Le message sera clair et bref. Damage Greem n'a pas le coeur à mentir. Il vient de perdre un élève, un bon élément et ses étudiant ont quant à eux perdu un ami. Il ne compte pas cacher la vérité, ni masquer les faits. Il compte raconter ce qu'il connaît de la vérité, ce qu'il en sait. Et établir de nouvelles règles au sein de son établissement. Non, la Heroe's SUP n'est pas perdue. Elle a juste perdue de sa prestigieuse emblème. Mais il sait aussi que ses héros, ses futurs héros peuvent survivre à cette tragédie! Ils trouveront le coupable! Il en est certain...
Les étudiants étaient tous rassemblés dans la salle de réunion. Il monta sur l'estrade et s'approcha du pupitre où était placé son micro. Le discours commença:
« Bonjour à tous. Je vous ai réunis dans cette salle pour la raison que vous connaissez sûrement tous. Jackson Becket est décédé hier soir, sa mort nous a tous touchés. Notre école est en deuil, je comprends votre peine à tous. Mais, chers héros, sachez qu'il s'agit là des risques de la justice que vous avez choisis de faire respecter. »
Un air grave s'afficha sur son visage. Il connaissait les risques et les étudiants devaient les comprendre aussi bien que lui. Devenir un héros n'avait jamais été cité comme facile. Être un héros... Quand il y pensait ainsi, il trouvait cette idée présomptueuse : un héros était plus une vision subjective qu'objective. Il reprit son monologue en entendant les étudiants commencer à chuchoter.
« Mais devenir un héros, mes chers élèves, c'est aussi garder sa véritable identité secrète, ce qu'hélas, vous n'avez pas fait. En laissant l'école ouverte, j'ai moi-même poussé le vis trop loin. Je m'en excuse. Mon erreur a été de vous confronter directement à la vie à l'extérieur. C'est pourquoi, dès demain, l'école sera close. Le portail sera condamné. Je ne vous empêcherai pas de sortir de l'établissement, surtout pour ceux qui vivent en dehors de l'école. Mais il y aura des horaires strictes à respecter. Pour entrer et sortir de cette école, vous devrez passer par différents passages, reliant la ville. Des sortes de souterrains secrets. »
Un écran géant sorti du sol et afficha en grand la carte montrant un plan de la ville. Les passages étaient clairs et nets. Parfait pour comprendre en un coup d’œil. Le directeur s'écarta pour laisser regarder les étudiants surement perplexes face à ces nouvelles mesures. Mais leur sûreté en dépendait. Une fois que tous eurent bien observé, il retourna à son poste et continua son message:
« Quant à vos identités, la question ne se pose plus. Vous serez tous logé à la même enseigne, que cela plaise ou non. En dehors de l'école, vous gardez votre identité, sous votre costume, vous porterez votre nom de SUPER et dans cette école, vous serez nommé par un surnom qui vous correspond et que nous vous laissons choisir tant qu'il a un rapport avec vous. Nous ne connaissons pas le meurtrier, et nous ne savons pas s'il fait partie de l'école ou non. Quoi qu'il en soit, il est temps de mettre des mesures en place. »
Il pris une inspiration et communiqua aux étudiants les informations concernant les funérailles du jeune homme qui allait être rapatrié en Hongrie. Il n'avait pas parlé plus de Jackson car, il ne savait pas ce qu'il s'était réellement produit. Aucune piste, aucun objet d'agression retrouvé. Rien... Il serra des poings. Qui avait bien pu faire une chose pareille?
« Si vous avez des questions, c'est maintenant... »
Il s'appuya contre le pupitre et attendit l'une et l'autre question.
MARCHE A SUIVRE ::
→ Les étudiants et professeurs doivent TOUS répondre à la suite de ce message, leur arrivée dans la salle, leur attente, leurs réactions, etc. [max 20 lignes ou 400 mots par message pour aller plus vite (si ils veulent étoffer,ils peuvent mais sous spoiler, pour que les réponses ne soient pas lentes)] ATTENTION : un seul message par compte sauf si nous vous le demandons!
→ N'oubliez pas de venir changer votre pseudo [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Hyacinthe Chateaubriand
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Hyacinthe n’en revenait toujours pas. C’était la première fois qu’une chose pareille arrivait dans l’établissement. Il savait que les étudiants essayaient de trouver le coupable de cette sordide affaire et il restait admiratif face à tant de bravoure. Il avait honte aussi. Oui, honte de ne pas avoir assisté aux honneurs fait à l’étudiant disparu trop tôt. Mais il n’avait pu s’y résoudre, le courage lui avait manqué.
Toutefois, pour la suite des événements, c’était tout à fait différent. Il le sentait et voulait agir concrètement cette fois-ci. Plus question de rester seul dans son coin. Il voulait protéger tout le monde ici du potentiel psychopathe qui pouvait leur en vouloir avec d’obscures raisons pour motivation. Adossé au mur, une jambe ramené également contre celui-ci, le roux attendait, patiemment. Mais l’attente le tuait à petit feu, il se sentait comme une pile électrique maintenant. Il avait besoin de bouger, de se rendre utile, de protéger. De faire tout ce qu’il n’avait pu faire jusque-là.
Le directeur arriva finalement et fit son speech. Le français n’en perdit pas une miette. Son seul œil visible s’ouvrit grand devant les mesures drastiques prises. Certes, c’était très … direct. Mais nécessaire, au fond. Et puis ce petit aparté sur les dangers de la vie de Héros… Ahah, la bonne blague. Hyacinthe trouvait ça très ironique tout à coup sans vraiment savoir pourquoi.
Son visage, neutre, ne laissait rien voir de son angoisse et des autres sentiments contradictoires qui l’occupait. Lui qui d’ordinaire avait un beau sourire collé à la face était maintenant aussi fade que la pierre. Quelle tristesse.
En définitive, se décidant à intervenir, il se remit droit sur ses deux jambes, croisa les bras et ouvrit la bouche, pour laisser passer une voix forte, qui couvrait tout pour mieux exposer son point de vue et ses idées neuves.
« D’accord, des consignes pour l’extérieur, c’est bien beau mais et après ? Monsieur le Directeur, avec tout le respect que je vous dois, pourquoi ne pas augmenter le nombre de rondes partout dans l’établissement ? Je me porte volontaire pour mener une investigation dans les souterrains. »
Au moins, c’était dit. Hyacinthe était toujours de très bonne volonté, surtout lorsqu’il s’agissait d’aider. Enfin, de sauver d’une mort certaine, présentement.
△Ségo Soyana sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Invité
Sujet: Re: Event 1.2. Dim 21 Avr - 3:19
Le directeur, Damage Greem. Lui non plus ne savait pas vraiment ce qu'il s'était passé, en dehors du fait qu'un élève ai été assassiné. Le jeune infortuné allait être renvoyé en Hongrie, pour avoir des funérailles digne de ce nom, ce qu'une école n'aurait jamais pu faire, malheureusement. L'air mille fois filtré, et replacé, commençait à légèrement devenir insupportable. Pas moins de dix minutes qu'ils étaient là, et l'endroit devenait déjà un lieu agaçant. Balthazar suivit, néanmoins, le discours de Greem. Changé de nom ? Enfin, façon de parlé. Balthazar se trouverait bien un surnom, une identité pour la Heroe's. Mais ce n'était pas vraiment ça qui comptait. Le jeune brun s'était séparé de son groupe, histoire d'avoir "un peu d'air". L'enthousiasme de Jim était une bonne chose. Mais il finissait par vite devenir agaçant, en sa présence, Balthazar avait voulu l'étrangler, le poignarder à coups de fourchette ou même l’assommer à coups de plateau. Mais non, rien de tout ça. Finalement le repas s'était bien passé. C'était par ailleurs à ce moment où on leur avait demandé de rejoindre une salle spéciale, qui fut réservé pour les annonces plus qu'importante.
