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Lila Jiro

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Prodige
Lila Jiro
Lila Jiro



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Lila Jiro Vide
MessageSujet: Lila Jiro Lila Jiro Icon_minitimeLun 30 Sep - 8:41

Lila Jiro
Comme une bouteille à la mer...

Présentation
______________________________

# C'est quoi ton p'tit nom? Lila Jiro
# Tu as quel âge? 15 ans
# Tu viens d'où? Lila vient des États-Unis bien qu'ayant eu des ancêtres très lointains orientaux du coté de sa mère.
# Tu as un métier? Lequel? Lila n'a pas de métier
# Tu es de quel groupe? étudiant
# T'aimes les filles ou les mecs?Ou les deux? Les garçons
# Vous avez peur de quoi? Les cris
# Tu as de l'argent? T'es riche? Tu m'en donnes? Lila n'a pas beaucoup d'argent.


Caractère et Physique
______________________________
     

Lila est rêveuse et aime s'imaginer mille histoires malgré sa vie déjà compliquée. Elle est aussi très  curieuse de comprendre les autres, le monde. Elle n'a jamais eu mauvais fond et aide sans demander en retour. Cependant ce n'est pas une sainte  non plus, rancunière quand on la blesse elle ou ses proches, elle peut vouloir se venger si on exagère trop.

Elle reste assez indécise et n'a pas un tempérament de meneuse. Elle suivra plus facilement le groupe qu'elle ne le mènera. Même si, sur ce point elle essaye de progresser se répétant sans cesse qu'elle est grande à présent, elle reste influençable.  

Son  entêtement effréné peut lui créer des ennuis sans parler du fait que bien qu'influençable si elle trouve l'ordre injuste elle ne le suivra pas. Elle est cependant plutôt studieuse à l'école ( en fait, ça dépend de son humeur mais elle a des capacités). Elle déteste les cris qui peuvent l'affoler facilement. Elle est assez pleurnicharde quand elle en entend. C'est une jeune fille dont la fragilité cache un immense courage qu'elle utilise souvent à bon escient les situations étant rares où elle fonce tête baissée sans réfléchir.  

Rebelle mais réfléchie, elle a deux rêves : Trouver une étoile au nom de ses proches et une étoile à son nom. Ainsi, tout le monde sera protégé. Ce qui est une croyance un peu insensée mais la jeune fille adore les étoiles, ces astres lui redonnant espoir quand elle se sent trop seule. Elle les connait également grâce à son « ami » Ryo qu'elle essaye d'oublier.

La jeune fille, sans pour autant avoir peur des autres, est en effet réticente à créer des liens trop forts pensant que cela n'apportera que des ennuis aux autres et à elle. Elle est polie, gentille, amicale mais ne laissera pas facilement sa confiance et son attachement. Alors elle essaye de rester le moins visible et le plus éloignée possible pour ne gêner personne et encore moins ceux qu'elle aime. Discrète oui elle l'est même si son physique avantageux ne l'y aide pas. Et amène bien des déclarations à la déception.

De plus, elle n'aidera pas tout le monde si la situation lui paraît trop compliquée à démêler, réfléchissant quasiment toujours avant d'agir. Elle peut donc faire preuve d’égoïsme.

De plus elle refuse pertinemment de parler de son passé et encore moins de sa mère. Si vous lui parlez de ce dernier point elle se mettra très en colère alors c'est à vos risques et périls.


Lila a de longs cheveux blonds dont elle prend grand soin et des yeux bleus comme l'azur. Elle fait la taille de ses quinze ans, pas plus, pas moins. Elle a une peau douce comme la soie et un sourire radieux quand elle sourit, ce qui reste un privilège à lui exhorter.

Elle sourit en effet très peu gardant sans cesse cette mine boudeuse sur ce si joli visage aux lèvres fines et petites mais douces, aux traits agréables à regarder et aux yeux profonds surmontés de fins sourcils noirs comme l 'encre.

