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Tara Attlee ~ Sweet scar

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AuteurMessage
Prodige
Calleigh Custer
Calleigh Custer



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▌SUPER: Liar
▌POWER: Corps astral
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Tara Attlee ~ Sweet scar Vide
MessageSujet: Tara Attlee ~ Sweet scar Tara Attlee ~ Sweet scar Icon_minitimeDim 7 Avr - 10:10



Les morts doivent servir...


Identité
Nom: Attlee
Prénom(s): Tara
Âge: 20 ans
Nationalité: Anglaise
Profession: Papounet survient à ses besoins mais elle donne des cours particuliers de piano
Orientation sexuelle : Homosexuelle
Phobie(s) : Principalement les insectes


Identité Secrète

Année : nombre d'années passées à l'école : 2 ans.
Niveau : 16/100
Super peudo: The Necromancer
Groupe : Étudiant
Classe : Mythologique
Combat : Soutient avant tout
Pouvoir : Nécromancie
Maîtrise : 6,5/10
Explication : Nécromancie ou l'art de la divination en invoquant les morts.

En effet, en invoquant les morts, en l’occurrence un spectre, Tara peut les interroger pour connaître l'avenir. Chose plutôt pratique, vous en conviendrez ! Concrètement, elle peut invoquer, pour le moment, jusqu'à 4 spectres qu'elle appelle ses « conseillers ». Pour l'avenir proche et jusqu'à quelques semaines, elle peut avoir une prévision précise sur l'avenir. En revanche, si elle peut aussi interroger les morts sur un futur plus lointain, la réponse se fera moins précise et il faudra plus d'un spectre. Par exemple, en combat, pour connaître les mouvements ennemis, donc un avenir proche, un seul suffit. Ainsi, son pouvoir est un précieux atout pour la personne qu'elle soutient ou elle même, à condition bien sûr, d'avoir le temps de réagir. Connaître à l'avance les mouvements ennemis ne veut pas dire que l'ont peut à chaque fois les esquiver.

Pour se défendre, Tara peut invoquer des squelettes – trois au maximum pour le moment – qui se rueront sur l'adversaire pour le lacérer. Pour autant, cette technique reste purement défensive et ne permettra que de gagner du temps, voire soutenir le/la co équipier(ère), leurs os sont fragiles et tout adversaire un minimum chevronné s'en défera assez facilement.

Actuellement, elle se demande justement si elle ne devrait pas s’entraîner pour avoir une technique plus offensive... Peut-être en invoquant autre chose ? L'avenir, ou plutôt un spectre, le dira, ahah !


✤ Si tu devais avoir...✤
(un seul sera disponible au début du jeu)

Une arme : Cf, ici.
Un costume : Cf, ici.
Un gadget : Des chaussures à propulsion permettant de planer au-dessus du sol. Outre le fait que c'est terriblement classe de léviter avec une longue robe qui cache les pieds, ses chaussures lui permettent de gagner en vitesse, pratique pour esquiver !
Un moyen de transport : Un quadrige noir décoré de divers arabesques, de lignes et de pierres rouges, tiré par quatre chevaux mort-vivants tout aussi sombres.


Tara Attlee ~ Sweet scar WIR042LJUJ

Caractère
Certaines personnes croient un Dieu, je peux le comprendre, avoir le sentiment d'avoir une entité divine au-dessus de soi, c'est rassurant. Mieux, ça peut nous dédouaner, nous donner la conscience tranquille. J'ai raté ma vie et bien soit, Dieu le veut ! Moi, j'ai mieux. J'ai la divination. Priez tant que vous voulez, vous pouvez toujours attendre pour une réponse ou ne serait-ce qu'un signe. Alors que mes conseillers, je les invoque et ils me répondent. Où était Dieu quand Hitler prenait le pouvoir légalement ? Où était-il quand la noble Faucheuse lui a retiré la vie ? Comme n'importe quel autre blé que l'on moissonne. Il n'était pas là, voilà où il était ! Ou s'il était là, il doit être bien faible pour n'avoir rien pu faire.

