Jena est d'origine Américaine, elle est née et à grandi à Manhattan, dans la ville de New York.

Sa famille est plutôt fortunée car son père est bijoutier, et sa mère est organisatrice de soirées. Sa mère reçoit des appels de toute l'Amérique pour organiser des soirées plus différentes les unes que les autres, elle a déjà organisé des mariages, des anniversaires, des enterrements de vie de jeunes filles et des enterrements de vie de garçon, ainsi que les fins d'années d’étudiants... et bien plus encore.

Jena a donc eu une enfance heureuse. Fille unique d'un couple qui se croyait stérile, elle fut considérée comme un ange tombé du ciel pour le plus grand bonheur de la famille McAlpha.

Malheureusement, l'année de ses huit ans, un événement vint troubler ce bonheur.
Suite à un cambriolage, son père est retrouvé mort dans sa bijouterie. Apparemment d'après les témoignages qu'avaient recueilli les autorités ce crime a été commis par une bande de jeunes qui n'en était pas à leur premier cambriolage. Cette nouvelle foudroya littéralement Jena et sa mère Debby :

« Bonjour. Agent Vigny. Puis-je vous parler un instant s'il vous plaît ? », avait déclaré l'officier de police dans l'encadrement de la porte en montrant sa plaque.

« Oui bien sur, veuillez entrer Mr », déclara Debby sans savoir pourquoi cet homme était là.
L'officier entra et Debby le conduisit jusqu'au salon où Jéna était en train de faire des coloriages de " My little poney ".

« Jena, monte dans ta chambre s'il te plaît » demanda Debby à Jena.
« Pourquoi ? », avait-elle demandé.
« Je dois parler avec le monsieur. Allez, monte dans ta chambre s'il te plaît », répondit Debby.
« D'accord », avait cédé Jena en emmenant ses crayons de couleurs et son cahier de coloriages dans sa chambre.

Jena avait continué à colorier ses poneys sans se soucier de quoi que ce soit. Sa maman était alors venue dans sa chambre. Ses joues étaient mouillées et ses yeux étaient rouges... Elle avait pleuré.
Elle vint s'asseoir sur le lit de sa fille et Jena vint alors sur ses genoux.

« Qu'est-ce qui a maman ? », avait demandé Jena en regardant Debby.
« Jena, il faut que tu sois forte, même à maman ça fait du mal » avait-elle répondu.
« De quoi maman ? »
« Tu te souviens de mamie Jocelyne ma puce ?», demanda Debby.
« Oui, elle est au ciel », répondit Jena
« et bien... ma puce, Papa et. il est parti rejoindre Mamie Jocelyne » déclara Debby en réprimant un sanglot.
« Hu ? », exprima Jena sans comprendre
« On ne verra plus papa, c'est comme Mamie Jocelyne il est parti au ciel »
« papa... non papa va revenir... il va rentrer du travail... », dit Jena
« non ma chérie. Papa ne reviendra plus », répondit Debby en la serrant dans ses bras et en la berçant.

Jena et sa maman n'avaient pas arrêté de pleurer ce soir-là, mais elles avaient fini par s'endormirent l'une contre l'autre, sur le lit de Jena.

Les jours suivants furent difficiles, mais au fur et à mesure, elles apprirent à vivre sans lui. Jena surmonta la douleur de perdre un être cher, et grandit avec pour seul appui, sa mère qui avait tendance à trop la gâter pour essayer de combler le manque d'amour d'un père partit trop tôt.

En grandissant, Jena était passée par tout ce qu'on peut comparer à de la malchance, ou plutôt à sa maladresse, jambe cassée, poignet foulé, tomber quasiment tous les jours... Mais la pire gaucherie qu'elle est faite fut sûrement celle de ses quatorze ans, dans la cour du collège :

Jena était avec trois de ses amies à discuter et à rire d'un tas de choses.

