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« Un gentleman est un loup patient. » || PV. Emi & André

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Emiko Johnson
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« Un gentleman est un loup patient. » || PV. Emi & André Vide
MessageSujet: « Un gentleman est un loup patient. » || PV. Emi & André « Un gentleman est un loup patient. » || PV. Emi & André Icon_minitimeDim 28 Juil - 11:46


« Un gentleman est un loup patient. »

Shiranai itami kakaete boku wa mata umarete iku ~  




    « On s'est mise dans une sacrée merde. »


La jeune fille aux cheveux roses flamboyant se tenait le bras, en sang, tandis que son adversaires préparait son coup pour l'achever. Rien autour d'eux ne les touchait, comme si ce combat d'une violence inouïe se déroulait dans une bulle, une bulle noire où Miko était totalement vulnérable. Le sang qui perlait le long de son bras tombait au sol, goutte par goutte, comme une mini-horloge qui annonçait une fin proche. Non, pensa-t-elle, cela ne peut se finir comme ça.
Nous ne pouvons finir comme ça.


###


Le crépuscule. Le moment préféré d'Emi. Alors que la jeune fille se baladait, après une dure journée de cours, elle se retrouva à flâner du côté des dernières boutiques encore ouvertes, profitant du temps généreux qui poussait la population à sortir et faire, comme elle, les magasins et les petites vitrines d'artisans divers et variés. Emi adorait cette ambiance ; ces gens qui se côtoyaient, parfois se saluaient plus ou moins chaudement, les enfants qui couraient partout tout en profitant des fontaines et des bornes d'incendies. Une vraie carte postale vivante, souligné par un rayon de soleil qui faisaient somnoler les premiers dormeurs après une journée éprouvante de travail. Emi ressortit d'une petite boulangerie -Sa préféré- avec quelques beignets et un croissant pour son père. Elle commença à en manger un, croquant à pleine dents ce dernier et la vie qui lui semblait, en ce moment, d'une facilité presque déconcertante. Elle s'était fait des amis, des connaissances, tous ni blanc ni noir, mais adorable et avec qui elle était bien. Et puis quelques ennemis, forcément, avec son statut « d'apprentie héroïne », cela ne plaisait pas toujours. Mais c'était aussi ça, la vie de Super.

Puis, alors que le jour déclinait totalement, et que la belle et jeune demoiselle passait par les petites rues pour rentrer plus vite chez elle, elle sentit une présence derrière elle. Pivotant que très légèrement la tête, elle aperçu une drôle de forme, noir, une forme humaine. Elle accéléra doucement le pas, pour voir si l'inconnu l'accélérait également ; ce qui fût le cas. Son souffle saccadait petit à petit, le stress montait le long de son échine, comme une ombre imperceptible à l’œil nu. La forme semblait la pister tel un animal, et plus elle tentait de le semer, plus elle se perdait à travers le dédale des petites ruelles devenues presque noires d'encre. Et le stress commençait à se mélanger à la peur ; qu'allait-elle faire si cette personne l'attaquait ? Pire ; que ferait-elle si c'était un criminel ? Elle n'était pas prête, pas prête du tout à faire face comme ça, sans préparation. Mais elle sentait qu'elle n'avait pas le choix. Alors, elle continua de marcher à pas rapides, tout en rangeant son sac de pâtisserie dans son sac, prenant des ruelles qu'elle connaissait bien et qui les éloigneraient du centre-ville pour éviter tout problème.

Et c'est lorsqu'Emi s'arrêta net dans une ruelle, longue et étroite, que les ennuis commencèrent. Elle se retourna, le couteau à la main, qu'elle avait préalablement sortit de sa ceinture. Elle fit face à son ennemi, un homme tout de noir vêtu, le visage -Bien évidemment- caché. Ni une ni deux, Emi respira un grand coup, se mit en position de combat puis fonça vers son adversaire. Le premier coup partit, et Emi le rata de peu ; sûrement dû à l'effet de surprise, l'homme recula de quelques pas pour esquiver. Puis elle rechargea, tout en essayant de trouver les points faibles dans la défense ennemie, mais plus elle revenait à la charge, plus il était évident qu'elle ne se retrouvait pas devant un parfait amateur, mais quelqu'un d'entraîner. Son père lui avait apprit à évaluer l'adversaire en faisant une première attaque défensive. Puis, elle recula, concentrée, tout en gardant en position son arme. Mais avant même qu'elle ne puisse faire barrière, l'homme fila comme l'éclair vers elle et lui asséna un coup violent sur l'épaule gauche, qui arracha à la jeune fille un cri de douleur. Elle se fit violence pour ne pas lâcher son arme, puis, dans un souffle de rage, ré-attaqua avec force et hargne.