Mettre ma divination au service du peuple, ainsi que l'instruire davantage – mais cela n'est pas de mon ressort, pour ne pas qu'il fasse d'erreur. Ou bien, prévenir les catastrophes, l'inflation, afin que les gouvernements prennent à l'avance les mesures nécessaires. Voilà, mon projet. Mais je me le demande, dois-je me contenter de livrer mon oracle et rester dans une haute et impénétrable tour de cristal, veillant, telle une mère sur ses enfants, sur le peuple ? Ou la prédiction donnée, dois-je descendre et prendre part à la lutte ? Pour une juste cause, je ne suis pas contre la guerre. Je veux aider même, mais suis-je assez forte pour combattre directement ?

J'imagine qu'au-delà de mes quelques doutes et interrogations vous voulez en savoir un peu plus sur ma personnalité. Ma foi, j'estime être sociable, courtoise et à l'écoute des autres. Voire attentionnée avec les personnes que j'apprécie. Comme vous l'avez peut-être compris, j'aime contrôler les choses, avoir une emprise, je déteste les imprévus. Peut-être que cela me rassure. Je me passionne pour l'histoire, l'époque médiéval notamment, et l'astrologie. Voire l'histoire de l'astrologie ! Hum, peut-être suis-je un peu lunatique et susceptible tout de même ! Puisqu'on énumère les travers, je dois bien vous confesser que je suis peut-être un brin superficielle. À dire vrai, je pars du principe que la beauté ne fait pas tout, le charisme si. Certes, tout le monde n'est pas charismatique, donc autant savoir se mettre en valeur. Je tiens peut-être un peu trop aux faux semblants aussi. J'imagine que cela vient de mon milieu. Cela dit, pour avoir passé des « dîners » avec de vieux aristocrates poussiéreux et arrogants, je peux vous dire que je ne supporte pas ce genre de personne.

Oh, laissez moi ajouter encore quelques petites choses. J'aime sortir, faire des virer en ville entre ami(e)s, jouer du synthé, danser... vivre ! Hum ? Et bien quoi ? Parce que je suis une nécromancienne, je ne pourrais pas aimer la vie ? Parce que je suis nécromancienne, je ne pourrais pas aimer profiter des choses qu'elle offre ? Laissez moi rire ! C'est justement parce que je suis une nécromancienne, que je flirte avec les morts, que je réalise à quel point la vie est précieuse. Je n'ai pas peur de mourir, mais le plus tard, sera le mieux. Qu'on me laisse profiter de ma vie !

Pourtant, depuis ce jour, je me sens bien vide...


Charismatique ✤ Sociable ✤ Courageuse ✤ Pragmatique ✤ Courtoise ✤ Flegmatique ✤ Ouverte d'esprit ✤ Piquante ✤ Élégante ✤ Avisée ✤

Lunatique ✤ Superficielle ✤ Élitiste (bienveillante) ✤ Peu endurante ✤ Commère ✤ Attachée aux faux-semblants ✤ Susceptible ✤ Rancunière ✤ Sarcastique ✤ Ferme ✤


Physique
Couleur de peau ::
Laiteuse
Couleur d'yeux ::
Bleu nuit
Couleur de cheveux ::
Noir jais
Taille ::
1m64
Corpulence ::
Moyenne avec de jolies formes
Traits particuliers ::
Elle est percée à l'helix gauche

Histoire
♪ Chanson thème : Ayumi Hamasaki - Sweet scar ♫



I/ O ghost, where necromancer thou?

Je m'appelle Tara Attlee et voilà mon histoire.

Un 13 octobre 1992, Runnymede, dans le Surrey, accueillait un nouvel habitant. Ce bébé, c'était moi. Pendant que ma mère accouchait et que mon père comptait les secondes dans le couloir de la maternité, le majordome et les dames de ménages finissaient de préparer ma futur chambre. Le papier était à dominante vert foncé avec des fleurs dorées. Petite, parait-il que je faisais des cauchemars, je pense que ce papier peint immonde n'y était pas étranger. Mais que voulez-vous, c'est ça d'habiter un manoir anglais. Ce dernier se trouvant à la sorte de la ville, sur un vaste domaine, entouré d'un jardin.

