Event 1.2.

Du monde, beaucoup de monde. Toute l'école semblait rassemblée face à l'estrade où le directeur discourait, et Wenceslas ne faisait pas exception à la règle. Être ici à la place des cours ne l'embêtait pas le moins du monde : l'air était chauffé à une température agréable par toute cette populace, et un toit les protégeait de toute précipitation soudaine. Wenceslas avait même réussi à dénicher une place assise et ne passerait ainsi pas la réunion débout ; à rebondir sans fin d’élèves en élèves. Il aurait pu reprocher l'absence de petits gâteaux à l'entrée, mais cela aurait pousser le vice. Et puis, il avait déjà engloutît l'équivalent d'un frigo ce matin même.

Imperméable à la tension ambiante, l'homme-flan sonda plusieurs fois la salle du regard sans y discerner le moindre visage familier. Il soupira. Sans connaissances pour lui réexpliquer après-coup, il allait sans doute devoir suivre avec un peu plus d'attention ce sermon sur la sécurité de l'école. Et non, il ne l'aurait pas fait en temps normal : l'après-midi allait être pluvieuse, d'après le monsieur météo. Il fallait donc qu'il prévoit tous les moyens possible pour rentrer au manoir du campus sans se faire tremper. C'était vital, et réfléchir prenait du temps ! Mais bon, il ne voulais pas non plus risquer de s'attirer les foudres de ses professeurs. La foudre, il n'aimait pas ça non plus.

Passages ... secrets ... costumes ... Apparemment, il allait devoir porter son foulard un peu plus souvent. Incertain de la fréquence, Super-Flan le sortit de sa poche pour l'enfiler. Voilà, méconnaissable ! Après, il y avait les "horaires". Zut ! Lui qui avait tant de problèmes avec le temps ... Il devrait peut-être se serrer la ceinture, et acheter une montre pour l’occasion. Une qui fait "bip-bip" pour le prévenir, comme le réveil-matin de la chambre. « Je pourrais même savoir l'heure d’ouverture du magasin ! » réalisa-t-il à voix haute, en songeant à sa confiserie préférée. Cette résolution lui promettait un avenir radieux, qui ne serait obscurcis que par la dizaine de sacs de bonbons dont il devrait se passer ce mois-ci pour payer la montre bon marché. Enfin, il y avait le surnom qu'il devait se trouver pour parler aux gens à l'intérieur de de l'école. N'en avait-il pas déjà un, se demandait-il en se repassant rapidement quelques sobriquets dont il avait hérité au cours de l'année. Bah, il serrait ça plus tard

Son attention se reporta finalement sur la porte de sortie. La salle avait beau être confortable, il fallait vraiment qu'il inspecte tous ces sous-terrains. Si certains passaient par les égouts, ou d'autres endroits moisis par l'humidité, autant faire un croix dessus dès à présent.

INTRIGUE

Le message du directeur 2

Il savait bien que les élèves étaient déjà tous au courant, ils s'attendaient à toutes sortes de réactions, ils savaient ce qui pouvait arriver. Mesurant les risques de ce drame, il n'avait rien d'autre à faire qu'attendre. La situation? Il l'avait bien en main, mais il souhaitait que ce soit les élèves qui relèvent ce défi. Ce n'était pas que son combat. Il savait aussi à quoi ils allaient se mesurer d'ici quelques temps. Qu'une vague d'ombre arrivait et que beaucoup de choses allaient changer d'ici peu de temps. Il fallait réveiller ses élèves. La mort du jeune Jackson n'était pas une vengeance gratuite ou encore un meurtre sans nulle raison. Non c'était un acte d'affontement, une mise en garde, un moyen de réveiller l'école. Une mise à l'épreuve de l'ennemi. Un défi à relever. L'ennemi voulait que les élèves le craigne, bien évidemment, mais Damage savait au plus profond de lui-même que celui qui avait organisé ce massacre voulait du lourd, du mortel et des adversaires de tailles. Un défis, c'était vraiment ça. Et les élèves étaient en train, pour la plupart, de le relever sans peur. Le directeur se sentait à la fois fier et anxieux. Il ne connaissait encore rien de l'ennemi, mais il était inquiet pour ses élèves qui relevaient la tête avec détermination. Mais jusqu'ici, il savait qu'il avait raison de garder confiance en ces graines de héros. Il se racla la gorge. Il fallait maintenant qu'il réponde aux questions et suggestions des élèves et professeurs. Il était aussi là pour ça, en plus que de donner des ordres à suivre à la lettre. Il avait aussi bien conscience que les nouvelles règles ne plairaient pas à tous, mais encore une fois, le défis était là, et ceux qui le releveraient avait surement plus de chance que les autres d'aller plus loin. Même s'il espérait toujours ne pas avoir de problèmes colatéraux, il y en aurait... C'était certain.