Les coups pleuvaient, et, petit à petit, les forces d'Emi devenaient de plus en plus faibles. Elle n'avait réussit qu'à le toucher deux fois, dont une fois qui l'avait à peine effleurer. Le deuxième ? Trop peu puissant pour vraiment le blesser. Alors, dans une tentative désespérée, elle accorda à Miko de prendre sa place. Aussitôt, la jeune fille s'arrêta, la tête baissée vers le bas, le corps secoué de petit spasmes. L'homme, surpris, s'arrêta également pour assister à cela. Puis, alors qu'elle ne bougeait plus, il lui fonça dessus avec la même rapidité que lors de son premier coup ; mais cette fois-ci, Miko disparu soudainement en une masse noire et dense, à tavers laquelle l'homme passa totalement, ce qui lui fit perdre l'équilibre de nouveau. Miko, sous sa forme d'ombre, prit une apparence vaguement humaine, et l'homme, au lieu d'être effrayé, semblait satisfait. Il cherche probablement des gens « comme nous », pensa-t-elle. Elle sentait qu'Emi confirmait ses craintes, ce qui redoubla la colère qu'elle avait en elle ; on ne touche pas à Emi impunément. Elle se disperça pour entourer l'homme, puis entoura son visage qui se retrouvait brusquement couvert d'un épais brouillard noir, comme une ombre qui l'aspirerait par la tête.

Mais, alors que Miko pensait avoir l'avantage, elle sentit quelque chose qui la blessait de nouveau au niveau de son bras déjà douloureux. Elle relâcha son étreinte, et la douleur fût tel qu'elle reprit forme humaine. Son bras saignait horriblement, et du sang tachetait les murs, le sol et ses vêtements. Elle hurla de rage, fonça de nouveau vers l'homme, couteau en avant. Elle toucha son bras, lui plantant la lame à travers son avant-bras droit, mais il la repoussa comme si ce n'était qu'une simple poussière volante. Elle tomba un mètre plus loin, le souffle coupé par le contacte avec le sol. Elle tenta de se redresser, mais la douleur lui faisait perdre l'équilibre, et elle n'était pas aidée par le sang qui coulait devant ses yeux. Puis, elle se prépara à parer le coup fatal, avec l'espoir -Petit, mais existant- que quelqu'un ou quelque chose lui viendrait en aide.


    « Putain, le vieux va pas être content … »


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André L. Russianov
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MessageSujet: Re: « Un gentleman est un loup patient. » || PV. Emi & André « Un gentleman est un loup patient. » || PV. Emi & André Icon_minitimeDim 28 Juil - 23:46

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De tout temps, Fenrir n’avait jamais, ô grand jamais, été une créature à définir comme docile et peu farouche. C’était même tout le contraire, depuis l’aube des temps ; depuis sa venue au monde de l’Yggdrasil. Et aujourd’hui ne faisait guère exception à la règle. Quand bien même il fut réduit à une existence de faible, piégé dans un corps humain minable – mais qu’il devait protéger malgré lui au risque de périr également – il restait fidèle à ce qu’il était ; fidèle à lui-même. Il naquit en qualité de Dieu, et ça, nul ne saurait lui retirer cette vérité de la gueule sans risquer très gros entre les crocs luisants de cette bête quasi-cauchemardesque.

Couché à même le sol que représentait ce toit d’usine désaffectée, le lupin semblait presque réfléchir. En réalité, il se morfondait davantage sur sa situation qu’autre chose, osant un regard vers les étoiles de temps à autres, afin de bien s’inciser le cœur avec des souvenirs remontant une énième fois le long des limbes de ses mémoires séculaires. André, son « porteur », en proie à une trop forte migraine, lui avait laissé le champ libre, pour une fois, de faire ce que bon lui semblait de leur entité commune. L’animal savait à quel point ce genre de permission était rare et avait donc sauté sur l’occasion – au sens propre comme au figuré- pour ne pas louper une telle escapade en milieu extérieur.

