Histoire: Mon passé? Pourquoi voulez vous savoir ça? J'ai un passé comme les autres. Bon ça va, à un ou plusieurs événements prêts. Je suis né à Buenos Aires, en Argentine pour ceux qui savent pas où c'est. Mes parents étaient des scientifiques cherchant  un remède contre la peur. Ouais, ils étaient fous eux aussi. Et quand deux fous font un bébé, faut pas s'attendre à un enfant saint. Je crois que j'étais hyperactif, vu que je courais partout et me battait avec les autres enfants pour un rien du tout. J'avais aussi la fâcheuse tendance à jouer du djembé que mon père avait acheté dans une brocante. En clair je tapait sur tout.

Mes parents, tout le temps cloîtrés dans leurs recherches, n'avaient pas le temps de s'occuper de moi. C'est mon oncle maternel qui m'apprenait tout ce qu'un enfant doit apprendre. Ecrire, lire, chasser, rouler à moto. Oui mon oncle m'a apprit très jeune à rouler à moto. Je commençais donc à 9 ans, le moment où je pouvais toucher enfin le sol avec les pieds. Bien entendu, mon oncle était assis derrière moi au cas où je fasse dérailler la moto. Même si je m'amusait à rouler dans les rues de Buenos Aires, je me sentait seul. Jamais avec des enfants de mon âge, toujours seul ou avec un vieil homme de 52 ans qui, même si je l'aimais beaucoup, m'ennuyait un peu. Je voulais être normal.

C'est pourquoi j'ai décidé d'entrer au collège sans passer par l'école élémentaire. C'était... ennuyant. Pour pas être vulgaire. Et j'étais encore plus seul. Car tout le monde se moquait de moi. On me traitait de bête sauvage, de fou, d'expérience ratée etc... Le seul truc intéressant, c'était les récréations. Les enfants de mon âge et même les plus grands venaient et essayaient de me mettre la tête au carré. Il y avait beaucoup de problèmes. Mais les autorités mettaient tout ça sur le dos de mes parents tout le temps absents.

Mon oncle, lui, rigolait des mes exploits de "guerre". Il me frottait la tête et me disait qu'il était exactement pareil. J'était bien avec lui, un père comme j'en rêvait. Et puis, le jour de mes 15 ans, mes parents refirent surface. Je ne sais pas pourquoi. Ils étaient tous contents et me souriaient comme si je ne les avaient jamais perdus de vue. Ils m'offrirent un casque étrange. Ils me disaient de le mettre tout de suite. Tout ce dont je me souviens, c'est mon oncle qui criait sur mes parents, tous heureux. Puis je me rendormais encore. Pour me réveiller à coté de mon oncle, troué de 9 balles. La peur m'envahissait et je voyais mes parents, rire et noter ce qu'ils voyaient. C'était le début de l'enfer.

Cinq années d'expériences à tester la peur sur un humain. Cinq années d'horreur me précipitant dans la folie. Oh ça va j'ai survécu. Ils me montraient des images de guerre, de torture, d'accident et autres trucs dégoûtants. Bref maintenant, plus grand chose m’écœure. Comment j'en suis sortis? En faisant semblant de mourir. Ils m'ont jeté dehors, je suis revenu et j'ai mis le feu à leur baraque en criant le nom de mon oncle. Que je ne révélerais pas.

Après que faire? J'étais seul au monde,encore une fois, et il ne me restait que la moto de mon oncle et un peu d'argent. Je décidais d'aller vers les Etats-unis, dans une ville où "héros" et délinquants vivaient. Mais je n'avais plus d'argent et plus d'essence, ce qui m'arrêta au Mexique, à Mexico. Je ne pouvais pas continuer. J'ai dû faire parti d'un gang mais je me fis très vite blesser à la jambe droite (deux balles dans la cuisse). Mais pas capturé par la police.

Ce fut un jeune père de famille, environ 35 ans. Je dis jeune car c'est tôt pour avoir deux enfants pour moi. Bref je me réveillais dans son salon. Il était seul, assis face à moi. Il lisait un livre trop scientifique pour que je retienne le nom. On discuta et comme je n'étais pas encore passé à l'âge adulte dans ma tête, je lui déballais tout ce que j'avais sur le coeur comme un gosse qui était perdu émotionnellement. Il se demandait comment j'ai pu échapper à celui qui m'avait blessé. J'avais attendu qu'il se rapproche pour lui lancer mon couteau dans la gorge.

Et ce père de famille me surprit. Il ne me demandait pas de déguerpir dès que je serai soigné mais il me proposait de rester chez lui pour s'occuper de ses deux filles. Leur mère étant morte l'an dernier dans un accident de voiture. J'acceptais vu que je pouvais rien faire pour le moment. Ces deux petites filles de 7 et 5 ans m'acceptèrent aussi et me considérèrent comme un grand-frère. Même si durant beaucoup de nuits, je me réveillais en criant. Faisant se lever toute la maison. A cause de mes souvenirs. J'allais les chercher à l'école, je les aidaient dans les devoirs basiques, je jouais à tous les jeux qu'elles pouvaient inventer.

Leur père m'appris aussi qu'il était inventeur, et qu'il travaillait sur un projet militaire. Il a même réussit à retrouver ma moto que j'avais perdue dans la fusillade. Je lui proposais donc en remerciement de servir de cobaye pour les tests. Cette invention était les gants que je porte aujourd'hui. Le seul problème était l'autonomie des gants qu'on ne pouvait changer à cause du manque d'argent. Mais l'invention fut validée et emporté quelque part.

Je pensais sincèrement rester avec cette famille. Jusqu'à ce que mes deux petites soeurs de coeur se fassent enlever par un mafieux pour que Sanchez, le père donc, lui donne les plans des gants. Sanch' comme je l'appelais décida d'y aller seul. Je n'aurai pas du le laisser faire car il n'avait pas l'intention de leur donner. Lorsque je suis aller sur le lieu de rendez-vous, seuls trois corps ensanglantés gisaient par terre. Sanch' n'était pas encore mort et me dit de prendre ce qu'il y avait dans son sous-sol. Avant de rejoindre ses deux filles, Milla et Adrianna. Je ne pouvais que les enterrer. Une nouvelle fois je n'avais servit à rien.

Dans son sous-sol, Sanch' m'avait laisser deux gants qu'il avait construits en parallèle de ceux  donnés à l'armée. Je décidais enfin qu'il était temps que je prenne mes responsabilité et allais trouver le mafieux. Le lendemain, après six mois depuis la mort "accidentelle" de mes parents, je venais une nouvelle fois de venger des proches. Ce fut sanglant, des corps pulvérisés, un immeuble effondré sur cinq étages.Et une haine envers les héros grandit aussi. C'est pourquoi je décidais d'aller pour de bon à cette ville de héros. Pour leur faire comprendre qu'il faut agir sur le terrain pour être considéré comme un héros.

J'ai mis un mois à trouver la ville, et depuis cinq mois je fous un bordel pas possible pour faire sortir les héros mais j'ai surtout attiré les forces de polices qui me cherchent ardemment.  Bien sûr j'ai eu le temps de m'entraîner, j'ai mes propres techniques de combats ce qui empêchent l'adversaire de me contrer directement s'il connait beaucoup d'arts de combat. Voilà c'était mon histoire, triste hein? Oui mais sans ça je ne serait pas le déjanté biker que je suis. Et j'aime cette vie. Alors à bientôt!