Je m'enfonçais dans la chaise de la bibliothèque en baillant. Je commençais à être lasse. Mon amie sortit la tête de son bouquin. « Ce n'est pas comme ça qu'on va faire notre exposé. » me dit-elle en souriant, mais je voyais aussi qu'elle commençait à en avoir assez pour aujourd’hui. On devait travailler sur l'astronomie-astrologie, plus exactement, faire une synthèse sur la portée divinatoire de cette science au Moyen-Âge. Comme on avait pas cours le vendredi aprem, on en avait profité pour commencer à bosser. « Et puis, le sujet est sympa. » renchérit la rouquine. « Oui, il l'est. C'est juste que je commence à être fatigué. M'enfin, j'ai une manière bien plus précise que l'astrologie pour connaître l'avenir. » lui dis-je en souriant. « Tout le monde n'est pas nécromancienne ! » se contenta-t-elle de me répondre.

Jugeant que nous avions assez travaillé comme ça, nous décidâmes de nous arrêter là. Je me levais de ma chaise et attrapa ma veste dont j'avais retroussé les manches ainsi que mon sac en cuir noir décoré d'une tête de mort ailée strassée et d'une part d'ailes. C'était une veste jaune type militaire. Du reste, j'avais un débardeur marron, un short blanc et des spartiates à talon mêlant orange, noir et motif serpent et léopard. La veste attachée au bouton du milieu était rehaussée d'une ceinture beige et dorée. En accessoire, une bague blanche à pics dorés à l'annulaire gauche et des boucles d'oreilles en forme d'étrier. Maquillage léger, comme souvent, du crayon noir et du rouge à lèvre chair. Je pris mon sac et nous allâmes ranger les livres qui ne s'empruntaient pas et empruntèrent les autres.

Mon amie habitait sur le campus, dans un bungalow. Je trouvais que ça avait une touche délicieusement champêtre et simple. Je ne saurai vous dire si j'aimais ou pas à dire vrai. Certes, c'était sympathique, mais vivre à l'année dans un bungalow, aussi confortable soit-il, me faisait un peu bizarre. M'enfin, tant qu'elle aimait hein ! Je décidai de la raccompagner. Sur le chemin, on papota d'un peu de tout, notamment qu'elle se désespérait de la manière d'aborder un garçon de la classe. Je crains que je n'étais pas des meilleurs aide pour conseiller une tactique d'approche. Il y a quelques temps, je lui avais proposé la seule chose que je pouvais faire, à savoir interroger les morts pour connaître son avenir. Elle refusa, elle préférait avoir la surprise. Dans un sens, je la comprenais. Si je trouvais mon don formidable, être capable de savoir à l'avance les événements pouvait être lassant à la longue. Interroger à outrance enlevait toute spontanéité, toute surprise. Bien sûr, cela ne voulait pas dire que je n'utilisais pas mon don, au contraire, aimant avoir une emprise sur les choses, il m'était bien utile. D'autant plus que je n'étais pas totalement d'accord. Mon don m'avait appris une chose, l'avenir pouvait se modifier si on s'y prenait à temps. Je vais vous donner un exemple simple, si vous savez à l'avance quel crime commettra tel criminel, l'arrêter à l'avance permettra de changer l'avenir. C'est ça qui m'intéressait le plus dans mon don, pouvoir prévoir les catastrophes pour les éviter, ou si ce n'est pas complètement possible, faire en sorte de les atténuer autant que faire se pouvait.

Un au revoir plus tard, je quittais mon amie et faisais demi tour pour quitter l'école. En marchant, je fus apostrophé par un garçon, au son de sa voix. Je fis volte-face pour voir la personne en question. En effet, c'était un garçon. Pour être précise, c'était le colloque de Miléna, Trace, un garçon chat. Manifestement, il était préoccupé par quelque chose puisqu'à peine retournée vers lui, il embraya directement sur ce qu'il voulait, sans aucune salutation. À savoir me demander un service. Un service en rapport avec mon don. Je ne me souvenais pas lui avoir dit, mais comme Miléna est au courant, il était possible qu'il ait entendu par hasard. Je devinai donc qu'il voulait savoir son avenir, mais à propos de quoi ?

