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[CLOS]Une bonne claque et ça repart. || Strider

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Brooke 3MAJ
Brooke 3MAJ


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MessageSujet: [CLOS]Une bonne claque et ça repart. || Strider [CLOS]Une bonne claque et ça repart. || Strider Icon_minitimeLun 24 Juin - 11:21



La première chose que j’ai pu être en mesure d’identifier fut un mal de crâne de tous les diables. Je ne savais pas où je me trouvais et dans un premier temps, je dois bien avouer que le confort que je ressentais m’empêchait de vouloir ouvrir les yeux pour prendre connaissance de l’endroit où je me trouvais. En même temps, j’étais persuadée d’être dans ma chambre, en train de dessouler après une prise d’alcool triste engendré par … je ne sais plus trop quelle raison. Quoi qu’il en fût, je crois que je ne me serais jamais douté de la vérité si je n’avais pas ouvert les yeux par moi-même, ne serait-ce que pour me rassurer quant au lieu où j’étais présentement avachie le moins élégamment du monde. Eeeeeet. Raté. Ce n’était ni ma chambre, ni ses murs blancs ou encore le bordel électronique que je suis capable de laisser trainer jusqu’à pas d’heures sur le sol de cette dernière. Enfin quand je ne reçois personne le soir même et que … bref.


Ma vue me revenait petit à petit, mais je me sentais dans le vague, un peu comme si je m’étais piqué à la morphine, ou quelque chose dans le genre. Et malheureusement pour moi, en levant mon bras de manière assez aléatoire, je découvris une affreuse perfusion parasiter la veine de mon bras gauche. Il ne fallut guère longtemps à ma tête pour se redresser jusqu’à la poche transparent remplis d’un liquide plus que suspect à laquelle était relié la seringue que j’avais sur moi. Morphine. C’était écrit en gros caractère gras, histoire de bien aggravé le truc. Et un autre problème se posait alors à moi alors que les muscles de ma nuque semblaient récalcitrants au fait de bouger concrètement. Mes yeux bleus partirent se coller sur la fenêtre de cette chambre, que je supposais être celle d’un hôpital – j’étais peut-être alitée mais pas complétement idiote non plus quoi qu’on puisse en dire ! J’essayais de rassembler toute ma conscience pour donner un aspect cohérent au fil de mes pensées qui elles, ne parvenaient vraiment pas à l’être, cohérentes.


Bon, récapitulons tout depuis le début. Enfin, depuis hier soir plutôt. Alors. Je me souviens m’être réveillée en sursaut dans mon lit, en nage après un mauvais rêve. J’ai pris une douche, me suis changée et suis sortie sans prendre mes nano-machines avec moi. Je n’avais qu’Archimède avec moi et …

    « Madame je ne vous félicite pas ! »

Oh bah tient, quand on parle du loup on en voit la … et merde. A peine ai-je tourné la tête en direction de la voix –qui émettait depuis la montre que j’ai conçu pour toutes les Légendes-, soit à l’opposé de là ou je regardais jusque-là, que j’aperçois Strider et mon intelligence artificielle. Allons-bon, je me fais sermonner par un robot, maintenant ! Il ne manquait plus que ça ! Voilà qu’il m’engueule parce que je lui avais interdis de prévenir qui que ce soit pour venir à mon secours. Bon, j’avoue, j’aurais peut-être du ravaler ma fierté, surtout face à …. A qui, déjà ? Sans doute les anesthésiants brouille mes souvenirs. Mon réveil récent n’arrange rien, en plus de ça. Je vais probablement devoir attendre un peu avant de me souvenir de tout. En attendant, je ne bouge pas. La seule chose que je fais, c’est de me passer une main maladroite et lourde sur les yeux, pour les protéger un peu de la lumière artificielle de cette pièce qui les agresse sans parcimonie.

    « Vas-y, j’attends la vanne. »

Venant de son camarade prodige, j’étais presque sûr que j’allais en prendre sur mon grade et qu’il continuerait à se foutre de moi au moins jusqu’à l’année prochaine. Enfin, entre ce que je crois e ce qui se passe, il y a toujours une petite marge de différence, toute ironie sortie. Je n’ai plus qu’à voir ce qui va m’arriver, au moins après je serais fixée une bonne fois pour toute.


Dernière édition par Brooke Vaughan le Lun 2 Sep - 1:24, édité 1 fois
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Wilhelm Murnau
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MessageSujet: Re: [CLOS]Une bonne claque et ça repart. || Strider [CLOS]Une bonne claque et ça repart. || Strider Icon_minitimeJeu 18 Juil - 14:43

( Désolé du retard -___- Je t'aime )