Le jeune cartomancien chercha du regard les membres de sa "super-équipe d'investigation" – il faudrait franchement qu'ils trouvent un meilleur nom que ça, si ils veulent absolument une appellation. Jim était aux côtés de Jonathan. Il ne trouva pas Xia. Peut-être était-elle plus proche de la scène. Assise ou même derrière lui. Mais ça n'avait pas vraiment d'importance. Balthazar n'arrivait pas à faire confiance à beaucoup de gens. Et les deux zigotos en faisaient parti. C'était malheureux à dire, mais la vie était faite ainsi.
Le professeur de Chateaubriand proposa des tours de gardes alternés. Magnifique. Par qui ? Et par quoi ? On ne pouvait absolument faire confiance à personne. Pour dire, même Balthazar avait un quelconque doute sur sa totale innocence. Mais le pauvre chou garda le silence. Certaines questions vinrent et allèrent. Le silence était concret mais rompue. Pas assez clair ? Pour une fois, chaque élève se taisait et laissait l'autre finir sa question. Attendant tous la réponse. Pour une fois, c'était ordonné, et ce, sans aucun problème. C'en était presque surnaturel.
Balthazar se déplaça, peut-être pour se mettre plus en hauteur, de telle sorte qu'on puisse l'entendre : « Magnifique idée de sécurité ! » Sarcasme. Une certaine forme d'auto-défense. « Nous rassembler n'était déjà pas vraiment la meilleure des idées, Mr. Greem. Ce ne serait pas plus sûr si les élèves étaient renvoyés chez eux ? Ça n'éviterait pas certains "conflits" ? » Balthazar pensait chaque mot qu'il disait. Dès le départ, pour lui, cette école était une mauvaise idée. Une cible trop facile. « Car c'est ce que nous somme au final : des cibles à abattre. » Le jeune brun regardait Damage droit dans les yeux. Qu'il fasse ce qu'il veut. Ses idées n'en seraient pas changées.
Alcée
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Au milieu du chaos ambiant, Xia se trouvait horriblement calme. Presque vide, comme si l'annonce du directeur avait concrétisé la mort du garçon. Un instant auparavant, on pouvait encore, avec beaucoup de mauvaise foi, adhérer à l'idée que ceci était une mauvaise blague, que jamais quelque chose d'aussi terrible n'aurait pu arriver. Mais là, c'était comme si les mots de Damage Greem avaient levé le voile sur toute l'horreur de cette histoire. Non, plus rien ne serait jamais pareil. Elle s'était répété cette pensé inlassablement, comme un mantra, au cours des dernières heures, mais voilà qu'elle s'imposait à elle avec toute sa force. La sécurité à laquelle ils avaient cru ? Une illusion. Elle restait là, prostrée au milieu de la vague murmurante de protestations, où chacun avait son mot à dire, plus ou moins fort, plus ou moins distinctement, pour ou contre le discours du directeur. Et elle qui se taisait. Contrairement à Balthazar, pas une seconde elle n'envisageait de voir l'école fermer. Prends tes affaires et oublie tout, merci, au revoir ? Non, pas une seconde. Elle était prête à accepter chacune des mesures que Greem avait annoncées, sans broncher. Mais elle voulait aller au bout des choses. Xia Shelter n'était pas rentrée à la Heroe's SUP pour rien. Des cibles à abattre ? Tant mieux, tant pis, qu'importe. Devenir un héros, n'était-ce pas être conscient des risques ? Tous ceux qui s'étaient inscrits ici avaient pris des risques, non ? Elle, elle n'avait que l'envie puérile de voir tout revenir en ordre. Alors, elle leva la main, et attendit de pouvoir obtenir la parole, avec un calme qu'elle ne se connaissait pas. Et elle posa la seule question qui lui importait, au final.
« Vous avez bien une idée de qui à pu faire ça... Non ? »
Trouver le coupable. La seule priorité.
Alya
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Sujet: Re: Event 1.2. Dim 21 Avr - 5:46
Me voici, dans la salle au milieu des autres élèves avec une ambiance tellement lourde qu’on pourrait presque la toucher… Le directeur prend la parole, je l’écoute distraitement en continuant d’observer les autres autour de moi. Dans un coin je vois un petit groupe d’élève dont deux filles qui pleurent.
*mmm ce doit être les amis de Jackson Backet… pauvre gamin… je ne le connaissais pas plus que ça… je suppose que ses parents vont venir récupérer le corps*
Soudain je sens comme un changement d’ambiance dans la salle, mes amis autour de moi prennent une expression à la limite de l’horrification… Je ne comprends pas ce qu’il se passe. Tout semble figé ici. Je crois que le directeur a dû annoncer quelque chose de grave… J’entends murmurer les gens autour, j’arrive à capter quelques mots : « école fermée », « passages secrets » et « nouvelle identité »
*Bon clairement cette mort n’a rien d’accidentel, au point même que le directeur prend des mesures de protection drastiques… mais bon on ne va pas se laisser marcher dessus quand même ! Une fois qu’on a choppé le responsable on lui explose sa tête de tueur et c’est réglé, la loi du Talion quoi…*
Monsieur Chateaubriand prend la parole et réclame des tours de garde, enfin quelqu’un qui propose quelque chose ! Il est hors de question que je me cache à cause d’une bande de dégénérés ! Un élève le coupe, et affirme que la solution serait de faire rentrer les élèves chez eux. Je sens la moutarde me monter au nez…
* Sérieusement ? Tu dois avoir un pouvoir peu dangereux pour tes semblables pour proposer une solution pareille mon pauvre petit… Cette école c’est une chance pour les gens qui ont le pouvoir de faire exploser tout ce qui est autour d’eux et qui ne peuvent pas se maîtriser ! Si tu la trouve trop bien pour toi, je pense que tu es libre de partir ! *
Finalement une jeune fille osa demander qui était responsable de ce meurtre.
*Enfin une bonne question*
Domino
▌LOCALISATION : En fiche
FC ▌SUPER: Monster Mind ▌POWER: Matérialiser les peurs en monstre ▌LEVEL: (15/100)
Nous venions à peine de terminer notre repas que l'annonce sombre du directeur c'était faite entendre dans les couloirs, résonnant depuis lors dans mes oreilles. Ma bonne humeur s'était envolée, même si j'essayais de garder mon sourire, mon subconscient n'en avait aucune envie. Nous sortîmes de la cuisine comme des ombres navigant dans un seul but : rejoindre la salle des réunions. Mes jambes marchaient proche de Jonathan mais mon esprit ne suivait pas, comme suspendu. Qu'allait pouvoir dire le directeur sur la mort de mon ami? Qu'allait-on tous avoir comme information? Que pourrions-nous en dire? Le temps pour moi était suspendu, perdu entre les murs de l'école. Mes pas flottait dans l'air comme une plume qui ne veut pas toucher le sol. Nous arrivâmes dans la grande salle, le groupe que nous avions formé, était a présent éclaté, se frayant un chemin dans la foule d'élèves et de professeurs.
Les idées, sarcasmes, silences et j'en passe, fusèrent dans la salle comme un feu d'artifice. Aucun mot n'aurait su sortir de ma bouche, je me sentais bien loin de tout ce qu'il pouvait se dire. Je pouvais entendre le mot condamné dans la bouche de certains, ou encore "cibles faciles" pour suivre les propose de Balthazar. Personnellement, même si je ne voulais pas devenir un héros, je m'étais fait des amis ici et j'aimais cette école, j'appréciais l'ambiance et j'apprenais à me dépasser. Alors pourquoi aurais-je eu peur de perdre la vie? Non en vérité, j'étais juste tétanisé par l'idée de pouvoir perdre quelqu'un qui m'étais cher, une nouvelle fois. Encore une fois. J'attrapai la main de Jonathan, mordant mes lèvres. Quelques larmes s’échappèrent de mes yeux. Je pensai d'abord à ma grand-mère que j'avais perdue trop tôt, puis à Jackson. Même si je ne voulais pas devenir un héros, je voulais être capable de protéger ceux qui me donnaient la force d'avancer. Ceux que j'aimais plus que tout.
