La fête avant la Tequilla Party {PV Drakon L. Thunder - finish
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Sujet: La fête avant la Tequilla Party {PV Drakon L. Thunder - finish Lun 12 Nov - 9:46
La journée avait été terriblement longue. J'avais vu des élèves, dépressifs, juste déprimés, qui aiment raconter leur vie, qui avait besoin de dire à quelqu'un qu'elle avait vu un tel ou une telle se faire voler son cochounet d'n'amûr pour son meilleur ami (Oui, oui. Je ne m'en remet toujours pas de celle-là), d'autres qui avaient été envoyé ici par je-ne-sais-plus-qui. Et les autres étaient là parce qu'ils avaient besoin de parler, de juste ce sentir écoutés. Mais ceux-là pouvait plus être classé dans des dépressifs. Oh ! Et puis, il avait les cas désespérés... comme certaines élèves. Mais bon, passons. Mais le pire, c'était de voir ça chez les prof's. HELLO ! Vous êtes adultes ! Vous avez passé le cap des gamineries comme celle-ci ! Alors arrêtez ! Enfin bon.
Je marchais dans les couloirs du bâtiment d'apprentissage. Le campus était divisé en trois parties : Le manoir, beau, grand et fière. C'était là que vivait la plupart des élèves (et parfois certains professeurs, ou autres). Le terrain dit “Sportif” avec des terrains, une serre et un jardin. Et puis, le bâtiment d'apprentissage. Il possédait des classes, la salle des professeurs, le PMS (mon lieu de travail, en somme) et le réfectoire. Par ailleurs, la grande baie vitrée du réfectoire donnait une vue sur le jardin du campus. Un magnifique jardin entretenu avec soin. Devinez dans quelle partie je me dirigeais. Si vous pensiez au manoir, vous étiez dans le mille. Puisque j'y habitais maintenant. Il fallait dire que quand on a pas vraiment d'argent pour habiter n'importe où (même pas dans un misérable carton abandonné sur la route.)
Il était maintenant dix-sept heure. Je lâcha un bâillement. J'avais maintenant l'apparence d'un jeune garçon, d'environ une douzaine d'année. Ma peau avait une légère nuance chocolat. Mes cheveux noirs, et mi-long qui se trémoussait dans tout les sens. Mes yeux anormalement bleu qui ressortait. Si cela avait été une mission, mes yeux aurait été marron, pour aller avec le reste. Mais comme les missions sont finies. Mes habits un peu trop grand d'une taille (j'avais préparé le coup. Il faut dire que je n'aime pas me faire harceler par les élèves -ou professeurs-, alors il faut trouver un stratagème) ressemblant à l'uniforme d'une autre école qui n'existait déjà plus. Datant d'un dizaine d'année trop tôt. Mais qui s'en souciait. Surtout, qui le savait ? Cet uniforme venait d'une école en Irlande. Personne, ou peu de personnes, le savait.
Mes écouteurs aux oreilles, je marchais dehors. Il pleuvait. C'était très calme. C'était bon de sentir les gouttes glacées sur sa peau trop chaude, à cause de l'intérieur. J'aimais resté dehors. Soudain, la chanson Sweet Song de Blur démarra. J'accélérais le pas vers le hall. Doucement, j'ôtais ma veste noire. Je la tenais maintenant sous le bras. Mon sac à bandoulières sur l'épaule (la même que celle qui tient la veste), je cherchais avec ma main libre une clé. Clé pour ouvrir certaines chose de ma “Chambre”. Car, en réalité, ce que je peux appeler ma chambre se trouve être un grenier aménagé, rien que pour moi. Vous vous rendez compte ? Enfin bon, le moment d'euphorie passé, j'allais au dernier étage. Le grenier. J'ouvris lentement, comme à chaque fois, le plancher, ou le plafond, selon le point de vue. L'avantage avec ça, c'est que le plafond était de la même couleur partout, alors peu d'élèves le remarquaient. Les autres, ils en avaient tout simplement trop peur pour s'en approcher. Alors, j'étais tranquille. Ma clé à la main, j'allais pouvoir ouvrir un tiroir et ranger mes carnets sur les élèves. Et sur les prof'. Je lança un autre soupir. Je repris petit à petit l'aspect d'un jeune garçon blond, mais d'une quinzaine d'année cette fois.
Je voulu allumer la lumière, mais non. C'était déjà fait. Je fronça les sourcils. J'étais persuadé d'avoir éteint en sortant. Bah. Ce n'était pas bien grave, de toute façon, c'était l'école qui payait, alors. Mais enfin, il ne fallait pas abusé des bonnes choses. Je risquait les représailles. Je mis un moment à apercevoir le jeune garçon d'une vingtaine d'année. Il ne m'avait pas remarqué. Il faut dire que je suis rentré comme un voleur. Il faut aussi dire qu'on ma entraîné pour ça. Je me racla la gorge « Excusez-moi ? Mais vous faite quoi ici ? » Je marqua une pause théâtral, et aussi pour lui laissé le temps de réfléchir à un début de réponse. Mais trop vite pour qu'il réponde « Vous savez que ce lieu est interdit au élève ?! » Théoriquement, ce n'était pas tout à fait vrai. Ils n'avaient juste aucune raison d'être là. Je regardais plus attentivement le jeune étudiant. Ça ne pouvait n'être qu'un étudiant puisque je ne l'avais jamais vu dans la salle des professeurs. L'homme aux cheveux noirs se trouvait être... torse nu. Je lâcha une sorte de glapissement, laissant tomber le masque de supériorité. Que faisait-il assis sur mon lit, avec des livres dans les mains. Je n'avais pas vraiment fait attention. Je regardais plus attentivement. Des carnets. Ils ressemblaient aux mien. Mon masque qui s'était fracassé se recomposa aussi tôt pour se remettre en place. « Que faites-vous avec ces carnets ? Rendez-les moi. » Et je tendis la main, pensant pouvoir récupéré un bien déjà rangé en son lieu. Le tiroir de ma commode. Je dois dire, qu'il y avait un petit malentendu.
