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"Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan

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Technologique
Brooke 3MAJ
Brooke 3MAJ


▌LOCALISATION : Dans le repaire des Légendes, dans la rue, ou encore enfermée dans son laboratoir high-tech.

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"Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Vide
MessageSujet: "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Icon_minitimeLun 23 Sep - 8:13

En cette fin d’après-midi, on pouvait se demander ce que faisait une Légende telle que Robot Rock dans un lieu aussi malfamé que celui flanquant l’usine désaffectée en bordure de ville. La réponse était d’une simplicité déconcertante ; elle enquêtait, seule, encore.

C’aurait presque pu devenir son passe-temps favori si ce n’était pas pour l’un de ses camarades Légendes qu’elle faisait cela, actuellement. La rousse avait les nerfs à fleurs de peau. Beaucoup de choses s’étaient passées en trop peu de temps pour pouvoir les gérer correctement et elle avait cette désagréable impression de tout bâcler dès qu’elle entreprenait quoi que ce soit. En l’occurrence, elle savait pertinemment qu’elle n’avait pas suffisamment pris soin de son bras et qu’elle n’avait pas observer le repos minimum recommandé par les médecins, mais elle s’en foutait un peu royalement, là.

Suite à l’attaque de la Heroe’s Sup par un individu encore non-identifié et cette sombre affaire d’œuf qu’elle n’arrivait pas à percer – ce qui l’énervait davantage chaque fois qu’elle y jetait ne serait-ce qu’un œil pour passer le temps-, Brooke avait fait appel à certains de ses amis du corps médical. Le but ? Se servir de ses nano-machines pour honorer un boulot de plâtre flexible et permanent jusqu’à la guérison totale de l’os. C’était un pari risqué, d’ailleurs la plupart de ses connaissances lui refusèrent cette demande. Toutefois, d’autres, aussi fous qu’elle, très certainement, acceptèrent de marcher dans cette idée saugrenue. Elle était donc revenue dans les locaux de l’hôpital qui l’avait maintenu en vie après sa douloureuse rencontre avec Carnage pour s’y faire implanter certaines de ses micro-puces qu’elle avait rééquilibré au préalable. L’injection avait dû se passer sans anesthésie, aussi ce ne fut pas vraiment sans souffrance que la Vaughan sentit ses créations ressouder partiellement son ossature. Et dire que ce n’était là que du bricolage… ah ah.

Elle préférait ne pas imaginer quelque chose de plus corsé, elle en avait un peu sa claque des blessures et des guérisons interminables, pour le moment.

Faisant craquer son poignet droit – ce qui lui avait été jusque-là impossible avec l’ancien plâtre rigide qu’elle avait gardé une semaine-, la Légende s’engouffra prudemment toujours plus loin sur ce territoire vide de vie, ce qui en devenait franchement inquiétant. Il n’y avait rien. Absolument rien. Pas un camé ou un dealer attendant son client. Ce n’était pas normal. Même dans les coins chauds de la ville, il y a toujours deux ou trois suicidaires qui montrent leurs présences ; ce qui n’était pas le cas ici. Nouveau soupir.

Décidément, il aura été dit que son karma serait pourri, en ce moment. Lester ne donnait plus de nouvelles depuis qu’il était parti en mission, et maintenant c’était Strider qui déconnait.

Le monde à l’envers. Brooke avait cette désagréable impression d’être ne baby-sitter à la recherche du gamin qu’elle avait malencontreusement égaré, ce qui ne lui plaisait pas des masses.

Et pourtant, elle aurait préféré ça à n’importe quel scénario qui s’écrivait tout seul dans sa tête, présentement. Voici plusieurs jours que Wilhelm n’était pas rentré au Quartier Général. Ca ne lui ressemblait pas du tout. Passe encore qu’il passe une nuit chez une fille en oubliant de prévenir le manoir, mais là c’était répétitif. De plus, Archimède avait émis l’information comme quoi son système de communication de répondait plus sur le serveur central. Pendant un moment, la Vaughan avait eu très peur. Et s’il lui était arrivé quelque chose ? Non. Elle devait se calmer. Strider était fort. C’était même sans doute le plus puissant des Cinq Légendes. Il n’y avait pas à paniquer pour rien, sans preuve.

Sauf que. Des images de caméras de surveillances lui avaient été rapportées par Archimède, aux aguets en permanence depuis le malheureux évènements de l’école. Elle n’en avait pour le moment pas fait part aux autres, préférant vérifier par elle-même ce qu’elle avait vu. Strider aux côtés de Carnage.

Strider et… son frère. Impossible. Non, ça ne pouvait pas être ne serait-ce qu’imaginable une seule seconde ! En plus, l’homme qu’elle avait vu sur les clichés avait les cheveux rouges, comme elle. Preuve s’il en est que ce n’était pas Wilhelm, qui lui, avait une tignasse bleue.

    « Archimède, tu es sur que c’est ici ?-Affirmatif, Madame. Les positions sur la carte virtuelle correspondent au lieu où ont été prises les photographies.-Bien. Mute. »

Elle continuait son avancée, perdue. Ou aller ? Elle n’en savait rien. Elle avait peur, terriblement. Qu’est-ce que ce batard d’alien avait pu faire à son ami, au juste ? Brooke imaginait déjà comment il s’y serait pris pour créer un clone de Wilhelm à sa botte. C’était tordu, oui, mais venant de ce type, qu’elle détestait maintenant plus que jamais, plus rien n’aurait su l’étonner.

Son cœur battait fort, elle sentait les pulsations dans ses tempes. Elle allait probablement se faire engueuler par les autres, encore. Elle n’était pas passé loin de la mort il y a peu de temps et voici qu’elle recommençait à être tête brulée en partant seule à l’aventure. Maintenant qu’elle mesurait l’étendue de sa bêtise, la Vaughan déglutit. Bordel, mais dans quoi elle venait de s’embarquer, encore ?

    « Wil’… ? »

Elle avait appelé le nom de son camarade avec un ton mi- défensif, mi- terrifié. Devant elle ne s’étendait que les ténèbres ; et c’était d’autant plus vrai que le soleil commençait à décliner au loin, laissant les ombres reprendre leurs terres hostiles. Elle n’osât pourtant pas faire un pas de plus, retenue par une sorte d’instinct qu’elle n’aurait su définir.

    « Il y a quelqu’un ici ? »

Elle s’était sentie stupide de poser cette question, car si menace il devait y avoir, cette dernière ne prendrait pas la peine de s’annoncer à sa victime. Inspirant un grand coup, Brooke fit tourner le socle de la montre d’Archimède sur l’option faisceau lumineux et dirigea alors aléatoirement la gerbe de lumière devant ses yeux. Après tout, ce serait plus simple de savoir quoi faire en sachant déjà ou on se trouve et… Si l’on y était seul ou non.


Dernière édition par Brooke Vaughan le Mar 10 Déc - 6:03, édité 1 fois
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Mutation
Meknes 3MAJ
Meknes 3MAJ


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"Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Vide
MessageSujet: Re: "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Icon_minitimeLun 21 Oct - 9:53

Carnage regardait sa sœur avancer avec difficulté dans les ténèbres de la gare. La scène était encore plus drôle que le stress ambiant palpable. Bien sûr, la pauvre humaine, enfin, la prétendue terrienne, ne pouvait pas se douter de l'ampleur du drama qui s'apprêtait à dégringoler brusquement sur ses épaules, dans pas moins de quelques minutes. Brooke ne pouvait pas être consciente de ce qui était en train de se tramer. Elle ne pouvait pas deviner que lui se trouvait là, l'attendant déjà, et qu'en plus, il avait avec lui ce qui permettait de vérifier toutes les thèses auxquelles la rouquine n'aurait jamais cru. L'extraterrestre se souciait bien du poids des infos véhiculées par les médias. Il était parfaitement au courant du fait que Strider était désormais considéré comme porté disparu. Les rumeurs, du moins, confirmaient cela, et il n'avait pas besoin de plus pour que leur effet fonctionne. Brooke devait donc quand même douter un petit peu. Le problème, c'est que même si on lui avait présenté un bref aperçu du pire qui pourrait arriver, Meknes se doutait bien qu'au fond d'elle-même, la justicière ne tolérait pas que ce genre de probabilité puisse décemment exister. Son opinion sur ce qui entourait la disparition de Strider devait se trouver loin, très loin, de ce qui était malheureusement (pour elle) la triste réalité. Son héros, et visiblement plus qu'ami, avait sombré dans une affaire bien plus spongieuse que d'ordinaire, du moins de son point de vue. Quand elle apprendrait la nouvelle, le contrecoup serait sans doute brutal. Et avec 3MAJ qui pensait bien se garder de tout lui révéler, afin de profiter des nerfs de l'ignorance pour lui tirailler l'esprit, la scène serait certainement à ne pas manquer. Faire voir d'horribles chimères dans la taille de sa cadette constituait secrètement l'une des nouvelles préoccupations principales du grand et puissant dictateur galactique. Une envie aussi fulgurante qu'inattendue, puisque cette sale gamine n'avait même pas eu le tact de lui annoncer clairement qu'elle n'avait pas succombé à ses coups. Une attitude vexante, d'ailleurs, que Carnage allait s'empresser de compenser par une autre, bien pire, afin de rendre la monnaie de sa pièce à cette sale petite peste qui avait eu le malheur d'exister. Mais pour l'instant, l'essentiel consistait à laisser la jeune Vaughan patauger encore un peu dans la semoule, histoire de faire durer le plaisir de la découverte...

Comme la dernière fois, cette niaise dépourvue de la moindre touche poignante d'immoralité ne le remarquait pas avant un certain temps. Comme la dernière fois, elle refaisait les mêmes erreurs, manquait de prudence, progressait à tâtons dans le noir, et surtout, surtout, continuait ostensiblement de garder braquer son rayon de lumière à un niveau ridiculement bas, alors que pourtant, cette fois, elle savait qui elle allait retrouver. Les femmes n'apprenaient-elles jamais rien de leurs expériences ? Car à moins d'être excessivement cruche, la dénommée Robot Rock venait confirmer l'agrégat de préjugés négatifs qui entourait la communauté de ses camarades de cheveux, bien qu'elle ne fut pas vraiment rousse. Mais c'était du pareil au même. L'émotion que ressentait Carnage envers cette jeune femme concordait tout autant. Il avait été frustré d'abord d'apprendre que cette petite crapule d'héroïne avait survécu. Finalement, avec le sacré tour qu'il s'apprêtait à lui jouer, il était parvenu à faire, contre mauvaise fortune, bon cœur (façon de parler chez lui...), en se disant que l'uppercut émotionnel qu'elle allait prendre en pleine face rééquilibrait un peu la balance en renvoyant l’ascenseur. C'était au moins ce qu'il fallait pour justifier ces heures d'attentes passées à errer aux alentours de ce vieux bâtiment usé et décrépit puis puait l'odeur de tôle et de vieille brique. En plus, avec Strider qui était réduit à l'état de semi-gamin à prendre rigoureusement en charge, réussir à le faire patienter ici sans se faire repérer avait relevé pour l'extraterrestre d'un déploiement assez anodin de patience et de diplomatie. Depuis qu'il était tombé sous son contrôle, Wilhelm ne pensait quasiment plus qu'à une seule chose, casser des trucs. S'il ne disait pas forcément, ça se voyait. Dans son attitude désinvolte, qui avait tendance à virer à l'insolence, et surtout, dans son regard, devenu encore plus froid qu'un iceberg et inexpressif qu'une roue de tracteur. Mais c'était comme cela que Meknes voulait son nouveau héros. Maintenant que l'indifférence était devenue son point de repère, il était devenu tout à fait prompt à exterminer et à massacrer tout ce qui, de près ou de loin, ne sonnait pas juste à ses oreilles. Évidemment, l'alien était protégé par les mystères indécelables du charme qu'il avait lui-même employé, aussi la colère destructrice de son faux ami ne faisait qu'aller dans le sens de ses plans.

3MAJ comptait bien profiter de cette force brute couplée à une absence totale de sentiment, pour pouvoir manipuler l'icône de la société à sa guise. Même si en retour, il devait se faire surnommer le pirate, c'était à moindre mal. Carnage avait surtout hâte de présenter à Brooke son petit jouet. Cela allait lui faire tellement de mal, la faire tellement souffrir, que le colosse, au détour du pilier cerné de brume sale derrière lequel il se retrouvait caché, manqua de laisser passer un petit ricanement euphorique. Le grand soucis du travail bien fait qui animait le titan (car Meknes était un grand artiste) fut néanmoins suffisamment fort pour que ce-dernier eut le tact de ne pas céder à la tentation. Sa petite pièce de théâtre était bien trop proche de son dénouement pour que son âme d'esthète ne veuille pas prendre le pas sur le reste. Dans un grand signe de sa part, le colosse adressa même à Strider un rappel au silence, lequel sembla, en levant les yeux au ciel, indiquer à son propriétaire qu'il faisait plus de bruit que lui. Mais Brooke continuait d'avancer, aussi l'improbable duo continuait de rester planté en retrait, attendant "tranquillement" le moment si précieux pour le monstre, où celle qu'il aurait du éliminer allait manger en pleine face la surprise de sa vie (tous les deux avaient vraiment l'air très fins). Et aussi cruel que ce soit, ça allait lui apprendre à survivre, tiens. La Légende s'était assez avancée, avec une démarche lente et à la fois pressée, dans le plus pur style film de série policier. Elle s'engluait toute seule dans les mailles du filet que son grand frère avait spécialement tendu pour elle. L'instant était au passage venu. Inutile d'attendre davantage. 3MAJ poussa même un peu Strider pour le lui indiquer. Il ne fallait pas compromettre le coup d'éclat que serait leur double-apparition, l'un aux côtés de l'autre. Mais le rival boudait un peu, ne se montrant pas très coopératif. Carnage eut alors une grimace. "Sale con", se dit-il, déçu par le manque d'implication de son plus terrible ennemi. "Regarde, trouillard, je vais te montrer comment on fait."

C'est vrai que Meknes s'était permis d'inventer un peu en ce qui consistait la représentation qu'il avait donné à Strider du monde extérieur. Peut-être était-ce cela qui l'avait fait rechigner. Peut-être était-ce autre chose, qu'importe. Carnage s'en moquait bien de toute façon, car quoiqu'il pense, il restait à sa botte. Sans doute fallait-il montrer un peu à ce nouvel ignorant qu'il avait fabriqué comment s'y prendre avec les véritables "méchants". 3MAJ allait lui servir d'exemple, histoire de remonter un peu sa motivation.

