Évent- Mission 2

En faisant ma proposition je pensais que le prof serait être contrarié en voyant que j’avais visé la tête pour tuer le prisonnier au lieu de simplement le désarmé en le touchant au bras, au ventre ou n’importe où ailleurs. Le problème était qu’une personne blessée pouvait toujours utiliser une arme et ce type était de toute façon condamné à mort.
« - Navré, sur le coup une balle fait un peu plus mal qu'une injection létale.»
Apparemment Monsieur Holw était d’accord avec moi. Comme prévu la tête du type explosa, il partit en arrière et l’arme qu’il tenait tomba au sol.
« - Et après on y pense plus. » Murmurais-je.
Les deux autres détenus cherchèrent d’où venait le coup de feu. J’étais plutôt effacée et ils ne me remarquèrent pas. Comme Monsieur Harris avait entre-temps sortis son arme et s’était rapproché des condamnés il était probable qu’ils pensent que c’était lui qui avait tiré, en tout cas ils ne cherchèrent pas d’avantage.
Bien sûre ça paraissait étrange sur le moment mais dans le feu de l’action qui pouvait vraiment affirmer qu’il avait dégainé seulement après ? Ils observaient les deux adultes et en oubliaient complètement ma présence.
Soudain le prof leva la tête, j’avais peut-être vu trop de film d’horreur mais je me doutai de ce qu’il allait arriver et reculai de plusieurs pas.
Et ce fut à ce moment que l’on fit la connaissance de Gipsy. Elle avait l’air contrariée d’avoir raté sa cible. Mais c’était sans doute mon imagination car les araignées n’avaient pas vraiment d’expression, non ?
Scott avait raison qu’en à la maturité, par rapport à la créature du début celle-ci était un peu plus grosse mais pas encore assez pour qu’il gagne son pari.
J’avais toujours mon arme à la main mais le prof se trouvait désormais entre moi et Gipsy. Un couloir sombre seulement éclairé par deux lampes n’était pas vraiment idéal pour un combat à l’arme à feu. Surtout que notre nouvelle amie se trouvait entre d’un côté moi et Monsieur Holw et de l’autre John Harris et les deux prisonniers ce qui risquait de nous faire nous entre-tirer dessus. J’aurais tout de même prit le risque si au moment au je me décalais, le gardien de la sécurité ne s’était pas retourné m’éblouissant avec sa lampe.

Bref le combat pouvait commencer et il faut dire que le groupe n'était pas à son avantage dans un endroit aussi exigu. Mais bon quand on a pas le choix il faut se lancer et éviter d'hésiter. Eric le savait mais il ne pouvait pas non plus foncer à l'aveugle sans réfléchir, la chance ne serait pas toujours de son côté n'est-ce pas ? Et puis il avait sûrement déjà trop usé de cette chance et ce n'est pas Dieu qui allait l'aider.

L'araignée semblait de bien mauvaise humeur d'avoir loupé l'astronome et reparti à l'assaut. Sans se démonter, Eric répliqua en envoyant une balle d'air dans les pattes de la bestioles ce qui la déséquilibra, laissant une ouverture à Fanny et Harris pour lui tirer dessus. Evidemment, ce n'est pas ça qui allait l'arrêter. Il allait falloir passer à la vitesse supérieure. Le professeur essayer de distraire l'immonde bestiole tout en la blessant. Ce qui n'était pas chose aisée car la bebête était plutôt rapide et il fallait aussi l'éviter. Eric faisait de son mieux. Mais parfois le mieux n'est pas suffisant. Et ce petit jeu ne pouvait pas durer.

Il se rapproche donc au maximum de la bête, autant vous dire qu'il a peur. Mais rapidement il réussit à lui balancer de l'air à forte pression entre ses huit yeux. L'araignée recule de plusieurs mètres, déboussolée, on pourrait croire qu'elle gémit. En même temps Eric n'y est pas allé avec le dos de la cuillère, elle est bien amochée. Mais lui aussi. La vilaine bestiole a eu le temps de lui entailler le torse avec ses mandibules. Mais ce n'est pas le moment de tomber hein ?