Dernière édition par Julien McCornick le Dim 30 Déc - 15:57, édité 1 fois
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Sujet: Re: La fête avant la Tequilla Party {PV Drakon L. Thunder - finish Lun 12 Nov - 9:57
Il marchait sous la pluie. Il faisait froid et il était trempé de la tête aux pieds. Ses cheveux noirs lui collaient au visage. De ses yeux bleus coulaient des larmes. L'eau salée de ses larmes se mêlait à l'eau froide, glacée et indifférente de la pluie.
Il souffrait. Il l'avait perdue. C'était fini. Jamais il ne la reverrait. Jamais il ne pourra lui dire ce qu'il a sur le cœur depuis sa naissance. Jamais il ne pourra le lui dire à quel point il l'aime sans vraiment la connaître. Mais non. Tout ce qu'il avait réussi à faire, c'était de la tuer…
Aujourd'hui, il était seul sous la pluie. Et il serait seul le reste de sa vie. Même, peut-être, serait-il seul après la mort. Aurait-il le droit de la rejoindre au Paradis après tout ce qu'il avait fait ? Après tout le mal qu'il avait causé ?
Un sourire cynique qui reflétait son malheur apparut sur ses lèvres. Lui, il n'aurait jamais droit aux douceurs de sa compagnie au Paradis. Il n'avait rien d'un ange ! Non, lui, il aurait plutôt droit à la compagnie de Lucifer dans les flammes de l'Enfer…
Son sourire disparut aussi soudainement qu'il était apparu. Savoir que tout les séparait, même la Mort, lui brisait le cœur. Tout les avait toujours séparés et les séparerait toujours.
Et il ne lui avait jamais dit qu'il l'aimait.
Mais le bonheur n'était pas pour lui. Il a souffert durant son enfance. Et il souffrait maintenant. Il souffrait de son absence prématurée. Elle lui avait été enlevée beaucoup trop tôt. Et maintenant, il errait, seul…
Il errait sous la pluie torrentielle. Étendue sur le sofa avec ses cheveux autour de son doux visage, sa peau d'une pâleur fantomatique et ses lèvres glacées… Ses images le hantaient et le hanteraient toujours.
Pourtant, il leva les yeux au ciel. La pluie tombait toujours, impitoyable. Il ouvrit ses lèvres pour parler. Mais aucun son ne sortit de sa gorge. Elle était trop serrée. Et de toute façon, l'entendrait-elle de là où elle était ? Daignerait-elle poser les yeux sur lui à travers les nuages du Paradis ? Elle, le plus beau des anges, sur lui, le plus pitoyable des hommes ?
Soudain, la douleur qu'il ressentait fut telle que, pour l'évacuer, il ne trouva rien de mieux à faire que crier. Hurler. Et il hurla son nom. Ce nom si doux qui lui semblait creux depuis son départ. Mais il hurla son nom. Encore et encore… Jusqu'à s'en briser la voix. Les larmes redoublèrent, se mêlant encore à l'eau de pluie. Cette pluie qui tombait de ce ciel sombre.
Maman...
Il se mit à courir, sac sur l'épaule, à la recherche d'un endroit où se réfugier. Peut-être même se sécher, sait-on jamais... Le manoir est composé du rez-de-chaussée, de trois étages et d'un sous-sol. Le quatrième n'est rien d'autre qu'un grenier poussiéreux. Cependant, c'est vers ce dernier endroit que Drakon se dirigeait, pensant l'endroit désert.
Ce n'était pas la première fois qu'il y allait. Il y avait aussi dormi, à même le sol ! Toujours avec ces carnets... Carnets dont les couvertures entre le rouge et le marron étaient abîmées par endroit, signe d'usure. Les pages de ces cahiers étaient recouvertes d'écriture, décrivant la vie électrifiée de Drake.
C'est d'ailleurs dans ce grenier, torse-nu, les cheveux mouillés, les carnets dans les mains ouverts à différentes pages et allongé sur le lit que le jeune Thunder se trouvait à présent. Il n'aurait jamais pensé que quelqu'un vienne le déranger ici, à une heure pareille.
« Hum... » Tenta-t-il de répliquer à son interlocuteur, sans grand succès. Le jeune étudiant avisa l'enfant, en face de lui, qui semblait le dévisager avidement. C'était un jeune garçon d'environ une quinzaine d'années, blond, et nous devons l'avouer, plutôt mignon. À coup sûr, même à la trentaine, il sera toujours aussi séduisant.
Trop absorbé par le petit blond, Drakon n'entendit pas ce qu'il lui racontait. Il reprit pieds, cependant, quelques secondes plus tard. Juste à temps pour comprendre qu'il voulait ses carnets. SES carnets.