Après l'affaire de l'incendie dans l'école primaire de Ste-Ésiole, les médias s'étaient montrés particulièrement acerbes.  Contre moi entre autre. Le nombre de morts était élevé. Comme le responsable de l'incendie n'avait pas encore été identifié, c'était sur le dos des légendaires que ça passait. On nous reprochait de ne pas avoir été assez efficaces. La même ritournelle, toujours. Et en entendant que la poussière retombe, je suis resté à la maison. J'ai passé des coups de fils, j'ai répondu aux questions des policiers. Mais surtout, j'ai décompresser. Je n'ai pas de journée de congé. Être un super-héros est un travail permanent, vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Alors même si l'opinion publique me jouait sur le moral, ces quelques journées de congé forcé étaient les bienvenues. Johan et moi ne reparlèrent pas de notre performance lors du sauvetage des élèves à l'école Ste-Ésiole. En fait, j'évitais de me retrouver seul à seule avec elle. La solitude était de mise. Les autres légendaires semblaient avoir préférés vivre leurs vacances obligées autrement. Loin de la ville. La bouteille avait été ma dernière alliée face à la solitude. Je n'en suis pas fier mais à quoi bon nier l'évidence ? Et puis il y avait eu Elly. Avoir la maison pour nous, seuls, avait eu un effet plutôt... intéressant. La villa s'était transformée pendant un court moment en un lieu de débauche. Lorsqu'elle fut appelée par la CIA et que je me retrouvai complètement seul, c'est là que je n'eus autre distraction que de boire. Je me sens coupable. Je suis pleine de bonnes intentions, je veux changer. Et pourtant, je me sens triste et seul. Alors je bois pour l'oublier. Et lorsque j'ai bu, je suis heureux. Je joue aux jeux vidéos et je rigole beaucoup. La vie est plus facile. Mais mon ivresse n'avait aucune conséquence sur l'état du reste du monde. Ainsi, je me fis réveiller par Archimède ce matin... cet après-midi plutôt. Il m'annonça une nouvelle plutôt troublante: Brooke était à l'hôpital. Et malgré mon état plutôt... empoté,  je ne perdis pas une minute pour questionner la machine à propos de son état. Étonnamment, il n'en savait pas plus que moi à ce sujet.  Puisque les autres légendaires étaient introuvables, je fus le seul à son chevet toute la journée. Je n'avais pas pris la peine de me raser la barbe. Je me foutais un peu de mon apparence, il faut dire que je m'en fout encore. Ce qui importe, encore et toujours, c'est Brooke.

J'ai toujours été très proche d'elle. C'est mon âme sœur. J'ai été loué par le ciel de la rencontrer. Ce n'est pas tout le monde qui peut se venter d'être tombé sur la personne faite sur mesure pour soi. Et pourtant, ça n'a jamais été plus loin que de l'amitié. Il y eut des moments où nous aurions pu passer à une case supérieure mais toujours, nous nous sommes désister. J'imagine que notre amitié est trop forte pour  être gâchée par l'amour. De toute manière, je ne suis jamais tombé amoureux. Je commence à croire que ce besoin biologique me manque. Je dois être handicapé de romantisme. Pour en revenir à Brooke... j'ai eu peur. Plus que je ne m'en croyais capable. J'ai volé jusqu'à l'hôpital, j'ai piqué une crise aux infirmières. Et me voilà, assis à coté d'elle, le menton entre les doigts, les coudes sur les genoux. Mais lorsque Brooke se réveille, ce n'est pas moi le premier à réagir. C'est le robot. Je suis soulagé de la voir aussi alerte. Il faut dire que ce que m'a dit le personnel soignant m'avait préparé à pire. Des côtes fracturés, un traumatisme supposé à la colonne vertébrale. Pour être tout à fait honnête, je m'attendais à rester sur cette chaise encore quelques jours avant de la voir ouvrir les yeux. J'en aurais la larme à l’œil si je ne m'étais pas juré de ne plus jamais pleurer. Et lorsque celle-ci se tourne vers moi et y va avec une remarque ironique. Je suis complètement rassuré. C'est Brooke. Elle ne va pas changer. Tout va bien. Je soupire. Je ne suis plus inquiet, je commence à enrager. Si j'en crois Archimède, cette idiote s'est mise elle même dans cette situation. Elle a ordonnée à sa machine de ne pas m'avertir. C'est une décision complètement immature. Elle veut une vanne ? Je vais lui en donner une. Je m'approche et m'assois sur le lit, tout près d'elle. J'approche mon visage du sien. Histoire de bien la fixer dans les yeux. Une chance que je me suis brossé les dents après toutes les bouteilles que j'ai vidé j'aurais pu la replonger dans le coma.  

« Tu sais que toi et moi on se ressemble beaucoup, Brooke ? Malheureusement, je suis un homme incroyablement stupide. Ce qui fait de toi une femme tout aussi incroyablement stupide. »

Je trouve que je suis gentil. Et pourquoi être méchant ? Je dois apprendre à me maîtriser. Je suis trop colérique. Si je m'écoutais, je l'étoufferais avec ses intraveineuses.

« Faire partie d'une équipe ce n'est pas un contrat occasionnel. Une famille non plus. Te couper de nous sans explication est vraiment l'une de tes idées les plus connes que je t'ai connu. Tu sais ce que j'ai envie de faire en ce moment ? J'ai envie de te casser la figure. Mais puisqu'il y a des témoins, je me retiens. Sauf qu'à la maison, il n'y aura pas de témoin. Et là, tu vas me le payer sale rousse égoïste et masochiste de mon cul. »

J'ai pas pu garder mon sérieux. Je pouffe de rire. Je ne peux pas rester fâché contre Brooke. Surtout pas dans cet état. Je redeviens moi même et la serre dans mes bras.

« Qu'est-ce qui t'as pris ? Et, plus important encore, qui est le salop qui t'as fait ça ? »
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MessageSujet: Re: [CLOS]Une bonne claque et ça repart. || Strider [CLOS]Une bonne claque et ça repart. || Strider Icon_minitimeDim 21 Juil - 22:21

(Pas de souci, j'ai adoré ta réponse 8D ♥♥♥)

Je me sentais sereine. Dire que la moindre pensée négative flotte paisiblement dans mon crâne aurait été mentir. Le mal aux tempes s’estompe, et avec lui, tous les désagréments qu’il occasionne également. J’ai l’impression d’être dans une bulle de satin, à l’abri du moindre danger possible qui pourrait attenter à ma personne. La morphine, sans doute ? Non, en réalité, j’étais réellement hors d’un quelconque danger. Strider était là, alors, je ne pouvais penser autrement. J’avais toujours eut une relation particulière, avec lui. Certes, j’en avais été très amoureuse au point de manquer de me suicider durant mes jeunes – et bêtes – années, mais maintenant, je ne saurais dire ce qui nous unis. C’est encore différent d’avec les autres Légendes, que je considère tous et toutes comme mes frères et sœurs, à des degrés différents, cela dit. Elly également, ne l’oublions pas.