Je dois avouer que je trouvai la scène plutôt cocasse et je ne pus m'empêcher d'avoir un sourire amusé face à ce spectacle. En effet, voir ce garçon chat jouer ainsi la carte du mignon pour obtenir une faveur, alors qu'il devait faire une bonne tête de plus que moi et avait une carrure globalement plus imposante, offrait un contraste amusant. Ceci dit, d'humeur taquine, je décidai de le prendre au mot. Je levai ainsi mon bras, passai ma main sur sa joue avant de lui grattouiller l'oreille. « Ah oui, tout ce que je veux ? » lui dis-je dans un sourire. J'aurai bien aimé être dans sa tête pour savoir ce que ma réaction lui inspirait. Ceci dit, je repris bien vite mon sérieux, ramenai mon bras contre mon corps, et lui demandai simplement. « Et sur quel sujet veux-tu l'aide de mon don ? »

Tenue:

Pour le coup, je ne fus pas déçu le moindre du monde. Si vous saviez comme je dus prendre sur moi pour ne afficher un visage amusé. Donc cette fois, le grand chat mis un veto, tout ce que je voulais sauf coucher avec lui. Il était amoureux. Oh, il n'y avait pas de risque de toute façon, je n'étais pas attirée par les hommes, mais il est vrai qu'il était beau et semblait bien bâti, même si pas intéressée, je ne pouvais pas de pas lui rendre justice sur ce point. Néanmoins, même si je trouvais la réponse fort amusante, j'étais également étonné du naturel avec lequel il lâcha ces mots. Est-ce qu'il avait l'habitude qu'on lui demande ce genre de faveurs ? Cela dit, on était grands tous les deux, on avait passé l'âge de parler par détour. En tout cas, il aimait les grattouilles, j'en prenais bonne note. Bref. Je lui demandai ce qu'il attendait de moi.

Du mode chaton mignon quémandant une faveur, Trace passait en mode chaton timide rougissant et bégayant. Je le regardai essayer tant bien que mal de formuler une phrase d'un air interrogateur. « Pour savoir si ? » Étrangement, je pensais commencer à comprendre de quoi il retournait. Il se disait amoureux, à cela ajouté son attitude peu sûr de lui en parlant. Pas besoin d'être Hercule Poirot ou de consulter les morts pour deviner ce qu'il voulait. Après, je pouvais toujours me tromper, bien sûr. Mais disons que je ne serai pas étonner si le service qu'il voulait serait au sujet de son amour.

Il finit par cracher le morceau. Dans le mile ! Je suis quand même trop forte, non ? Mais ne nous égarons pas en auto congratulation. Donc il était amoureux d'un certain Dante Hilgen. Hum... inconnu au bataillon celui-là. M'enfin, je pouvais pas non plus connaître tout le monde. Trace poursuit et déclara connaître mon don car l'ayant entendu au cours d'une discussion avec Miléna, ce qui était tout à faire possible. Il se sentit également de préciser qu'il n'avait pas les oreilles qui traînent, mais l’ouï plus développé. J'imagine qu'il disait ça, dans le cas où je me mettrai en colère de savoir qu'il avait entendu nos blablatages avec mon italienne. Bouarf, que je suis nécromancienne, c'est pas non plus un secret d'État. Mes amis sont au courant et Trace étant l'ami d'une amie, c'est pas qui allait me courroucer. Il en fallait plus. Je lui souris. « Oui, c'est bien Tara. »

« Tu n'avais pas besoin de tout ce cérémonial, tu sais. » le rassurai-je en renouvelant mon sourire. Je jetai un coup d’œil aux alentours, il y avait trop de passage dans cette cour, en l'endroit où nous nous trouvions. J'allai pas invoquer des fantômes au milieu de la foule, ça ferait un peu tache quand même. « Par contre, on va devoir aller ailleurs. Dans un coin plus tranquille. » Je réfléchissais tout en regardant les alentours. Où serions donc peinard ? Je finis rapidement par avoir une idée. « On a qu'à aller derrière le manoir, je pense qu'il y aura personne. Il suffira de se poser contre un pan de mur où il n'y a pas de fenêtre. » J'ouvris donc la marche.

