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« Be jalous is stupid, don't you think ? » {ft. Strider}

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Mythologique
Serren Ha'Slaïd
Serren Ha'Slaïd


▌LOCALISATION : L'anonymat c'est l'art de ne rien dire non ? (a)

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« Be jalous is stupid, don't you think ? » {ft. Strider} Vide
MessageSujet: « Be jalous is stupid, don't you think ? » {ft. Strider} « Be jalous is stupid, don't you think ? » {ft. Strider} Icon_minitimeJeu 20 Juin - 3:29

Une ruelle, puis une seconde, un mur dont je me sert pour sauter et fondre sur ma proie, puis encore un sprint. Je sais pas combien de temps ça fait que je chasse ce con de criminel. Il me fait horriblement tourner en bourrique depuis tout à l'heure. Je m'efforce de tenir le rythme et de tenter de garder mon foulard sur la gueule, histoire qu'il ne distingue pas trop mon visage. Tu sais les foulards que les motards mettent parfois un peu trash ? Bah j'en ai un pareil en fait qui me sert à conserver l'anonymat... Mais j'me fais plus passer pour un dealer en colère avec ma capuche rabattue sur la tête et mon visage d'arabe pas content que pour un homme honnête qui court après le crime. Bref, je sais pas pourquoi je course ce type. Surement parce que je l'ai vu agressé une fille... En fait, je suis tellement essoufflé que j'en chie vraiment à réfléchir. Il s'était enfuie en me voyant et j'ai commencé la plus longue course poursuite de mon existence. J'aime pas courir, ça m'énerve, mais d'un côté c'est bon pour le coeur, son cardio... Donc on peut dire que je fais du sport intense là. Ce con de bandit m'emmène dans les rues, me provoque en me balançant des fucks et essaye même de me ralentir à coup de poubelle. J'aimerais bien lui dire que la connerie est humaine, mais répondre à ses enfantillages serait un peu ... ridicule... Bref, on s'en fout. Le con finit par s'engouffrer dans la rue de la gare et tente de pénétrer le lieu, sachant pertinemment que je pouvais le perdre. Bah oui, réfléchis, il courre vite, voire même plus vite que moi et ensuite, bah je pourrais le perdre dans la foule vu comment ça grouille dans une gare. J'accélère donc le rythme tout comme lui, pour tenter de le rattraper avant qu'il ne soit trop tard. Hors de question de le perdre après le sprint que je viens de me taper, là c'est pas possible je ne me le permettrais pas ! Et bien s'il ne s'était pas pris une petite fille je crois que je l'aurais perdu pour de bon.

Donc il percute une enfant qui marchait bien tranquillement en tenant la main de ses parents. Une petite blonde aux yeux bleus, super mignonne, qui je pense, devait être une enfant des plus adorables vu sa bouille d'ange. Personnellement je me stoppe net pour pas me casser la gueule après lui, mais le bandit s'éclate la tronche par terre, la gamine sous son corps. Je grimace devant les parents, l'enfant lâchant des cris apeurés. Cette situation aurait quelque chose de comique si ça s'arrêtait là. Je soupire, reprend légèrement mon souffle avant de chopper le fugitif par l'épaule et de tenter de le redresser. Bah c'est pas qu'il écrase une innocente, mais un peu, et j'ai enfin réussit à le rattraper. D'un côté je remercie cette enfant, c'est gentil de sa part d'avoir fait office de barrière pour me permettre de l'arrêter. Quel courage, j'admire. Et c'est là que je me prend le plus vilain coup de coude que j'ai jamais pris de ma vie. Je ferme les yeux sous l'effet du choc en entendant des cris et des trucs en anglais que j'arrive même plus à traduire tellement il m'a frappé fort. Oh putain. Je suis vraiment sonné. Je tombe donc sur le cul, et vu que le sol est pas mal dur j'en souffre encore et je passe ma main sur mon nez. Ah l'enfoiré il me l'a cassé... Enfin je crois. Je serre ma mâchoire en tentant d'étancher la fontaine de sang qui sort de mon nez avec mon foulard, mais rien à faire, il se rougit à vue d’œil. Et je relève les yeux sur le mec et je lâche le plus gros soupir de mon existence. Bordel, mais tu pouvais pas laisser cette gamine tranquille ? Bah non tu t'en sers de bouclier bien entendu en la soulevant... Bah oui, c'est tellement plus facile. Elle peut pas toucher par terre et personne n'ira te tirer dessus ou tenter quoi que ce soit parce qu'on va avoir trop peur de faire mal à la petite bouille angélique. Connard. Je jure en arabe tandis que les parents se mettent à paniquer comme pas deux. Résultat, c'est la petite qui se met à pleurer en s'astiquant comme un asticot.

