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« Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ]

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Elliot T. Holmes
Elliot T. Holmes


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« Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Vide
MessageSujet: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeMer 1 Mai - 2:24



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C'est une question de point de vue.


Elliot aimait bien les risques, c'était un fait avéré. Il les aimait même un peu trop, si vous voulez mon avis. Il avait toujours tendance à se fourrer au mauvais moment, au mauvais endroit et adorait en rajouter une couche lorsqu'il le pouvait. Heureusement pour lui, il s'en sortait toujours. Comment ? Parce qu'il avait développé cette capacité particulière qui consistait à fuir lâchement dès qu'il sentait que la situation dégénérait en sa défaveur. C'était comme ça avec lui, on le voyait ramener sa fraise sur absolument tout et disparaître juste avant qu'on en vienne aux choses sérieuses. C'était vrai qu'il n'avait aucune morale. C'était vrai aussi qu'il était un sale gamin prétentieux et imbu de lui-même. Oui, absolument toutes ces choses étaient vrais. Mais lui, il s'en foutait. Ou tout du moins, ne semblait pas s'en soucier le moins du monde. Pourtant, parfois, il aurait aimé qu'on le regarde sous un autre que celui du « criminel nuisible », juste quelques secondes, pour voir quel effet ça pouvait faire d'être considéré comme quelqu'un de désirable.

Mais pour le moment, ce n'était pas à ça qu'il pensait. Au contraire, il était justement encore en train de faire l'imbécile comme il l'aimait si bien. Il ne savait pas vraiment pourquoi, il trouvait ça vraiment trop drôle. Peut-être était-ce à cause de cette foutue manie masochiste qui consistait à vouloir se faire courser par absolument tout le monde sur terre, même les robots-ménagers qui vous vouvoient et vous appellent « monsieur ». Comme celui installé par la Légende nommée Brooke Vaughan dans le manoir des Légendes, tiens. Celui qu'il avait rencontré il y a peut-être deux semaines tout au plus, alors qu'il essayait de s'infiltrer dans la demeure. Il s'était bien dit que c'était trop facile, au début, et puis il y avait eu cette voix trop flippante qui lui avait annoncé qu'elle ne le reconnaissait pas et qu'il n'était pas autorisé à entrer. Au départ il s'était dit que c'était une plaisanterie. Et puis il y avait eu cet espèce de robot d'intérieur qui s'était mis à bouger tout seul et à s'approcher dangereusement de lui. Il devait avouer que c'était bien la première fois qu'il avait eu aussi peur. Non, sérieusement, le bidule électronique s'était mis à le courser dans toute la baraque jusqu'à ce qu'il en sorte. Ça avait été la honte de sa vie et il espérait que la scène n'avait pas été enregistrée parce que sinon il pouvait dire adieu à sa classe légendaire et sa réputation.

Mais ce n'était pas ça qui l'empêchait actuellement de retenter l'expérience, non, pas du tout. A la limite, c'était justement cette drôle d'histoire de la première fois qui le poussait à revenir forcer l'entrée du manoir des Légendes. Elliot a le goût du risque, je vous l'ai dit. Il arborait donc un magnifique sourire tandis qu'il réussissait à s'infiltrer dans la demeure ridiculement bien gardée. Enfin, au souvenir de ce qui l'attendait à l'intérieur, il ne s'en étonnait plus tant que ça. C'était un cauchemar qui le suivrait longtemps : se faire courser par un robot-ménager. Il se glissa furtivement dans le hall, puis dans la salle à manger et enfin le salon. Tout était calme, tout était vide, tout était noir. Un silence pesant régnait. Un silence presque inquiétant. Ça y est, il était dans la salle où Archimède l'avait repéré la dernière fois. Oui, Archimède, le nom du système de sécurité installé par la Vaughan qu'il passait son temps à maudire. Mais il était déjà à découvert depuis bien trop longtemps pour que l'engin ne l'ait pas repéré. Il y avait un truc qui clochait. Lui qui s'attendait à se faire courser d'un instant à l'autre par un morceau de ferraille fou, la maison semblait ne lui vouloir aucun mal ce soir-là. Et c'était pour le moins bien étrange.

Après avoir attendu un long moment seul dans le salon, comme si le robot allait lui tomber du ciel, Elliot finit par se décider à bouger. Il sortit de la pièce et se dirigea vers l'escalier qu'il monta silencieusement mais rapidement. Tant qu'à faire, puisque son meilleur ennemi androïde n'était pas là, autant profiter de ce moment pour récupérer des informations, ça serait toujours ça de gagné. Arrivé à l'étage, il lui fallut quelques secondes que ses yeux s'habituent au noir, puis il longea les murs pour atteindre une porte au hasard. Il n'eut pas besoin de la crocheter puisqu'elle était ouverte et il put donc se glisser dans la pièce sans mal. Ce qui l'attendait à l'intérieur l'étonna quelque peu. A dire vrai, il ne s'attendait pas le moins du monde à ça. Certes, la pièce en elle-même n'avait rien d'anormal, ni son contenu d'ailleurs. Ça semblait juste être une bibliothèque, qu'il aurait eu grand plaisir à fouiller s'il ne s'était pas trouvé un léger problème, quelques mètres plus loin. La pièce donnait sur un balcon, et sur ce balcon, une Légende. Brooke Vaughan fumait une cigarette, on aurait dit qu'elle allait se jeter par-dessus la rambarde.