Ses membres sont fins et sa peau pâle comme la neige. On ne la croit cependant pas malade grâce à ses joues rosissant souvent.

Elle est mince, mangeant beaucoup mais ne grossissant pas. Elle adore le sport et est très douée en athlétisme. Elle court très vite quand elle le veut ! Même si elle s'épuise assez vite. Ryo a donc voulu lui apprendre à répartir son énergie. Ce qu'elle arrive plutôt bien.

En colère ou intimidée ses joues passent de roses à rouges. Ses traits durs semblent cependant cacher une grande douceur qu'elle ne donne pas à n'importe qui.

Elle a une force physique de moyenne qualité mais cela ne l’empêchera pas de frapper sans remord si on l'embête. Et en utilisant toute son énergie elle frappe fort. Elle déteste cependant utiliser son don à mauvais escient.

Elle aime les pantalons et robes longues mais déteste les petites tenues comme les shorts ou jupes trop courtes qui mettent trop en valeur ses formes d'adolescentes et attirent l'attention, ainsi elle se débrouille pour ne pas en porter.

Elle aime aussi les casquettes ce qui lui vaut les quolibets des autres mais elle se moque bien d'être un « garçon manqué » ou non. Attention cependant toute rose malgré sa beauté a des épines !



Identité secrète
______________________________

# Depuis combien de temps t'es dans l'école? Lila vient d'y entrer
# C'est quoi ton super pseudo? Sunny rose
# Tu as quoi comme genre de pouvoir?  prodige.
# Tu as un don, un pouvoir? Lequel? Contrôler l’intensité de la douleur d’une blessure physique déjà présente.
# Et tu le maîtrises bien? 7,5/10
# Tu m'expliques en quoi il consiste? Le don de Lila lui permet de contrôler l’intensité de la douleur d’une blessure physique déjà présente en diminuant la douleur ou en la grandissant mais seulement durant le temps d'utilisation du don. Elle n’en crée pas de nouvelle et ne guérit pas les blessures. Un halo jaunâtre recouvre la blessure quand elle utilise son don et disparait quand elle ne l'utilise plus. Elle est un peu comme un réservoir de calmant qui à  trop forte dose devient du poison comme tout médicament. Elle n’aggrave ou ne diminue pas la blessure cependant et son don ne marche pas sur les plantes. Elle ne contrôle ni les pensées ni les émotions, ni la douleur psychique, bien qu’une trop grande douleur physique déstabilise et une baisse de cette douleur rassure la plupart du temps, elle ne peut pas agir sur la réaction de l’autre. Si Lila ne fait pas une pause de dix minutes toutes les trente minutes , elle court un danger pour sa santé, le don l‘épuisant. Cela peut aller jusqu’au coma où l’activité du corps ralentit pour la protéger d’une trop grande faiblesse. Le don ne fonctionne qu’à moins de quatre mètres de l‘être visé.

# Quel genre de combat tu préfères? rapproché
Si tu devais avoir....
# une arme? Un canif
# un costume? Un jogging
# un gadget? Un "attrapeur d'étoiles"
# un moyen de transport? Une fusée

Et en fait...
# Tu as une matière préférée? Le sport
# Un endroit que tu aimes? Le jardin où Lila regardait les étoiles
# Tu t'entends bien avec qui? Avec quel groupe? Lila est polie avec tout ceux qui ne lui créent pas de soucis.
# Tu as un modèle? Ryo
# Tu as un ennemi? Lila n'a pas vraiment d'ennemi, mais quand on la blesse elle est rancunière.
# Tu penses quoi des criminels? Ils méritent une sanction appropriée à leur crime.
# Tu as un passe-temps? Admirer les étoiles



Histoire
______________________________

Par un  beau matin de printemps, une jeune femme mourait priant pour que l’organisation ne retrouve jamais ses proches c‘est à dire sa petite fille seule famille qu‘il lui restait. Priant pour que tout ceci cesse enfin…près d’elle un jeune homme.