Drake jeta les carnets sur le lit, décidé à ne pas les lui donner. Il se rapprocha dangereusement de l'adolescent. « Jamais, tu n'auras mes carnets, compris ? C'toute ma vie ! » Dit-il, un peu trop fort. Le front des deux gens se touchaient presque. Les gouttelettes de pluie s'échappaient des cheveux de l'adulte, pour venir s'écraser contre son torse. Une bien alléchante vision.
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Sujet: Re: La fête avant la Tequilla Party {PV Drakon L. Thunder - finish Lun 12 Nov - 12:10
Je le regardai maintenant droit dans les yeux. Il était plus grand que moi. Normal, me direz-vous. Ce corps avait cinq ans de moins. Alors bon. Je ris. « Vos carnets ? Carnets appartenant au psychologue de l'école ? » Je fis une pause, pour qu'il puisse assimilé l'information. « C'est-à-dire, MOI !, au cas où tu ne l'aurais pas compris. » autre pause. « Et puis dis moi ? En quoi connaître la vie de tes petits camarades pourrait t'être utile ? Bah. Ne fait pas ton enfant, et rends moi ça. Si tu le fait, tu n'auras pas de sanction pour être entré dans cette chambre et avoir volé mes carnets. Je ne chercherai même pas à savoir qui tu es. D'accord ? » Je le regardais. Ces yeux bleus avaient un petit coté effrayant, ce qui devait plaire à certaines filles. Mais bon, je n'allais pas organisé une agence matrimoniale, non plus ! Des gouttes. Des gouttes s'éclataient sur son torse musclé. Ca aussi, ça ferait frémir certaines filles. Voir même, les faire s'évanouir. Je n'avais pas compris qu'il était trempé. Moi aussi, mais bon. Moins que lui. Il avait l'air d'avoir passé des heures à se changer. Je lâcha un autre soupir. « Décidément, Ces élèves vont finir par me tuer. » murmurais-à moi-même. Je partis en direction d'une vieille armoire en chêne rongé par le temps, bien entendu. J'en sortit un t-shirt deux fois trop grand pour mon petit corps ainsi qu'une serviette. Je revînt vers le jeune garçon. « Soit ça va t'aller, soit ce sera un poil trop grand. » dis-je simplement en posant le tout sur mon matelas. Je me redirigea vers l'armoire, toujours ouverte, pris des vêtement taille adulte et referma aussitôt la porte. Mon visage allait avoir la trentaine. Il fallait bien qu'il pense que je sois plus âgé qu'en réalité, n'est-ce pas ? Je me dirigea vers la salle de bain pauvrement aménagé dans une fausse salle. Je me changea (aussi bien au niveau du corps que des vêtements.) et ressortit aussi tôt. « Tu sais, tu n'as rien à faire ici? On t'a jamais appris a ne pas rentrer chez les gens sans leur permission? » J'avais rajouter à mon visage une vilaine cicatrice qui faisait tout un mystère autours de ce nouveau personnage.
Je me rapprochais de mon lit. L'enfant, qui ne l'était plus tant, était maintenant habillé d'un t-shirt noir, un poil trop grand pour lui. Je repris ma clé et ouvrit le tiroir. Étrange, les carnet étaient bien tous là. Et autre détail : la couverture est bleu marine, et non rouge. J'éclatai de rire. Là, c'était le pompon ! J'ai passé une vingtaine de minutes à attendre le retour de livres... qui étaient déjà à leur place ! Je me leva, le sourire au lèvre (qui ressemblait plus à un sourire de désespoir, ce qui était un peu vrai. Après cette journée, j'ai cru que mes nerfs allaient lâcher.) « Excuses-moi pour ce malentendu ! Tes carnets, là. Je les ai confondus avec les miens. » Je sorti un carnet pour lui montrer. À part la couleur, les carnets se ressemblaient parfaitement : même texture, même format, même logo. Bref, ils devaient avoir été fait par la même compagnie.
Pas besoin de garder cette séduisante et mystérieuse apparence plus longtemps, d'autant plus que ça ne collait pas vraiment avec moi. Vous vous imaginez ? J'avais du me rajouter des muscles en plus et me mettre de la barbe aussi. Sinon, ça n'aurait pas pu le faire. Je pris mon aspect normal. J'avais maintenant vingt-quatre ans. Ce qui était bien mieux. Je me sentais plus à l'aise.
Une question me brûlait les lèvres. « Dis-moi ? Comment as-tu connu l'existence de ce grenier ? Peu de gens connaissent son emplacement. » Je fis un grand sourire enfantin. « Évites de trop traîner par ici. Les gens sont vraiment bizarre... c'est moi qui ose dire ça ? « ... et pourrait s'imaginer des choses. » Maintenant, tu te tais. « Si jamais tu as besoin de quoique ce soit... » La ferme. Ne dis pas la suite de la phrase ! IMBECILE ! « ... tu peux venir me voir » Outch! La gaffe à ne pas faire. Maintenant, le gosse ne va probablement plus me lâcher. Adieu mes heures de repos entre 23 heures et 6 heures du mat'. Adieu douche tranquille. Adieu... ouais, enfin bon. Vous avez compris le tableau. Je regrettais d'avoir dit ça. Ça allait être... problématique...