Si Elliot n'avait pas été si curieux et peut-être un peu moins confiant en ses capacités, il aurait doucement refermé la porte et se serait éclipsé dans une autre pièce pour continuer ses recherches en faisant bien attention à ne pas se faire repérer. Mais comme Elliot ne s'était jamais remis en cause de sa vie et qu'il ne comptait pas le faire ce soir-là, il se contenta de refermer doucement la porte derrière lui et d'avancer dans la pièce. Il n'était pas agressif, il n'avait pas la moindre envie de se battre, il était juste... étonné de voir cette femme seule et presque mélancolique. Lui qui ne la connaissait qu'énervée ou désireuse de lui foutre son pied au derrière, ça le troublait légèrement. Il se doutait bien que quelque chose n'allait pas. Déjà Archimède qui était off et maintenant cette Légende complètement à sa merci qui semblait ne pas vouloir le voir. Il aurait pu la tuer sans problème s'il l'avait voulu. Mais comme il ne le voulait pas spécialement, ça réglait le problème. Il finit par arriver sur le balcon, à sa hauteur. Toujours aucune réaction, elle avait les yeux dans le vide, mais pas sur lui. Alors il s'appuya contre la rambarde et crois les bras.

    « Je suis pas psy, mais je dirais qu'il y a un problème. Enfin, je dis ça, je dis rien, je ne suis qu'un vulgaire criminel auquel tu as décidé de pourrir la vie avec un robot-ménager s'il s'avisait de rentrer chez toi. Chose qu'il n'a pas faite aujourd'hui. J'ai le droit à une explication ou je vais me faire voir ? »



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Brooke 3MAJ
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« Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Vide
MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeMer 1 Mai - 5:15

« L'enfer c'est les autres, disait Sartre »
Ou peut-être pas, finalement.
[HRP] J'écris en #DE3163 [/HRP]

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Tu regardes le ciel, obscurcit par le manteau de la nuit que les heures tardives y ont déposées il y peu. Ton esprit est dans le vague, à vrai dire tu n’arriverais pas à te fixer sur un sujet précis de réflexions. C’est chiant, de déprimer comme ça, pas vrai ? Ces derniers temps, ça t’arrive souvent. Il va falloir remédier à cette situation. Et vite, en plus de ça.

Sauf que ce soir tu n’as pas envie. D’ailleurs, il n’y a rien qui t’anime, là tout de suite. Tu veux juste qu’on te foute la paix avec ta cigarette et ton verre de scotch même pas coupé, sur le rebord de ce balcon. Réfugiée dans la bibliothèque du manoir, tu pensais pouvoir penser à autres chose, oublier tes soucis, en deux temps trois mouvements. Et bien non. Enfaite c’est l‘effet inverse qui s’est produit. Maintenant tu te retrouves comme une conne à voir la vie en noir tout ça parce que tu as su qu’Emily s’était fiancée à quelqu’un d’autre. Un homme. Tu n’en sais pas plus, juste le strict minimum que tu as pu obtenir. Pas la peine de creuser plus, il avait l’air honnête et propre sur lui, tant mieux. C’est surement quelqu’un de bien et l’Ambereight a bien besoin de quelqu’un comme ça dans sa vie, maintenant que tu n’es plus là avec elle, pas vrai ?

En même temps, c’est vrai que tu ne lui manque pas, à elle. Après tout, comment pourrais-t-on manquer de quelque chose que l’on n’a pas connu ? Ou plutôt que l’on a oublié ? Impossible, même toi tu t’en rends bien compte. Il serait maintenant temps que tu te fasses une raison, Brooke. Elle est passée à autre chose, en grande partie grâce au Gouvernement. Ceux-là tu les retiens. Eh bien, avec ça. Oui, c’est vrai, tu as échappé de peu à la prison grâce à eux, mais en contrepartie, tu ne peux plus voir Paige comme tu le veux et on a inventé un passé à ton ex chère et tendre. Tu tires sur ta clope, tu es contrariée.

Par quoi, au juste ? Simplement ça ? Oui, sans doute. Ou plutôt par un petit détail qui te chiffonne. Ce n’est pas grand-chose, mais ça te turlupine quand même. Tu t’attendais bien à ce qu’elle refasse sa vie, un jour ou l’autre. Être amnésique ne veut pas dire forcément que l’on va repartir à la conquête de ses souvenirs perdus… D’ailleurs c’est exactement ce qu’elle a fait, Emily. Donc bon, il fallait bien que ça arrive. Mais jamais tu n’aurais pensé que ce serait avec un homme. Je veux dire, c’était tout de même grâce à elle que tu t’étais rendue compte de certains de tes penchants. Mais bon, elle l’était peut-être aussi, finalement. L’un n’empêche pas l’autre. La preuve en image avec toi.

Aller, on boit un peu, on se détends et on va se coucher. Demain tu seras surement contente pour elle. Il faut juste que tu te fasse à la nouvelle. Ou pas. T’aviseras bien par la suite, ce n’est pas à moi de te tenir la main, maintenant. Tu es grande, du haut de tes trente-deux ans, alors démerdes toi un peu toute seule, ça changera.

Puis non, finalement, tu a envie de te torturer un peu, histoire de bien te souvenir de tout. Une dernière fois. Oui, c’est ça, tu dois avoir fait cette promesse une bonne cinquantaine de fois, sans jamais la tenir, au final.
    « Madame, si je puis me permettre, vous ne devriez pas fumer autant, c’est mauvais pour votre santé.
    -Tais-toi Archi’ je suis adulte.
    -Il n’empêche que c’est la cinquième que vous fumez en deux heures de temps.
    -Oui oui, c’est ça. »
Parfois, cette intelligence artificielle t’exaspère un peu. Non beaucoup, enfaite. Il est gentil mais lorsqu’il se décide à te faire la morale, il t’arrive de le trouver lourd, comme maintenant. Mais bon, dans un sens il te fait un peu gagner du temps, tu allais faire appel à lui pour une petite rétrospective. Il tombe à pic, donc.
    « Archi’, ressort moi le dossier d’Emily.
    -Avec tous les détails ?
    -Non, juste les données récentes.
    -Et maintenant ?
    - Récites-les moi.
    -Bien Madame. »
Et il commence sagement sa tâche alors que tu t’autorises une gorgée d’alcool. Ça t’arrache la gorge, mais ça te fait aussi un bien fou. La liqueur de scotch ou le résumé de la vague épopée que tu n’écoutes que d’une oreille ? On va dire les deux, comme ça, on met tout le monde d’accord. Puis soudainement, il s’arrête, en plein milieu de son récital. Même si tu n’étais pas très attentive jusque-là, cette coupure de ton fond sonore te dérange quelque peu. Il reprend, de sa voix toujours la même avec les années, synthétique.
    « Madame, nous avons de la visite.
    -Qui ?
    -Monsieur Holmes, qui avait déjà tenté de s’introduire ici il y a deux semaines.
    -Ah, oui, lui.
    -Souhaitez-vous que je lui envoie la serpillère ?
    -Non, non laisses-la ou elle est.
    -Madame ?
    -Ne fais rien, va. Au pire je le passerais par-dessus le balcon s’il insiste trop. Et puis j’ai de bons gardes du corps, à portée de main. »
Là-dessus, tu désignes par un mouvement fluide du menton ton énorme colosse de chien qui dort dans un coin de la bibliothèque, bavant sur le sol par la même occasion, ainsi qu’Ulrick, ton perroquet, planqué entre deux bouquins. Ils n’ont pas voulu te laisser seuls ces deux-là, braves bêtes. Avec eux, tu sais que si Elliot tente quoi que ce soit, il va se retrouver avec une trace de morsure sur le postérieur illico-presto.

Alors tu attends, avec la voix d’Archimède qui te détaille petit à petit son itinéraire. Et enfin il arrive ici.
    « Madame, il entre.
    -Mute. »
Tu ne veux pas l’entendre davantage. Tu as besoin d’un vrai contact humain, ce soir. Et comme personne d’autre que toi n'est ici, il n’y a que le petit pickpocket de saloon qui peut remplir ce rôle. Fort bien, tu feras avec. Ta clope vient de se finir, tu la balance d’un simplement de doigt par la fenêtre. Ce n’est pas bien mais en fin de compte, tu n’as pas envie de faire le bien à cent pour cent, ce soir.

Il s’approche jusqu’à poser ses coudes sur la rambarde et commencer à parler. Ahah, tu le savais bien ; ce gosse n’a pas froid aux yeux. Ça te plait. Ça te fait même sourire, un peu. Amèrement, mais bon c’est toujours ça, au moins tu ne tires plus une sale tronche de trois pieds de long. Il essaie de faire de l’humour, c’est drôle. Enfin, tu le vois comme ça, vu son jeune âge apparent.
    « Oh, alors j’en déduis que tu venais ici pour te faire conter fleurette par un robot tout juste bon à passer la serpillière ? Tu es jaloux ? Qui sait, je lui ai peut-être trouvé quelqu’un pour te remplacer dans son petit cœur mécanique. Ahah. »
Oui, sauf que ton humour à toi, il est foireux. D’un bout à l’autre. Et c’est encore pire quand tu déprime. Mais ça ne te décourage pas pour autant puisque tu enchaîne.
    « Disons que la vie n’est pas toujours rose pour tout le monde, voilà tout. »
Tu reprends une clope. Et tu tends ton paquet, avant d’être prise d’un léger doute.
    « T’en veux une ? … Euh… Attends, t’es en âge de fumer au moins ?»
Ça promet.

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« Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Vide
MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeJeu 2 Mai - 9:27



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« Être adulte, je crois que ça me soulerait, au fond. »



    « Désolé, mais me faire draguer par un robot n'a jamais été dans mes projets. Et tant mieux s'il a trouvé quelqu'un d'autre à emmerder, ça m'arrange. »


Non, fallait pas exagérer non plus. Elliot n'aimait pas spécialement se faire courser, enfin, si, c'était drôle, surtout la tête du type à qui il échappait. Mais non, pas par un robot. Quand même, il savait bien que les fantasmes des filles étaient toujours particuliers mais de là à ce que ça en vienne à de la robotophilie. Il n'était même pas sur que ce type de relation soit accepté par le dictionnaire. Certainement pas. Pas du tout. Nan. Nan vraiment il voulait même pas savoir. Ses pensées devenaient trop glauques, c'était pas bon ça.