Il n'était plus question que je perde quelqu'un que j'aime.
Calleigh Custer
FC ▌SUPER: Liar ▌POWER: Corps astral ▌LEVEL: (24/100)
Sujet: Re: Event 1.2. Dim 21 Avr - 8:54
Mon iPhone vibra sur la table de la bibliothèque. Le message de mon ami était simple, clair, précis. « Greem va nous parler. Rdv dans la salle de réunion ». Un petit message qui laissait suggérer beaucoup, c'en était effrayant. Je rangeai mes affaires en vitesse et suivis les autres élèves vers la salle de réunion. Ambiance qui mêlait lourdeur et tristesse. Les amis de Jackson comme les autres, tous auraient préféré entendre un autre genre de discours. Je ne connaissais pas trop ce garçon, si ce n'était pour le croiser de temps à autre dans les locaux de l’établissement. De ce que je savais, il travaillait dans un cirque, je n'aurai jamais l'occasion de voir l'un de ces numéros...
Je me laissai porter par le flot d'élèves et m'assis à la première place qui s'offrit à moi. Sur ma gauche, un grand brin. J'étais impassible, j'attendais le discours de Greem. Je me demandais ce qu'il allait nous révéler. Le coupable ? Je l'espérais. Aveuglée par la confiance, le confort et la sécurité que dégageait cette école, jamais je n'aurai pensé qu'une telle chose puisse arriver. Qui aurait pu l'imaginer ? Une page se tournait, assurément. Ne connaissant pas le jeune homme décédé, je n'étais pas affligée, cela aurait été bien hypocrite de ma part de l'affirmer, comme il est bien hypocrite de se dire empathique. Personne ne comprendrait la douleur des proches de Jackson, on ne peut être à la place de l'autre. La seule chose que l'on pouvait faire était de les soutenir, aller de l'avant et surtout, oui surtout, lutter pour que cela ne se reproduise pas. Mais on aurait pu prévenir aussi... j'aurai pu prévenir avec mon don, si j'avais posé les bonnes questions à mes conseillers. Mais je n'y avais même pas pensé. Pouvoir prédire l'avenir et pourtant être si inutile. Sur le moment, je m'en suis voulu et ça m'a tué, un peu.
Allons ! Ce n'était pas le moment de faillir. Non, il fallait aller de l'avant. Le directeur parla enfin. Je l'écoutais, perplexe. Des chemins secrets pou sortir ? Choisir un pseudo pour l'école ? Ne craignait-il pas que ces choses attisent la paranoïa ? Que les élèves finissent pas se monter les uns les autres, cherchant le coupable, ou le présumé coupable ? Puis ce fut Chateaubriand qui intervint. Des tours de garde ? Voilà une idée. Toujours plus judicieuse et pertinente que l'intervention de l'autre idiot. Qui était-ce, ce garçon, qui préconisait que l'on parte ? Je n'aurai pas pensé pouvoir entendre de telles idioties en un moment pareil. Il devait être bien lâche en tout cas. Même s'il ne pouvait me voir, je le fusillais du regard. Entre la honte et la guerre, ce garçon choisirait la honte et il aurait la guerre ! Partir ne servirait à rien. Au contraire, ce serait abdiquer et c'était intolérable, ne serait-ce que par respect pour le jeune homme qui avait laissé sa vie. Partir ? Et bien soit, qu'il parte, ce couard ! Moi, je resterai et je continuerai à progresser. Mon don était bien trop précieux pour que j'abandonne.
Une main se leva, celle de Xia. Je pense qu'elle osa demander tout haut, ce que tout le monde pensait tout bas. À côté de moi, le brin, un proche du défunt sûrement, lâcha quelques larmes. Je pris un mouchoir de ma veste et le lui tendit dans un sourire qui se voulait réconfortant bien qu’éphémère. Mais je ne dis rien, dans ce genre de situation, les mots sont futiles. Et j'en savais quelque chose...
Christabel L. Hodge
FC ▌SUPER: Eira ▌POWER: Cryrurgie ▌LEVEL: (17/100)
Moi, j’ai pas tout compris. Jackson, je le connaissais pas vraiment. Je le voyais parfois, je lui souriais, on se disait vaguement bonjour. Mais ça s’arrêtait là. Et pourtant, quand m’est arrivée la nouvelle de sa mort… Je ne sais pas pourquoi mais j’ai eu la sensation que quelque chose se cassait en moi. Comme si j’avais à présent la certitude que des évènements graves allaient se produire.
Il y a eu une annonce, comme quoi nous devions tous nous rassembler. Alors j’y suis allée. Je me suis assise sur l’une des chaises en plastique pas confortables alignées dans la salle, et j’ai attendu. Le directeur est arrivé, et j’avais très très envie de pleurer. Mais j’ai écouté jusqu’au bout. J’ai serré les accoudoirs jusqu’à ce que les jointures de mes mains deviennent toutes blanches. Et le pire dans tout ça, c’est que je ne pouvais même pas appeler mes dragons pour me soutenir. Je me sentais seule, toute seule. Comme quand papa et maman ne sont pas rentrés. Seule, même avec des milliers de personnes autour.
J’ai entendu vaguement ce que le directeur disait, avec son air grave et inquiet à la fois. Qu’il fallait faire attention. Qu’on ne pourrait plus entrer et sortir n’importe quand. Qu’on allait devoir se choisir des surnoms. Mais moi, je ne voulais pas qu’on m’appelle autrement que Maëlys ! C’était le prénom que mes parents m’avaient donné ! J’avais juste envie de sortir d’ici, ma tête bourdonnait de plus en plus fort.
Je me suis sentie misérable tout d’un coup. Pourquoi est-ce que je réagissais comme ça ? J’étais une super héroïne après tout ! J’ai posé mes mains sur mes yeux, tentant de respirer plus calmement. Et quand je les ai rouverts, tout était différent. J’avais l’impression d’y voir plus clair, comme si le brouillard autour de moi s’était dissipé. J’ai levé la main, sereine, et me suis levée :
« Nous ne savons pas qui est le coupable Xia, c’est bien là le problème. Il est peut-être ici, parmi nous. On essaye de nous diviser, mais nous devons être plus forts que ça. Nous devons lui montrer qui nous sommes, nous sommes des héros ! Et nous ne fuirons pas sans combattre ! »
Mon regard s’était brièvement posé sur le jeune homme qui avait demandé pourquoi on ne faisait pas rentrer tous les élèves chez eux. Et si c’était cela, le but de l’opération ? Une pénurie de super héros. Que ceux qui souhaitaient partir partent, moi je resterais debout.
Le jeune homme faisait grincer sa fourchette contre son assiette, ce qui agaçait particulièrement les élèves qui l'entouraient. Ses yeux fixaient un point imaginaire parmi la nourriture qu'il n'avait pas touché depuis le début du repas.
Drake poussa un long soupir, puis lâcha sa fourchette, s'appuya contre le dossier de la chaise et leva les yeux au plafond.
Lorsqu'une voix demanda à toute l'école de se rendre au gymnase au plus vite, l'étudiant replaça une mèche de ses cheveux derrière ses oreilles, puis se leva après que toutes ces âmes affamés quittent le réfectoire.