Évent

Sale... Me voilà pris aux épaules par une véritable boule de feu. Non... Ce n'est pas seulement des flammes, c'est Hyacinthe. Son toucher m'est insupportable. Je sens ma peau griller sous mon long manteau noir. Ah, les vermines. Elles se sentent bien, j'imagine. De nous attaquer. Moi et mes délicieuses jeunes araignées qui n'ont même pas le temps d'atteindre la maturité. C'est un deuil. Moi qui les ai trouvé, échouées dans la forêt, ces petites bêtes d'une autre galaxie. Je suis une mère indigne. Lorsque j'entends les coups de feu, je me téléporte. J'étais perdu dans mes pensées. J'emmène le rouquin avec moi. Mon corps se liquéfie, je deviens une sorte de gelée beige et noire. Je peux ainsi m'éloigner de Hyacinthe. Nous sommes à quelques mètres de notre position d'origine. Je reprends ma forme Dark Hours et remplace mes bras par des mitraillettes.

- On va jouer à la guerre.

Un casque d'armée se forme sur ma tête et un cigare dans la fente de mon masque.

- Asta la vista, baby.

Je tire sur Hyacinthe et Camille. Sur n'importe qui en fait.

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« Évent- Mission 2 »

Ah, l'enfoiré ! Ce n'était pas très fair play de se téléporter, comme ça, sans crier gare. Décidément, il faisait tout pour nous emmerder celui-là. Soit ! Lorsque je vis qu'il se téléportait, j’arrêtai promptement de faire feu, pour ne pas gaspiller mes balles. Il embarqua avec lui Hyacinthe un peu plus, avant de se transformer en un liquide étrange pour se défaire de son emprise.

Là-dessus, il changea ses bras en mitraillette. Encore moins faire play ! Et ce casque et ce cigare, et ces répliques... plus kitsch et ridicule, ce n'était pas possible ! Je n'attendais pas qu'il fasse feu pour courir, et finir dans une roulade, pour me mettre à l’abri derrière un poste de garde. Je laissai tomber le chargeur de mon pistolet droit qui était vide, pour le remplacer par mon avant dernier chargeur explosif. Dans mon pistolet gauche, il me restait deux balles. Fallait que je fasse gaffe aux munitions... qu'il puisse de téléporter n'arrangeait pas nos affaires. Pour autant, il fallait essayer de nouveau de l’immobiliser, si Hyacinthe arrivait à le blesser suffisamment, peut-être qu'il ne se téléporterait pas à temps et je pourrais lui exploser la tronche.

Évidemment, je continuais de saigner et pour couronner le tout, je commençais à avoir mal à la tête. Chouette ! Manifestement, il tirait un peu sur tout et n'importe quoi. Est-ce qu'il perdait les pédales ? Ça pourrait nous aider. J'aurais bien fait signe à Hyacinthe de foncer sur DH, mais de ma couverture, il ne pouvait me voir. Je saisis l'occasion que DH vise ailleurs pour faire feu sur lui avec mon pistolet gauche et ainsi pouvoir le remplacer par mon dernier chargeur explosif, une fois que j'étais de nouveau à couvert.

J'étais prête à saisir la moindre ouverture qui nous permettrait, Hyacinthe et moi, de mettre un terme à sa folie, une bonne fois pour toute.

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Je sentis un courant d’air puis la lumière se détourna et j’entendis un coup de feu. Je clignais des yeux pour chasser la tache noire et me concentrer sur le combat.
Les prisonniers se faisaient la malle mais personne ne s’en préoccupaient. Monsieur Holw tentait d’empêcher Gipsy de l’atteindre tandis que monsieur Harris lui tirait dessus je fis de même en comptant mes balles. Mais notre nouvelle amie ne se laissait pas abattre et même avec un certain nombre de balles dans le corps elle continuait de bondir vers le professeur. En plus elle bavait partout et l’acide fondait le sol le rendant inégal.
Puis monsieur Holw se rapprocha un peu trop et elle réussit à l’entailler mais loin de se laisser abattre il réussit à la projeter violement au sol. Le gardien de la sécurité et moi nous rapprochâmes et vidâmes nos chargeurs. Suite à ça la créature arrêta de bouger.
Je ne tenais pas vraiment à m’approcher pour m’assurer personnellement de son trépas. J’imaginais qu’elle se relevait soudaient et me sautait dessus. Ou qu’elle me crachait un jet d’acide au visage. Ou encore qu’elle explosait.
Il fallait vraiment que j’arrête les films d’horreur.
« - Elle est morte ? » Demandais-je en restant donc à bonne distance.
Puis j’observai le prof.
« - Monsieur Holw vous avez été mordu. Vous allez bien ? »
Si Gipsy lui avait envoyé de l’acide dans le sang ce n’était pas une bonne chose à mon avis. Sinon on pouvait lui faire un bandage avec la chemise du condamné mort.