Je me lève d'une main et je me remet en position. Bah oui, faut se préparer à tout, à ce qu'il se jette sur moi ou à ce qu'il fuit avec l'enfant. Je déteste ce genre de situation, sincèrement. Il a un otage, et pas des moindres et moi je suis comme un con à tenir mon nez, mon foulard noir gorgé de mon sang. Si l'envie lui vient il pourrait la kidnapper et s'en servir aussi longtemps qu'on aura trouver une solution. Résultat des courses, je suis dans la merde. Et en plus ce nez qui arrête pas de saigner, si ça continue j'vais faire un malaise... Bon ok j'exagère mais sérieusement j'ai mal. Je n'ai rien contre ce genre de situation à part la super menace. C'est quoi la super menace ? Bah c'est la seule corde à mon arc à ce moment là : « Tu crois vraiment que c'est la gamine qui va te protéger longtemps ? »

Mes oreilles sifflent et les parents se mettent à me hurler dessus ainsi que la petite, totalement paniqués... Bon ok c'est pas forcément ce qu'il fallait dire, mais bon. Le bandit se met à rire devant ma gueule de blasé. Il sait qu'il a l'avantage et ça me désole. Finalement j'aimerais bien avoir des super-pouvoirs un peu comme le contrôle du feu, ou de l'eau... Enfin un truc cool qui me permettrait de l'attaquer avec précision, car le soucis avec mon pouvoir, c'est que dans ce genre de situation, bah il sert à rien. C'est pratique n'est-ce-pas ? Si encore j'avais un flingue j'aurais pu m'en servir mais là j'ai que mes deux jambes et mes deux points pour faire face et j'ai toujours pas trouver une stratégie ou une issue de secours. Ma priorité c'est bien de sauver l'enfant, enfin qu'il ne lui fasse pas mal, mais j'compte aussi le mettre derrière les barreaux car sinon mon égo en prendrait un coup. Faut absolument que je réfléchisse et que je trouve quelque chose à faire, un plan, tout de suite.

Les américains se mettent à hurler de tout les côtés pour appeler les légendes. Je fronce les sourcils. Hé c'est vexant, là. J'suis en pleine réflexion pour sauver l'otage et vous me démoralisez. Vous avez pas confiance c'est ça ? Vous préférez les héros avec une réputation, qui apparaissent dans les magasines et ce bordel ? Les légendes ce sont des héros, mais tout le monde peut venir à bout de ce genre de situation. Donc moi, je peux très bien en venir à bout. Faut juste me laisser le temps. Laissez moi le temps de trouver un plan. Je réfléchis à comment faire, comment dénouer une situation aussi périlleuse... Ok, j'ai rien en tête et plus le temps file, plus je faiblis et je perd votre confiance. De toutes façons, les légendes sont occupées. Très occupées. Elles ont d'autres chats à fouetter que ce genre de cas mineurs. Donc vous allez vous contenter d'un arabe tel que moi. Y'aura sûrement une âme courage et brave pour tenter de m'aider... Mais pour le moment je suis seul. Je finis par soupirer, le sang tombant sur ma bouche. J'enlève mon "masque" gorgé de sang et je le jette par terre. Bon, c'est pas si grave pour l'anonymat. Là, j'suis à un stade où je sais pas quoi faire... Merde. Finalement j'aurais bien besoin d'un coup de main. Dès que je fais un pas sur la gauche, ce con en fait un aussi, dès que j'en fais un autre sur la droite, il en fait aussi... Je ne peux que rester immobile et le suivre avec la petite dans ses bras. Merde. J'suis bloqué.

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FT. STRIDER
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Dernière édition par Serren Ha'Slaïd le Ven 1 Nov - 3:29, édité 1 fois
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Mystique
Wilhelm Murnau
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MessageSujet: Re: « Be jalous is stupid, don't you think ? » {ft. Strider} « Be jalous is stupid, don't you think ? » {ft. Strider} Icon_minitimeMar 3 Sep - 17:48

( Tu sais quoi, j'avais jamais capté que ce rp existait. Je suis désolé '_' )
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Ceci se passe entre l'incendie à l'école primaire et l'hospitalisation de Brooke.

J'ai décidé d'aller prendre une marche de santé, comme on dit. Je suis épuisé depuis l'incendie de l'école Ste-Esiole et rester à la maison me déprime. Je prends donc une veste toute simple, un jeans et je sors. J'allume mon Ipod, je choisis une playlist rock. J'ai envie d'être dans ma bulle. J'ai pas envie de m'arrêter pour signer des autographes. Même si je doute que des écouteurs me soit d'un quelque secours contre les fans. Il y en a qui n'ont absolument aucuns respect. Je marche quelques minutes à peine avant d'avoir cette impulsion soudaine de me mettre à courir. Je souffle. Ça va me faire un bien fou, je le sens. J'ai négligé mon entraînement physique ces deux dernières semaines. Je ne suis pas très fière de moi, pour tout dire. Comme quoi, quand on peut s'envoler comme un oiseau, c'est plus aguichant que de faire du jogging. J’atteins l'école en ruine. Il fallait bien que mon subconscient m'y emmène. Je contemple l'amas de pierres calcinées. Il y a encore une légère odeur de brûlé. J'ai une petite exclamation sarcastique. Cet endroit me donne la chaire de poule. Je me rappellerai sans doute toujours de ce professeur qui s'est sacrifié pour ses élèves. J'en ai d'ailleurs fait mention à plusieurs reprises dans les médias. Je crois que ça a fait son chemin. Je m'approche un peu plus de cet endroit qui a déjà été un lieu d'enseignement. Par terre, devant ce que fut la porte d'entrée, il y avait des fleurs et des photos d'enfants. Mais aussi quelques photos de professeurs. J'essaie de reconnaître celui pour lequel j'ai tant d'estime. Il est complètement à gauche, un air austère derrière des lunettes en écailles et des cheveux grisonnants. Un autre que moi aurait sans doute trouvé qu'il avait un air bête et aurait passé un commentaire du genre : '' J'aurais pas aimé l'avoir comme prof, celui-là ''. Pour moi, ce regard sévère est en fait celui d'un gardien. Un héros. Je m'accroupis et récite une prière silencieusement. J'ai pas éteins ma musique et c'est sur un hit de Pink Floyd que je conclus mon Sainte Marie. J'aurais aimé avoir apporté quelque chose. Je n'ai pas réfléchi. Je fouille dans les poches de mon jeans. Il y a l'un de mes masques écarlates. Je le dépose sur le cadre de la photographie. Bon. C'est pas tout ça mais je ne vais pas rester ici toute la journée.

