Le message sera clair et bref. Damage Greem n'a pas le coeur à mentir. Il vient de perdre un élève, un bon élément et ses étudiant ont quant à eux perdu un ami. Il ne compte pas cacher la vérité, ni masquer les faits. Il compte raconter ce qu'il connaît de la vérité, ce qu'il en sait. Et établir de nouvelles règles au sein de son établissement. Non, la Heroe's SUP n'est pas perdue. Elle a juste perdue de sa prestigieuse emblème. Mais il sait aussi que ses héros, ses futurs héros peuvent survivre à cette tragédie! Ils trouveront le coupable! Il en est certain...

Les étudiants étaient tous rassemblés dans la salle de réunion. Il monta sur l'estrade et s'approcha du pupitre où était placé son micro. Le discours commença:

« Bonjour à tous. Je vous ai réunis dans cette salle pour la raison que vous connaissez sûrement tous. Jackson Becket est décédé hier soir, sa mort nous a tous touchés. Notre école est en deuil, je comprends votre peine à tous. Mais, chers héros, sachez qu'il s'agit là des risques de la justice que vous avez choisis de faire respecter. »

Un air grave s'afficha sur son visage. Il connaissait les risques et les étudiants devaient les comprendre aussi bien que lui. Devenir un héros n'avait jamais été cité comme facile. Être un héros... Quand il y pensait ainsi, il trouvait cette idée présomptueuse : un héros était plus une vision subjective qu'objective.
Il reprit son monologue en entendant les étudiants commencer à chuchoter.

« Mais devenir un héros, mes chers élèves, c'est aussi garder sa véritable identité secrète, ce qu'hélas, vous n'avez pas fait. En laissant l'école ouverte, j'ai moi-même poussé le vis trop loin. Je m'en excuse. Mon erreur a été de vous confronter directement à la vie à l'extérieur. C'est pourquoi, dès demain, l'école sera close. Le portail sera condamné. Je ne vous empêcherai pas de sortir de l'établissement, surtout pour ceux qui vivent en dehors de l'école. Mais il y aura des horaires strictes à respecter. Pour entrer et sortir de cette école, vous devrez passer par différents passages, reliant la ville. Des sortes de souterrains secrets.   »

Un écran géant sorti du sol et afficha en grand la carte montrant un plan de la ville. Les passages étaient clairs et nets. Parfait pour comprendre en un coup d’œil. Le directeur s'écarta pour laisser regarder les étudiants surement perplexes face à ces nouvelles mesures. Mais leur sûreté en dépendait. Une fois que tous eurent bien observé, il retourna à son poste et continua son message:  

« Quant à vos identités, la question ne se pose plus. Vous serez tous logé à la même enseigne, que cela plaise ou non. En dehors de l'école, vous gardez votre identité, sous votre costume, vous porterez votre nom de SUPER et dans cette école, vous serez nommé par un surnom qui vous correspond et que nous vous laissons choisir tant qu'il a un rapport avec vous. Nous ne connaissons pas le meurtrier, et nous ne savons pas s'il fait partie de l'école ou non. Quoi qu'il en soit, il est temps de mettre des mesures en place. »

Il pris une inspiration et communiqua aux étudiants les informations concernant les funérailles du jeune homme qui allait être rapatrié en Hongrie. Il n'avait pas parlé plus de Jackson car, il ne savait pas ce qu'il s'était réellement produit. Aucune piste, aucun objet d'agression retrouvé. Rien... Il serra des poings. Qui avait bien pu faire une chose pareille?

« Si vous avez des questions, c'est maintenant...   »

Il s'appuya contre le pupitre et attendit l'une et l'autre question.