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« Toi et moi, on va pas s'entendre. » || PV. Mary et Réon [ABANDON]

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Marilyne C. Owens
Marilyne C. Owens


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MessageSujet: « Toi et moi, on va pas s'entendre. » || PV. Mary et Réon [ABANDON] « Toi et moi, on va pas s'entendre. » || PV. Mary et Réon [ABANDON] Icon_minitimeMer 24 Juil - 11:02


« Tu me suis ma parole ?! »

Marilyne & Réon




      « Putain de soleil … »

    Mary porta une de ses mains sur son visage. Depuis combien de temps dormait-elle ? Sûrement depuis un p'tit moment, car le soleil, au loin, commençait doucement sa chute vers le crépuscule, et elle, elle faisait ami-ami avec le sol depuis environs midi. Elle frotta son œil rouge, tout en vérifiant si le meilleur ami de son œil vert, le bandeau, se trouvait toujours dessus. Au bruit et à la sensation, elle pouvait confirmer que oui. Tout en se redressant sans souplesse aucune, elle continuait de regarder la grande fenêtre de la salle. Une journée normal. Une piquouse, arrivée en cours, la matinée passait si lentement, et elle avait sommeil, si sommeil. Le client de la veille avait eut beaucoup de mal à la laisser dormir, et il a fallu qu'elle frappe chez Aton en pleine nuit pour pouvoir grappiller quelques heures, à peine. Putain de pervers, pensa-t-elle en ricanant. Y'avait rien de drôle là dedans, mais elle ne pouvait pas en pleurer, après tout, n'a-t-elle pas elle-même choisit son sort ? Pleurer pour ça aujourd'hui la rendrait hypocrite et plaignante en plus de camée et pute.

      « Bon, faut que j'bouge … »

    Difficilement, son corps répondit au bout de quelques minutes, comme s'il était fait de plomb. Elle se redressa, sur ses jambes frêles et bosselé, preuve encore d'une nuit agitée. Elle vérifia qu'elle n'oubliait rien dans la pièce, surtout son kit pour se piquer. Oh, elle n'apportait que rarement de la drogue au sein de l'établissement -Que lorsqu'elle savait qu'elle ne pourrait repasser chez elle-, pour éviter de se faire pincer par les profs, ou pire, le Dirlo, mais elle avait toujours son kit, en cas de crise de manque, elle n'avait qu'à faire un tour chez André ou Aton, sans passer par la case « Maison ». Maison qui est un taudis innommable, mais bon, au moins elle a de quoi se doucher, dormir et ranger quelques affaires, c'est toujours mieux que ses anciens skatts. Elle repositionna son sac sur son épaule, puis, d'un petit coup de pied, elle ouvra la porte de la salle, ne laissant derrière elle qu'une salle vide avec des tables positionner en forme de lit.Tout en prenant le couloir, elle se retrouvait plonger dans ses pensées. Elle pensait à ce soir -Faut vraiment que je pionce cette fois-ci, pensa-t-elle-, à son shoot, à ses cours, et avec un peu de culpabilité, à Rox', qui serait probablement furieuse si elle apprenait qu'elle séchait encore les cours. En parlant de son shoot, étrangement, pour une junkie aussi « vieille », elle continuait à ressentir une sortes d'excitation à chaque fois, comme si les quelques secondes avant une nouvelle petit destruction de son âme lui procurait une joie intense, avant de plonger de nouveau dans un torrent de sensations désagréables. Ses jambes lui faisaient vraiment mal, et l'empêchait de réfléchir clairement, aussi, elle se dirigea non pas vers les escaliers mais vers l'ascenseur, normalement utilisé par les personnes handicapés. Mais vu l'heure, il n'y avait probablement plus personne, surtout avec ce temps ; un étudiant « normal » serait sortit en courant pour profiter de la chaleur et des rayons du soleil. Elle appela l'ascenseur, qui faisait un peu de bruit. Puis, alors qu'elle allait monté, et que les portes allaient paisiblement se refermer dans son dos, elle entendit une voix, plutôt masculine, qui hurla quelque chose d'incompréhensible. Allons bon, pensa-t-elle, y'a encore des gens à cette heure-ci ? Dans un mouvement, elle bloqua la porte, rapidement aidée par une main blanchâtre. Puis, quand elle vit le visage de la dite personne, elle laissa échappé, un peu malgré elle