Ses pas l’avaient donc guidé jusqu’ici, sans qu’il ne s’en rende bien compte. Ses pattes le firent se déplacer presque instinctivement sur l’un des plus hauts bâtiments, au-dessus duquel il aurait une vue imprenable sur la ville proche. Qu’espérait-il trouver, à scruter ainsi l’obscurité de la nuit américaine ? A vrai dire, lui-même ne le savait pas. Peut-être un semblant de réconfort, un camarade sur lequel il pourrait se reposer davantage que ce qu’il faisait actuellement. Ses lamenter ne lui plaisait en rien, mais il n’avait pas d’autre alternative, pour le moment. Rien ne lui paraissait plus lent et inintéressant qu’une vie d’être humain ; ce qu’il devait supporter chaque jour un peu plus, à cause de son état encore trop fragile pour lui permettre de se détacher définitivement du Russianov. Et puisqu’il ne tenait pas à mourir si bêtement – non, dans les faits, il ne voulait pas mourir tout court – il se voyait contraint, lui, le puissant loup à qui personne n’osait rien dire quelques millénaires en arrière, à accepter son sort sans broncher en espérant des jours meilleurs.

Il se promettait, en revanche, de devenir l’un des nouveaux seigneurs de l’Yggdrasil, à la suite de son père, Loki. Aidé de Jormungand et Hel, son frère et sa sœur, il était convaincu de pouvoir y arriver. Par la suite, il reviendrait imposer sa domination à ce monde si immonde, pour le purifier de ses crocs et y bâtir un empire en second.

Mais l’heure n’était guère aux réjouissances de ce genre. Loin s’en fut, d’ailleurs.
Alors qu’il observait le ciel de jais, son odorat fut capté par quelque chose de si familier qu’il ne put feindre de ne pas reconnaitre cette fragrance. Du sang. Quelqu’un, ou quelque chose, était blessé, non loin d’ici. Immédiatement, les instincts primaires de la bête s’éveillèrent. Sa langue râpeuse passa sur ses babines tandis qu’il se levait, presque impérial. Ses pattes, rapides et puissantes, le portèrent jusqu’à l’escalier rouillé qu’il avait emprunté pour venir se vautrer ici, une poignée d’heures auparavant, alors que le soleil déclinait seulement.

Il y avait, cela dit, quelque chose qui dérangeait Fenrir, dans cette constatation prédatrice. Une épaisse bave affamée longeait ses crocs et son regard se fit plus acéré à mesure qu’il se rapprochait de l’épicentre de cette blessure qu’il espérait presque être béante, pour mieux s’en repaître. Une autre fragrance venait s’ajouter au parfum ferreux de l’hémoglobine. Le loup connaissait bien cette odeur et tout ce qu’elle lui rappelait, quand bien même il aurait souhaité nier tout en bloc. Cette étudiante à la chevelure rose, qu’il ne pouvait s’empêcher de vouloir protéger … C’était elle qu’il sentait, présentement.

Sans bien comprendre pourquoi, ses mouvements redoublèrent en vélocité. Un grondement naquit le long de sa gorge. Il voulait vraiment faire erreur ; faire en sort que ses sens soient si émoussés par sa condition humaine qu’il n’aurait plus su identifier correctement quelqu’un rien qu’a l’odeur. Mais non, cette fois, il était parfaitement dans le vrai, bien malheureusement.

Perché sur le toit d’un immeuble bas, formant un cul de sac dans une ruelle, il vit effectivement la rosée aux prises avec un autre individu tout de noir vêtu. Inutile d’être expert en combat pour deviner aisément à qui allait l’avantage de ce ridicule affrontement. La queue fouettant l’air, Fenrir observait quelques secondes, le temps de se faire un avis sur une question plus ou moins existentielle dans sa tête. Devait-il ou non intervenir ?

En définitive, il ne tergiversa pas un siècle de plus et sauta dans la noirceur de la ruelle, qui, pendant un court instant, parvint à engloutir son pelage blanc sous ses ombres artificielles, projetées par les rayons rieurs de la lune sur les bâtiments proches. Dans le même temps, un hululement s’évada dans le couloir de brique et il se laissa grossir autant que la ruelle le plus permettait. L’étrange homme masqué allait porter un nouveau coup à la demoiselle et ça, pour des raisons qui lui échappaient, le loup n’était pas enclin à le laisser mener son petit jeu sadique à bien.