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Sujet: Re: La fête avant la Tequilla Party {PV Drakon L. Thunder - finish Mer 14 Nov - 6:00
Une petite pluie d'hiver commençait à s'abattre sur la ville.
Laissant ses cheveux noirs mouillés dégouliner sur son torse, Drakon glissa vers ses carnets, les gardant contre lui : si le jeune homme se moquait impérialement de l'état de ses cheveux après cette pluie, celui du carnet ayant pour écrits toutes les notes de son grand-père importait déjà plus. Il serait dommage qu'un carnet qui en verrait de toutes les couleurs à l'avenir soit déjà abîmer, après tout.
Comme la première goutte qui tombe, laissant sur le sol une large auréole, ses sœurs la suivent. De plus en plus en vite. L'orage s'intensifie. La pluie est plus forte. Ses grands yeux d'orage, reflets du ciel au dessus de sa tête. Sous les larmes du ciel, il peut pleurer. Ainsi, sous les arbres encore couverts de perles d'eau, il aime s'agenouiller sur le sol humide. Le blond pouvait parler, Drake se fichait pas mal de ce qu'il disait...
Il remercia cependant le garçon d'un signe de tête pour le vêtement, et posa finalement ses carnets sur la petite commode. Il saisit le t-shirt et l'enfila. En effet, il était un peu trop grand.
Debout devant le psychologue, le jeune étudiant Drakon Thunder ne se préoccupait plus de la glaciale pluie qui tombait au dehors. Pourtant profondément enfoncés dans les poches de son pantalon, ses mains étaient engourdies par le froid et dans ses chaussures, ses orteil glacés avaient perdu toute sensation de vie. « Simple coup de chance pendant ma première année... » Dit-il. « Oui, je vois ça. » Cette réponse n'insinuant rien du tout, il continua. « Merci, mais ç'va le faire, j'suis un grand garçon maintenant... Merci, pour le t-shirt, je vous le rendrais, promis. »
Il remercia encore une fois le psy, le salua et sortit du grenier. Ce grenier était beaucoup plus qu'une simple chambre pour Thunder. C'était dans ce grenier, pour la fois, qu'il sut qu'il avait des pouvoirs. Et le pire dans tous ça... Qu'il avait tué sa mère. Il ferma la porte derrière lui, et se mit à courir.
Le coeur de Drake saignait encore en songeant à cette femme. Tant de désespoir. Trop de désespoir. Il avait perdu son amie, sa mère, son amour. Sa vie. Il ne lui restait rien, rien que cet établissement dans lequel il s'épuisait pour ne pas trop penser. Il se laissa finalement glisser contre la porte principale du manoir.
Les larmes coulaient sur son visage, se mêlant à la pluie. Pour Drakon, le chagrin était encore frais. Et à qui en parler ? Comment expliquer à quel point il avait aimé cette femme qu'il n'avait pas connu, cette mère qu'il avait tué. Et même s'il n'avait pas voulu croire qu'il avait été son ''meurtrier'', il n'avait rien pu faire pour défendre sa mémoire. S'était-il comporté comme un lâche ? Oui, s'était bien ainsi qu'il se sentait.
La pluie cessa, doucement, avec le doux bruit des gouttières qui continuaient de laisser couler l'eau en un bruit cristallin. Le ciel s'éclaircit, mais pas son visage. Il en avait oublié ses carnets...
Dernière édition par Drakon L. Thunder le Dim 18 Nov - 9:21, édité 1 fois
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Sujet: Re: La fête avant la Tequilla Party {PV Drakon L. Thunder - finish Jeu 15 Nov - 7:23
Parti. Il était tout simplement parti. Un merci puis un “au revoir”. J'aurais pu soupirer. Mais non, je regardais juste la porte qui menait directement à la trappe, qui elle même menait à l'escalier. Un escalier bien caché. Je me tourna, et observa la commode. Il avait oublié ses carnets. Rouges foncé. Bordeaux. Légèrement abîmé sur les coins. Je les regardais. J'étais curieux. Que pouvait raconter ces carnets pour qu'ils soient si important à ces yeux ? Bah. Si c'était si important, il viendrait les chercher. Mais curieux quand même, je me mis à fouiner. Après tout, j'avais fait ça pendant neuf ans de ma vie. Quand j'ai été recruté par l'état Irlandais, pour devenir l'un de leur espion. Un de leur assassin. Mais bon. Le passé, c'est le passé. Ça parasite le présent...
Je marchais vers les carnets. Pourquoi autant? De toute façon, c'est mon boulot de m'intéresser au passé de mes (hypothétiques) patients. J'ouvris la première page. J'ignore si ces carnets appartiennent effectivement à ce jeune garçon, mais en tout cas, le nom de famille est Thunder. Amusant. Je parcourais certaines pages du carnet. Mort, larmes, amour pour un enfant. La personne qui avait écrit ça voulait garder ce passé. S'en rappeler, ne pas l'oublier. Peut-être aussi pour comprendre ? Qu'est-ce que j'en sais ? J'aurais du mal à diagnostiquer qui que ce soit sans qu'il soit en face de moi.