Drakon avançait, les yeux perdus dans le vide. Jackson Becket était un enfant. Peu importe ce qu'il en disait, Jackson était un grand enfant. Il ressemblait beaucoup à Drakon, si ce n'est que le défunt avait les cheveux blancs. Cette ressemblance avait beaucoup rapproché les deux jeunes hommes, d'ailleurs.
Toutefois, ses pensées furent vite interrompues par le directeur qui prit la parole d'un air grave. Le calme s'imposa presque instantanément. Dès que le nom du défunt dut prononcé, Drake serra les poings. À un tel point, que la jointure de ses doigts devinrent blanches.
Il n'écoutait pas le discours de Green, pas plus que les questions posées par les mains qui se levaient timidement au-dessus de l'assemblée. Quelques murmures parvinrent à ses oreilles, cependant : ''passages secrets'' ''pseudos'' ''partir''. Il s'en foutait de tout ça. Il avait seulement mal. Même pas de la haine, ni de la peine, seulement mal. C'était fini. Jamais plus Becket ne remettrait les pieds dans cette école. Il n'était plus là. Il ne serait plus là. Drakon voulait qu'il revienne. « Il n'est pas mort. Jackson Becket n'est pas mort ! »
Inconsciemment, des petits éclairs se formèrent autour de ses poings. Une larme perla alors sur sa joue. Il fallait qu'on l'arrête avant qu'il ne fasse une bêtise...
Invité
Sujet: Re: Event 1.2. Lun 22 Avr - 4:14
Lucien s’était installé près de la fenêtre. Il s’était dit qu’il y respirerait mieux. La salle, immense à l’origine, était devenue exiguë, étouffante maintenant que l’intégralité de l’école s’y était entassé dans le but morbide de s’entendre annoncer qu’un meurtre avait été commis. Le blond désapprouvait hautement cette réunion. Personne ici n’ignorait qu’un élève était mort, il en était certain. Alors pourquoi convoquer tout le monde en grande pompe pour répéter quelque chose qui, d’une part, était de notoriété publique, et d’autre part était tout sauf plaisant à relater ? Il ressassait la question pour la forme uniquement. Il savait très bien ce qu’on lui aurait répondu s’il avait eu le cran de la poser : responsabilité, devoir, hommage, formalité, et tout le tintouin. Lucien méprisait toutes ces valeurs vaguement artificielles, mais uniquement lorsque cela l’arrangeait. En l’occurrence, il aurait volontiers séché la réunion, s’il n’avait pas craint de se faire trop remarquer. Le type mort ne s’en serait certainement pas offusqué. En tous cas, pas plus qu’il ne devait déjà l’être. Lucien se mettait à la place du garçon : non content d’avoir été assassiné sans raison valable apparente, voilà que le lendemain de son décès, on se réunit dans une atmosphère qui, de gentiment affligée, vire petit à petit au panier à crabes, avec chuchotements suspicieux, déclarations ridiculement grandiloquentes, rumeurs, reproches, ragots… Lucien avait l’impression d’avoir été téléporté dans un téléfilm policier de mauvaise qualité, et il avait horreur de ça.
Il avait écouté d’une oreille distraite le discours du Directeur. Les mesures prises le faisaient bien rire. Des surnoms, pourquoi pas, c’était marrant. Mais ce n’était pas ça qui allait calmer la crise monstrueuse qui se préparait. Des élèves prirent la parole, à tour de rôle, pour dire des choses plus ou moins pertinentes. Lucien, lui, n’avait rien à proposer. L’atmosphère morbide l’engourdissait. Il sentait quelques mauvais souvenirs affluer. Et il avait froid. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il ne quitterait pas l’école. Il se souvenait clairement de la scène d’adieux à son père. « Je ne reviendrai pas avant d’être devenu quelqu’un de plus fort. ». Il avait dit ça sans utiliser son don. C’était niais, quand il y repensait, à la limite de l’idiotie. Mais de l’idiotie sincère. Il n’avait pas l’intention de revenir sur ces paroles. Ce qui signifiait que pour l’instant, il n’avait nulle part où retourner. Et donc aucune raison de partir.
Une voix familière le tira de sa semi-torpeur. Il regarda du coin de l’œil Maëlys formuler sa diatribe, et un sentiment de malaise l’étreignit. Elle parlait avec vigueur et conviction, et elle disait ce que tout aspirant héros aurait dû dire. Ce qu’il aurait dû dire. Quel genre de héros pouvait-il espérer devenir s’il n’était même pas capable d’exprimer clairement son opinion en public. Il ferma les yeux et prit une profonde inspiration. Au diable son désir de ne pas se faire remarquer.
« Je pense que Maëlys a raison. Quel genre de héros prétendons-nous devenir si nous baissons tout de suite les bras face à cette crise ? D’autant que si nous ne la résolvons pas, personne ne le fera à notre place. Cela arrive certainement beaucoup plus tôt que prévu, mais il s’agit du genre d’évènement auquel nous aurions dû faire face tôt ou tard. La fuite est tout sauf une solution. Quant à l’identité du coupable, celle-ci étant loin d’être évidente, c’est à nous de la chercher. Il nous faut plus que des mesures de sécurité. Il nous faut des mesures de contre-attaque. »
Il avait parlé fort, mais d’une voix douce, à travers laquelle il avait insidieusement distillé son pouvoir. Bien évidemment, sur une telle foule, l’effet serait minime, juste assez suffisant pour que la plupart se donnent au moins la peine de réfléchir à ce qu’il avait dit. Lucien réalisa à cet instant à quel point il était dépendant de ce talent que beaucoup méprisaient car ils le considéraient comme terriblement fourbe. Il s’empressa de refouler la réflexion au fin fond de son esprit. Instinctivement, il s’était renfoncé dans son siège. Il regrettait déjà d’avoir pris la parole. Et il avait froid.
Invité
Sujet: Re: Event 1.2. Mer 24 Avr - 2:25
Tout le monde a été rassemblé dans la salle de réunion. Convocation du directeur je crois. Par contre, je n'ai aucune idée de quoi il va parler. J'ai entendu des choses à propos d'un élève mort, mais après... Je le connaissais pas, alors ça m'affecte pas beaucoup. Pourtant dans la salle, certaines personnes semblait tenir à lui. Entre ceux qui pleure, et les têtes d'enterrement, j'espère ne pas être le seul qui ne ressent pas grand chose. Oui c'est triste, mais bon... Ça arrive, on va dire. Je m'installe dans la la salle pour entendre le directeur faire son discours. Bien sûr qu'il y a des risques à devenir un héros, je pense que la plupart des gens ici le savent. A moins d'être un ignorant. On m'aurait pris pour un espèce de sans cœur si j'avais connu plus de monde, et c'est pas le cas heureusement.
Il est sérieux en parlant de toutes ces restrictions ? C'est énervant... On va se croire dans une prison avec toutes ces mises en place. Et limiter les sorties, mettre des couvres feus. Je n'aime pas du tout. Vraiment, on dirait qu'on est en pleine guerre et que notre vie à tous est en grand danger. Comme si sortir nous ferait mourir. Par contre, je comprends pas le délire du surnom. A quoi est-ce que ça va nous servir ? Et je n'ai aucune idée de ce que je vais choisir. Ce sera bizarre de tous s'appeler par un surnom... En tous cas, ça me plait pas trop. Je l'écoute distraitement parler du l'élève décédé. Ce n'est pas que je n'en ai rien à faire, mais un peu quand même. Lorsqu'il finit de parler les remarques fusent. J'espère qu'il est pas sérieux celui qui parle de faire des rondes... Et l'autre élève qui parle de renvoyer les élèves chez eux. Il est gland ou bien ?
-Et tu fais quoi de ceux qui ont pas forcément envie de rentrer chez eux ? Sinon je suis d'accord avec toi, ces idées sont splendides.
