Il se dépêcha de fouiner dans son armoire... en vain. Il décida de ne pas prendre de veste, tant pis.

Il pris ses clés de quad, son porte feuille et son portable, et les mit dans ses poches. Il se passerait de fumer pour la soirée.

Il descendit dehors, monta sur son quad et se dirigea à la galerie d'art. Par chance, il trouva une place juste devant. Il coupa le contact et s'adossa à son quad.

Il regarda son portable :

« 18h25... pfiou », émit-il soulagé de ne pas être en retard.

Il l'éteignit et le rangea dans sa poche. Cette fois, pas question d'être dérangé par le small.

Il regarda alors la rue, et la vit. Elle portait une magnifique robe et s'avançait d'un pas vif.

Il vint à sa rencontre.

« Salut. Tu est superbe ce soir Roxane », déclara t-il.

Après s'être un peu parlés. Il entrèrent à la galerie pour accéder à la soirée.

C'était bondé, à croire qu'en fait ces trucs la étaient populaires... Bah.

Il regarda tout autour de lui, pour voir qui était venu. D'ailleurs, il venait de penser. Les mecs qui viennent à des soirées comme ça sont pétés de fric... il lui suffirait de surveiller quelques guignols, savoir ou ils habitent et il pourrait faire le casse du siècle... Non, il devait arrêter avec ça, sa patronne le payait largement assez pour le moment... s'il est vraiment en galère un jour on verra.
D'ailleurs en parlant de sa patronne... Non ? Elle ici ? Bon ok, la réponse était évidente, une jeune femme aux cheveux roses qui porte une robe comme celle-ci... il n'y en avait pas cent. Et puis il venait juste de remarquer que tout les hommes étaient... ensorcelés ? Ouais c'est bien ça, ils ont la même tête que quand ils viennent à la bijouterie... Bah, elle avait bien le droit de venir ici si ça lui chantait. Mais... avec qui était-elle en train de parler ? Ses yeux devait lui jouer des tours, ce n'était pas possible ?! Non ? Sa patronne, une faussaire en train de discuter avec le légendaire Strider. Non mais c'est quoi ce bins ?

Soudain, il sentit que Roxane lui prit le bras et le tirait dans la direction de Strider et Belinda. Il ne comprenait pas ce qu'elle disait, tellement de pensées se mélangeait dans sa tête. Mais, elle a parlée d' « ami ». AMI ? A-M-I ?! Strider, un ami de Roxane ?! Mais il avait vraiment tiré le gros lot là !
Il était frustré, mais ne laissait rien paraitre. Son propre visage n'est-il pas le meilleur masque que l'on puisse porter ?

Quand il furent auprès d'eux, il regarda Belinda.

« Bonsoir patronne. Je vois que vous êtes en... Bonne Compagnie », dit-il avec un ton plus sombre cependant sur les deux dernier mots.

Il la sentait vraiment bien cette soirée...

Spoiler:

"-Pour 18h30 pas de problèmes. Effectivement arriver en tenue militaire ne risque pas d'être bien reçut."

Bien, bien, au moins il avait de l'humour. Femme qui rit à moitié dans son lit comme disait le proverbe, non ? Enfin la plupart du temps. Surtout que rire, ça Roxane aimait ça.

Bon, elle allait devoir se dépêcher et s'apprêter en vitesse. Il lui restait une heure et demie, enfin une heure pour s'apprêter et une demie-heure pour arriver à la galerie d'art. Aïe, caramba! Okay, elle allait devoir s'organiser, déjà elle devait choisir les chaussures, faire sa coiffure, manger un peu et mettre un tout petit peu de maquillage. Oui, se barbouiller la figure de multiples produits de beauté n'était pas sa tasse de thé, mais mettre du brillant à lèvres et un peu de mascara était le strict minimum, au moins pour une soirée.
Elle s'habilla de la robe rouge foncée aux tons noirs, se chaussant de talons rouges de 3 légers centimètres ainsi que d'une petite veste noire, au cas où la température chuterait la nuit. Elle boutonna les trois boutons, s'habiller c'était fastoche ça lui prenait quoi... 2 minutes à tout casser ?

Maintenant l'opération la plus délicate se passerait dans la salle de bains, devant le miroir afin de se coiffer. Elle prit sa brosse , se débarrassant des noeuds dans sa chevelure. Après une dizaine de minutes. Que devait-elle adopter, une natte, friser ou boucler ses cheveux, faire un chignon ? Boucler ou friser ses cheveux les abîmerait plus qu'ils ne les rendraient beaux. Un chignon c'était long et compliqué. Ou peut-être les lisser, bien qu'ils soient déjà raides. Oh oui, elle allait lisser ses cheveux et en faire une jolie queue de cheval haute. Tant pis si elle les abîmait un peu, elle le faisait si peu souvent que ça ne les esquinteraient pas ou très peu. Elle prit le l'apareil pour lisser ses cheveux, l'opération dura environ 5 minutes. Puis elle fit sa queue de cheval. Seule sa frange n'était pas prise dans sa queue de cheval.

La suite était le maquillage. Elle allait rayer le mascara de sa carte, en revanche, elle allait faire briller ses lèvres. Bouche en poisson, bruits de poisson, lèvres décorées de brillant. Puis elle tenta de sourire tout en y admirant son visage. Elle trouvait ça pas mal et naturel, son style quoi. Elle pensa à la dernière touche, le déodorant, autant ne pas suer.

Elle se dirigea par la suite dans la cuisine pour y manger une pomme et boire un verre d'eau. À croire qu'elle ne faisait que manger dans la journée, la plupart de ses amis l'avait bien remarqué. Son estomac était souvent le centre des petites moqueries de ses amis. On disait qu'elle mangeait pour deux, ou plutôt pour quatre. On se demandait d'ailleurs comment celle-ci faisait pour ne prendre quasiment aucun gramme, même si certains savait que les nombreux sports qu'elles pratiquaient y étaient pour quelque chose.

À partir de 17h45 elle prit le téléphone dans le but d'avoir un taxi qui viendrait la chercher chez elle et la mener à son point de rendez-vous. On lui disait qu'on viendrait pour 17h55 en bas de chez elle. Elle raccrocha et vérifia qu'elle avait tout prit. Ah non! Elle avait oublié quelque chose! Il lui fallait un sac à main. Dedans elle y mit son portable, qu'elle mit en mode vibreur, on ne savait jamais, l'école pouvait être attaquée ou avoir des problèmes et pourrait l'appeler. Ou des amis, elle pourrait regarder ça plus tard ou lorsqu'elle s'embêterait. Puis de l'argent, sa carte d'identité américaine et française, un paquet de mouchoir, un paquet de chewing-gums, une paire de chaussure de rechanges légère, et enfin prochainement ses clés. Elle n'avait pas envie de poireauter devant sa porte parce qu'elle aurait zappé de prendre ses clés.