      « Oh … Salut. »

    Réon. Ce gars un peu étrange, qui parle TOUT le temps, hurla-t-elle dans sa tête. Diantre, il fallait qu'elle tombe sur la personne qui mettait ses nerfs à rude épreuve, qui la bassinait tout le temps, comme si faire ami-ami était devenu son objectif. Celui de Mary, par contre, c'était d'éviter ce genre de copinage ; cela nuit à ses pensés, son pouvoir, son boulot. Et puis, que ferait-elle, avec des « amis » ? Les derniers amis qu'elle a eut ont faillit la vendre aux flics, ou pire, donc elle s'en passera avec plaisir. Mais elle sentait, elle sentait venir la situation à la con. Et dieu qu'elle avait raison.

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Dernière édition par Christiane le Ven 20 Déc - 0:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Toi et moi, on va pas s'entendre. » || PV. Mary et Réon [ABANDON] « Toi et moi, on va pas s'entendre. » || PV. Mary et Réon [ABANDON] Icon_minitimeJeu 25 Juil - 1:41


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Je te ferais sourire !



Réon se disait qu'il ferait mieux de rentrer, car il se faisait tard et il n'allait pas rester enfermé dans l'école quand même. Si il était resté si tard c'était parce-qu'il supportait très mal le soleil enfin surtout la chaleur de la planète terre... Sur Klong il ne faisais jamais si chaud !
Alors que tout ses copains était partit en courant profiter d'un bain de soleil, Réon lui avait préféré rester au frais dans la salle d'étude de la heroe's. Oui il était resté car l'alien n'aimait pas se plaindre donc il évitait les situations ou il risquait de le faire, et pis un peut de solitude ça fait de mal a personne.
Enfin pas trop de solitude quand même, juste un peu. Car Réon aimait par dessus faire de nouvelle rencontre car sur Klong il n'avait pas forcément beaucoup d'amis... Il avait même plus de famille, alors autant rencontrer plein de monde sur terre pour combler les vides !

C'est sur ses pensée qu'il remarqua plus loin une silhouette féminine qui se dirigeait vers l'ascenseur - L'ascenseur était une sorte de téléporteur terrien, Réon n'avait pas exactement compris son fonctionnement. De loin il reconnut la jeune fille, c'était Marilyne une fille qui ne connaissait peut : elle était très solitaire. L'extraterrestre avait été toujours été intrigué par sa camarade, elle souriait rarement et était toujours dans son coins, seule... Le jeune homme si dit, que justement cette rencontre serait l'occasion d'en savoir plus sur Marilyne et de pourquoi pas de devenir ami ?

"Héééé, Marilyne attend moiiiiiiii !


Cria Réon, cri que la jeune fille ne dut pas comprendre ou alors que des bribes. Il se mit courir et en deux trois enjambés il était vers l'ascenseur et bloqua la porte avec sa main. Pour finalement rentrer dans l'étrange boite et se retrouver face a face de la jeune fille qui lui adressa un rapide salut...

"Salut, tu me reconnaît j'suis Réon on est dans la même classe ! Sinon ça va ? Ta passée une bonne journée !?"

Réon profita d'avoir sa camarade de classe plus près de lui pour mieux la regarder-car d'habitude il ne la voyait que de loin. La Marilyne en question était ce genre de fille qui faisais encore jeune mais aussi qui dégageait une sorte de mélancolie... Il se surprit a la trouver jolie et pour une mystérieuse raison se sentit coupable a propos d'Emiko !
Sur ses pensée il rougit a peine et se mit se gratter doucement la joue et laissa un petit rire s'échapper de sa bouche : il ressemblait parfaitement aux crétins qu'on trouvait dans des mangas comme "to love ru" bref. Réon qui était comme d'habitude dans sa bulle en remarqua pas que Marilyne avait l'air profondément blasée et fatigué mais surtout peut contente de le voir...