C'est vrai, je n'ai pas envie de retrouver l'appartement vide. Après ça j'écoute les autres parler, je n'ai pas grande chose d'autre à dire.
Roxane Swrank
▌LOCALISATION : La Heroes'SUP, dans son appartement,...
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Sujet: Re: Event 1.2. Mer 24 Avr - 9:03
La rouquine était arrivée et avait prit place parmis les chaises installées dans la salle de réunion. Le directeur se tenant devant eux, personnel et élèves pour les tenir au courant du sujet Jackson Bennet.
Le directeur avait commencé à faire son speech sur la mort de Jackson, oui un élève prometteur que perdait l'établissement. Si on lui avait demandé si elle était réellement triste , non. Parce qu'elle ne le connaissait pas comme un ami. Elle lui avait juste donné cours, donné des notes et regardé son dossier quelques fois. Mais elle était affligée par cette perte.
Il enchaîna sur le rôle de héros. Oui beaucoup de sacrifices, peu de vie privée. Y'avait beaucoup de boulot et ce n'était pas spécialement bien payé. Voir pas du tout. On pouvait recevoir la reconnaissance ou être haï par les civils des services que rendaient les héros. Puis, il informa sur les dispositions qu'il prendrait pour la Heroe's SUP. Le portail serait condamné, il y aurait un couvre-feu, les étudiants ne pourraient aller en ville que par l'intermédiaire de passages secrets, les élèves devaient choisir un speudo. Ce qui l'horrifiait quelque peu c'est que l'identité de l'assassin n'avait toujours pas été découverte.
D'accord, c'était un vrai bordel là. Le criminel courrait toujours et pouvait se trouver même à côté, derrière, en face d'elle. Ou il était en liberté dans la nature. On ne savait rien sur son identité ni son but. Mais d'après Roxane ça devait être un homme, c'était plus frontal. En revanche, une femme faisait putôt ça par derrière, poison, mort aux rats. Même les statistiques le prouvaient, elles utilisaient dans 80% des cas du poison. Néanmoins le sexe féminin pouvait se révèler être très violent quelques fois.
L'enseignant de contrôle en soi, Hyacinthe de Chateaubriand, proposa l'idée d'effectuer des rondes à la Heroe's SUP. Pourquoi pas, c'était une bonne idée dans l'optique où le tueur reviendrait et qu'il ne travaillait pas ici. Ce pouvait être aussi bien un membre du personnel après tout. Sinon ça ne servait à quasiment rien. D'ailleurs est-ce que le criminel était seul ? Rien.
Balthazar se leva ironisant sur l'idée du professeur et affronta du regard Damage. Il pensait cela stupide et que c'était mieux qu'on les renvoient chez eux. Il n'avait pas tord mais pas raison non plus. Il avait le droit d'avoir peur, après tout cette situation était effrayante. D'un côté ils pourraient enquêter dans de meilleures conditions, de l'autre le meurtrier les dispersaient tous. Et ça, ça ne lui plaisait pas. Après tout, l'union faisait la force, mais la stratégie aussi.
La plupart des étudiants qui se manifestaient soutenaient leurs camarades ou approuvaient l'idée de la ronde renforcée. En tout cas l'idée de quitter l'école, au moins durant un moment, était rejeté par la plupart des manifestants. Roxane Swrank décidait d'intervenir.
"-Directeur Greem, je voudrais savoir par qui et comment se déroulera l'enquête. Et si ce sont par des policiers, le personnel aura-t'il accès aux informations reccueillis par les enquêteurs ? Devrons-nous les révéler aux élèves ou... "
Elle fut coupé par un autre intervenant... Appuyerait-il son opinion ou voudrait-il rejeter celle-ci ?
André L. Russianov
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Sujet: Re: Event 1.2. Jeu 25 Avr - 9:00
Convocation générale. Ça sonnait presque comme le truc militaire par excellence. Quelle drôle de blague. Loukas n’avait pas eut le choix que de suivre le courant formé par les autres « élèves », mais il se serait bien passé d’une chose pareille, pour être honnête. Lorsqu’il entra dans l’immense salle de réunion, il prit soin, à l’instar de ses autres camarades, d’aller se terrer dans un coin bien sombre de la pièce. Il n’avait pas envie de prendre part à tout ça. L’unique motivation qu’il avait, c’était de se faire le plus discret possible en attendant de pouvoir se faire la malle sans qu’on ne puisse le remarquer outre mesure. Ouai, ça c’était du plan d’évasion sensationnel.
D’une oreille plus que distraite – il paraissait tellement insolent à détourner la tête comme ça, fixant un point invisible dieu sait ou – il écoutait les consignes qui furent délivrées aux étudiants. Damage Greem. Lui, déjà, André ne pouvait pas le sentir. C’était de sa faute s’il était coincé ici. Oui, il fallait un coupable et le Russianov s’en était trouvé un tout désigné. Parce qu’il avait édifié un établissement pareil et donc, par extension, l’expatrié s’y retrouvait coincé. CQFD, pour lui son raisonnement avait du sens. Et tant pis si ça ne convenait pas à autrui.
Il comprit enfin, par des commérages proches, que c’était de la mort mystérieuse d’un élève dont il était question. Jackson Becket. Jamais entendu parler. Ça lui faisait une belle jambe, tiens, qu’un parfait inconnu soit rayé de la surface de la terre. Comme si ce n’était pas courant, ce genre de pratique parmi les êtres humains.
Pseudo. Identité secrète. Pouvoir. Et voilà, il ne comprenait déjà plus rien. Il se renfonça dans sa pénombre et laissa les choses se passer. Ce n’était pas comme si ça le concernait après tout. Loin de là, même. Et puis au pire, si quelqu’un tentait de l’attaquer et bien il ferait comme il l’a toujours fait et se défendrait. Et peu importait la possible casse qui pourrait s’en ressentir par la suite. André était un putain d’égoïste et le vivait très bien.
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Sujet: Re: Event 1.2. Jeu 25 Avr - 19:35
Il y a du bruit, une cohue inexplicable de gens qui prennent la parole à tort et à travers. Il y a du bruit, des voix, et j'ai l'impression de n'entendre qu'une soupe de sons, sans réussir à discerner les mots qui sortent de la bouche des gens. Est-ce que j'aurais dû me préparer à la mort d'un proche ? Si je suis ici, ce n'est même pas parce que j'ai envie d'être un héros. C'est juste parce que pour une fois, on a bien voulu de moi quelque-part. Qu'est-ce que j'ai d'héroïque, au juste ? Jackson est mort, et pendant que tous cherchent une solution ou un moyen de se protéger les uns les autres, j'ai juste envie de m'asseoir dans un coin pour pleurer.
Jackson... Jackson, c'était mon frère. Oui, mon frère, mon grand frère même. Du moins, c'était tout comme. C'était ce genre de type qu'on prend inconsciemment comme modèle, parce qu'il est plus cool, plus grand, plus sûr de lui que nous. Jackson était un leader, il avait ça dans le sang. Il avait la blague facile, il ne se laissait jamais démonter. Et il est mort. C'est drôle, dans un sens, de voir que l'un des éléments les plus forts de l'école s'est fait charcuter, alors que des types aussi inutiles que moi n'ont même pas été visés. Dans un sens seulement, car je n'ai vraiment pas le coeur à rire. En réalité, j'aurais juste envie de m'asseoir et de pleurer.
Cependant, je suis debout, debout parmi tous les autres. Ce qu'a dit Greem a traversé une oreille pour sortir par l'autre, je me dis qu'il y aura bien quelqu'un pour tout m'expliquer quand j'aurais envie d'entendre ces conneries. Et ce que les autres disent ? Je m'en fous, je m'en fous royalement. J'ai juste envie, pour une fois, qu'on me laisse tranquille.