Comme vous l'avez sûrement compris, je viens en effet d'une famille « noble ». De cette origine aristocratique, je n'en tire ni prestige ni mérite. Je n'invoque pas d'illustres aïeux pour me mettre en valeur ou me glorifier. Non pas que je n'aie pas d'illustres aïeux à invoque, non, mais je trouve cela désuet, futile et vain. Que votre ancêtre ait été extraordinaire ne veut pas dire que vous le serez tout autant. Je préfère mettre en valeur ce que je fais, moi. Passons ! Mon père s'appelle Lord Timothy Attlee et ma mère Julie Attlee, née Leary, une famille également aristocratique. « Attlee » ne vous dit peut-être rien ici, pourtant en Angleterre, ce nom est assez connu. Déjà parce qu'il est député conservateur à la Chambre des Lords et aussi parce que 97 %, oh allez, soyons gentils, disons 98% des domaines et autres maisons et appartements à louer du Surrey sont sa propriété. Cependant, à l'origine, il a une formation de juriste. J'ai conscience de la « chance » que j'ai, d'être dans une famille pouvant vivre un train de vie « agréable » – pour rester humble, c'est en partie pour cela qu'aujourd'hui j'estime qu'il est de mon devoir d'aider les autres.

Je vous épargnerai les éternelles et dispensables discours de j'ai-eu-une-enfance-heureuse-nya-nya-nya. Certes, elle fut bonne et banale pour tout dire. Comme tout enfant de mon soi-disant rang, j'eus des activités adéquates. Comme apprendre à jouer du piano, vers six ans, ou monter à cheval, vers dix. Si je garde de bons souvenirs de l'équitation, étrangement ceux de l'apprentissage du piano ne coïncide pas avec ce que veut bien en dire mon père. Paraît-il que toute petite, j'aimais ça et puis, ça participe à éveiller « l'oreille musicale ». Moi, je me souviens surtout que je voyais les cours de piano comme une punition cruelle et maudissais celui ou celle qui avait l'outrecuidance de m’arracher à mon occupation pour celle-ci. Avec le temps, j'ai appris à apprécier le piano cela dit, surtout quand j'ai découvert les joies du synthétiseur. Ah, c'est quand même autre chose qu'un vieux piano poussiéreux ! Même si je saurais encore monter, je ne pratique plus l'équitation, quand au piano, j'en joue de temps en temps, surtout pour me relaxer. Éventuellement, je compose, éventuellement. En revanche, depuis que je suis ici, je ne fréquente plus d'école de musique. De mon enfance, la seule ombre est la perte de ma mère vers cinq ans, une tumeur ayant eu raison d'elle. Je garde d'elle peu de souvenirs. Mon père aussi fut aussi présent qu'il le pouvait, à savoir pas souvent. Les choses n'ont guère changé d'ailleurs, mais étant donné que nous ne sommes pas toujours sur la même longueur d'onde, je ne lui en tiens pas spécialement rigueur.


II/ Eeenee meeeneee chili beanie, the spirits are about to speak...


Il y a dans le manoir une pièce où petite, je n'avais pas le droit d'aller. Évidemment, j'y allais quand même, justement parce que c'était interdit, cela en était d'autant plus rigolo. C'était le bureau, ou le boudoir, appelez là comme vous voulez, de mère. Dedans, j'y ai trouvé des choses fantastiques, surtout quand vous avez à peine la dizaine d'année. Des traités d'astrologie ? De divination ? En somme, autant de choses étranges, et donc amusantes, à découvrir. Certains remonté jusqu'au XIII siècle ! Un jour, j'eus même la surprise de voir une des traités d'astrologie signé de ma mère. Bien sûr, je ne comprenais pas grand-chose. Surtout pour les livres en latin ! Pour autant, je me plaisais à venir dans cette pièce, toujours en quête de nouvelle découverte. Des calculs ? Un compas ? Pourquoi faire ? Toujours est-il que cette pièce dégageait une atmosphère agréablement « mystique », propice à la stimulation de l'imagination d'une jeune fille.