Je passa une ou deux minutes à lire les premières pages. Impossible qu'il se souvienne de tout ça. C'est une autre personne qui l'avait écrit. Mais l'enfant, il était forcément lui. Son nom devait être Drakon Loki Thunder. Quelle tristesse. Mais si cet enfant à besoin de moi, je serais là. Mais en attendant. J'étais fin près à sortir. Je me demandais si il fallait apporter ces carnets au gamin. Mais le problème c'est que si il habitait en dehors du campus, j'aurais du mal à le retrouver. C'était même pas sûr que le gamin fasse parti de la Heroe's. Peut-être est-ce quelqu'un qui veut m'assassiner ? Non. J'ai disparu, et de plus mon visage n'est connu de personne.
Je m'allongea sur le lit. Pris un carnet au hasard. Et lu. En hivers. Il y a neuf ans. Je fis un pâle sourire. À cette période, j'étais en Russie. L'équipage et moi avions traversé le cercle polaire. Nous étions en mission pour le gouvernement, qui recherchait... peu importe.
Je déposai le carnet sur la table de nuit. Et me releva. Incroyable. Le flot de souvenirs me donnait envie de hurler. Mais il ne faudrait pas que les élèves s'approchent de trop près. Ni les professeurs d'ailleurs.
Je mis mes écouteurs activa ma musique. “Try” de P!nk. J'enfilai ma veste. Je me retourna et observa les carnets une dernière fois... « Oh et puis zut ! » Je pris les carnets, ouvrit la porte (la ferma à clé, juste au cas où) et descendis. Les livres rouges à la main, ma veste sur le dos et mon écharpe autours du cou. Je descendais, croisant quelques élèves qui s'apprêtaient à faire encore des conneries. Après un savon, je continua ma route. Ma direction Le bar. J'avais besoin de boire. Avec quelqu'un ou personne, ça changeait rien. La fête était quasi finit. J'allais pouvoir me saouler la tronche. Et c'est là que je l'ai revu. Assis contre une porte à moitié vitrée. J'ouvris. Il suffisait (de mon coté) de tirer la porte. « Hey ! Tu bloques le passage. T'sais ça ? En plus, t'a oublié ça chez moi ! » Je lui tendais un sac en plastique. Ce sac contenait les carnets. Maintenant, fallait attendre qu'il se bouge de là.
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Sujet: Re: La fête avant la Tequilla Party {PV Drakon L. Thunder - finish Dim 18 Nov - 11:38
Les gouttes tombaient, ruisselant sur le sol rendu brillant par l'averse.
Un nouvel éclair, une nouvelle averse, accueillirent ses pensées. Le ciel devient noir, peu à peu. Le tonnerre résonnait lourdement. Un éclair déchira la nuit, zébrant les nuages gorgés de pluie. Un duel à l'intérieur de lui se mit en place, son côté obscur l'emporta. Son don se déchaîna...
Ses cheveux dégoulinaient et le tee-shirt, de nouveau mouillé, collait à sa peau tandis que ses jambes lourdes, freinées par son jean imbibé d'eau, l'empêchaient de progresser.
Les flaques se succédaient, identiques et confondues.
Peu lui importait, plus rien n'avait de sens. Plus rien. Ni la pluie, ni le vent, ni les rêves. Non. Plus rien. Ni les larmes ruisselantes sur ses joues, ni son souffle haletant, ni les étoiles placardées sur le ciel mieux que des enseignes lumineuses sur la façade des immeubles en béton grisâtre. Rien. Ni l'air qu'il respirait, ni sa voix brisée.
Non, plus rien n'avait d'importance.
L'univers s'était teinté de ténèbres, et la vie ne lui laissant plus qu'un goût amer sur les lèvres.
Se souvenir. Le plus douloureux, le plus difficile, le plus insupportable. Se dire qu'il ne la reverrait jamais. Que plus jamais il ne l'entendrait. Ne sentirait sa formidable odeur. Ne sentirait la douceur de ses mains, ne verrait ses yeux. Jamais de toute ma vie, jamais de toute le reste de ma misérable existence.
Avec sa vie, c'était la sienne qui s'échappait. Tant de douleur comprimait son cœur, tant de peine obstruait ses poumons, tant de cris retenus brûlaient sa gorge, tant de larmes attendaient sous ses paupières ...
Il pourrait aussi bien se suicider, mais il n'avait jamais eu ces tendances et ce n'était toujours pas le cas. A quoi bon mourir ? Cela ne sert qu'à faire souffrir. Pourtant, il aimerait s'endormir, pour tout oublier, anesthésier cette douleur qui comprime son ventre, son estomac, son cœur. Il aimerait sombrer dans un sommeil sans rêves, où la réalité disparaîtrait sans prendre le risque de faire le moindre cauchemar. Il veux juste tout quitter, un petit instant, retrouver un peu d'innocence et un peu de joie.
Drakon mit un certain à s'apercevoir qu'on lui adressait la parole. Son interlocuteur n'était autre que le psychologue. Le jeune homme soupira, mais ne bougea pas. Cependant, lorsqu'il vit le sac plastique qui contenait ses carnets rouges, il se leva d'un bond. On pouvait lire un éclat de fureur dans ses yeux. « Les avez-vous lu ? … Avez-vous lu ses carnets ? »
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Sujet: Re: La fête avant la Tequilla Party {PV Drakon L. Thunder - finish Mer 21 Nov - 3:43
« Non. Maintenant pousses-toi ! » Mentir semblait être une bonne idée, heureusement que je mens très bien ! Je fis un sourire qui disait clairement 'Va te faire' « J'ai une tequila, trois vodkas et cinq mojitos qui m'attendent, alors si tu veux bien m'excuser. » Je lui rendis les carnets, et lui offrit un sac en plastique en plus. « Tu as besoin d'être aidé, je sais pas en quoi, ni pourquoi, mais t'en as besoin. Maintenant, c'est toi. Tu veux pas être aidé. Donc, je te rassure de suite, je ne t'aiderais pas. » Pourquoi est-ce que ce gamin m'énervait ? Ah oui, parce que cet abruti est persuadé que c'est sa faute, si sa pauvre mère est morte. Ça, mon p'tit, c'était un accident, attends de voir quand tu devras tuer quelqu'un de ton plein gré, sans avoir le choix !