« Une bien triste nouvelle. » Tous les élèves et professeurs de la Heroe's Sup.
Après avoir suivi le groupe pour manger un morceau, comme l'avait si bien proposé Jim, l'annonce du directeur ne se fit pas attendre. Ils devaient tous se rendre dans la salle de réunion. Jim paraissait absent. Son corps avançait, mais son esprit était ailleurs. Il avait tenté de cacher sa tristesse, mais elle revenait encore pire que précédemment. Les élèves et professeur se dirigeaient tous vers la salle de réunion en chuchotant. Quand la plupart de la Heroe's Sup fut réunie, le directeur commença son discours. Tout le monde connaissait les risques que de vouloir devenir un héros pour sauver les civils. Certains avaient dû ne pas y penser, ou alors avaient refoulé ceci au fond de leurs esprits. Quoi de plus normal ? Tout le monde tenait à sa vie, enfin, normalement.
Maintenant, ils avaient des horaires stricts avec des couvre-feux... Bon, on avait gaffé, mais lui aussi. Il le reconnaissait, c'était déjà ça. Mais pourquoi aurait-on caché le fait que l'on était à la Heroe's Sup ? De toute façon, certaines personnes ne faisaient aucun doute sur le fait d'étudier ici. Par exemple, lui-même. Que ferait, franchement, un mi-homme mi-serpent dans cette ville sinon pour se faire jeter des pierres par les gens normaux qui ne l'accepterait pas ? Autant rester chez lui, avec Madame Reynolds et ses histoires fantastiques que de venir ici incognito alors qu'il ne pouvait pas l'être.
Il observa un moment l'écran géant sortit du sol, histoire de bien mémoriser les passages pour aller en ville. Il en aurait bien besoin, si Jim voulait sortir plus tard. Il serait bien capable de ne pas s'en souvenir, vu qu'il avait le regard vide. Jackson était une personne importante pour lui... Oscar était toujours autour de son cou, observant aussi le plant. Lui aussi le mémorisait au cas ou où Jona avait un trou de mémoire. Puis bon, pour ses camarades serpents, c'était aussi la moindre des choses à faire...
Avoir un surnom... On va dire que si les autres personnes connaissent déjà votre prénom, cela ne sert pas vraiment à grand-chose... Enfin bon. Jim serra sa main fortement quand le directeur parla des funérailles de Jackson et se mit à pleurer. Pas comme certaines filles présente. Silencieusement. Une jeune femme le remarqua et donne un mouchoir à son ami. Il la remercia d'un signe de tête, car lui-même, il ne savait pas trop quoi faire. Il n'écoutait même pas les gens poser des questions au principal.
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Sujet: Re: Event 1.2. Ven 26 Avr - 9:07
Julien coupa Roxane un peu dans son élan, mais d'une certaine manière, en complétant sa pensée. Il était maintenant debout, ne supportant plus d'être assis, à ne rien faire de constructif. Un mouvent, une idée. N'importe quoi lui avait traversé l'esprit, allant jusqu'à interrompre son amie. Un acte qui en temps normal, il se serait refusé de faire. Mais les temps n'étaient plus comme avant. Plus rien n'était normal en période de crise, là, tout de suite, c'était une période de crise.
« ... Ou bien compter dans le cas contraire nous charger de l'enquête ? Si oui, je me propose, Roxa-... Mlle Swrank et moi-même de prendre les meilleurs élèves pour une quelconque investigation. » Il se tut pour se retourner un vers les élèves, considérant ces événements trop grave pour rester impuni « Je procéderais au soutient psychologique nécessaire à ceux qui le souhaitent, et qui en auraient besoins. » et Julien se remit à regarder Damage. « Au moindre problème... ». Le brun se tût, laissant sa phrase en suspens. Mais la fin était facilement devinable pour l'équipe du personnel : « Comptez sur moi. », ce qu'ils approuvèrent presque tous. Une aide en plus ne serait pas de refus. Mais pour les élèves, cette phrase pouvait signifier autre chose. Comme une menace de démission.
Julien se alla s'asseoir, et de sa chaise d'invité honoraire, observa l'assemblée d'élèves. Tous si différent. Pratiquement rien ne les destinait à se rencontrer. À s'apprécier. Sans ces pouvoirs, ils ne se seraient jamais rencontrés, ils ne se seraient jamais trouvés. Pourtant, ces pouvoirs étaient un peu la cause de leur déclin, que de se croire un peu tout puissant. Cet événement nous prouvait que malheureusement, ce n'était pas le cas. Il fallait faire attention : « Le danger rôde. », pensa-t-il. Ce qui n'était absolument pas faux. Les idées s'embrouillaient dans l'esprit des jeunes gens. Il était du devoir du personnel de faire le possible pour rétablir un certain ordre. Éviter que tout parte en chaos, que leur puissante union soit brisée. Ça n'allait pas être facile.
Et Julien se remit à écouter la suite des événements.
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Sujet: Re: Event 1.2. Sam 27 Avr - 20:40
Jena avait mangé seule. Enfin, manger... S'il on peut dire. Déjà qu'habituellement elle ne force guère sur la nourriture pour ne pas prendre de poids. Mais là l'annonce du décès de Jackson l'avait chamboulée et elle avait préféré s'isoler. Oui elle avait pleurée... Certes elle ne le connaissait pas plus que ça, mais elle venait quand même de perdre un camarade... Comme tout les élèves de la Heroe's SUP.
Elle se rendit ensuite à la salle de réunion en même temps que les autres étudiants, et que les professeurs. Elle regarda autour d'elle... Cette perte avait foudroyé tout le monde... Alors, Damage commença son discours. Jena doit l'avouer... Elle n'à guère écouté ce que disait le directeur... Son esprit était embrouillé. Un meurtre dans la Heroe's SUP... C'était inimaginable. Et là sécurité alors ?! ils étaient dans une école pour les apprentis super héros oui ou non ? Zut alors...
Elle regarda un instant le tableau indiquant les passages pour sortir de la ville et écouta par la même occasion le directeur. Trouver un surnom qui leurs correspondent ? Jena n'avait guère envie de chercher maintenant, elle verrais ça plus tard quand le chaos dans sa tête ce sera atténué.
Elle n'écouta pas la fin du discours et son esprit vagabonda encore sur le fait qu'un élève avait été assassiné dans l'enceinte même de la Heroe's SUP..Quand les parents des élèves vont apprendre cela... ça ferait scandale...
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Sujet: Re: Event 1.2. Lun 29 Avr - 5:47
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] They said I was strong, it was false. I'm full of werckness.
La vie, c'est parfois qu'une connerie. Douloureuse. Et courte. Quel est le but de la vivre alors ? Il y en a aucune. Mais ça ne nous empêche pas de chérir ces petits moments où l'on se sent bien, avec les gens qu'on aime. Les gens qui nous quitte trop tôt. C'était le cas de Jackson. Non pas que Damian ai été en grand contact avec lui, mais ça ferait un vide. Ça enlèverait de son charme à l'école. Damian, il voyait Jackson chaque matin, à la même place. Il s'était habitué à le voir là. Ça l'aidait à se dire que la journée allait être sympa, malgré tout.
En apprenant sa mort, Damian avait réalisé une chose : si cette école n'est pas intouchable, lui ne l'était pas non plus. Que ce soit aussi bien physiquement que dans son mental. Il était triste, mais il ne pouvait pas l'être autant. Après tout, il ne l'avait jamais connu. Ça aurait été stupide. Non ? La première chose qu'il fit, ce fut de rentrer dans le dortoir.. Jusqu'à ce qu'on l'appel à descendre et à aller dans une salle spéciale. Le jeune brun n'avait absolument pas bougé, il était resté allongé. Damian suivit les élève, ne sachant pas où ce trouvait cette fameuse salle. Le soleil brillait, pourtant, au dehors...