Je ne sais pas quoi dire. Les mots me manquent. Wilhelm et moi, ça a toujours été … spécial ? Unique ? Inédit ? Du moins, c’est ce que je m’évertue à penser depuis tout ce temps. Pour dire vrai, je n’ai pas la moindre envie de décortiquer ce genre de chose. Pas maintenant. Une prochaine fois peut-être, si j’en ai le courage. Ou si je suis assez masochiste pour ça, tout dépends du point de vue. Actuellement, je suis encore un peu sous l’emprise des divers produits qu’on m’a injecté pour que je ne ressente aucun mal. Ça marche plutôt bien. Peut-être même trop bien. J’ai comme la sensation d’être en train de planer, sinon de flotter sur un petit nuage. Je dois surement avoir un sourire d’abrutie sur les lèvres, mais je ne le fais pas exprès. La faute aux médocs, pas à moi, pour une fois.

Malgré tout, je tâche de polariser tout le sérieux que j’arrive à glaner çà et là dans ma boîte crânienne pour regarder Strider comme il le fait avec moi, tout de suite. Je me sens rassurée de l’avoir près de moi. C’est apaisant, même si depuis récemment, c’est un peu l’agitation plus ou moins mauvaise, chez « nous ». C’est comme si tous nos tracas avaient été relégués en tant que cadet de mes souci et sur le moment, je n’avais qu’une envie, c’était de sauter de joie. Enfin, si je l’avais pu, bien sûr. Pour l’instant, j’écoute avec la plus grande attention le discours de notre tout puissant « chef ». J’apprécie qu’il dise qu’on se ressemble, dans mes oreilles, ça sonne comme un compliment des plus flatteurs. Quand bien même la stupidité associée est également comprise dans le lot. Prix de groupe oblige, ai-je pensé.

Puis le voilà qui part dans les menaces irréalistes ; celles que tout le monde profère pour montrer à quel point on a pu s’inquiéter envers une tierce personne, en l’occurrence, moi. C’est à ce moment-là, je crois, que mon rictus a fondu. L’effet euphorique des liquides artificiels était toujours présent, mais je commençais à saisir peu à peu l’étendue de ma connerie. Bordel, mais c’est vrai, pourquoi j’ai fait tout ça ? Je ne m’en souviens plus du tout. Trou de mémoire. J’espère que c’est juste passager et que ça ne s’éternisera pas, je ne tiens pas à demeurer inutile de la sorte. Je ne me serais pas faite terrasser par n’importe qui, même sans mes nano machines, il ne faut pas déconner non plus, je sais me défendre. Dans le pire des cas j’aurais su comment me replier jusqu’à la maison pour avertir les autres et lancer une action dans la minute qui suivait.

Mais alors … Qu’est-ce qu’il m’est arrivé, là ?

Sur quoi – ou qui- ai-je bien pu tomber pour me retrouver dans un tel état ? Le peu de lucidité que j’avais rassemblé, non sans mal s’est alors évaporé lorsque Strider m’a prise dans ses bras, tout contre lui. Il n’a pas pu garder son jeu d’acteur bien longtemps, mais je m’en doutais. On ne s’est jamais vraiment disputé lui et moi. Tant mieux, que ça perdure dans ce sens, j’en serais d’autant plus ravie que nos relations restes intactes face au temps et aux épreuves. Quoi que. Passons. Il m’interroge, encore.

Ahan. Moi aussi, j’aimerais bien savoir, enfaite. Mais je ne possède en tête que de très vagues souvenirs imprécis, comme des flashs. Un peu comme ceux que je devine au dehors, appartenant eux à la probable foule de journalistes véreux, tous plus pressés les uns que les autres de s’emparer du scoop comme quoi une Légende a été dérouillée sévèrement. Quelle ironie.

Je m’accroche comme je le peux à son vêtement, mais je sais parfaitement que mes doigts ne sont pas très puissants, là, tout de suite. Je ne sais même pas s’il sent mes mouvements. Peut-être, peut-être pas. Je dois dire que je m’en fiche un peu, enfaite. Tout ce qui m’importe, c’est de ne pas être seule. Je pense alors à mes autres camarades Légendaires. Combien de chances ai-je de ressortir indemne d’une confrontation directe avec les autres au sujet de mon idiotie monumentale, en ce moment ? Pour moi, elles approchaient du zéro absolu. Mais bon, je ne devais pas partir défaitiste. Si je leur expliquais les tenants et les aboutissants de tout ça, peut-être qu’ils ne chercheraient pas à me faire engloutir de force le mobilier de notre résidence.

Mais pour ça, je devais d’abord savoir avec précision ce qui m’était arrivé.

La porte de la chambre s’ouvre sur une infirmière qui s’excuse auprès de nous de son irruption. Je ne desserre pas ma faible étreinte pour autant, je n’en ai pas envie. La chaleur de Strider m’apaise, c’est fou. J’en veux encore, tel un camé qui réclamerait sa dose. En moins violent, cela dit. Enfin, je crois. Il ne m’a jamais semblé être capable de faire une overdose de Wilhelm, un jour. Mais bon, là n’était présentement pas la question, je m’embrouille toute seule. La jeune femme remplace la poche d’anesthésiant presque vide par une neuve en m’indiquant brièvement que, maintenant que j’étais réveillée, les effets négatifs de ces saloperies sur ma mémoire devraient s’estomper petit à petit. Normalement, je devrais avoir tout récupérer d’ici une poignée d’heures, qu’elle m’a dit, avant de quitter la pièce. Tant mieux, le plus tôt sera le plus bénéfique pour tout le monde. C’est du moins ce que je m’évertue à penser.

