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Ce dimanche, c'est entrainement !

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Ce dimanche, c'est entrainement !  Vide
MessageSujet: Ce dimanche, c'est entrainement ! Ce dimanche, c'est entrainement !  Icon_minitimeDim 7 Oct - 1:29

A 8h son réveil avait sonné, répandant dans sa chambre d'internat une mélodie de téléphone portable nasillarde, si détestable qu'elle vous sortirait du sommeil un mort. Embuée de sommeil, la main de Phil loupa le portable qui alla se promener par terre, obligeant sa propriétaire à se laisser tomber sur le sol dans un « pouf ! ». Pas envie de me lever, suis bien par terre, dodo... Phil se roula en boule, tira sa couette de son lit, qui tomba mollement sur elle. Humm. Elle en aurait ronronné de plaisir. Puis y eu le second réveil, encore plus énergique et agaçant que le premier. Bon faut que j'me bouge, courage Philou, courage... Grommelant, râlant, contre ce monde injuste qui l'oblige à ce lever si-tôt un dimanche ; maudissant son patron, sa sœur et même sa voisine de lit qui essaie de dormir, Philévane se leva et, attrapant jogging noir, tee-shirt blanc et sweet orange, alla dans la salle de bain pour se doucher et s'habiller. Encore trente minutes avant de départ. Flegmatique, elle descendit au réfectoire pour y prendre un petit déjeuner. La faim n'était pas au rendez-vous, aussi elle cacha dans ses poches deux petits pains, se contentant d'un café sans sucre. Ca suffira. Les yeux dans le vide elle essayait de se rappeler son rêve, en vain. Plus que quinze minutes. Allez, on remonte. L'envie de réveiller le couloir la prit, par pure esprit de vengeance, parce qu'elle, elle est debout, mais faute d'avoir une trompette sur soit, Phil se contenta d'allumer toutes les lumières. C'est petit mais ça fait du bien. Elle alla ensuite finir sa toilette, se maquilla légèrement pour ne pas ressembler à n'importe quoi, se coiffa comme elle pouvait. Dix minutes, il lui restait dix minutes pour appeler sa frangine et traverser la ville, ça va le faire. Allez, Phil, concentre toi... détend toi....

Rien.

Concentre toi... pense à quelque chose de reposant... Un joli paysage, un arbre sur une colline...

Rien.

Un avion qui forme un cœur dans le ciel. Un oiseau en été, qui gazouille. Une balançoire.

Rien.

Un avion à réaction qui déchire le silence. Une mouette dans du gasoil. Un chasseur de canard. Un parc vide. Des enfants qui hurlent. Une mission-suicide. Un méchant qui me vole mon don. Un avion à réaction qui rencontre l'autre avion.

Rien, rien et rien ! RIEN ! AH ça me saoule ! Philévane perdait son sang-froid, elle allait être en retard avec cette connerie ! Grincement de dents, raclement des ongles sur le lavabo et malédiction lancée à tout va, la pression commençait à l'envahir. Le patron va me virer ! Non non, il ne peut pas, deux ans que je suis là-bas. A peine deux ans. Peut pas me virer, il m'aime bien, hein, depuis le temps. Balth m'attend, lui il va gueuler si j'arrive pas à l'heure. Pas tant pis ! Genre ça lui ait jamais arrivé ! Ça lui est arrivé ? J'devrais peut-être pas y aller... Me faire porter malade.... Oh quelle bonne idée ! J'vais leur téléphoner ! Face à cette brillante idée, la pression retomba d'un coup. Un délicieux calme envahit la trapéziste, c'était si simple : il me suffisait de ne pas aller travailler. Si simple. Son corps se mit alors à s'étirer de l'intérieur, ses petites cellules se trémoussant comme dansant une salsa endiablée. Le sourire de Phil disparut lentement, un air blasé envahit son regard pendant qu'elle voyait sortir d'elle-même Elliot.

-Salut ! Fit cette dernière
-C'est maintenant que tu arrives ? Ça fait bien dix minutes que je t'appelle !
-J'avais pas entendu...
-Fous toi de moi ! T'as aucune volonté sale feignasse !
-T'avais qu'à plus de concentrer ou j'sais pas quoi, c'est ton pouvoir mince !
-Ouais, ouais, tu me fatigues. Bon ben j'vais me faire porter malade, appelle le boss pour moi. Bonne nuit !
-Hein ?!! Non-non-non-non-non ! On va au cirque ! Hier j'ai imaginé un super numéro, faut que j'en parle à Balth' !
-Ouais je sais et ton numéro est trop flippant !
-Roh...
-Y a du feu !
-T'y connais rien, bon allez, j'me change et on y va !