À force d'histoire de fantômes et de films, j'eus l'envie d'essayer. Je n'y croyais pas vraiment, mais j'avais envie d'y croire. Je devais avoir dans les douze ans quand avec deux amies, nous réussîmes à tromper la vigilance de James, le majordome qui nous croyait endormis, pour nous glisser dans le boudoir de ma mère. Je m'autoproclamai Grande Devineresse et avais placé sur la table ronde un livre en latin – parce que c'est bien connu que les vieux livres en latin remplis de schéma étranges attirent les revenants – et d'un objet doré qu'à l'époque je ne savais pas être un astrolabe. Nous nous sommes assisses autour de ladite table, nous tenant par la main. Quelques minutes passèrent, mes amies spiritistes du dimanche comme moi commençaient à trouver le temps long. « Bon, ils comptent venir les fantômes, oui ou non ? » lâcha l'une. « Tu es sûr que ça va fonctionner » renchérit l'autre. « On perd rien à essayer ! » répondis-je avant d'ajouter, d'une voix plus mielleuse « et puis, tu veux pas savoir si John est amoureux de toi, Emma ? ». Elle ouvrit quelque peu la bouche, sûrement pour protester, que non, elle n'était pas amoureuse, mais elle se résigna, baissant les yeux, les joues rougies. « C'est bien ce que je me disais » conclus-je, d'un sourire satisfait. « Peut-être qu'il faut un orage ? En général dans les films, il y a un orage quand les gens veulent invoquer les esprits » dis-je en regardant par la fenêtre. Se fut à Margaret de me répondre « je ne sais pas, mais j'ai sommeil, donc s'ils pouvaient se dépêcher... » en baillant.

Une moue vexée plus tard, j’attrapai un petit couteau qui était rangé dans le tiroir en dessous de la table, devant les regards étonnées de mes amies. Non sans peur, réticence et protestations de Meg' et Emma, je me coupai la paume de la main gauche avant de presser ma main pour faire couler le sang par terre et ainsi l'offrir aux morts. « Morts, moi, Tara Attlee je vous offre mon sang, voyez ! Maintenant venez à moi ! Je vous invoque, obéissez ! » Mes amies étaient stupéfaite devant le spectacle que je venais de leur offrir, mais elle n'était pas au bout de leur surprise. De mon discours ou de mon sang, je ne sais pas ce qui fut l'élément déclencheur, peut-être les deux. Toujours était-il que la pièce se refroidit brusquement et apparut soudainement un spectre, dans un brouillard fantomatique. Il portait un vieux costume de dandy, ceci ajouté à de prodigieuses bacchantes et une barbichette. Il avait l'air grave. Nous, nous étions pétrifiées et osions à peine détourner le regard du fantôme pour nous regarder. Quand il s'approcha, nous eûmes un vive mouvement de recule, laissant tomber nos chaises. Il me fixait puis me tendit la main dans un geste mesuré, un léger sourire étira ses lèvres « n'ayez crainte, lady » lança-t-il. Je rassemblai ce qui me restait de courage, pendant que mes amies étaient parties en courant et en hurlant, pour m'approcher de lui. Et alors, il se pencha vers moi et me chuchota à l'oreille « vous tomberez sous le joug d'un amour interdit, avant de le perdre ». Sa prophétie délivrée, il recula et disparut dans le même brouillard qui l'avait amené. Quelques secondes plus tard, le majordome arrivait, déconcerté et ameuté par le raffut.

Manière radicale et efficace de découvrir son pouvoir et d'avoir un premier contact avec lui. Étrangement, je ne me fis pas énormément réprimandé par mon père, du moins, pas autant que je ne l'aurais imaginé. Il m'autorisa même par la suite à aller dans la pièce, du moment que je n'y mettais pas le bazar et que je rangeais bien à sa place tout ce que je regardais. Bien sûr, la première nuit, je ne compris pas que j'avais un don. Peu de temps après, je renouvelais mon invocation – sans me lacérer la main cette fois – et de nouveau, un fantôme apparut. Mais ce ne fut que le lendemain que je commençai à réaliser quel don j'avais, quand je vis sous mon nez les questions du contrôle que m'avait prédit le fantôme. Je m'attelai donc à essayer d'apprivoiser ce don, que je saurai plus tard se nommer « nécromancie ». Au départ, les prédictions ne pouvaient aller au-delà d'une journée, puis deux, puis trois etc. Parfois, je posai des questions un peu futiles, ce n'était pas tant les réponses qui m'intéressaient, mais l’entraînement en lui-même. Par contre, je me suis toujours promis de ne jamais tricher à un contrôle avec ce don, de toute façon, je n'aurais pas été satisfaite de moi en obtenant une bonne note de la sorte. À mes 15 ans, mon père m'offrit un petit recueil qu'avait écrit ma mère pour moi. Se sachant malade, elle avait dit à mon père de me le donner quand il me jugerait assez mature pour comprendre. À défaut de l'entendre de vive voix me dire ce qu'elle avait à me dire, je l'ai lu.

