Heroe's SUP
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
NOUS TENTONS DE REPRENDRE LE FORUM EN MAIN. SI VOUS ÊTES INTÉRESSÉS, MANIFESTEZ VOUS. ♥️
recensement ici ; https://h-s-sup.forums-actifs.com/t1228-recensement-de-relance#13877
Le Deal du moment :
Code promo Nike : -25% dès 50€ ...
Voir le deal

Partagez|

Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
avatar
Invité




Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Vide
MessageSujet: Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Icon_minitimeSam 22 Sep - 8:37

Day 1 : L'univers et l'imagination.

''Une poupée. C'était la seule chose de visible. La seule chose qui baignait dans la lumière. Tout le reste n'était que ténèbres. Cette poupée était ''vierge''. Elle ne ressemblait qu'à une poupée non préparé. Ni cheveux, ni habit. Ses yeux sans air donnaient l'impression d'un regard lointain, vers un néant. Cette poupée, n'avait jamais existé. Aucune lueur d'espoir ne semblait pointer son nez. Soudainement, un long rideau rouge vint se planté juste devant la scène, celle des marionnettes. Des marionnettes sans vie. Quelques chuchotement se faisaient entendre derrière le rideau, puis, au bout de quelques secondes qui parurent une éternité à un jeune enfant, le rideau se leva. Cette fois, la poupée avait une ressemblance. Un apparence. Ses cheveux bruns en batailles étaient recouvert par un grand bonnet/casquette bleu foncé. Ses habits semblant sortir d'un autre âge faisait contraste avec la pièce qui ressemblait à une chambre d'enfant. Une chambre de tout les jours. Le jeune garçon se présenta d'un nom si peu commun, il fit une révérence. Tout ses mouvements étaient tremblants. Il regardait son unique public de ses yeux noirs et d'un sourire moqueur. « Enfant, bienvenu » dit-il en tremblant toujours. « Je te remercie d'être venu dans mon monde pour assisté à, ce que je dirais, l'apogée d'une vie. ». Il continuait à regarder l'enfant. Le seul présent. Il continuait à t'observer, à minutieusement détailler le moindre aspect. « Aujourd'hui est un grand jour. Pourquoi ? Mais vous le savez déjà... ». À ces mots, tu te mis à penser quel était cet événement si important dont tu n'arrivais pas à te rappeler. Cela était si frustrant que finalement, tu abandonna. N'étais-tu pas ici pour t'amuser ? Si, justement. Tu restais assis sur ce banc d'école, si souvent approché. Tu écoutais chaque parole du patin. Avalant chaque mot comme si ils étaient la plus plus belle chose que tu n'ai jamais entendu. Il ne suffit que d'un moment pour te rendre compte à quel point cet endroit était si vide, te détachant des mots dont tu te nourrissais si ardemment. Mais après tout, à quoi bon ? N'as-tu pas toujours été seul ? Oui. Tu l'a toujours été. Tu t'y étais habitué... Depuis si longtemps, tu n'avais pas vu de visage comme le tiens. Aucun n'était ''humain''... Aucun de leur masque n'avait suffit à te faire croire à leurs mensonges. Cet endroit, cette pièce ne comptait pas de porte, juste plusieurs trous. Il y en avait en haut, en bas, sur les cotés. C'était pour te protéger des gens (ou bien, l'inverse ?). Les murs battaient, ils étaient mouvements perpétuels. Tu entendais un bruit familier, pour si lointain dans tes souvenirs... Mais malgré tout, tu le reconnu : c'était celui d'un coeur, tu étais dans un coeur. Tu en déduisis que tu étais dans le tien. Pourquoi ? Comment ? Cela t'importait peu. Le spectacle, le show, allait commencer. Mesdames et messieurs, entrez.''

Ce rêve était très étrange, mais ce n'était pas la première fois que je le faisais. Cela fait maintenant des années. À peu près dix-sept ans, que je fais souvent le même rêve. Cette fois, il s'était arrêté juste avant le spectacle. Et s'était tant mieux ! Car, ce qui suivait... et bien, je ne l'aimait pas trop... « Pourquoi suis-je ce pantin ? ». C'était la seule chose qui me traversa l'esprit ce matin. Le réveille sonna encore un fois, tandis que je m'habillais. Désactivant le réveille-matin pour de bon jusqu'à la prochaine fois, je me mis à chercher mon bonnet, probablement tombé pendant toute cette agitation du matin. Ah! En quelques secondes, je mis la main dessus. Je pris mon petit-déjeuner dans ce qu'on aurait put appeler un 'Salon'. Non loin que la pièce soit sale, (bien au contraire, elle était niquel suite à l'une de mes crise de ménage aiguë), les cartons de déménagement (bien que peu nombreux pour un certain locataire) était présent dans tout les coins et recoins imaginable de la pièce. Si je venais d'emménager ? Non. Cela fait à peu près un an que je suis ici. Si quelqu'un vient d'arriver ? Non. Juste que nous sommes très lent au rangement. Comment ça nous ? Mais enfin voyons, je n'habite pas seul dans cet appartement... Habillé, lavé, nourris, je m'assis sur une chaise. Il me restait au moins trois quart d'heure avant l'arrivé du bus. Et donc près d'une heure avant le début des cours. J'étais pour l'instant seul. Sur l'une des rares chaises. Je me mis à inspecter chaque détail de cet endroit si morne, si peu vivant (du moins le matin). Il était bon de se retrouver soi-même de temps en temps. D'autan plus que mes rêves ne m'y laissait pas vraiment accès. Je me mis à chantonner un air qui m'étais si familier. Un air que j'avais entendu plus d'une fois. Pourtant, ce n'était pas au cirque. En aucun cas. Cet air datait de bien avant lui. D'où venait-il ? Il ne pouvait pas être d'avant le cirque, car avant lui, je n'avais pas de vie. Je n'ai connu que le cirque.