Je me dirigeais vers le parking. Vers ma voiture, une Volkswagen Polo, rouge s'il vous plaît. Elle m'a été offerte par un ami. Après bon nombre de conneries. En réalité, j'avais volé... une voiture volé ! Après s'en ai suivit une aventure démente pendant une année, avant d'entrer dans le gouvernement. Enfin bon. Certains professeurs possédaient une voiture, même si celle-ci tenait plus du corbillard qu'autre chose. Longue, sombre. Et on s'étonne que certains prof' se fassent appeler Vampire, par exemple, ce bon monsieur Ruberts, John Edward Ruberts. Il m’insupporte, mais ce n'est pas l'affaire. Il est le professeur principal de 2-A. Les deuxièmes années, A. Ce professeur aurait dû prendre sa retraire il y a au moins milles ans. Mais il était vieux, au teint malade et pâle, dégarni. Mais le pire, ce sont ses dents qui ont l'air d'être aiguisé chaque matin. Il a l'air de détesté les élèves, mais il donne aussi l'air de détesté les gens en général. Cet homme me fait peur. En réalité, je pense qu'il fait peur à tout le monde. D'autant plus qu'on a toujours l'impression qu'il va tomber en poussière devant nous. Sa voiture était garée juste à coté de la mienne. Ma pauvre Bettsy, elle devait avoir eu très peur à coté de ce... En réalité, ça voiture était effectivement un corbillard. Noire. Cet homme était la preuve même que les dinosaures ont existé sur Terre. Cette momie devrait cessé d'enseigner. Ce serait mieux pour tout le monde.
Pour sortir, je devais tourner vers le manoir. Je roulais. Tranquille. Devinez qui je vois ? J'vous l'mets dans l'mille : le gamin. Ma tête heurta le volant, laissant le bruit du klaxon s'échapper, long d'environ dix seconde. Mon soupir était à en fendre les cœurs. Cette école était pire que n'importe quelles missions que j'aurais pu avoir. Qu'avais-je fait au bon Dieu pour mériter ça ? J'ouvris la portière droite. « Rentre. Sinon tu vas finir avec une bronchite. » Alors qu'il entra, je me dis qu'il serait sage de lui demander son nom, parce que si je le laissais échapper alors qu'il n'avait rien dit, je ne serais pas vraiment quoi dire. « Et gamin, c'est quoi ton nom ? »
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Sujet: Re: La fête avant la Tequilla Party {PV Drakon L. Thunder - finish Ven 23 Nov - 5:31
I have your heart, it beats inside, it's only three inches wide. I have your heart, I have your heart, I have your heart. ~
Un sanglot lui troue le ventre. Ça lui pique sous la peau, ça lui pique à l'intérieur comme des milliers d'aiguilles qu'on aurait planté dans son cœur déjà en miettes pour que le sang y coule à flot.
Il a mal, il serre les poings, sa respiration se bloque. Et une petite part de lui, une part qu'il a enfoui depuis bien longtemps, une part qu'il a voulu effacé, cette part enfantine de lui-même espère que demain tout va changer, il espère que demain tout ira mieux.
Petit, il avait espéré changer le monde. Il, du bout de ses doigts, il avait voulu tout émerveillé, tout illuminé. Mais alors, il avait grandi, et la vie – cette connerie qui piétine le monde – lui avait dit que l'espoir c'était pour les idiots, que l'espoir c'était une vraie saloperie.
Il ne faut pas espérer changer les choses. Il ne faut pas espérer changer le monde. Parce que le monde est fort, bien plus fort, et qu'un jour, quand il s'y attendra le moins, il l'écrasera de tout son poids, il devra s'écraser à son tour, parce qu'il est Drakon, un garçon abandonné dans un corps meurtri, endolori, brisé par la vie.
Son corps est frappé par les sanglots, ses jambes tremblotent, et il sent le monde qui vacille sous ses pieds. Ou tout du moins, le vrombissement du moteur. « Drakon. » Répondit-il, les yeux fixés sur le pare-brise, la pluie tombant en cascade sur ce dernier. « Drakon Loki Thunder. »
Comme pour se calmer, il se mit à fredonner une chanson « One fine day someone came and took your life away. That's the day you gave your heart to me. It was a long operation, filled with complications... » Ce passage de cet chanson collait parfaitement à sa situation. Un beau jour, quelqu'un est venu et a emmené ta vie. C'est ce jour que tu m'as donné ton cœur. Ce fut une longue opération, avec quelques complications...
« Merci » ''Merci'' fut le seul mot qui lui vint à l'esprit à cet instant même. Pourquoi cet homme faisait-il tout cela pour lui ?