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Marilyne C. Owens
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MessageSujet: Re: « Toi et moi, on va pas s'entendre. » || PV. Mary et Réon [ABANDON] « Toi et moi, on va pas s'entendre. » || PV. Mary et Réon [ABANDON] Icon_minitimeJeu 25 Juil - 3:37


« Tu me suis ma parole ?! »

Marilyne & Réon



      « Salut, tu me reconnaît j'suis Réon on est dans la même classe ! Sinon ça va ? Ta passée une bonne journée !? »


    Okay, donc toi, t'as décidé de me pourrir ma soirée, pensa-t-elle en soupirant. Bien sûr qu'elle se rappelait de lui ; un gars avec les cheveux blanc et une grosse trace sur le visage, est-ce de la peinture, un tatouage ? Elle n'en savait rien et à vrai dire elle s'en foutait. Des grands yeux toujours émerveillé comme si chaque objet que ses globes oculaires croisaient lui donnait des ailes. C'était à la fois très enfantin et très agaçant, elle qui avait tant de mal à regarder les alentours avec autre chose que du dégoût pour l'humanité. Elle réajusta son sac, comme pour montrer son inconfort certain : oui se retrouver dans un ascenseur avec un chieur pareil n'était pas la situation préférée de Mary, loin de là, mais bon elle n'avait pas le choix. Si elle sortait au prochain étage en courant, il la suivrait sûrement pour « discuter ». Elle prenait donc son mal en patience, jetant un œil à droite à gauche tout en évitant de façon non-subtile le regard du jeune homme. Puis, elle le vit rougir un quart de seconde, ce qui lui tapa encore plus sur les nerfs. Elle posa une de ses mains sur son bandeau, puis lui dit, avec sa voix sans âme et lointaine


      « Dis-moi, c'est ton truc de suivre les gens pour leur imposer ta présence ? »


    Et boum. Mary était en colère. Après tout, pensa-t-elle, c'est normal, j'uis complètement crevée. Le mélange entre la chaleur -Que Mary détestait-, la fatigue d'une nuit bien trop courte, les cours rasoir et ennuyeux au possible, et les profs toujours en train de lui chercher des problèmes pour un rien font que ses nerfs étaient à rude, très rude épreuve. Et devoir jouer à la « camarade de classe » n'arrangerait rien. Comme un tic, elle se gratta le creux de son bras droit, qui était couvert par une légère chemise blanche, subtile façon de cacher ses bras d'un blanc laiteux, mais surtout ses traces de piqûres. D'habitude, elle les cachait avec du fond de teint, ce qui lui permettait de ne pas crever littéralement de chaud l'été, mais ce matin elle n'avait eut le temps de rien, alors elle avait fait ce qu'elle pouvait. Tout en écoutant le bruit de l'ascenseur qui continuait tranquillement son chemin -Dieu que ça avait l'air long-, elle remarquait que Réon semblait totalement dans sa bulle. Super, soupira-t-elle dans son fond intérieur, en plus y calcule même pas ce que je dis. Alors qu'elle allait se retourner vers lui pour lui asséner une de ses répliques les plus « délicates », un gros bruit se fit entendre et soudainement, l'ascenseur s'arrêta.