Il n’en ressentit guère indemne, en revanche. Un nouvel hurlement, de douleur cette fois, lui échappa. La lame de son nouvel adversaire venait de transpercer sa patte avant gauche, faisant jaillir un liquide pourpre sur son pelage jusque-là immaculé. Mais sa réaction, plus instinctive qu’autre chose, lui permit de reprendre le dessus assez vite. Ses crocs vinrent enserrer la tête de son agresseur et, le secouant dans tous les sens, tel un alligator furieux, il finit par le décapiter, non sans quelques cris d’agonies et de suppliques. Pff. Comme si un humain avait eu la moindre chance contre lui. Il n’était pas invincible, mais tout de même. Si l’on voulait venir à bout de lui, il fallait user d’autre stratagème que la force brute, terrain où il se défendait parfaitement.

Léchant sa plaie, encore traversée par l’arme, il diminua un peu sa taille pour pouvoir, à présent, se tourner vers la jeune femme. Un regard émotif montrait bien qu’il s’inquiétait un peu de son état, mais n’osait faire quoi que ce soit. Et puis, il avait mal.


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MessageSujet: Re: « Un gentleman est un loup patient. » || PV. Emi & André « Un gentleman est un loup patient. » || PV. Emi & André Icon_minitimeDim 25 Aoû - 10:19


« Un gentleman est un loup patient. »

Shiranai itami kakaete boku wa mata umarete iku ~  



Un éclair blanc. Voilà tout ce qu'avait vu Miko avant qu'une bourrasque violente la fisse glisser légèrement sur le côté. Elle ne se fît pas prier, et se roula en boule dans un recoins, le couteau-papillon déjà préparé pour un contre-assaut auprès de l'homme en noir. Mais, alors qu'un filet de sang coulait le long de son front et lui cachait légèrement la vue de son œil gauche, elle vit une grande forme dans l'ombre qui semblait vive et agressive. Qu'est ce que … pensa-t-elle avec interrogation ; un truc aussi gros, on en voit que dans les films. C'est un cri, ou plutôt un hurlement, de douleur qui sortit Miko de sa réflexion. Elle se releva, avec peine, le bras ensanglanté et qui pendouillait de façon lamentable le long de son corps. De l'autre, elle tenait fermement le couteau-papillon, comme dernier rempart et dernière défense en cas d'une nouvelle attaque surprise. En plissant les yeux, elle vit que la forme énorme juste devant elle, qui s'agitait toujours avec une agilité effrayante, était d'un blanc immaculé … Et avait la forme d'un gros, très gros loup. Un loup blanc. Lui, pensa-t-elle dans un murmure.

Généralement, face à ce genre de scène, les gens s'enfuyaient en courant, pleurant et suppliant qu'on les épargne. Mais elle savait, au fond d'elle, qu'elle ne craignait rien. Tout en avançant d'un pas, elle vit l'homme en noir tenté de contrer un coup, puis finalement disparaître dans les puissantes mâchoires du loup, assorties de crocs acérés et impressionnantes. Un coup à gauche, puis à droite, rythmé uniquement par des cris de douleurs, de suppliques, et quelques gémissements totalement inaudible, un craquement dégoûtant et retentissent mit fin aux bruits. Penchant légèrement la tête sur le côté, Miko vit un corps inanimé … Sans tête. Cela ne lui faisait rien -Elle avait l'estomac solide-, mais heureusement qu'Emi « dormait », car si elle avait « vu » la scène, le corps aurait réagit, et Miko aurait probablement vomit de façon lamentable. Mais la douleur de son bras était telle que la petite s'était endormie, d'épuisement et de lutte. Miko dirigeait totalement ce corps, et la douleur, bien que lancinante, lui semblait bien moins difficile à supporter depuis que sa protégée avait cédé fasse au sommeil.