Ce fut comme cela, que j'appris que je descendais d'une lignée de nécromanciennes. La première fut une certaine Amicie Leicester, astrologue et nécromancienne au XIIIe siècle. Depuis, chaque enfant fille à le don faire parler les morts et apprennent l'astrologie. Ma mère avouait dans ses écrits qu'elle ne savait pas ce qui faisait que le don était héréditaire et pourquoi il ne concernait que les filles, mais les faits étaient là. Le reste de son livre, elle me donne des conseils tant pratique que de lectures à faire dans son cabinet, tout en s'excusant de ne pas faire mon éducation elle-même. Son texte finit sur une touche d'humour, plus légère, mon père ne la croyait pas qu'elle lui montre un revenant. Oui, c'est tout lui... Une faculté attira mon attention, alors comme ça, je pouvais invoquer autre chose que des fantômes disant l'avenir ? Je peux aussi invoquer des morts qui me défendront ? Il fallut attendre mes 16 ans avant que j'arrive à invoquer autre chose un spectre – d'ailleurs, avec plus d’expérience, je pourrais invoquer de véritables morts en chair, os et putréfaction pour la divination, ils sont plus efficaces d'après ma mère, mais bon, je les aime bien mes spectres, moi ! – à savoir des squelettes. Ces derniers sont complètement inutiles pour la divination, mais au moins il est évident que leur but est plus belliciste. J'en fis les frais. Les premiers teigneux que j'invoquai se retournèrent contre moi ! Rien de grave, je pouvais toujours les renvoyer à l'état de poussière mais j'eus quelques belles griffures. Aujourd'hui, je peux en invoquer trois tout en gardant un spectre. Dit comme ça et même si la chose reste plutôt impressionnante quand on n'est pas habitué – c'est que ces choses font un vacarme effroyable – mais dans la pratique, ils sont fragiles et faciles à occire pour toute personne un tant soit peu initié au combat. Voilà pourquoi, pour le moment, ma technique en combat, réside dans le fait de rester à distance et d'indiquer à mon/ma partenaire les mouvements à venir de la cible. Et puis, il y a des éléments tellement plus doués pour le combat que moi, que je me demande si cela vaut le coup que je me concentre à adopter un style plus belliciste. Au contraire, les personnes avec qui j'ai eu l'occasion de faire quelques missions depuis que je suis ici ont toujours été satisfaites de mon rôle dans le groupe.

Si vous le souhaitez, je peux aussi vous raconter ma première action de « justicière ». Oh, rien de bien extraordinaire. Un soir, dans les rues de Londres, alors que je revenais de la bibliothèque le parapluie à la main, j'aperçus dans une ruelle une fille qui semblait se faire par un garçon visiblement saoul. Je m'avançais, inclinant mon parapluie afin de cacher mon visage et lui demandai cordialement de laisser la demoiselle tranquille. Bien sûr, et comme je l'avais prévu – et même pas besoin de mes spectres pour ça – il ne m'écouta pas. Au vu de son état, je me dis que l’impressionner serait suffisant, je levai alors la main, la paume tournée vers le sol en déclamant « les morts doivent servir » ! Il se stoppa net quand il vit deux squelettes sortir du sol dans un cliquetis macabre. Pendant que les deux sauter sur l'agresseur, j'appelai la police. Il s’évanouit bien vite et j'attendis avec la fille la police. Je riais d'avance de ce qu'allait bien raconter le gars, se faire attaquer par des morts, qui le croirait ?



III/ Is this love ?



À 16 j'entrai dans le fameux Royal College of St. Peter at Westminster ou Westminster School pour les intimes. J'étais interne, ce qui me permettait déchaper à certains dîners organisés par mon père. Dîners qui ne sont que des regroupements d'aristocrates et bourgeois d'un autre temps. Le genre de réception où vous vous retenez de lancer d'un ton faussement courtois « alors comme ça l'ouverture au public des jardins de Sir Roy Mendley était une idée de sa femme ? Oh mais, je n'en doute pas, il faut dire qu'en son absence et depuis longtemps déjà, tout homme ayant la main verte est chaleureusement invité à visiter les jardins secrets de sa femme » !

