Darren est d'origine Américaine, il est né à New York, plus précisément dans le Bronx.
Il n'a pas eu une vie facile, à l'âge de cinq ans il perdit ses deux parents dans un accident de voiture, dont il fut le seul survivant. Il fut alors placé dans une famille d'accueil qui vivait à Manhattan.

La première nuit , il fut hanté par la vision de l'accident, il était à l'arrière, il regardait son père qui conduisait, et sa mère qui lui parlait, quand à un moment donné, Son père quitta les yeux de la route deux secondes pour observer Darren... Deux secondes d'inattention... deux secondes qui leur ont coûté la vie... Darren se réveilla en sursaut en pleurant, se rappelant des corps inanimés de ses parents et de lui qui leur demandait de se réveiller...
« PAPAAAAAAAAAAA, MAMANNNNNNNNNNN ! »
La femme de la famille d'accueil, Lili, accourut alors et pris le petit Darren dans ses bras, le berçant pour qu'il arrête de pleurer :
« Chuut... » , dit elle en l'embrassant sur le front, « Ça va aller... »

A part cette nuit là, on ne peut pas dire qu'il ai vraiment eu un contact avec sa famille d’accueil, à la suite de cet accident, il était enfermé sur lui même, se créant un « mur » pour ne pas écouter les grandes personnes. Il ne leur disait quasiment rien...

A l'age de dix à peu près, il regardait la télé et il vit une émission sur l'armée, tout ces chars, ces blindés, et ces militaires, il trouvait cela trop bien. Il avait les yeux écarquillés devant l'écran.
Lili et Marty, le voyant ainsi se regardèrent en souriant.
Marty demanda :
« Darren, ça te plait ? »
« Carrément, c'est génial », répondit Darren.
Le soir même, Marty était revenu les bras chargés de posters militaires et de tout autres gadgets de l'armée.
« DARREN ! », l'appela t-il.
« Quoi ? », demanda Darren en arrivant dans la salle.
Quand il vit ce que Marty portait son visage s'illumina « WAOUH, trop bien !... Mais, en quel honneur ? »
« Et bien quoi ? Je n'ai pas le droit d'offrir des cadeaux à mon petit Darren ? », demanda Marty d'un ton enjoué.
Les sourcils de Darren se froncèrent.
« D'une, je ne suis pas petit, et de deux, j'aimerais que tu arrête d'essayer de te comporter comme un père avec moi », répondit-il froidement.
Un long silence s'en suivit....
« Darren... », commença Marty.
« Nan, c'est bon arrête », le coupa Darren en montant dans sa chambre.

Ce soir là, il repensa a l'accident, certes il pensait tout les jours à ses parents, mais là une plaie s'était ré ouverte...
« Tu te rappelle ?... tu t'en souviens n'est-ce pas ? ce jour là... », lui murmura une petite voix dans sa tête.
« Oh toi la ferme », lui répondit Darren.
« Darren, rappelle toi en... pourquoi l'accident à il eu lieu ? Te rappelle tu la cause ? »
reprit la petite voix
« Nan mais j'en connais très bien la conséquence, vas-y dégage. »
Et la petite voix disparut, tandis que Darren se leva et regarda les étoiles par la fenêtre.