      « Bordel qu'est ce qui se passe ?! »


    Elle regarda le cadran ; ils étaient entre le 2ème et le 1er étage. Bref, pas de sortie possible. Elle ne connaissait que trop bien ce bruit et cette ambiance ; avec les vieux HLM de son quartier, lorsqu'elle rendait visite à son dealer ou ses clients, les ascenseurs tombaient souvent en panne. Mais c'était des HLM, pensa-t-elle avec rage, pas des putains d'écoles, qui sont censés être entretenus. Elle poussa un gros soupir, même pas dissimuler. Elle se retrouvait désormais coincé, avec l'autre, mais pour combien de temps ? Intérieurement, elle espérait que certains employés seraient encore là, mais vu l'heure, il y avait peu de chance que ça soit le cas. Elle sortit son portable -Un vieux Nokia comme on en fait plus-, et bien évidemment, le réseau sautait et captait très mal. Bien. Elle se retourna vers le gars aux cheveux blancs, avec un visage entre inexpressif et colère passagère, pour dire d'une voix affreusement calme et lancinante


      « Bon … On est coincé. Génial … Va falloir que j'te supporte jusqu'à ce que quelqu'un vienne nous chercher. »


    Elle jeta un œil au bouton d'alarme, et celui-ci clignotait. Cela signifiait que l'ascenseur avait envoyé un signal au terminal pour avertir d'une panne, et maintenant, il fallait attendre que quelqu'un arrive pour redémarrer la carlingue. Tout en soufflant, elle s’asseyait dans un coin de l'ascenseur, insultant tout ce qui était sacré et vivant dans son fort intérieur. Elle replia les jambes contre elle, puis regarda Réon, qui semblait un peu décontenancé. Elle regrettait déjà ses paroles, mais bon, après tout, il allait pas rester là avec ses yeux de merlans frits.


      « Dis, tu vas pas rester debout jusqu'à qu'ils viennent nous chercher, non ? Viens t'asseoir plutôt que de jeter des regards hagards comme tu l'fais. »


    Cette journée se terminait de la pire façon qui soit … Ou presque.

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MessageSujet: Re: « Toi et moi, on va pas s'entendre. » || PV. Mary et Réon [ABANDON] « Toi et moi, on va pas s'entendre. » || PV. Mary et Réon [ABANDON] Icon_minitimeVen 26 Juil - 4:25


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Être heureux ou ne pas être heureux, la est la question !



Tient l’ascenseur ou le téléporteur -comme disait Réon- c'était  arrêté !?
Coup de malchance ou coup du hasard ou encore ce maudit destin !? ça personne ne saurait le dire mais ce qui était sûr c'est que la panne de l'ascenseur avait sorti Réon de sa bulle qui lui avait fait loupé la remarque cinglante -mais juste ?- de Marilyne... Il avait aussi loupé le mystérieux "tic" de la jeune fille. Aurait-il comprit ce que tic cachait, vous me répondrez sûrement non  moi je ne suis pas si sûr...

Mais la réponse a cette question na guère d'importance pour l'instant, oui ce qui a de l'importance c'est une adolescente moribonde et un extraterrestre  qui semblait un peu inquiété... Comprenez Réon chez lui, sur Klong les téléporteur ne tombait jamais en panne alors il se demandait ce qui se passait.

Cette fois-ci il entendit la remarque qui se voulait désagréable de Marilyne mais Réon lui crut que c'était de l'ironie. Une sorte d'humour terriens -les klongiens ne sont guère réputés pour leurs sens de l'humour et encore moins pour la compréhension de celui-ci. Il ne dit rien il était trop occupé a regarder autour de lui, il espérait peut-être trouvé le centre du problème ? Bien-sûr il ne le trouva pas et suite a une nouvelle remarque de l'adolescente qui se trouvait a coté de lui il finit par s'asseoir.

"J'espère que le problème va vite se réglé, sur Klong c'est jamais arrivé... Mais bon il faut pas s'inquiéter !"


Dit-il accompagné d'un sourire qu'il voulait rassurant. Ce que Réon ne savait pas c'est que dans sa poche se trouvait un objet nommé "portable" est que grâce a cet objet le problème allait pouvoir être réglé. Mais que voulez vous la malchance, le hasard, le destin en décida autrement, Réon ne se rendit pas compte de l'objet qu'il avait dans sa poche !