Sans que Philévane n'ait le temps de répondre, Elliot avait jeté sur le sol sweet et tee-shirt qu'elle remplaça par exactement la même chose, mais en violet. Histoire que les collègues fassent la différence entre les deux frangines.

-On y va !
-Nooooon !
-BON SANG PHIL TU VAS TE TAIRE ! Cria sa pauvre colocataire.

Elliot ricanant qu'elle n'avait plus d'autres choix que la suivre, attrapa la main de sa frangine qu'elle tira jusqu'au cirque. Le beau temps ne réchauffa pas le moral de Philévane, il faisait frais mais c'était quand même une belle journée. Elliot parla pendant tout le trajet, intarissable, elle énumérait tout ce qu'elle avait l'intention de faire aujourd'hui. Tu vas disparaître dans trois heures, grommela Phil. Et tu vas me réinvoquer aussitôt, lui rétorqua l'intéressée. Pas faux...
Le cirque comprenait un haut chapiteau coloré de rayures rouges et blanches, plusieurs bungalows qui servaient tour à tour de loge ou d'habitations, un espace animalerie et plusieurs stands installés partout. Ordinairement plus de tente étaient montées, mais en l'absence de pluie beaucoup d'artistes préféraient s'entrainer dehors. Sans faire leur habituel détour vers Sancho le lama, les Carlotti entrèrent dans le chapiteau pour y trouver le grand patron. Trente minutes de retard.

- Désolée-on-a-eu-une-panne-de-réveil-mais-ça-ne-se-reproduira-plus-promit !
- Ce n'est pas la première fois, on en reparle après l'entrainement, allez vous échauffer, Balthazar vous attend.

Il était furieux, son œil droit en tressautait dans son orbite et il avait la lève supérieur plissée dans un rictus : elles ne se le firent pas dire deux fois, c'est presque en courant qu'elle rejoignirent Balthazar sur la piste. Balthazar. Le partenaire des Carlotti, un acrobate, franchement doué, mais excessivement professionnel. Il prenait tout ça un peu trop au sérieux, du point de vue de Phil, dont la conscience professionnel n'avait toujours pas émergée. Il ne va pas être content qu'on soit en retard... Machinalement Evane croisa les doigts pour que son collègue soit de bonne humeur et baragouina des excuses quand elle arriva à sa hauteur.

-Balth ! J'ai une super idée de numéro à te proposer ! S'exclama Elliot qui, ne craignant pas le froid, était déjà en tee-shirt.
-'lut, désolée, soucis de réveil. Ça va toi ? Fit Phil qui se mit à s'échauffer sans plus attendre. Sa mauvaise humeur s'évanouissait à chaque étirement. Comme d'habitude, elle râlait à venir, elle se plaignait, mais une fois sur place c'était juste l'éclate. Quand elle aura le trapèze entre ses mains, qu'elle échangera avec Batlhazar sur la pertinence de tel ou tel mouvement, alors, à ce moment-là, sa journée sera éclairée.
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MessageSujet: Re: Ce dimanche, c'est entrainement ! Ce dimanche, c'est entrainement !  Icon_minitimeMer 7 Nov - 4:20

Tais-toi. Cours.
Il fait noir. Tu n'as aucun repère. Juste un goût de sang dans la bouche, la peur et la lune macabre qui veille sur toi. Tout semblait avoir envie de te tuer. Tout semblait t'en vouloir. Était-ce ta faute ce qu'il s'était passé ? Peut-être. Mais savais-tu que tu serais mort si tu n'avais pas fait ça ? Tu ne pouvais pas prévoir. C'était ainsi. Maintenant, la ferme, et cours ! Tu n'est pas seul dans ces bois, mais tu aurais préféré. Ils sont à tes trousses. L'homme en rouge était le chef. Le plus dangereux.
Cours. Il arrive. Continu. Attention ! Et voilà ce qu'il se passe quand on regarde pas devant soi quand on fui quelqu'un. Maintenant relèves-toi ! Il est à plusieurs mètres, pourtant on dirait qu'à chaque pas qu'il fait, il avance de dix mètres ! Il ne court pas. Il marche. Calmement. Il n'est même pas essoufflé. Il n'a pas l'air en colère, pourtant il t'inquiète. Son visage balafré t'effraye. Tu ignores ce qu'il s'est passé, mais tu dois courir. Fuir. Toujours fuir. Les ténèbres te gagnent. Tu te fais envahir par eux, tu sombre dans l'inconscience. Est-ce à cause du choc ? Tu n'aurais pas dû être là. Tout ça ne serait jamais arriver. Mais maintenant, il trop tard. Aujourd'hui, tu as peur de te rappeler. Ca n'aurait jamais dû être comme ça. Mais bon. C'est un Game Over pour toi. Tu étais encore conscient. Dans les vapes, mais conscient. Tu sentis que quelqu'un te portait. Il faisait très attention, comme un homme qui vient tout juste d'être papa. Mignon comme idée. Tu te disais que “Papa” te portais comme il le faisait autre fois. Ca t'avais calmé. Tu n'avais plus peur. Tu tenta d'ouvrir les yeux. Tu ne pouvais voir que la silhouette. Elle t'était familière. Tu savais qu'elle était de ta famille. Tu ne mis pas longtemps à décider de qui s'était... avant de t'endormir profondément.