Dernière édition par Drakon L. Thunder le Dim 9 Déc - 10:34, édité 1 fois
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Sujet: Re: La fête avant la Tequilla Party {PV Drakon L. Thunder - finish Mer 28 Nov - 3:10
«Now, we're together, just like lovers. We are one. I have your heart! » terminais-je. Je regardai la route. Ben, oui. Je suis en train de conduire, vous voulez que je fasse quoi d'autre ? J'allumai la radio. La chanson De l'eau d'Élodie Frégé s'achevait. Je fut un peu surpris. Cette chanson, même si elle était bien, commence à dater. 2008 ? 2007 ? 2006 ? Moins ? Je ne savais plus. Le présentateur, enfin les présentateurs, étaient en train de parler de l'actualité. Augmentation du crime, blabla sur la Heroe's SUP « Cette académie, est-elle vraiment une si bonne idée ? Bientôt, nous aurons des écoles spécialisés... pour les enfants normaux !! » disait l'un, « Oui, mais... Où voudriez-vous placer ces pauvres enfants ? Elle pour l'instant l'unique école de son genre, de plus. Des héros, nous n'en avons pas assez pour sauver la Terre. Laissez leur une chance. répondait l'autre. Finalement – je compris entre-temps que le premier homme était en fait un de nos politiciens –, le premier homme dit à l'assemblé qu'il faudrait regroupé tout ces ''Mutants'', extra-terrestre, et que sais-je encore ! Non, mais ! Quel toupet ! Ainsi s'acheva ce débat politique. Je laissa échapper un juron, fasse à une voiture qui se faisait poursuivre par des Troisièmes. Charmant. Et la prudence sur la route ? Mais bon. Il n'y avait pas de mal... pour l'instant.
La chanson Try de P!nk commença sur le chaîne radio. Cette fois-ci, ce fût un énième soupir. Cette chanson me rappelait une personne, avec qui j'étais en couple. Oui, oui. Avec ma vis si trépidante, dur d'imaginer que j'aurais pu me poser, rien que pour elle. Elle était grande, ses longs cheveux noirs. Sa peau était un peu pâle. Elle jouait de la musique, la basse. Et elle chantait aussi. Enfin, je suppose qu'elle chante toujours, étant donné qu'elle a montée son propre groupe : ''PIK'', soit les initiales de chacun des membre : P, pour Phil', I, pour Innocence (Alors qu'elle est loin de l'être) et la dernière lettre, c'est elle : K, Katlianne. Enfin, Kat'. Puisqu'elle déteste son prénom. Elle aussi est une Super, une méta'. Une mutante, quoi. Forme plus polie. Du moins, elle dit l'être. Son pouvoir ? Voir les morts. Elle dit que ça s'est fait alors qu'elle était encore qu'un embryon. Son pouvoir, elle l'a utilisé pour aider pas mal de gens. Mais elle le dit pas, ça. Elle veut passer pour la mauvaise fille alors qu'elle a un bon fond. Elle est... hyper sympa. J'la connaissais depuis que j'suis né, quasi. Elle et moi. On était dans le même village. On a grandi ensemble. On était du genre... à s 'envoyer des piques. On s'adorait malgré tout. Pendant que j'étais du gouvernement, on s'est recroisé. On est sortit ensemble... et puis... Rien. Il y a eu plus rien. Nada. Ça s'est fini comme ça s'est commencé. J'vais pas mentir, on était loin de tisser l'amour parfait. Au contraire. On passait le plus clair de notre temps à nous crier dessus. On en ai jamais venu au main. Généralement, c'était pour un rien. Comme ça. Pour un détail. Quand on s'est quitté... Il n'y a jamais eu de cris. On était tout les deux, assis sur le sol, contre le mur. Elle avait sa tête posé contre mon épaule. J'crois qu'on s'était même pris une crise de rire. On se racontait nos conneries. On pleurait. Mais pas de joie. J'ai dis qu'il n'y avait pas eu de cris. Mais il y a eu des larmes. Vers trois heure du mat', on s'est levé. On s'est dit, « Je devrait peut-être y aller, puisqu'il n'y a plus rien ici... ». On s'est laissé. Tout les deux.
Je freina violemment. Des enfants passait alors que le feu était vert pour moi. Probablement trop choqué pour dire quoique se soit. Là, maintenant, j'aurais bien hurlé contre eux. Je repris la route. Le trajet était si... calme. La seule chose qui venait troubler ce silence était la radio. Juste après, passa une chanson. Je vous laisse deviné qui chante... Ouais, ouais. Kat'. Pas de bol, n'est-ce pas ? Sa chanson ? Don't Let Me Fall. Le Darling de cette chanson, haha. C'est moi. C'était sa manière de faire son deuil sur notre rupture. Moi, mon deuil... c'était d'accomplir de plus en plus de missions. Finissant par faire les plus suicidaire. Autant dire, je pense l'avoir mal vécu. Depuis, j'suis sortis avec plus personnes. Mais ça, on va passer sous clé. Je coupa brutalement la radio. Je pense. Que je n'étais peut-être pas prêt à écouter cette chanson. Mais finalement je ralluma assez rapidement, comme si il n'y avait eu qu'une légère coupure. Sa voix de cristal se propageait dans l'espace si confiné. Les mots me donnaient presque envie de soupirs à chaque couplet. Parfois, j'avais envie de dire : « Euh... pas vraiment Kat', ça s'est pas passé entièrement comme ça. T'as oublié de raconter ça, et ça aussi. Nan, mais on était en automne, même si il avait beaucoup neigé, et qu'on était en Décembre... » Bref, plein de truc. On arriva finalement devant le pub. « Comme tu ne m'as pas dit où tu habitais, j'me suis dis qu'il serait mieux de t'emmener au bar, puisque c'est en ville, et tout ça quoi. » Je fis un sourire. Malgré le fait qu'au fond, si j'entendais encore ne serait-ce qu'une seule fois : Don't let me fall, je pensais que j'allais arracher la radio. Pas que la musique soit mauvaise... juste que j'ai un peu de mal à supporter d'entendre une partie de ma vie passé à la radio, avec une musique en arrière fond. Le pire, c'est qu'elle me fait passer pour un crétin. Alors qu'on s'est quitté en de bon termes... enfin... Plus ou moins?