Piquée qu'un élan de curiosité et histoire de faire la conversation en marchant, je m'enquis. « Je ne connais pas du tout ton Dante. Il est en quelle année ? » Réalisant que je ne connaissais pas le nom de famille de Trace. « J'aurai besoin de ton nom de famille. » Il faut toujours poser les questions les plus précises possible si l'on veut que la réponse le soit le plus possible également. Nous finîmes par arriver derrière la bâtisse. On trouva un coin où le mur formait un petit renfoncement sans vitres. On sera bien là. « Avant toute chose, il faut que tu saches que, même si l'on peut toujours essayer de changer le futur si l'on s'y prend à temps, les morts ne mentent jamais. C'est pour ça qu'ils peuvent nous renseigner sur l'avenir si l'on sait les écouter. Es-tu prêt à connaître leur réponse, même si ce n'est pas celle que tu espères ? »

Elle me regardait parler - ou plutôt béguayer - d'un air amusé. En même temps, comment ne pas sourire face à un garçon tout intimidé alors qu'il fait une tête de plus que nous ? C'est plutôt étrange en fait. On est censé "avoir peur" d'une personne plus grande que soi.
La jeune fille ne semblait pas fâchée que j'ai entendu son don. Elle a raison, ce n'est pas comme si j'avais entendu des choses plus... Personnelles. Ce qui serait un poil gênant quand même. La brunette confirma ma demande sur son prénom, je l'écoutais parler. Elle était vraiment souriante, son visage est encore plus joli avec un sourire. Il fait plus doux. Ça change de ceux qui tirent une gueule de quatre mètres de long parce qu'ils ne peuvent pas rentrer chez eux plus tôt.

"Cérémonial ? Tu trouvais ça cérémonial ? Pourtant je n'en rajoute pas, je dis les choses naturellement."

Je béguayais peut-être un peu trop. Je n'y peux absolument rien. Ma nature timide et craintive veut que ce soit comme ça et pas autrement. C'est pénible de béguayer. Je fais du mieux que je peux pour me retenir mais c'est pas facile.
Tara me posa une question au sujet de mon ami danois.

"I-il est dans la même classe que moi. C'est co-comme ça que je l'ai connu."

Elle regardait autour de nous. Utiliser son don ici était une mauvaise idée. Il suffisait que quelqu'un dans la cours ai peur des fantômes pour qu'une crise de panique éclate. Puis à mon avis, personne n'aime les fantômes. Sauf les passionnés de paranormal.
La jeune fille emboîta le pas. Je la suivais. Ses cheveux se soulevaient au rythme de ses pas. Elle me demanda mon nom de famille.

"C'est Walker."dis je en souriant.

Nous nous sommes adossé au mur une fois arrivé, puis elle me raconta un détail de son don que j'ignorais.

"Oui. Je suis prêts à savoir. Au moins je saurais si je dois lâcher l'affaire avec lui oui si je peux lui avouer."

Je croisais les doigts, dans l'espoir d'une réponse positive.

Donc ce minet et Dante étaient dans la même classe. En effet, l'école était un bon moyen de faire de bonnes rencontres. Une même classe de surcroît. J'en savais quelque chose, puisque c'était de cette manière que j'avais connu Dana. Dès le premier jour de la rentrée au Royal College, alors qu'on galérait toutes les deux pour trouver notre salle. À ce moment-là, je n'avais pas idée du lien qui allaient naître entre elle et moi. Lien que je mis du temps à comprendre et qui était fatalement voué à disparaître, comme me l'avait prédit le premier fantôme invoqué quand j'étais encore une gamine. Si l'avenir avait déjà tablé pour Trace et qu'il avait décidé de le mettre avec Dante, j'osais espérer pour lui que son histoire soit moins tragique que la mienne.