Regardant par l'une des (elles aussi) rares fenêtre, je vis un oiseau passé. L'utilité ? Aucune. Simplement (et étrangement) je me rappela que je devais prendre mes cartes. Ah, les cartes. Mon seul moyen de vie, comme dirait certaines langues. Je me mis à bailler. J'étais si fatigué. Je me mis à somnoler sur ma chaise. Je me mis à rêver de tournesols. Pour une fois que ce n'est pas le même cauchemar. Quelques instant plus tard, je me fis réveiller par ma TRES AGREABLE colocataire, j'aurais dû m'en douter... « Ah. Ce n'est que toi. J’espère t'avoir réveillé avec mes ronflements ! » Ce qui dans notre langage à nous signifiait quasiment la même chose que : « Ah ! C'est toi. J’espère ne pas t'avoir dérangé en dormant. »... Ou bien, ça signifiait exactement la même chose qui a été dis. Comment le pourrais-je le savoir ? Je n'ai jamais tenté de raisonner mes émotions... À chaque fois que l'on se voyait, on se lançait quelques piques nucléaires. On se mentait. On refusait d'admettre qu'on s'appréciait. Tout n'était que mensonges. Le mensonge... N'est-il pas une forme de protection ? Se mettre une carapace contre les autres, pour éviter certaines choses, certaines horreur... Ou bien, c'est juste une forme d'auto-destruction... Mais en réalité, tout dépend. Des fois ça sauve, des fois ça aide. Mais plus le mensonge est grand, plus la chute est longue... et douloureuse.


HRPG:


Dernière édition par Balthazar L. Corvenus le Sam 10 Nov - 2:51, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mystique
Alcée
Alcée


▌LOCALISATION : Underneath the bridge ~

FC
▌SUPER: Blast
▌POWER: Aéromorphie
▌LEVEL:
Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Left_bar_bleue15/100Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Empty_bar_bleue  (15/100)


Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Vide
MessageSujet: Re: Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Icon_minitimeSam 22 Sep - 9:00

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Un livre. L'odeur fanée du papier, les lettres blotties les unes contre les autres. Des mots, des phrases. Tout prend son sens dans les livres. Pas ce soir. Ce soir est un soir d'insomnie, les pensées se bousculent, les phrases qu'elle lit s'abîment dans son esprit sans qu'elle puisse en saisir le sens. Mélancolie. Elles se font nombreuses, ces nuits vides de sens, à faire des tourelles de cendres mouvantes et à tourner des pages au hasard. Le sommeil se présente à quatre heure du matin, les rêves se cachent, s'oublient. Elle ne l'attend pas vraiment, ce sommeil. Elle rêve déjà éveillée. Elle laisse vagabonder son esprit loin d'elle, penser aux autres, à ceux qui n'existent peut-être pas. Elle met de la musique, doucement, elle ferme les yeux, et elle rêve. Seule, sans cette carapace qu'elle montre aux autres, elle est infiniment plus douce. Fragile, peut-être. Mais c'est un secret, qu'elle garde jalousement. Si les autres apprenaient, elle se ferait détruire, avalée par les autres, qui sont si humain. Ils lui font peur. C'est ça, au fond, elle a peur. De ce qu'elle est, de ce que les autres sont.

Elle ouvre la fenêtre, l'air sur son visage. Elle est l'air. Elle s'envole, au dessus de la ville, contemple les lumières qui forment comme une immense toile d'araignée. Elle pourrait rester là. Son pouvoir cesserait de faire effet. Elle tomberait sur la ville, se ferait avaler par les lumières. Non, bien sûr que non. Elle s'en retourne à sa chambre, sombre et vide. Glisse doucement son corps entre les draps. Le sommeil vient, tout en douceur. Elle s'offre à Morphée toute entière, ses yeux se ferment sur une torpeur sans rêves. Trois heures s'écoulent. Sonnerie stridente du réveil. Jurons inarticulés. Il est des gens, comme ça, à qui les matins font particulièrement mal.

Se lever, s'habiller. Ses pulls trop grands, ses jeans troués. Dehors, le soleil perce timidement entre deux immeubles. Les nuages sont toujours rosés, il va faire beau. Elle est quand même de mauvaise humeur; soupire en voyant les cernes qui s'étendent sous ses yeux comme deux marques charbonneuses. Elle aurait bien besoin d'une compagnie autre que celle de Roofie qui grogne quand elle tente de le caresser. Abruti de chat. Pas de bruit dans l'appartement, Balthazar doit déjà être parti. Même sous la torture, elle ne l'avouerait pas. Mais voilà. Elle est un peu déçue. Quand ils ne se disputent pas, il leur arrive de prendre le bus ensemble. Généralement, ils se disputent à ce moment là. C'est normal, Balthazar est un con. Enfin, c'est ce qu'elle lui dit. Elle fait un saut par la cuisine, prépare du café, se traîne jusqu'à leur salon meublé de cartons avec la cafetière et une tasse, pour y trouver son charmant colocataire endormi sur une chaise. Finalement, il est encore là. Elle est un peu contente. Un peu, seulement. Elle fait un peu de bruit, juste pour le réveiller.

« Ah. Ce n'est que toi. J’espère t'avoir réveillé avec mes ronflements ! »

Elle soupire. Des piques, toujours des piques. C'est de bonne guerre.

« Non, mais merci de t'en inquiéter. Mais si jamais tu n'étais pas au courant, t'as une chambre avec un lit dedans pas très loin d'ici, ça m'évitera peut-être de croire qu'on à caché un cadavre dans notre salon au réveil...»

Ayant fini sa première tasse de café, elle s'en sert une deuxième. Pour émerger correctement, il lui en faut quatre, et une cigarette. Cigarette qu'elle allume sur le champ, rien que pour emmerder Balth, qui lui ne fume pas. À croire qu'ils ne vivent ensemble que pour se pourrir mutuellement la vie.