Pourtant, quand il sortit de sa cachette, tout le jeu qu'il s'était imagé comme une saloperie d'enfant frustré de 12 ans s'estompa. La gag était fini, c'était la fin des haricots. Tout de suite Carnage redevint lui-même. Esthète, décalé, bancal, violent, mais lui-même. Bien conscient de tout ce qui se tramait ici, et des conséquences que sa conduite impliquait.
Certes il avait l'air de jouer.

Mais c'était un monstre.

Un monstre dégueulasse d’immoralité, qui dans son constant désir d'en vouloir à l'ensemble de l'humanité, jouissait dans la souffrance qu'il infligeait à son prochain. Il ne comptait pas exécuter sa cadette de façon conventionnelle. Certes il l'a malmènerait un peu, histoire de rigoler, mais après, il ferait s'achever son œuvre de la main de Strider. C'est comme cela qu'il comptait leur faire payer, à elle comme à lui, à eux deux, les faire souffrir. Forcer l'un à éliminer l'autre, confrontant l'amour à la violence, en brisant la beauté de leur relation, avec la lame hérissée de la vengeance et de la cruauté. Meknes se dit alors que ce serait un très beau spectacle à voir.

Mais pour le moment, il n'en était pas là. Il fallait qu'il fasse son entrée.

Oubliant tout ce à quoi il avait pensé, délaissant la classe et les répliques surfaites, Carnage fondit dans le dos de sa victime. Celle-ci hurla si fort et si vite que l'on cru qu'elle endurait avant même que son ennemi ne la touche. 3MAJ était en train de lui faire un calin, un gros câlin, qui réouvrait déjà toute ses anciennes plaies ouvertes, charcutait ses sens et lui compressait les seins.

-Coucou ma sœur, j'ai appris que tu passais du bon temps alors que je n'étais pas là.

Un râle étouffé, crispé, combattif, lui fit office de simple réponse. Jetant son fardeau à terre plus qu'il ne le relâcha, l'ambassadeur s'écarta un petit peu, dévorant du regard le corps malmené et déjà haletant de la belle rousse. Pendant ce temps, un bruit discret de pas s'approchait peu-à-peu.

-J'ai été beaucoup peiné de savoir que tu avais survécu. Je n'ai réussi qu'à bien te faire souffrir...

Se penchant vers elle, en gardant encore un bon mètre et demi de hauteur grâce à stature herculéenne, Carnage crachait sa joie au visage de la jeune femme. La prenant par les cheveux, et secouant sa tête comme s'il elle n'avait jamais rien pesé, l'extraterrestre continua sur un ton guilleret:

-Puisque c'est comme ça, je vais continuer. Regarde ! Regarde qui est venu spécialement pour toi ce soir !

Avec ses deux mains, il fit pivoter le champ de vision de son ancienne victime vers Strider, qui les avait silencieusement rejoint. Droit, immobile et fixe, il dévisageait Brooke comme si elle était la pire des attardées, scandalisée par on ne sais quoi, les yeux se révulsant presque dans leurs orbites. Meknes ne faisait pas attention à tout cela. Écrasant les joues de Vaughan, il continua:

-Et tu sais quoi ? Il est venu pour te tuer !
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Mystique
Wilhelm Murnau
Wilhelm Murnau


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MessageSujet: Re: "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Icon_minitimeMer 30 Oct - 9:32

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( C'était sensé être un rp sérieux ? *sort* )

Je ne comprends pas pourquoi je n'arrive pas à le frapper. Il est juste là, à coté de moi. Et il me fait des signes pour que je me taise. Comme si j'avais cinq ans. J'aimerais tellement lui casser le crâne avec l'une de ces briques qui jonchent le sol. Ce serait libérateur. Mais je ne peux que le fixer. Et ça m'ennuie. Depuis que je traîne avec lui, on ne fait que des trucs ennuyants. Bon, j'ai pu frapper sur quelques trucs. Mais ça ne dure jamais longtemps et je dois toujours suivre le pirate. Il dit '' Arrête '' je dois arrêter. Il dit '' lâche ça '' je dois lâcher. Je commence à en avoir marre. Il m'avait dit que l'on serait partenaires. J'ai plutôt l'impression qu'on ne fait que ce qu'il veut, lui. Et mes besoins dans tout ça ? Il ne me demande jamais ce que j'ai envie de faire de ma journée. Ça me donne envie de hurler. Tiens, je vais le faire. Mais non. J'ouvre la bouche et l'autre me fait encore signe de me taire. Arg. Ça me fait royalement chier. Je referme mes lèvres. Et je décide de regarder ailleurs pour ne pas céder à mon envie de plus en plus douloureuse de lui arracher son autre œil. Je lui ai demandé une fois pourquoi il avait ce look de pirate. Il n'a pas voulu me le dire. En tout cas, il aurait pu choisir quelque chose de plus contemporain comme style de vilain. Oh parce qu'il se tue à me dire que nous œuvrons pour le bien mais je ne suis pas stupide, je sais bien qu'il raconte de la merde. Il me ment à chaque moment, je le sens. Mais j'en ai rien à foutre. Tout ce que je veux c'est qu'il me permette d'assouvir mes pulsions de destruction. Je commence à croire qu'il ne peut pas remplir ce simple critère. Faudrait que je me trouve un nouveau pirate. Je veux dire, regardez où nous sommes, ce que l'on fait là tout de suite. C'est d'un ennui. Il pourrait se forcer un peu pour le choix de nos activités.

Oh mais tiens, quelque chose se passe. Le pirate me pousse. Pfft. Je ne comprends pas pourquoi il est tant excité à l'idée de surprendre une fille dans le noir. C'est puérile. S'il veut une fille pour se farcir le piment, il n'a qu'à aller s'en prendre à une prostituée. Je suis plutôt d'humeur à latté la gueule d'un gars avec une batte de base-ball, personnellement.  Le dedans-dehors, je passe mon tour. J'ai même pas envie de regarder. Je baisse les yeux. Là, il y a un gros caillou. Je lui donne un coup de pied. Ça me fait mal. Connard de caillou. Je le ramasse, je le jette au loin. Ça fait bang. Il doit y avoir des voitures abandonnées là-bas. Intéressant... Je me demande combien de coups je devrais donner pour détruire un automobile. Je parierais sur plus d'une vingtaine. Bien sû...un cri. Je lève la tête. Un cri de femme. Décidément, ce pirate ne sait pas s'y prendre avec les dames. Je vais aller lui donner quelques conseils. Pour bien faire il faut que je prenne conscience de la situation dans son ensemble. Alors je m'élève dans le ciel. Oui, je sais voler. J'ai réalisé ça il y a quelques jours dans la douche. Finalement je change d'idée, je me repose. Je sais pas pourquoi putain, j'ai pas à me justifier. Je m'avance vers eux. Le pirate tient la fille n'importe comment. C'est ridicule. Ça me donne à réfléchir.

« Ça y est. J'ai tout compris. »

Oui. J'ai tout compris.

«T'es frustré sexuellement, c'est pour ça que t'es aussi focalisé sur tes plans diaboliques. »

J'éclate de rire. Tellement que je décolle du sol. Ça fait changement d'avoir toujours envie de péter des dents. J'aime bien la sensation. Sauf que ça commence à me faire mal au ventre alors je me force à arrêter. C'est pas évident, ça me prends du temps mais je fini par retrouver mon calme. Ouf. Je crois que c'est la première fois que je rie d'aussi loin que je me souvienne. Et je dois me souvenir, en gros, que de la semaine qui vient de passer. Bref. Je me pose à nouveau, pose la main sur celle de Meknes et le dévisage.

« Il y a des voitures abandonnées là-bas, ça veut dire qu'il y a aussi un compresseur à métal. Enfin, tu vois le genre. Le truc pour transformer les voitures en petits cubes de métal. En tout cas. On a qu'à mettre la fille là-dedans quand on aura terminé. T'as vu, y'a pas que toi qui a des idées. »

Ma colère revient. J'ai de ces problèmes hormonaux depuis quelques jours. J'arrête pas de changer d'humeur. Tout ça c'est de la faute à ce pirate. Je le sais au plus profond de moi-même. Je lui arrache la fille des bras. Elle crie encore. Je la jette par terre sans la regarder. Les filles se ressemblent toutes, qu'est-ce qu'elle aurait de plus à offrir que trois trous et deux seins ?

« Justement. J'pense que c'est le moment idéal pour une discussion. J'voulais te dire que j'en ai marre que tu me donnes des ordres. J'arrive pas à te frapper mais j'en ai marre de pas pouvoir frapper tout ce que je veux. Je suis pas un matelot, tu peux pas me dire quoi faire capitaine le frustré. »

Meilleure blague au monde. Je donne un coup de pied à la fille par terre.

« T'as entendu ? Je l'appelle capitaine parce qu'il ressemble à un pirate. Hahaha. »


Dernière édition par Wilhelm Murnau le Mer 27 Nov - 7:42, édité 1 fois
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Technologique
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Brooke 3MAJ


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"Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Vide
MessageSujet: Re: "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Icon_minitimeVen 1 Nov - 9:34

Elle se perdait en pensées superflues. La concentration de la Légende s’étiolait de plus en plus. Son cœur battait fort, si fort. Elle ressentait presque chacune des pulsations parcourant son anatomie. C’était, bien sûr, parfaitement impossible, mais les battements sous ses tempes l’illusionnaient dans cette voie fictive. On aurait pu lui dire que ses sensations jouaient aux montagnes russes entre ses organes qu’elle n’en aurait pas vraiment douter. Entièrement focalisée sur les ténèbres devant elle, la rousse en avait oublié le plus essentiel : toujours rester sur ses gardes. Comme d’habitude. Elle avait voulu jouer, elle avait perdu. Du moins pour cette manche.

Effectivement, en sentant une paire de bras puissants la soulever de terre pour mieux la malmener, elle avait hurlé à s’en fendre la voix. Cette impression d’être totalement soumise à son adversaire la rendait vulnérable, comme il fallait s’y attendre. Ça faisait combien de fois, déjà, qu’elle n’arrivait pas à répliquer immédiatement dans un cas de ce genre ? Beaucoup trop à son goût. D’autant qu’en ayant mis Archimède en mode « mute », elle ne pouvait même pas compter sur son autonomie partielle pour lui venir en aide. Plus ça allait et plus son comportement était déplorable.

Entre les pattes de Meknes, elle redevenait une simple poupée de chiffon dont on peut faire ce que l’on veut. C’était répétitif. Et fatiguant, aussi. Elle aurait voulu répondre pourtant. En stock, elle avait pleins de phrases clairement cinglantes, parfaite pour asticoter l’orgueil et l’égo surdimensionné –au moins autant que lui d’ailleurs- de son ainé. La rousse avait même songé pendant un court instant à lui cracher au visage, ce qui aurait passablement signer son arrêt de mort. Sur le moment, elle n’en avait pas grande chose à foutre, en fait. Seulement, dans l’équation, il y avait eu une variante impossible à prévoir.
Wilhelm.

Il était là, se tenant à quelques mètres d’elle, à peine. Ce visage, cette posture, ce look, c’était Strider. Ça, les yeux bleus de Brooke auraient pu le jurer sans hésiter une seconde. Mais. Parce qu’il y a toujours un mais dans ce genre de bordel astronomique.

Paradoxalement, Brooke ne pouvait admettre l’hypothèse selon laquelle il s’agissait bien de son ami. Déjà, il avait les cheveux rouges, alors que le vrai Murnau les avaient bleus. C’était mince, comme argument, mais la Légende se raccrochait à ce qu’elle pouvait. Eh puis il y avait aussi le fait qu’elle n’aurait jamais douté que l’européen qu’elle connaissait depuis quinze ans maintenant se serait jeté sur l’alien pour lui venir en aide, là, tout de suite. Ce qui ne semblait pas être dans l’optique de la soirée, visiblement.

Avant qu’elle ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, voici qu’elle se retrouve jeter au sol. Par le gars ressemblant franchement à Wilhelm. Mais si déjà ça entaillait un peu sa confiance en elle, ce n’était pas le plus blessant. Car celui qu’elle voit comme un inconnu sans trop l’être – le doute la tenant aux tripes- possède pourtant bien la voix de son camarade. Elle il l’a appelé « la fille ». A ses oreilles, venant de lui, ça sonnait presque comme péjoratif. Avec l’allemand, elle avait été habituée à tout un tas de surnoms, parfois très hétéroclites après sept ou huit verres d’alcool dans le sang. Mais ça, jamais. C’était inédit. Et ça ne voulait pas s’imprimer dans sa tête.

Pire encore, il avait donné des astuces de meurtre bien glauque pour le moment où ils en auraient « terminé » avec elle, si elle suivait le raisonnement logique auquel elle songeait alors, dans la poussière. Mais quand même, que de conneries débitées en si peu de temps ! Si Brooke ne savait pas que c’était tout bonnement impossible, elle aurait presque cru avoir l’expatrié sous les yeux. Il lui donne un léger coup de pied, pas bien douloureux. Juste incisif, un peu. Non, ce n’est définitivement pas le Wilhelm qu’elle connait. C’est une copie. Le vrai doit se trouver quelque part par ici et il faut qu’elle le trouve vite. Qui sait, déjà, ce que ce cinglé d’extra-terrestre a été capable de lui faire jusque-là. Brooke n’ose même pas imaginer. Alors, à la place, plutôt que de rester à se morfondre au sol, elle sent la rage qui grimpe dans tout son corps.

Elle se redresse, prend appui sur un pilier recouvert d’une poussière noire. Discrètement, elle enlève manuellement le mode mute d’Archimède. Pas besoin de parler. De toute façon, elle n’as pas tellement envie de se perdre en longs discours. A quoi bon ? Ça va encore finir en bataille rangée, cette histoire. Tout ce qu’elle espère, c’est ce que son bras, rafistolé de l’intérieur, tiendra le coup suffisamment longtemps pour qu’elle n’ait pas à subir le contrecoup d’une faiblesse qui aurait tôt fait de l’achever sans autre forme de procès.

    « Désolée, j’sais que je suis pas mal barrée comme personne, mais de là à me faire mon frère, faut peut-être pas déconner non plus. L’inceste, c’est pas mon truc, définitivement. »
Elle ne se rend probablement pas vraiment compte de ce qu’elle dit, mais au pire, elle s’en fout.

    « Archimède, mode canon de bras.
    -Bien Madame. »
L’intelligence artificielle fait s’agglutiner les nanotechnologies de Brooke en une forme vaguement canonique, brillant de plus en plus fort. Ce n’est pas bien grand, mais compte tenu de l’espace réduit qu’elle a à disposition, c’est amplement suffisant pour ce qu’elle veut en faire. D’abord, elle le pointe sur Wilhelm. Et puis elle change d’avis. Meknes devient sa cible. Non, définitivement, elle ne peut pas braquer son viseur sur une personne qui ressemble à ce point à Wilhelm. C’est trop lui en demander. La rousse se demande d’ailleurs en quel état elle va le retrouver, le Strider. Ah ah. Elle a peur quand même.