Damian s'était térré dans un coin où il se ferrait oublier. Après tout, ça changeait quoi, qu'il soit là où non ? Avec cette nouvelle, ses parents allaient sûrement l'obliger à arrêter. Et il pourrait dire quoi exactement ? Pas grand chose. Les adultes s'en foutaient un peu de l'avis des jeunes. Jamais rien ne changerai. Même quand il faisait l'effort que ça change. Damian... changeait. Il commençait à s'ouvrir un peu aux autres, ce qu'il n'avait jamais fait auparavant, restant dans son petit monde, dans son petit esprit, sur sa lune. Ce que le directeur disait. Ce que les gens racontaient. Lui, il s'en foutait. Oui, il ne pensait qu'à sa petite personne, mais est-ce que pour une fois, c'est réellement un crime ? Oui, il a peur. Oui, il ne comprends pas pourquoi il existe des injustices comme ça. D'accord, il était désolé pour les autres, pour Jackson. Mais ce n'était pas ça qui allait ramener. D'ailleurs, rien n'aurait pu le ramener. Que ce soit le temps, la science ou les gens. Ce qui était fait, l'était malheureusement.
Néanmoins, quelques informations parvinrent au cerveau de Damian. Surnom. Secret. Passage. Des mots sans véritable intérêt à ses yeux.
Les gens disait qu'il était quelqu'un d'héroïque. Un abruti sans aucune peine. C'était faux, ce n'était pas son défaut. Mais les cicatrices restent les mêmes...
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Sujet: Re: Event 1.2. Mer 1 Mai - 16:38
Event 1.2.
Dernière édition par Lys le Ven 10 Mai - 13:21, édité 1 fois
Camille Clemenceau
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Sujet: Re: Event 1.2. Ven 3 Mai - 22:34
Je pianotais sur mon Mac, mon mug remplis de café à côté de moi. Je réglais quelques détails de procédure. Jackson Becket, un nom parmi tant d'autres pour moi. N'étant pas au contact direct des élèves, ou du moins que ponctuellement contrairement aux professeurs, je ne le connaissais qu'au travers de son dossier. Dossier qui bientôt sera classé. À dire vrai, c'est plus son don qui me marqua que son nom. Pouvoir se transformer en un gigantesque perroquet combattant, il fallait bien avouer que cela offrait une image pour le moins particulière. Je parcourais ledit dossier. Originaire d'Hongrie, 24 ans, travaillait dans un cirque au poste de dompteur de perroquets et perruches – rien d'étonnant, élève sérieux, mais « Jackson se montre trop sûr de lui, à la limite de l'arrogance » disait une note d'un prof. Je jetai un coup d’œil à l'horloge du Mac, la réunion ne tarderait pas. Je bus le reste de café et sortis de mon bureau.
Les élèves, le personnel, tous se dirigeaient vers la salle où aurait lieu la réunion. Certains chuchotaient, d'autres avaient la mine basse parmi les élèves. J'entrai dans la salle, saluant au passage les profs qui étaient là avant de me poser dans un coin du fond de la salle. Je restai debout, pas envie de m'asseoir et je pourrai mieux observer en étant ainsi. Car oui, je venais plus pour cela que pour le discours. Le discours, je le connaissais déjà. Avantage d'être vice-principale me direz-vous. De l'efficacité des résolutions prises, j'en étais perplexe. Condamner le portail et instaurer un couvre-feu pour les internes, outre le fait de donner aux élèves un sentiment de cloison, renverrez une image de faiblesse pour nos ennemis, pour les gens de la ville, une image de repli sur soi. Oui, c'était un mauvais choix de tactique, mais j'imagine que Greem s'en voulait à un point qu'il ne réfléchit pas à ce genre de chose. Il voulait protéger les élèves, c'était louable, même si je n'approuvais pas la forme, je ne lui en tenais pas réellement rigueur sur le fond. Par contre, cette histoire de pseudo interne à l'école me faisait toujours autant rire, vraiment. Comme si les élèves qui se connaissaient depuis x temps allaient subitement arrêter de se nommer par leur prénom au profit d'un pseudo. Le personnel pouvait en prendre un aussi, mais non merci, Camille Clemenceau me va trop bien.
Alors, mes braves élèves, comment alliez-vous réagir ? J'osais espérer que vous ne me décevrez pas ! Certes, c'était un coup dur et je craignais que des parents retirent leur enfants par peur. Mais soyons réalistes, on ne peut être un héros sans prendre conscience des risques. La première intervention me fait lever les yeux au ciel. C'était typiquement ce que je ne voulais pas attendre. Je le regardai afin de mémoriser son visage pour pouvoir retrouver facilement son dossier, il faudra que je mette en note qu'il est lâche et peu fiable. Heureusement, les autres interventions entonnèrent une mélodie bien plus douce à mes oreilles. Une mélodie forte, qui ne se laissait pas abattre. Voilà, qui était bien parlé ! Chateaubriand me surprit même, lui, ce prof que j'imaginais n'avoir qu'un seul mot à la bouche « appeasement » tel un nouveau Chamberlain, en proposant des rondes. Bon, ce n'était que des rondes, il avait encore du chemin à faire avant de chanter l'hymne de la guerre, mais c'était un bon début et de surcroît, une bonne idée. McCornick se disait prêt à suivre les élèves pendant que certains se prenaient déjà pour les Sherlock Holmes du XXIe. C'était peut-être un peu naïf, mais j'aimais leur détermination.
Ma foi, même si j'ai eu peur au début, mes braves élèves, je suis fière de vous. Plus que des mots, j'attends maintenant de vous que vous manifestiez une détermination sans faille pour progresser. N'oubliez pas, l'union fait la force.
Il faudra que je tienne une petite réunion avec certains profs, pour m'assurer qu'ils soient plus fermes et préparent toujours plus nos élèves à ce qui les attend.
Invité
Sujet: Re: Event 1.2. Lun 6 Mai - 8:43
Réon avait mangé au réfectoire mais il n'avait pas eu l’appétit.. le décès de Jackson lui avait coupé l'appétit : Un de ses camarades était mort ! Et même si il le connaissait pas il ne pouvait qu'être triste, perdre même une simple connaissance ne rendait jamais joyeux.. Il avait suivit tout le monde dans la grande salle, il avait vu beaucoup de monde pleurés, gênés, ou même avoir peur ! L'alien était compatissant face a tout ce déferlement de sentiment, il aurait voulu consoler tout le monde, mais il le savait c'était impossible..
Réon écouta le discours du directeur attentivement : pas question qu'une nouvelle mort arrive ! Il mémorisa alors les passages secrets, et se dit qu'il devrait plus tard réfléchir a un surnom.. Ses pensées furent interrompue par les idées des autres personnes présente dans la salle : un qui proposait de faire des rondes ce qui n'était pas bête, un qui au début avait énervé Réon qui proposai de fermer l'école : fuir n'était jamais une solution, extraterrestre allait alors le traiter de lâche avant de se reprendre *Enfaite il juste peur, la peur est un sentiment des plus normal pourquoi lui en vouloir !?* mais Réon lui ne voyait pas l'école fermer ou irait-il !? Nul part ! Il était paumé sur une terre qu'il ne connaissait que depuis 1 an.. En plus cette école lui avait quand même redonné une raison de vivre autre que celle de la haine et de la vengeance, alors jamais il accepterait que cette École ferme !
Une jeune fille demanda qui était le coupable c'était une bonne question.. Est si c'était Carnage!? Non ce n'était pas son style de se cacher se rassura Réon.. Les idées fusèrent encore tellement que l'alien avait du mal a suivre, il retient juste l'idée de mener l'enquête de trouver le coupable ou encore du "trio" ! C'était une bonne idée : L'union faisait la force, ensemble ils seraient plus forts face a l'adversité !