Dernière édition par Xia Shelter le Sam 22 Sep - 9:28, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité




Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Vide
MessageSujet: Re: Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Icon_minitimeSam 22 Sep - 9:02

« Non, mais merci de t'en inquiéter. » Je me délectais d'avance de savoir ce qu'elle allait me dire « Mais si jamais tu n'étais pas au courant, t'as une chambre avec un lit dedans pas très loin d'ici, ça m'évitera peut-être de croire qu'on à caché un cadavre dans notre salon au réveil... » Je ricana. Elle avait de l'humour. C'est bien la seule chose que je pouvais m'autoriser à lui donner. Losrqu'elle alluma une cigarette, je tiqua... sans doute. « Non. Je te rassure, ce n'est pas parce que j'ai grandi dans un cirque, que forcément, j'ignore ce qu'est un lit. » Je me leva. Elle avait pris l'habitude de fumer en ma présence, j'avais pris l'habitude d'éteindre sa cigarette en sa présence. « Tu sais que tu ne devrais pas fumer » je me retourna vers elle « Dis-moi? » Je n'aimais pas qu'elle fume... NON! Qu'on fume ! N'allez surtout pas vous imaginez que j'ai une quelconque sympathie pour cette fille ! Xia... Oui, je suis resté ici pour elle... pour lui casser les pieds ! C'est totalement différents...

Je me dirigea vers la chaise où je m'étais assis et pris mon sac. Je fixai l'horloge murale, comme pour tenter de déchiffré le plus... le plus... hmmm. Bref. Je tentais de déchiffré l'heure qu'indiquait cette -stupide- machine. N'était-il pas plus pratique de faire tout comme on le souhaitait ? Au moment qu'on souhaitait ? Enfin bon. Je réussi enfin à lire l'horloge. (Je savais que l'Autre me regardait... Mais bien entendu, elle était trop occupée à se poiler dans tout les sens que pour m'aider). « 7h34... » Je le regarda, avant de faire un grand sourire charmeur, plein d'air d'enfant « Je ne voudrais pas gâcher notre petite fête mais... » Je me mis à fixer sa tasse. Elle m'avait donné envie de chocolat chaud. Après tout, on se les gelais ici ! « Dis, t'as pas froid toi ? » fis-je en me frottant les bras, tout en toussant un peu, juste après avoir actionné la machine... « J'ai dû attraper la créve, génial. » Je me remis à regarder la tasse « Tu sais que tu bois presque autant de café qu'une fille que j'ai connu? »

Buvant mon chocolat chaud, appuyer sur mon comptoire, je me rappela soudain d'un élément capitale à la réussite pour notre année... « Tu sais quoi ? Nous sommes en retard. » je me mis à la regarder un regard grondeur. Vous savez ? Celui qu'on fait à un enfant pour plaisanter. « Je suis sûr que si tu n'avais pas bu de café, je n'aurais pas été déconcentré! » dis-je tout en prenant mon sac à bandouillère et en me dirigeant vers la porte. « Tu te dépêche ? On va vraiment finir en retard » Pourquoi fallait-il que je fasse un sourire à cette idiote tout en lui tenant la porte ?



HRPG:
Revenir en haut Aller en bas
Mystique
Alcée
Alcée


▌LOCALISATION : Underneath the bridge ~

FC
▌SUPER: Blast
▌POWER: Aéromorphie
▌LEVEL:
Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Left_bar_bleue15/100Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Empty_bar_bleue  (15/100)


Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Vide
MessageSujet: Re: Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Icon_minitimeSam 22 Sep - 9:20


« Non. Je te rassure, ce n'est pas parce que j'ai grandi dans un cirque, que forcément, j'ignore ce qu'est un lit. »

Elle sourit. C'est bien étrange de sa part de sourire le matin, surtout quand la cause est cet abruti de Balth.

« Alors toi, tu ris quand on te vanne ? Tu serais pas un peu maso sur les bords, Balth ? »

Bon, c'est clair, elle, elle a souri. Mais c'est pas pareil. De toute façon, elle n'est pas pareille que Balthazar. Toute comparaison serait totalement déplacée et mériterait sans doute la peine de mort dans certains pays. Voilà qu'il éteint sa cigarette. Elle lui lance un regard courroucé, et la rallume après s'être servie sa troisième tasse de café.

« Tu sais que tu ne devrais pas fumer, dis moi ? »

N'ayant rien à répondre, elle lui souffle un nuage de fumée dans la figure. Ça lui apprendra, tiens. Son colocataire fixe pendant une poignée de secondes l'horloge comme une taupe essayant de lire un panneau sur la route. Si elle n'avait pas du café plein la bouche, elle lui ferait bien observer qu'ils auraient bien fait de lui apprendre à lire l'heure au cirque, en plus de le renseigner sur l'utilité d'un lit.

« 7h34... Je ne voudrais pas gâcher notre petite fête mais... »

Oh non, déjà ? Pourquoi faut-il toujours qu'ils aient aussi peu de temps le matin ? Et puis c'est quoi, ce sourire niais l'autre, là ? En plus, elle commence déjà à avoir trop chaud, elle n'aurait pas du mettre un pull...

« Dis, t'as pas froid toi ? »

Elle le fixe pendant quelques secondes pour être sûre qu'il ne plaisante pas. Il a une petite quinte de toux. Apparemment, ça n'était pas un autre de ses traits d'humour douteux.

« J'ai dû attraper la crève, génial. »

C'est vrai qu'il n'a pas très bonne mine, en fait. Est-ce vraiment raisonnable d'aller en cours ? Oh, et puis merde, elle n'est pas sa mère, non plus.

« C'est vrai qu'avec les trente degrés d'hier, tu aurais du penser à prendre une petite laine, hein, on ne sait jamais. »

Baissant les yeux sur sa tasse, il ajoute :

« Tu sais que tu bois presque autant de café qu'une fille que j'ai connu? »

« Wow, que de points communs. C'est pas comme si la grande majorité de la planète carburait au café, après tout. »

C'est ironique, évidemment. Elle se fout éperdument de savoir que les potes de Balth boivent autant de café qu'elle... D'ailleurs, qui c'est, au juste, cette fille ? Et voilà qu'il lui lance un regard accusateur qui colle assez mal avec le chocolat chaud qu'il a autour de la bouche.