A quatorze ans, Darren était en 3eme au collège. Il était toujours au fond de la classe, soit à dormir, soit à bavarder, pendant les pauses, il sortait dehors fumer.
Dans sa famille d'accueil, les relations étaient de plus en plus tendues, Darren leur parlait de moins en moins et les envoyaient balader. Par exemple, quand Lili avait découvert qu'il fumait, la scène ne fut pas très joyeuse :
« Qu'est-ce que c'est que ça ?! » demanda Lili énervée en brandissant le paquet de cigarettes qu'elle venait de trouver dans le sac de Darren.
« Ceci s'appelle un paquet de cigarettes », répondit Darren avec un rictus amusé.
« Oh ne te moque pas de moi ! Qu'est-ce que ça faisait dans ton sac ? »
« Lili, ne me pose pas la question alors que tu connais la réponse. Tu aurais voulu quoi ? Que je te fasse un discours te disant que ce n'était pas le mien mais celui d'un ami ? Épargne moi ça... » répliqua Darren les sourcils froncés.
« Alors tu.. tu fume ? Non mais c'est n'importe quoi ! Tu est en train de te ruiner la santé ! … et... et puis qu'est ce que c'est que cette teinture que tu t'est faite ?! Vert ! C'est du n'importe quoi ! Est-ce que tu sais ce que les voisins disent à ton sujet ?».
« Ce que disent les voisins j'en ai rien à branler. Et je ne vois pas ce que viennent faire mes cheveux dans cette histoire. Quant à ma santé, justement c'est MA santé, pas la tienne. Alors, je ne vois pas pourquoi tu en fais tout un drame», dit Darren calmement.
« Mais je m'inquiète pour toi Darren ! », déclara Lili.
«... Ecoute Lili, c'est pas d'ma faute si tu ne peut pas avoir de gosses car toi et Marty êtes stériles. Je vous suis reconnaissant que vous vous occupaient de moi, mais ne vas pas t'imaginer une seule seconde que je puisse être un fils pour toi. Alors tes délires de mère qui s'inquiète tu te les gardes ».
Darren avait dit cela d'un ton cinglant.
Soudain, voyant les larmes venir aux yeux de Lili, Darren regretta ses mots, bien qu'il les pensaient vraiment.
« Lili... écoute je manque de tact mais... », il n'eut pas le temps de finir sa phrase, Lili était partie dans sa chambre.

Et cette nuit là, la petite voix revint le hanter.
« Darren, alors tu t'en rappelle maintenant ? Pourquoi l'accident à il eut lieu ? »
« Laisse moi tranquille toi », répliqua t-il.
« Je ne te laisserai pas tant que tu n'aura pas répondu à ma question. Il faut que tu t'en souvienne Darren... Que tu sache ce que tu as fais... »
« Je n'ai rien fais ! » déclara Darren les larmes aux yeux.
« Ah bon ?...réfléchis bien... »
Darren n'avait pas envie de réfléchir, il ne voulait pas... Mais son esprit divagua et la vision de l'accident lui revint en mémoire. Il les voyaient très bien tout les trois... Son père, sa mère... et lui, le petit qui pleurait.
Son père quittant les yeux de la route pour lui demander ce qui n'allait pas, et soudain la voiture qui heurte une autre voiture...
« Non... », souffla Darren.
« Alors, tu t'en souviens maintenant ? La cause de l'accident ? C'est toi... Si tu n'avais pas été là ils seraient encore vivants... »
« Tais toi... tais toi... »
« Meurtrier »
« Non... ce n'est pas vrai... va t'en... tu a dit que tu t'en irai... »
Et la petite voix s'éteignit... mais le mal était déjà fait...

A seize ans, Darren avait arrêté le lycée, il était partit de chez sa famille d'accueil sous les pleurs de Lili et de Marty qui n'avait pas pu l'empêcher.
Il ne savait pas trop ce qu'il faisait, ni où il allait, mais il s'en fichait. Il traînait dehors avec ses copains et il vivait en squatte avec quatre de ses amis. Tout ce qu'il voulait c'était attendre ses dix-huit ans pour pouvoir s'engager dans l'armée de terre. On ne peut pas vraiment vous parler de cette période car personne ne sait vraiment ce qu'il faisait... mais ce n'était sûrement pas glorieux.

A ses dix-huit ans, Darren devint militaire. Il abandonna ses attitudes de glandeur, et pour une fois il rentrait dans les rangs.
Il se souvient encore de ce que lui avait dit son général le jour où il s'engagea :
« Soldat Anderson »
« Oui mon général ? », répondit-il au garde à vous.
« Repos soldat », dit le général Refine.
Darren s’exécuta.
« Anderson, je ne sais pas pourquoi, mais je suis certain que vous irez loin. Promettez moi cela soldat, vous irez loin ».
Darren ne comprenez pas trop pourquoi le général lui disait cela, mais il répondit :
« Promis mon général »