Je lui souris quand il me dit qu'il était près, quelque serait la réponse. Je détournais légèrement la tête sur la droite et levai ma main, comme pour faire signe à une personne derrière moi de venir. « Conseiller, viens à moi. » Je décidai d'en invoquer qu'un seul, si ce qu'attendait Trace devait se produire rapidement, cela suffirait. Il y eut comme un léger brouillard et un fantôme en sortit. Les fantômes « conseillers », comme je les appelle, ne sont jamais les mêmes. Ils apparaissent de façon aléatoire. De toute façon, l'un ou l'autre fantôme fait la même affaire. Cette fois-ci, il s'agissait d'un jeune garçon, avec de belles bouclettes et habillait à l'antique. Il me salua, mais ne fit pas attention à Trace. Rien d'étonnant, les fantômes ne répondaient qu'à moi et même si je les invoquais pour quelqu'un d'autre, c'est uniquement par moi que cela se passait. Au moins, Trace avait de la chance. Je ne savais pas comment il allait réagir, donc je me fis la réflexion que voir un fantôme de jeune garçon ne devait pas être « trop » impressionnant.

Je m'adressai au fantôme. « Dis moi si les sentiments qu'à Trace Walker pour Dante Hilgen seront réciproques. » Le garçon fantomatique se mit sur la pointe des pieds, pendant que je me baissais puisqu'il était plus petit que moi, pour me chuchoter sa réponse à l'oreille. « Seront-ils ensemble bientôt ? » Même scène, il se mit sur la pointe des pieds, pendant que je me baissais, pour me chuchoter la réponse. « Merci. Tu peux y aller. » Il me fit un signe de tête respectueux puis recula avant de disparaître dans un brouillard.

Je reportai mon attention sur Trace. Si j'étais sadique, je le ferais mijoter un peu, mais comme je ne voulais pas infliger cela à ce pauvre chaton, je lui répondis sans faire (trop) de suspens. « Et bien... » Je lui souris. « Oui, ses sentiments seront réciproque. Pour être précise, ils le sont déjà, mais il n'en a pas conscience. Je ne te dirai pas quand précisément pour ne pas te gâcher la surprise, mais tu finiras avec lui plus vite que tu le penses, après lui avoir avoué tes sentiments en premier. » Je levai distraitement une main pour mettre une mèche de cheveux derrière mon oreille. « J'imagine qu'avec de telles réponses, tu es aux anges ! » lui dis-je en souriant.

HRP:

Je la regardais faire. En y repensant je n'avais jamais vu de morts ou des fantômes. Il me fallait le voir pour y croire. Je ne savais pas vraiment quoi penser de ceux qui disait en avoir vu. On sait tous que la plus part mentent pour se faire connaitre. Comme cette femme qui est passée à la télé, soit disant qu'elle aurait fait l'amour avec un extraterrestre. C'est navrant de voir que c'est personnes inventent n'importe quoi pour êtres connues. Mais je savais que Tara c'était vrai puisque ici tout est possible et que ce qui se passait sous mes yeux le prouvait.
Je sentis la température refroidir, par réflexe j'enroulais ma queue autour de moi. Un léger brouillard apparut quand soudainement une silhouette enfantine apparue. C'était un petit garçon. Il ne prêtait pas attention à ma personne. La différence de taille entre la nécromancienne et le fantôme était flagrante, il devait se mettre sur la pointe des pieds et elle devait se pencher. Il ne me faisait pas réellement peur. Je ressentais plus de la peine pour lui. Il était mort relativement tôt. Une fois avoir répondu aux questions de l'anglaise il reparti après un geste respecteux.
Tara se retourna vers moi. Mes oreilles se dressèrent, mes attributs frétillaient d'impatience. Je voulais savoir. Oui, j'avais besoin de savoir si Dante allait m'aimer. Si nous allions rester bons amis. C'était pour me taquiner d'après moi qu'elle laissait le début de sa phrase en suspens. J'étais suspendu à ses lèvres. J'avais besoin d'entendre la suite. Je devais savoir. Elle fini par tout me dire. Mon cœur battait plus fort quand j'entendis ses paroles. Et j'allais oser faire le premier pas ? Je pense que ce sera vraiment difficile de le faire.