    « Qu’est-ce que tu as fait de Wilhelm, espèce de monstre ?! C’est comme ça qu’on fonctionne sur ta planète ? T’as quoi d’autre à m’apprendre là-dessus,  tant qu’on y est ? »
Elle n’a pas encore lu toutes les archives scientifiques la concernant, mais peut-être que d’occuper le 3MMAJ de la sorte lui permettra de trouver ou il a planqué son ami plus vite que prévu. C’était bancal, mais elle n’avait pas d’autres idées en tête pour le moment.
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MessageSujet: Re: "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Icon_minitimeDim 10 Nov - 22:04

Carnage se délectait du spectacle improbable que lui offrait la vision de cette Brooke combative. Cela changeait un peu de celui de la faible femme qui ne sait avoir d’autre tête que celle de la victime. Elle révélait maintenant une partie de ses pouvoirs et cela donna quelques idées à l’extraterrestre, en plus de susciter en lui une question primordiale :

Qui entre ses nano-machines et ses os se casseraient en premier ?

Tenté par l’expérience, et revigoré par la suggestion très inventive que lui avait proposé Strider, le dictateur galactique échangea même un regard avec son ennemi mortel/larbin, dans l’espoir que leurs deux esprits différents puissent se comprendre l’un l’autre. Malheureusement, il ne vit dans l’éclat des yeux de son rival que les reflets ternes d’une plage souillée par le pétrole où les poissons agonisants s’y jettent pour mourir. Soupirant un petit peu, mimant l’homme agacé, Meknes leva un peu les bras en signe d’impuissance face à la bêtise du monde, et voulu répliquer face aux moqueries du héros national. Mais, ne désirant pas s’étendre sur une conversation qu’il jugeait tout à fait inutile (surtout au vue de la situation…), il se contenta de lui adresser un regard noir qui montrait bien qu’il ne perdait rien pour attendre, puis il se tourna vers sa principale cible, et décida de répondre aux questions que le duo de vilains avait laissé en suspens.

Ouvrant tous les doigts de sa main, l’ambassadeur fit semblant de chercher dans sa tête, et pour chaque pique qu’il adressa à sa cadette, il avança d’un doigt, histoire de bien montrer qu’il se moquait grassement d’elle et que la liste était longue.

-Alors… Sache que j’ai tué ta mère, et que toi, tu étais une enfant non désirée. Tellement que je t’ai même balancé du haut du vaisseau impérial pour que tu meurs en bas. Mine de rien les insectes sont bien résistants, tu me diras… Après, j’ai réussi à tuer Strider –il a tenté d’atteindre mon repaire, le con !-, et puis je l’ai remplacé par cet homme, beaucoup plus performant et qui lui ressemble comme deux goûtes d’eau.

Il tapota amicalement et fermement (c’est-à-dire avec une force de presse d’atelier) l’épaule de son « ami », lequel s’écarta un peu en grimaçant comme un vieux ronchon.

-Ecoute, fit-il à son pantin sur le ton de la confidence profonde, pure et sincère, je sais que je n’ai pas toujours été sympa avec toi, et que cela suscite des tensions entre nous. Alors pour me faire pardonner, je t’offre ce combat. Après, on pourra aller aux putes si tu veux, j’en connais une qui… Mais d’abord, fais-toi plaisir. Moi je vais voir où se trouve la presse. Retrouve-moi là-bas quand tu en auras assez… Avec la fille bien entendu.

Et il s’en alla, tel le vieux complice que l’on a toujours connu et apprécié, avec en prime, une image de grand frère bienveillant qui cherche désespérément à retrouver le chemin de la rédemption. Mine de rien Carnage y croyait, et si Strider se montrait coopératif, qui sait quelle relation il pourrait nouer avec ce-dernier. Ce serait un incroyable coup du destin si en dépit de ce climat putréfié les deux compères arrivaient à s’entendre. L’alien s’imaginait déjà, sautant de buildings en buildings alors que la mort et la destruction régnaient sans partage sur la ville. Leurs forces combinées pourraient concrétiser de véritables torrents de puissance. Sûrement même qu’avec un peu d’entraînement, ils seraient capables de détruire la maison blanche d’un seul coup ! Ah, ce serait si beau…

Alors qu’il s’en allait, 3MAJ jeta un œil en arrière (celui qui lui restait) pour voir dans quel état se portait sa chère petite Brooke. Elle semblait complètement dévastée. Il lui sembla même qu’elle hurla quelque chose, une insulte, une malédiction, on ne sait quoi, mais que Strider fit barrage et s’apprêtait même à vouloir en découdre sec. Peut-être que les mots de Carnage avaient su lui plaire, qui sait !

Le méchant continua sa route comme s’il ne se passait absolument rien derrière lui, et alors que sa carcasse de pétrolier marchait sans distinction sur le tapis que formaient les voitures en ruines, il chercha des yeux cette fameuse presse.
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MessageSujet: Re: "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Icon_minitimeMar 12 Nov - 19:28

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La fille hurle et ça me fait mal au crâne. Vraiment. Elle parle au pirate avec un ton qui me donne le vertige. Pourquoi est-ce que... pour qui elle se prend ? Ce n'est qu'une victime, elle doit se comporter comme une victime. Pas nous sortir un gros flingue. Elle n'a pas le droit d'être armée. Ça me met en colère. Je la fixe. Elle a des cheveux rouges comme les miens. C'est la première fois que je vois quelqu'un d'autre qui a les cheveux rouges. Est-ce que ça veut dire que nous sommes parents ? Non, elle dit que Pirate est son frère. Alors pourquoi elle a les cheveux de cette couleur ? Elle n'a pas le droit. C'est ma couleur de cheveux. Pas la sienne. Salope. Je serre les dents si fort que je les entends craquer. Oh si je ne me retenais pas, je les aurais casser. Les miennes et après les siennes. Et la voilà qui pose des questions. Elle s'adresse au pirate. En fait, plus personne ne fait attention à moi tout d'un coup. Est-ce que je suis invisible ? Je grogne. J'étouffe même un hurlement de rage. Hé, putain de merde, j'existe ! Elle prononce mon nom en plus. Ils parlent de moi, devant moi. Je fronce tellement les sourcils que ça me fait mal. Autant que mes dents. Et alors, le tonnerre. Il gronde. Le ciel se rempli de hauts nuages noirs emplit d'électricité. C'est moi qui provoque ce phénomène, je le sens. Ça doit être un autre de mes super pouvoirs. Je lève les yeux pour contempler mon œuvre. Je me demande si je pourrais faire éclater cet endroit à coups d'éclairs ? Boom. Feu et désolations. Avec un peu de chance, je pourrais même toucher le pirate par la même occasion. Ça me ferait des vacances de le voir cramer. Je me demande s'il me supplierait. '' À l'aide Wil, je souffre ''. Et moi je lui répondrais '' Demande à mon cul s'il a un extincteur '' avant de m'en aller dans le ciel foutre en l'air d'autres vies. Mais alors que je suis concentré dans mes idées géniales, quelque chose de pose sur moi. Dégoûté, je me retire de la portée de Capitaine Trouduc. S'il me touche encore celui-là... Je lui arrache son autre œil ! J'en meurs d'envie. J'approche même ma main vers lui mais il m'écarte doucement. C'est écœurant comment il est rose et tendre quand il s'adresse à moi. Si je ne le connaissais pas si bien, je pourrais croire qu'il se moque de moi. Son offre est intéressante. Pour ce que j'en comprends. Il veut me payer une pute. C'est intéressant dans le fait que je ne croyais pas avoir l'air d'un obsédé sexuel. C'est peut-être le masque ? Puis le pirate s'éclipse. Je ne me retourne pas. Je me concentre sur la fille. Elle semble vouloir attaquer le pirate par derrière. Ce que c'est lâche. Je m'interpose entre eux et lui agrippe son... bras-fusil ? Ou quelque soit le nom de son engin.

« Je déteste quand on parle de moi comme si je n'étais pas là. À défaut de pouvoir péter la gueule au pirate là-bas, tu vas en prendre pour deux. »

Il commence à pleuvoir. De la pluie artificielle. Elle est raide, froide et désagréable. Mais elle ne me touche pas. Il y a autour de moi comme un parapluie d'air. C'est bizarre, je ne saurais même pas dire comment je fais. C'est pas non plus comme si c'était important. L'important c'est elle maintenant. Ou plutôt, la loque qu'elle est sur le point de devenir après être passée sous mes poings. Je lui donne un coup de pied sur le genou. Un simple coup de diversion. Pour pouvoir lui tordre son bras techno. On dirait que j'ai déjà suivi un entraînement d'arts martiaux. Super. Encore une chose que je ne savais pas à mon sujet. Je déteste les surprises. J'approche mon visage du sien et scrute son visage. Mon autre bras est en position de défense en cas de mauvaise surprise. Je ne me protège pas le bas mais... une fille n'est pas assez intelligente pour viser ce qu'elle ne regarde pas ! Son faciès me dit quelque chose. Je ne l'avais pas regarder en face jusqu'à maintenant. Mon ventre se tord de douleur. À chaque fois que je suis sur le point de découvrir quelque chose sur mon passé, mon ventre ou mon crâne me font mal. J'en ai marre. Je pousse de toute mes forces sur son bras-fusil. Il vise maintenant vers le haut.

« Qui es-tu ? Tu me donnes mal au ventre. »

Je laisse tomber ma garde pour lui prendre le visage et lui serrer la mâchoire.

« T'es pas si moche. Quel gâchis. »

J'éloigne mon poing pour lui donner un coup au visage. Je ne me sens pas vraiment coupable. Mais je suis un peu déçu d'avoir à en finir rapidement avec elle. Je suis convaincu de l'avoir déjà rencontré à quelque part. C'est si confus dans ma tête. Il faut que j'arrête de penser. Moins de réflexions et plus de baston !
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Brooke 3MAJ
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MessageSujet: Re: "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Icon_minitimeSam 23 Nov - 23:19

[HRP : désolée du retard]

Non, mais non. Pourquoi ça partait de nouveau en vrille, comme ça ? Pour une fois qu’elle avait l’occasion de rabattre la grande gueule de Carnage, pour lui faire payer ses atrocités, voici qu’elle était contrecarré par le supposé clone de Strider. Merde. Il se débrouillait bien en plus. Enfin, c’est l’impression qu’il donnait. Bordel, mais ou est-ce que le Klong avait été cherché cet individu ? Il était dangereux. Il ne fallait pas le laisser en état de nuire à qui que ce soit. Il allait surement falloir l’éliminer sous peu. Sauf que Brooke ne s’en sentait clairement pas capable. Déjà qu’elle avait tout fait pour repousser le combat contre lui, si en plus il fallait qu’elle l’achève, ça n’allait pas le faire. Pas du tout, même. Il allait falloir ruser pour se sortir de là rapidement. Mais chaque chose en son temps. Son bras lui faisait mal à être tordu de la sorte, elle se mordit la lèvre pour ne pas montrer trop de sa souffrance à son adversaire. Il ne manquerait plus qu’il prenne son pied à la voir morfler ainsi. Elle manqua de chuter à cause d’un coup dans le genou. Elle était totalement à sa merci, maintenant. Il y avait de la pluie, aussi. C’était froid et désagréable.

Mais le plus dur arriva après. Lorsque la rousse fut confrontée de très près au visage de son homologue, son cœur rata un battement. Non, maintenant qu’elle le voyait de plus près, il était difficile pour elle de se dire qu’il pouvait tout simplement s’agir d’un clone de son grand ami. Elle était tiraillée. Une partie d’elle ne voulait pas admettre que peut-être Strider avait retourné sa veste. L’autre lui disait simplement de se défendre, point final. Quel merdier, décidément. En plus, elle est un peu vexée. Qui elle est ? Même s’il n’est question ici que d’un imposteur, entendre cette question être posée ainsi, avec le visage de Wilhelm, lui fait mal au cœur. C’est douloureux. Mais c’est sans doute parce que ça vient de l’une des très rares personnes dont elle n’aurait jamais pensé une seconde pouvoir douter un jour ou l’autre. Enfin, une imitation mais ça revient au même.

Aller, elle n’est pas décidée à se laisser malmener comme ça. Une fois, pas deux. Il lui suffit juste d’immobiliser l’individu devant elle avant d’aller à la suite de son frère pour lui faire regretter ses méfaits. Elle tremble sous l’effet de la colère. Le poing de l’homme se lève. Il va la frapper. Bon, elle ne doit pas rester inactive comme ça. Mais c’est difficile. Encore.
Il se passe quelque chose, alors. Son canon de bras se dissout. Les nano-machines bougent.

Sauf qu’elle n’a donné aucun ordre pour le moment. Il y a une onde de choc, comme un champ de force, qui sépare les deux protagonistes assez brusquement. Le dos de Robot Rock manque de heurter violemment un pilier. Heureusement, Archimède est encore là. Il amorti le tout et la remet sur ses deux jambes. L’intelligence artificielle a agi de son propre chef. Il parle.

    « Avant que vous disiez quoi que ce soit Madame, sachez que je ne laisserai personne vous faire le moindre mal, quand bien même vous avez bridé ma liberté d’action. Et qu’il s’agisse de Monsieur Murnau ne changera pas ma décision. »
Outch, ça sonne un peu comme un reproche. C’est vrai qu’elle trouvait qu’il avait pris pas mal d’autonomie. A bien y réfléchir, maintenant, Brooke se demandait si elle n’avait pas fait une erreur. Car Archimède avait raison. Sur toute la ligne. Elle ne devait pas se laisser marcher dessus comme ça. Même si avoir en face d’elle son premier amour inavoué était très difficile, c’était une adulte, maintenant. C’était aussi une mère. Elle vit Paige, un court instant, dans sa tête. Ca a suffi pour la motiver, encore. Elle sourit, un peu. Le combat s’annonce magnifique maintenant qu’elle est bien décidée à ne plus faire dans la demi-mesure. Qu’Archimède se tienne prés, tous deux allaient lutter avec toutes les ressources qu’ils possédaient.

    « Désolée Wilhelm, mais si tu ne reconnais pas l’une de tes plus proches amies, alors que je te ferais pas de cadeaux non plus. »
Ses yeux sont aussi déterminés que l’on aurait pu l’espérer venant d’elle.