« La vie n'est pas toujours rose ». Ah oui, effectivement, c'était le cas de le dire. Elliot ne connaissait pas les problèmes de la légende et à dire vrai, ça ne l'intéressait pas plus que ça. Mais si elle en avait, il en avait aussi. Comme tout le monde. C'était normal après tout. Bien que les siens, voir même ceux de Brooke, ne devaient surement pas être du même ressort que ceux de l'employer modèle. Pensez-vous franchement que lui allait se demander s'il se ferait descendre le lendemain ? Elliot en doutait très sérieusement. Et même si lui ne s'était jamais imaginé mourir si jeune, il savait pertinemment que c'était un des risques de son métier. Qui n'en était pas vraiment un, soyons honnêtes, mais bon, que voulez-vous, faut bien vivre.

    « T’en veux une ? … Euh… Attends, t’es en âge de fumer au moins ?»


Ahah, ça l'amusait toujours autant, ce genre de question. Ça l'amusait autant que ça pouvait l'exaspérer. Comme toutes les choses qui concernaient de près ou de loin son âge. Il ne supportait pas qu'on en parle, qu'on le remette en face du fait qu'il avait l'apparence d'un gosse de quinze ans. Il détestait vraiment ça. Mais il fit en sorte de ne pas le montrer. Après tout, tant qu'à faire, puisque la Légende ne semblait pas avoir assez fureté ses dossiers, il pourrait un peu s'amuser. Il arbora donc un grand sourire avant de prendre une cigarette du bout des doigts dans le paquet tendu pour la porter à sa bouche. Il récupéra le briquet qu'elle lui proposait, alluma le bâton de tabac et en tira une bouffée en lui rendant son bien.

    « J'suis majeur depuis cinq ans, si tu veux tout savoir. »


Son regard se porta quelques longues secondes sur le paysage en face de lui. De plus en plus sombre, le tableau n'était éclairé plus que par les lumières de la ville un peu plus loin. Il y avait quelque chose d'apaisant à se trouver ici et pas là-bas, à courir devant il ne savait quelle personne voulant encore sa peau. Il y avait quand même des fois où il en avait marre, vraiment. Il finit par se rendre compte que la Vaughan n'avait pas saisi le sens de ses propos en sentant son regard insistant posé sur lui. Il souffla la fumée de la cigarette en direction de la ville avant de se tourner vers elle. Tant qu'à faire, autant lui expliquer. De toute façon, il était sur qu'elle ne le laisserait pas repartir avant d'avoir appris quelque chose. Il soupira. Il n'aimait pas dire ça, généralement, on se foutait de lui après, et ça lui retombait toujours dessus. Mais bon, c'était lui qui s'était engagé là-dedans. Comme toujours, il avait trouvé ça amusant. Ah, mon bon Elliot, qu'est-ce que tu peux être con, parfois.

    « Tu vois tous les mini super-héros qui peuplent l'école qui s'est installée là-haut, il la lui désigna dans le paysage devant eux, un lieu plutôt bien éclairé, surement à cause des terrains de sport, bah je suis comme eux. Comme Strider aussi, enfin, comme tous ceux qui ont développé un... pouvoir ? »


Il s'attendait au truc du : oui bien sur, c'est bien beau mon petit Elliot mais ça m'éclaire pas sur ta condition. Sauf qu'il préféra le devancer avant qu'il n'arrive. Histoire d'éluder les questions inutiles qui n'auraient fait que l'énerver. Il reprit donc, avec des gestes qui se voulaient explicatifs mais qui ne devaient certainement que le rendre plus ridicule.

    « En fait, mon organisme a stoppé sa croissance. Du coup ça fait cinq ans que j'ai l'apparence d'un gosse de quinze ans. Mais je suis officiellement né il y a vingt-six ans. »


Il lui sourit de nouveau. Mais même s'il avait voulu rendre son sourire arrogant, comme à son habitude, il y avait quelque chose qui pointait, un autre sentiment qu'il n'aimait pas particulièrement et qui le prenait à chaque fois qu'il se disait qu'il ne grandirait peut-être jamais. De la tristesse ? Du désespoir ? Plutôt de l'amertume. Il n'était pas encore assez émotif pour ressentir les deux autres. Mettez-vous à sa place, quand même. C'est pas spécialement drôle de se voir réduit à l'apparence d'un gamin pendant une des périodes les plus importantes de la vie d'un être humain. Elliot trouva soudain que cette conversation s'était mise à trop tourner autour de lui. Il tira une bouffée de tabac et rouvrit la bouche pour parler.

    « Enfin bref, pourquoi ta vie n'est-elle pas rose ? Vas-y, explique-moi, j'ai rien à faire ce soir. »


Il n'avait pas croisé son regard. Il ne voulait pas savoir à travers ses yeux ce qu'elle avait bien pu ressentir en entendant ses explications. Il n'avait pas besoin de pitié, ni de moqueries, et il se doutait bien qu'un des deux devait se trouver chez Brooke. Alors il avait fui, chose qu'il faisait exceptionnellement bien, même si ce n'était que pour un simple regard. Et puis, il ne posait pas non plus sa question à la légère, il voulait réellement savoir ce qui pouvait bien mettre la Légende dans cet état. Et comme il avait la nuit à perdre, il aurait tout le temps de lui extorquer des informations plus tard.