"Merci ! En effet avec une telle réponse je ne peux qu'être heureux. Espérant que je reste longtemps avec lui."

Je ne pus m'empêcher de lui faire un câlin pour la remercier.

"Je n'oublirais pas, si tu as besoin d'un service je serais là pour toi. Tout ce que tu veux."

J'avais un grand sourire fiché sur le visage. En même temps qui ne sourirait pas en apprenant que la personne qu'il aime partage ses sentiments ? À part les insensibles. Ma journée se finissait bien. J'avais le cœur léger et le sentiment que je pouvais tout accomplir.

Eh bien oui, il l'était, aux anges. Si bien qu'il me prit dans ses bras pour me remercier. Je trouvai ça terriblement chou. Je lui tapotai amicalement le dos le temps qu'il me prit. Au moins, je pouvais toujours finir entremetteuse, si ma carrière de devineresse auprès du gouvernement Britannique échouée. Même si dans le fond, je jouerai plus le rôle d'une madame Irma que d'une réelle entremetteuse puisque tout ce que je faisais, c'était connaître l'avenir et non pas le créer.

Maintenant, il espérait surtout que sa future histoire dure le plus longtemps possible. Oui, il était vraiment chou. Voir une personne aussi amoureux que lui faisait plaisir, surtout en ces temps où la Mort avait frappé un élève. « Ah ça, seul l'avenir nous le dira. » Je lui souris, amusée. « Mais il faut savoir garder une part de surprise dans les relations humaines, sinon, cela devient ennuyeux. » Il faut vivre ses relations, pas les regarder comme un spectateur extérieur qui regarderait un film pour la seconde fois et qui saurait exactement ce qui allait se passer. « Pour le moment, commence à rassembler ton courage pour lui avouer le jour j. Mais tu y arriveras, fais moi conscience. »

Il me reparla de cette histoire de faire tout ce que je voudrais. Ma foi, s'il insistait ! Piqué de l'envie de faire une pointe d'humour, je pastichai la célèbre phrase de Don Vito Corleone dans le Parrain. « Un jour et ce jour ne viendra peut-être jamais, je viendrai te demander un service pour moi, mais en attendant ce jour, je t'offre ce service de nécromancie comme un cadeau. Mais ne t'inquiète pas, rien à caractère sexuelle, je te taquinais tout à l'heure. » Le rassurai-je et puis, je n'étais pas de ce bord là.

« Si ça te dérange pas, on bifurque vers la sortie ? J'ai du mal avec la chaleur des Colonies. Si tu n'as plus besoin de moi, je vais rentrer. » J'avais presque hâte de partir en week end dans ma bonne vieille Albion. On se mit donc en marche tranquillement. « En tout cas, je te félicite pour ton calme quand tu as vu le fantôme. La première fois que j'en ai invoqué un, j'ai eu la peur de ma vie ! Bon, en même temps, j'étais gamine. » J'eus ce léger rire que l'on a lorsqu'on repense à un moment de notre passé où avec le recul, on trouve la réaction que l'on avait eue alors, amusante.

On arrivait vers la sortie. « Ravie de t'avoir aidé en tout cas, tu me tiendras au courant. » Je lui fis un clin d’œil. Certes, je savais déjà tout, mais bon. « Sur ce, à plus. Passe une bonne fin d'après midi. Et passe le bonjour à Miléna de ma part. » Un dernier sourire courtois et puis je pris le chemin de mon appart'.

HRP: