C'était une soirée d'été que le jour de la naissance de Enaëlle, de ce qu'elle s'en rappelle du moins. Une enfant qui n'est pas vraiment né, elle et sa soeur jumelle ont en faite été créé par l'homme le plus adorable du monde, peut-être Mathias Valentine se sentait-il trop seul, ou juste était -il assez fou pour faire ce que personne n'aurait osé.

Math' 60 ans et quelques années de plus, avait toujours vécu entouré de ses deux adorables petites filles, Enaëlle et Azaëlle qui avaient perdu leur deux parents alors qu'elles n'étaient que des bébés, il avait pris soin d'elles et elles le lui rendaient bien. La vie de cette homme bascula lorsque les deux fillettes perdirent la vie dans un accident, celle -ci n'avaient alors que 12 ans, l'homme dévasté perdit un peu l'esprit, il rejoignit son laboratoire pour ne le quitter que cette fameuse nuit d'été.

Le soleil se couchait lentement sur la vallée, et l'homme âgé mais bien portant déplaçait deux corps, il remontait les corps de la cave vers la chambre d'enfant, il fit les dernières mises au point et activa ses créations, des poupées combinant la technologies, à la "magie" que lui disait être de la science incomprise des hommes, il avait récupéré l’âme, le coeur et la "vie" de ses petites filles, il avait guérit leur corps mort, simplement en le remplaçant par un meilleur.

Enaëlle fut la première à se réveiller, mais contrairement à ce que l'homme cru, Ena n'avait pas conscience de sa vie antérieure pour elle, elle était né se jour là. Cela faillit achevé l'homme, la poupée avait la voix, le regard et la personnalité de sa petite fille mais sans les souvenirs, cela ne faisait que mettre en avant le fait qu'elle ne l'était pas, mais il ne dit rien, Enaëlle n'aurait pas pu être une plus adorable petite fille.

Azaëlle, elle se réveilla, quelques minutes plus tard, tout comme à leur première naissance elle avait été la seconde à venir au monde.
Mathias fut surpris, Aza elle avait conservé tous ses souvenirs intactes, y compris les dernières secondes de sa vie.

Cette soirée là, Enaëlle ne se posa pas les questions, pourquoi est-ce que Aza pleur, pourquoi elle parle en chuchotant avec Grand-père...

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Enaëlle découvrit avec joie et mordant sa vie de "poupée", son grand père préférait dire enfant, mais elle, elle aimait bien dire poupée. Son grand-père de génie avait inventé et fabriqué les premiers robots humains, avec des pensées, des sentiments et qui pouvaient grandir et évoluer. Ena passait la plupart de son temps à la villa, surtout dans la bibliothèque avec sa soeur qui souvent dormait, avec sa soeur elle aimait absolument tout faire comme si la présence de l'autre suffisait à tout rendre meilleure, les promenades en villes, ou dans le jardin et même les tâches ménagères, elles étaient devenues inséparables, et chacune avec son caractère était le complément de l'autre, juste comme elles l'étaient quand elles étaient encore humaines mais ça seule l'une des deux le savait.

Quand les deux poupées eurent 15 ans un phénomènes, inattendu et pas encore expliqué du scientifique se produisit, Enaëlle et Azaëlle développèrent le pouvoir de manipuler les sentiments des gens, ça avait commencé de façon indétectable, quand Enaëlle le voulait elle pouvait faire peur au garçon stupide qui habitait dans le village rien qu'en le pensant, quand un monsieur l'ennuyait trop longtemps, il devenait triste soudainement sans raison... Et le contraire se produisait pour Aza, tout comme leur caractère opposé, leurs particularités étaient elles aussi opposées, Ena ne pouvait envoyé que des sentiments négatifs et Aza ne pouvait envoyer que des sentiments positifs...
Les filles utilisaient leur pouvoir plus ou moins pour faire le bien, mais en tout cas jamais pour faire le mal, mais le plus souvent c'était juste pour rendre grand-père heureux.

Une vie magnifique de bonheur simple s'annonçait pour Mathias, Ena et Aza, mais la vie serait morne si il n'y avait jamais de changement, le monde serait déprimant. Grand-père après avoir profité plus de 16 ans, compris qu'enfermer ses amours de petites filles n'étaient pas la solution, elles devenaient grandes et il leur fallait vivre leur vie, la vie qu'il leur avait si durement offerte.

Il décida donc de les envoyer à l'école, il fit vite un choix, ses enfants n'étaient pas des enfants comme les autres, il fallait donc une école unique où cette particularité serait une force et non pas un défaut.