Avec le temps, il n'y a pas que ces galas qui viennent – heureusement – il y a l'adolescence, la prise de conscience de l'autre, l'attirance... J'ai longtemps était indifférente, je ne saurai dire pourquoi. Peut-être étais-je trop occupé pour cela. Alors que l'on commençait à me taquiner, me demandant quand j'allais trouver un petit ami, sans m'en rendre compte, mon regard était ailleurs. Pour moi, à l'époque, je n'avais pas l'impression de regarder davantage les filles que les garçons, je ne faisais simplement pas attention que mon regard était plus porté vers les demoiselles. D'autant plus que c'était tout simplement impossible, mon père comme les autres aristos, jamais ils n'auraient pensé que je penche de l'autre côté de la balance. Finalement, j'étais si bien conditionné par mes pairs, même si j'ai toujours été ouverte d'esprit, que je m'étais toujours imaginé avec un époux plus tard.

À la Westminster School, les quelques amis que j'avais déjà n'étaient pas dans la même classe que moi, il fallut bien que je m’intègre et m'en fasse d'autres de nouveaux. Mais j'étais sereine, ma divination, la veille de la soirée, était rassurante. Je me fis donc progressivement une bande d'amis, dont une certaine Dana Nightingale. Lors de notre première rencontre, alors que nous cherchions une salle le second jour, je ne savais pas encore à quel point elle allait me marquer. Oui, cette grande rouquine aux belles boucles, de ses yeux verts et de ses taches de rousseurs sur les joues, étaient destinée à me marquer. Dès la première année, nous sommes devenus assez proche. En plus des virés avec le groupe, on sortait souvent ensemble. Elle dégageait une spontanéité, un naturel que j'adorais. Parfois, pour m'embêter, elle m'appelait « princesse », elle venait d'origine modeste – elle était à la Westminster Scool grâce aux bourses – et savait bien que je détestais qu'on me voit uniquement comme une fille à papa. C'est la deuxième année que la machine s'emballa. La voir me remplissait de joie, son absence de tristesse. Chaque heure, minute, seconde passés avec elle, je les savourais et ne m'en laissais jamais. Qu'importe ce que l'on faisait, sa présence me suffisait. Comment appelle-t-on ce sentiment ? Même si l'on ne parlait pas, son regard me comblait. Être avec elle me donnait une soudaine et mystérieuse énergie. Est-ce ça, l'Amour ? Alors que mes yeux et mon cœur s'étaient ouverts, ma raison elle, refusait de s'ouvrir pour voir. Elle ne comprenait, ni n'envisageait ce sentiment. Dana, je savais déjà qu'elle préférait les filles, elle me l'avait confié un soir. Était-ce pour voir ma réaction ? Peut-être. Possible. Je voyais bien qu'au fil du temps, elle se faisait plus proche. Je ne la repoussai pas vraiment non plus, je n'en avais pas la force, d'autant que cela restait innocent. Avec le recul, je me rends compte aujourd'hui de la patience dont elle fit preuve pour ne pas brusquer. Mais moi, submergé par des sentiments que je ne connaissais pas, je pris peur et leur tournais le dos, essayant des les enfouir comme je le pouvais. Je n'osais même pas demander à mes spectres ce qui allait bientôt se passer. Peut-être qu'au fond de moi, je savais que ce n'était qu'une question de temps.

Vers le milieu de la dernière année, je participais à un concours de musique donné par le Royal College dont je faisais partie de l'orchestre. Dana, et même mon père d'ailleurs, étaient bien sûr là. Pendant que mon père discutait avec quelques connaissances après le concert, ma rouquine était venu me trouver derrière la scène, alors que j'aidais à ranger. On alla se trouver un petit coin tranquille, derrière le rideau et entre deux poutres pour discuter. Et puis, sans crier gare, elle m'attrapa par la taille d'une main, posa l'autre sur ma joue et m'embrassa dans cette atmosphère feutrée. C'était mon premier baiser. Je me débattis fébrilement. « Le baiser de la victoire » qu'elle me sortit. Oui, c'est vrai que j'avais gagné dans la catégorie piano. Je sentis mes joues rougirent et je baissai prestement les yeux. Elle se contenta de me dire qu'elle m'attendrait dehors. Ce qu'elle fit, nous nous séparâmes donc sur un « à lundi », pas de baiser dehors. Mon père l'aurait bien ramené chez elle s'il n'avait pas pris ce soir là sa Jaguar Type E qui n'a que deux places. Pendant que je montais dans la voiture, elle traversait pour attendre le bus. Et puis, tout se passa si vite, un crissement de pneus, pas même un cri. Je descendais de la voiture pendant que mon père appelait les secours. Un flot de larmes quand j'étais penché sur elle, attrapant la main qu'elle me tendait, je me maudis de ne pouvoir l'aider. Je ne fis même pas attention au chauffeur du camion qui était descendu, se tenant la tête ensanglanté, se confondre en excuse. Alors qu'elle essayait de me dire quelque chose, je mis mon index sur ses lèvres, puis posant mon front contre le sien, je lui lançai un « je t'aime ! ». Oui, ce soir-là, je crois que j'ai enfin compris ce que signifiaient les mots « je t'aime », alors que nos mains étaient sur le point d'être séparées.