    « Archimède, armure souple et arc. »
Les nano-machines la recouvrent alors entièrement, faisant office de leurs nombreuses spécificités pour accroitre sa protection sans pour autant diminuer sa souplesse. Ce n’est pas la meilleure des défenses, mais ça amortira toujours les coups les plus durs. En soit, c’était déjà pas mal. L’arc dans ses mains, la Vaughan fait en sorte que ses petits bijoux technologiques matérialisent une flèche. Ça va aller. Elle a le Strider rouge dans sa ligne de mire. Ça va aller, oui. Ça ne peut qu’aller,  de toute manière.

    « Oh n’a qu’à dire que cette première flèche est pour la mémoire de Golden Hedgehog. »
Elle lâche le projectile qui fuse vers sa cible vivante.

    « Comment t’as pu l’oublier, putain ?! Souviens toi de pourquoi il est mort! »
Elle avait un autre plan, en parallèle. Si c’était réellement un imposteur, alors elle finirait par le voir à mesure qu’elle évoquerait des souvenirs et des noms alliés. Et elle n'aurait pas a souffrir pour rien. C’allait devenir un affrontement d’usure. Ni plus, ni moins. Mais elle y était préparée. Et surtout, elle ne voulait plus jamais perdre quelqu’un d’autre. Jamais.

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MessageSujet: Re: "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Icon_minitimeVen 29 Nov - 17:11

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Mon poing s'élance, je n'y mets pas beaucoup de force. Ce n'est qu'une fille après tout. Sauf que la salope réussit à nous séparer, je ne sais pas comment. Je me retrouve à quelques mètres du sol, décoiffé et en colère. Comment ose-t-elle ? Comme si ce n'était pas assez qu'elle me pique ma couleur de cheveux, voilà qu'elle va m'opposer de la résistance. Peut-être que certains vilains aiment quand leurs victimes se débattent. Mais moi, je ne suis pas un sadique. Je veux juste faire exploser des trucs. Boom et on recommence ! La résistance m'exaspère simplement. Y'a rien à y faire. Je fais quelques pirouettes incontrôlées. La force de ce qui m'a repoussé était incroyable. Et plus je regarde cette fille et plus je me dis que cette puissance ne peut pas venir d'elle. Surtout avec son bras qui doit encore être fragile. Elle devrait encore être au lit. Je suis convaincu qu'Archimède n'est pas d'accord. C'est sans doute de lui que vient la décharge. Ah. Mais comment je sais tout ça moi ? Étrange. Je savais bien que cette fille avait un rapport avec mon passé. Raison de plus pour que je sorte vainqueur de cet affrontement. Je me mets en position. Je vais lui flanquer la pire raclée de sa vie. Je m'élance mais je déraille presque en voyant sa transformation. Elle ressemble maintenant à un genre de ninja avec un arc. Je crois que je deviens fou. J'avais des doutes. Mais là j'en suis convaincu. Je me frotte les yeux. Geste que je regrette tout de suite alors qu'une douleur me transperce l'épaule droite. Je suis tellement maladroit. Je m'en veux. Surtout dans les airs. Je ne me suis jamais battu dans les airs. Enfin. Du plus loin que je m'en rappelle. Alors éviter des projectiles ? En me frottant les yeux ? C'est trop me demander. Alors je me prends une flèche dans l'épaule. Et ça ne fait pas juste frôler mon épaule. Ça aurait été trop gentil, trop stylé. Vous voyez l'image ? La flèche qui passe à un millimètre de ma peau et ne fait qu'érailler mon joli costume. Sauf qu'on est pas dans un film. La flèche est bien plantée dans ma chaire et j'ai l'impression qu'elle y grouille comme un parasite. Je suis tellement enragé que je ne me préoccupe pas de la douleur. Je tire un peu mais je réalise que si j'arrache le projectile, je vais perdre quelques morceaux. Alors je casse le bâton de la flèche. Au moins je ne serai pas déranger. Maintenant, c'est à mon tour de m'amuser.

La pluie, le tonnerre, le vent. Je sens l'énergie déferler dans mes veines et elle me donne ma lancée. Je zigzague pour éviter les flèches de mon adversaire. Plus les secondes passent et plus je suis à l'aise au-dessus du sol. À défaut d'être un gros balèze, je suis agile et le combat aérien semble être ma spécialité. Spécialité dont j'étais inconscient jusqu'à maintenant. Mais le vent qui frappe ma cape m'apparaît comme un allié, un ami. Je sens que je retrouve peu à peu une force que j'avais oubliée. Un sourire ne peut s'empêcher de s'étamper sur mon visage auparavant crispé par la haine. Je pique sur l'armure robotique alors que la fille s'apprête à m'envoyer une autre flèche. Elle y arrive. Le projectile se plante juste en-dessous du premier. Mais ça n'empêche pas mon pied de s'écraser en pleine face de mon opposante. Bam. La surface de son armure a beau être solide, ça ne l'empêche pas de reculer. Et moi, j'en profite pour lui porter un bon upercut dans le ventre et de l'entraîner avec moi dans les airs. Elle est moins menaçante à ce niveau. Je frappe à quelques reprises sur son masque jusqu'à ce qu'il cède. Je veux voir son visage. Il y a quelque chose qui me titille à son sujet. Je suis convaincu de l'avoir déjà vu. Peut-être qu'à cette distance mes méninges vont se dérailler. Je la dévisage un moment. Elle me donne un coup, je la laisse tomber. Une chute plutôt nase puisque nous n'en n'étions qu'à trois mètres du sol.

« Un hérisson ? J'en ai rien à foutre des animaux, j'en écrase tous les jours avec ma bagnole. »

J'avais oublié de lui répondre. Vaut mieux tard que jamais. Je n'ai pas vraiment de plaisir avec ces relations humaines. Les discussions, c'est chiant. J'aime mieux passer à l'action. D'ailleurs... Si je sais contrôler la foudre... je dois pouvoir... Oui ! Haha ! Un éclair transperce la nuit et se plante dans un tas de ferrailles juste à coté de nous. J'en tombe par terre. Elle va griller, la jolie dame, je vous le dis. L'explosion éclaire nos visages. Le mien doit présenter un plaisir méchant et sincère. Et le sien... le sien est déçu. Je ne croyais pas voir cette expression. J'aurais cru voir de la colère, de la détermination, de la crainte. Mais pas de la déception. Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fais dont elle ne me croyait pas capable ? Elle ne me connaît pas. Je ne me connais même pas. Je lui fonce dessus. À califourchon sur elle, je plaque ses épaules au sol. Le sang coule de mon épaule. Un rouge où se mêlent de petites perles vertes et brillantes. Comme mes yeux qui se plissent et observent ceux de la rousse. Je dois redoubler la tempête électrique pour que nous soyons éclairés convenablement.

« Pourquoi tu me regardes comme ça ? Est-ce que c'est à cause de ce que j'ai dis à propos de Patrick ? »

Patrick. Patrick. Mon ventre se crispe. Je me relève prestement et crache par terre en me tenant l'estomac. Ça brûle. J'ai envie de vomir. Je m'éloigne de quelques pas et retourne dans les airs. Mes yeux coulent. Ça fait tellement mal. Et c'est de sa faute à elle ! Je fais tomber le tonnerre dans sa direction.

« Crève ! Crève et va en enfer ! »
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MessageSujet: Re: "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Icon_minitimeSam 30 Nov - 10:20

Brooke n’avait eu que très peu d’espoir concernant ses tirs. Non pas qu’elle ne savait pas viser, bien au contraire. Mais même si l’attaque à distance avait sa préférence – et ç a s’était vérifié jusque là – elle n’affrontait pas n’importe qui. C’était un ennemi ayant l’apparence de Strider. Et il était fort. Encore maintenant, même si elle reconnaissait sa puissance, elle voulait encore s’accrocher à l’infime espoir que, peut-être, ce n’était pas son ami. Sauf que dans la situation dans laquelle elle était empêtrée de la tête aux pieds, il était difficile de se poser tranquillement pour réfléchir. L’autre rougeâtre semblait vouloir en découdre plutôt violemment. Soit. Alors la Vaughan ne se retiendrait pas non plus. Elle lança une première flèche qui… atteignit sa cible. Il n’avait qu’à pas détourner son attention de la sorte, c’était ridicule. L’épaule. Parfait. C’était un point d’accroche tout à fait respectable pour ses nano-machines. Bon, il avait brisé le bout de la flèche, mais ce n’était pas grave. Sur le nombre total, seules peu de ces bestioles mécaniques avaient grillées de la sorte. Il lui en restait encore plein à disposition.

Sauf qu’elle fut trop optimiste pour le coup. Il fonce vers elle, apparemment mécontent. Logique. Qui ne le serait pas après tout ? Mais elle lance une deuxième salve de micro-robots qui se plantent juste en dessous du premier projectile. C’est très bien tout ça. Encore un peu et elle retrouverait assez de vivacité et de précision pour continuer sur sa lancée. Mais bon, pour l’heure, elle se prend un méchant cou à la tête. Le casque a beau être solide, comme un tel adversaire il ne protège pas de manière optimale. Ce n’est pas un petit enfant qui attaque avec des billes, non, rien à voir. Il s’agit d’un individu à l’aura de tueur qui se trouve en train de tabasser Robot Rock, en ce moment. Sa mâchoire inférieure la chatouille un peu, c’est désagréable. Tout comme le coup porté à son estomac. Heureusement qu’elle est protégée par son armure souple, autrement elle serait sans doute pliée en deux avec un tel geste, aussi puissant. Mais ce n’est qu’éphémère et elle le sait.

Voici qu’il s’en prend à son masque. Il cogne, encore, toujours plus fort, si bien que les nanotechnologies n’ont pas le temps d’encaisser toute cette fureur. Celles qui entouraient le contour du visage de la rousse tombent, les unes après les autres. L’avant de sa tête se retrouve à découvert. C’est mauvais. Il faut réagir, se défendre. Même si ça fait mal. Même si ça ne fait pas plaisir. Même si c’est peut-être Strider, il ne faut pas se laisser faire comme ça.

Dans l’hypothèse où il était bien question de Wilhelm, elle savait qu’il lui en voudrait bien plus de se laisser ainsi malmener comme une poupée de chiffon plutôt que de lui porter un coup au visage. Elle se mord la lèvre inférieure et cogne à son tour. Et elle réalise sa bêtise. Cette idiote à frapper avec son bras fragilisé. C’était une habitude. Une sale habitude. Mais heureusement, ça n’a pas freiné son coup. Mais elle a mal. Surtout quand il l’a lâché et qu’elle retombe au sol. Heureusement, elle n’avait pas été emmenée bien haut, mais malgré tout c’est assez détestable. Elle entend ses petits robots dans son dos qui crissent. Il faut qu’elle les ménage aussi, un peu.

Mais.

Il y a un éclair qui pourfend le ciel obscur et atterrit non loin. Brooke écarquille les yeux, un instant. Ce pouvoir, personne n’aurait su l’imiter. Ca, et la phrase qu’il a dit un peu plus tôt. Parce que c’était du Wilhelm tout craché. Alors, c’était vraiment Strider ? Ce n’était donc pas une imitation basiquement équipée, comme elle l’avait pensé jusque-là ? Elle a froid. Elle n’aime pas ça. C’est douloureux de sentir ses illusions partir en poussière. L’éclat du tonnerre éclaire son visage et celui du Murnau. Elle est très déçue. Pourquoi il se bat contre elle, au juste ? Carnage l’y oblige ? Elle n’avait pourtant pas l’impression que c’était l’alien qui lui servait de frère qui était le plus maître de la situation, auparavant. Elle le regarde. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Cette question revient comme un spam. Ça lui fait mal à la tête, encore. La pluie s’infiltre un peu sous son armure souple. Elle n’y fait même pas attention.

Il fonce sur elle. L’espace d’un instant, elle est persuadée qu’il va en finir. Archimède ne pouvant pas utiliser son champ de force à volonté, elle devrait attendre encore un peu avant de le réutiliser. Ce qu’elle ne peut faire actuellement. Mais non. Il se contente de la coucher au sol, par les épaules. Elle voit, à la lumière des éclairs qui tombent en cascade tout autour, le sang qui coule de l’épaule de son ex-compatriote. Il y a du rouge et… du vert ? Wow wow wow, c’est quoi le souci, là ? Son regard croise celui de Strider. Elle en a marre de ne pas comprendre. Qu’est-ce que son frère a bien pu faire à l’allemand ? Elle se le demande. C’est louche et très angoissant, car elle songe qu’il pourrait lui arriver la même chose et ça, hors de question.

Patrick. Il a prononcé le prénom de Golden Hedgehog. Alors cette fois, c’est vraiment lui. Une pâle copie n’aurait jamais pu savoir ça. Seul leur petit groupe de légendaire était au courant pour la véritable identité de leur ami, plus âgé des Légendes, à l’époque. Oh oh. Il ne semble pas vraiment apprécié d’avoir dit ça. On dirait qu’il va gerber. C’est bizarre. C’est comme s’il était malade. Mais Brooke ne s’attarde pas. Bondissant sur le côté, elle laisse la rage de Strider le consumer et rattrape son arc. Un flash tombe dans sa direction. Elle essaie de s’éloigner mais ça ne passe pas bien loin. Elle peut sentir la chaleur de cette invocation. Les petites puces qui ceinturait une partie de sa poitrine ainsi que son épaule gauche et le bras du même côté grillent pour la protéger au maximum. Ça brule malgré tout. Son armure n’est plus aussi efficace maintenant. Plus ça va et plus tout tombe en morceaux. C’est délicat. Elle s’énerve, un peu, mais elle a un plan.
    « Aucun problème pour ça ! Mais je prendrais soin de t’emmener avec moi, Wilhelm Murnau ! » hurle-t-elle « Mais avant… »
Elle fait quelques pas en arrière et demande à Archimède s’il peut encore contrôler les nano-machines qui sont dans les restes de flèches, fichées dans l’épaule de Strider. Il répond par l’affirmative. Elle lui donne un ordre. Aussitôt, alors que la première flèche à moitié brisée dispense une très faible décharge électrique dans la plaie, la seconde diffuse les archives d’une engueulade qui avait opposée Râ à Wilhelm, il y a quelques temps. Il y a même la voix de Lester qui se découpe entre deux cris dignes d’un ours.