HRPG:
Au fait, ma couleur c'est : #CC0000 =3 Le nom, pas la moindre idée ! x____x
Don't Let Me Fall ▬ Lyrics:
À venir
PS : Un prédéf' de Kat' est à venir. Merci de patienter ^^
Mercury
▌LOCALISATION : Sous la pluie.
FC ▌SUPER: ▌POWER: ▌LEVEL: (13/100)
Sujet: Re: La fête avant la Tequilla Party {PV Drakon L. Thunder - finish Dim 9 Déc - 11:12
Drakon toussota doucement. Quelques volutes de buée s’échappèrent d’entre ses lèvres aux courbes fines et agréables pour l’œil. Il faisait plutôt frais, en cette soirée de Novembre. L'hiver s'annonçait froid. Très froid. Le jeune homme baissa les yeux et se mit à fixer ses mains, vraiment peu fier de lui. « Je suis désolé. De mettre introduit dans vos appartements. » Drake ferma les yeux, un instant.
Des larmes. Un cri de douleur. Une lueur bleuté. Un courant d'air. De la pluie. Du tonnerre. Du sang, du sang, encore du sang. Encore des larmes.
Le plus jeune rouvrit les paupières en sursaut, sa respiration était précipitée. Avec maladresse, regarder ses mains fut la première chose qu’il fit. Il fut rassuré en constatant qu’elles étaient on ne peut plus propres, sans aucune trace de sang. Ce n’était qu’un cauchemar. Loki poussa un soupir de soulagement en enfouissant son visage dans ses mains. Il n’avait plus fait ce songe depuis six mois, et voilà qu’il revenait à lui. Quand tout allait bien pour lui, il fallait que le cauchemar revienne le hanter. Il essaya de se calmer, mais les larmes ne cessaient de monter à ses yeux. Il se les frottait pour stopper cette vague d’émotions tristement négatives. Comment un simple cauchemar pouvait-il faire autant d’effet ? Seul Drake en avait la réponse. Après quelques minutes, il se résout à se concentrer sur l'auto-radio, qui passait des chansons en boucle. Et sur la voix du conducteur, chantonnant.
Loki enfouit une fois de plus son visage dans ses mains. Il n’était vraiment pas fatigué. Des brides de son cauchemars recommençaient à lui venir à l’esprit, provoquant un frisson qui parcourut froidement sa colonne vertébrale. Il ne voulait pas se souvenir, mais pas oublier non plus. Il ne se le permettrait jamais. Il voulait enfouir tout ça dans un coin de sa tête et de sa mémoire afin de vivre comme il le faisait ces dernières années. Cependant, on ne peut jamais complètement refouler les mauvaises choses. Il y a toujours des jours où elles reviennent soudainement, infligeant par la même occasion la douleur des souvenirs. Mais l’effet n’est jamais le même lorsqu’il revit les événements via un cauchemar. Là, il revoit tout, ressent tout une nouvelle fois. C’est douloureux. Cette peur, cette terreur, ce besoin de se remettre les idées en place pour que la vie reprenne son cours normal. En général les souvenirs prennent le dessus et ainsi, quelques nuits, il craque, rongé par ce que ça mémoire lui inflige le temps d’une nuit.
En cet instant, il ne souhaitait qu’une chose : se convaincre que tout allait bien, que tout s’était arrangé depuis longtemps maintenant et qu’il ne devait plus s’en vouloir. Que le passé reste le passé, que le passé était un accident et qu’il ne reviendra pas.
Parce qu’il faut savoir une chose : lorsque l’on a commis une grave erreur dans la passé, la première étape vers la rédemption à accomplir est de se pardonner soi-même, vient ensuite se racheter et le pardon des autres. Tant que la première étape n’est pas complète, on n’est jamais tout à fait guérit. Les conséquences ? Les souvenirs nous poursuivent jusqu’à la fin de nos jours. Il faut d’abord se pardonner, ce que Drakon Loki Thunder, lui, n’a pas encore fait.
« Je crois que le bar est là. » fit le jeune Thunder. Effectivement, il y avait non-loin de la Heroe's SUP, un petit bar, plus ou moins connus de la société. Les bars, qu'ils soient huppés, insalubres ou glauques, ils sont toujours aussi remplis ! Il détacha alors sa ceinture, et ouvrit la portière. Ayé, ils y étaient. Pourquoi avait-il accepté de venir, déjà ?
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Sujet: Re: La fête avant la Tequilla Party {PV Drakon L. Thunder - finish
La fête avant la Tequilla Party {PV Drakon L. Thunder - finish
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