Le premier à prendre la parole eut été Hyacinthe, ce qui n'étonna même pas le directeur. Il écouta attentivement la suggestion qui lui était proposé et acquiésça à la proposition.

« Et bien, pourquoi pas, même si beaucoup de caméra ont été installées avec un système plutôt poussé, nous ne sommes pas à l'abris d'une panne ou d'un petit soucis. Je vous laisse gérer ça mon cher! »

Le sarcasme se fit entendre par la suite, ce qui ne l'étonna pas, il s'attendait à de tels propos. Damage, au début, n'avait pas plus envie de répondre que ça, mais bon, vu la dernière réaction du gamin, il préféra répondre, quitte à choquer.

« Une cible à abattre dis-tu ? Si nous n'étions qu'une cible, penses-tu que nous serions encore tous vivant à l'heure qu'il est? Si quelqu'un a su s'introduire dans ce bâtiment, c'est qu'il a bien plus de moyens que ce qu'il nous a déjà montré. Nous pourrions plus parlé d'exemple dans ce cas. »

Il prit un air grave. Un exemple, c'était tout à fait le mot que le tueur devait employer. Une preuve que les élèves n'étaient pas assez entraîné et qu'ils n'étaient pas encore à la hauteur. Surtout qu'il ne s'était pas attaqué à n'importe quel élève. Jackson était puissant et savait se servir de son pouvoir tout comme de son corps. Et c'était ça le pire. C'est qu'il aurait tous pu les tuer, s'il l'avait souhaité...

« Vous avez bien une idée de qui à pu faire ça... Non ?[b] »

« [b]Nous ne savons pas qui est le coupable Xia, c’est bien là le problème. Il est peut-être ici, parmi nous. On essaye de nous diviser, mais nous devons être plus forts que ça. Nous devons lui montrer qui nous sommes, nous sommes des héros ! Et nous ne fuirons pas sans combattre ![b] »

Miss Dragon avait parfaitement compris la sitation dans laquelle ils se trouvaient tous. Ils étaient face à une ombre qui refusait de donner des informations sur elle. Juste une ombre.

« Je pense que Maëlys a raison. Quel genre de héros prétendons-nous devenir si nous baissons tout de suite les bras face à cette crise ? D’autant que si nous ne la résolvons pas, personne ne le fera à notre place. Cela arrive certainement beaucoup plus tôt que prévu, mais il s’agit du genre d’évènement auquel nous aurions dû faire face tôt ou tard. La fuite est tout sauf une solution. Quant à l’identité du coupable, celle-ci étant loin d’être évidente, c’est à nous de la chercher. Il nous faut plus que des mesures de sécurité. Il nous faut des mesures de contre-attaque. »

Les élèves semblaient commencer à reprendre leur courage. C'était une bonne chose selon Greem. La bataille n'était pas perdue, et encore moins si les élèves se motivaient ! Il y eut des élèves qui appuyèrent tout ce qui avait été dit, d'autres arborant les couleurs de l'école, fier d'être là. Et c'était ce qu'il y avait de mieux pour tous.

"[b]-Directeur Greem, je voudrais savoir par qui et comment se déroulera l'enquête. Et si ce sont par des policiers, le personnel aura-t'il accès aux informations reccueillis par les enquêteurs ? Devrons-nous les révéler aux élèves ou... "
« ... Ou bien compter dans le cas contraire nous charger de l'enquête ? Si oui, je me propose, Roxa-... Mlle Swrank et moi-même de prendre les meilleurs élèves pour une quelconque investigation. Je procéderais au soutient psychologique nécessaire à ceux qui le souhaitent, et qui en auraient besoins. Au moindre problème...Comptez sur moi. . »

Le principal se mit à sourire au psychologue et à l'enseignante. Avoir un personnel comme celui qu'il avait était une chance.

« J'aimerais que la police n'intervienne pas dans l'enquête mais hélas, je pense que nous n'aurons pas le choix. Je compte sur vous et votre... troupe d'investigation pour être plus rapide que la police. Je compte sur vous. »

Le directeur avait une confiance presque aveugle en son personnel. Il était vrai qu'il avait rarement été déçu. Il savait qu'il n'avait pas affaire avec des incapables. Être bien entouré, la clé du succès. J'écoutai ensuite attentivement la jeune Lykke qui parla fort mais bien. Elle aussi était prête à défendre l'école, ce qui donna chaud au coeur du directeur.