Le taxi arriva quelques minutes après, elle mit à la poubelle son trognon de pomme, mit au sale son verre et ferma la porte. Puis elle prit le taxi, indiquant la direction à prendre. Elle arriva vers 18h27 à la galerie d'art, elle paya le chauffeur et tenta de trouver Darren. Ce ne devait pas être compliqué de trouver un homme aux cheveux verts.

C'est alors qu'elle le vit, venant vers elle. Il était bien élégant, et ça changeait de sa tenue militaire. Pas que ça la dérange qu'il soit en tenue militaire, elle n'avait rien contre. Tiens, sa coupe, elle avait quelque peu changé.

Il lui fit un compliment, ce qui la fit rougir de plaisir, elle le complimenta en retour. Et elle le pensait réellement. Puis ils papotèrent, discussion de politesse. Après quelques minutes, ils décidèrent d'entrer ensemble à la galerie. Autant dire que l'art intéressait une grande partie de la population. Elle se serrait crue en plein jour, sauf que les personnes semblaient plus sociables, plus agréables, et surtout sur leur 31. Elle donna sa veste au vestiaire mais garda son sac à mains, ne savait-on jamais.

Ce n'est qu'après quelques minutes d'observation qu'elle vit un homme aux cheveux bleus. Et là ça faisait un "tilt" dans sa tête. Son ami, le grand héros, un des légendaires était à cette soirée. Dans tous les cas, ça ne l'étonnait pas du tout puisqu'il aimait se montrer. Devait-elle montrer son ami à Darren ? Pas qu'elle avait peur de lui faire rencontrer celui-ci , mais bon... Quoique, ça aurait été peut-être impoli de ne pas les présenter, surtout qu'elle avait parlé de Darren à Wilhelm. Elle prit finalement la décision d'emmener Darren faire connaissance de son ami.

"- Ah Darren, viens j'ai quelqu'un à te présenter. En fait là-bas, j'ai un ami à moi. Enfin je pense que tu dois le connaître."

Il ne semblait pas bouger, comme étant absorbé dans ses pensées. Elle ne se posait pas les questions de qui, ou surtout quel en était le sujet. Elle le tira par le bras.

"-Allez, viens. T'inquiètes pas il fait pas peur, c'est pas Frankeinstein je t'assure. C'est juste Don Juan."

Elle arriva finalement près de son ami et remarqua la jeune femme aux côtés de celui-ci. Roxane sembla pendant un instant admirer la beauté de cette femme. Elle s'arrêta de la contempler jusqu'au moment où Darren disait que la femme était sa patronne. Mais elle connaissait Wilhelm. Elle était jeune, elle devait avoir au moins 24 ans, belle. Elle se demandait quelle était leurs relations, bien que ça ne la regardait pas.
D'ailleurs elle était entourée de grands.

"- Bonjour à vous! Que le monde est petit. Ah, au fait je m'appelle Roxane Swrank, je suis une amie de Wilhelm. Et voici Darren Anderson, je t'en ais ..."

Elle s'arrêta juste à temps. Non, elle n'allait pas dire qu'elle lui en avait parlé. Mister Green verrait vite qu'il avait bien plut à Roxane pour qu'elle en parle à son ami. Sinon elle serait vitre grillée par celui-ci. Vite, changer de sujet, tiens pourquoi pas sur cette femme avec qui son ami discutait il n'y avait pas quelques minutes à peine ? Mais... Darren ne lui avais pas dit qu'il était au chômage ? Il avait donc trouvé un travail si rapidement ? D'ailleurs dans quoi travaillaient-ils tous les deux ? Ils pourraient en discuter plus tard.

"-Heu Darren Anderson, dont j'ai fait la connaissance il y a quelques temps...Mais dis-moi Wilhelm, présentes-moi donc la charmante demoiselle avec qui tu discutes!"

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J'ai pris beaucoup de liberté pour celui-là. J'espère avoir quand même fait avancer certaines choses et donner de l'inspiration à certaines personnes

Je ne peux empêcher mon regard de retourner se poser sur ma nouvelle cavalière. Elle est si belle. J'ai pensé à elle hier lors de cette horrible soirée. J'avais envie d'être près d'elle, de me coller contre son doux corps. Je crois ne pas me tromper en affirmant qu'il est grand temps de franchir un nouveau pas dans notre relation. Je sais bien que c'est une criminelle mais elle m'obsède. Je veux la connaître d'avantage. Oh, nous avons déjà eu l'occasion de discuter, de flirter un peu mais c'était toujours lors de situations plutôt hasardeuses. Elle mérite plus. Et puis, ce n'est pas comme si elle tuait des gens ou nuisait réellement à la sécurité de cette ville. Sybil est du genre à cambrioler d'autres richards et de laisser tranquille les pauvres citoyens lambda. Pour cela, je la respecte. Je n'ai jamais eu les mêmes valeurs stricts que mon employeur (le gouvernement). J'ai mes propres idéaux de justice. Alors je continue de sourire en la regardant, mes traits s'adoucissant au son de sa voix. Elle me fait un effet bœuf. Toute trace d'arrogance s'efface de mon esprit, je ne pense plus à jouer la comédie. La jeune femme prend une gorgée de son cocktail entre deux phrases et cela me fait réaliser que je n'ai rien à boire moi-même. Je fais signe à un garçon de s'approcher avec son cabaret couverts de coupes. Cela en gardant le contact visuel avec la belle dame à mes cotés. Ne serait-ce pas la pire des insultes de défaire mon attention d'elle alors qu'elle prend parole ? Je ne la connais que très peu mais assez pour savoir l'importance qu'elle porte à la courtoisie et au protocole. On me tend un verre lorsque Sybil me pose une question. Une lueur de malice passe dans mes yeux. Je le prend comme une invitation à la séduire et à jouer. Ai-je tords ? Allez savoir.