Me repassant sans arrêt le seul morceau de mémoire récent que j’ai actuellement en tête, j’essaie de formuler une réponse correcte, sans céder à mes pensées gamines, rendues excessivement fortes par la veille de mon bon sens, présentement.

    « Franchement … J’en sais rien. Tout ce dont je me rappelle, c’est d’avoir fait un cauchemar et d’être partie fumer une cigarette sous la pluie. Après, c’est le trou noir. »

Être constructive, c’était la mission que je m’étais fixée toute seule, comme la gourde que je savais être, preuve en image. J’ai envie d’ébouriffer les cheveux bleus qui sont à portée de mes mains endolories. Mais je me retiens, car nous ne sommes plus en situation de nous permettre ce genre de choses. Enfin, si, mais pas là. Nous ne sommes plus des gamins. Malheureusement, ai-je pensé. Je me reprends, cependant, avec une précision dont je me croyais privée pendant un moment.

    « Ah oui, je sais que j’avais demandé à Archimède de se mettre en Mute, aussi, je crois.
    -Plus exactement, vous avez demandé à ce que je ne prévienne personne ! M’interrompit ledit concerné avec une voix fluide qui laissait transparaitre les émotions qu’il n’aurait, en théorie, jamais du ressentir de par sa simple condition d’androïde très perfectionné.
    -… Ah oui, j’ai fait ça ? Dis-je d’une manière qui aurait pu paraitre faussement hypocrite alors qu’il était parfaitement vrai que je ne me souvenais pas de ça, pour le moment.
    -Parfaitement, mais vos signaux vitaux déclinant dangereusement, je suis passé outre cette requête et ai d’abord prévenu une ambulance jusqu’au lieu de votre bagarre.
    -Merci Archimède.
    -Je vous en prie Madame, maintenant si vous me permettez, je vais me mettre en veille.
    -Hey ! »

Et vlan, son mode d’économie d’énergie clignotait bien plus que nécessaire. Allons bon, même mon intelligence artificielle me boudait maintenant. Non mais vraiment, ou allait le monde !
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MessageSujet: Re: [CLOS]Une bonne claque et ça repart. || Strider [CLOS]Une bonne claque et ça repart. || Strider Icon_minitimeDim 11 Aoû - 10:03

Brooke me regarde enfin dans les yeux et c'est plutôt triste. Les médicaments l'ont vachement assommée. Elle a le regard vide, un peu comme si elle avait prit de la drogue. Je n'aime pas la voir comme ça. J'ai comme une boule dans l'estomac. Alors je perd mon sourire et je l'écoute tenter avec plus ou moins de succès de me raconter ce qui s'est passé. Elle ne me donne pas l'impression d'être lucide. Je ne vais rien tirer d'elle dans cet état. Elle a besoin de se reposer, je devrais la laisser tranquille, je le sais bien. Et pourtant, il y a quelque chose qui m'empêche de me lever. J'ai envie de rester à la regarder dormir ? Non, c'est pas ça. C'est elle, elle me serre la chemise de ses doigts tremblotants. C'est elle qui ne veut pas que je m'en aille. Ça me fait quelque chose, à ma grande surprise. Mon amie qui me paraît toujours comme insensible, un peu comme si elle était un gars, m'apparaît tout d'un coup comme vulnérable. Un petit oiseau tombé de son nid. C'est vraiment triste. Je sais que je me répète mais... voilà. Il n'y a pas d'autre chose à dire. Alors je laisse là, tout contre elle. Elle sent comme... Brooke. C'est réconfortant. Elle est toujours elle-même. Comme moi après l'incendie de l'école primaire. Tout va bien aller. L'infirmière que j'ai rencontré avant de me retrouver au chevet de mon amie m'a assurée que ses blessures étaient superficielles. Elle va donc pouvoir reprendre du service après sa courte période de réhabilitation. Nous sommes interrompus dans notre... câlin ? C'est un peu trop long pour être nommé ainsi mais je n'ai aucune autre idée de qualification. Bref, l'infirmière entre dans la chambre et le laps de temps que prend la porte pour se refermer est suffisant pour annoncer l'arrivée des journalistes dans le couloir. Notre célébrité nous rattrape... Il faut conclure que même être cloué dans un lit d'hôpital n'est pas un motif suffisant pour avoir la paix quelques heures. Je me lève, laisse Brooke avec l'infirmière. Je jette un œil par la fenêtre. Mon amie a l'une des meilleures chambre que peut procurer l'édifice. Il faut bien que notre notoriété ait des avantages. Il y a une dizaine de camionnettes en bas et autant de logos de stations de télévisions sur chacune d'elles.