Quand Eric eu envoyé balader l'araignée, il s'adossa au mur. Il ferma les yeux ce qui fit ressortir le son des chargeurs de Fanny et Harris qui se vidaient sur la bestiole. Il grimaça de douleur, il avait quand même une sacré entaille. Et ça le brûlait. En même temps les mandibules de l'arachnide étaient enduits d'acide. Quelle connerie, mais quelle connerie ! L'astronome essayait d'empêcher le sang de trop couler de sa blessure. Fanny lui demanda soudainement si ça allait. Eric hocha la tête. Il n'avait pas le choix, il fallait que ça aille.

«Ca va. Bon ça pique un peu... Mais on a d'autre chats à fouetter. On devrait essayer de prendre des nouvelles de Camille et Hyacinthe.»

Il secoua ses mèches bleues puis d'une démarche quelque peu déséquilibrée il prit ce que Harris lui tendait pour bander sa blessure. Il noua ce qu'il s’avérait être une chemise autour de lui, il serra relativement fort pour arrêter l'hémorragie ce qui lui arracha un gémissement de douleur. Mais il se reprit bien vite et dégaina son talkie-walkie.

«Camille vous êtes où ? On vous rejoint ?»

Il n'y avait plus qu'à attendre. En son for intérieur, Eric avait quand même un mauvais pressentiment, très mauvais. Et si ses cauchemars devenaient réalité ?

Évent

J'arrête de tirer et fait un bond sur le coté pour éviter les coups de feu. Une balle me déchire la cuisse. Je flanche et descend sur mon genou. Je vise la cachette de Camille et transforme mes bras en un lance-grenades. J'éclate de rire.

- Crève.

Je tire.

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« Évent- Mission 2 »

Il avait réussi à esquiver, mais sa cuisse avait douillé quand même. Mon talkie-walkie grésilla, Eric prenait de mes nouvelles. Une bien charmante attention au regard de la situation ! Je rangeai mon pistolet droit pour répondre à Eric. « Dans le chemin de ronde sud avec Hyacinthe, on essaye de latter Dark Hours. Scott existe pas, c'était sa couverture. Ramenez vos miches avec la cavalerie en vitesse ! »

L'autre enfoiré arrêta de tirer avec ses mitraillettes. Jugeant la chose suspecte, je jetai un regard. Putain ! Je me levai sur-le-champ et courus dans la direction opposée. J'esquivai à temps la grenade, mais le souffle me projeta contre le grillage du chemin de ronde. Je perdis mon talkie-walkie, je n'eus pas le loisir d'entendre la réponse d'Eric, s'il me répondit quelque chose.

Sans perdre une seconde, je repris mon pistolet droit en me relevant quelque peu péniblement. De mes deux flingues, je fis feu sur DH avec mes deux derniers chargeurs explosifs.

« Toi d'abord ! »

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[HRP : On n’a pas un peu perdu Spark en route ?]