« Tu sais quoi ? Nous sommes en retard.Je suis sûr que si tu n'avais pas bu de café, je n'aurais pas été déconcentré! »

«Bah oui, bien sûr, c'est de ma faute. C'est pas comme si la machine ne mettait pas trois plombes pour faire un foutu chocolat, hein. »

Elle attrape son sac à dos, jetant un regard de regret à la cafetière qu'elle abandonne sur la table du salon. On ne peut pas dire qu'elle soit très motivée. En fait, elle aurait bien passé la journée à traîner dans leur appartement en se moquant de Balth. Et elle ne serait pas contre quelques heures de sommeil en plus. Et puis, elle n'a même pas eu droit à son quatrième café. La faute à Balth.

« Tu te dépêche ? On va vraiment finir en retard »

Voilà qu'il lui sourit. Elle lui tire la langue. Puéril ? Et alors ? De toute façon, il n'a qu'a pas se foutre d'elle dès le matin. Elle dévale les escaliers en vitesse, franchement peu attirée par l'idée de louper le bus et de devoir amener Balth dans son véhicule. Sa voiture, c'est son bébé, et aussi stupide que ça puisse paraître, elle n'aime pas voir d'autre personnes qu'elle s'asseoir sur ses sièges. Et encore moins cet imbécile de Balth. Elle arrive à l'arrêt un peu essouflée, et est étonnée de ne voir que deux personnes alors qu'habituellement leur bus en transporte une petite dizaine. Elle regarde sa montre pour constater qu'il leur reste encore une dizaine de minutes à attendre, et se tourne vers son colocataire, excédée.

«Merde, Balth, c'est vraiment trop compliqué pour toi de lire l'heure ? »

Furibonde, elle s'allume une cigarette. Ça lui apprendra.

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité




Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Vide
MessageSujet: Re: Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Icon_minitimeSam 22 Sep - 10:42

« Oui ! C'est trop compliqué! » Je la défia du regard. Le cirque m'avait appris plus d'une chose. Je savais lire, écrire, organiser un spectacle (Savait-elle en faire de même ?), le dressage de certain animaux (ou du moins les bases) ainsi que la souplesse dont je fais preuve. Elle ? Qu'avait-elle ? La connaissance d'une horloge à aiguille. « Alors, excuse-moi de ne pas avoir grandi dans une maison, avec une famille qui m'attendait à mon retour de l'école. Excuse-moi d'avoir presque dû me battre pour survivre. » Je lui en voulais pour cette remarque. Le cirque avait été ce qui se rapprochait le plus d'une famille pour moi. Mais quoi ? J'ai pas vraiment eu droit à ces moments de tendresse que partage une mère et son enfant, ni à ces moments de complicité entre un père et son enfant. Tout ça ? Que des foutaises ! J'arrachai des lèvre, de Xia, la cigarette qui brûlait. « Et arrêtes avec ça ! Tu va finir par te foutre la santé en l'air! » C'était comme ça. Point.

On attendit le bus dans le silence. Dix minutes dans le froid. J'avais mes écouteurs dans les oreilles. Pour un bête lecteur de musique, le peu d'économie que j'avais réussi à accumuler y était passé. J'écoutais ma musique. Comme ça, même si l'Autre me parlait, je pourrais réellement ne pas l'écouter. Imbécile, va ! J'ignorais si cette pensée était pour elle... ou pour moi. Je me remis à tousser. C'était vraiment pas agréable. Mais bon. Une toux est une toux. Et temps qu'au final, j'avais un toit : tombé malade n'était rien !

Le bus arriva -enfin!- au bout d'une dizaine de minutes. Xia, elle le savait : j'aimais être à l'heure. J'aimais être en avance même. Pourquoi ? Probablement à cause de mon éducation. Au cirque, on devait toujours faire tout à la minute précise. Un seul faux pas, est le show était fichu !

Je montais dans le bus. Je n'avais pas attendu Xia, ni même écouté ce qu'elle avait à dire. Des excuses ? Comme si elle était capable d'en faire ! Une méchanceté ? J'en avais déjà ras-le-bol ! Elle se débrouillerai sans moi. Alors que je le chauffeur me demandais où j'allais, je le fis taire d'un coup de regard. Il déglutit avant de se remettre à vérifier les autres passagers.

Je me mis à l'arrière, comme nous avions l'habitude de le faire. Tiens. Nous. Je trouve que maintenant, Elle est un PEU trop présente dans ma vie. Je m'assis sur la banquette. C'était souvent -avec ce bus- le coin le plus tranquille. Même si Elle venait, j'aurais mes écouteurs à fond, elle pourrait pas me casser les pieds. Du bruit. Toujours du bruit. Ce bus était (au bout de deux-trois arrêts) remplis de jeunes étudiants. La fermer, ils pourraient pas faire ça ? Des fois, je regrettais que mon don n'eut pas été l'insonorisation...

Xia. Cette... cette fille était à coté de moi. Oui. Je la boudais, et alors ? Hein ? Ca changerais quoi ? Rien. Nada. Que dalle. Et puis... et puis voilà ! Elle le méritait après tout. Cette fille était froide, sans cœur. Elle héros ? Sérieusement ? J'y crois pas des masses. Autant je rejoigne les 'méchants' tout de suite oui !

Elle voulait parler. Au bout de quelques tentatives, je me résigna finalement. « Quoi encore ? Qu'est-ce que tu veux ?! » Mon ton avait été plus agressive que je n'aurais voulu. Pourquoi fallait-il que les choses tournent toujours au vinaigre?


HRPG:


Dernière édition par Balthazar L. Corvenus le Lun 24 Sep - 8:30, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mystique
Alcée
Alcée


▌LOCALISATION : Underneath the bridge ~

FC
▌SUPER: Blast
▌POWER: Aéromorphie
▌LEVEL:
Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Left_bar_bleue15/100Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Empty_bar_bleue  (15/100)


Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Vide
MessageSujet: Re: Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Icon_minitimeSam 22 Sep - 11:37