« J'en conviens. Il est vrai que si vous étiez en groupe, ce serait peut-être plus simple et que vous pourriez vous surveiller les uns les autres. Nous en discuterons avec les professeurs. Pour l'instant, essayez de ne pas vous promener seul dans l'école, par sécurité. »

Damage s'appuya contre le pupitre, s'approcha du micro. Le silence s'installa à nouveau. Glacial.

« Nous nous préparons à combattre une ombre. Soyez tous prudents. »

Il se remit debout normalement et demanda tout simplement à quelqu'un de le rejoindre sur le podium.

MARCHE A SUIVRE ::

→ J'invite les légendes (une ou deux, ou trois, celles qui le souhaitent) de venir commenter la situation, mise en garde, aide aux élèves, suggestions, etc.
→ Les étudiants et professeurs qui n'ont pas encore su répondre sont priés de venir participer !
[max 20 lignes ou 400 mots par message pour aller plus vite (si ils veulent étoffer,ils peuvent mais sous spoiler, pour que les réponses ne soient pas lentes)]
ATTENTION : un seul message par compte sauf si nous vous le demandons!

→ N'oubliez pas de venir changer votre pseudo [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Je ne suis pas en costume. C'est un peu ma manière de montrer mon opposition au projet d'identité ultra secrète. J'ai toujours été contre. J'ai même fait une conférence ici il y a peu de temps pour dénoncer les héros qui se cachent des civils comme des criminels. Il est clair que de choisir de devenir un super-héros comportent son lot de risques. Et la mort en fait partie. C'est pour cela que cette vocation n'est pas pour tous. Sur ces étudiants, combien pourront supporter la pression et tous les sacrifices que cela demande ? Moins du cinquième en étant optimiste. Même chez les Légendes, nous avons connu un deuil. C'est triste mais... c'est dans la logique des choses. J'ai donc un rictus incrédule lorsqu'il est question de se déplacer dans des sous-terrains. Il serait tellement facile de les faire exploser et ensevelir les apprentis héros. En tant que tacticien averti, je trouve que c'est une mauvaise idée. Et c'est aussi un appel aux terroristes chimiques. Combien de temps s'écoulerait avant que du gaz mortel envahisse complètement un tunnel ? L'idée de se déplacer en groupes me semble bien plus logique. Je joins ma voix aux encouragements qui suivent cette proposition. Et c'est là que certaines personnes commencent à me remarquer. Et puis, monsieur Greem m'invite à monter sur le podium. Je gravit les escaliers. Pour la première fois de ma vie, je n'ai pas préparé de discours.

« Je parle au nom des Légendes en vous présentant nos plus sincères condoléances à vous et à la famille du jeune Becket. C'est malheureusement l'un des risques du métier mais il est regrettable qu'un aspirant héros soit fauché avant même d'être diplômé... »

Je jette un regard au directeur.

« À partir de ce soir, mes collègues et moi-même effectueront des visites régulières à l'école et joindront nos connaissances aux apprentis détectives. Une chose est sûre, nous n'aurons de répit avant de venger Jackson Becket. Mais pour qu'il n'y ait personne d'autre à venger, j'aimerais beaucoup que vous faisiez attention. Réfléchissez avant d'agir, songez que d'ajouter des noms à la liste de ce meurtrier ne sert à rien de productif. La demoiselle là-bas je la montre de la main a eu une très judicieuse parole. Restez en groupe. Et pour ce qui est des tunnels... Je crois que j'aurai quelques recommandations à faire au directeur. »

Je promène mon regard sur l'assemblée.

« Bon courage à tous. Je sais ce que c'est de perdre un proche. »

Et je laisse de nouveau le micro à Damage. Je lève la main pour dire au-revoir et redescend. Je me tourne vers Brooke qui m'a accompagnée et hausse les épaules en soupirant. Qu'est-ce que je peux dire de plus ? Je lui glisse:

« Je le savais. Cette école était une mauvaise idée. »

Diana ne pleurait pas, ne faisait ni la tête, elle était tout simplement neutre a toute cette agitation ..
Quand elle voyait tout ces gens paniqués elle avait pitié pour eux, ils cédaient a la panique. La mafieuse elle savait gardée la tête froide, elle écoutait attentivement le directeur de l'école énoncé des rêgles de sécurité ensuite elle avait écouté les gens prendre la parole, elle fut estomaqué par une personne d'une lacheté incroyable aux yeux de Diana même si la fermeture de l'école n'était pas vraiment un problème pour elle, la Russe avait du mal a croire qu'un étudiant de cette école voulait sa fermeture, comment pouvait-on être aussi lâche !?

