Marilyne C. Owens
▌LOCALISATION : En squattage chez quelqu'un ~ FC▌SUPER: ▌POWER: ▌LEVEL: ![« Le soleil ne brillera qu'une fois. » || PV Sun-Râ & Mary [ABANDON] Left_bar_bleue](https://2img.net/i/fa/i/left_bar_bleue.jpg)  ![« Le soleil ne brillera qu'une fois. » || PV Sun-Râ & Mary [ABANDON] Empty_bar_bleue](https://2img.net/i/fa/i/empty_bar_bleue.jpg)  (13/100)
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| « Le soleil ne brillera qu'une fois. »
« Désolée petite, mais ma femme m'attend. »
La main de l'homme, avoisinant la quarantaine, frotta d'une façon très paternel les cheveux de Mary, cette dernière restant totalement impassible, l’œil presque mauvais. Ce vieil homme gros et gras lui envoya un baiser du bout de ses répugnants petits doigts, puis il franchit la porte du studio -Ou plutôt du skatt- de la jeune fille. Cette dernière s’effondra sur son lit, dans un long soupir nonchalant et légèrement rauque. Encore un client qui fuit, cela devenait une sale habitude. Était-ce parce que les hommes du coin manquait vraiment de couilles pour oser tromper leur femme ou leur copine ? Ou simplement que la crainte des « Légendes » les faisait fuir avant même de commettre ne serait-ce qu'un petit écart ? Quoi qu'il en soit, elle se retrouve de nouveau seule dans ce grand studio, parsemés de vêtements sales, de bouts de papiers déchirés, gribouillés, cramés, et très rarement presque intacts. Les légères fissures sur son plafond attirait de façon inéluctable son attention ; peut-être qu'un petit coup de peinture, et un peu de rangement ne ferait pas de mal. Et puis, elle en avait marre de cette crasse perpétuelle, qui ne part jamais. C'est ni glamour, ni très hygiénique. C'est peut-être pour ça qu'ils ont tendance à détaler comme des lapins apeurés …Elle roula sur le côté, se recroquevillant sur elle-même. Le soucis étant qu'elle était seule, elle n'avait plus beaucoup d'argent à cause de ses récentes dépenses … Les portables, ça coûtent chers, même pour les plus pourris. D'ailleurs, ce dernier traînait négligemment sur le bord de sa table de chevet, menaçant de tomber à chaque instant. Mais dans l'immédiat, ce n'était pas sa préoccupation majeure. Il était tôt -Environs 10h30-, et elle n'avait aucune envie d'aller en cours. Elle commençait à saturer de cette ambiance trop « bon enfant » à son goût, où tout le monde s'efforce et se force à être gentil. Et puis c'est quoi, réellement, pour eux, le faire d'être « gentil » ? C'est une norme, comme plein d'autres normes stupides que ces personnes suivent sans même réfléchir. Et cela la mettait en colère. Elle aimerait pouvoir faire pareil, mais ses problèmes et ceux des autres semblaient si différents et si lointains les uns des autres … Un long soupir brisa de nouveau le silence presque religieux de la pièce. Elle n'était pas vraiment motivée à faire quoi que ce soit. Ni « bosser », ni l'école … Puis, après encore quelques minutes de réflexion, elle se pencha, tête en avant, pour regarder sous son lit et en sortir une petit boîte, proche des boîtes à gâteaux.Dedans se trouvait, majoritairement, des billets, et parsemés ça et là, quelques bouts de papiers. Elle commença à compter ce qu'elle avait dans sa boîte, ce qui lui prit quelques longues minutes. Rapidement, elle se rendit compte qu'elle avait plus d'argent que prévu, sans compter les quelques billets qu'elle avait dans son porte-monnaie. Soudainement, comme une pulsion qu'elle ne pu retenir, elle se leva, prit quelques billets puis rangea la boîte d'un revers de main sous son lit, et partit tel une fusée vers la porte, qu'elle ouvrit à la volée. Tout en descendant les escaliers de son vieil immeuble quatre à quatre, elle se rendit compte qu'elle n'avait pas prit sa dose quotidienne. Mais, sa pulsion était plus forte, et puis, elle pouvait très bien tenir sans, non ?***17h. Il commençait à se faire tard, mais la jeune fille était là, debout devant un beau mur d'un blanc immaculé, à se frotter le front avant son avant-bras dénudé et parsemés de petites coupures diverses qui cicatrisaient petit à petit. Elle admirait son dur labeur qui, grâce aux rayons du soleil, semblait baigner dans une douce lueur. Son petit studio, repeint entièrement en blanc et en contours rouges pour les portes, lui semblaient subitement plus accueillant. Elle avait passé des heures à faire cette maudite peinture, à ranger et ratisser chaque coin de la pièce pour retirer les ordures, les fringues sales, les seringues usagés et cassés … Tout de suite, son « chez elle » lui semblait plus beau, plus agréable. Elle n'était pas nature à se soucier de se genre de chose, mais aujourd'hui, elle se sentait bien, comme libérée. Ce n'est peut-être pas si mal, se disait-elle, de passer une journée ou deux sans dose. Après avoir tout ranger, et tout réorganisé, elle se jeta sur son lit, ses vêtements tachetés de peinture blanchâtre. Elle se sentait à la fois bien et totalement crevée, après cette longue journée de rénovation. Mais au moins, maintenant, son studio ressemblait moins au skatt d'une junkee.Mais la vraie nature de la jeune fille revint très vite au galop. Le soir arrivant, Mary s'était endormie sur son lit, terrassée par la fatigue. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, une douleur atroce au cœur et à la tête lui servit de réveil assez brutal. Elle se redressa, tenant son œil vert, visible car le bandeau avait bougé durant son sommeil. Il lui faisait mal, une douleur atroce, et petit à petit, elle sentait comme des petites piques de ressentiments qui la traversaient de par en par ; la tristesse, la colère, la haine, et même la honte. Et doucement, la sensation de douleur commençait à se faire de plus en plus persistante. Puis, des petits spams secouait son dos fin, puis son visage devenait de plus en plus blanchâtre. Et soudainement, la nausée. Elle courut jusqu'au toilette, et, alors qu'elle avait la tête au-dessus de la cuvette, elle comprit ce qui lui arrivait : le manque. Elle était cruellement en manque. Sa dernière dose remontait déjà à hier soir, avant qu'elle n'aille se coucher. C'était … Trop. Trop longtemps. Mais pourtant, elle n'avait plus rien, et une bonne partie de son argent était partie dans la peinture et quelques décorations.En revenant dans la pièce, elle poussa tout ce qu'il y avait sur la table avec force, renversant presque la table avec. Il fallait qu'elle se calme, qu'elle résiste. Qu'elle trouve une solution. Elle attrapa son portable, non sans haleté et sans transpirer à grosse goutte. Elle chercha dans son répertoire le numéro d'André ; il fallait qu'elle le voit, et tout de suite. Quitte à devoir payer de sa personne, il fallait qu'elle ait sa dose, maintenant, avant de s’effondrer. Mais la sonnerie continuait, et continuait, tout en résonnant dans la tête de Mary. Et André ne répondait pas. Probablement encore avec une de ses nanas, se disait-elle en jetant son portable par terre, se frottant le visage avec force. Il fallait qu'elle trouve quelque chose, quelqu'un. Elle remit son bandeau, tout en essayant d'arrêter le tremblement de ses mains. Elle se changea, pour sa tenue d’écolière habituelle, celle qu'elle portait lorsqu'elle se promène pour trouver du boulot ou lorsqu'elle va chez Aton.Elle avait pensé à aller chez lui, mais cela fait un petit moment qu'elle a de fréquentes crises, et elle ne pouvait pas courber encore l'échine. Donc, elle se débrouillera, seule. Comme avant, pensa-t-elle dans un soupir. Puis, elle sortit de son studio, en claquant la porte. En arrivant dans la rue, presque sombre maintenant, elle s'alluma une cigarette, pour tenter d'arrêter les tremblements ; les jeunes filles qui tremblent comme une feuille n'attire pas vraiment les clients. L'esprit un peu dans la lune, en essayant de se rassurer et se réconforter en pensant à sa prochaine dose, elle sentit quelqu'un qui passait très près d'elle, puis en voulant l'esquiver, elle rentra de plein fouet dans un homme assez grand, et maigre, et surtout très pâle. Elle le regarda à peine, redressa son sac sur son épaule, puis elle le repoussa sans vraiment de ménagement, puis commença à continuer sa route, avant de sentir une main sur son épaule. En se retournant, elle se retrouva face à l'homme, qui la tenait avec une grande force et qui la fixait avec un air mauvais et suffisant. Elle détestait ce genre de regard, qui lui rappelait tant de clients et surtout … Son père. Elle repoussa la main tout en disant d'une voix rauque et malpolie
« Qu'est-ce que vous me voulez vous ?! »
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Dernière édition par Christiane le Ven 20 Déc - 0:27, édité 1 fois |
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Owen Campbell
▌LOCALISATION : Avec son violon. C'est tout ce que tu as besoin de savoir. FC▌SUPER: 九尾 (Kyûbi)▌POWER: Transformation en Kumiho (Kyûbi - yokai renard à neuf queues)▌LEVEL: (16/100)
| | Sujet: Re: « Le soleil ne brillera qu'une fois. » || PV Sun-Râ & Mary [ABANDON] Lun 30 Sep - 8:51 | |
| Ce message datant du 11 Août je me permets de passer par là pour demander s'il est toujours d'actutu. ♥ Si tel est le cas, continuez le rp à la suite en ignorant mon message. |
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