Elle ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il s'énerve. D'un autre côté, les gens s'énervent souvent en sa présence. Elle fait tout pour être odieuse, et elle n'est absolument pas conditionnée à ressentir le moindre remords. Il a raison. Xia a été ce qu'on appelle un "enfant roi". Son père toujours à son service, à exaucer le moindre de ses désirs. Elle pouvait s'offrir le loisir d'être capricieuse, et elle ne se gênait pas. Sa mère ? Une présence vague, qu'elle voyait une semaine par mois et qu'elle ne s'est pas gênée pour rayer de sa vie dès son adolescence. Elle n'est pas du genre à s'encombrer de liens affectifs. Une main rageuse vient retirer la cigarette de ses lèvres. Un énième reproche. D'un geste sec, elle récupère sa clope, tout en levant son majeur vers Balth. Son humeur ne tenait déjà qu'à un fil, mais maintenant elle en est sûre : la journée est partie pour être vraiment nulle. Cet abruti l'a vraiment énervée. Pourquoi, au juste, fallait-il qu'il se vexe pour un rien ? Pour un peu, elle pourrait lui coller sa main dans la tronche. Les gens ont tendance à sous-estimer le point auquel une prise de Cha Quan peut être douloureuse. Il y avait ce garçon, quand elle était petite, qui avait comparé cet art martial à de la danse. Il s'était moqué d'elle, suffisamment méchamment pour le regretter. Oui, le Cha Quan ressemblait à une danse. Tout y était harmonieux, calculé. Mais aussi dangereux. Bon, elle n'en était pas au point de frapper son colocataire, non plus. Même si quelque part, il l'aurait mérité.

Elle inspire longuement la fumée, un peu trop peut-être, car le tabac lui arrache une petite toux. Elle veut se tourner vers lui pour lui lancer une énième pique, mais cet abruti à mis ses écouteurs.

«C'est ça, fuit le conflit... »

Elle marmonne sans desserrer les dents. Elle regarde les gens qui arrivent peu à peu. Une mère de famille, et deux jumeaux turbulents. Elle a l'air complètement épuisée et au bord de la crise de nerf. Un homme de son âge à peu près, une mallette à la main, qui veut se donner l'air important des gens qui ne le sont pas et qui manquent terriblement d'ouverture d'esprit. Une femme en tailleur, l'oreille vissée à son téléphone, qui parle fort et d'un air courroucé. Une adolescente un peu morose, un casque sur les oreilles. Tous ces gens prennent le même bus, descendent chacun à leur arrêt, font leur vie jusqu'au soir. Ils rentrent chez eux, sont sans doute contents d'y être enfin. Tout est bien qui fini bien, au travers des drames de l'existence.

Le bus arrive. Balth fonce comme une flèche, il n'a pas l'air d'avoir décoléré. Elle non plus,d'ailleurs. Elle en veut au monde entier, même. Elle rentre dans le bus, paye le chauffeur. Il lui demande où elle va, elle hausse les épaules. Elle n'a pas vraiment envie d'aller en cours. Rien que pour emmerder Balth, elle ne va pas se mettre à côté de lui, tiens. En quoi ça va l'embêter ? Bonne question. Mais c'est comme ça. Elle regarde les places libres. Il y en a plein. Et ça l'angoisse. Il n'y a aucune raison à ça, si ce n'est le fait de rompre ses habitudes. Alors elle va vers le fond du bus et s'assied à côté de Balth, avec une profonde amertume. Sentiment de défaite. Abruti.

Elle fouille dans son sac, à la recherche de ses écouteurs. Qu'elle a oubliés.

«Merde !»

Elle l'a dit un peu fort, le monsieur à la mallette se retourne pour lui lancer un regard ennuyé, auquel elle répond par un froncement de sourcils plutôt explicite. L'homme se retourne en ayant compris l'essentiel du message : "va te faire".

De dépit, elle sort un livre, un mauvais roman, un tas d'inepties auquel elle ne sait même pas exactement pourquoi elle s'intéresse. Impossible de lire. Elle se reporte sur le paysage. Immeubles, indéfiniment. Et la musique de Balth qu'elle entend d'ici. Quel con. Et les cours, et voir des gens, et leur parler, responsabilités, fatigue, mauvaise humeur. Merde. Elle n'y va pas.

Elle cherche à se lever, mais les jambes de Balth lui bloquent le passage. Elle l'appelle, une fois, deux fois. Il ne l'entend pas tout de suite, alors elle tente le passage en force. Sans succès. Mais au moins, il a remarqué qu'elle avait quelque chose à dire.

« Quoi encore ? Qu'est-ce que tu veux ?! »

Elle le fusille du regard.

« Je veux que tu te pousses. Je descend ici, imbécile. »

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité




Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Vide
MessageSujet: Re: Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Icon_minitimeSam 22 Sep - 22:59

« Je veux que tu te pousses. Je descend ici, imbécile. » Je la regardais presque incrédule. Descendre ? Ici ? « Nop. Notre arrêt est plus loin, ma chère. » Je la regardais. Elle était debout, du haut de son mètre 58'. « Puis, de toute façon... » quoi ? Qu'est-ce que j'allais dire ? Cette gamine, elle m'énervait. Elle avait un don pour ça. Elle est sûr que c'est l'aéromorphie son pouvoir ? Même si la pause dans ma phrase n'était perceptible, elle... Elle me connaissait assez -et pourquoi d'ailleurs ?!- pour l'avoir remarqué.« ... Va te faire ! C'est moi qui descends du bus. T'as qu'à resté là ! » Pourquoi ? Pourquoi était-ce si compliqué de dire 'Désolé' ? C'était quoi son problème ?

Je me levais. J'avais une vingtaine de centimètre en plus qu'elle. Que pouvait-elle faire ? Danser pour m'affronter ? De toute façon, je savais qu'elle n'en arriverait pas là, pas au point de foutre en l'air sa couverture. J'appuyai sur le bouton Arrêt. Et le bus se stoppa au suivant. Je descendis... accompagné d'elle ? Pourquoi ? ... Je vais finir par croire que ma vie se résume à un 'pourquoi ?' « Qu'est-ce que tu fous là !? Putain ! J't'avais dis de resté dans le bus! » Oui, inutilement grossier, mais c'était que comment ça qu'elle arrivait à comprendre. Et si elle était là, je savais pourquoi : me pourrir l'existence, comme si elle voulait juste me casser les pieds. Après elle ? Quoi ? La pluie ? « Ça pourrait pas être pire... » Je me retournais soudainement vers elle « Je te défends de même y penser! » Et pour une fois, j'aurais du la boucler. Voilà que la pluie arrivait. Bien entendu, aucun de nous deux n'avais pensé à prendre un parapluie... du moins, je suppose. Je ne me retournai pas, et continuais vers l'école. Dis son nom. Hurle lui pardon. Voilà que ma conscience s'y mettait. Dis son nom. Hurle lui pardon. Fais-le ! je ne pus m'empêcher de répliqué Toi, ta gueule, hein!