Et effectivement, il alla loin, il devint très rapidement le meilleur soldat du régiment et fut vite envoyé au front.
Mais Darren ne s'était pas rendu compte que la guerre n'avait rien avoir avec ce que l'on voyait à la télé ou ce qui se passait au camp d’entraînement.
Le voilà perdu parmi deux millions de fous héroïques et déchaînés et armés jusqu'au dents. Avec casques, sans casques, sur motos, hurlants, en auto, sifflants, tirailleurs, comploteurs, volants, à genoux, creusant, se défilant, caracolant dans les sentiers, pétaradant, enfermés sur la terre, comme dans un cabanon, pour tout y détruire, plus enragés que les chiens adorant leur rage.
Cette vision était horrible, il voyait ses amis, ses alliés mourir les uns après les autres, et lui qui fonçait en prenant soin de ne pas y faire attention, il tirait ou il plantait, peut importait du moment qu'il tuait.
Cela dura longtemps, Darren ne pouvait pas dire précisément combien de temps, mais c'était long...
Les jours qui s'en suivirent, toujours au front, il défendait sa patrie avec encore plus de vigueur que le premier jour, et il recevait toujours les lauriers du général.

Il enchaîna guerre sur guerre, front sur front... Il n'aurait jamais pensait que l'armée Américaine intervenait aussi souvent. Il s'y habitua, il était devenu une véritable machine à tuer, pour l'instant, il avait eu la chance de ne pas s'être fait touché par aucune arme d'aucune sorte, et il s'en était toujours ressortit indemne. Mais cela ne dura pas...

Un jour, tandis qu'il combattait courageusement comme à son habitude, il sentit une douleur vive dans l'épaule puis au niveau du poitrail. Sa respiration devint saccadée, sa vision trouble, et il se sentit tomber.

Quand il se réveilla, il se trouvait à l'infirmerie, il était torse nu, couvert par des bandages déjà bien ensanglantés. Il essaya de se souvenir de se qui s'était passé... mais la douleur était trop forte pour qu'il se concentre sur quoi que ce soit d'autre.
« Anderson... heureux de vous voir », lui dit une voix faible.
« … Général ? », demanda Darren en regardant autour de lui.
Il l'aperçut alors, il était allongé sur le lit à coté de lui. Il était très mal en point et il eut du mal à le reconnaître tout de suite.
« Oui, c'est moi », dit-il avant de tousser.
« Que faites vous ici mon général ? », demanda Darren.
« Je vais mourir Anderson »
« QUOI ?! Mais ne dites pas cela mon général ! », déclara Darren en se relevant brusquement. Mais la douleur le fit se rallonger.
« C'est pourtant la vérité... J'ai une maladie incurable qui c'est déclaré Anderson. Je vais être transféré ce soir à l’hôpital de ma ville pour que ma femme soit à mes cotés lors mes derniers jours » répondit-il
« Mais vous pouvez être soigné mon général ! », dit Darren.
« Non Anderson, je vais mourir. Mais avant, il y a une chose que je voudrais vous dire »
« Oui mon général ? », demanda Darren d'une petite voix.
« Vous allez peut-être me prendre pour un fou, mais je vous assure que je ne vais vous dire que la stricte vérité. Promettez moi de me croire Anderson »
« Mais qu'est-ce que c'est que ce charabia ?! Où voulez vous en venir mon général ? »
« Promettez moi » demanda le général avant qu'une quinte de toux vienne lui arrachait la gorge.
« Je promet, je promet ! », dit Darren, déstabilisé de voir son général ainsi.
« Très bien, alors voilà, Anderson, Vous détenez un pouvoir … »
« Quoi ?! Mais... » il se tut voyant le regard du général.
« Ne me prenez pas pour un fou, moi aussi je détiens un pouvoir. J'ai le pouvoir de la soumission, c'est à dire que tout le monde fais ce que je lui dit, c'est pour cela que je suis devenu si rapidement un général et que tout le monde m'obéis. C'est un pouvoir psychique, mais j'ai remarqué très rapidement qu'avec vous cela ne marchais pas. Et j'en ai conclus que vous deviez avoir une sorte de barrage... de bouclier contre les pouvoirs psychiques comme le mien... », déclara le général.
« ... Mon général... », commença Darren.
« Je savais que vous ne me croirez pas, c'est pour cela que j'ai trouvé des exemples. Quand vous étiez enfant, avez vous été voir un toucheur ? », demanda le général.
[ndlr : pour ceux qui ne savent pas, un toucheur est un homme (ou une femme) qui guérit des troubles sur des personnes grâce à son fluide psychique, que ce soit par exemple l'hyperactivité, ou même certains problèmes de peau ]
« et bien... oui mais... »
« Ça n'a pas fonctionné », termina le général. « Ce qui prouve que vous faites barrage aux pouvoirs psychiques. Ils ne vous atteignent pas ».
Darren resta longtemps sans rien dire... sans se rendre compte qu'il fut emporté dans le royaume du sommeil.