« Hé Jena ! », héla une voix forte et ridiculement trop aiguë.
« Super, voici belliqueuse et ses chiens chiens collent aux Basques qui se ramènent», murmura Lucie.
« Salut Ambre, qu'est-ce que tu veux ? », déclara Jena à celle que Lucie avait nommée " belliqueuse''
Que cette blonde décolorée et outrageusement maquillée pouvait l’énerver...
« Je me disais juste... Tu sais que j'ai l'habitude d'organiser des soirées pour mes amis... Et je me demandais si ta mère pouvais en organiser une pour mon anniversaire ? », demanda Ambre à Jena.
« Tu peux toujours dire à ta mère de demander à ma mère, moi j'en sais rien je suis pas sa secrétaire », avait -elle répondu.
« Pourtant tu en as le profil... », déclara Ambre suivi des gloussement de ces filles mi-hiène mi-dinde.
« Bon ma patience a des limites, alors si tu es venue me voir que pour ça tu peux repartir », répondit Jena d'un ton sec.
« Pourquoi donc est tu si brusque, je voulais juste détendre l'atmosphère... En parlant d’atmosphère, j'imagine que tu as senti mon nouveau parfum ? », demanda Ambre.
Comment ne pas le sentir ? On aurait dit qu'elle s'était vidée le flacon sur elle... trop de fragrance tue la fragrance...
« C'est le dernier Chanel que j'ai réussi à avoir en avant-première », dit Ambre de façon un peu trop fière.
« Tu devrais te rendre compte que ton parfum au lieu de sentir la fleur soulevait les cœurs...», déclara Jena.
« Comment ose-tu ? Un Chanel ! Non mais halo quoi ! Un Chanel ! Tu n'as aucun goût c'est pour ça que tu dis ça ! »
… Si pour avoir du goût il faut s'exprimer d'une telle façon alors elle préfère laisser tomber...
« Ne m’énerve pas Ambre » dit Jena
« Comme si tu pouvais me parler de cette façon ! Pff, apparemment vivre sans père fait des dégâts ! »
« La ferme Ambre ! » Cria Jena complètement hors d'elle

Soudain, le sol se mit à trembler, des secousses énormes commençaient déjà à détruire la croûte terrestre. L’asphalte se fissura sous les pieds des élèves qui couraient partout effrayés.

Ambre, Jena et les autres partirent en vitesse du collège en suivant les professeurs. Derrières eux, le bâtiment d'enseignement s'effondrèrent, ne laissant plus qu'un tas de poussière.

« C'était quoi ça ? », déclara Ambre complètement essoufflée.
« Ça s'appelle un tremblement de terre bécasse ! », déclara Jena dans le même état.
« Merci bien ! Mais je veux dire à quoi il est dû ?! » reprit Ambre.
« Les plaques tectoniques qui glissent entre elles produisent un dérèglement au niveau de la croûte terrestre ce qui créer des fissures », répondit Jena.
« Ce qui est bizarre, c'est que ça se soit déclenché quand tu as commencé à crier sur belliqu... euh sur Ambre », déclara Lucie
« Tu ne vas pas me dire que c'est moi qui ai fait ça ?! », demanda Jena.
« P'tet que tu'as un pouvoir qui sait... enfin, tu es déjà un danger pour toi-même ça ne m'étonnerait pas plus que tu en sois un pour les autres maintenant » dit Ambre.
« Mais toi la ferme ! », déclara Jena avant qu'une secousse ne reprenne.
« Vraiment Jena calme toi... », déclara Lucie.

Et c'est ainsi que la première fois qu'elle utilisa son pouvoir de création de séismes elle détruisit son collège. Heureusement il n'y eu aucun mort, seuls des blessés superficiels.
Après la destruction du collège, Ambre avait fait passer le mot à tout le monde que c'était dû au pouvoir de Jena. Quand elle était dans la rue elle entendait les gens murmurer sur son passage. Ambre l'avait appelé Cataclysm, surnom qui ne tarda pas à être connus de tous .

Jena n'essaya jamais délibérément son pouvoir, elle le trouvait trop destructeur.
Elle faisait tout pour garder le contrôle d'elle-même pour ne pas que le cas " Ambre'' " ne recommence pas.

À ses 19 ans, Elle passa son bac et elle l'obtenu avec mention très bien.

Il faut dire, qu'elle l'avait bien mérité, elle restait cloîtrée dans sa chambre à réviser tout le temps sur son bureau. Et quand elle était fatiguée elle regardait la photo dédicacé de Strider le légendaire qu'elle avait dans son tiroir pour se redonner du moral. Et Elle repartait aussi sec au travail. On peut dire qu'elle ne tirait pas au flanc pour ses études.
Oui, comme vous avez pu le voir, Jena est une grande fan de Strider. C'est son idole, elle n'arrive pas à comprendre comment il fait pour accomplir toutes ces choses mais surtout comment il fait pour contrôler un tel pouvoir.

Il était vraiment fort et... elle doit l'avouer plutôt beau...

C'est d'ailleurs sa ferveur pour cet homme qui l'a poussée à s'inscrire à la Heroe's SUP l'année de ses 22ans