« Ne dites pas de bêtises. Bien sûr que vous me faites de l'effet. Vous êtes magnifique. »

Je profite de notre proximité et que nous soyons maintenant face à face pour caresser la courbe de sa hanche droite. Je ne veux pas être déplacée, c'est très léger. Je lui démontre simplement par langage corporel qu'elle m'attire autant physiquement que par sa personnalité. En tout cas, le peu que je sais d'elle me donne cet effet. Moi qui me suis habitué aux femmes hystériques et prêtes à tout pour êtres en ma compagnie... rencontrer une femme qui, pour reprendre ses mots, peut discuter tranquillement avec moi est rafraîchissant. Je prend une gorgée de mon cocktail. C'est sucré, pas trop mal. Ils se sont vraiment donné du mal pour reproduire une ambiance de carnaval italien. La nourriture, la boisson, la musique et les costumes des invités... c'est vraiment une soirée géniale. J'ai bien fait de venir finalement. Ça me change les idées. Et cette rencontre avec Sybil est des plus intéressantes. Je pense à ce que Roxane me disait ce matin. Je me fais vieux. Il faudrait peut-être que j'essaie d'établir une relation plus sérieuse avec une fille ? Mais cette femme s'y prête-t-elle ? Je n'en ai aucune idée. Je n'ai jamais vraiment voulu de petite-amie. J'enchaîne les coups d'un soir ou les amies avec privilèges particuliers. Bref, vous voyez le genre. Je contemple alors cette ravissante femme dans la vingtaine. Elle a presque dix ans de moins que moi. Je regarde ses cheveux. Je reprends une gorgée d'alcool. Je ne devrais pas penser à des trucs aussi ordinaires et ennuyeux. Je ne suis pas un trentenaire, je suis un Légendaire. Voilà.

« J'ai simplement plus d'amour-propre que certains de mes compatriotes mâles. Après tout, je ne suis pas n'importe qui. Je sais me contrôler. Même si avec vous c'est une tâche plus ardue. »

Je dis ça en pointant les hommes qui nous jettent des regards. Je le dis sur le ton de la blague mais je me rends compte d'être un peu prétentieux. Je suis quand même cent fois mieux que ces types, non ? Je veux ajouter quelque chose avec une voix plus doucereuse. Peut-être proposer à Sybil de finir la soirée seul à seul quand j'entends une voix familière. Je me retourne vers Roxane qui s'approche, toujours aussi pétillante. Elle tient le bras d'un mec que je reconnais tout de suite comme étant Darren Anderson, sa fréquentation du moment sur lequel elle m'avait glissé un mot. Mais avant toute chose, je tiens à justifier le fait que je n'allais pas proposer à la voleuse de s'étendre sur mon lit mais bien d'aller prendre un verre en privé. Quand je vous dis que je respecte cette femme comme je respecte rarement un membre de l'autre sexe, je suis honnête. En tout cas, Roxane donne raison à mon intuition en me présentant son cavalier. Je commence tout de même par enlacer mon amie et lui faire la bise.

« Tu es adorable Roxane, féerique même. »

C'est vrai. Même si elle ne respecte visiblement pas la thématique de la soirée. Vient ensuite le tour de son compagnon. Je lui serre la main et son regard me laisse sceptique. Il n'a pas l'air de me porter dans son cœur, celui-là.

« Enchanté monsieur Anderson. J'ai entendu parler de vous. Mais je ne devais pas le dire. »

Vaut mieux essayer de faire de l'humour pour détendre l'atmosphère. Ce type a vraiment une mauvaise attitude. Il salue ma compagne en la nommant ''patronne''. Une cloche d'alarme retentit dans mon esprit. Mon intuition me dit que ce type ne travaille pas comme vendeur de bijoux. Je resserre ma poigne sur la main de l'homme.

« Évidement, vous travaillez après la fermeture. »

Je le lâche et je me sens m'enflammer. Il faut que je me calme. Pauvre Roxane. Pour une fois qu'elle a un petit-ami. Parce que c'est clair qu'ils sont amoureux l'un de l'autre. C'est aussi limpide que de l'eau de roche. Je fini mon verre d'une traite et tourne mon regard ailleurs. S'il fait du mal à mon amie, il va avoir à faire à moi. Et je ne ferai pas dans la dentelle. C'est finalement celle-ci qui brise le malaise en me demandant le nom de ma cavalière. Je tourne mon regard vers elle, interrogateur. Elle me chuchote à l'oreille. Je frissonne en sentant son haleine fraîche dans mon cou. Je la désire tellement que moi non plus je ne comprend pas comment je fais pour garder mon pantalon.

« Belinda. »

Je la regarde, mi-surpris et mi-amusé. Je ne croyais pas qu'elle me dirait son nom. Elle doit me faire confiance. C'est étonnant. Je répète donc, peut-être un peu plus fier que je ne le devrais.

« Je te présente Belinda Goldsmith, elle est ma... cavalière, oui. Ne sommes-nous pas chanceux, monsieur Anderson, d'être entourés de telles beautés ? »

Je lui fais un clin d’œil mais je ressens encore son hostilité et je fais une petite moue déçue. Il devrait jouer le jeu, nous sommes tous dans le même panier. Je suis un héros, je fréquente une criminelle et il le sait. Roxane est aussi une héroïne, il est un criminel et je le sais. En plus, il sait que je le sais. Un peu de compassion ne ferait pas de mal ! Je regarde notre étrange quatuor et je réalise subitement que seule Roxane ne connaît pas la cocasserie de notre situation. Je fais signe à un serveur de m'apporter un deuxième verre. Je soupire en sentant le regard de Darren me brûler. Mais qu'est-ce qu'il me veut ? Il cherche vraiment à avoir des ennuis avec moi ? Je vais vraiment avoir besoin d'alcool pour tenir dans ces conditions. J'attrape mon verre et pose ma main sur le bras de Belinda (comme c'est agréable de pouvoir lui donner un nom).

« Voyez-vous, Belinda, Roxane et moi sommes des amis de longue date. Elle est professeure. »

Je lève les sourcils en le disant comme pour lui faire passer un message. Nous sommes vraiment un étrange duo de couples. Ça va mal se terminer, je le sens. Il vaudrait mieux que je prévoie les incidents potentiels. Autant aller discuter avec cet imbécile en privé.

« Dites-donc, Darren, pourquoi ne pas laissez ces jolies dames discuter entre elles une minute ? J'imagine que vous n'êtes pas familier à la Galerie d'Art, je vais vous faire faire un petit tour. Venez avec moi »

Je le dis en souriant mais je suis impératif. Je le prends par le bras et le tire vers moi plus loin. On va voir les tableaux et je mets une main derrière mon dos. Style aristocrate. Je jette un coup d’œil derrière mon épaule.