Cet homme ? C’ était un mutant suite à des expériences auquel jeune et enthousiaste face aux nouvelles technologies, il s’était porté volontaire. Elle ? Elle était la scientifique qui avait noté l’évolution de l’expérience. Elle, elle avait un don aussi mais n’était pas une mutante. Elle était née avec: En cachant les yeux de quelqu’un de sa main elle  pouvait lui faire oublier jusqu’à une semaine de sa vie. Pour le mutant , il suffisait que l’homme se concentre suffisamment sur quelque chose ou quelqu’un en voulant le détruire. Et la petite mais puissante bombe haute technologie dans le cerveau du cobaye raserait les alentours- plus ou moins fortement- selon la force du souhait et le contrôle de l‘homme. Mais même avec un grand contrôle il était impossible que l’homme ne meurt pas en utilisant ce « don ».

Pourquoi une telle expérience ? Il fallait une bombe humaine selon le chef de l’opération ( qui était très riche), une bombe qui aurait semblé civile, et inoffensive,  pour détruire les supers-héros qui étaient, selon lui, des criminels. Si l'expérience marchait ( et pourquoi cela ne marcherait la bombe était indétectable), il en ferait d'autres. Cet homme légèrement fêlé avait l’esprit étroit et partait de ce principe: Tout ce qui faisait du bien pouvait faire du mal et tout ce qui sortait de l'ordinaire était dangereux, ( sauf lui bien entendu).

C’est donc en grand secret que cette opération avait été menée. La jeune femme sentit une main prendre la sienne alors qu’elle s’endormait dans le dernier sommeil avec son aimé. Mais revenons un peu en arrière, c’est-à-dire il y a à peine deux heures.

« Tout est en place Mademoiselle Ho ? » demanda un homme habillé de noir d’une voix sèche.

« Oui tout chef, mais où-est le sujet ? » demanda la femme d’une voix neutre, administrative.

«  Il et en retard …Pourtant il devait arriver il y a cinq minutes! » pesta l’homme en costume.

«  Ne pouvons nous pas le remplacer ? » s’enquit la femme.

«  Non, il a réussi tous les tests. Il doit venir ! » dit le costumé.

Soudain on entendit la porte du laboratoire claquer, le laboratoire situé en plein désert pour « tester de nouvelles armes » cachait au sous-sol tout un complexe scientifique.
Le jeune homme lui ? Probablement un pauvre imbécile qui s’était fait avoir.

« Allez le guider et que personne ne vous voit! » siffla le chef.

Le chef, c’était comme ça que Ho l’appelait, suprême figure d’autorité et de sévérité, elle croyait cependant comme lui qu’il fallait sauver l’humanité en supprimant ces soi-disant héros.

Elle le croyait jusqu’à croiser ce regard:

Un regard bleu et profond sur un visage encore juvénile d’adolescent, elle avait 26 ans, il ne devait pas avoir plus, des cheveux bruns en broussailles et une tartine de beurre dans la bouche. Il était floqué d’une veste et d’un pantalon froissé.

«  Désolé…mon réveil ! » balbutia le jeune homme.

« Nous ne sommes pas à la fac Monsieur Kuro ! On arrive à l’heure si on veut être payé! » cingla le chef.

« Bien Monsieur ! Oui monsieur! J’ai lu votre livre monsieur! Je vous admire depuis longtemps mais je me demandais si le nucléaire permet la paix et que…» balbutia le jeune adulte.

Le chef stoppa les paroles du garçon d’un geste las…

Mademoiselle Ho eut envie de rire face à cet enthousiasme enfantin, c’était un bien drôle de sujet pour cette expérience. Elle douta un instant, était-ce dû à l’amour qui naissait en elle ou au burlesque de la situation ?

Quoi qu’il en soit, elle emmena son chef à part lui demandant expressément de changer de sujet.