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« Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Vide
MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeJeu 2 Mai - 22:22

«Donner trop de sympathie, c'est prendre un mauvais pli. »
Mais bon, on va dire que pour toi je vais faire une exception
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Ce garçon a du caractère. Tu le sais. Tu l’a même toujours su depuis la première fois que tu l’a vu, deux semaines auparavant. C’est étrange et presque indéfinissable, mais c’est comme ça. En même temps, il en faut bien, une sacrée force de tempérament pour oser s’infiltrer dans le manoir des Légendes. On ne parlait pas de la petite maison mal gardée du coup de l’avenue Est, ou encore d’un bouiboui sans volet roulant pour protéger les marchandises à l’intérieur… Non non, c’était la villa Légendaire. Ce simple nom parvenait à dissuader même les gros durs spécialiste du vol, sans aucun doute. D’ailleurs, tu n’avais aucun souvenir comme quoi ce genre de chose soit déjà arrivé auparavant. Mais bon, tu n’as plus les idées très claires, ce soir, alors tu ne feras pas d’autocommentaire à ce sujet. En plus c’est toi la fautive puisqu’Archimède t’avait mis en garde. Assumes ta compagnie d’un soir – enfin, ceci était à prendre au dixième degré au moins. Bah oui, ce n’était qu’un gosse, n’est-ce pas ?

Enfaite, non. Mais ça, tu l’as appris alors qu’il passait aux aveux. Tu n’as pas bien compris pourquoi d’ailleurs mais au fond tu t’en fichais. Dans un sens, il remplaçait le fond sonore que tu avais perdu un peu plus tôt grâce à –où à cause de … ? - son intervention. Sauf que lui, tu l’écoutais. Même si tu faisais genre que non, tu avais tes deux oreilles bien réceptives à la moindre de ses paroles. Parce qu’il ne méritait pas d’être à moitié ignoré, comme ce foutu dossier que tu connais par cœur depuis bientôt dix ans, maintenant. Ouai, c’est peut-être un sale type mais dans les faits, lui aussi il a des blessures, des peines et des rancœurs contre des tiers. C’est la nature même de l’être humaine que d’avoir des griefs à tords et à travers pour pas grand-chose. Éternels insatisfaits que vous êtes, c’est ce que tu penses, là, tout de suite.

Tu jettes un très furtif coup d’œil à ton chien, qui dort encore de tout son saoul. Bon, te voilà définitivement rassurée. Il n’a jamais pu blairer les étrangers du premier coup, sauf exception.

Et si le Holmes avait vraiment voulu te faire du mal, ton fidèle ami à quatre pattes l’aurait senti depuis bien longtemps et serait intervenu. Parce que ce géant canidé, il ne dort jamais vraiment sur ses deux oreilles quand il y a quelqu’un d’étranger à la maison. Il ne le montre pas, c’est tout. Mine de rien, il est très intelligent pour un animal. Ça te fait sourire en coin, puis tu reportes de nouveau ton attention sur le « petit brun » prés de toi. Tu te détends, un peu. L’alcool et la clope doivent aider à cet état, ouai, mais pas seulement. Il y a autre chose.

Tes yeux se pointent vers l’endroit qu’il désigne comme étant la Heroe’s Sup. Vague rictus en coin. Contrairement à Strider, ton ami, toi tu vois cet établissement d’un très bon œil. Au moins, là-bas les gens « particuliers » sont encadrés et pas laissés pour compte, seuls, dans la rue. La plupart du temps, lorsque tu coince un criminel avec un talents hors du commun, c’est surtout faute à pas de chance. En général, l’école n’avait pas ouvert ses portes suffisamment tôt pour eux et ils avaient déjà plongé dans le crime depuis perpette. Puis bon, c’était un peu idiot de demandé à quelqu’un ayant baigné dans ce milieu de tout oublier pour recommencer une nouvelle vie, dans le droit chemin. C’était rare qu’ils acceptent. Tu n’avais dû le voir qu’une ou deux fois tout au long de ta carrière, c’est dire. En même temps, tu peux les comprendre. Pas cautionner, loin de là, mais comprendre, oui. C’est idiot de songer à retourner mener une vie lambda quand on peut gagner presque le salaire d’un mois de taff de manageur de boutique en quelques heures à peine avec quelques grammes de cocaïne ou avec les victuailles d’un casse rondement mener. C’était logique. Même si on risquait sa vie tout le temps, le bénéfice d’argenterie était bel et bien là. C’était ça, l’argent, qui maintenait les plus récalcitrants au fin fond de ce gouffre de l’absurde. Enfin, toi, c’est comme ça que tu vois les choses, Brooke. Est-ce que tu as raison ? Tort ? Tu l’ignore et tu t’en fiche, ta propre définition te convient bien.

Tes poumons inspirent une dernière bouffée de nicotine et tu réfléchis un peu. Alors il est comme Wilhelm. Il a eu un pouvoir dès la naissance, qui s’est déclenché bien plus tard chez sa petite personne. La Jeunesse éternelle. Le pauvre. Ce genre de chose, ça vaut le coup quand tu t’arrêtes de grandir à partir de vingt-cinq ans au moins. Pas quinze. C’est cruel. Mais tu ne le prendras pas en pitié pour autant. Ca ne changerait rien, que tu pleures sur son sort. Ca ne le ferait pas grandir pour autant ou ne le ferait pas paraître un peu plus adulte. Alors tu ne dis rien. Ce n’est pas que ça t’indiffère mais tu sais que rien ne pourra changer ce fait. Donc tu ne lutte pas. Tu n’as pas envie de te jeter corps et âme dans une cause perdue ce soir. Tu veux juste t’amuser et oublier un peu.