« Écoute, je sais que tu n'es pas bijoutier. Roxane est mon amie et elle mérite tout ce qu'il y a de mieux. Si tu lui fais du mal ou que tu la mets dans le pétrin, je te casse les jambes. Je te casse le dos aussi et je me fais une théière avec ton crâne, compris ? Ce soir, je suis ici pour avoir du plaisir. Si tu me gâche la soirée, réfères-toi aux menaces que je viens de te proférer. »

Je ne le regarde pas. Je pointe les toilettes et le café qui est fermé pour l'occasion. Mais si je veux rester calme, quelques éclairs parcours ma main et je dois respirer pour ne pas faire éclater mon verre.

« Je ne vais pas te dénoncer si tu ne me fais pas chier. C'est une entente honnête, n'est-ce pas ? Maintenant, retournons voir nos dames en bons camarades que nous sommes devenus. »

J'enlace ses épaules de mon bras de libre en riant faussement. Je souris à Belinda.

« J'espère que vous ne vous êtes pas trop ennuyées de nous, mesdames. »

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Une soirée fortement intéressante en vue...

« Une soirée pleine d'imprévus... »
Wilhelm, Belinda, Darren & Roxanne
« Il y a une chose que j'aimerais bien savoir, comment faites-vous pour ne pas céder à mon pouvoir au point de pouvoir discuter tranquillement avec moi comme si de rien n'était ? J'ai presque l'impression que vous êtes plus qu'un surhomme... » avait-elle demandé en souriant.

Car il avait beau faire partie des légendes, il n'en était pas moins un homme comme les autres, d'une certaine façon. Un homme connut dans tous les coins du globe et très riche car entretenu par l'État, mais un homme quand même. Séduisant et sympathique, du moins pour le peu qu'elle connaissait de lui. Il n'était pas rare de le croiser pendant ces larcins, mais il l'avait toujours laissé s'en tirer. Elle ne savait pas trop si son pouvoir était efficace à ce point, mais en tout cas, autant en profiter. Il était facile de voir qu'il faisait des efforts pour être un parfait gentleman de la haute société, et elle le remerciait pour cela. Il est assez compliqué de faire comprendre à certaines personnes que telle ou telle chose n'est pas très polie, surtout la jeune génération. Bon, elle n'était pas vieille, mais les jeunes d'aujourd'hui étaient particulièrement turbulents...

« Ne dites pas de bêtises. Bien sûr que vous me faites de l'effet. Vous êtes magnifique. » répondit-il malicieusement.

Elle était habituée aux compliments de ce genre-là, et elle ne rougissait plus depuis longtemps. Quand on vit dans un monde où les faux-semblants sont roi, il faut bien jouer son rôle et se contrôler. Mais là, elle n'en avait pas besoin. Elle se contenta de sourire. Après tout, un sourire, c'est ce qu'il y a de plus simple à faire. Il caressa la courbe de sa hanche, lui prouvant qu'elle ne le laissait pas indifférent. Elle le regardait dans les yeux, toujours souriante. Un geste qui n'était pas spécialement déplacé outre mesure.

« J'ai simplement plus d'amour-propre que certains de mes compatriotes mâles. Après tout, je ne suis pas n'importe qui. Je sais me contrôler. Même si avec vous c'est une tâche plus ardue. » ajouta t-il.

Il pointait maintenant du doigt les hommes non loin d'eux. Elle remarqua deux personnes s'approcher, dont, Darren, son employé depuis seulement quelques jours. Elle se demandait ce qu'il faisait là, mais après tout, c'était une soirée ouverte à tous, du moment que l'on ait un costume. Elle les regarda s'approcher et se contenta de sourire. Apparemment, Darren venait de trouver une cavalière plutôt énergique, et qui avait choisi de rester elle-même avec sa tenue, du moins, cela le laissait penser. Elle fit seulement un signe de tête aux nouveaux arrivants. Elle trouvait que la situation qui se présentait était maintenant hilarante. Wilhelm n'était pas une des meilleures personnes que Darren aurait voulu croiser. Ce qu'il lui fit remarquer, vu sur le ton où il lui adressa la parole. Un sourire narquois naquit sur ses lèvres pulpeuses. Oui, en parfaite compagnie. Exactement.

L'amie de Darren, nommé Roxane par Wilhelm, relança la conversation en demandant son nom à Wilhelm. Sans doute une très bonne question, car lui-même ne devait pas le connaitre. Elle se pencha pour le lui murmurer à l'oreille. Autant se permettre quelques petites folies devant un public attentif. Oui, elle aimait bien être le centre d'attention de temps en temps. Et puis, personne ne lui interdirait ce genre de petits plaisirs. Normalement, un criminel ne révèle jamais son prénom, surtout à un héros. Encore moins a une légende. Mais "Strider" n'allait pas la rechercher, elle en avait la conviction. L'enfermer en prison . Inutile. De toute façon, elle avait les moyens de sortir. L'argent qu'elle avait accumulé au fil de ses vols formait une somme que même un homme politique aurait du mal à avoir. Vendre tout ce qu'elle avait volé en Angleterre au marché noir était une chose qu'elle avait prévue. Autant avoir des moyens pour faire ce que l'on veut, non ? Il le dit une fois, en la regardant comme étonné qu'elle le lui donne aussi facilement. Eh bien ? Il n'y avait pas vraiment de quoi l'être.

« Je te présente Belinda Goldsmith, elle est ma... cavalière, oui. Ne sommes-nous pas chanceux, monsieur Anderson, d'être entourés de telles beautés ? » reprit-il.

Il enchaînait plutôt bien les verres. Elle finit d'ailleurs le sien et en repris un autre en même temps que lui. Elle aimait bien le goût. Si elle avait une cigarette... Non. Ce n'était pas le moment de penser à ce truc qui détruit les gens de l'intérieur... Et surtout qui fait avoir un cendrier froid en guise de bouche. Cela faisait longtemps qu'elle n'en avait pas eu envie à ce point. Elle but une bonne rasade de ce qui se trouvait dans son verre pour ne plus y penser.
C'était déjà mieux. Il posa sa main sur son bras avant de prendre parole.

« Voyez-vous, Belinda, Roxane et moi sommes des amis de longue date. Elle est professeure. » expliqua t-il.

Professeure ? Mh... elle pourrait très bien l'être à la Heroe's Sup... Intéressant. Elle était énergique... Pas comme les profs que l'on voit aujourd'hui. Si son frère l'avait comme professeure... Elle lui demanderait un jour. A, oui, où avait-elle mis son portable ? Hum... Bah ! Elle n'en avait pas besoin pour le moment. Amis de longue date... Cela devenait de plus en plus intéressant. Elle regarda Darren du coin de l'oeil. Il devait certainement être en plein conflit intérieur. Le pauvre homme.