Quelques jours plus tard, quand il eut l'autorisation de sortir de l'infirmerie, il alla voir ses amis du régiment qui étaient tous heureux de le revoir. Ils lui dirent qu'après le départ du général Refine, un général d'une autre division l'avait remplacé, et que personne ne l'aimait. Il ne tarda pas à être du même avis qu'eux.

La première fois qu'il vu le général Silk il perdu toutes ces bonnes habitudes, et eu un comportement regrettable :
Tout le régiment était au garde à vous devant le général Silk et il dit :
« Repos soldats »
Ils s’exécutèrent tous.
« Je me suis déjà présenté, mais c'était sans compter sur les faiblards qui ont du se retrouver à l'infirmerie », déclara t-il en regardant Darren. « Alors, je suis le général Silk, et je remplace le général Refine. Anderson, venez ici soldat »
Darren se présenta devant le général sans savoir pourquoi il le demandait.
« Soldat, je ne suis pas comme mon prédécesseur, je n'accepte pas n'importe qui dans mes rangs », dit-il à Darren.
« Sauf votre respect mon général, je ne vois pas où vous voulez en venir », répondit Darren.
« Je vous informe simplement que j'ai fais des recherches, et que vous n'êtes plus militaire à partir d'aujourd'hui », dit calmement le général.
« QUOI ?! Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Vous ne pouvez pas me renvoyer sans l'autorisation des hauts gradés mon général », s'emporta Darren.
« Mais je l'ai », répondit le général en montrant une feuille signé et tamponné.
Darren serra les poings avant de dire :
« Pourquoi m'avoir renvoyé ? Avez vous seulement une raison valable ? »
« Quand on a fait deux ans de vandalisme, de drogue et de squatte avant de s'engager dans l'armée ça ne peut être que mauvais pour le régiment Anderson », déclara le général.
Une lueur jaune traversa alors les yeux de Darren, et sans se contrôler il se jeta sur le général en le frappant de toutes ses forces.
« ENFOIRE ! »
Il aura fallu trois soldat pour le calmer...
Il été âgé de vingt-six ans quand il fut renvoyé de l'armée de terre.


Après cet événement, il habitait un appartement. Son renvoi lui restait en travers de la gorge, il ne travaillait pas à part quelques heures au noir de temps en temps. Mais cela ne payait pas, il était dans la misère. Jusqu'au jour où il décida de se mettre à cambrioler pour finir les fins de mois.
Ses vols étaient toujours à succès, il revendait ses acquisitions et cela lui rapportait gros.
Mais un soir, lors du cambriolage d'une maison, le couple qui habitait là était revenu alors que Darren était en train de ramasser les bijoux.
Il entendit un bruit de serrure, suivit du cri du couple contemplant leur appartement sans dessus dessous.
Darren se cacha derrière un meuble quand il entendit la voix de l'homme qui disait :
« Ne bouge pas de là Christi, je vais voir si le voleur est toujours ici »
« Fais attention John, je t'en supplie », répondit sa femme.
Alors, des bruits de pas se rapprochèrent de lui, il sortit son poignard et se releva devant l'homme.
« Christi, appelle la police ! Il s'agit du jeune Anderson, vi... » Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, Darren lui avait déjà planté un coup de poignard dans le cœur et il triturait la dedans avec son couteau jusqu'à ce que l'homme ne respire plus. Il se dépêcha ensuite de rattraper la femme qui s'était précipité dans la chambre en criant et lui fit subir le même sort.

Le lendemain, cette affaire faisait là une des journaux, et faisait jaser dans la ville.
Darren en se promenant entendit une conversation entre deux jeunes lycéens :
« Tu as entendu parler de cette affaire ? C'est vraiment horrible », dit l'un.
« Ouais, apparemment, la police à déjà surnommé le meurtrier '' The Bloodthirsty '' », répondit l'autre.
Darren continua son chemin en réfléchissant à ce qu'ils avaient dit... '' The Bloodthirsty '' hein ? Cela lui plaisait bien... c'était décidé, à partir d'aujourd'hui ses crimes seraient commis sous ce nom...