Mais tu doutes qu’il ait bien compris tes intentions, ce garçon. Enfin, cet homme. Oui, ça te perturbes de savoir ça, tu ne peux plus le nommer « garçon » presque affectueusement parce qu’il n’en est plus un simple depuis très longtemps. Vingt-six ans. Bordel ça doit être long, n’empêche quand on est coincé dans l’enveloppe charnelle d’un adolescent. Bref.

Toi aussi il faut que tu vide un peu ton sac, ne serait-ce que pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Un prêté pour un rendu, c’est comme ça que tu fonctionne avec tout le monde, que ton homologue soit un éminent scientifique ou un petit vaurien de voleur. Tu ne t’es jamais mis sur un piédestal, supérieure aux autres. Et tu ne commenceras pas ce soir. Étrangement, tu n’as maintenant plus envie de fumer. Alors tu soupire, écrase le mégot sur la surface de la rambarde et laisse le mégot éteint chuter dans l’obscurité. Les ultimes volutes de meurtrière fumée se dévoilent par l’entrebâillement de tes lèvres et d’un souffle sec, tu les chasse toutes avant de les regarder s’envoler à leur tour vers d’autres horizons, sans doute plus prometteurs que le tien, présentement.

Enfin, tu remontes la manche de ta chemise, du côté droit. Tu dévoile ainsi le tatouage que tu y possède, sur l’intérieur de son avant-bras. Rien de très extraordinaire, c’est simplement le nom de fille.

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Ça ne doit rien signifier pour lui et tant mieux. En plus tu n’as pas vraiment envie de rentrer dans les détails, pas ce soir. Tu préfères sa présence à celle du récital synthétique d’Archimède cela dit. Tu passes rapidement aux aveux, d’une façon très succincte. Faut pas déconner non plus, c’est pas ton psy et encore, même à lui tu te dirais pas tout. Enfin si tu en avais un. Bref. Il faut avoir se garder un jardin secret que diable !
    « On va dire qu’il y a des personnes que je ne peux pas voir autant que je le voudrais. C’est tout. »
Tu désignes d’un doigt fin, l’encre fichée dans ta peau claire, histoire de bien illustrer le tout. Et puis tu recache tout ça sous le tissu de la manche précédemment relevée. Tes deux mains maintenant libres ou presque, tu attrapes la bouteille de whisky, posée tout près, dans le noir de la pièce et tu te ressers, même si ton verre n’était pas fini. Puis tu lui tends.
    « Bon bah ça règle la question de responsabilité aux yeux de la loi alors. Tu prends un peu d’alcool ? Tu veux un verre ou tu préfères boire directement à la bouteille ? »
Voilà, essaie de noyer le poisson. Même si tu ne sais pas mentir et cacher tes émotions, au moins tu peux tenter la ruse. Espérons pour toi que ça marche.


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Elliot T. Holmes
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MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeSam 4 Mai - 2:42



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« Le mec du spuer-marché veut jamais me vendre le vin, alors je prends le champagne. »



Alors c'était ça. Il ne devait bien y avoir que lui pour être déprimé par sa condition physique. Qu'est-ce qu'il pouvait se trouver pathétique, parfois. Il avait regardé son tatouage comme s'il comprenait tout. Ce qui n'était pas faux. Il n'avait rien dit, pour une fois, il avait gardé ça pour lui. Comme elle avant lui, il ne se prononcerait pas non plus. Il n'aimait pas être redevable à quelqu'un, c'était un fait. Alors il estimait que c'était une façon de se décharger de l'aveu qu'il lui avait fait précédemment. Elle avait voulu lui énoncer que le strict minimum, mais c'était bien suffisant pour qu'il comprenne par ses propres moyens. Elliot n'avait rien d'un idiot, au contraire, mais il savait faire oublier cette partie de lui qui lui avait valu de se faire haïr par un autre une fois.

Paige. Un prénom. Certainement de fille, ou de femme. Il était tatoué sur son bras droit ce qui signifiait très clairement que c'était quelqu'un à qui elle tenait. Avait tenu ? Non, cette personne semblait vivante puisqu'elle disait ne plus pouvoir la revoir. Pourquoi ? Il ne pouvait pas encore le savoir. Il ne connaissait pas la vie de la Légende, il ne s'y était jamais intéressé et il ne se s'y serait jamais intéressé s'il n'y avait pas eu ce compromis non-formulé entre eux deux. De qui peut-on bien inscrire le prénom sur sa peau pour toujours ? Il savait que la jeune femme n'avait rien à voir avec tous ces imbéciles qui trouvent que ça fait super viril de se faire tatouer le nom de sa copine du moment et de le barrer une fois qu'on en change faute d'avoir les moyens de l'extraire. Non, non, ce tatouage semblait avoir une toute autre valeur pour Brooke. De plus, il n'était nullement au courant de ses penchants et quand bien même elle aurait eu une liaison avec une femme, la possibilité qu'il envisageait dès à présent était encore possible. Soit ce nom était celui de son ex, soit celui de sa fille. Dans tous les cas il révélait que la vie de la Légende n'avait rien d'extrêmement joyeux.