« Dites-donc, Darren, pourquoi ne pas laissez ces jolies dames discuter entre elles une minute ? J'imagine que vous n'êtes pas familier à la Galerie d'Art, je vais vous faire faire un petit tour. Venez avec moi »

Et sans vraiment attendre sa réponse, il l'emmène plus loin. Très bien. La voilà maintenant seule avec Roxane. Elle chercha un sujet pour la conversation... Elle devait certainement se demander ce qu'elle faisait dans la vie, et surtout Darren. Elle lui sourit, reprenant encore une gorgée de cocktail avant d'engager la conversation.

« J'imagine que vous vous demandez ce que je fais dans la vie pour engager Darren. Je suis bijoutière. » Commença-t-elle. « Darren effectue les livraisons à domicile. Certains clients sont capricieux... » fit-elle en roulant les yeux.

Les clients de ce genre-là étaient de vraies plaies, mais il fallait bien qu'elle s'en occupe. En plus, le fait que Darren avait voulu la voler était suffisant pour qu'elle lui laisse les sales besognes. Après tout, il connaissait la ville comme sa poche, alors qu'elle non. C'était un deal acceptable, puis lui au moins, il avait un moyen de transport. Belinda aurait bien voulu en avoir un. Une belle moto noire, par exemple. Elle savait conduire, mais elle n'avait pas de voitures ni de motos à elle. Heureusement que les taxis ne sont pas trop chers...

« Alors comme ça, vous êtes professeure ? A quel endroit enseignez-vous ? Si c'est à la Heroe's Sup, je pense que vous devriez connaitre mon petit frère, s'il s'est déjà fait remarqué. Il s'appelle Victorien. Il est en première année. » expliqua t-elle. « J'avoue que je ne sais pas trop ce qu'il lui a pris. J'étais surprise quand il m'a annoncé cela. » soupira t-elle. « J'aimerais bien savoir quel est le programme... Excusez-moi si j'en demande trop. Je suis de nature un peu trop curieuse. » s'excusa t-elle.

Dès quelle eut ses réponses, elle changea de sujet.

« Wilhelm et moi nous nous rencontrons de temps en temps. Mais nous n'avons pas vraiment le temps de discuter. Son travail doit être très fatiguant pour lui... N'êtes vous pas d'accord ? » demanda t-elle d'un air enjoué. Autant discuter sur les hommes qui les accompagnaient.

Elles eurent le temps de discuter de Wilhelm et Darren ainsi que des peintures exposées avant que les deux hommes ne reviennent. Ils avaient l'air d'avoir sympathisé. Enfin, normalement. Qui sait que ce Wilhelm avait pu dire à Darren... Surtout avec la tête avec il l'avait dévisagé quelques bonnes minutes plus tôt.

« J'espère que vous ne vous êtes pas trop ennuyées de nous, mesdames. » demanda Wilhelm joyeusement.

Elle le regarda lui sourire. Elle se demandait vraiment ce qu'il avait pu dire au pauvre Darren. Surement de ne pas faire de mal à Roxane, car elle était une amie de longue date, mais si c'était le cas... Souffrirait-il donc un complexe friend ? Mystère...

« J'aurais presque envie de dire oui pour ne pas vous vexer, mon cher Wilhelm. Mais disons simplement que les femmes ont toujours apprécié de discuter entre elles pour passer le temps pendant que les hommes discutent entre eux et font leurs petites affaires. Mais il est vrai que sans homme pour discuter, on s'ennuie bien vite.» railla t-elle.

Oui, elle avait un humour assez singulier. À ne pas prendre au premier degrés, si l'on ne veut pas être vexé. Elle sourit à Roxane avant de revenir poser son regard sur la légende.

« Allons bon. Trinquons à notre bonne entente, et pourvu qu'elle dure. » fit-elle en levant son verre pour trinquer. Autant être de bonne humeur dans une soirée comme celle-ci.

CODAGE PAR MADOUCE SUR [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Invité

« Enchanté monsieur Anderson. J'ai entendu parler de vous. Mais je ne devais pas le dire. », déclara Wilhelm en lui serrant la main.

Darren ne dit rien. Entendu parler de lui ? Eh bien, c'est qu'il devait plaire à Roxane pour qu'elle parle de lui à son pote le légendaire...

« Évidemment, vous travaillez après la fermeture. », ajouta Wilhelm.

Travailler après la fermeture . Et bien voilà quelque chose. Qu'est-ce qu'il voulait insinuer comme cela ? Hum... Autant la jouer innocent.

"Je ne vois pas vraiment où vous voulez en venir Monsieur Murnau. Je suis employé à la bijouterie de Mademoiselle Goldsmith. Rien de plus.", Déclara-t-il calmement. Bien que l'envie de trucider la légende sur place le tiraille.

Roxane demanda alors le nom de la compagne de Wilhelm. Darren observa alors longuement le légendaire. Tss, il frissonna quand elle lui dit son nom à l'oreille... Le pouvoir de sa patronne faisait vraiment de l'effet... Jamais il ne saura comment est cette sensation due au don de la belle mademoiselle Goldsmith. Mais cela signifiait aussi qu'il ne connaissait même pas le prénom de la fille avec laquelle il sortait, risible...

« Je te présente Belinda Goldsmith, elle est ma... cavalière, oui. Ne sommes-nous pas chanceux, monsieur Anderson, d'être entourés de telles beautés ? », dit la légende avec un clin d'oeil.

"oui, extrêmement chanceux en effet", répondit Darren avec un ton légèrement froid.

Darren se rapprocha un peu plus de Roxane, sa main effleurant la sienne. Il aimerait n'avoir d'yeux que pour elle, concentrer son attention uniquement sur elle. Mais la présence de Strider en compagnie de sa patronne le déstabilisait quelque peu. Il le fixa, il recommanda un verre. Et bien, notre légende est un alcoolique... Il posa sa main sur le bras de Belinda. Lui expliquant que Roxane est professeur et qu'ils sont amis depuis longtemps... Hum.

« Dites-donc, Darren, pourquoi ne pas laisser ces jolies dames discuter entre elles une minute ? J'imagine que vous n'êtes pas familier à la Galerie d'Art, je vais vous faire faire un petit tour. Venez avec moi », dit Wilhelm.