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MessageSujet: Re: « Toi et moi, on va pas s'entendre. » || PV. Mary et Réon [ABANDON] « Toi et moi, on va pas s'entendre. » || PV. Mary et Réon [ABANDON] Icon_minitimeMer 21 Aoû - 22:25

Christiane a écrit:

« Tu me suis ma parole ?! »

Marilyne & Réon



      « J'espère que le problème va vite se réglé, sur Klong c'est jamais arrivé... Mais bon il faut pas s'inquiéter ! »


    Sur … Ah oui, pensa-t-elle avec un petit rire, il repart dans le délire « extraterrestre ». Oui, Mary n'y croyait pas vraiment ; à vrai-dire, elle ne croit ni en Dieu, ni aux Anges, ni aux Extraterrestre -Quelque soit leur « forme »-, ni à quoi que ce soit d'autre. La seule chose qui la rend moins sceptique, c'est les esprits. C'est la seule chose en laquelle elle croit et qui lui fait, secrètement, un peu peur. Mais Klong, les extraterreux' comme elle dit, elle n'y croit pas une seconde. D'accord, il a une tête carrément bizarre et les cheveux blancs, mais il n'est pas le seul sur Terre à être comme ça. Entre la teinture, la dépigmentation des cheveux, ou juste le fait d'être albinos, cela suffisait amplement pour que cette couleur semble presque « normal », même pour un ado'. Et puis cette cicatrice -Qui pouvait être tout aussi bien un tatouage- … Elle aussi, en a, des cicatrices. A cette pensée, son bras lui brûlait un peu. Elle le resserra contre elle, tout en baissant les yeux. Elle se gratta le creux du bras, comme ce sale tic dont elle ne pouvait se débarrasser, puis elle en profita pour regarder un peu partout ; aucune trappe, aucun échappatoire. Combien de temps allaient-ils restés là ?

    Car outre le fait qu'elle se retrouvait avec un marshmallow aux cheveux blancs en guise de « camarade », il y allait avoir un autre problème, très rapidement. Le fait qu'elle n'avait rien prit depuis un moment, et d'ailleurs, inconsciemment, son corps se manifestait, par ses tics et le fait qu'elle commençait à avoir chaud, très chaud, bien trop chaud pour que cela soit normal. Et ce phénomène ne risquait pas d'être déclenché par son boulet de « Klong ». Combien de temps allait-elle tenir avant de rentrer en crise de manque ? Elle fouilla son sac, tout en prenant soin que Réon ne puisse regarder à l'intérieur -Après tout, mêmes les camés ont une vie privée-, mais hormis quelques bonbons, en cas d'anémie, et un paquet de clopes, elle n'avait pas grand chose sur elle. Elle sortit le paquet, tout en refermant son sac de l'autre main, puis elle poussa un petit soupir de soulagement en l'ouvrant ; il en restait. Elle en sortit une, qu'elle cala sur l'oreille, puis en prit une deuxième, accompagnée de son briquet. Et, avant de l'allumer, par « courtoisie » comme disait Aton, elle demanda à Réon



      « Ça t'dérange pas si je fume ? »


    Non pas qu'elle s'intéressait à la santé du jeune homme -Pas du tout même-, mais Aton lui avait apprit à être plus … « Agréable », avec les gens. D'une certaine manière, cela lui permettait de mieux cacher son côté junkee et associable, et généralement ça marchait pas trop mal, tout dépend des gens. Mais bon, avant même d'avoir la réponse, elle alluma sa clope, qu'elle tenait entre ses deux lèvres. D'une certaine manière, la fumée la calmait un peu, mais si peu que rapidement, elle sentait que sa main qui tenait sa cigarette tremblait. Alors, avant qu'ils finissent enfumée, elle l'écrasa sur le sol avec une certaine violence, qui contrastait totalement avec son visage si calme et inexpressif. Son uniforme la grattait, son bandeau, tout. Mais, pensa-t-elle avec un sourire dissimulé, j'vais pas me mettre à poil non plus … Alors elle prenait sur elle. Peut-être que le stress d'être enfermée entre quatre murs faisait que le manque se ressentait plus vite et plus fort que d'habitude, peut-être simplement que la contrariété qu'elle ressentait à être dans le même paysage de Réon n'arrangeait rien non plus ; tant de peut-être, si peu de certitudes. Quoi qu'il en soit, elle était là, lui aussi, et l'ignorer tout le temps qu'ils attendent ne changera rien. Quoi que, murmura-t-elle d'une voix lourde.