Alors que le silence reprenait peu à peu sa place dans la petite ruelle, Fenrir se tourna doucement vers Miko, qui n'esquissa même pas un geste, comme si elle attendait. Elle avait toujours son couteau à la main, non plus pour se défendre, mais parce qu'elle l'avait oublié. Comme totalement absorbée, les pupilles du loup magnifique aspirait littéralement ses pensées. Elle était là, comme une pauvre petite humaine fragile, face au Maître, au puissant Fenrir. Le Puissant qui était venu au secours d'une petite élève de la Heroe's ; comme quoi, on ne sait jamais ce qui va nous tomber dessus. Ses pupilles magnifiques et d'une beauté incomparable fixait celle de la rosée, avec un air passablement inquiet. C'est cette expression qui réussit à faire décrocher ses yeux aux siens, au profit de l'observer dans son ensemble. C'est ainsi qu'elle vit, au niveau d'une de ses pattes, comme une petite tâche marronne, qui tranchait totalement avec le blanc de sa fourrure. A ce moment là, Fenrir baissa la tête pour se lécher la plaie, qui devenait légèrement plus petite, mais qui restait bien présente. Et la douleur se lisait dans ses yeux.

Rangeant son couteau d'une main ferme, elle s'approcha à grands pas de Fenrir. Oui, elle n'avait pas peur ; elle venait de frôler la mort, de toute manière. Et elle sentait, comme une conviction, qu'il ne l'attaquerait pas, quoi qu'elle fasse. Comme une force muette, elle se retrouva à environs cinquante centimètre du loup imposant, le fixant avec détermination. Puis, sans crier gare, elle arracha de façon relativement violente un pan de la robe d'Emi -Elle se fera pardonnée plus tard-, puis le froissa et le torsada de sortes à en faire un chiffon de substitution. Elle fit un petit signe de la tête, comme pour faire comprendre à Fenrir son geste, puis elle se baissa sans un mot. Elle approcha doucement le chiffon de sa patte, qui fit un petit mouvement. Sans ménagement, elle l'attrapa, avec douceur néanmoins et sans toucher la plaie. Elle appliqua avec délicatesse le chiffon dessus, pour éponger un peu de sang et aider à la cicatrisation. Durant quelques longues minutes, elle s'appliqua silencieusement à le soulager de sa douleur. En vérité, elle ne savait pas quoi dire, et préférait garder sa bouche fermée.

A vrai dire, de quoi pouvait-elle bien parler ? Avec un loup ? C'était une situation déjà assez étrange et ambiguë, pas la peine d'en rajouter. Pourtant la nuit, le silence pesant et le cadre du paysage lui donnait envie de dire quelque chose, rien que pour briser cette lourdeur qui s'accrochait durement sur ses épaules, quitte à ce qu'il garde le silence. Alors que le sang semblait coaguler légèrement, elle retira le chiffon, puis se remit à genoux devant lui. Il était encore plus grand, une fois comme ça, mais elle n'avait plus la force, avec son bras en sang, de faire de grands mouvements. Puis, de sa voix rauque, elle tenta de prononcer quelques mots


    « … Pourquoi es-tu venu me secourir ? »


Elle secoua la tête, puis ajouta


    « Je sais que tu ne peux pas vraiment me répondre … Mais je me demande … Pourquoi tu es venu, comme si tu veillais sur elle … Ou sur moi ? »


Par « elle », elle parlait d'Emi. Mais le regard de Fenrir était tel qu'elle se demandait réellement s'il regardait Emi, ou Miko. Doucement, comme pour se faire accepter, elle approcha sa main valide de sa fourrure. C'était tentant de le caresser, mais elle n'osait pas encore faire le premier pas.


    « Tu n'as qu'à grogner ou me mordre si tu veux que je m'en aille, ou si tu veux que je retire ma main. Je comprendrais. »


Puis, elle ajouta avec un peu d'ironie dans sa voix


    « Ne t'en fais pas pour mon bras, ça repoussera. »


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MessageSujet: Re: « Un gentleman est un loup patient. » || PV. Emi & André « Un gentleman est un loup patient. » || PV. Emi & André Icon_minitimeLun 26 Aoû - 0:39

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Il ne s’était donc pas trompé. Maintenant, c’était certain. Il ne pouvait plus faire comme si de rien n’était, comme s’il s’était trouvé là, au bon endroit et au bon moment par le simple fruit d’un hasard un peu trop prévoyant. Non, Fenrir avait suivi son instinct et avait été conduit directement ici sans ordre de personne. Maintenant, la question était surtout de savoir pourquoi. Oh, inutile de continuer à tout repousser comme s’il s’agissait d’un virus, d’une maladie qu’il était honteux d’attraper ; il savait pertinemment ce qui se tramait en son for intérieur. Le Dieu connaissait bien les tenants et les aboutissants de ses actions, de ses décisions. Il ne voulait tout simplement pas l’admettre, voilà tout. Par fierté mal placée ou honte indéfinissable ? Il était encore trop tôt pour spéculer là-dessus.