Des cris. J'entends mon nom. J'ai joggé jusqu'à la rue de la Gare. J'aime bien suivre les chemins de fer de la ville, je les trouve vintage et fun. Mais là je n'aurai certainement pas l'occasion de m'appliquer à ce loisir. Une foule de gens paniqués sont massés, compact. Ils ont la tête levée vers le ciel, le regard apeuré. On dirait une bande de suricates. Ils gémissent, hurlent ou appellent : '' Strider ! À l'aide ! Légendaires ! ''. Je ralentis donc le pas. Je sais, ce n'est pas la réaction qu'on se serait attendu. Mais j'aime comprendre avant d'agir. J'enlève mes écouteurs. J'entends mieux la terreur. Je remets mes écouteurs. Je réfléchis mieux avec du David Bowie, faut croire. Bon. Première chose : évaluer la situation. Je m'éloigne de la foule et m'élève comme une flèche dans les airs pour me retrouver sur le toit d'un stand de hot-dogs. Par-dessus la tête des gens, je devine trois personnages. Il y a le suspect. Suspect non armé qui tient en otage une petite fille. Petite fille en pleure mais qui n'a apparemment aucune blessure grave. En tout cas, il n'y a pas de sang. Et finalement, il y a un héros du dimanche qui tente de gérer le problème. Visiblement, il a de la difficulté à arriver à ses fins. Brave mec. Je vais lui alléger la tâche. Pour de bon cette fois, je me dégage les oreilles. Je dépose mon lecteur de musique sur le toit et m'étire rapidement les jambes. Pas question de rater mon intervention à cause d'une crampe au mollet. Je ne suis pas pressé parce que ce type n'est pas armé. Personne n'est armé. Ce qui est vraiment une grosse blague puisque nous sommes en Amérique et que de se procurer une arme est plus facile que de se faire vacciné contre la variole.

Je suis prêt. Je me fous pas mal de mon manque de costume. Parce que... mon identité est sûrement la moins anonyme de tous les super-héros au monde. Tout le monde sait qui je suis. Mon visage nu est sur la couverture de deux magasines cette semaine. Alors je fonce. Pas par devant. Je suis furtif jusqu'à être face au dos du suspect. Et... Bam ! Je lui donne un bon coup de coté en plein sur le genoux. Ça fait crac. Mais je ne suis pas rassasié. Je lui écrase le nerf du pouce de la main qui retenait la petite et lui fait lâcher pour de bon sa prise. En dix secondes, le mec est neutralisé par terre et me supplie de le laisser partir. Ça m'amuse.

« Dit que tu es un gros gorille puant »

« Qu...?! OK ! JE SUIS UN GROS GORILLE PUANT !»

J'éclate de rire. Les policiers arrivent et lui passe les menottes. Ah ceux-là, ils arrivent toujours à la fin de la fête. La petite fille cours vers ses parents. Ces derniers cours vers elle. Ça donne une scène touchante. La foule scande mon nom. J'envoie la main. Merci, merci. Je sais que je suis excellent dans mon métier. Il faut bien être bon à quelque chose. Ce n'est pas pour rien que je suis le chef des Légendes. Je souris aux caméras. Sauf que j'oublie un truc : l'autre mec. Je me dirige vers lui, avenant, et lui tend un mouchoir.

« Ça va l'ami ? Tu n'as rien de cassé ? C'est très courageux de s'interposer comme ça entre un agresseur et une enfant, bravo. Tu as la tempe d'un véritable héros, tu devrais aller étudier à la Heroe's Sup ! »

Je dis tout ça avec un sourire les plus honnêtes que je peux produire pour le moment. Et pourtant, il y a un truc qui cloche. Ce gars n'a pas du tout l'air content de me voir. Je viens tout de même de sauver la situation. Je fronce les sourcils. Ça augure mal.
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« Be jalous is stupid, don't you think ? » {ft. Strider}

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