« Bande de rats... »

Un voile de haine passe sur mon cœur. Je sais, c'est poétique. Mais ce que je leur ferait à tous ces rapaces en quête de malheurs à étaler n'est pas du tout poétique. Je résiste à l'envie de les terrasser avec une tornade. Comme un enfant terrasserait une fourmilière. Je ne dois pas abuser de mon pouvoir. Surtout pas sur des civils qui n'en possèdent aucuns. Il ne manquerait plus qu'une crise à la X-Men humains contre super-humains. Mais ce n'est pas l'envie qui manque. Oh non. Je tends l'oreille vers la conversation de Brooke et de l'infirmière. Si j'ai bien compris, ce sont les médicaments qui lui embrouillent les souvenirs. Dans quelques heures elle pourra donc tout me raconter. C'est trop long. Ça va me prendre beaucoup de patience pour attendre qu'elle retrouve ses esprits. Avec l'expérience, j'ai appris que retrouver le coupable d'un crime devient beaucoup moins probable si on commence à le chercher vingt-quatre heures après les faits. Sauf s'il s'agit d'un visage déjà connu. Mais ça, c'est autre chose. Je fais le tour de nos ennemis les plus dangereux. Je pense à l'Agence. Je devrais peut-être ré-essayé de contacter les autres légendes. Brooke recommence à parler. L'infirmière est partie. Je retourne m'asseoir près d'elle. Je ne peux m'empêcher de lui toucher les cheveux, de les caresser. Peut-être que c'est moi mais les quatre autres légendaires m’apparaissent toujours comme les plus belles personnes de l'univers. Ça doit être à force de les voir. Leurs visages m'est sympathique. Jamais je ne leur ferait de mal. Enfin... Eloïc, ça ne me dérangerait pas de lui casser une ou deux dents. Mais pas elle. Pas Brooke. J'assiste à la querelle entre le robot et mon amie. Ça me fait sourire. L'atmosphère devient un peu moins tendu.

« La prochaine fois que tu fais un cauchemars, va réveiller la baby sitter. Il faut bien qu'elle serve à quelque chose. »

C'est une blague qui revient chaque fois. Elly et son inutilité flagrante depuis que nous avons tous atteint la majorité. Bref. Je vais ajouter quelque chose mais... non. Je n'ai rien à dire. Je me contente de la prendre dans mes bras à nouveau. Sauf qu'à la minute où mon visage s'approche du sien, la porte de la chambre s'ouvre à la volée. Des journalistes. Leurs flash m'aveuglent. Ils commencent à poser des questions. Vraiment, je me demande ce que fait la police quand on en a besoin. En parlant d'eux, j'en vois un qui tente désespérément de maintenir l'émeute tout en criant quelque chose dans son talkie-walkie. Je me lève, frustré.

« On ne pourra pas dire que j'ai essayé de rester calme. »

Je m'avance, prend une caméra au hasard et la lance par terre. Il y a un malaise.

« Vous dégagez sinon je casse autre chose que des caméras. »

Ils m'obéissent en traînant les pieds. La caméra est ramassée. Je ne pense pas l'avoir brisée. Mais je suis certain de recevoir une facture par la poste. Et pourquoi pas une poursuite. J'en ai rien à faire. Je fait claquer la porte derrière les journalistes.

« Je suis désolé Brooke. Tu as besoin de repos et cet hôpital n'est pas adéquat. On rentre à la maison. »
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MessageSujet: Re: [CLOS]Une bonne claque et ça repart. || Strider [CLOS]Une bonne claque et ça repart. || Strider Icon_minitimeLun 12 Aoû - 9:10

Définitivement, je n’avais pas rêvé. Wilhelm est vraiment là, je ne l’ai pas imaginé, lui. Ça fait un bien fou. J’ignore si c’est sa présence qui fait ça, mais j’ai de plus en plus envie de bouger, de me dégourdir un peu les jambes, pour commencer. Je ne ressens pas encore la douleur de mon bras ou de mes côtes, simplement une petite gêne tout au plus. Avantage de l’anesthésiant. Sauf que j’en ai marre. Je veux me souvenir. Ça devient lassant, là, tout de suite.

C’était marrant les cinq premières minutes, plus maintenant.

Je m’agace toute seule à ruminer là-dessus. Je ne devrais pas. Mon ami est là. Je devrais me détendre, je sais, mais c’est difficile. Moi aussi, ça me travaille, de ne pas savoir avec exactitude le pourquoi du comment je me retrouve alitée de cette manière. C’est désagréable, ça me donne l’impression d’être faible.

Ce que je suis, en fin de compte. Sinon je ne me serais jamais retrouvé dans cet état déplorable, n’est-ce pas ?

Tss. Je peste. Sitôt que je le pourrais, je vais me remettre à l’entrainement, ça faisait longtemps. Je demanderais surement à Elly de m’aider. A défaut de dissiper mes cauchemars comme le dit Wil’, peut-être pourra-t-elle m’assister dans cette tâche-là. Note à moi-même : ressortir cette idée brillante un peu plus tard, lorsque je serais en état. En plus je dois me refaire une montre pour Archimède puisque de toute évidence, la mienne a été détruite, lésant ainsi mon poignet horriblement. Un bande montre y statuait maintenant. Je crois que c’est en me rendant compte de ça que le malaise a commencé à s’infuser dans mes entrailles.

Jusque-là, personne n’avait réussi cet… exploit ? Venant de moi, je ne sais même pas si l’on peut appeler ça de cette façon. C’est terrifiant. Bordel de merde, si ça se trouve, j’aurais vraiment pu y passer, alors. Archimède n’avait pas exagéré ? Mes signaux vitaux présentaient un état d’alerte ?

Un frisson me parcourt. Je crois que je me suis laissé trop enivrer par mon statut de Légende, jusque-là. Il est vrai que nous sommes régulièrement sous les feux des projecteurs – comment pourrait-il en être autrement ? Nous sommes en Amérique, c’est banal, tout ça. Par conséquent, le danger va de pair avec la célébrité que nous a offert notre action passée mais jusque-là, je n’avais jamais rencontré d’adversaires sérieux. Idéalement, je m’étais laissé glisser dans cette spirale infernale de la fausse invulnérabilité. Bon, il n’est plus l’heure de sa lamenter.