Aller, Wil’, ose me dire que tu fais semblant de ne pas me connaître, maintenant. Voici ce que pensait alors la Vaughan. Les prochaines minutes pourraient éventuellement être décisives. Mais mieux valait ne pas se précipiter inutilement.
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MessageSujet: Re: "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Icon_minitimeSam 30 Nov - 16:05

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Si je te pnjise trop, dis le moi et je modifie ! D:

Quand un éclair va frapper la terre ferme, il y a un picotement singulier qui parcourt tous les êtres vivants à proximité. L'air semble s'épaissir et le temps s'arrêter. Lorsque l'éclair atteint la terre ferme, il n'y a pas un son. Et pourtant, c'est assourdissant. Le silence du tonnerre est dû à sa vitesse de tombée. Comme si le son n'était pas assez rapide. La puissance de mon pouvoir est incontestable. C'est la puissance du ciel. Quand le ciel rencontre la terre, ça fait un gros bordel. Le sol est devenu noir, des filets de fumée s'en échappe. Mon adversaire est encore debout mais dans un état lamentable. Son armure tombe en morceaux comme des croûtes de peau morte. Elle semble tout d'un coup si fragile. Si faible. Et moi je flotte, je surplombe mon œuvre et je le couvre d'un regard tendre. Je ne me savais pas capable d'une telle puissance destructrice. Suis-je un homme ou un dieu ? Avec tous les mensonges que m'a confié le pirate, je ne suis sûr de rien. Je lève les mains à la hauteur de mon visage. Elles sont couvertes d'égratignures. Mais pas une seule trace de brûlure ou d'électricité. Ma cape est indemne. La foudre aurait pu me tuer. Je dois être immunisé. Quelle merveille que ce don. Je retourne mon attention vers la fille. Elle m'a mise en colère avec toutes ses insinuations. Je la déteste autant que le pirate. Pourquoi personne ne me parle franchement ? Je ne comprends rien aux sous-entendus. J'ai l'impression de venir d'une autre planète, d'un autre univers. Mon incompréhension alimenta ma haine et je ne suis plus, à l'intérieur, qu'une boule de mauvaise énergie. Je reste en l'air. Inutile de retourner au niveau des simples mortels. Je n'ai qu'à invoquer quelques éclairs supplémentaires jusqu'à ce qu'un de ceux-ci grillent cette impertinente. Je sens l'énergie émané de moi, les poils se dressent sur mon échine. Cette fois-ci, je ne vais pas y aller de main morte. Mais tout à coup, c'est moi qui suis électrocuté. Ce n'est pas bien méchant mais ça me donne la frousse. Je trébuche dans les airs et porte la main à mon épaule. La flèche ! Est-ce que toute l'électricité de la foudre s'y est accumulé ? J'ai peur tout d'un coup. Ce n'est pas sensé se passer comme ça ! Je plante mes doigts dans la plaie et tente d'en retirer la tête de flèche. C'est une mauvaise idée car en plus de faire atrocement mal, j'enfonce la chose au lieu de la tirer vers l'extérieur. Je retire aussitôt mes doigts et expire pour me calmer un peu. Tout va trop vite pour le peu que je comprends de la situation. Je lève le bras droit, celui qui est blessé. Ça tire. Je vais devoir frapper du bras gauche. Quelle merde. Elle aura fini par me blesser, la chienne.

Soudain, quelque chose s'allume devant mes yeux. Un petit film qui flotte. Je passe la main à l'intérieur, rien à faire. C'est une espèce de projection. Je fronce les sourcils. C'est un truc vraiment étrange, on dirait un hologramme comme dans Star Wars. J'assiste à une scène où je suis acteur principal. Sauf que j'ai les cheveux bleus. J'observe. Qui est l'autre homme qui me prend par le collet ? Son visage m'est familier. Comme celui de la fille. Mon ventre m'élance. C'est terrible. Je ferme les yeux. Une voix retentit. J'empoigne la flèche avec ma main gauche et tire de toutes mes forces. La peau se déchire. Je pousse un petit cri aigu. Ça saigne beaucoup. Mais la flèche est partie. Je la lance plus loin et la foudroie d'un éclair. Ma respiration est haletante. Je suis fiévreux. Qu'est-ce qui m'arrive ? Pourquoi ça me fait cet effet ? Je me retourne vers la rousse, je cherche mon souffle. Je regarde aux alentours. Où il est le pirate ? Mes entrailles me démangent. J'ai besoin d'aide. Je ne peux pas supporter cette fille plus longtemps. Si ça continue, je vais être très malade. Déjà que je frissonne et que je sue à grosses gouttes froides sous mon costume. Le sang dont la chaleur me semble inappropriée me donne la chaire de poule. Je me déplace, je fais le tour de moi-même mais je ne vois pas le pirate. Je crois que je fais une crise de panique ou bien de l'hyperventilation. C'est un sentiment très proche de ce que j'ai ressenti la première fois que j'ai ouvert les yeux dans le repaire du pirate. J'aimerais pouvoir réfléchir un peu mais la rage me ronge et je ne supporte pas d'être immobile. Alors je pique en vrille dans une impulsion soudaine vers mon adversaire en armure.

« Meurs ! »

Et une flèche. Je ne sais où. Je m'en fous. Mais je crache du sang. Peu importe. Je fonce sur la fille encore une fois et je la plaque par terre. Je la soulève par les épaules et la frappe contre le sol. Mais même la frapper ne m'enlève pas la douleur que je ressens à l'intérieur. On dirait qu'un bébé alien va me sortir du ventre. Ouais, à ce point. Alors je lui écrase la face avec ma main, la paume contre ses lèvres et les doigts enfoncés sur l’arrête de son nez. Je pousse de toutes mes forces. De mon bras de libre, meurtris, je lui plaque son bras tout aussi fragile que le mien. Son arc s'enfonce dans mon estomac mais j'en ai rien à foutre. J'ai décidé que je voulais la voir mourir de mes propres mains. Fuck mon plan de tout à l'heure. Elle mérite de souffrir au moins autant qu'elle me fait souffrir moi. Je lui agrippe le visage et le pousse vers la droite. Son arc me fait vraiment mal. C'est là que je remarque que la flèche est dans mon ventre aussi. Et qu'elle n'arrête pas de s'enfoncer à cause de l'arc. Je lâche son bras pour essayer de dégager l'arme de mon estomac alors qu'un filet de sang et de salive surgit d'entre mes dents pour aller éclabousser ma main gauche et le visage de la dame. Puisque je n'arrive à rien et que j'ai de plus en plus mal, je la relâche et me relève prestement. Je lui donne un coup de pied dans les côtes tout en me tenant le ventre à deux mains. Au pire, je l'achèverai avec de la foudre.

« Mais qui es-tu bordel de merde ? Pourquoi tu restes ici comme une imbécile ? Tu peux t'en aller quand tu veux, t'as vu ton équipement ? T'es folle ? »

Et à chacune de mes questions, j'ajoute un coup de pied. Je fini par me pencher de nouveau vers elle. Je la relève pour mieux la voir, éclairée par la foudre. Son visage est barbouillé de mon sang et du sien. Je passe une main tremblante sur son visage et lui décolle quelques mèches de ses joues. Et finalement ça me frappe. Je ne veux pas qu'elle meurt. Je ne veux surtout pas la tuer. Je la regarde et j'ai cette conviction absolue qu'elle est importante pour moi. Je ne sais pas qui c'est mais je dois arrêter tout de suite de la frapper. Encore une fois, ma respiration s'affole et mon ventre se déchire. Mais je résiste. Même si je dois me chier dessus tous mes organes, je vais rester là. Je tombe à genoux et fait cesser la pluie.

« Dis moi ton nom. Dis moi ton nom sinon je te crève les yeux. »

De la boue. Mes mains sont pleines de boue. Je les essuie sur mon costume pour pouvoir continuer de lui décrotter la face. Je dois avoir des réponses. Quelque chose cloche. Je le sais. C'est sur le bout de ma langue.

« Parle ! »

Je crache par terre. Je suis convaincu qu'il n'y a aucune trace de salive dans ce crachat. C'est pas grave. Aucun organe vital n'est touché. Il y a des choses plus importantes dans la vie que des pertes de sang. Comme la vérité par exemple. J'entends quelque chose au loin, semblable à un grincement. Nous n'avons plus beaucoup de temps. Je gifle la fille.

« Déballe tout putain de merde ! Tu me connais, pas vrai salope ? »
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MessageSujet: Re: "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Icon_minitimeDim 1 Déc - 0:16

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[HRP : aucun problème, c'est pour faire avancer le rp et puis c'est pas abusif donc ça ne me gêne pas xD
Si je dois changer quelque chose, n'hésite pas! ]

C’était irréel. Bien pire que n’importe quel cauchemar qu’aurait pu faire Brooke jusqu’à présent. Ses mauvais songes, elle savait qu’a un moment ou un autre, elle finirait par se réveiller et que rien n’était vrai, même si ça en avait l’apparence et la saveur. Là, c’était une toute autre dimension dont il était question. Car malgré toute l’envie qu’elle avait que ce soit le cas, ce n’était pas une illusion qui se déroulait sous ses yeux bleus. Pourtant elle aurait voulu. Oh que oui. Sauf que rien ne se passe comme on aurait voulu que ce soit le cas, dans la vie. Alors elle n’a pas vraiment d’autres choix que celui d’appréhender tout ça et de s’en sortir le mieux possible. Si c’est une option encore à sa portée, bien sûr. Rien n’est joué d’avance, tout peut basculer à tout instant. Et c’est stressant. Le moindre-faux pas signera la victoire ou la défaite. Mais honnêtement, dans un tel contexte, peut-on réellement parler des choses avec ces termes-là ? Peu probable. Même si la Vaughan vient à réussir son challenge et terrasse Wilhelm, elle ne considèrera pas ça comme une victoire. Loin de là. Ça lui ferait même plus mal qu’autre chose.

Et puis son armure part à vau l’eau, réduisant drastiquement sa protection. Certes, il lui reste entre une partie du corps assez conséquente de protégé, mais ça ne durera pas éternellement, surtout s’il continu de faire le mariole avec ses éclairs et son pouvoir. Jamais ô grand jamais elle n’aurait imaginé être la cible de ces choses-là autrement que dans le cadre d’un entrainement amical entre Légendes. Et pour la première fois de sa vie, la rousse ressentait une sensation nouvelle s’infiltrer dans ses entrailles à mesure qu’elle fixait son adversaire ; de la peur. Du même genre que celle qui l’avait habité lorsqu’elle avait affronté Carnage, seule. L’intensité n’était pas la même, bien entendu, mais ça restait la même essence. Et elle n’aimait pas ça le moins du monde. Car s’il y avait bien un sentiment qu’elle n’aurait jamais cru pouvoir ressentir en face de l’européen, c’était bien ça. Quelle foutue malchance d’en être arrivée là. Surtout qu’elle ne comprenait pas vraiment ce qui pouvait arriver à son ami. Pourquoi agissait-il comme si elle n’était qu’une étrangère ? C’était voulu ? Ou bien peut-être que le liquide vert qu’elle vit scintiller tout à l’heure de la plaie du héros y était pour quelque chose. Elle ne voyait que ça pour expliquer l’inexplicable.

Pas le temps de partir en théories foireuses ou très élevées. Il fallait y aller avec du concret. En plus son plan semble fonctionner quelque peu. Pas de la façon dont elle l’aurait imaginé, mais tant pis, ça marche quand même. Ce Strider semble perturbé. Par le mini-film, sans doute. Plus tout le reste. Peut-être que c’est là sa chance de s’en sortir tout en ramenant son ami à la raison. Il tourne sur lui-même, dans les airs. On dirait une girouette balancée au gré du vent. Ah ah, pour un peu, si elle n’avait pas eu à lutter ainsi, Brooke aurait presque pu sourire. Mais il ne faut pas se relâcher, ce n’est pas le moment idéal pour se faire. Profitant de l’inattention du Murnau, elle approche la plateforme d’Archimède de ses lèvres et parle un peu avec lui, histoire d’évaluer les dégâts.

    « Archimède, à combien est estimé le pourcentage de viabilité de l’armure ?
    -Soixante pourcent Madame. Et les statistiques continuent de descendre.
    -Merde… »
Mais bon, au moins elle était fixée, définitivement. Effectivement son armure n’était plus qu’une solution obsolète. Il fallait qu’elle trouve autre chose. Brooke était intelligente, elle pouvait y arriver. Sauf que là, rien ne lui venait. Pire encore, elle eut un trou de mémoire juste à ce moment-là. Bordel. Elle cherchait quoi, déjà ?

Pas le temps de tergiverser, Strider fonce sur elle, énervé au possible. Sans réfléchir, elle lance une nouvelle flèche de nano-machines, affaiblissant encore un peu plus son armure. Elle le touche, au ventre. Pour le moment, elle ne sait pas si elle a touché un organe vital. Il ne lui semble pas. Mais avec cette mauvaise luminosité, rien n’est moins sure. Elle ramène son arc devant elle pour la protéger le plus possible lors de l’impact. Ce n’est pas très efficace, elle est projetée sur le sol. Et il la cogne dessus, aussi. La boue éclabousse tout lors des impacts. Son dos lui fait mal, encore. Ce n’est pas insupportable, mais elle aurait préféré ne pas sentir quelque chose de ce genre. Et puis il porte sa main sur ses lèvres et son nez. Oh non, il veut l’étouffer ? Apparemment, oui. Putain, c’est une mort horrible ça. Elle va avoir le temps de souffrir le martyr, par comme avec un éclair. Pourtant elle ne veut pas mourir. Alors elle essaie de se débattre. Sans résultat. Son bras fragile est plaqué sur le sol, elle échappe un gémissement étouffé de douleur. Son arc titille les abdominaux de Wilhelm mais il n’a pas l’air d’y accorder beaucoup d’attention. Alors c’est comme ça que ça va se finir ? Aussi pathétiquement ?

Non, minute. Il se passe quelque chose. Il y a du sang qui surgit d’entre ses lèvres. Il tente de retirer la flèche de son torse, comme il l’a fait précédemment pour celle dans son épaule, mais il n’y parvient pas. Logique, des nano-machines ne se laisse pas déloger aussi facilement. Il se redresse et Brooke inspire de nouveaux de grandes goulées d’airs. Ça fait du bien de respirer. Ses poumons donnent l’impression de brûler. C’est chancelante qu’elle se redresse, un peu. La pluie cesse. Elle sent les mains de Wilhelm sur son visage. C’est presque rassurant. Il l’avait déjà fait des dizaines de fois, avant. Mais là, c’est vraiment étrange. Un peu comme s’il y avait une sensation de flottement. Il parle, mais elle n’entend qu’à moitié. Il  y a trop de sensations d’un coup, elle perd un peu le contrôle. Il y a une menace et puis… Et puis il l’a gifle ? Oui, c’est ça. Il y a un picotement sous la peau de sa joue. Tant mieux, elle n’aura pas rêvassé trop longtemps, elle ne pouvait pas se le permettre. Elle frisonne. Un grincement se fait entendre. Carnage revient ? Merde. Il faut absolument qu’elle repêche Wilhelm maintenant, car elle est trop à court d’énergie pour continuer ce petit jeu du chat et de la souris qui ne rime pas à grand-chose.