« Vous n’y pensez pas ! Il a réussi tous les tests ! » vociféra le chef.

«  Mais il est si jeune ! Croyez-vous… » balbutia la femme.

«  Il a votre âge! Pas de sentimentalisme ici, retournez à votre travail ! »  ordonna le chef.

Et c’est le regard sombre que Mademoiselle Ho retourna au laboratoire en sous-sol.

On attacha l’homme et l’expérience commença.  Aucun somnifère ne pouvait rendre facile et annihiler la douleur de cette opération. Et dans la mémoire de Ho il n’y avait plus que hurlements et débats des scientifiques autour du corps qui se débattait.

Ce corps qu’elle voulait caresser, faire sourire et voir…vivre. Il fallait arrêter l’opération, la bombe était déjà mise. Mais qu’elle pouvait encore sauver, naïve jeunesse, de l’organisation…mais pas de la mort…

Elle pensa un instant à sa petite fille mais rien ne valait ce regard.

Pour la première fois Mademoiselle Ho fit une erreur professionnelle:

Elle actionna l’alarme incendie et tout le bâtiment paniqua laissant un homme fiévreux et  blême sur la table d’opération. Elle agrafa la plaie, le détacha et se mit à le porter jusqu’au le hangar, il était lourd pour elle malgré sa maigreur de jeune homme.  Soudain un bruit :

«  Où allez vous Mademoiselle Ho ? » cingla une voix amère.

La femme alors que le chef  venait vers elle furieux plaqua sa main sur son visage et il s’évanouit, elle dit  en secouant l’homme pâle:

« Pense à la douleur, tu veux détruire cette douleur n’est-ce pas Kuro ? »

Le jeune homme se concentra et une explosion détruisit tout le complexe, détruisant dans cet endroit désertique de nombreuses vies et menaçant celle de la petite Lila Jiro de six ans, fille de l’ex de Mademoiselle Ho, ex qui s’était enfui avec l’enfant peu après leur mariage, Mademoiselle Ho qui avait aimé et en était morte.

Deux jours plus tard, monsieur Jiro préparait les bagages.

«  Où on va  papa ? » s’agita la fillette pensant que c’était déjà les  vacances.

Soudain le père prit la fillette par les épaules et lui dit:

« Lila tu ne verras jamais ta maman ! Si j’ai fui pour te protéger, elle est morte pour toi. Je vais t’emmener dans une ville où tu seras protégée, mes parents y sont ! C’est à la campagne!  »

L’homme se tut puis montra le journal. Faire exploser un laboratoire même en plein désert n’était pas passé inaperçu...

« Maman était là dedans ? » comprit l’enfant en lisant les mots simples de l’article pas les compliqués qu’elle passa.

Le père hocha la tête et il embarqua la valise dans la voiture répétant fébrile d’angoisse: «  Ta maman n’a jamais existé! Tu comprends ? Pour ton bien tu n’as jamais eu de maman ! »

La fillette ne disait rien alors le père cria :

«  RÉPÈTE! »

En larmes, l’enfant répéta :

«  Je n’ai jamais eu de maman! »

Se radoucissant, l’homme la fit monter en voiture. Le voyage fut long et la petite finit par arrêter de pleurer. La ville que lui avait présentée son papa, cette terre où on était protégée existait-elle vraiment ? La petite fille ne savait pas. Son papa était boulanger. Qui distribuerait les croissants le matin aux enfants gourmands s’il laissait sa boutique ?  La fillette qui n’était pas encore allée à l’école n’avait pas encore une vision exhaustive du monde. Mais elle savait une chose, quelque part dans ce monde sa maman avait existé et maintenant c’était fini. Elle sentit de nouvelles larmes monter à ses yeux et les essuya de ses petits poings.

Le jeune homme s’installa chez ses parents pour un temps. Leurs relations étaient conflictuelles mais ni l’un ni l’autre des deux cotés n’allait arrêter de se soutenir en cas de coup dur.