Ma tête me fait mal et me lance, mais je dois réfléchir encore, même si ça fait mal. C’est très bien de prendre des résolutions mais je suis en train de le faire, j’imagine, mais le mieux serait encore de comprendre le motif de base pour une telle « remise en question ». Je dois me rappeler. Il faut que les saloperies qui se diffusent dans mes veines se dissipent. Plus vite ce sera fait et plus vite je pourrais avancer et me préparer à toutes les éventualités, si négatives puissent-elles être.

J’entends Strider qui râle sur les journalistes, massés au dehors, en les regardant par la fenêtre. Ça me fait sourire. Je suis rassurée, cet évènement n’a rien changé à notre ambiance toute personnelle. En plus, il a bien raison. Je ne suis pas d’un tempérament facile et je peux m’énerver facilement, quand bien même ça ne m’était pas arrivé depuis bien longtemps maintenant – je crois ?- mais là… Ces journalistes à la con commencent sérieusement à m’irriter encore plus que je ne le suis déjà. C’est mauvais pour leurs santés sur le long terme, il devrait le savoir. Pourtant ils s’acharnent, comme une nuée de moustiques. Ça me sidère, tant de « j’m’enfoutisme » à propos de l’état des autres. Je sais que je suis une star, mais pour l’amour du ciel, qu’on me laisse tranquille un peu, pour une fois ! Encore heureux que ces vautours ne sachent rien sur Paige, sinon bonjour l’enfer quotidien pour la pauvre puce. J’ai beau ne pas le encadrer, je dois admettre devoir une fière chandelle au Gouvernement sur ce coup, ils ont fait disparaitre tout ce qui me rattachait à elle jusque-là, en allant jusqu’à trafiquer les ordres de naissances officiels. Enfin bon. Tout ça pour dire que ce train de vie commence à m’épuiser, sérieusement.

Heureusement, Strider revient vers moi et me reprend dans ses bras. Je suis tellement bien, là, en sécurité. Je voudrais que cette seconde s’étende à l’infini tant la sérénité pose ses marques sur moi, en sa simple présence. Problème, j’avais oublié, ans tout ce chambardement, que la ruse des rats de télévision ne connait aucune limite. Ainsi, lorsque le faciès de mon ami se rapprochait du mien, mes yeux furent violemment agressés par des flashs intenses et répétitifs.

Et là j’ai eu une sorte d’absence, je crois. Ces jeux de lumières me furent avoir un haut de cœur. L’espace d’un instant je revoyais des éclairs farouches en train de zébrer un ciel trop sombre pour laisser d’autres lumières passer outre les nuages épais. Il y avait de la pluie aussi, beaucoup de pluie ; des trombes d’eau qui me gelaient les chairs et les os.

Je ne distingue qu’une ombre avant de reprendre contact avec la réalité de pied ferme. Mon cœur s’est emballé, je sens que le sang pulse jusque dans mes tempes. J’ignore encore pourquoi, mais une peur inflexible commence à m’entailler la conscience. Je retrouve peu à peu mes souvenirs, je crois.

C’est terrifiant. Je suis partagée entre l’envie d’en savoir plus et l’inverse, ne tenant pas à me montrer plus faible que je ne le suis déjà. Chose difficile à atteindre, je le sais bien, mais je ne saurais plus m’étonner de rien, maintenant.

Je déglutis. Je veux partir d’ici. Lentement, je retire le moniteur cardiaque dont les capteurs sont un peu partout sur ma peau. La machine émet un son traduisant un certain mécontentement, mais je m’en moque. Je veux partir, je ne veux plus rester enfermée. C’est sensation d’être piégée m’oppresse, comme si une partie de ma mémoire essayait de m’envoyer des flashs de sensations que je n’arrive plus à resituer. Ca va revenir, bientôt. Il faut simplement que je reste le plus calme possible et surtout, que je me trouve chez moi. Mes lèvres s’ourlent dans une moue étrange lorsque je retire aussi l’intraveineuse de mon bras. Le sang coule un peu, ce n’est pas grave. Je compresse le bandage et resserre le morceau de scotch autour de la gaze. Voilà, c’est bon, tout va aller pour le mieux, maintenant. Mes pieds rejoignent le sol, mais je constate que mes jambes sont encore trop cotonneuses pour me tenir debout par leur seule force. Je me cramponne au rebord du lit et accueillant avec une certaine bénédiction les dernières paroles de mon ami.
    « A qui le dis-tu. Je veux rentrer, oui. Mais que suggères-tu ? De passer par la fenêtre en volant héroïquement, comme un prince enlèverait au joug du dragon la jeune fille prisonnière de sa Tour ? » Dis-je, en désignant la vitre toute proche.
Je me rends compte seulement après l’avoir dite que cette phrase est d’une stupidité consternante. Je vais mettre ça sur le compte des anesthésiants. Voilà, ce serait encore la meilleure chose à faire, sans aucun doute. Je commence à avoir une migraine. Aie.