    « Bon bah ça règle la question de responsabilité aux yeux de la loi alors. Tu prends un peu d’alcool ? Tu veux un verre ou tu préfères boire directement à la bouteille ? »


Elle n'avait pas tort. Il espérait qu'elle ne le considérerait plus comme un gosse dès à présent, parce que c'était drôle cinq minutes occasionnellement, mais pas plus. Et s'il comptait rester encore un peu avec elle ce soir, il avait pas spécialement envie de l'entendre jongler entre le « famin ; oups excuse-moi t'as vingt-six ans c'est vrai » et le « Elliot ; vu que je peux plus t'appeler gamin ». Non, vraiment, ça n'avait rien de drôle. Il tira une dernière bouffée de sa cigarette avant d'imiter la rouquine dans ses gestes un peu plus tôt puis récupéra le verre qu'elle lui tendait. La bouteille était trop peu éclairée pour qu'il sache de quel alcool il en retournait, mais à peine le liquide vint-il chatouiller ses papilles qu'il devina son nom. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas touché à cette boisson et ça ne lui déplaisait pas tant que ça. Il prit une deuxième gorgée, regarda quelques secondes la nuit qui venait de s'installer sur la ville et reporta ses yeux sur la Légende.

    « On doit vraiment être désespérés pour se mettre à boire et à fumer au lieu de se taper dessus comme il conviendrait de le faire. Mais bon. Ça me va. »


Il sourit comme il préférait le faire. Oublié les quelques minutes en mode déprime où ils avaient tous les deux repensé à des choses qu'il auraient voulu inexistantes. Ça n'avait été que quelques instants qu'ils ne revivraient jamais et c'était d'ors et déjà oublié. Elle connaissait son secret, il avait découvert une partie du siens, et s'arrangerait pour avoir l'autre plus tard. Ils étaient quittes, il n'avaient rien d'autre à s'avouer, ça aurait dû en rester là. Sauf qu'elle lui avait proposé ce verre d'alcool qu'il venait déjà de finir. Au lieu de profiter comme il aurait dû le faire, lui qui ne touchait à l'alcool que très occasionnellement lorsqu'il arrivait à sen procurer. Oui, parce que personne ne veut lui en vendre, vous comprenez, ce n'est encore qu'un gosse. Physiquement. Alors dès fois, lorsqu'il passait par une maison un peu plus riche que la moyenne et qu'il avait le temps pour le faire, il chopait le rhum ou la vodka et les ramenait au manoir, histoire de se souler pour oublier. Il ne savait pas quoi, il s'en foutait, c'était juste parce que ça n'arrivait pas souvent et qu'il avait la flemme d'en profiter sur le long terme.

    « Dis-moi, qu'est-ce que tu proposes à tes invités lorsque tu en reçois ? Vous jouez à la belote ? Ou tu les assomme avant de les mettre en prison ? »


Elliot et l'alcool, Elliot et l'humour, Elliot et les trucs qui dégénèrent sans qu'il le veuille vraiment. Il ne l'avait pas vu passer, son verre de whisky et à dire vrai, il supportait plutôt bien ce genre de boisson. Mais là, ce soir, il n'y avait pas que ça. Il en rajoutait volontairement, parce que ça l'amusait, parce qu'il était pris d'une très lasse envie de ne pas s'embêter à fuir en courant pour une fois. Alors qu'il avait trois fois plus de raisons de le faire que d'habitude. Déjà, il y avait Brooke, une Légende. Qu'est-ce qu'il foutait chez elle à picoler ? Aucune idée. Ensuite, il y avait Archimède et son robot-ménager. Sa serpillère collante. Le truc qui le coursait habituellement. Qui ne lui disait pas qu'il allait surgir d'un instant à l'autre ? Enfin, il y avait ce chien. Au sol. Qui semblait dormir profondément. Elliot n'aimait pas les animaux. Elliot détestait les animaux. Elliot craignait les animaux comme on craint le noir et ce qui s'y cache. Oui, Elliot avait une sacré frousse des bestioles en tout genre. Et la bête avait beau être endormie, ça ne lui disait atrocement rien qui vaille. Ce n'était pas un peureux, mais il ne savait pas pourquoi, avec les animaux, ça ne passait pas. C'était comme ça. Il avait donc bien l'intention de garder le chien à l'œil, et au moindre signe d'agressivité, il prendrait la fuite. Temps pis pour la Légende et pour son honneur, on ne déconne pas avec les phobies.


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Brooke 3MAJ
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MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeSam 4 Mai - 5:53

«Il parait que trop boire finit par blesser»
J'sais pas, perso j'ai jamais eu à me battre avec lui donc bon...
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Maintenant que tu avais finis ta clope, plus aucune de ses paroles ne t’échappait. Tu l’écoutais encore plus attentivement qu’auparavant, sans vraiment savoir pourquoi. Ça te faisait une occupation, c’était comme ça et pas autrement. Tu ne cherchais pas à comprendre. Non, définitivement, ce soir tu n’étais pas d’humeur à jouer à « cache-cache-méninges », tu préfères à ce jeu tordu quelque chose de plus conventionnel. Quelque chose que d’autres que toi pourrait comprendre, pour une fois. Oh, tu ne dis pas qu’Elliot est un abruti fini, loin de là. Tu sais qu’il est très futé et qu’il pourrait faire de grandes choses positives s’il était poussé dans la bonne direction, seulement parfois lorsque tu parlotte technologie et tout ce qui s’en rapproche, on a tendance à te regarder comme une bête curieuse. Non pas à cause de ton physique – qui n’a rien de disgracieux loin s’en fut – mais de ton discours, que peu arrive à suivre. C’est vrai, tu oublies souvent que tu as un QI supérieur à la moyenne, de temps en temps. C’est ton gros défaut, d’ailleurs. Pas d’être intelligente, mais d’omettre que tout tes semblables n’ont pas un melon aussi développé que le tien. Il faudrait que tu arrives à te regarder autre chose que le nombril, de temps à autre. Ouai, tu y songeras, un jour. Quand tu auras décidé de ne plus faire ta tête de con, c’est ça ?