C'était à croire que j'avais mal de nos disputes. Nos vraies disputes... N'importe quoi. Et puis, elle ? Sérieusement ! Vous pensez qu'elle, ça lui importe ? Façon, Xia, elle n'a pas mal ! Xia, elle est forte ! Xia,elle n'a pas de cœur... ?

La pluie continuait à tombé. En temps normal, je trouvais ça agréable. Mais là... C'était juste agaçant. On marchait. Vers l'école. Enfin, c'est ce que je pensais. Ce qu'il me semblait. « Si tu vois un panneau qui pourrait nous indiquer notre route, te gène surtout pas! » grommelais-je. Au moins, comme ça, si on était perdu, ce serait de sa faute. Ou alors, elle prendrait la bonne direction et elle me laisserait en plan. Oui, elle en serait parfaitement capable. Et quoi ? Autant rebroussé chemin ? Et lui faire plaisir ? Même pas en rêve !

Malgré moi, je pensais... je me disais... Dis mon nom... Dis quelque chose ! N'importe quoi! Comme si le silence -surtout avec elle- me faisait mal. C'était ridicule ! Mais pourtant. Quand on est blessé de l'intérieur, c'est quand on ressent ce petit pincement au cœur ? C'est bien ça ? Parce que, la vache, ça fait vraiment mal ! Je me mis à tousser. Encore. C'était vraiment irritant. J'espérais que ça ne durerait pas.

« Regardes. » La pluie avait cessé. Mais alors, qu'est-ce qu'il y avait à regarder ? « Laisses tomber. » Dis-je en reprenant la route. Si ça se trouve, on avait pris le mauvais bus. On était dans la direction totalement opposée.

Dis son nom. Encore ma conscience Hurle lui pardon. Je lui avais dis quoi déjà ? Fais-le ! Ces derniers mots résonnaient dans ma tête... Fais-le !

Elle m'énervait. Elle m'enchantait. Pourquoi c'était toujours compliqué ? (Tiens ! Revoilà le pourquoi...) Je me mis à accélérer le pas. Ah ouais ? Ca pourrait l'énerver ? Et ben, c'était tant mieux. Ce que je voulais, c'était la fuir ! Elle avait réussi à perturber toute une journée. Et au diable les cours ! Elle y sera, alors moi non ! « Va te faire... » murmurais-je à moi-même
Revenir en haut Aller en bas
Mystique
Alcée
Alcée


▌LOCALISATION : Underneath the bridge ~

FC
▌SUPER: Blast
▌POWER: Aéromorphie
▌LEVEL:
Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Left_bar_bleue15/100Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Empty_bar_bleue  (15/100)


Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Vide
MessageSujet: Re: Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Icon_minitimeDim 23 Sep - 9:03


« Nop. Notre arrêt est plus loin, ma chère. »

«Le tien, peut-être. »

Aujourd'hui, il n'y aura pas de notre arrêt de bus. Il n'y aura rien qui puisse les faire considérer comme un tout, c'est décidé. Pourquoi il est comme ça ? Pourquoi ils sont comme ça, tous les deux ? Toujours à chercher le conflit, se battre, se détester encore plus. Alors qu'au fond, ils s'aiment bien. C'est dur à admettre, mais c'est le cas. Ils ont besoin l'un de l'autre, quelque part. Et elle en a bien conscience. Mais il y a aussi son caractère borné, celui qui refuse de s'abaisser à présenter ses excuses. Elle préfère fuir, en quelques sortes. Parce qu'elle lui en veut terriblement d'être lui, d'avoir un sale caractère et de se mesurer à elle. Et parce qu'elle est de mauvaise humeur, tout simplement. Alors si elle pouvait juste s'en aller pour la journée, comme ça, le laisser faire sa vie et garder sa rancune pour ce soir, ce serait parfait. Mais à peine a-t-il ouvert la bouche qu'elle sait que rien ne va se dérouler selon ses plans. Ç'eut été trop facile.


« Puis, de toute façon... » Il marque une pause. Et quand il marque une pose, elle le sait, c'est qu'il cherche le meilleur moyen de l'emmerder. « ... Va te faire ! C'est moi qui descends du bus. T'as qu'à resté là ! »

Il a bien réussi son coup. Elle serre fort les lanières de son sac, ses jointures blanchissent, ses mains tremblent. Qu'est-ce qui la retient de le frapper, au juste ? Il est plus grand qu'elle. Beaucoup plus grand. Mais elle pourrait quand même avoir l'avantage, surtout vu son état d'énervement. Les gens qui les regardent ? Peut-être que c'est pour ça. Quand on dispose d'une identité secrète, on évite de se faire remarquer en déclenchant un réglage de compte dans un bus. Le bus s'arrête et il s'en va. Elle n'a même pas pensé à lui envoyer une pique. Qu'est-ce qu'elle va faire, maintenant ? Se rasseoir bien sagement comme il le lui a ordonné et attendre que le bus la conduise jusqu'à l'école ? Plutôt crever. Elle lui emboîte le pas, rageuse. Qu'il ne croie surtout pas qu'il a gagné un point. Elle sort à sa suite. Le ciel s'est légèrement couvert. Elle n'est pas surprise de l'accueil qu'il lui réserve :

« Qu'est-ce que tu fous là !? Putain ! J't'avais dis de resté dans le bus! »

« Et depuis quand je suis tenue d'obéir à tes ordres, pauvre con ? Et si tu tiens vraiment à ce que je te rafraîchisse la mémoire, c'est moi qui ait voulu la première sortir de ce putain de bus, et c'est toi qui m'a suivie comme un mouton ! »

Vulgarité pour vulgarité. Leur dispute prend vraiment des airs d'embrouille entre des enfants de sept ans, si ce n'est le vocabulaire fleuri. Elle sait bien que c'est ridicule. Peut-être qu'elle aurait du s'excuser. Peut-être que... Merde, non.
La pluie arrive avec un timing digne d'un film américain. Parfait, il ne manquait plus que ça. Apparemment, Balth la tient pour responsable de ce malheur écologique quelconque. Il lui manque vraiment une case. Et puis elle ? À elle, il lui en manque au moins deux.