Non, Darren savait très bien que s'il se retrouvait seul en compagnie de Strider... Il risquerait d'avoir une fâcheuse envie de lui planter une quelconque arme dans le cœur... Non, il n'allait pas faire de scandale ici.Mais le légendaire le prit par le bras et l'entraîna voir des tableaux. Enfin, en apparence... Car le discours qu'il lui offrit n'avait rien à voir avec des tableaux :

« Écoute, je sais que tu n'es pas bijoutier. Roxane est mon amie et elle mérite tout ce qu'il y a de mieux. Si tu lui fais du mal ou que tu la mets dans le pétrin, je te casse les jambes. Je te casse le dos aussi et je me fais une théière avec ton crâne, compris . Ce soir, je suis ici pour avoir du plaisir. Si tu me gâches la soirée, réfère-toi aux menaces que je viens de te proférer. »

Darren se sentit trembler de rage. Il sait qu'il n'est pas bijoutier... B ah voyons... Il avait vraiment envie d'étriper ce légendaire... De le vider comme un poisson... De le découper en rondelles... De le... hm, respire Darren merde. Ne laisse pas ce coté de toi reprendre le dessus. Essaye d'agir pour Roxane, pense que tu parle à un ami de Roxane... Rien de plus... Zen.

" Je ne sais vraiment pas ce que vous avez contre moi monsieur Murnau. Et jamais je ne ferais de mal à Roxane ok ? Alors vous avez vraiment intérêt d’arrêter avec vos menaces . J'ai vu pire, j'ai fait pire... Je vous conseil juste de faire très intention à vous ", répondit Darren en fronçant les sourcils.

« Je ne vais pas te dénoncer si tu ne me fais pas chier. C'est une entente honnête, n'est-ce pas ? Maintenant, retournons voir nos dames en bons camarades que nous sommes devenus. », déclara Wilhelm en passant son bras autour de l'épaule de Darren en se dirigeant vers Belinda et Roxane.

Wilhelm demanda alors aux demoiselles si elle ne s'étaient pas trop ennuyées. Et Belinda répondit avec une pointe d'humour. Darren était habitué à l'humour spécial de sa patronne maintenant.

« Allons bon. Trinquons à notre bonne entente, et pourvu qu'elle dure. », déclara Belinda en levant son verre.

Bonne entente... Mais bien sur... Darren sourit faussement et prit deux verres à un serveur qui passait par là, il en tendit un à Roxane et ils trinquèrent tous ensembles.

Darren but une gorgée avant de se rapprocher de Roxane. Elle était éblouissante ce soir. Il prit la main de Roxane avec sa main libre et murmura à Roxane :

" Tu es magnifique. Désolé si je vais trop vite mais...Je pense... Enfin... Je veut te dire que je t'aime "

Et sur ces mots, il posa ses lèvres sur les siennes. Tiens, elle lui rendait son baiser. Il sourit et serra la main de Roxane.

Il avait eu deux victoires à cet instant. Il avait conquit le cœur de Roxane, et il sentait le regard de Wilhelm sur eux... Voilà qui pourrait énerver notre cher ami le légendaire.

Si elle ne s'y connaissait pas elle dirait que tout était normal. Elle percevait néanmoins cette espèce de tension. Elle semblait être émanée de l'homme qui l'avait invité. Non, il ne semblait pas lui en vouloir, ni à sa patronne. Mais à son ami. Se connaissaient-ils pour qu'il semble ne pas le... Porter dans son coeur ? La majorité de la population aimait, idôlatrait, couchait avec Wilhelm Murnau. C'était un fait et réel, même si quelques fois elle n'en revenait pas de voir tout ce succès qu'il avait.

Pourtant un journal, le dénigrait lui et les héros, écrit par Zoey Williams. Son ancienne amie. Elle, elle ne pouvait tout simplement pas le voir, enfin pas que lui, les speudos héros comme elle les appelait. Darren avait-il quelque chose contre tout ce qui tournait autour des héros? Ou simplement contre les Légendes? Ou même juste envers l'homme qui se tenait devant lui? Ou peut-être bien qu'il était intimidé. S'il avait un problème quelquonque envers son meilleur ami, autant qu'elle le lui demande en privé. Ou peut-être n'était-ce qu'une impression, elle pouvait se tromper, ce n'était pas l'as des relations ou un psychologue comme Julien, son collègue.

Durant cette soirée elle croyait sérieusement qu'il se passait quelque chose. L'ambiance était quelques peu tendue. Elle se mordillait ses lèvres supérieures, y exprimant quelque peu son anxiétée. Elle semblait avoir raté un épisode. Jusqu'à ce que le passionné d'armée frôle sa main.Elle se contenta de lui caresser le dessus de celle-ci avec son pouce comme pour le rassurer.

D'un coup le l'image du tableau "Le cri" d'Edvard Munch lui venait en tête. C'était exactement ce qu'elle pensait de cette situation. Pour elle, ce tableau représentait une certaine détresse, ça semait le trouble. Le personnage en lui même avait cette expression de peur, inquiet de cet étrange paysage qui semblait flou. Y était-il dans cette salle ? Ah non, c'était vrai, il se trouvait en Norvège.

La célébrité laissa seules les demoiselles emmenant avec lui Darren. Bien, autant discuter avec elle, après tout. Roxane admirait la beauté de la jeune femme. D'ailleurs son ami l'avait présenté comme étant sa cavalière. Plan cul du moment? Non! Cavalière revenait à dire compagne. Mais alors... L'homme aux cheveux bleus, lui qui ne pensait qu'à coucher à droite et à gauche s'était-il enfin cassé? Non, pas possible! Venant de lui ça l'étonnait mais tout le monde pouvait changer dans la vie autant bien de comportement que d'opinions.
La femme à la chevelure rose parla ensuite de son métier et de celui que Darren effectuait pour elle. Elle était heureuse pour celui-ci, qu'il ait trouvé un métier.

"-Ah ? En tout cas c'est récent non? Vu que j'ai fait la connaissance de celui-ci il y a très peu de temps. Je ne comprends décidément pas les gens impatients. Avec le temps on peut obtenir plus de choses. Enfin bon, quand certains comprendront cela les poules auront des dents comme le dit si bien le dicton."

Puis la demoiselle aux cheveux roses enchaîna par une nouvelle question. Celle-ci portait sur son boulot en temps que professeur. Et oui elle travaillait à la Heroe's SUP. Touché, coulé. Elle était très forte, enfin ce pouvait être évidement, déjà traîner avec une légende et être son pote n'était pas donné à tout le monde.Autant y répondre honnêtement, de plus elle demandait des informations sur son frère, pourquoi ne pas lui en parler? Elle s'inquiétait sûrement pour lui. Bien que ça la gênait vu qu'elle n'avait pas tout dit à Darren. Juste qu'elle était professeur. Autant répondre honnêtement puisqu'elle ne savait ou plutôt n'arrivait pas à mentir.