      « … Au faite, qu'est ce que tu foutais encore dans l'école ? »


    Bon, niveau politesse, c'est pas encore ça, mais on s'en contentera. Tout en parlant à Réon, elle cassait en plein de petit morceau la cigarette qu'elle avait glissé précédemment derrière son oreille ; de toute façon, rien n'empêcherait la crise, elle le savait, et d'une certaine manière c'était une tentation horrible que de fumer, car son corps sentait qu'elle luttait, et ce n'en était que plus dure pour elle et sa psyché. Alors elle la détruisait, comme une enfant qui s'amuse de rien. Peu à peu, son visage commençait à sortir de son côté « inexpressif » habituel, et commençait à se crisper de douleur. Rien ne pouvait être plus douloureux que de se retenir de se rouler en boule tout en se grattant aux sang le bras. Jamais, au grand jamais, elle ne voulait que qui que ce soit dans cette école, hormis André -Qui a un statut particulier- ne le sache. Que ce passerait-il, si jamais cela venait à ce savoir ? Elle irait en cure ? Ou elle serait virée ? Le pire châtiment serait de la renvoyer chez son père. A cette pensée, elle eu un haut-le-cœur tellement violent qu'elle n'arrivait même pas à le cacher. Elle se posa de nouveau contre la tôle de l’ascenseur, tout en regardant son portable. Une petite demi-heure s'était écoulée, seulement. Elle ne tiendrait probablement pas une demi-heure de plus dans cet état. Elle tourna la tête, et elle vit que Réon la regardait


      « Quoi, qu'est c'qui y'a, tu veux ma photo pour m'fixer comme ça ou quoi ? »


    Délicatesse et raffinement ne font pas partit du vocabulaire de Mary.


    HRP:

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MessageSujet: Re: « Toi et moi, on va pas s'entendre. » || PV. Mary et Réon [ABANDON] « Toi et moi, on va pas s'entendre. » || PV. Mary et Réon [ABANDON] Icon_minitimeDim 25 Aoû - 21:57


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Ça va ?

C'était bizarre, oui Réon trouvait que l'atmosphère était étrange, il avait une drôle de sensation dans l'air... Et quoiqu'il pense il ne pouvait s'empêcher de se dire que cette "étrange sensation" venait de Marilyne. Le jeune homme était pourtant pas le genre de personne a juger sur les apparences mais la jeune fille était extrêmement blanchâtre, même trop blanchâtre pour une humaine. Réon qui lui était aussi très pâle de nature le remarquait et il commençait a s’inquiéter , surtout que cette fois-ci il remarqua l'étrange tic de Marilyne, cette manie de se gratter le bras... Qu’est-ce-que ça pouvait bien dire ?

Quand Marilyne se mit a fouiller dans son sac, Réon ne put s’empêcher d'observer discrètement. Il avait un peu honte, mais après tout il se sentait un peu concerné... Car il était quand même enfermé avec elle et en plus c'était une de ses camarades de classes. Mais il ne put distingué grand chose puisque la jeune fille faisait en sort de cacher le contenu de son sac.
Elle finit par sortir une clope qu'elle cala derrière son oreille et une autre qu'elle mit a sa bouche en demandant si ça dérangeait Réon si elle fumait.

"Non, ça me dérang..."