[HRP : J'ai essayé d'ouvrir au maximum, mais je n'ai pas osé PNJisé ton personnage non plus. Si tu veux que je change ce détail pour te permettre de bouger davantage, je le ferais sans problème! :3]
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MessageSujet: Re: [CLOS]Une bonne claque et ça repart. || Strider [CLOS]Une bonne claque et ça repart. || Strider Icon_minitimeSam 31 Aoû - 6:28

Pourquoi pas ? Voilà ma réponse à ses questions. Qu'est-ce qui nous empêche de s'envoler par la fenêtre sous un soleil réconfortant, une température idéale synthétisée par mes pouvoirs ? Mais je ne suis plus un adolescent de dix-sept ans. Je sais bien ce qui nous en empêche. Mais personne ne peut nous empêcher de rêver. Je sais que si j'enlève Brooke à son lit d'hôpital, ce serait mettre en danger sa santé. Elle a des trucs de cassés, ce n'est pas n'importe quoi. Un bras cassé, un nez, ça se soigne à la maison. Mais lorsque la colonne vertébrale et tout ce paquet d'os dans cette section sont touchés, il ne faut pas prendre de risques. Je me trouve stupide de l'avoir invoqué de manière si sérieuse. En plus de donner de faux espoir à Brooke. Je dois pourtant trouver quelque chose. Les journalistes ne vont pas lâcher la prise aussi facilement. Ce sont de véritables vautours qui tournent autour des malheurs d'autrui. Je fais les cent pas mais dès que je vois Brooke se redresser, j'accours vers elle pour l'en empêcher.

« Brooke, ne bouge pas. Tu vas empirer ton état. »

Sérieusement, ces journalistes me tue. C'est vraiment anticonstitutionnellement leur truc. Je veux bien croire qu'en Amérique la liberté d'expression soit mise de l'avant. Par contre, la liberté de la vie privée est tout aussi importante. C'est un pays capitaliste, oui ou merde ? On devrait avoir le droit à une certaine intimité dans un hôpital. J'enrage. Je force donc Brooke à se coucher. J'ai remarqué qu'elle se tenait plus tranquille lorsque je suis sur le lit avec elle. Je m'assois donc. Je donne un coup de pied à Archimède.

« Archimède, activation. J'ai besoin de toi.. »

Avec beaucoup d'arrogance, l'androïde s'active et me salue très poliment. Je sais que cet engouement pour son travail est dans l'espoir de faire payer à Brooke son comportement avec lui. D'ailleurs, il ne tourne jamais son capteur vers elle. Je ne peux m'empêcher de sourire. Même avec tout ce bordel.

« Va chercher l'infirmière et essaie de contacter Lester. On a besoin de faire déplacer Brooke et tout ce qu'elle aura besoin pour se remettre. Donc un camion du gouvernement serait l'idéal. S'ils posent des questions, dit leur que c'est secret défense ou un truc du genre. »

Voilà, c'est plus raisonnable. Il va nous falloir trimbaler le lit d'hôpital et tout ça. J'attends l'infirmière en silence. Je me contente de caresser distraitement la main de Brooke. Je ne peux rien faire d'autre. C'est l'infirmière qui arrive en premier. Archimède doit être occupé à nous procurer le camion. Je ne me lève pas. Je suis trop fâché contre la sécurité de cet hôpital pour être poli. N'empêche, il va falloir que je sois gentil avec elle si je veux qu'elle son conciliante avec nos besoins spéciaux.

« Bonjour. Madame Vaughan va être transférée ailleurs par le biais des moyens gouvernementaux. Nous avons pourtant besoin d'obtenir la transcription exacte des soins à lui apporter. Au mieux, vous pourriez venir avec nous et être dédommagée généreusement du déplacement. »

Elle dit qu'elle doit y réfléchir. Elle va tout de même s'empresser de me procurer ce que je lui ai demandé. Elle sort et aussitôt Archimède arrive. La camionnette s'en vient. Je soupire. Dans une heure tout ce bordel va être réglé et Brooke va pouvoir se reposer en paix. Je savais bien qu'il était impossible d'obtenir tout ce que je demande en un claquement de doigt. J'ai la surprise de voir arriver un nouveau visage. Un homme en uniforme bleu poudre de l'hôpital. Il se présente, c'est un infirmier. Je lui serre la main. Il veut prendre la place de celle à qui j'ai demander de nous suivre. Il me dit qu'il admire les légendaires et que ce serait comme un rêve de pouvoir nous aider. Je suis un peu plus de bonne humeur. Je me penche vers Brooke.

« Ça n'a pas que des mauvais cotés d'être l'une des cinq légendes. C'est pas Carnage qui se ferait proposer des soins par pure gentillesse. »

Je replace une mèche de cheveu à Brooke.

( Tu peux clore le sujet, s'il-te-plait ? Genre dire qu'on t'emmène à la maison et tout ça ? Parce que je bloque l'event -,- )
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MessageSujet: Re: [CLOS]Une bonne claque et ça repart. || Strider [CLOS]Une bonne claque et ça repart. || Strider Icon_minitimeLun 2 Sep - 1:23

Je me sens nerveuse. Ma tête me lance doublement, maintenant. Je commence à me sentir de très mauvaise humeur. Sans déconner, entre mes trous de mémoire, mon état que je qualifierais volontiers d’inférieur par rapport à d’habitude et le reste, ça commence à bien faire. Je veux rentrer à la maison. Pourquoi est-ce que Wilhelm a changé d’avis, tout à coup ? Ca ne lui ressemble pas ! … Enfaite si. C’est tout à fait lui. Et je me suis laissé avoir comme une débutante. Bon, rester calme et ne pas s’énerver, ce sera déjà pas mal. Surtout que je ne me sens pas assez en forme pour piquer une crise de nerfs. A bon entendeur, je vais devoir me ménager. Ah ah, c’te blague ouai. Me ménager… Même pas en rêve. Je bosserais moins vite que d’habitude, oui, mais de là à dire que je fais attention à ne pas en faire trop, il ne faut pas déconner non plus.