« Si tu vois un panneau qui pourrait nous indiquer notre route, te gène surtout pas! »

Elle a un sourire en coin. Il n'y a bien que Balth pour être scolarisé ici depuis deux ans et encore ignorer l'emplacement exact de l'établissement. Elle ne dit rien. Juste pour l'embêter. Elle marche les yeux baissés, toujours furieuse, mais ne sachant pas vraiment contre qui ou quoi.

«Regarde.» Elle s'arrache à ses pensées, lève un oeil mi-curieux mi-agacé vers Balthazar. «Laisse tomber. Elle soupire. Ils sont rancuniers tous les deux. Bornés, cyniques et invivables. Alors pourquoi habitent-t-ils encore ensemble ? Bonne question. Elle pourrait s'excuser. Ce serait simple. Dire son nom, lui dire pardon. Ce serait si simple. Pourquoi n'y arrive-t-elle pas ? La pluie a cessé, doucement. Elle ne s'en était même pas rendu compte, sur le coup. Elle sort un chewing-gum à la fraise, pour enlever l'odeur du tabac. Balth a pressé le pas, il est quelques mètres devant elle. Elle pourrait s'excuser. Balth. Pardon. Elle pourrait. Elle s'arrête au beau milieu du trottoir. C'est vrai qu'elle ne veut pas aller en cours. Pas avec cet abruti.

«... Balth ! »

Pause médiatique. Que dire, déjà ?

« Tourne à l'angle de la rue, marche jusqu'à la librairie, tourne à gauche, et tu y es. Et achète-toi une carte, un de ces quatre. »



Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité




Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Vide
MessageSujet: Re: Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Icon_minitimeVen 28 Sep - 11:38

« Tourne à l'angle de la rue, marche jusqu'à la librairie, tourne à gauche, et tu y es. Et achète-toi une carte, un de ces quatre. » Je soupirai. On avait marché pendant, quoi ? Dix minutes ? Et elle connaissait le chemin, bien entendu. Le seul chemin que j'avais été capable de retenir était celui de la pharmacie, qui justement était le chemin opposé.

Je pense qu'aucun de nous deux n'avait envie de courir. Ou plutôt, de s'enfuir. On était, se qu'on pourrait appeler, des têtes brûlées. Nous refusions de nous soumettre, et encore moins entre nous. Et que faire si l'un de nous deux abandonnait face à l'autre ? Je crois, qu'il n'y aurait rien eu. On serait juste reparti à zéro. Elle, en tout cas. Elle aurait été capable de se reconstruire un mur face aux autres. Elle était forte. Trop même. Je me mis à réfléchir un peu. Elle me conduisait vers l'école ? Et bien, j'irai dans le sens inverse. « Merci bien, ma chérie, mais je crois que je vais me passer d'une journée ennuyeuse en ta désagréable compagnie ! » Je ris presque aux éclats, un passant me regarda même un instant avant de fuir en murmurant « Espèce de fou ». Je n'y prêta aucune attention. « Pour se faire, je vais partir. Passe une bonne journée en cours! » Dis-je, tout en partant vers la direction de la pharmacie. Je la laissait toute seule. Avais-je réellement le droit de faire ça ? Elle qui avait été mon soutient pendant ces... deux ans. Et puis merde ! Elle s'était bien débrouillé toute seule jusqu'à présent. Elle pourrait très bien le faire encore maintenant. Comme si elle avait besoin d'affection ?

Tout en marchant dans la rue, je ne m'étais pas rendu compte à quel point il était important pour nous d'aller à l'académie en ce jour. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu'aujourd'hui, et bien... c'est la rentrée. Et puis... Tant pis. Elle n'aura qu'à me raconter se qu'il s'est passé. Je tourna finalement à gauche, vers un terrain - plus ou moins – vague. Finalement, je m'allongea sur un petit monticule de terre. Ce jour froid, qui pourtant était un jour d'été, était... triste dans sa façon d'être. Je mis pour la deuxième fois de la journée mes écouteurs. Mettant une musique au hasard, j'entrepris de m'endormir. De toute façon, aucun gamins ne pointerais le bout de son nez avant 15 heure 30 (environ). Et de toute manière, même si ils séchaient, aucun d'eux ne sortirait avant que le temps se réchauffe. Qui serait assez bête pour rester dehors par ce froid ? ... Oui, bon. HUM! Je mis à tousser. Et de la journée, ce n'était pas fini. Je me mis à trembloter de froid. Je savais que j'aurais dû mettre un pull en plus.

Après une quinte de toux. Je décida de me lever. Après tout, rester ici n'était peut-être pas une bonne idée. Je me dirigea vers l' ''entrée'' de ce lieu. Debout se tenait... allez, je vous laisse trois chances. Qui a assez de culot que pour me suivre ? Réponse a) Mr. Le directeur, réponse b) Le passant qui m'a traité de fou et réponse c) Xia Shelter, alias Blast. Alors ? Si votre réponse est la c), et bien vous avez gagné. Quoi ? Gagné ne vous suffit pas ? Bon, et bien vous avez aussi gagné la suite de se récit.

Je la détaillait avec mon sourcil droit levé. « Tu sais que t'es du genre... tenace? » Je lui fis un sourir « C'en est presque un don chez toi » En général, c'était exactement comme ça que ça finissait nos disputes. Par une chose qui n'avait rien avoir. Par quelque chose qui faisait comme si rien ne s'était produit. C'était notre façon... de dire 'pardon' ?