Il n'eut guère le temps de finir sa phrase qu'elle alluma ça cigarette. Que les gens fument ne dérangeait guère Réon qui jugeait que chacun pouvait avoir ses faiblesses. A ce moment là il se dit que peut-être que jusqu’à la elle était juste en manque de nicotine... Non ce n'était pas ça le problème est même ce naïf de Réon le savait, c'était plus grave. Il ne savait pas quoi mais c'était plus grave qu'un manque de nicotine.
Comme pour confirmer ses dires, Marilyne écrasa sa cigarette avant même qu'elle l'est fini... Maintenant c'était sûr c'était pas un problème concernant la nicotine.

« … Au faite, qu'est ce que tu foutais encore dans l'école ? »


La question pour Réon fut comme un échappatoire, une porte de sortie. Car la situation se faisait de plus en plus oppressante.

"Je..Je supporte pas la chaleur et je suis resté dehors le temps qu'il fassent moins chaud. Et Toi ?"


Il avait dit sa réponse en regardant Marilyne en train de déchiqueter en plein de petit morceau sa clope. La c'est sûr Réon était inquiet, il avait quelque chose d’inquiétant dans la manière de se comporter de Marilyne, quelque chose d'étrange...
Réon ne le remarquait pas mais il fixait carrément Marilyne, celle-ci qui avait d'habitude un visage assez "morne" avait cette fois-ci une expression de douleur qui commençait a se former son son visage. Mais ce qui finit d'achever Réon c'est quand elle commença a se balancer d'avant en arrière, tout doucement. Ou encore ce haut le cœur flagrant qu'elle avait eut, qu'est-ce-qui se passait !?

« Quoi, qu'est c'qui y'a, tu veux ma photo pour m'fixer comme ça ou quoi ? »


Réon déglutit quand il remarqua que effectivement il la fixait. Il avait plus le choix, de toute façon il ne pouvait pas se terrer dans le silence éternellement.

"Je... T'es sur que ça va ?"


Voila tout ce qu'il avait put dire, il avait pas put faire plus. Il faillait vite qu'on vienne les chercher car il avait un mauvais présentiment pour Marilyne...






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« Tu me suis ma parole ?! »

Marilyne & Réon


      « Je..Je supporte pas la chaleur et je suis resté dehors le temps qu'il fassent moins chaud. Et Toi ? »


    C'te drôle de réponse, pensa-t-elle dans un rictus à peine contrôler. Tout en faisant de la charpie avec la nicotine qu'elle tenait entre ses doigts, elle fixait un point dans l'ascenseur, comme pour garder le contrôle de son esprit et de ses pensées le plus longtemps possible. C'est une vieille technique, du genre qui marche jusqu'à ce qu'elle pète les plombs. Et là, littéralement, elle pétait les plombs à grande, très grande vitesse. Ses pensées se bousculaient ; elle trouvait la réponse de Réon ridicule, puis elle la trouvait triste, avant de se trouver encore plus stupide que la-dite réponse de ce dernier. Plus les secondes passaient, et plus Mary avait l'impression de vivre des heures de calvaire. Personne, hormis quelqu'un dans sa situation, ne peut comprendre ce que cela fait, de se retrouver en manque ; on suffoque, on étouffe comme si notre tête était sous une eau glaciale, et pourtant on crève de chaud, on a l'impression de transpirer des litres, et surtout une odeur nauséabonde semble couler le long de ses pores, une impression dérangeante, surtout qu'elle est fausse. Ce n'est qu'un stimulus, une expression de la puanteur qu'elle a à l'intérieur, comme si ce poison essayait de s'arracher loin, très loin de sa chair. Et tout en étant dans cette torpeur qui lui semblait sans fin, elle entendit de loin, comme si on lui criait quelque chose depuis l'autre bout d'un stade

      « Je... T'es sur que ça va ? »