Monsieur Holw répondit que ça allait, je n’étais pas dupe mais ne fis aucune remarque.
Pendant qu’il contactait l’autre groupe et que John Harris vérifiait le décès de Gipsy. J’allais récupérer l’arme du prisonnier puisqu’on ne pouvait pas la laisser là pour que d’autres s’en empare. Je m’arrêtais brièvement au-dessus du cadavre.
Sans doute aurais-je du me sentir mal à côté de quelqu’un que j’avais tué mais je ne ressentais pas grand-chose après tout il était de toute façon condamné et si je ne l’avais pas fait il était probable qui lui nous aurait tué. Mais malgré tout n’aurais-je pas du ressentir de la tristesse, de la culpabilité ou n’importe quoi d’autre ?
« - Dans le chemin de ronde sud avec Hyacinthe, on essaye de latter Dark Hours. »
Je sortis soudainement de mais pensées en entendant madame Clemenceau crépiter ceci. J’avais fini par en déduire que le "diable" qui nous avait attaqués, Scott et moi, dans le souterrain était Dark Hours. C’était en partie pour ça que j’avais acceptée de venir ce soir. Mais maintenant sachant qu’il était vraiment là j’avoue que j’avais peur.
Puis la principale continua.
« - Scott existe pas, c'était sa couverture. »
Hein ? Ça veut dire qu’il ne me payera pas les cinq dollars du pari ? Mais comment pouvait-il être les deux en même temps ? Ça expliquait l’expression que j’avais vue sur le visage de Scott en reprenant connaissance après avoir été étranglée.
En même temps je n’y croyais pas vraiment parsqu’après tout ça voulait dire qu’il s’était attaqué lui-même et ça n’avait pas de sens. Je serrais l’arme ramassée d’une main et passais l’autre sur ma gorge.

Si Hyacinthe ne bougeait pas rapidement, la situation pourrait devenir encore plus mauvaise qu’elle ne l’était déjà. Personne n’avait été préparé pour affronter Dark Hours. Personne. Pas même Spark. Et lorsque la créature qui avait causé tant d’ennuis s’était finalement retrouvée devant lui, en train d’attaquer sa collègue, de surcroît, il se dit que réfléchir n’était décidément pas la chose à faire pour le moment.
Voyant Camille en mauvaise posture, il attendit qu’elle ait vidé ses chargeurs pour suivre la trajectoire à son tour, toujours enflammé. Ses bras allèrent ceinturés Dark Hours ; il avait une idée en tête.
« Tu te souviens de ma supernova, au parc ? J’vais tenter d’en faire une à taille humaine avec toi en cobaye. »
Sa voix était difficile audible du fait des flammes l’entourant. Toutefois il ne se fit pas attendre pour concentrer la chaleur autour de lui et DH uniquement. Le reste n’importait plus. Le problème, c’est que c’était très énergivore comme technique. En son for intérieur, le français espérait que sa cible ne puisse plus résister bien longtemps.

Eric écouta la réponse de Camille. Dark Hours était Scott, et franchement ça n'étonnait pas l'astronome. Il se doutait déjà que leur ennemi était un élève. M'enfin ce n'était pas le moment de se lancer dans de longues réflexions. Il ne prit pas le temps de répondre à Camille et lança les directives à son petit groupe.

«Bien ne perdez pas de temps et courez rejoindre Camille et Hya'. Je pense qu'ils peuvent gérer la situation mais on ne crache pas sur des renforts hein. Faites très attention à vous... Je ne peux pas courir mais je tâche de vous rejoindre au plus vite.»

Il leur décocha un sourire et les regarda filer en quatrième vitesse. Sa blessure le faisait souffrir, l'acide ça ne fait pas de cadeau. Eric tenta tout de même lui aussi de rejoindre la position de ses collègues. Il claudiquait plus qu'autre chose mais bon, c'était toujours mieux que de s'écrouler. Malheureusement il ne tiendrait sûrement plus longtemps debout. Il avait perdu trop de sang et sa la plaie n'était pas traitée convenablement.

«Putain» grogna-t-il pour lui même. «Pourquoi cet emmerdeur se sent obligé de tous nous buter ?»

Oui car si il savait que Dark Hours avait Scott comme couverture, pour lui ces carnages étaient insensés.

Évent

J'ai mal. Hyacinthe me tient. Je me débats et mes vêtements brûlent. Bientôt, c'est ma peau qui rôtie. Je me téléporte sur le toit de l'édifice qui se trouve à nos cotés mais le toucher du professeur l'oblige à me suivre. Je suis pris au piège. Je hurle, j'injures, je larmoie.