Comme je ne pus monter dans l'ambulance avec elle, je m’engouffrais dans la Jaguar de mon père. À l’hôpital, ses parents étaient là. Nous attendions. Je ne voulais pas m'isoler pour pouvoir invoquer les morts, j'avais peur de la réponse. Je n'eus pas besoin de paroles quand je vis le visage de sa mère une heure plus tard, après que le médecin soit venu la voir, elle et son époux. Mon père me ramena et demanda instamment aux gens de la maison de me laisser seul. Je m'écroulai sur mon lit, en larmes et puis, je l'invoquais, non, je l'implorais de venir me voir. Jusqu'à présent, je n'avais jamais réussi à invoquer de fantôme particulier, je ne sais pas si c'est la force du désespoir ou celle de mon cœur qui me la fit apparaître. Je commençais par m'excuser, il m'avait fallu tellement de temps pour comprendre. Je ne pouvais pas prévoir l'accident qu'elle me dit, si, justement, j'aurai pu le prévoir... La vielle prédiction que m'avait fait le fantôme cette nuit là venait de se réaliser, « vous tomberez sous le joug d'un amour interdit, avant de le perdre ». Je voulus la prendre dans mes bras, mais je ne pouvais pas. Elle devait partir, me voir dans cet état lui brisait le cœur. Oui, je devais la laisser partir, au fond de moi j'en avais conscience, mais c'était tellement dur. Après avoir échangé quelques minutes, elle partit, mais avant, elle me fit promettre d'être heureuse. « Le serai-je seulement de nouveau sans toi ? » lui demandai-je « oui, un jour viendra où tu pourras t'épanouir avec quelqu'un qui t'aimera. Tel est mon message ! ». C'est là-dessus que je dis adieu à celle que j'avais aimé tout ce temps. Je n'ai plus jamais essayé de l'invoquer depuis.



IV/ The Heroe's SUP


J'étais devant sa tombe, l’œil morne et un bouquet de lys à la main, ses fleurs préférées. Mon père posa sa main sur mon épaule alors que je les déposais sur sa tombe. J'offris un faible sourire à ses parents et nous rentrâmes au manoir. Alors que je regardais le paysage défilé par la vitre de la voiture, mon esprit était occupé par de multiples pensés. Ceci aurait pu être évité. Au fond de moi, je m'en voulais, même si Dana m'avait dit d’avancer plutôt que de regarder en arrière. Mais sans forcément ramener à moi, de multiples autres choses pourraient être évitées. Si les Allemands avaient su ce que ferait Hitler, l'auraient-ils porté au pouvoir ? Les catastrophes naturelles, à défaut d'être évité, pourrait être davantage préparé. Avec mon don, l'on pourrait faire un nouveau Wellstate, j'en suis certaine.

Je fis mon deuil comme je pus, je le fis pour elle, pour que même ailleurs, qu'importe où elle était, elle soit fière de moi. Avant la fin de la dernière année, j'entendis parler d'une école qui formait ceux qui avaient des dons et voulaient devenir des « héros ». Le programme était intéressant, si je savais que j'aurai sûrement du mal en combat, la perspective de pouvoir développer davantage mon don dans cette « Heroe's SUP » était alléchante. Au grand dam de mon père, je choisis donc d'intégrer cette école au lieu de briguer une Université Anglaise prestigieuse, mais il me comprenait et après la perte de Dana, même s'il ne savait pas que j'en étais amoureuse, il n'osa pas aller contre moi.