Après une fraction de seconde, voilà que je me mettais à saigner du nez. Fabuleux ! « Et si on rentrai ? J'ai pas vraiment de mouchoir là... » 'De plus, j'me tiens la tête vers le ciel, et Seigneur, qu'est ce que je dois avoir l'air con!' mais cette pensée, je la garda pour moi.
Revenir en haut Aller en bas
Mystique
Alcée
Alcée


▌LOCALISATION : Underneath the bridge ~

FC
▌SUPER: Blast
▌POWER: Aéromorphie
▌LEVEL:
Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Left_bar_bleue15/100Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Empty_bar_bleue  (15/100)


Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Vide
MessageSujet: Re: Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Icon_minitimeVen 9 Nov - 23:22


« Merci bien, ma chérie, mais je crois que je vais me passer d'une journée ennuyeuse en ta désagréable compagnie ! »

Elle se demande ce qui la retiens de le gifler alors qu'il prononce ces mots. Qu'il ne veuille pas rester avec elle ? Tant mieux ! Que sa compagnie soit désagréable ? Mais certainement ! Mais ce "ma chérie", d'où sortait il ? Ma chérie. Ma chérie. Qu'est-ce que c'est laid. C'est sensé être ironique ? Drôle, peut-être. Sans doute, puisqu'à présent il rit comme un demeuré. Et elle trouve encore le moyen d'en vouloir à ce pauvre type qui traite Balth de fou. Il n'y a qu'elle qui ait le droit d'insulter, de mépriser et de détester Balthazar. Compris ? Mais ça, elle ne le dit pas. Ça donnerait l'impression qu'elle est possessive. Et ça n'est pas le cas, d'accord ?

« Pour se faire, je vais partir. Passe une bonne journée en cours! »

Il y a un petit instant de flottement alors qu'il s'éloigne, puis son front viens heurter la paume de sa main.

«T'as vraiment rien compris, idiot. »

Il ne l'entend pas, et de toute façon elle n'a pas envie qu'il l'entende. Comme si elle allait aller en cours. De toute façon, ceux-ci ont déjà dû commencer depuis plusieurs minutes maintenant. Et puis, elle avait décidé qu'elle n'irait pas en cours aujourd'hui. Bien avant que Balth n'en vienne à la copier. Pourquoi n'est-il pas allé en cours, lui ? Ça aurait réglé bien des problèmes. En plus, il fait froid, et il est malade. Elle ne va pas s'inquiéter pour lui, tout de même ? Si, un peu. Mais juste un tout petit peu, et elle ne sait même pas pourquoi. Il est suffisamment grand pour s'occuper de lui tout seul. Alors, pourquoi es-tu en train de le suivre, imbécile ?

Ça, elle ne sait pas. Elle se demande bien pourquoi elle prend la même direction que lui, mais elle n'arrive pas à s'en dissuader. Arrête, pauvre quiche. De toute façon, tu ne sais même pas où il est allé exactement. Laisse-le faire sa vie, et va te boire un café. Mieux, va te recoucher ! Je sais que tu en crèves d'envie... Oui, c'est vrai, elle en a envie. Elle le savait depuis le début : cette journée était destinée à être pourrie, de toute façon. Mais elle ne peut pas laisser Balth. C'est comme ça, depuis toujours peut-être. Ils se disputent, et l'un des deux revient. Toujours. Alors voilà qu'elle erre dans la ville qui se réveille, en plein dilemme avec elle-même. Elle est toujours de mauvaise humeur, mais voilà que les choses ont empiré : maintenant, il y a un peu de regret, aussi. C'est vrai ça, pourquoi se sent-elle toujours obligée de reporter sa mauvaise-humeur sur Balthazar ? Il a beau avoir un caractère aussi mauvais que le sien, elle doit admettre que ce matin, ça dégénéré essentiellement par sa faute. Non ! Si. Si, bien-sûr. Et ça lui fait tellement mal de l'admettre par la pensée qu'elle préférerait s'arracher une dent que de le dire à Balth.

Elle arrive devant un terrain de jeux, et s'apprête à continuer sa route quand elle le voit. Allongé à même le sol. Elle se fige : qu'est-ce qui lui arrive ? Tout d'un coup, elle se sent mal. Vide. S'il lui arrive quelque-chose, ce sera de ta faute. Elle veut s'approcher, voir s'il va bien. Mais soudain il se relève. En toussant, certes, mais il se relève quand même.

«Abruti. »

Elle est soulagée, ses muscle se détendent soudainement. Ses yeux brûlent un peu. Elle prend appui sur un muret. Ne surtout pas montrer son trouble. Encore moins son soulagement. Quand il la remarque, il avance vers elle. Au moins, il ne la fuit plus.

« Tu sais que t'es du genre... tenace ? C'en est presque un don chez toi. »

Elle relève les yeux vers lui, voit qu'il lui sourit. Sourit en retour. Un petit sourire, presque un peu contrit, légèrement timide. Un sourire qui veut dire désolée, c'était de ma faute. N'en parlons plus, d'accord ?

« Je sais, oui. On me le dit souvent. Surtout toi, d'ailleurs. »

Voilà, ils ont fait la paix. Comme de petits enfants. Des enfants têtus, des enfants capricieux et turbulents. Mais les enfants finissent toujours par se pardonner entre eux. Elle voit une goutte écarlate tomber sur le sol. Suivie de deux, trois autres. Balth saigne du nez. Et il arrive à garder le sourire quand même.

« Et si on rentrait ? J'ai pas vraiment de mouchoir là... »

Elle en sort un paquet de sa poche et le lui tend, machinalement.

« T'as raison, on devrait rentrer. Il me manque une tasse de café... Et peut-être quelques heures de sommeil, aussi. De toute façon, c'est vraiment une sale journée. »

Elle attrape sa manche, et commence à le traîner jusqu'à l'arrêt de bus. On ne sait jamais, s'il se ravisait en cours de route.

« On devrait commencer à réfléchir à une excuse plausible à donner à l'académie... »

Le bus arrive, ils s'asseyent au fond, comme d'habitude. Direction chez-eux.

« Je pense que problème de transports, ça colle plutôt bien à la réalité, non ? »

[THE END]

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Vide
MessageSujet: Re: Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Day 1 : L'univers et l'imagination. {PV Xia - Finish.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Heroe's SUP :: Fichiers clos-