«  De qui tu nous la ramènes cette gamine silencieuse ? Tu as été te faire plaisir et nous ramènes ce microbe six ans après ? » rit le grand-père en désignant la petite fille du doigt.

Le père allait riposter par la parole mais soudainement, le grand-père cria.

«  Papa ! » cria  le fils à présent affolé oubliant tout conflit.

Sur la joue du père une ancienne griffure de chat s’était recouverte d’un halo jaunâtre et
le faisait crier de douleur et de panique, pourtant la blessure ne s’était pas rouverte et quand l’incident et la douleur cessa le père cria sur son fils:

«  Honte à toi oser faire ça à ton propre père! »

Le fils n’avait pourtant rien fait mais à partir de là, le fils ne fut plus bienvenu chez ses parents et réussit à trouver un logement, minuscule mais il s’en contenterait en ville entrant dans un centre-commercial en tant que boulanger après deux mois de chômage et de recherche. Il fallait bien vivre, comprendre l’accident viendrait plus tard…

La fillette ? Elle entra à l’école primaire en première année. Elle n’était pas malheureuse pour autant, elle avait des amis, dont un garçon «  Ryo Aku »  qui faisait toujours avec elle les quatre-cents coups. Et elle aimait étudier et ses professeurs étaient gentils.

Mais un jour alors que Ryo s’enfuyait d’une petite boutique où il avait volé des bonbons entraînant Lila comme d’habitude dans ses petits délits, il se fit attraper et se reçut une gifle bien méritée.

Sur le chemin du retour, la petite fille regarda le bleu à la joue de son ami,  elle pensa qu’il devait avoir mal et lui dit au bord des larmes :

«  Je voudrais que ton bleu te fasse moins mal ! »

«  Te bile pas Lila, c’est… » mais le garçon n’eut pas le temps de finir sa phrase la douleur à sa joue avait disparu, pourtant le bleu était là mais recouvert d’un halo jaunâtre.

La fillette sursauta effrayée et le garçon grogna de douleur quand le halo disparut.

« J’ai…j’ai…pas fait exprès! » pleura l’enfant comprenant qu’elle était la responsable de cette action.

« Alors tu peux contrôler la douleur c’est ça ? Tu es une héroïne ? » s’enchanta le gamin.

La fillette terrorisée se mit à pleurer et le petit la prit dans ses bras.

«  Ne t’en fais pas ! Tout ira bien !  » murmura le petit garçon.

Par la suite, il lui fit beaucoup utiliser son don, sur des animaux et aussi sur ses camarades, il se trouvait que la fillette pouvait augmenter l’intensité d’une blessure ou la diminuer selon le sentiment, de destruction ou d’aide, qu’elle ressentait, la blessure devait être déjà là, elle ne pouvait pas en créer avec son don, et cela devait être une blessure physique. Cela ne marchait pas sur les plantes. Et elle ne pouvait pas guérir mais contrôler l’intensité de la souffrance qu’occasionnait une plaie.  

Cependant, la directrice l’apprit et convoqua le père de l’enfant.

« Votre enfant est spéciale, vous comprendrez que pour la sécurité de tous elle doit être guidée! C’est pour cela qu’elle ne fera pas classe avec les autres mais avec moi! »

«  Mais elle n’a rien fait! » bredouilla l’homme.

« Monsieur Jiro, ne m’obligez pas à  prévenir cette organisation, je ne l’aime pas, elle a des méthodes de barbares, mais je ne suis pas non plus du coté des héros. J’aimerais simplement guider votre enfant sur le « bon » chemin! » dit-elle en sortant un journal.

Comment savait-elle ? Avait-elle un don elle aussi ? Oui, elle pouvait à partir d’objets comme ce journal savoir la vérité derrière les mots. Mais cela la fatiguait et était limité à trois minutes par jour. C’est comme cela qu’elle savait quand une signature était fait par un élève et non son parent sans avoir même à comparer les deux. Ainsi en recevant le journal un matin elle avait vu, par curiosité  pendant deux minutes une dame prononcer le nom de son élève Lila Jiro, une explosion immense et sentit l’odeur de la mort.