Ah, puis Archimède m’irrite, aussi. Ça va, je n’ai plus dix ans, je sais encore quand j’ai fait une connerie et quand je suis en tort. Ce qui est présentement le cas. Et puis j’ai présenté mes excuses, non ?!... Ah non. Au temps pour moi. J’étais persuadée que si. M’enfin, je ferais preuve de ces choses-là un peu plus tard et il a tout intérêt à ne pas continuer son petit manège trop longtemps sinon… Je ne sais pas ce que je fais, mais je le fais ! Voilà, ceci était la menace du jour. Passons au reste avant que je ne m’enfonce davantage dans le pathétisme. Même si j’ai atteint un bon niveau, là, il faut avouer.

J’entends Strider qui parle avec Archimède pour lui demander de faire amener un camion du Gouvernement et prévenir Lester. Ah, Lester. J’ai l’impression que ça fait une éternité que je n’ai pas passé de temps comme ça, avec mon frère. Juste lui et moi, entre frère et sœur et rien d’autr-

    « AH ! »

Ma tête me fait mal. Putain, c’est inhumain. Des flashs me reviennent, encore. Sauf que ces derniers sont plus précis. Mes yeux s’ouvrent grand et j’ai la sensation que mon cœur s’affole – ce n’est d’ailleurs pas qu’une intuition, pour dire vrai – j’ai du mal à respirer, je suis terrorisée. Tous mes muscles tremblent. Pourquoi est-ce que je vois ce visage ? Pourquoi est-ce que j’entends sa voix ? Je pensais ne plus en entendre parler depuis la dernière et première fois ou je l’ai vue, soit quinze ans en arrière. Et pourtant. La précision s’accroit. Les douleurs aussi. Je revois la scène. Je cerne avec précision l’expression de son visage.

    « TU… T’APPELLE… BROOKE… 3MAJ ! »

Mon palpitant rate un battement alors que ce hurlement vient percer mes tympans pour la seconde fois. Mais rien n’aurait su être pire que la terreur qui commençait à s’infuser à l’intérieur de mon corps.

    « ET… TU ES… MA SŒUR… ! »

Carnage. C’est bien lui. Oui, c’était lui. Alors je cris. J’ai mal. Je suis fatiguée. Je suis perdue. J’ai peur. Je regarde Wilhelm droit dans les yeux tandis que je me remet à pleurer, sous l’effet du mélange perché profondément dans mon crâne.

    « Wil ! … C’est Car… C’est Carnage…. »

Ma voix est prise de violents tremolos, si bien qu’il faut que je m’y reprenne à plusieurs reprises avant de pouvoir continuer, sous les yeux médusés de l’homme venu nous prêter main forte.

    « C… C’est lui qui m’a fait ça ! »

Oui, je me souviens maintenant,  de concert avec mon corps. La morphine n’agissant plus pour le moment, j’ai l’amère réminiscence de ces maux, qui me brisèrent des côtes et les bras. Il a voulu me tuer. Il a voulu m’éliminer, définitivement et a presque réussi. Je mesure maintenant la fragilité de mon existence. Si Archimède n’avait pas été là, s’il ne m’avait pas désobéit alors je …

Paige.


Mes premières pensées vont vers ma fille. Mon enfant que je ne vois pas grandir chaque jour que Dieu fait, ce trésor que j’ai risqué de perdre définitivement, plongé dans un affreux mensonge du Gouvernement. Non. Relèves toi, Brooke. Bats-toi. Tu peux le faire. Oui, je peux le faire. J’en suis convaincue. Je laisse mes bras se reposer et me rallonge correctement dans le lit que l’on déplace le tout dans les couloirs puis dans un ascenseur en direction descente. Tu es ma sœur, tu es ma sœur, tu es ma sœur. Ces mots tournent dans ma tête comme une chanson malheureuse. Non, je refuse d’être liée à ce type de cette manière. Je ne veux pas !
Je me promets de faire des recherches. Je veux connaitre la vérité. Si je ne l’avais pas fait jusque-là, c’était sans doute par peur, plus qu’autre chose. Peur d’affronter la vérité, probablement. Celle-là même que je sais que ma mère m’a voilé pendant des années. Je me rends compte à quel point j’étais dans le déni et que mon comportement n’était jamais qu’une erreur grossière sur mon parcours. Il n’est jamais trop tard pour apprendre, parait-il.

Eh bien, c’est l’occasion. Mes larmes coulent toutes seules, mais je sais qu’une fois en sécurité, à la maison, ça ira mieux. Au moins un peu. Mon souffle redevient presque normal.
Je n’ai rien dis à Wilhelm sur les mots précis de son ennemi juré. Ce n’est pas la peine de l’inquiéter avec de fausses révélations, après tout. La sœur de cet enfoiré ? Et puis quoi encore ?!

Finalement, lorsque je cesse de penser, nous sommes déjà arrivés. Tant mieux. Les agents nous accompagnants font ça vite et bien. Je me retrouve dans ma chambre, avec son ambiance si particulière. Bientôt la maison se vide et il ne reste plus que nous, les Légendes. Ça me rassures. Je suis avec ma famille. Avec ma vraie famille. La seule et unique.

Je demande déjà à Archimède, qui semble tout à coup plus docile, de mettre en place un programme de remise en forme car il est hors de question de je reste dans cet état pitoyable indéfiniment. Ça ne me ressemble pas. Il dit qu’il va se renseigner et me tenir au courant. Et puis…

    « Oh, Archimède ?
    -Oui Madame ?
    -Tu peux me sortir une photo de Paige, s’il te plait ?
    -Tout de suite, Madame. »

Il s’exécute. Je vois le visage de ma fille. Je souris, un peu. J’ai besoin de me changer les idées.

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