"-Je ne sais pas mentir et de plus vous avez fait mouche. Autant tout vous avouer. Je travaille actuellement à la Heroe's SUP. Si vous parlez de Goldsmith Victorien oui effectivement je l'ais en cours. J'enseigne le combat, j'alternes entre la théorie et la pratique. Suivant l'année, je leur fait découvrir les divers sports de combats comme le Karaté,le Judo, l'Aïkido, le Kendo, le Kick-Boxing et j'en passe, les armes à feu et autres, suivant l'année il y a plus de difficultés bien entendu...

Le programme... Tout dépend du professeur et de la matière. Mais ce qu'on y apprend c'est le contrôle du pouvoir qui sommeille en certains, l'art se battre, utilisation de divers gadget et j'en passe. En fait tout pour devenir un petit héros indépendant et qui sache se débrouiller avec un peu n'importe quoi. Ce futur petit héros saurait mieux se débrouiller qu'une personne n'ayant eut aucun entraînement au cours de sa vie. Donc beaucoup moins de risques de se prendre des coups en pleine face ou de revenir plus ou moins vivant.

Mais ne vous inquiétez pas, s'il s'y est inscrit c'est sûrement pour une bonne raison. Comme je l'ais dit certains viennent pour contrôler leur don, devenir plus fort, protéger quelque chose ou une personne qui leur tient à coeur, aider la population... Ou même être un héros adulé. En tous cas ce sont une bonne partie des témoignages que j'avais recueillis par curiosité. Bien entendu, votre frère peut ne pas avoir le même avis qu'eux. Parlez-en avec lui, ça pourra éventuellement vous rassurer sur ses choix."

La femme parée de bijoux l'informa sur la relation qu'elle entretenait avec la Légende. D'après elle ils se voyaient en coup de vent. Ce qui étonnait la rouquine, au vu des gestes qu'il montraient envers elle.

"-Oui, très occupé j'en conçois, mais c'est un des inconvénients de ce métier. Mais ne vous inquiétez pas il trouvera toujours une place sur son emploi du temps pour vous voir s'il vous aime bien. Et s'il m'a présenté comme cavalière je ne doute pas qu'il trouvera un plus grand créneau pour faire plus amplement connaissance avec vous. Pour ma part comme je viens de faire la connaissance de votre employé il y a quelques jours je ne peux pas réellement me plaindre de ça."

Ou même la mettre dans son lit, mais ça elle ne l'ajouta pas. La vie sexuelle de la Légende n'avait pas à la regarder autant que la sienne. Même si quelques fois elle lui avait révélé certaines anecdotes, mais passons. Elle vit les hommes revenir et ajouta à Bellinda comme si c'était une faveur avant qu'ils ne les rejoingnent, en un murmure

"-Mais j'aimerais que le fait que je sois professeure à la Heroe's Sup ne s'ébruite pas. Pas que je n'aime pas en parler mais il y a des personnes qui ne sont... Pas du même avis que moi sur le sujet de l'existence de cet établissement."

Les hommes arrivèrent quelques instants après, Le dénommé Strider demanda si elles s'étaient ennuyées. non non elle ne s'était pas ennuyée d'eux tout comme Goldsmith. Elle était bien contente de retrouver l'homme aux cheveux verts qu'elle accueillit avec un sourire. La jeune femme demanda à trinquer, son compagnon de la soirée lui donna un verre, elle le remercia d'un hochement de tête et trinqua avec eux.

Puis, chose qui la supri, L'homme mesurant 1m79 prit sa main tout en lui murmurant qu'il pensait peut-être qu'il allait trop vite mais... Qu'il pensait, ou non, se rattrapa t-il en disant qu'il l'aimait. Oui ça allait effectivement trop vite. Elle ne pouvait être on ne peut plus d'accord là-dessus. Si elle avait été une adolescente ou du moins, si elle avait 20 ans, elle se serait jetée dans ses bras, trop heureuse d'être aimée en à peine deux rencontres. Mais là c'est comme s'il lui disait je t'aime, marions-nous, faisons des enfants et mourrons ensemble mains dans la mains. Oui c'était un peu extrême, finalement elle chassa cette pensée de son esprit. Généralement les hommes ne faisaient pas ça avant un bon moment. C'est sûr que cette annonce la bouleversait intérieurement. Qui ne le serait pas?

C'est par la suite qu'il l'embrassa. Tiens c'était efficace, ça lui enlevait ses pensées. Elle avait l'envie à la fois de le rejeter et de lui répondre. Elle laissa tomber sa première idée. Pas de scandales et d'humiliation, il pouvait mal le prendre. Mais finalement elle l'avait apprécié et se surprenait à lui rendre son baiser. Fermant les yeux pendant quelques secondes, le savourant, puis rompit le charme. Le fait qu'il l'attire en faisait peut-être partit? Une seule chose était sûre, elle n'était pas encore tombée amoureuse de lui, ça elle en était sûre, mais il l'attirait. Néanmoins la trentenaire se sentait quand même gênée d'être embrassée devant tant de monde. Enfin surtout de personnes qu'elle connaissait. Elle se pinça une nouvelle fois ses lèvreS supérieures elle ne savait plus sur quel pieds danser. Rester avec son ami qui était en "charmante compagnie" comme il le disait? Ou bien s'isoler avec Darren? Au mieux, Anderson pourrait lui demander de s'éclipser pour qu'ils soient tranquilles.

Pour le moment le rouge lui montait aux joues, elle se contentait de se délecter de sa boisson pour masquer sa gêne. Elle ne pouvait même pas la cacher avec l'autre main puisqu'elle était occupée par l'une des mains du Concombre qui la serrait. Pour éviter qu'on ne remarque ses joues qui commençaient à jurer avec la couleur de ses cheveux, elle questionna le couple, reportant donc l'attention sur eux.

"-Et sinon de quelle façon vous êtes-vous rencontrés? Lors d'un vol dans vôtre bijouterie ? Ou bien d'une soirée comme celle-ci?"

Mine de rien elle n'était peut-être pas si loin de la vérité actuelle. Après tout, elle traînait en compagnie de deux criminels et d'une Légende. Une grande question se serait posée à Roxane si elle était au courant à propos de leurs identités secrètes... Quelles seraient ses réactions vis-à-vis des criminels qui se tenaient devant elle? Que penseraient-elles d'eux, de leurs actions, de leurs méfaits? Serait-elle indifférente, elle, pourtant si attachée à sa "justice"? Jetterait-elle Darren Anderson comme on jette si facilement ses déchets dans la poubelle? Tenterait-elle de le blesser, voir même le tuer? Ou alors, essayerait-elle de faire évoluer leur relation? Qui sait? L'avenir pouvait se révéler parfois très drôle dans la vie de tous les jours.