Sinon les idées des autres personnes n'étaient pas mauvaises, et étaient toutes applicables pour Diana, surtout l'idée de groupe mais elle se demandait avec qui elle se mettrait..
Ensuite le directeur reprit la parole, et demanda a quelqu'un de venir sur l'estrade : Strider ! Diana n'aimait pas Strider, elle le trouvait crétin avec son refus de l'identité secrète même si encore cela ne la conçernait pas vraiment, mais si lui ça le dérangeait pas de ne pas avoir de vie privée et d'être la cible des journalistes.. Ce n'était pas le cas de tout le monde! Mais enfin le discours d'aujourd'hui de Strider ne déplaisait pas totalement à Diana..

Alors qu'elle regardait un peu les gens de la salle son regard tomba sur une personne qui ne lui était pas inconnue, Diana était surprise, lui ici !? Son coeur battait la chamade, André était dans cette école ! Elle avait trouvé André !!!

Tellement de souvenirs. Cette foule, ces éclats de voix, ces émotions toutes plus différentes les unes que les autres. Ça me rappelait notre victoire contre les aliens il y a quinze ans de cela. Tous ensemble avec Wilhelm, Lester, Râ et … Et Charles. Non, je ne dois pas penser à lui, même si dans un contexte pareil, c’est vraiment dur. J’observe du coin de l’œil les gens qui font tous des propositions plus ou moins intéressantes. Certains parlent de fermer l’école. Hum, je serais tenté de dire non, et quelque part je ne peux m’empêcher de trouver ça un peu lâche comme solution. Et dangereuse avec ça ! Ils deviendraient des cibles d’autant plus faciles et raviraient leur agresseur contre lequel je ne savais encore moi-même comment lutter.

Toutefois, pouvais-je vraiment leur en vouloir ? Ils avaient peur, et c’était normal. Qui ne le serait pas dans les mêmes conditions ? D’un côté, j’étais heureuse que ma fille soit à l’extérieure de ces murs. Pas de pouvoirs, pas de problèmes. Du moins pour l’heure c’était le cas. C’était égoïste de ma part de penser de la sorte, mais pour le moment, c’était les personnes dotées de pouvoirs qui étaient ciblées et pas les simples civiles. Tant mieux, ça ferait moins d’âmes à devoir protéger au cas où, en espérant que les agitateurs resteraient sur leurs plates-bandes tout du long. Ce n’était vraiment pas le moment qu’une chose pareille arrive.

Mes pensées se noyèrent dans un miasme incertain lorsque je vis Wilhelm, que j’avais tenu à accompagner – bien que maintenant que j’y songe, je n’aurais su dire pourquoi – sans costume, monter sur scène. Il fit un discours rapide, clair, net et précis. Ce qui était de mise à l’heure actuelle. Je soupirais. Moi aussi je voudrais agir, et davantage que par de simple visites, mais comment ? Je cherche une solution, sans vraiment écouter le reste des dires de mon camarade, je sais d’avance ce qu’il va dire. Rester en groupe et prudence avant tout. C’est aussi notre façon de fonctionner après tout.

Il revient prêt de moi, je sens plusieurs regards nous épier. Il faut dire que deux légendes simultanément, ce n’est pas ce qu’il y a de plus courant, surtout dans une école. Mais passons. J’écoute son commentaire et je secoue la tête. Je n’aime pas ça.

Wil’, tu ne peux pas dire ça. Tu préférerais quoi, qu’on laisse ces pauvres gosses sans encadrement dans la rue ? Ils seraient voués à tous devenirs criminels ou pires encore à cause de cette différence qui les isole si elle n’est pas bien appréhendée. Pour moi ce n’est pas l’école qui est mise en cause, mais les convoitises qu’elle pourrait susciter.

C’est vrai, après tout, qui ne rêverait pas d’avoir sous sa coupe des dizaines sinon des centaines de personnes aux dons particuliers ? Le tout pour servir de sombres desseins, bien entendu. Je sais que je pars un peu loin dans mon raisonnement mais bon, je préfère penser au pire pour savoir apprécier ce qui pourrait être le meilleur par la suite. Je ne peux qu’espérer que tout aille bien par la suite. J’aiderais Damage Greem a renforcer la sécurité de l’école, oui. Je vais partir de ce point-là pour me rendre utile. Le lâche qui a abattu Becket est peut-être doué, mais on verra si une confrontation avec Archimède le laissera repartir indemne. J’en doute. J’ai la rage. Et j’aime pas ça.