4 a.m., voilà qui n'avait de réjouissant. Je m'étais réveiller au moins trente bonne minutes avant que mon réveil sonne. «  Génial. » Je me mis à m'habiller, à me laver les dents, à écouter mon réveil sonner... Je ne pus m'empêcher de lui dire de la boucler d'une manière un peu brutale. Qu'importe. Il fonctionne, alors n'y pas de quoi s'inquiéter. De plus, je n'ai pas encore les moyens de m'en racheter un autre. Alors. On fait comme on peut.

Je sortis de de l'immeuble à appartement. C'était bon. Je dû marcher pour arriver au cirque. Après tout, il n'y avait pas ENCORE de bus à cette heure-là. Rien de bien méchant. Juste que c'est EXTREMENT AGACANT ! Bon. Je vous le concède : on ne peut malheureusement pas tout avoir. C'est ainsi. Point.

Les étoiles étaient encore visible en se ciel de novembre. La forêt aux alentours était dense. Un nombre incalculable de sapin, et d'animaux par la même occasion. La première chose que je fis fut d'aller voir mon oncle. Manteau bleu, gants blancs, chapeau haut-de-forme, lui aussi bleu, son impressionnante balafre qui passe du haut du visage sur le coin gauche jusqu'à l'autre coté. Je m'étais toujours demandé comment mon oncle s'était fait ça. Mais je n'avais jamais osé lui demander. Cela aurait été impolie. N'est-ce pas ? Je discuta quelques minutes avec lui. Avant de sortir, je lui dis, juste comme ça, chose que je pensais vraiement : « C'est amusant. À chaque fois que je vous imagine, ou pense à vous, je vous vois avec un manteau rouge. Peut-être devriez-vous changer de couleur ? dis-je amusé.
– Peut-être.. »
C'est dingue, j'aurais juré l'avoir vu déglutir. Mais bon. Que puis-je y faire ? Si quelque chose le tracasse, et qu'il a besoin d'en parler, il sait que je suis là. Physiquement.

Je rentra dans le chapiteau, à attendre les filles. Mais cette fois-ci serait le dernier entrainement de la semaine, puisque Jeudi, il y a une représentation. D'ailleurs, elles doivent faire signer un mots pour annoncer qu'elles ne seront pas là. Ce que l'école cautionne, puisque la plupart des élèves doivent subvenir à leurs besoins par eux-même. Elles arrivèrent enfin.

«  Et bien ! C'est pas trop tôt! » Je les détaillais. Elle était jeune, assez mignonne. Elles n'auront pas de difficulté à trouver un copain... Temps qu'elles n'oublie pas le plus important : le cirque ! ... Ah oui, et ce truc là, euh... Les études je crois. Ouais, c'est ça le plus important : les études... 'fin... je crois...

« Balth ! J'ai une super idée de numéro à te proposer ! 
- 'lut, désolée, soucis de réveil. Ça va toi ?
- Ça peut aller pour l'instant. Elliot. Même si c'est une bonne idée, on ne peut pas dire oui. Aujourd'hui est le dernier jour d'entrainement ! Je me mis à croisé les bras. Mais la représentation est pour Jeudi. Alors on va avoir besoin que vous fassiez signer ces papiers pour l'école. C'est une absence justifé, non ? Et avant que vous posiez la question, mon papier à moi est déjà fait. » Je sortis un papier administrative qui était déjà complété, puis j'en sortis deux autres, et les tendis à Phil' et Elliot «  Il me faut vos papiers à toute les deux, sinon, nous... et bien on ne passe pas... Ou alors celle qui n'aura pas fait son papier ne passera pas. On a pas encore décidé. » Pour bien montrer que j'ignorais quelle serait la punition, je haussa les épaules.


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