- Si tu me tues tu ne sauras pas d'où viennent les œufs et où ils sont. Pitié, arrête.

Je prends la forme du gamin aux cheveux sombres de l'autre jour.

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« Évent- Mission 2 »

Dans un cliquetis, mes chargeurs tombèrent au sol. Je rechargeai mes pistolets, mais avec des balles classiques, n'ayant plus de chargeurs explosifs. Gageons que Dark Hours passera l'arme à gauche rapidement. Hyacinthe se rua sur l'enfoiré à la cape qui commençait à prendre feu. Bien, bien, bientôt il ne sera plus une menace.

Ma vision se brouillait de plus en plus de mon œil gauche et le mal de crane grandissait. Mais il ne fallait pas flancher pour le moment. Je saignais du nez, mais je n'avais pas le temps de me faire la réflexion que ce n'était pas la première fois.

Encore une fois, DH s'était téléporté. Sur le toit cette foi. Il avait même changé de forme. Punaise, il jouait à quoi ? Je ne pouvais pas entendre ce qu'il disait de là où j'étais...

Fanny et le chef de la garde de la prison me rejoignirent. « Où est Eric ? »

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Le prof nous demanda de rejoindre l’autre groupe rapidement et John Harris acquiesça et silence avant de partir à grande fouler. Je le suivis non sans avoir jeté un long regard au prof avant. Il valait mieux pour lui qu’il s’assied et nous attende sagement qu’on revienne mais il était grand, si il voulait mourir en tentant de ramper jusqu’à Dark Hours c’était son choix.
Je suivis donc le chef de la sécurité pour éviter de me perdre en route, ce serait bête de loupé la bataille final du film parsque je ne retrouve pas mon chemin jusqu’à la scène. Je le vis parler dans sa radio qui était réglé sur une autre fréquence que la notre. Mais nous arrivâmes assez rapidement auprès de madame Clemenceau.
« - Où est Eric ? » Demanda-t-elle à monsieur Harris.
« - Il arrive. » Répondit celui-ci. « J’ai demandé aux gardiens de nous rejoindre mais la plupart sont occupé. Il reste une araignée dans le bloc des femmes et certains prisonniers on réussit à sortir de leurs cellules a cause de la coupure de courant. »
Pendant cette tirade j’avais observé le feu de joie sur le toit d’un bâtiment proche, je ne savais plus vraiment du quel il s’agissait, et en conclut qu’il s’agissait sans doute de monsieur de monsieur Chateaubriand et Dark Hours. Mon arme n’avait pas une portance assez importante pour le toucher en contre-plongée mais peut-être était-ce le cas de celle ramassé près du prisonnier, je l’armais, visais et tirais une fois à titre d’essais.
Puis je répondis à mon tours à la principal.
« - Je ne pense pas que monsieur Howl nous rejoindra. Il a été mordu par Gip… une araignée. Pourquoi avez-vous dit qu’il s’agissait de Scott ? »

Être en mesure de pouvoir devenir un élément - ici, le feu - ouvre des centaines de portes en terme de praticité. Mais ce donc possède tout de même un revers. L'épuisement commençait à gagné Hyacinthe. Il se sentait moins conscient à mesure que le temps s'écoulait et sa concentration en pâtissait.

Pourtant, il ne voulait pas lâcher. Non, même si c'était la dernière chose qu'il devait faire de sa vie, il cramerait Dark Hours pour permettre au monde d'être en paix. Alors, dans un immense effort, il rassembla ce qui lui restait d'énergie et balança tout sur le monstre qu'il tenait dans ses bras. Il n'avait que faire du reste. Il faisait les choses petit à petit. Et puis DH avait déjà résisté à plusieurs de ses attaques alors au fond, il était confiant à ce propos.

Le problème, c'est que l'intégralité de sa mémoire lui revint dans la seconde qui suivit. Lysandre, Marie, mais aussi Roxane et Camille avec leur idée "fabuleuse". Il ne ressentit pourtant aucune rage, trop épuisé.
Mais ça viendrait en temps et en heure, très probablement.

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