Elle a un plan, tout en fixant sa montre ultra-technologique. Archimède comprend. C’était un plan C, prévu depuis longtemps, sauf qu’elle n’avait jamais songé à l’utiliser avant. Sauf que là, plus le choix. Il lui demande si elle est certaine, elle répond que oui. Alors tout le reste de son armure se désagrège. Son arc, aussi. Quatre-vingt pourcent de l’énergie rassemblée – sur les soixante de tout à l’heure – sert à l’entourer d’un champ de force, qui se déclenchera si on essai de la blesser. Les vingt pourcent restant  son utilisés pour entourer le duo de petits écrans holographiques flottants. Ils tournent tout autour d’eux, diffusant toutes les archives vidéo qui arrivent sous la main d’Archimède.

Brooke est fatiguée. Elle en a marre. Oh que oui elle le connait, et elle va répondre à sa question. Tant pis pour l’insulte, elle aura l’occasion, si elle sort d’ici en vie, de lui faire payer avec un bon coup de tête sur le nez. En attendant, elle se redresse un peu plus sur les genoux et le prend dans ses bras, doucement. Elle n’a plus rien à voir avec la combattante qu’il y a une poignée de minutes. Non, celle-là, c’est la vraie Brooke. Celle qui ne se cache pas derrière un masque technologique. Celle que Strider est l’un des rares à connaître. Les petits écrans les éclairent d’une lumières pâle turquoise. C’est plus efficace que les coups de tonnerre de tout à l’heure. Et la Vaughan se met à parler, encore et encore.

    « Putain Wil' mais qu’est-ce qui t’arrive ?! C’est moi, Brooke ! Brooke Vaughan ! Merde, pourquoi tu ne me reconnais pas à la fin ?! Il t’a fait quoi Carnage ? Ne me dis pas que tu ne te rappelle pas ! Regarde ! »
Elle garde sa tête contre l’épaule de Strider. Elle pleure, un peu. Et elle reprend de plus belle, une fois que son souffle a repris de la vélocité.

    « Tu t’appelles Wilhelm Murnau, tu as trente-deux ans et es né en Allemagne ou tu as subit des choses horribles lorsque l’on a découvert ton pouvoir d’Atmokinésie. On t’a fait venir en Amérique pour combattre la menace alien Klong il y a dix-sept ans ! Nous nous sommes rencontrés là-bas, avec les autres, Lester, Râ et Patrick ! Nous avons combattu ensemble et je suis tombée amoureuse de toi ! Mais ça tu ne l’a jamais vue. Mais on s’en fout parce qu’on a gagné comme les Klongs, on a gagné contre Carnage à ce moment-là et les fois qui ont suivi après ! Nous avons même été baptisés les Légendes ! On en a vécu, des choses, ensembles ! Et puis j’ai rencontré d’autres gens et j’ai essayé de fonder une famille avec une dénommée Emily Ambereight, tu te souviens ? Ça n’a pas marché parce que j’ai été trop bête. On m’a retiré la garde de ma fille et je suis revenue vivre avec vous tous, ainsi qu’Elly, notre baby-sitter ! Tu te rappelles d’elle, pas vrai ? Ensuite il y a eu la guerre sous-marine et ta renommée de chef des Légendes n’a fait qu’augmenter ! Ne me dis pas que tu as effacé tout ça comme si rien n’avait existé. »
Ce long monologue usa sa gorge. Elle dut déglutir pour reprendre, à mi-voix ;

    « Wilhelm…reviens s’il te plaît. »
Ses bras se serraient autour du cou de Strider. Maintenant, soit elle gagnait son pari, soit elle remportait un aller simple pour le cimetière. Et ce serait jeu, set et match.
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Plus je la regarde et plus elle me nourrit d'une sorte de mépris. J'ai beau être convaincu qu'elle m'est importante, elle a ce quelque chose de vulnérable qui me tombe sur les nerfs. Comme un petit animal blessé qui ne demande qu'à être achevé. Je lutte de toutes mes forces pour ne pas lui accorder cet honneur. Même que différentes manières de le faire me traverse l'esprit alors que je lui enlève une croûte de sang de sous le nez. Je pourrais par exemple lui fracasser le crâne avec cette brique qui traîne juste à coté. Ou bien lui enfoncer les doigts dans les orbites et m'y prendre comme appui pour pouvoir lui casser la tête contre le sol. Je pourrais aussi lui casser la cage thoracique avec mes poings. Ce serait plus long mais ça satisferait mes pulsions destructrices. Et il y a aussi l'option où je la viole, je la détruit complètement. Je pourrais lui casser les dents avec la brique et la forcer à me sucer. Alors que j'éjacule, je lui pince le nez et elle s'étouffe avec mon sperme. Hahaha. Ça me ferait un joli pied, ça. Et pourtant, je ne fais rien. Je la regarde. J'ai mal au ventre. Je sais, je me répète mais... c'est très douloureux. Je ne peux pas l'ignorer. Même les trois flèches de cette garce ne réussissent pas à rivaliser avec ce qui me tiraille les entrailles. J'ai un haut le cœur. Je détourne la tête, prend appui sur la fille et laisse couler d'entre mes lèvres un mélange de bile verte fluorescente et de sang. Quel bordel. Je me demande comment va réagir le pirate en nous voyant comme ça. Je ne peux pas laisser cette fille en vie s'il m'a ordonné de m'en débarrasser. À moins qu'il ne veule le faire lui-même ? Ils avaient l'air de se connaître. Moi je n'ai pas vraiment rapport dans cette histoire, je ne suis pas touché personnellement. Enfin, c'est ce que j'essaie de me convaincre. Mais en fait, je ne sais rien du tout. Tout le monde me ment. Personne n'a de preuve. On me prend pour un imbécile, un simplet, un monstre. Quelle injustice, moi qui ne suis qu'un pauvre amnésique. J'avoue que j'ai quelques prédispositions à vouloir casser des trucs et des gens. Mais sinon, je suis la victime dans l'histoire ! Je tousse un peu. Puis elle me saute dessus. Tout mes muscles se tendent. Elle veut m'étouffer à son tour ? Elle veut se venger ? Pfft ! Ses petites mains de tafiole n'arriveraient même pas à étrangler un chiot. Je donne un coup d'épaule mais elle s'agrippe, la vipère. Étrangement, je ne sens aucune douleur. Son étreinte est chaude, je ne comprends pas trop le but de son action. Est-ce qu'elle s'offre à moi ? Elle a laissé tomber ? Est-ce sa manière d'agiter le drapeau blanc ? Et là, autour de nous il y a des petits écrans. Ça nous illumine. Je baisse les yeux pour nous regarder. Nous sommes couverts de sang, de boue et de bave. Vraiment immondes. Je m'essuie le visage du revers de la manche. Qu'est-ce que je fais maintenant ? Je n'ai pas été préparé à ce genre de situation.

Elle parle. Tout près de mon oreille. Je joue des épaules sans grande conviction. Une partie de moi veut se débarrasser d'elle et l'autre veut rester là. Car cette étreinte n'est pas désagréable. Pour ne pas m'adoucir, je tourne mon attention vers les petits écrans violets qui nous tourne autour. Je plisse les yeux pour mieux discerner les films qui y passent. C'est semblable à ce que j'ai vu tout à l'heure. Là, je frappe un ballon avec mon pied vers un grand filet gardé par un long type aux cheveux sombres. Sur un autre écran, je joue aux jeux vidéos avec la fille rousse. Là je fait brûler une omelette. Là je dirige quatre autres personnes contre un monstre sous-marin. Ça m'étourdit. Je reviens à écouter ce que la fille dit. Ce que Brooke dit. Voilà son nom. Brooke. J'ai un spasme, quelque chose me coule sur le menton. Encore du sang et de ce truc vert j'imagine. Ça se mêle aux cheveux de la rousse. Oops. J'essaie de le lui enlever mais ça passe pour autre chose car elle se remet à me serrer de plus belle. Je me sens comme un chat qu'on tente de cajoler de force. Inconfortable. Ce qu'elle dit me laisse pantois. C'est complètement à l'opposé de ce que le pirate m'a appris. Il m'avait dit que les Légendes étaient les ennemis numéro un à détruire. Que c'étaient eux qui s'étaient servi de moi pour arriver à leurs fins. Finalement, mon ventre grouille comme s'il était en vie et je me redresse, je me lève en entraînant quelques secondes Brooke avec moi. Je recule de quelques pas. Je me tiens le ventre, plié en deux. Ça ne peut pas continuer ainsi. Je ne peux pas subir encore cette douleur. Elle m'empêche de réfléchir. Et c'est cette fille qui en est à l'origine. Depuis le début du combat elle me fait cet effet. Je me lamente un peu, avec la voix d'un gamin. J'ai trop mal.

« PIRATE ! Pirate viens m'aider ! J'ai mal, pirate. J'ai tellement mal. »

Je plante mon regard sur Brooke. Je sens mon visage se tordre pour devenir laid, méchant, haineux. Je me redresse. Je n'ai plus mal. Je retourne dans le ciel et les éclairs apparaissent de nouveaux. Cette fois, ils se concentrent autour de mes mains. J'accumule une énergie considérable.

« Des mensonges ! Voilà ce que je pense de tes paroles ! Tu essaies de me retourner contre Carnage et de me reprendre pour vos expériences déviantes. Tu veux que je redevienne le chien du gouvernement. Mais je n'ai rien à faire de ton peuple, Brooke. Je n'en fais pas partie. Je ne sais pas pourquoi tu m'appelle Wilhelm. »

Je tend les mains vers le ciel, les éclairs s'y fracassent l'une contre les autres, la lumière m'aveugle.

« Wilhelm Murnau est mort ! »

Et je lui lance mon rayon électrique dans la gueule. Crève Brooke. Crève. Enfin. C'est ce que je voudrais. Mais tout d'un coup, j'ai un spasme et mes bras pointent entre nous deux. Toute ma puissance va creuser un cratère d'au moins un kilomètre de profondeur dans le sol entre nous. Je me sens faible. Je tombe dans le cratère. Brooke aussi je crois. Je m'en fous. Je crois que je vais dormir un peu.
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Brooke 3MAJ
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Wilhelm Murnau est mort. Wilhelm Murnau est mort. Wilhelm Murnau est mort. Wilhelm est… Quoi ? Pourquoi ça fait si mal, cette phrase ? Ah, oui, parce que ça semble être la réalité. Et la réalité, ce n’est jamais rien de plus d’une pouffiasse qui s’amuse de tes malheurs, qui en dépeints toujours de nouveaux, avec des fragments de soi-même que l’on aurait pensé enseveli sous le poids de l’oubli depuis longtemps, déjà. Si seulement elle avait pu se persuader que ce n’était pas son si cher ami, là, devant elle, peut-être la rousse aurait-elle pu lui latter la gueule, clairement. La différence de niveaux n’était pas si flagrante, quand on y regardait bien. Malgré sa blessure, si elle avait pris sur elle en ne gardant que pour objectif d’abattre Carnage, il lui aurait été possible de se sortir de ce mauvais pas, depuis bien longtemps. Mais non. Elle n’avait pas pu. Parce qu’au fond elle est lâche. Sitôt que son espoir futile de voir en face d’elle un simple clone de Strider s’était dissous, elle avait perdu cette rage de vaincre. L’envie de vivre était toujours là, oui. Mais moins puissante.

Il y a des larmes qui coulent. Elle n’en peut plus. Son cœur lui fait mal, trop sollicité par les nano-machines restantes, d’une part et surtout trop attaqué par l’amertume de cette déclaration. Alors tout ce qu’elle a fait jusque-là n’a servi à rien ? Tout ce qu’ils avaient vécus jusque-là ne rimait donc à rien de concret ? Est-ce vraiment ce que tu penses, Wilhelm ? Son regard se fait plein de pitié, plein de rancœur couvée, plein de sentiments indescriptibles. Elle est fatiguée, épuisée. Ses ressources ont été bêtement dévorées par ses vaines tentatives de ramener le « leader » des Légendes à la raison. C’est terminé, maintenant. Même elle n’a plus envie de lutter. C’est trop lui en demander. Elle a déjà suffisamment douillé jusque-là, non ? Qu’on la laisse se reposer. Elle reviendra plus tard. Oui, voilà. Quand elle ne sera plus exténuée.

Malgré tout, on ne peut pas dire qu’elle ne se sera pas battue. Elle a fait des erreurs de débutante, mais vu les circonstances, c’est presque pardonnable. Ou pas. Pouvait-elle vraiment se déchainer sur Strider, son ami de plus de quinze ans maintenant ? La réponse est oui, bien entendu. Mais ça, Brooke ne veut ni le voir ni en entendre parler. Son foutu attachement l’a empêché d’agir en conséquence. Elle a échoué et c’est à elle qu’en revient la faute, point final. Tant pis, elle ne ressent ni remord ni même regret d’aucune sorte. Il n’y a que la fatigue sur des muscles, l’éreintement sur ses os. Elle tremble, crevant de froid. Son armure n’est plus là pour la protéger ; elle le réalise maintenant. Sombre conne. Et en dépit de ça, il n’y a rien d’autre. Après ces paroles assassines, le silence semblait s’être fait, comme si son esprit s’enveloppait dans une bulle, en dehors du monde. En endroit où il n’y aurait qu’elle et sa conscience et ou personne, jamais plus, ne pourrait la juger sur son comportement lâche au possible. Pas même elle, en personne.

Ses rotules transmettent une douleur, ankylosées. Elle s’affaisse, attendant sans bien le voir son trépas, donné par Strider lui-même. Son souffle est rauque, lourd. La lumière arrive, folle, à toute vitesse. Alors c’est comme ça ? Elle va mourir sans avoir eu l’occasion de revoir sa fille une dernière fois ? Connasse de vie. Chienne jusqu’au bout, décidément.

Quoi que.

La détonation n’atterrit qu’à quelques centimètres d’elle. Un peu plus et elle grillait. A la place, un cratère s’est créé. Brooke perds l’équilibre et se laisse choir dedans, faisant une chute de plusieurs mètres en roulant contre la paroi, telle une poupée désarticulée. Le creux est profond, mais heureusement, il y a des crevasses sur lesquelles elle peut prendre appui pour ne pas risquer une nouvelle dégringolade jusqu’au fond. Elle se relève très péniblement, à quatre pattes, dans un premier temps. Sa vision se trouble, mais elle voit Wilhelm non loin. Est-il inconscient ? Il le parait, en tout cas. Bonne nouvelle. Elle ne reprend pas espoir pour autant mais une petite voix, dans sa tête, lui dit de persévérer, de s’accrocher jusqu’au dernier espoir. Car c’est ainsi que doit périr une Légende, non ? En défendant ses points de vues jusqu’au bout. Oui, c’est comme ça que la société souhaiterait les voir s’éteindre. Sauf que non.