    Sans pouvoir se retenir, Mary se mit à rire. Oh, ce n'était pas un rire joyeux, ni un rire jaune, plutôt un rire proche de la démence et de l'hystérie. Elle s'en tenait le ventre, laissant tomber au sol les miettes et le cadavre de sa cigarette. Elle commença à en pleurer, et son œil commençait à la faire souffrir. Même avec un bandeau, quand elle est en manque, son œil ne peut s'empêcher de lui faire mal. Elle ressentait subitement une vague d'inquiétude, qui la coupa net dans son rire. Cette inquiétude ne pouvait pas venir d'elle-même -Actuellement ses sentiments semblent plutôt confus-, viendrait-elle de l'autre alien blanchâtre ? A cette pensée, elle se rendit compte qu'elle perdait de plus en plus le contrôle, et subitement, elle se raidit, comme un chien sur ses gardes qui aurait entendu un bruit suspect. Quoi faire ? Est-ce qu'elle devait faire comme si « de rien n'était », ou bien devait-elle lui expliquer ? Non, c'est ridicule, pensa-t-elle en soufflant, il ne pourrait pas comprendre. Ou bien si, il comprendrait, même trop bien, et elle se ferait virée. Elle avait enfin un semblant d'endroit où dormir, et elle savait qu'elle pouvait s'en sortir … Si elle écoutait Rox'. Putain, pourquoi ne pas l'avoir écouté plus tôt ? Pourquoi fait-elle encore le trottoir, à se piquer et à devenir une plaie géante sur patte ? Les séquelles, celles qui avaient mit de longues semaine à guérir, revenait petit à petit ; Paranoïa, boutons, piqûres, ses yeux globuleux, son allure stupide et maladroite … Petit à petit, elle se mit à bouillir de l'intérieur. Elle se leva subitement, puis donna un coup de poing plus que violent dans la carlingue.

      « Ouai. Ça va. »


    Elle resta ainsi quelques longues secondes, le poing droit planté dans la tôle de l'ascenseur. Quand elle le retira, lentement, comme si elle manipulait du cristal, puis elle laissa son bras pendre le long de son corps. Un léger « plic » se fit entendre ; du sang coulait le long du dos de sa main, témoin probable de plusieurs phalanges brisés. Dans la tôle, un trou gros comme le poing de la demoiselle, légèrement rougeâtre, comme un Judas, comme un trou vers l'extérieur. Le point de non-retour a été franchit, et désormais, elle ne se contrôlait plus. Elle tanguait sur ses jambes, et elle menaça de tomber subitement par-terre. Elle se laissa glisser, puis se recroquevilla dans un coin, comme si elle souhaitait disparaître. Le peu de maîtrise qui lui restait la poussait à ne plus bouger, sous peine de faire encore plus de dégâts ; pire, elle pourrait s'en prendre à Réon. Oh, lui mettre une bonne claque ne la gênerait pas, mais vu son état de rage, elle pourrait essayer de le tuer, ce qui ne serait ni à son avantage, ni très intelligent si elle souhaite rester dans l’École. Finalement, elle releva les yeux, et, lorsqu'elle croisa le regard de Réon, elle poussa un petit rire, semblable à celui de tout à l'heure. Elle retira son bandeau, puis le jeta sur le sol de l'ascenseur. Devant lui se dressait une jeune fille, les yeux vairons, le rouge le fixant avec rage, le vert étant totalement inexpressif.

      « Alors, ça fait quoi de partager 5m² d'espace avec un monstre, hein ? Tu devrais pas bouger, et me foutre la paix, j'te le conseil, sinon je sais pas c'qui va t'arriver à ta sale gueule. »


    Plus elle parlait, et plus son souffle se faisait court. Elle suffoquait, littéralement, et machinalement, elle se grattait le creux de son bras droit, toujours immobile, probablement à cause de la douleur qu'elle ressentait à cause de ses phalanges en sang.

      « Je … Putain, faut que j'sorte d'ici. Ça va pas, ça va pas aller … PUTAIN, j'en ai marre ! »


    Tout en hurlant, elle donna un grand coup de pied dans la tôle, comme si elle espérait que la carlingue allait redémarrer. Mais rien, juste un grand silence.

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Marilyne C. Owens
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