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S I L E N C E

L'ombre, le désespoir, la mort, trois mots qui me rendaient fou d'angoisse. et trois mots qui me faisaient paniquer. Oui je parle au passé car je dois apprendre à maîtriser mes crises d'angoisse en plein milieu d'un oratoire pleins de jeunes qui plus est. Faut dire que la situation et les circonstances ne sont pas appropriées pour qu'un exemple comme moi, un prof, soit... paniqué. Je connais le deuil. Bien sûr. Je connais le désespoir. Je connais l'ombre, j'ai même réussit à la vaincre... mais je sais qu'on ne vainc pas la petite part d'ombre qui naît en chacun de nous lorsqu'on touche à notre entourage, à notre cercle de relations. Et je suis bien là toujours pour dire que peu de gens peuvent vaincre la vraie ombre en chacun de nous, celle qui est la plus dangereuse et la plus traitre. Car l'ombre qui s'abat engendre une autre en nos cœurs. Le tueur, voulait le désespoir. il l'a. Maintenant il veut de la résistance, du sadisme, de la vengeance et de la colère. et nous n'allons pas lui en offrir. Car j'ai testé. et voila où j'en suis. La vengeance pour la vengeance ce n'est pas de la justice c'est juste une vendetta. Je n'aimerais pas que les élèves fassent cette erreur et que j'ai moi-même faîte comme un con pour parler franchement. Alors autant les découragez tout de suite. Je prend donc le micro et je finis par prendre une inspiration. Je suis jeune, autant en ancienneté qu'en âge. J'ai beaucoup à apprendre mais cette fois-ci c'est à moi de leur apprendre. Et c'est à moi de rassurer alors que je ne le suis moi-même pas du tout. Je dois être convainquant.

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on peut avoir un costume, une identité secrète, un don... ça nous protège pas des canifs, des bombes enfin... de la mort. Nous vous demandons d'être prudents et nous nous chargerons de retrouver le coupable avec l'aide des légendes. Vous voulez être en sécurité mais vous ne l'êtes pas. Plus personne ne l'est. Ne cédez pas à la tentation de vous venger car c'est le premier pas vers l'ombre. C'est ce qu'il veut : vous happez de son côté, loin de notre sécurité et loin de vos principes. Vous êtes de héros et votre ami est mort en martyr. Ne tentez pas de vous mettre en danger avec le risque de mourir en vengeur. une vendetta c'est avoir les mains en sang après. Et cette ombre veut une seule chose : que vous cédez à ses provocations.

La vengeance humaine, c'est un besoin. Un vrai besoin qui vous prend aux tripes. Un putain de besoin de taré comme une voix dans ta tête qui te relis des passages du livre du diable. Je ne suis plus un héros pour avoir céder à la vengeance. Car au fond : qu'est-ce qui m'a différencié des tueurs lorsque je les ai pendu comme des chiens ? C'est ça la différence entre eux et nous. On attaque lorsque le moment vient, au nom de la justice, au nom de notre pays mais on attaque avec des principes. Eux ils attaquent sans et au nom de qui ? De leur petit cul. L'ombre et Shark ont attaqués sans principes pour s'en prendre à des cibles faciles et ont crées un exemple. Voyez ce qu'on devient avec la vengeance, à tel point on se rapproche du modèle du méchant loup, tout en se faisant passer pour la brebis toute blanche.

L'air ambiant m'étouffe. j'ai du mal à récupérer de l'air dans mes poumons je rend le micro au directeur en regardant Wilhelm. Aucune animosité à l'égard de personnes dans mon regard. je ne connaissais pas ce petit, enfin cet élève, cette victime, avant de le voir mort. Je viens d'arriver après tout. J'ai déjà souhaité tout le malheur du monde au coupable et tout le bonheur du monde à sa famille. Au nom de mon Dieu j'ai juré de retrouver cet homme mais cette fois-ci sans les mains pleines de sang. Je ne serais pas le monstre que j'ai été sortant de ce couloir piétinant et ne respectant pas la vie. Non. Et je ne veux pas que les élèves le deviennent, mais je sais à quel point c'est tentant. Alors mes mots sont un peu crus soit. Mais je ne veux pas qu'ils goûtent au plaisir de se venger. Oh ça non. Ce serait laisser le coupable réussir son coup.

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vous savez... on a tous peur. on se demande qui est à l'origine d'un... d'un acte pareil. Mais vous avez compris que le mieux c'est de rester en groupe et de continuez les cours pour vous préparez. et si besoin d'en parler on est toujours là, que ce soit le psychologue, dis-je en montrant de la main notre collègue, ou nous. il ne faut pas que le désespoir vous coupe les ailes. restez pas dans la tourmente et rebondissez. ça sera une victoire de notre part contre lui. le sourire sera une de vos meilleures armes.