Il s’était inquiété. Comme jamais auparavant ça ne lui était arrivé. Enfin, pour un être humain, s’entends. Bien sûr, il lui était déjà arrivé de ressentir une angoisse sourde, collante, qui broyait les entrailles et résonnait dans les os, mais c’était davantage pour la sécurité de ses cadets, de ses parents, ou encore la sienne, lorsqu’il était encore enchainé à Gleipnir, ne sachant à quel maudit moment les Ases viendrait l’abattre froidement, afin de se prémunir des risques engendrés par sa simple existence. Pour un humain, c’était inédit, vraiment. C’était d’ailleurs surement ça qui le perturbait à ce point. Pour André, il ne s’inquiétait jamais, quand bien même il résidait entre ses entrailles chaudes, aussi était-il partit du principe de base – mais très bête – qu’il en serait ainsi avec tout le autres congénères bipèdes de ce russe malchanceux.

Force était de constater qu’il s’était fourvoyé en beauté. Maintenant que la menace était éteinte –avec la tête arrachée, comment aurait-il pu en être autrement ceci dit ? – le lupin se surprit même à être soulagé, qu’il ne soit rien arrivé à cette demoiselle hors du commun. Là, tout de suite, il aurait voulu laisser ses humeurs le guidées, en seules maîtresses de ses gestes à venir. Mais il ne pouvait pas. Il devait se tenir. Il devait comprendre. Il… devait faire tant de choses de par ses simples origines d’immortels – enfin, ceci restait à voir, maintenant – que sa tête lui en aurait presque tourné dans la seconde qui suivait. A moins que ce ne fut-ce là qu’une réaction face à sa blessure et sa perte de sang nouvelle ? Peut-être.

Peut-être pas. Ou alors c’était un savant mélange des deux variables. Être blessé ne lui était plus arrivé depuis bien longtemps, alors il se trouvait maintenant très étonné de sa plaie, au niveau de sa patte avant. Son agilité et ses compétences de chasseur hors du commun s’étaient donc émoussées à ce point depuis la dernière fois qu’il avait réellement eut à les utiliser ? C’était un bien triste constat, mais il semblait qu’il s’agissait de celui se rapprochant le plus de l’atroce vérité. A force de côtoyer les humains, il finissait par s’affaiblir, plus qu’il ne l’aurait jamais cru, soi-dit en passant.

Le fleuve de ses sombres pensées contrariantes fut brutalement stoppé par le son du tissu qui se déchire. Il sembla à Fenrir que ce bruit désagréable s’était répercuté plus qu’il ne l’aurait fallu sur les parois des immeubles formant cette cuvette de brique en cul de sac. Mais peut-être que là encore, ceci n’était imputable qu’a ses oreilles trop sensibles. C’était fort possible. A force, plus rien n’allait l’étonner. Ou pas.

Il aurait presque sursauté en voyant la rosée se pencher pur se saisir de sa patte. Au départ, il se demanda vraiment ce qu’elle comptait faire et, même s’il n’y tenait pas spécialement, se tenait prêt à lui retourner un coup de croc bien senti dans l’hypothèse où elle souhaiterait profiter de sa blessure pour lui nuire.

Mais non, rien de tout ceci n’arriva. Bien au contraire. Elle pansait le creux dans sa patte ave douceur et fermeté. Le mélange parfait, Fenrir ne put faire autre chose que de s’y plier diligemment, sans trop bouger, au risque de perturber sa nouvelle alliée dans son activité salvatrice. Sans doute était-ce davantage dû au psychologique, mais une fois le pansement posé, il semblait à la divinité que ses maux avaient diminués de façon drastique. Damned, que pouvait-elle bien avoir comme vertus, cette donzelle pour parvenir à un exploit pareil ? Il n’aurait su le définir clairement et quelque part, ça l’exaspérait plus qu’un peu.