L'Heroe's SUP invitait vivement les étudiants à avoir un job à côté, histoire d'apprendre à avoir une couverture et être capable de mener une double vie plus tard. Je n'avais pas besoin d'un travail pour financer mes études et vivre, mais après tout, je ne perdais rien. Au contraire, si ça pouvait nous apprendre progressivement à gérer travail et identité secrète, pourquoi pas. Restait à savoir quoi exercer. N'ayant jamais eu d'expérience professionnelle, je ne savais pas quoi je pourrai bien faire avant d’avoir une idée. Dans une grande ville comme celle qui accueille la Heroe's SUP, il y aurait sûrement des gens qui voudraient apprendre du piano. Ne serait-ce parce que ça fait « chic ». Je décidai donc de donner des cours particuliers, tant pour les vrais que les faux débutants. Et pour ceux qui avaient envie d'apprendre, mais n'avait pas les moyens d'acheter un piano, je fis rapatrier le mien, ainsi que mon synthé, dans mon logement afin qu'ils puissent s'exercer chez moi.

Aujourd'hui je suis en deuxième année.

Au fait, appelez moi, The Necromancer !


Et toi? Qui es-tu?



Surnom(s) : XIII
Âge : 21 ans
♂ ou ♀:
Un mot qui te définit : Un mot c'est trop peu pour me définir ! ;D


Avatar : Œuvre originale de Takenaka
DC et/ou TC : /
Que penses-tu du forum : Ma foi, il me semble bien sympathique ! :3
Code : "Un oeuf d'autruche ça se mange en omelette"







Dernière édition par Tara Attlee le Ven 12 Avr - 12:20, édité 9 fois
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André L. Russianov
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▌LOCALISATION : A la Heroe's.

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▌POWER: [FENRIR] Transformation en loup
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MessageSujet: Re: Tara Attlee ~ Sweet scar Tara Attlee ~ Sweet scar Icon_minitimeDim 7 Avr - 20:07

Huuu j'ai hâte d'en savoir plus sur toi, ton avatar & ton pouvoir roxx *^*
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Calleigh Custer
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MessageSujet: Re: Tara Attlee ~ Sweet scar Tara Attlee ~ Sweet scar Icon_minitimeVen 12 Avr - 9:35

Merci ! ♥

Et puis, l'avatar, c'est du Takenaka quoi ! ~

Fiche terminée ! :3 Beaucoup de blablas, désolé ! mdr Par contre, le premier chapitre refuse de se justifier ! grrrrr

J'espère que ça ira ! ~
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Alcée
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▌LOCALISATION : Underneath the bridge ~

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MessageSujet: Re: Tara Attlee ~ Sweet scar Tara Attlee ~ Sweet scar Icon_minitimeVen 12 Avr - 11:11



Fiche validée !

Félicitations, et bienvenue parmi nous ! ♥


Coucou Princesse ! /sort/
Hum. Eh bien, laisse moi juste te dire que c'est une très jolie fiche que tu nous a fait là, j'ai pris beaucoup de plaisir à la lire et même si je savais qu'elle allait arriver d'un moment à l'autre, la mort de Dana m'a rendue tristoune. M'enfin. Je suis contente que quelqu'un ait pris le pouvoir de Nécromancie, un des plus intéressants et vastes à mon goût. Et je suis d'autant plus contente que tu l'exploites très bien coeur

Ton personnage appartient dès à présent au groupe des élves, il est un étudiant héros et il est au niveau 16. Pour commencer, je te donne ton costume !

La première chose à faire sera de it'identifier !
N'oublie pas de créer ton équipement, ainsi que ta fiche de relations. Tu peux aussi faire une demande de logement.
Si tu ne sais pas avec qui rp, poste une demande ici !
Et n'hésite pas à m'envoyer un MP si tu te sens perdu.
Et surtout, amuse toi bien sur Heroe's SUP !
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Calleigh Custer
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MessageSujet: Re: Tara Attlee ~ Sweet scar Tara Attlee ~ Sweet scar Icon_minitimeVen 12 Avr - 12:30

Thx ! :3

Tant mieux si ça va pour le pouvoir ! ^^ J'avoue que je m'étais demandé s'il fallait rester au sens strict du terme, à savoir la divination, ou faire une adaptation plus "jeux vidéo" avec invocation de familier "offensif". Finalement, j'ai choisi de ne pas choisir et faire un mixe ! mdr

Par contre, j'ai laissé plein de coquilles, c'est terrible, je me (re)relirai demain ! >.>
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MessageSujet: Re: Tara Attlee ~ Sweet scar Tara Attlee ~ Sweet scar Icon_minitime

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Tara Attlee ~ Sweet scar

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