Après l'heure n'est pas au long discours. elle n'est pas non plus propices aux festivités, donc je rend le micro au proviseur, la main tremblante et je me recache sous mon écharpe, le visage jusqu'au nez planqué. Voila, c'est tout ce que j'avais à dire. Enfin, je m'arrête pas pas question de refaire le coup du je rend le micro pour le reprendre c'est bon. J'ai dit que j'avais peur. C'est la strict vérité : je fais ma crise d'angoisse. Prévisible. Après tout, je suis un stressé de la life. J'ai peur de tout, du noir et de la mort, alors la situation c'est pas trop mon meilleur élément. J'espère juste que ce que j'ai dit n'a pas servit à rien et que j'ai pas totalement parlé dans le vide. Maintenant aux élèves de gérer et de restez fidèle à eux-même.

.

H R P

C'est un peu long mais j'ai raccourci au maximum car là je serais parti pour plus donc désolé ! {971 mots}

Une vie banale... Pour une fois Alice aurait voulu avoir une vie banale.. Si elle aurait été dans une vie banale personne ne serait mort.. Personne n'aurait eu a souffrir, personne aurait été triste !
La française était triste, elle ne connaissait pas spécialement la victime mais elle l'avait déjà aperçue et c'était habituer a le voir au détour d'un des nombreux couloir.. Elle le trouvait même classe ce Jackson : en plus la rumeur disait que c'était un étudiant prometteur..

La jeune fille écoutait le directeur, mais tout sont discours n'entrait pas dans la tête d'Alice, elle n'était pas d'humeur a écouter les gens, c'était rare une Alice attristée ! Ensuite les gens présent dans la salle se mirent a parler, a proposer des solutions.. En les écoutant l'adolescente se rendit compte que ça ne servait a rien de se lamenter, que ça ne ramènerait pas Jackson.. Au contraire si elle voulait rendre honneur a Jackson elle devait se battre pour lui, battre celui qui l'avait tué ! Et pas question d'avoir peur, elle ne voulait pas faire plaisir au criminel qui avait frappé la heroe's sup... Non elle allait être courageuse, et affronter ce moment dur de la vie !

Alors la française écouta plus attentivement les gens qui parlaient dans la salle, elle trouva l'idée de groupe très intéressante et intelligente ! Quand le directeur reprit la parole Alice l'écouta attentivement cette fois-ci et trouva cette homme "classieux" pas "banale" normal après tout c'était un directeur d'une école de super héros.. Ensuite elle fut impressionner par l’arrivé des deux légendes même si sa sympathie allait plus vers Brooke .. Elle trouva tout ces discours fort intelligent et ne trouvait rien a redire elle écoutait juste attentivement !

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« Jackson Becket.. est mort? »

ANASTASIA ETAIT DE MAUVAISE HUMEUR. Rainbow s'était écrasé ce matin contre sa vitre en lui apportant un sms d'une de ses amies qui lui disait qu'il y avait une réunion de toute l'académie. Elle avait donc enfilé ses vêtements en quatrième vitesse de mauvaise humeur en pestant après son perroquet qui lui servait de portable qui l'avait réveillé trop violemment selon elle. Maintenant elle était assise dans la foule d'étudiants et de professeurs de la Heroes, tous affolés et inquiets. Bien sûr Anastasia était bien trop pommée pour savoir ce qu'il s'était passé, aussi quand Mr. Greem se mit à parler de la mort de Jackson Becket elle se figea. Un masque impassible restait collé à son visage, mais au fond d'elle s'était un véritable raz-de-marée. Attend attendez ... Jackson? Mort? Lui, Jackson Becket? Mais c'était impossible! Anastasia avait déjà eu l'occasion de lui parler quelques fois, il s'était avéré être quelqu'un de très gentil et serviable. Il ne pouvait pas être mort, non!

Elle grimaça, les protestations des élèves se faisaient de plus en plus forte, trop forte pour son ouïe d'elfe sur développée. Elle avait envie de leur hurler de fermer leur gueule et de garder leur putain de calme. Ils étaient tous sensés être des héros non? Un héros était sensé garder son calme bordel de mierda. Elle serra les poings quand les plans représentant des passages secrets apparurent. La situation était désespérée à ce point? La jeune italienne n'en croyait pas ses yeux, le directeur, Mr Greem, avait lui-même baissé les bras? Elle se renferma sur elle-même ne voulant pas écouter les discussions des autres. De totue façon même quand elle ne le voulait pas elle entendait toutes les conversations à moins d'un kilomètre d'elle, aussi c'était la brouhaha dans sa tête. Des voix s'entrechoquaient, des plus graves, des plus aigüe, des affolées, des sûre d'elles. Elle plaqua ses longues mains pâles contre ses oreille, ses pupille se dilatant sous l'effet de la douleur. Bordel, pour ne fermaient-ils pas tous leur gueule comme de gentils héros? Heureusement le silence fut quand Mr. Ha'Slaïd entama son monologue. Un rictus au lèvre, elle le regarda se perdre dans milles-et-unes paroles qui se voulaient réconfortante, c'est pourquoi quand il ut terminé de parler elle s'assit par terre, sans se soucier des regard, trop troublée par ce qu'il s'était passé.

codage par Junnie sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Invité

Elle était arrivée il y a trois jours à peine. Elle cherchait encore son chemin dans l'école, avait du mal à retenir les noms et les visages de tous ceux qu'elle croisait. Mais parfois, comme à cet instant, elle fut tout simplement happée par le mouvement de foule.