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C'est court mais là, les amis, il faut un peu plus d'action.

Je trinques. Je vide mon verre d'un trait. Je commence à me sentir mal à l'aise. Je n'ai jamais aimé voir Roxane avec un homme mais savoir que celui-là est un criminel... c'est assez dérangeant. Je me prends un autre verre et par la même occasion, me tourne vers Belinda. Pauvre d'elle, j'ai bien peur de l'avoir quelques peu négligé pour la dernière heure. Je lui souris, un tantinet gêné. Je ne pouvais pas prévoir la présence de Roxane et de Anderson. Ce n'est franchement pas le genre de soirée que mon amie fréquente habituellement. Elle est plus simple, friande d'un peu plus de chaleur. Si ce connard l'a invité à venir siroter des cocktails pour leur premier rendez-vous, ça me ferait bien rigoler. Ce n'est pas vraiment un endroit pour une première sortie entre amoureux... je trouve. Après tout, qu'est-ce que je connais en sentiments amoureux ? Je n'ai jamais eu de petite amie vraiment sérieuse. Et même en ce qui concerne les rares filles avec qui je suis sorti... J'ai fini par les tromper ou leur briser le cœur. Mais bon. Je sais tout de même comment les mettre dans mon lit ces filles. Et ce type s'y prend de manière plutôt maladroite. J'ai un petit sourire sur cette pensée. C'est méchant, je sais, de se moquer mais ça me fait du bien. Je pouffe pour répondre à la blague de Belinda, par politesse. Parce que, entre nous, je ne vois pas ce qu'il y a de drôle dans sa réplique. Ce n'est pas mon genre d'humour. En fait, toutes ces discutions protocolaires... je m'en passerais volontiers. La célébrité m'oblige pourtant à me déguiser en un type de la haute. La jolie dame demande à trinquer alors je prends un nouveau verre au passage à un serveur. C'est mon combien ? J'ai oublié. Il ne faut pas que je boive trop. Avec le pouvoir de Belinda, je pourrais bien y perdre la tête ET le pantalon (en passant par ma fierté). Je lève pourtant ma boisson et offre un clin d’œil malicieux à ma cavalière improvisée. Elle a ressentie le malaise elle-aussi. Je suis content de ne pas être le seul. Je trempe mes lèvres dans l'alcool, histoire de calmer un peu mes ardeurs assoiffées. Et là... BAM. Je manque de m'étouffer. En fait, non. Je tousse, voilà. Je me tourne sur le coté et protège l'environnement de ma bouche avec mon bras.

« Désolé... »

Je me racle la gorge et fixe sans pouvoir m'en empêcher mon amie qui se fait rouler une pelle par ce connard fringué comme une tortue ninja. Roxane le sait, la voir dans les bras d'un homme me tromatise carrément. C'est dégoûtant. Beurk, beurk, beurk. Elle est comme ma famille, vous voyez. Et je ne pense pas à elle en tant que femme mais en tant que... frère. Limite comme une sœur. J'ai vidé la moitié de mon verre sans m'en rendre compte et je me retiens de ne pas le faire éclater. Oh... J'ai entendu la foudre. Il commence même à pleuvoir dehors, on fait rentrer la terrasse et des invités costumés en carnaval italien s'abritent en poussant de petits cris amusés. La soirée commence à en émoussé plus d'un. Je ne suis pas le seul à être porté sur la bouteille. Roxane se tourne vers nous et je remarque que j'ai la bouche entre-ouverte. Je dois ressembler à un personnage de dessin animé. Et la couleur rougeâtre de notre peau doit parfaitement s'agencer. Si elle n'était pas gênée, j'en aurais été vexée. Elle me connaît mieux que ça. La pluie continue. Je soupire et tourne la tête vers Belinda en me composant un masque enthousiasme. Sauf que je ne suis pas un très bon acteur.

« C'est... compliqué. Enfin, une trop longue histoire pour une soirée comme celle-ci. Et toi Roxane, tu l'as trouvé usagé sur internet ton J.I. Joe vert ou bien la Saint-Patrick est en avance cette année ? »

Je vois bien que ce Darren a envie de m'étrangler. Je lui souris, une étincelle de défi dans le regard et peut-être l'expression quelques peu carnassière.

« Repos soldat, c'est de l'humour. »

Bon, je commence à être affecté par l'alcool. Je serre les dents et pour changer le mal de place, je touche les doigts de Belinda avec ma main libre et me penche près d'elle. Son parfum m'envoûte mais je me force à demeurer sain d'esprit. Je baisse le ton, de manière à ne pas donner privilège aux deux autres de nous entendre.

« Belinda, j'aurais aimé que notre première rencontre en...civil, se passe en tête à tête. Si vous voulez, la nuit est encore jeune et je connais des endroits agréables où nous pourrions discuter. »

Je réalise que c'est presque une invitation à la couchette. Je ne cracherais jamais sur une telle opportunité mais en fait, je suis très sérieux. J'ai des questions à lui poser sur le pourquoi de ses actions. Elle qui me semblait plutôt inoffensive, voire récupérable... elle a engagée ce type. Je n'ai pas envie de voir une nouvelle organisation criminelle naître dans cette ville. Nous avons assez de travail avec l'Agence. Je sourit, toujours penché sur la nuque de la criminelle.

« Des questions entre autre sur votre nouvel employé, et je le dis sur un ton menaçant, n'est-ce pas. »

Entre autre. Je lui jette un coup d’œil, pince sans rire. Je ne vais pas la martyriser pour autant, elle me fait trop d'effet mais je ne suis pas content tout de même. Je me redresse et la pluie cesse de même coup de tomber. Je renifle et prends une ultime gorgée de mon verre.

« Tu sais Roxane (j'omets volontairement de parler à l'autre, là ) c'est une soirée costumée. Moi qui croyais que tu aimais le théâtre, je t'aurais bien vu avec un chapeau à plume et des castagnettes. »

Je soupire. Ça devient ennuyant. Je ne vais pas tarder à m'éclipser en emmenant avec moi cette mystérieuse Belinda qui a bien des choses à me dire.

« Excusez moi. »

J'ai envie de pisser. Je m'en vais aux toilettes. Après, je me casse. Il n'y a personne d'autre. Je fais ma petite affaire tranquille. J'ai mal à la tête avec ces néons. Je me lave les mains et voit dans la glace entrer notre blaireau irlandais national. Je lui souris, mauvais. S'il vient pour se battre, il sonne à la bonne porte.

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