Je me tenais devant les portes du van, me maintenant debout par l'une des poignées accrochée au plafond, ma bure sombre claquant contre mes jambes. L'opération allait commencer, je ne pouvais plus revenir en arrière. Cette prise d'otage était la plus grosse mission de ma carrière ! Chaque homme dans ce camion connaissait sa fonction, grâce à moi : j'avais élaboré des plans et envoyé des hommes espionner pour mon compte pendant plus d'un mois. Cette opération était le résultat d'un travail de longue haleine.
Je jetais un coup d’œil aux autres personnes présents dans le van : 6 mercenaires, plus le chauffeur, tous armés jusqu'au dents, avec des gilets pare-balles et des couteaux de chasses dans chaque poches. Ces hommes étaient là pour l'argent et rien d'autre. Je savais qu'ils n'hésiteraient pas à me planter dans le dos dès qu'ils en auraient l'occasion. Mais pour l'instant, ils étaient sous mes ordres, et ils devraient le rester jusqu'à la fin de la sortie. Je devais juste prier pour que tout se passe comme prévu.

   Le fourgon s'arrêta pile devant la banque. Je passa en revue mes hommes de mains : ils étaient prêts à en découdre. Je leur fis signe de mettre leurs cagoules tandis que je rabattais ma capuche sur ma tête. Je pris mon inspiration, puis reporta mon attention sur la porte du van. J'entendis derrière moi des bruits d'armes qu'on recharge, puis dehors les klaxons des gens impatients qui ne voyaient dans ce camion qu'un obstacle entre eux et leur destination. S'ils savaient ! Lorsque le silence se fit dans la van, j'ouvris violemment les portes. Immédiatement, à la vue des armes à feu, des hurlements de terreur et d'incompréhension se firent entendre.

-GO GO GO ! m'écriais-je.

   Je rentrais en trombe dans le bâtiment, suivi de prêt par mes hommes. Les gardes de la banque, pris de cours, sortirent leurs armes avec empressement. Les employés hurlèrent, quelqu'un appuya sur la sonnette d'alarme. Je me concentrais : c'était à moi de jouer. J'envoyais rapidement mon énergie vers la terre. Pendant ce temps là, mes hommes tirèrent sur les policiers pour les neutraliser à l'aide de balles sédatifs de ma composition. Les quelques gardes restants essayèrent de s'enfuir vers le fond du bâtiment pour appeler du renfort. Je ne leur laissa pas cette possibilité : le sol se craquela, puis explosa pour laisser place à de multiples vignes qui s'enroulèrent autour des employés pour les ligoter sur place. Un arbre jaillit du sol pour percer un mur qui donnait sur la rue. Mes hommes furent épargnés. J'empoignais le mégaphone accroché à ma ceinture :

-Ceci est une prise d'otage ! m'écriais-je Ne tentez rien, ne faites rien, et tout se passera bien ! Si les flics sont intelligents, vous rentrerez tous chez vous, ce soir ! Vous ne risquez presque rien !

   Mes hommes commencèrent à patrouiller autour des employés ficelés. J'entendais les sirènes de police qui se rapprochaient. Parfait, pour le moment, tout se passait comme prévu.
"Alea Jacta Est", comme on dit.

Nous y voilà, les États-Unis enfin ! Je viens juste d'arriver sur cette soi disant terre promise pour aller dans cette fameuse école pour personnes possédant des capacités spéciales comme moi ...enfin comme moi, ils restent des humains quand même. Je sors de l'aéroport et fais la queue, je m'ennuie. Je veux sortir et respirer.Ah c'est enfin mon tour, on l'observe et me fouille un peu, on regarde mes bagages, qu'est qu'ils sont para nos ces américains mais bon c'est compréhensible vu ce qui leur est arrivé récemment.
J'ai fini les contrôles de sécurité et sors enfin de l'aéroport. Prenant une grande inspiration je me prépare, une nouvelle vie commence à partir de maintenant, c'est maintenant que mon destin va commencer à prendre forme. Je regarde le ciel, je soupire et vais chercher un taxi, oh miracle un arrive juste devant moi ! Je lui fais signe de s'arrêter et lui demande de m'emmener où je souhaite aller. Ça y est nous sommes partis.

Le voyage est long mais nécessaire aussi. Je me donne le luxe de dormir et je sens qu'on s'arrête. Le chauffeur me regarde :

Monsieur nous sommes arrivés

La tête dans les nuages j'hausse la tête et lui donne la somme qu'il demande plus un petit pourboire, décidément je suis vraiment quelqu'un d'une grande générosité. Je sors, m'essuie les yeux et pars vers l'hôtel le plus proche d'où je me situe. J'entre nonchalant dans le bâtiment et me dirige vers l'accueil quand soudain je me rend compte que je n'ai presque plus d'argent sur moi. La poisse !

Ainsi je demande à quelqu'un du personnel l'emplacement de la banque la plus proche et la jeune femme, une blonde aux yeux noisettes m'indique le chemin poliment, je lui fais un signe de remerciement de la tête et m'en vais.

Je me dirige vers le lieu indiqué quand soudain, à trois pas de la porte d'entrée une boule me serre le ventre. Étrange... mon intuition ne me dis rien qui vaille.

J'entre et en voyant la porte des toilettes ( pour hommes ), je décide d'y aller rapidement histoire d'en profiter pour déjà être plus présentable et de deux car je suis encore un peu dans le brouillard à cause de l'avion et troisièmement je veux goûter au contact de l'eau. Bizarre ? Peut être, mais étant le fils de Poséidon, dieu des océans dans la mythologie grecque j'adore sentir l'eau sur moi, je me sens mieux, revigoré et d'une certaine façon rassuré. J'enclenche donc le robinet dans ces cabinets où je suis le seul occupant et fait léviter la masse d'eau qui s'accumule. Oh qu'est que j'aime mon héritage divin qu'est mon pouvoir. Non seulement il est sublime mais en plus d'être pratique, enfin ce n'est que min avis. Je plonge donc doucement mon visage après avoir enlevé ma chemise blanche. Ma tête plongé dans ce liquide transparent me donne une telle sensation, je me demande si Père ressent ça aussi.

Je sors des cabinets quand surpris, je vois un homme cagoulé qui crie qu'il s'agissait d'une prise d'otage. J'observa en partie caché par un mur, ainsi ça existait vraiment ? J'imaginais que ce n'était que dans ls films mais non il existe des gens aussi pathétiques qui volent aux faibles tout ça car ils ont un morceau de métal qui provoque la mort, c'en est presque triste enfin c'est que mon avis sur ce sujet, avis qui ne doit pas être pertinent sachant que je reçois de l'argent de mon père, comment ? Je ne sais pas mais je sais que ma mère et moi avons toujours été à l'abri du besoin.
Je regardais autour de moi et remarqua que tout les employés étaient ficelées. Cependant en continuant mon inspection éclair je vit un arbre et des vignes ... Non mais qu'est que ça fout là ? Je sortis alors complétement des toilettes aprés avoir, grâce à mon don, fait un trou dans quelques tuyaux pour en cas d'imprévus avoir de l'eau rapidement à proximité. Tout en sortant je me mit à parler, d'une voix qui trahissait ma curiosité naturelle, au supposé leader qui venait de crier :

" Excusez mais tu peux m'expliquer ce qui se passe ici et j'aimerais savoir c'est toi qui a fait apparaître ces ... plantes ? "

Tiens j'entends aussi les sirénes des voitures de police, il y en aquatre il me semble et elles sont proches. Je pense qu'elles seront devant la banque d'ici une minute.