L'amphithéâtre s'était vite rempli dans un silence pesant et le directeur qu'elle avait rencontré il y a peu apparu sur scène. Le visage sombre et le ton grave, elle n'aurait pas cru commencer sa première véritable scolarité dans de telles conditions.
Un élève tué, des âmes en peine, des positions différentes et pourtant, un point commun à tous ces gens : leur esprit combattif.
Peu importait leurs opinions, qu'elles s'opposent ou se rejoignent, ceux qui avaient la force de prendre position, de marquer leur engagement le faisaient, pour eux mais aussi pour les plus fragilisés.

Sasha ne pouvait qu'observer le ballet des sentiments exprimés ou refoulés. Elle ne connaissait encore personne, elle n'avait pas son mot à dire. Elle ne saurait quoi dire, surtout pas lorsque l'une des personnes à côté d'elle s'effondra en larmes. Heureusement, ses voisins de banc réagirent. Mains réconfortantes, épaules pour pleurer.

Oui, les autres étaient là et ça la rassurait. Sasha ne se sentait pas en danger, mais gérer la tristesse et la douleur des autres la mettait mal à l'aise. Comment les apaiser ?
Mais une chose était sûre, ICI, ils n'était effectivement pas seuls.

Kei rabattit sa capuche sur ses cheveux jaunâtres. Il s'adossa à un mort et observa la salle autour de lui. Certains élèves avaient une mine inquiète, d'autres semblaient totalement paumés et il en voyait même certains râler un peu. Ça ne faisait pas vraiment longtemps qu'il était là, il ne connaissait pas tout ce monde, mais à vrai dire, il n'en avait que faire. Il restait néanmoins intéressant de les observer.
Lorsque le directeur prit la parole, il étouffa un bâillement. Il n'était pas ici de gaieté de coeur. D'ailleurs, pourquoi avait-il suivi ce flot d'élèves? Ah, la curiosité... Et vu la tête du directeur, il avait vraiment bien fait. Kei n'était pas un "gossip" mais il était très curieux. Divulguer les potins, non, mais les connaître, oh oui ! Il se frota le nez avec le dos de sa main et écouta attentivement le discours de Greem. A la fin, il sortit ses mains de ses poches pour croiser les bras.
Un élève tué? Il n'avait pas entendu ça, hier. Bon certes, il avait beaucoup dormi, hier. Les élèves semblaient tous bouleversés que ce Jackson soit décédé. Lui, pas vraiment. Peut-être que sa mort avait été atroce. Il n'en savait rien. Il ne le connaissait pas, non plus. Malgré le fait qu'il soit dans la même école, il n'arriva pas du tout à se sentir concerné par ce décès.
Quelques points du discours le firent tilter, tout de même. Ne plus sortir? Pardon? Des horaires strictes? Kei plissa les yeux, un peu énervé. Si c'était décrété, c'était qu'il y allait avoir un contrôle rigoureux sur les entrées et sorties. Quelle plaie ! Mais quelle plaie ! La seule chose positive, c'était qu'ils allaient emprunter des souterrains secrets. Ça, c'était excitant. Mais pas assez pour contrebalancer les inconvénients. Comment il irait voir les chats, la nuit, hein?
Et... Quoi? Un changement d'identité? Il laissa échapper un léger juron -rien de bien méchant. En gros, il devrait être en "Stray Cat" à l'extérieur du bâtiment et... Avoir un seudo à l'intérieur? Plus personne ne l'appellerait Kei, donc. C'était idiot. En quoi s'appeler par un quelconque pseudo à l'intérieur de l'école pouvait renforcer la sécurité? Vraiment aucun sens. Ses yeux rouges roulèrent dans leurs orbites.
Par contre, le fait que le meurtrier soit peut-être dans l'école... Faisait monter en lui un sentiment étrange. Il voulait savoir. Savoir comment il avait fait pour être si discret et efficace en même temps. Et puis, que le danger rôde comme ça... Ce n'était pas un sentiment tout à fait déplaisant. Il ne s'autorisa pas le petit sourire qui voulait poindre le bout de son nez sur ses lèvres. Ce n'était pas vraiment le moment de se faire remarquer.
Il attendit de voir si les élèves n'avaient pas de questions -une information supplémentaire, peut-être?- avant de suivre les quelques élèves qui sortaient déjà de la salle de réunion. Ce n'était plus la peine de s'attarder ici.