« Elle en faisait partie n’est-ce-pas ? Votre femme… Je ne sais pas tout et l’affaire a été étouffée mais… » dit la directrice.

« Je n’ai pas de femme! » cria presque le père pleurant de panique.

« Bien, donc vous m’obéirez! » sourit la directrice.

Le lendemain, Lila n’alla pas en classe mais chez la madame la directrice.

«  Tu es une enfant prodigieuse Lila ! Tu veux bien travailler avec moi ? »

La petite fille eut un air boudeur:

«  Je veux retourner en classe…Je n’ai pas fait de bêtise! »

La directrice eut un air surpris face à cette minuscule rebelle et dit doucement:

«  Je le sais bien Lila mais c’est une récompense pas une punition ! »

« Je ne veux pas de récompense, je veux retourner en classe avec les autres! » bouda l’enfant têtue.

La directrice dit alors dans un murmure :

« Tu n’as pas le choix morveuse ! Ou je serai obligée d’embêter ton papa ! »

De la peur apparut dans les yeux de l’enfant.

«  Papa sait pas! J’ai pas dit à papa! »

La directrice sourit:

«  Mais ta maman ? Tu sais ce qu’elle a fait ? »

« Lila n’a pas de maman… » bredouilla la fillette paniquée.

Triomphante la directrice lui dit :

«  Bien, tu viendras me voir tous les matins et rejoindras ta classe l’après midi ! »

Les jours passèrent, Lila avait de plus en plus de mal à se réveiller le matin. La directrice exerçant son don comme jamais. D’abord sur des insectes puis d’autres êtres vivants. Le but de tout cela ? Lila ne le savait pas encore. Elle obéissait pour sauver son papa. Mais elle avait l’impression de mal faire car ce n’était jamais assez pour la directrice.  La directrice désirait qu’elle fasse disparaitre la douleur ET la blessure mais Lila n’y arrivait pas.

Les années passèrent, et aux onze ans de Lila la dernière journée la directrice la convie une dernière fois.  

«  J’aimerais que tu fasses quelque chose pour moi Lila. »

La sévérité de la directrice avait disparu mais Lila lui en voulait trop, de l’avoir éloignée de sa classe, fait perdre ses amis qui la pensaient cancre même Ryo avait fini par la rejeter pensant qu’elle allait plus souvent en retenue que lui, pour le remarquer.

« Je t’ai fait beaucoup de mal Lila mais… »

Lila ne répondit pas gardant son air renfrogné.

« J’aimerais que tu guérisses ma main gauche… » continua la directrice.

Elle enleva pour la première fois le gant de sa main en murmurant :
«  Un incident autrefois…J’avais joué avec des allumettes… Aucune opération n’a pu enlever la cicatrice et fait taire la douleur! »

Lila se concentra et la douleur à la main diminua mais la cicatrice ne disparut pas.

«  Essaye-encore ! » lui répéta la directrice pendant une heure mais l’ halo jaunâtre ne faisait que diminuer la douleur  sur la main de la directrice.

Au bout de cinq heures, l’enfant exténuée recula mais d’une main ferme la directrice la ramena non loin sachant que cela ne marchait que à moins de quatre mètres.

Alors l’enfant dans un geste de survie instinctif, pour se défendre, en colère  et exténuée désira de toutes ses force que la directrices ait mal autant qu’elle alors la lueur s’intensifia à nouveau et la directrice hurla. Tout cessa quand l’enfant tomba à genoux avant de sombrer dans l’inconscient.