Invité
Sujet: Re: Event 1.2. Lun 6 Mai - 9:38
Merry était cachée, dans le fond de la salle, pour pouvoir respirer et ne pas avoir à se mêler à la foule. Heureusement, même si elle se trouvait loin, elle arrivait quand même à entendre le discours du directeur. L'annonce de la mort d'un de ces "camarades", un certain Jackson Becket, provoqua quelques pleurs, cris ou tout du moins une légère tristesse, mais Merry était totalement indifférente à tout cela : tout d'abord parce qu'elle ne connaissait pas cette personne et ne voyais donc pas l’intérêt de la pleurer si on ne savait pas pourquoi on allait la regretter ; et puis tout simplement parce que ce concept de tristesse générale lui était totalement inconnu.
Elle écouta donc attentivement le discours du proviseur, préférant sa voix aux pleurs ... La partie sur les passages secrets l’intéressa particulièrement et elle se demanda comment elle pouvait ne pas avoir imaginer que cette école ne possédait pas de passages secrets ! Toute bonne école possède au moins un bon truc dans ce genre & cela titillait sa curiosité. Puis il aborda ensuite la question de la discrétion & donc d'une identité secrète : à vrai dire, Merry n'y avait jamais pensé, puisqu'elle était de nature très discrète et que ses pouvoirs lui permettaient de n'avoir qu'à rester cachée en contrôlant ses ombres. Déjà, elle commença à réfléchir à comment elle pourrait se faire appeler, mais elle remarqua que le discours touchait déjà à sa fin et décida donc de s'esquiver, avant que les élèves ne sortent bruyamment et en paquet compact.
Merry repéra de loin son ami Réon, qui avait l'air bien pensif parmi toute cette foule et décida qu'elle parlait de tout cela avec lui plus tard. Dans les 10 secondes qui suivirent, elle disparut de la pièce et personne n'avait remarqué ni sa présence quelques minutes avant, ni son absence quand ils sortirent.
Invité
Sujet: Re: Event 1.2. Lun 6 Mai - 13:02
Je suis triste. Je n'aime pas la mort. C'est un peu la pire chose qui peut arriver à un être humain. C'est l'équivalent du choc que ça me ferait si mon arbre natal était coupé. Je ne connaissais pas la victime mais quelqu'un qui souhaite devenir un super-héros, c'est assurément quelqu'un de bien. Je me suis tout de même rendu à la réunion d'urgence convoquée par monsieur le directeur. J'ai tout écouté, les oreilles bien tendues. Lorsque Xia a pris la parole, je me suis approché d'elle et me suis installé sur son épaule. Xia c'est mon amie et le ton de sa voix, presque glacial, me laisse quelque peu incrédule. Ce n'est pas dans ses habitudes. J'essaie de croiser son regard mais elle semble bien déterminée à avoir sa réponse de la part du directeur. Je me concentre donc sur les autres élèves qui prennent la parole. Les mesures de sécurité ne me dérangent pas vraiment sauf peut-être pour ce qui est des sous-terrains... Je n'aime pas être sous terre. L'idée de Lykke me semble bonne. J'hoche la tête pour l'appuyer. Malheureusement, je ne peux pas partager mon accord autrement puisque mes cordes vocales ne le permettent pas. Je soupire. L'ambiance n'est vraiment pas à la fête...
Il lui avait été demandé de se taire pour une fois. Et, Rebekah l'avait exécuté en silence. Pourquoi devait-elle donc en faire ainsi ? Cela était dû à la mort d'un jeune héros. Or, la demoiselle n'aimait pas cela. Voir tous ses gens au faciès parfois sérieux parfois tristes. Cela ne lui correspondait pas. Elle n'appréciait pas de rester ainsi assise, Sigmund - son robot à la silhouette de pingouin - sur les jambes, sans pouvoir donner de la joie. Mais, elle pouvait réconforter ceux-ci. Elle demanda à son Prinny de s’exécuter. Et, bien évidemment, dérogea légèrement aux règles, en balançant des confettis dans les airs tandis que sa machine faisait chauffer du chocolat, du thé mais aussi du café - en espérant qu'il y en ait assez pour tous. Soit, ce ne serait probablement pas au goût de tous. Mais cela, redonnerait probablement un sourire aux accablés et un semblant de détente propices à ceux qui réfléchissait.
Ainsi, la demoiselle passait dans les rangs proposant divers liquides à tous. Cela lui occuperait l'esprit et le corps. Bien que, bien évidemment, il fallut qu'une nouvelle annoncée par le directeur la déséquilibre manquant de percuter son robot qui portaient alors de nombreuses tasses. Ainsi donc l'institut serait clos ? Des horaires de sortie ? Elle ne savait si elle devait hurler ou... hurler. Soit, le jour il y avait tous ses magasins. Mais la nuit, il y avait les concerts des Vocaloids et autres groupes musicaux plus... réels. Et elle ne voulait pas rater ça ! Parbleu. Elle poussa un juron tel le capitaine Haddock. Et reprit fermement sa distribution, jurant dans son esprit un nombre incalculable sur le nombre d’événements qu'elle raterait. A moins, qu'elle ne puisse emprunter ses passages secrets librement... Les souhaits sont si beaux. Mais, se serait étonnant que ceux-ci soit comparable à des Connivence Store, accessibles H24. Enfin, ingénieuse comme elle l'était. Rebekah réfléchissait déjà aux méthodes de pouvoir librement assister à ses concerts. Qui voudra, verra.
Emiko Johnson
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Emi ne se sentait pas à l'aise dans cette foule de gens.
A vrai dire, elle culpabilisait. Elle n'était pas ici depuis très longtemps, de ce fait elle ne connaissait pas réellement l'élève décédé, à vrai dire, hormis quelques fois en cours, elle ne l'avait jamais croisé. Elle se sentait mal pour la famille, les amis, mais elle n'arrivait pas à être triste; juste compatissante et, il faut le dire, un peu effrayée aussi. Du coup, elle culpabilisait, car dans cette grande foule, elle devait être l'une des seule à se sentir un peu "à part". Pourtant, elle s'inquiétait; si un élève qu'elle ne connaissait pas avait été touché par la mort, n'importe qui pouvait l'être, même des gens qu'elle connaissait, qu'elle chérissait ... Elle trembla légèrement à cette idée; hors de question que cela arrive ! Et encore moins une possible fermeture de l'école.
Elle était calée dans un coin, au fond de la pièce, comme si elle essayait de fusionner avec le côté sombre de la salle. Elle écoutait le grand Doyen faire son discours, et elle ne savait quoi penser. Ni quoi faire. Le mieux était d'assurer la sécurité de tous, professeurs comme élèves, et le mieux était probablement de se mettre en groupe, comme suggérer précédemment. Elle n'était pas sûre que se parquer dans l'école ou même la fermer serait une bonne chose : chacun rentrerait chez lui -Pour ceux qui ont un "chez eux"- et après quoi ? Les élèves seraient vulnérables car livrés à eux-même, seuls, sans défense. En groupe, il y aurait plus de chance de s'en sortir, surtout qu'Emi n'avait pas la moindre idée du pourquoi du comment, ce qui était encore plus préoccupant. Tout en réfléchissant, elle leva les yeux et vit Réon dans un coin, qui semblait aussi réfléchir intensivement. Elle fit un petit sourire, puis rebaissa la tête.
Oui, il fallait vraiment trouver un moyen pour se protéger, pour qu'ils se protègent tous, et que cela s'arrête.
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Sujet: Event 1.2. 
Dim 21 Avr - 1:04