Elle rampe, pathétiquement, en manquant de tomber à plusieurs reprises.

Et enfin, elle arrive près de lui. Archimède émet quelques bips sonores, sans donner d’explication. En réalité, il cherche à contacter les autres. Il a compris que sa créatrice ne pouvait plus rien faire de plus, qu’elle s’était battue autant qu’elle l’avait pu. Maintenant elle devait passer le flambeau. Sauf que ça, la rousse n’en a cure.

Elle place une main au-dessus de la bouche de Strider, doucement. Ses yeux… Si seulement il pouvait les voir. Peut-être comprendrait-il sa sincérité. Ou peut-être serait-il ce mur imperméable auquel Brooke s’est frotté il n’y a pas si longtemps. Mais la leçon n’a pas été retenue, visiblement. Elle parle, avec une voix faible, presque grésillante.

    « Archi…mède.-Oui Madame ?- Utilise une grosse partie des nano-machines restantes pour s’introduire dans son estomac. Retire-lui cette saloperie que j’ai vu remonter. Avec les autres… tu nous feras revenir au bord du cratère.-Vous êtes sûr ? Navré de vous contredire, Madame, mais votre plan est bancal, il vaudrait mieux--Tais-toi ! Obéis !-…Non. »

Et voici Archimède qui prend les devants. Le reste des nano-machines s’enroule autour de la taille de la Vaughan, tel un harnais d’escalade. Un grappin est lancé jusqu’au rebord et elle n’a pas le temps de réaliser que, déjà, elle est hisser. Et Strider est laissé en bas. Seul. Non. Non Archimède. Arrête. Il est mon ami, je ne peux pas le laisser. C’est ce qu’elle pense, mais son intelligence artificielle pense avant tout à la protéger. C’est comme ça. Aussi cruel que cela puisse paraitre, pour ce robot, Wilhelm passe bien après Brooke. Elle aurait dû le savoir. Maintenant elle est étendue sur le flanc, à un mètre à peine du gouffre. Elle n’a plus de force pour bouger. D’ailleurs, Archimède est contraint de se mettre en veille. Elle a trop tiré sur ses réserves.

Et le silence se fait, encore. C’est déplaisant. Ça lui glace le sang. Il y a des bruits de pas. Non, il revient.
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MessageSujet: Re: "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Icon_minitimeDim 8 Déc - 6:30

Carnage attend. Il est tranquillement installé sur le capot d’une voiture. Le toit de cette-dernière est totalement enfoncé. Meknes avait voulu s’asseoir là au début, mais la carcasse de l’objet n’avait pas tenue. Tant pis. Après avoir écrasé le coffre, il s’est finalement allongé sur le pare-brise. C’est bien un pare-brise en fait. C’est confortable. Les yeux aux motifs psychédéliques de l’alien contemplent le ciel. Celui-ci a beaucoup changé, depuis les dernières minutes. Au départ terne, il s’est soudainement emporté. Une accalmie à suivie, puis un nouvel orage s’est alors déchaîné. Si toute la populace doit s’interroger sur l’origine d’un tel bordel au niveau de la météo, 3MAJ, lui, est bien au courant. Normal en même temps, de là où il est, et même si la gare est grande, il entend les bruits de batailles jusque là. Depuis le début, il avait tout écouté, jusqu’au bout. Un peu logique quand même, de la part de celui qui s’est arrangé pour que la scène qui vient d’éclater soit. Et dire que les autres pensaient avoir affaire avec un concours de circonstance tout à faire inopiné... Rien que ça donne assez d’hilarité au géant pour susciter en lui l’envie de jouer un peu avec les carcasses des voitures. C’est amusant de les couper en deux, de les éclater, de les empiler. Encore plus drôle quand c’est avec un bus, même si c’est plus long à faire.

Ecouter les belles paroles et tentatives de Brooke pour essayer de raisonner son « amoureux » (har, har) fut extrêmement divertissant. Carnage avait manqué de ricaner très fort, à un moment. Seulement voila, comme Carnage est un esthète, il reste coi pour pouvoir profiter au maximum des évènements. C’est comme ça qu’il a gardé cette balafre dégoûtante qui lui sert de sourire sur le visage, et ce depuis une bonne dizaine de minutes déjà. C’est vrai que le combat est déjà fini… C’est dommage. Les duels d’aujourd’hui se terminent beaucoup trop vite. C’est vraiment triste, il n’y a quasiment plus de plaisir à combattre, surtout que généralement, il n’y a presque plus de morts. Dans ce cas, c’est un combat bâclé, et c’est juste du gâchis. Et si les opposants survivent, c’est parce qu’ils n’y ont pas été assez forts. Et dans ce cas, ça dérange aussi. Les jeunes de nos jours ne savent vraiment plus se battre. Ça doit être ces maudites valeurs, elles doivent les rendre tout ramollos. Elles empoisonnent tout de toute façon.

Carnage a eut l’occasion de tester un peu son épée pendant que les deux amants ferraillaient ensembles. C’est assez gentleman de sa part, ça, au passage. Résultat, ce qui s’applique à la baston vaut aussi pour les bagnoles. C’est de plus en plus light, rapide, pour aller vite et enchaîner encore, et du coup, on perd toute violence, toute qualité. L’extraterrestre est certain que, s’il va voir sur le champ de bataille, les deux opposants auront encore tous leurs membres. Il soupire. Même le squelette prétendument ultrasolide des véhicules suédois n’a pas fait le poids. Ha ha. On ne résiste pas à un dictateur quand on vient de la Terre, ou d’ailleurs. Wilhelm lui-même en est la preuve. Quoiqu’il arrive, Carnage finit par tout avoir. Ce-dernier est tellement fier de ce qu’il a fait qu’il n’est même pas fatigué. Les alentours du bâtiment ne sont plus que ruines. La tôle agonise dans cette union forcée qu’elle doit avoir avec d’autres pièces de métal, pendant que le sol, déjà violé en permanence par l’expansion humaine tentaculaire, vient de subir d’autres sévices salaces de la part de l’ambassadeur galactique. Faire du Tetris avec des vieux cars. Il fallait le faire. En même temps, quand on s’ennuie…

Il y a un silence qui se prolonge. Tellement que Carnage se dit que les festivités doivent avoir définitivement cessé là-bas. L’azur lui-même a arrêté de s’emballer, lui aussi lassé par ces petites joutes de jeunes. Qu’est-ce-qu’on disait… Le colosse se relève, un peu trop rapidement, et broie des deux pieds joints l’avant de l’auto qui lui servait de canapé. Lentement, il se retourne, de sa démarche de titan, de titan du mal, et il s’attarde pour voir son œuvre. Le pare-choc se complaît dans un rictus mourant, alors que les deux phares avant prennent des poses de martyr en s’affichant comme une belle paire d’yeux énucléés. Ha, c’est sûr que ça occupe de trancher du véhicule. Mais rien ne vaudra jamais le plaisir incomparable de se débarrasser d’un véritable être humain. Les machines ne disent rien quand elles meurent. L’homme, lui en fait tout un plat. Ce qui fait le sel au fond, ce sont les sentiments. On a déjà vu un psychopathe assassiner son semblable à l’arme blanche, un sourire aux lèvres. Les couteaux, eux, n’ont aucun mot à dire lorsqu’ils perforent la chair. Ils se content d’exister, et c’est tout. Il faut que Carnage se remette à tuer de l’humain, c’est plus possible autrement. Déjà que la presse qu’il cherchait tantôt est hors d’état de marche…

Tiens, ce qui serait une bonne idée, c’est d’aller regarder qui a survécu, pour savoir s’il y a matière à achever. Meknes se dirige donc vers les lieux du drame qui le fait rire depuis plus d’une demi-heure. Un frisson électrique le mord au cou pendant que son pas lourd fait comprendre au bitume qui est le maître. Avec un peu de chance, Brooke est encore vivante, et Wilhelm aura le bon sens de laisser son… ami, finir le travail. Parce que bon. 3MAJ avait bien envie de dire encore quelques mots blessants à sa sœur si celle-ci tenait encore debout. Enfin, si elle était encore consciente. Et si elle était en un seul morceau, Carnage pourrait peut-être oser éparpiller son corps façon puzzle. C’est instructif les puzzles. Surtout en présence de gens qu’on aime bien. Il pourrait demander à Wilhelm de chercher les restes et de les recoller ensuite, ça pourrait leur faire une après-midi sympa, un de ces jours… Ah, mais il faudrait conserver les membres et ça c’est pas évident. Et puis Meknes n’a aucune envie de garder avec lui des traces de sa sœur. Il veut vite en finir, et ce sans trop traîner. Parce que c’est pas tout, mais y a une planète à coloniser. Il accélère donc le pas. Toute la gare tremble dans l’attente de la réaction face à ce qui va s’annoncer au dictateur Klong.

Mais quel beau cratère ! Wilhelm sait si faire quand il le veut. Un peu de bonne volonté, du courage et un stimulant, et nous voila devant du beau travail. Alors qu’il se pose à la limite du vide, l’avant de ses pieds levant un gros doigt aux règles de la gravité, 3MAJ apostrophe de sa voix caverneuse son petit inséparable :

-Hé, Wilhelm ! C’était un super show !

Tellement que le géant lève un pouce dans les airs pour son acolyte. Carnage n’est bien évidemment pas léger parce qu’il est idiot, ou totalement désolidarisé dans ce qu’il fait. L’alien prend juste un peu son temps parce qu’il sait qu’à à peine quelques pas de lui, sa petite sœur agonise. Et ça lui fait du bien de savoir qu’elle souffre encore. Alors, pendant que cette sale peste vomit ses tripes dans son propre sang, lui, bon prince, félicite le challenger qui vient de remporter cette tendre escarmouche.

-Bouge pas, je viens de te chercher après. On aura des guimauves et du chocolat en rentrant.

D’un simple mouvement de pivot de la part de ses chevilles, 3MAJ fait volte-face, et se retrouve devant sa cadette. En deux foulées, il est sur elle. Heureux. Heureux de ce qui s’annonce être comme une future victoire, mais heureux également de ce qu’il s’apprête à faire dans l’immédiat, puisque, avant cet intermède retrouvaille avec ses deux camarades, le premier exemplaire de son superbe ensemble de lame vorpale lui a été retourné. C’est un travail de titan que de récupérer peu-à-peu tout son équipement. Mais le résultat est là. Avec presque rien, juste un peu de patience et de débrouillardise, Carnage est en train de gagner. Alors qu’il n’a même pas encore tout son arsenal. Comme quoi, ce qui fait la force de ce méchant n’est pas sa horde de sbire ni son matériel. C’est lui. Lui et juste lui, le tyran ultra-compétent, génie du mal et tacticien avéré. Le bout de sa lame crisse et traîne tout le long de sa marche. Si tranchante, qu’elle attaque toute trace de ciment ou de carrelage qu’elle peut dévorer sur son passage. Son bruit strident fait sentir l’envie de son propriétaire de faire s’abattre le couperet. Et comme il fait les choses bien, c’est ce qu’il fait. Il lève son sabre, et le plante illico. Shlak.


Dans la cuisse.


-Alors, tu couines ? Rugit l’aîné alors que sa face de monstre surplombe le visage et les seins de sa charmante victime, Manque de bol pour toi, je ne t’ai pas achevée tout de suite. Mais tu comprends, ma chère petite sœur, c’est parce que j’ai tellement de choses à te dire !

Son pied droit s’abattit sur la garde carrée de son arme. L’épée s’enfonça de moitié sous terre, fissurant le parquet et léchant de son acier la vie qui s’échappait par grappes entières de la pauvre Brooke. Elle devait serrer les dents à s’en exploser les gencives.

-Ah, j’ai un souci, continua Meknes, en train d’hurler en mode haut-parleur, Tu as quatre membre à transpercer, et je n’ai qu’une lame ! Bon, ben, je vais devoir la retirer et la replanter encore alors ! Encaisse, salope !

Main qui se referme sur la poignée de l’épée. Chuintement de mort qui accompagne une gerbe de sang. Hurlements de douleurs, satisfaction parfaite. Le désespoir des autres fait tellement d’heureux.

Carnage s’acharna sur sa sœur comme du poisson pourri.

-Pauvre conne ! Pauvre nulle ! Tu me dégoûtes, toi et tes espérances ! Tu es la honte de la famille ! Regarde-toi ! Sale merde ! A faire la pétasse devant ton « amoureux » ! Ah, tu me fais vomir, tellement que… Tellement que…

Une ombre de folie vint tuer la colère qui s’était soudainement emparée de l’extraterrestre. Comme par un jeu de lumière habile, la face du conquérant s’était brutalement assombrie. Ses yeux devenus tout rond n’étaient plus que des billes jaunes, des purs concentrés de psychose. Des spirales de meurtres dansaient dans son regard. Un sourire machiavélique aux lèvres, il s’accroupit, l’émotion possédée par les intensions du diable. Son sabre, qu’il tenait comme un épluche-légume de la mort, s’approcha des mamelles de la jeune femme.

-Tellement que… Je vais te couper les seins. Puis je te tuerais. Et je te les ferais bouffer !

3MAJ semblait incontrôlable.

-TU TE RENDS COMPTES QUE TU SERS LE MAUVAIS CAMP ? HEIN ? TU TE RENDS COMPTES ? TU SAIS QUE PAPA AURAIT VOULU QUE TU SOIS AVEC NOUS ? BEN NON TU SAIS PAS ! PARCE QUE T’ÉCOUTES RIEN, T’ES UNE CHIENNE. MA MÈRE AVAIT DÉJÀ HONTE DE TOI AVANT MÊME DE TE CONNAÎTRE TELLEMENT T’ES TROP CONNE ! TU NOUS FAIS HONTE PUTAIN, TU NOUS FAIS TOUS TROP HONTE !

Il approcha sa lame de manière à pouvoir commencer son incision.

-Adieu, Brooke 3MAJ !



Et là, ce fut le bordel.
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MessageSujet: Re: "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Icon_minitimeDim 8 Déc - 11:01

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En ce moment, c’est le bordel. Tout semble s’évertuer à aller de travers. Entre le meurtre de Damage Greem, cet œuf étrange et la disparition de Strider, je me sens perdue. On est censé être les Légendes, et pourtant j’ai l’impression que tout me file entre les doigts. Qui tire les ficelles de tout ça ? Je suis pas la plus douée pour la réflexion dans notre groupe… Moi, je compte sur mon instinct, point final. Et pourtant, je suis là, dans les égouts de la ville, à mener l’enquête. C’est ridicule. Je porte un masque et me balade avec une lampe torche. Super, la Légende. Ces derniers jours, je suis tombée sur des malfrats et leur réserve de drogue, des rats, et des cafards. Mais rien qui puisse m’aider à comprendre. Quelle menace plane sur nous ?