La fillette resta un an dans le coma. La directrice partit quand à elle on ne sait où. Elle savait que cela finirait par s’ébruiter et ne désirait pas se venger de ce « pion »  inutile. Ryo quant à lui comprit que Lila n’avait rien fait de mal et alla tous les jours avec le papa de Lila à l’hôpital porter des fleurs et lire des livres à la fillette.

« Et alors le prince lui dit : «  Je vous aime princesse! »  La princesse rougit et ils partirent sur un beau cheval blanc loin des affres de la vie. » lisait la voix de Ryo à présent douze  ans.

Ryo sentit des larmes monter à ses yeux. L’histoire s’était en effet ébruitée et il comprenait, pour l’avoir entraînée lui aussi, que si Lila ne faisait pas une pause de dix minutes toutes les trente minutes , elle courrait un danger pour sa santé le don l‘épuisant. Cela pouvait aller jusqu’au coma comme ici l’activité du corps ralentissant pour se protéger d’une trop grande faiblesse.

« Lila pourquoi as-tu fait ça ? Je veux dire c’est pas normal ! Un tel don ne devrait pas s’appliquer qu’aux autres! »

C’est alors que Lila bougea et bredouilla:

«  Ryo ? »

Le pré-adolescent sursauta et cria presque de surprise et alla chercher le père et le médecin. Lila n’avait aucun souvenir de son coma et ne voulait pas en parler. Ryo l’aida à rattraper le niveau scolaire, mais le père qui avait peur que son don soit exploité de nouveau préféra la garder à la maison.

Mais le soir la fillette de douze ans avait le droit d'aller au jardin et regardait les étoiles avec Ryo.

« Tu verras Lila tout ira bien ! » lui souriait-il.

Et Lila le croyait, après tout comment ne pas croire un sourire si beau ? Elle apprit le nom de chaque étoile et pour son treizième anniversaire reçut un télescope.

Un soir cependant, celui de ses quatorze ans, elle dit :

« Ce serait bien que chacun ait une étoile à son nom. Peut-être alors que plus personne n'aurait peur . C'est toi qui m'as dit que les étoiles nous portaient bonheur non ? »

« Lila ne pleure pas ! » s'attrista le garçon et soudain il passa comme une étoile dans son cœur.
« Viens Lila ! Viens ! Enfuyons nous tous les deux comme dans les pièces de Shakespeare ! Allons où le vent nous portera ! Juste ce soir ! Puis nous rentrerons ! Allez je t'en prie Lila juste ce soir ! »

« Mais tu sais bien que papa a peur ! Tu le sais Ryo ! » s'affola la jeune fille.

«  Juste ce soir ! » répéta le garçon et ces mots sonnaient comme une formule magique.

La nuit était belle, emplie d'étoiles et l'air de la liberté enivrait les deux jeunes gens. Ce soir, ils étaient les rois du monde ! Libres et heureux ! Ryo chantait à plein poumons dansant à travers la campagne. Lila le suivait dans son euphorie en riant. Juste ce soir...

Il arrivèrent au lac et le regardèrent couler sans un mot, Lila avait toujours aimé l'eau, l'eau c'était calme cela ne faisait pas peur.

« Un jour Lila on se mariera ! » dit simplement le jeune garçon.

Et Lila rougit même si elle ne prit pas cet aveu très au sérieux. Sur le chemin du retour, la fillette entendit un bruit.

* Oh non Le Clown...* pensa t'elle.

Le Clown c'était le surnom d'un voisin qui buvait souvent trop et passait de nombreuses nuits en prison. Apparemment là, il n'y était pas.  Lila prit la main de Ryo, sa propre main tremblante de peur.

Soudain un gros caillou fonça sur elle : «  On veut pas de toi ici étrangère monstrueuse ! »

C'était Le Clown qui avait crié ça, dans cette petite ville on intégrait peu les nouveaux arrivants avec bonheur et de plus Le Clown avait déjà vu la lueur jaune recouvrir sa main endolorie après deux ou trois bonhommes qu'il avait cogné. Lila aidant même ceux qui la détestaient...