Voici qu’elle se mettait à lui parler… Il ne manquait plus que ça. Il se maudit de sa faiblesse. Il fut un temps ou même sous cette forme, il était doué de la parole pour communiquer avec tous les êtres, même les non divins. Aujourd’hui, sa condition émaillée ne le lui permettait plus. Il espérait que ce n’était que temporaire et ne pouvait rien faire d’autre qu’attendre et voir ce qui adviendrait de lui dans un avenir plus ou moins proche. En attendant cet espoir-ci, comment pouvait-il lui faire comprendre ses réponses ? Tenter la parole des Dieux, comme il l’avait fait avec Hel, était exclu, cette étudiante ne le comprendrait pas.

Gratter le mur paraissait bien compliqué pour ce qu’il voulait faire comprendre. En plus, il n’était même pas certain que la grosseur de ses pattes et de ses griffes lui permettent de concevoir un message fait de lettres et autres subtilités humaines. Idée à abandonner, donc.

Quel dilemme intransigeant envers lui ! Sous cette stature, il n’avait pas autant de liberté de mouvement qu’il aurait pu en avoir autrement ! Quelle cruauté. Dire qu’avant, il pouvait prendre forme humaine, lui aussi ! Ce que cette époque, pourtant révolue, lui manquait…

En tout état de cause, il tâcha de se souvenir comment faisait André pour signifier qu’il était ignorant d’un point en particulier. Ce que Fenrir recherchait était surtout l’aspect physique communicatif qu’autre chose. Les humains secouaient la tête pour illustrer leur ignorance. Enfin, pas que, ils secouaient les épaules aussi, mais à quatre pattes, il était difficile d’agir de la sorte.

Le loup immense secoua sa tête de gauche à droite tout en émettant un petit hululement, dans le fond de sa gorge. Il cherchait simplement à faire comprendre à cette fille qu’il ne savait pas pourquoi il l’avait protégé, mais que c’était ainsi. Même lui, en tant que créature hors-normes, ne pouvait aller contre les mailles de son instinct. Même lu avait un cœur, pour son plus grand malheur, bien malheureusement, d’ailleurs.




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« Un gentleman est un loup patient. » || PV. Emi & André Vide
MessageSujet: Re: « Un gentleman est un loup patient. » || PV. Emi & André « Un gentleman est un loup patient. » || PV. Emi & André Icon_minitimeVen 3 Jan - 9:13

Le secouement de tête de Fenrir fit légèrement sursauté Miko. Sérieusement, n'importe qui aurait eu « peur » ; ou plutôt, aurait été surpris. C'est Fenrir, quand même ! On parle d'un espèce de Dieu, d'un loup qui prend la taille qui lui plaît. S'il voulait, il pourrait probablement faire la taille d'un petit immeuble, ce qui reste impressionnant en soi. Alors oui, elle avait sursauté, mais assez légèrement, comme si elle essayait de le cacher au poilu. Elle l'observait, et au fond, bien que sa carrure, sa fourrure et ses yeux semblaient puissants, il n'était pas vraiment … Aussi effrayant. Miko, dans son sommeil, entend et « voit » tout. Elle entend les conversations d'Emi, elle voit les personnes, ce qui l'aide à les identifier lorsqu'elle prend le contrôle. Elle sait donc reconnaître l'autre chevelu blanc -Qui a bizarrement disparu pour le moment-, l'autre crétin avec ses cheveux brun, arrogant au possible et insupportable, toujours dans les pattes d'une fille brunâtre, parfois avec un cache-œil, parfois sans … Mais à vrai-dire, est-ce la même fille ? Elle ne sait pas trop. Bref, cet idiot, apparemment nommé André, servait et sert encore de « réceptacle » à Fenrir. Peu de gens l'ignore, car l'autre crétin, avec ses grands airs, s'en vantait facilement. Pour dire ; il avait -vainement- essayé de se faire passer pour une Légende. Le con.

Bref. Lorsque Fenrir secoua la tête, Miko ne savait quoi comprendre ; disait-il « non » dans le sens où il ne savait pas pourquoi ou « non » pour le geste de Miko. Dans le doute, elle recula légèrement la main ; elle et Emi étaient déjà assez amochées comme ça.

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