Soudain, alors que je m’apprête à me glisser dans un conduit un peu plus étroit que les autres, la montre à mon poignet se met à briller. C’est une invention de Brooke, celle qui permet de se contacter entre nous. Pourtant, le grésillement habituel ne se fait pas entendre. Elle émet un son étrange, elle est peut-être cassée ? Je la regarde de plus près. Et mon sang se fige dans mes veines.

Je me rue vers le sortie, mes bottes envoyant des gerbes d’eau souillée de tout côté. Je manque de glisser un nombre incalculable de fois, mais mon cerveau est blanc. Tout ce que je vois, c’est le visage de Brooke. Je passe des égouts à la rue en un rien de temps, j’essaye de comprendre où le point rouge sur ma montre tente de me mener, mais je n’arrive plus à réfléchir. Je cours là où mes pas me guident, mes poumons sont en feu. J’ai peur, et ma peur me pousse à courir plus vite encore. Mon pouvoir se déclenche sans que j’en ai réellement conscience, j’entends tout, je vois tout, et je sais où je vais.

La nuit tombe, les ombres sont nettes face à moi, je suis un démon dans son élément. Mes muscles se sont développés, ma peau est devenue rouge et ardente. Quand ça au juste ? Je n’ai même pas remarqué ma transformation. J’arrive à l’usine désaffectée à toute allure, la lumière grésillante des réverbères m’offrant une scène qui s’imprime dans ma rétine. Brooke, ensanglantée, un cratère, et Carnage au-dessus d’elle. Sa lame brille tandis qu’il la lève dans les airs, prêt à la transpercer. Il croit avoir gagné. Il a tort.

En une seconde, il se retrouve à plusieurs mètres de là, encastré dans une voiture. Je lui souffle mon haleine brûlante au visage, mes yeux sont deux fentes incandescentes. Je veux le tuer. Malheureusement, j’ai des choses plus importantes à régler pour le moment. Je lui arrache son épée des mains et la projette contre un mur, elle s’y enfonce jusqu’à la garde. J’espère qu’elle est en mille morceaux, mais les armes Klong c’est pas mon fort. Mon poing ravage son visage, ce n’est pas suffisant contre lui je le sais, mais…

Brooke. Tremblante, je m’approche de son corps meurtri. Je ne sais pas si c’est la rage ou la peur qui m’anime. Je vois également du coin de l’œil un homme aux cheveux rouges qui ressemble étrangement à Strider… Un apprenti héro qui a tenté de faire comme son idole ? Je grogne avant de le balancer sur mon épaule. Doucement, je prends mon amie dans mes bras, mes griffes noires frôlent ses bras sanguinolents et je l’entends gémir de douleur. Pardon Brooke, pardon. Sous cette apparence, je ne peux que faire mal. Je quitte les lieux le plus rapidement possible, compte tenu de mes deux fardeaux.

Une fois déposés à l’hôpital, je m’effondre sur une chaise. Je suis comme cette petite fille qui attend de savoir si sa maman va pouvoir remarcher après être tombée dans les escaliers. Mon corps tremble, je suis une feuille d’arbre prête à tomber. Brooke était déjà blessée à l’origine. Si jamais elle meurt je… Qu’est-ce que je vais devenir ? Je ne veux pas être abandonnée encore.

« Carnage… »

Je contrôle de justesse une nouvelle transformation, je ne tiens pas à faire peur aux civils. Pourtant, ma colère atteint des sommets. Je serre les poings à en avoir mal. Ma voix s’échappe de mes lèvres, sifflante de rage.

« Si je te retrouve, je te tue. »
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▌SUPER: Carnage
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▌LEVEL:
"Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Left_bar_bleue31/100"Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Empty_bar_bleue  (31/100)


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MessageSujet: Re: "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan "Ton visage et celui de mon ennemi se confondaient pour ne plus faire qu'un." || Strider & Carnage & Johan Icon_minitimeMer 11 Déc - 6:45

Carnage restait encore hébété devant l’éclair qui était passé devant, à côté, derrière et sur lui.

Qu’est-ce-qui venait de se passer ?

Bloqué dans le mur dans lequel il venait d’être violemment encastré, le visage encore sanguinolent marqué par une grande trace de griffure qui lui barrait la joue, le colosse ne bougeait pas, alors qu’une rivière pourpre commençait à dégouliner difficilement sur sa figure. Ses grands yeux arrondis par l’incompréhension étaient d’une fureur sans nom, paralysée par l’épais brouillard de questions qui lui voilait la conscience.

En fait, non.
Meknes savait parfaitement ce qui venait d’avoir lieu. Il en était même d’ailleurs beaucoup trop conscient. Mais c’est sans doute cela qui l’a fait court-circuiter. Le cerveau, lorsqu’il est exposé à une quantité trop grande de sensations, principalement négatives, à tendance à en écarter certaines pour se concentrer sur les choses primordiales. Les choses importantes, nécessaires à la survie. C’est comme ça qu’il choisi de privilégier certains sens parfois, dans certains contextes assez particuliers. Il se charge également d’envoyer l’adrénaline. Les troubles du comportement viennent logiquement de là-bas. Un choc trop rude peut entraîner des séquelles, des conséquences temporaires voir définitives, terribles. Les psychopathes, les malades mentaux, les paralysés, ont subit au choix un terrible coup physique ou mental. Quand la situation l’exige, quand le cerveau atteint ses limites et se fait submerger par les divers signaux et informations, inévitablement, il craque. Et on devient aveugle ou complètement fou. Beaucoup de suppliciés développent ce genre de névroses, où leur esprit les abandonne…

Le grand 3MAJ n’avait rien de tout cela. C’était… à la fois un miracle et en fait vraiment pire. Son être semblait s’être totalement dessoudé de son corps. Pourtant, il était encore là, bien présent dans sa tête. Mais le fait de se rappeler la scène qui venait d’avoir lieu s’acharnait à le laisser dans cette étrange position de stand-by… Petit-à-petit, il recouvrait le plein usage de ses sens. Sa titanesque masse musculaire se mit à trembler. Son rythme sanguin, visiblement rendu fou par la colère, fit s’accélérer l’écoulement de son infâme fluide violet, dont la couleur fade lui mangeait la moitié de la face et lui donnait l’impression de baver. Ses lèvres se mirent à marmonner quelque chose, des morceaux de phrases imperceptibles qui tombaient dans le vide, alors que ses doigts se crispaient puis se détendaient à un rythme aléatoire et saccadé, comme s’ils broyaient quelque chose. Cette mascarade dura une longue minute, et devint à chaque seconde plus virulente, plus folle et plus visible. La pupille de ses yeux, réduite à un minuscule point noir imbibé de haine, assassinait de son regard la moitié du monde entier. C’est là qu’il ne tint plus et éclata.

-BORDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEL !

Carnage s’était plié en deux lorsqu’il s’était mis à hurler. La déflagration de puissance, provoquée par cette alliance redoutable entre force et rage, fit voler en éclat les pierres qui se trouvaient à proximité. L’ensemble de la gare, vide, répercutait cet assaut destructeur dans tout le bâtiment.

-PUTAIN ! PUTAIN ! PUTAIN ! PUTAIN !

Pour chaque insulte, le géant enfonçait un poing dans la terre. Sa cadence de parole et de frappe fut tellement élevée que, rapidement, l’alien avait creusé un cratère semblable à celui créé par l’ouragan électrique de Wilhelm. La parquet mourant ne lui suffisant plus, Meknes tourna son regard vers la première chose à exploser qui se trouvait à portée, et appuya son air vengeur sur l’une des colonnes du bâtiment, qui n’attendait plus que son assaut providentiel pour terminer sa pitoyable existence. Il ne résista pas à l’invitation et désossa la structure bétonnée d’un unique coup de poing, laissant le squelette de métal de la bâtisse à nu, complètement tordu. Une partie du toit se mit à gémir, grièvement blessée.

-RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Déchaîné, Carnage laissait libre-court à l’expression de sa haine. Cette haine qu’il vouait depuis toujours à l’univers entier, et qui ici trouvait tout son sens.

-MAIS C’EST PAS POSSIBLE ! QUI ? QUI ?

Ce mot ne cessait de tourbillonner dans la tête du dictateur. Qui avait bien pu intervenir aussi efficacement, et surtout, aussi vite ? C’est à peine s’il avait pu distinguer la silhouette de son agresseur, et encore. Homme ? Femme ? Il n’en savait absolument rien. Grand, petit, musculeux ou non ? Même chose. A part supposer que la chose qui s’en était prise à lui avait des allures de bête féroce (si l’on en croyait la belle balafre qu’il avait réussi à lui tailler sur la joue sans même qu’il ne le remarque), il en restait là. C’était un point très très contrariant pour quelqu’un qui prévoyait de se venger de manière assez expéditive, et surtout, sous un très court délai. Et quand bien même il montait des hypothèses, il restait toujours aussi aveugle. Cela le rendait fou ! Comment lui, Carnage, le Klong, avait-il pu se faire avoir de la sorte ? Et projeté avec une telle virulence, neutralisé en quelques secondes, incapable d’agir ! Brooke, Wilhelm, ces deux préférés, en un instant, ils avaient disparu ! Quel genre de monstre fallait-il être pour oser faire cela ? Retirer à un tueur le moment où la préparation de son complot arrivait à son comble ! Arracher ! On venait d’arracher les chevilles au paroxysme de la destruction ! On avait saboté l’instant de joie suprême ! L’instant de mort ! On avait privé le bourreau de son exécution ! Mais quelle horreur ! Quelle cruauté ! Celui qui avait fait ça était un porc. Un sale porc, un être dégueulasse qui crachait sur l’art de la mort ! Le salaud ! C’était inconcevable !

-Si je retrouve ce fils de pute, jura Carnage entre ses dents, mais je le… Je le… Ah !

Il s’empara de la garde de son épée, son fidèle sabre issu de sa planète natale, valeur sûre qui l’accompagnait la plupart du temps, et d’un geste brusque, retira la lame du socle artificiel dans laquelle elle avait été envoyée. Il le fit avec une force volontairement exagérée, et ne fit pas un mouvement droit, mais incliné. Le tranchant de son katana décrivit logiquement un arc de cercle, assez menaçant pour dérouter à lui seul toute notion d’espace et de temps. N’étant malheureusement pas le don du propriétaire de cet instrument de tuerie, il ne se passa rien, si ce n’est que le pilier qui retenait l’objet fut scié en deux. Le don de Meknes, c’était l’éclair psychotique, cette force d’apparence électrique qui réduit les êtres faibles à des moins que rien, qui écrase les opposants en les transformant en loques, en proies minables tout juste bonnes à être achevées… C’est l’aura du guerrier, qui naît de ses compétences et de sa volonté de vaincre.

Carnage était donc présentement entouré de cette aura d’énergie, en mode encore plus furieux que les chevelus blonds dans les anime.

Ce n’est qu’après avoir découpé des voitures en quartier et réduit les murs et les colonnes en montagnes de gravats que Carnage se sentit un tout petit peu mieux. Cerné par des gros nuages de poussières et de plâtres, il était seul face à l’univers quand il s’écria dans un soupir :

-Wilhelm. Tu me manques déjà.

C’était la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Si jamais le ravisseur/ninja/connard qui l’avait attaqué était du côté des humains, ou pire, dans le camp des Légendes, alors il ne ferait aucun doute sur le fait qu’on allait essayer d’exorciser la poudre verte que 3MAJ avait faite ingérer à Strider. L’idée que celui-ci puisse recouvrir la raison et ensuite réclamer vengeance fit dresser ses cheveux sur sa tête. Il allait devoir rapidement changer de planque s’il ne voulait pas que tout tombe à l’eau… Il serra les poings. Merde ! Et en plus, il n’avait pas eu le temps de finir Brooke. Ça aussi c’était dommage. Vraiment dommage. C’était super amusant d’avoir un bras droit à ses côtés. Et puis, il fallait bien le dire, même si Carnage était le meilleur, avoir la puissance de Wilhelm avec soi, ça restait toujours sympa… L’extraterrestre s’interrogea sur les conséquences que pourraient engendrer le retour à la normale dans l’esprit de Strider. Allait-il conserver quelques souvenirs ou bien aurait-il tout oublié ? Mieux encore, et si jamais sa nature avait été changée à jamais ? Voila une hypothèse qui redonna un peu d’espoir à l’ambassadeur…

Il s’installa sur un tas de décombre plus conséquent que les autres alors qu’il pesait le pour et le contre de la situation. Il était clairement inutile et potentiellement suicidaire de partir à la recherche de Wilhelm. Carnage avait trouvé son aide précieuse, mais pas au point de la désirer tellement qu’il se jetterait dans la gueule du loup pour la récupérer. La camaraderie de façade avait ses limites. Enfin… Strider, de la façon dont il se comportait, était atypique, râleur, sociopathe et violent. Mais c’était tout ce que son « employeur » demandait. Autrement dit, il était intimement persuadé que dans d’autres circonstances, lui et ce héros adulé de la populace auraient put être de grands amis. Un sourire machiavélique naquit sur ses lèvres. Oui, sauf que ce n’était pas le cas. Il allait falloir faire donc avec les moyens du bord. Et Carnage savait exactement quoi faire. Alors, il se releva.

Une fois debout, sa peine avait totalement disparue. Il n’était même plus vexé d’avoir été berné par l’homme invisible. Celui-ci ne l’intéressait déjà plus. Ce n’était qu’un misérable pion quelque part sur terre, et peu importe qui il était. Il comprendrait un jour qu’on ne pouvait pas s’opposer éternellement à Carnage. C’était ainsi que le monde fonctionnait. L’expression du mal s’imprimait peu-à-peu sur ses lèvres quand il sortit sa montre à gousset et contacta sa plus dévouée subalterne.


-Oui… Mistery, c’est moi. On va avoir besoin de quelques amis. Va voir auprès de l’entourage d’un certain Liam Victoria… J’ai quelques petites choses à préparer pour eux… Ah oui, au fait, on déménage le QG secondaire. Strider s’est perdu. Essaye de voir s’il a pu filer quelque part. Moi, je vais aller voir ce que deviennent les œufs…

Et il raccrocha.


Voila. Ils voulaient jouer au plus con hein ! Sauf qu’il ne faut jamais provoquer un grand méchant. Car les grands méchants sont évidemment les plus cons. Et c’est pourquoi ils gagnent toujours à ce jeu. En plus, ici, le méchant, c’est Carnage. Et Carnage est prêt à tout pour gagner.


Pas de pitié. Pour personne. Jamais.
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