La pierre aurait pu l'atteindre si Ryo ne s'était pas mis devant elle.  La douleur au front de l'adolescent fut brève mais forte, cependant il ne s'écroula pas et resta devant Lila.

«  Tu veux mourir Le Clown ? » cria l'adolescent.

«  Si on ne peut plus blaguer ! » hoqueta l'ivrogne en partant titubant.

« Attends, je vais enlever la douleur  »  s'exclama la jeune fille.

«  NON ! » cria Ryo. Lila recula surprise et balbutia : «  Pourquoi ? »

S'en voulant de sa réaction Ryo murmura : «  Nous ne sommes plus des petits enfants Lila et des gens pourraient avoir peur de ton merveilleux don ou encore l'exploiter comme avant... »

« Pourquoi ? » demanda Lila sans comprendre.

Mais le garçon ne répondit que par des larmes, Lila comprit à ce moment que leur bonheur ne pouvait exister que si elle partait et se faisait oublier.

L'anniversaire de Lila, le gâteau de Lila, les rires de papa firent vite oublier cet incident, mais ce jour là, le père reçut un coup de téléphone, il parla longtemps dans le combiné et se fâcha même, cette école de héros dont on lui parlait Lila n’irait jamais, jamais ! C’était bien trop…dangereux.

Lila eut vent de cette école en entendant son père au téléphone et y réfléchit pendant des mois sans en parler à personne.

Mais un soir, elle venait d'avoir quinze ans, alors qu’elle était sur la balançoire du jardin avec Ryo elle murmura:

«  Ce serait peut-être mieux pour papa si je partais loin d'ici… »

Un silence puis Ryo qui dit d’une voix agressive:

« Et moi ? Tu as pensé à moi ? »

Lila sursauta et balbutia:

« Tu m’oublieras! »

Au bord des larmes, Ryo lui prit l’épaule et déposa un baiser sur les lèvres fines, Lila sursauta c’était doux comme un souffle et  mouillé de larmes.

« Je ne t’oublierai pas! » s’exclama Ryo avant de partir en courant laissant une Lila hébétée.

Une semaine plus tard, elle partit pour l’école Heroes’s sup le cœur gros. Son père ayant fini par accepter sa demande. Plus de gâteau, plus de rires et d'enfance, il était temps de grandir et de commencer l'aventure.





Hors jeu
______________________________

# Tu as un surnom ou un pseudo? Lou
# Tu as quel âge? 24 ans ( Née le 03/11/1988)
# Comment as-tu découvert le forum? Grâce à un autre forum qui est partenaire avec vous.
# T'es une fille ou un gars? Fille
# Tu te définirais par quel mot? Aimant la vie
# Qui est sur ton avatar? D'où vient-il? Alice/Alice Au Pays Des Merveilles
# Tu as vu le code? Un œuf d'autruche ça se mange en omelette.

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Emiko Johnson
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MessageSujet: Re: Lila Jiro Lila Jiro Icon_minitimeMar 1 Oct - 2:44


Fiche validée!

Félicitations, et Bienvenue parmi nous !
Haha, j'adore Alice ! Ton personnage est très attachant, très sympathique, j'aime beaucoup ce concept ! Cependant, fait attention avec la ponctuation, tu fais souvent des phrases très longues sans virgule/point-virgule, penses-y pour tes futurs RP :) Sinon, rien à redire !

Ton personnage appartient dès à présent au groupe des Étudiants, et il est au niveau 9. Pour commencer, je te donne ton costume !

La première chose à faire sera de t'identifier !
N'oublie pas de créer ton équipement, ainsi que ta fiche de relations. Tu peux aussi faire une demande de logement.
Si tu ne sais pas avec qui rp, poste une demande ici !
Et n'hésite pas à m'envoyer un MP si tu te sens perdu.
Et surtout, amuse toi bien sur Heroe's SUP !
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Lila Jiro

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