Requiescat in pace, Becket.

Un deuil. C'est toujours triste, un deuil. Et plein de pensées malsaines, aussi. Tout dépend de comment l'on prend la mort du décédé. Par exemple, si il s'agit d'un dictateur comme Hitler, on est forcément soulagés, et notre envie de vengeance est apaisée. Cela dit, si il s'agit d'un proche ou d'une personne innocente, ça coince, et on pleure plus ou moins. C'est le cas ici. Jackson Becket est mort.

La Sanders n'a jamais réellement connu Jackson Becket, seulement de nom et peut-être de visage. Le croiser dans les couloirs ou être pas loin au réfectoire, c'est une possibilité. En tout cas, elle n'a jamais fait attention. C'est pour ça que, aujourd'hui, en assistant au discours du directeur Greem sur son décès, elle n'est pas vraiment touchée. En parlant d'être touchée, elle est plutôt embarrassée d'être stoïque alors qu'à quelques mètres plus loin, des larmes coulent, accompagnés de reniflements.

Kay écouta attentivement les instructions données. Elle soupira. Aaah, quelle plaie. Elle avait mis tellement de temps déjà à s'habituer aux chemins pour venir ici qu'elle devait maintenant encore se promener avec un plan – ou suivre quelqu'un qui connaitraît le chemin, hahahah – pour se retrouver. En plus, comme si cela suffisait pas, elle devait adopter un nouveau nom. Quoique … Remarque, c'est pas si mal ça. Bon, ça se fait plus trop depuis qu'elle est à la Heroe's, mais ne plus avoir de surnoms tels que KFC lui convenait.

Le discours était terminé, place aux questions. Evidemment, cela faisait aussi place aux chuchotements avec les amis sur ce qui vient d'arriver, des questions qui se posent dans tous les sens, avec par dessus les vraies questions qui sont clairement posées. Kendall réfléchit quelques instants. Non, décidément, aucune question ne lui venait en tête. Cela lui suffisait amplement.

Elle prit la sortie et soupira à nouveau à l'extérieur, avant d'ouvrir un paquet de bonbons cerise. Puis elle s'arrêta un instant, avant de reprendre sa route, souriant légèrement. Nous ne connaissons pas le meurtrier, et nous ne savons pas s'il fait partie de l'école ou non. Un frisson la parcourut. Ca fait peur … Mais c'est excitant, d'un côté. Trouver le coupable. Un parfait inconnu ou un très bon ami. On se croirait dans un jeu vidéo. Et KFC aime les jeux vidéos. A ses risques et périls, par contre...

Invité

J'étais tranquillement en train de lire mon livre policier quand un attroupement d'élèves se dirigeait vers la grande salle de réunion dans un brouaha grave. On aurait pu croire à un troupeau de moutons bêlant qui suivaient leur berger. Je refermais mon livre pour les suivre. Je me retrouvais dans le fond de la salle. Mr Greem était sur l'estrade, devant tous les élèves, le visage grave.
J'écoutais son discours, aussi sérieux que je suis en cours. Je ne savais pas qui était cet élève décédé. Nous ne connaissons pas les criconstances de la mort. Mr Greem nous a annoncé que désormais nous utiliseriont un pseudo, emprunterons des passages et verrouiller les portails.
Je ne pourrais même plus m'arrêter devant ma boutique favorite en venant à la Heroe's Sup. Mais il le faisait pour le bien de tous. Et nous devions nous y tenir pour notre bien.

INTRIGUE

Et la vie reprit son cours normal

L'audience était levé, il n'y avait plus rien à dire, à moins qu'une discussion avec les légendes. Mais il savait déjà ce qui allait se passer, du moins, il en doutait, mais ses positions ne changeraient pas. Il sortit de l'estrade, les élèves sortirent peu à peu, c'était comme ça et la vie devait reprendre, même si c'était triste. De toute façon, il trouverait bien le coupable, il avait déjà sa propre idée... Mais au fond, peut-être se trompait-il?...

MARCHE A SUIVRE ::

→ Les étudiants et professeurs qui ont un surnom doivent le garder jusqu'à nouvel ordre. Les nouveaux étudiants devront s'inscrire sous un pseudo. Ceux qui ne l'ont pas encore doivent aller le demander.
→ Pour le moment cet event prend fin après une longue période, la vie reprend son cours normal avec en plus les deux trois petites choses que le directeur à mis en place, groupes d'élèves, veillées, passage secret.
→ Vous apprendrez bientôt qui est le coupable... patience.

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