C’est bon, j’ai compris. J’t’emmerde plus avec ça. Comme Holmes, enfaite. Tu sais qu’il s’est un peu perdu sur le chemin de la vie mais au-delà de ça… Bah ça ne te touche pas plus que ça.

C’est pas toi qui le remettras sur le droit chemin, faut pas déconner non plus. T’es pas sa mère, même pas son amie. Enfaite pour lui t’es juste… T’es quoi, au juste ? Encore une question sur laquelle tu pourrais débattre des lustres avec toi-même, juste histoire de t’occuper l’esprit. Ce dont tu as bien besoin en ce moment. Mais non, tu vas faire autre chose, tu vas essayer de ne plus y penser. Ce sera sans doute une très bonne chose. Ou pas. Enfaite t’en sais rien et tu ne veux rien savoir. Encore. Parce que ce soit tu veux juste laisser ton instinct parler, à la place de la morale ou de la bienséance. Tu veux juste envoyer le monde balader et n’agir que comme tu le veux sur la seconde. En voilà, un beau programme. Saupoudrons le tout d’alcool fort et on obtient un tableau superbement pathétique. Ah, c’est déjà fait, pardon, excuse-moi je n’avais pas vue.

Tu l’entends dire que vous devez être bien désespérés, tous les pour picoler ensemble et ne pas se cogner dessus. Il a raison. Sur toute la ligne. Sauf que. Tu ne sais pas pourquoi, mais à ce moment-là, tu ris. C’est un rire clair et fluet qui sort de sa gorge, comme un son de clochette qui tinterait à l’oreille après le passage d’une brise. Emily aimait ton rire, elle te l’a souvent dit par le passé lorsque tu te laissait aller à ce genre de pulsions. Alors depuis votre séparation plus ou moins officielle, depuis qu’elle t’a complétement oublié, tu ne cesses plus de rire. Vrai, faux, mensonger, véridique, ton rire est passé par toutes les phrases. Et ce soir encore tu l’expérimente. Mais tu ne mens pas, il t’as vraiment fait rire, ce jeunot. Pas au point de te tenir les abdos, mais c’est toujours ça, n’est-ce pas ? Tu te ressers un verre et le bois aussitôt. D’ordinaire tu n’es pas trop fan du whisky, lui préférant sa nordique sœur, la Vodka. Sauf que ce soir, tu t’es rabattu sur la première chose qui a eu le malheur de te tomber sous la main, ayant la flemme de chercher l’autre élixir fort pour t’en vider la moitié de la bouteille. Enfin ça, c’était les prévisions lorsque tu étais seule. Maintenant que ce n’est plus le cas, cette bouteille a-t-elle encore une mince chance de s’en sortir sans anicroches ? Peu probable. Non, impossible, enfaite.

Il a de l’humour, pour un criminel. T’aime bien ça. Au moins comme ça il te prouve que ce n’est pas un simple salopard prêt à tout pour toucher du fric ou tuer quelqu’un. Oui, il est différent et ça te plaît. Ce soir, c’est décidé, tu n’es pas la Légende que tout le monde acclame, avec ses gadgets en tout genre. Non, ce soir, juste pour quelques heures, tu n’es que toi, Brooke Vaughan, une adulte passant un moment plus sympathique qu’elle ne l’aurait jamais imaginé avec une tierce personne à la compagnie improvisée plutôt que de broyer du noir. Le programme te convient bien et tu comptes le faire durer encore un peu. Et Archimède va t’y aider, sans aucun doute. Heureusement que tu y a mis trois milles fonctions à celui-là. Il peut servir dans toutes les situations. Pratique. Ouai, c’est pas pour rien que tu en es fière comme si c’était ton fils… Enfin, dans le fond c’est un peu ce qu’il est. Ahem. On va retenir les blagues vaseuses, ce sera pour une prochaine fois.

Tu ressers Elliot avant même de lui demander son avis. Il a parlé de belote. Ahah, qu’il est comique. Il devrait se douter pourtant que tes joujoux à toi dépassent de très loin ce genre de plaisanteries de bas étages. Et tu ris encore, en le sentant crispé à cause de ton chien qui donne l’impression de dormir. Il va falloir que tu le rassure, tu n’aimes pas les gens figé comme lui. Surtout à cause d’une raison si futile. Ses jambes retrouvent le chemin du sol ferme, tu t’étires en hauteur et enfin tu parles.
    « Calme-toi Mac Gyver, s’il devait t’attaquer, il l’aurait déjà fait. »
Tu lui donne une tape sur le dos, histoire d’agrémenter tes dires et essayer de lui faire comprendre que ce n’est pas un piège à la con, tout ça. Il peut se détendre, tu n’essayeras pas de lui foutre les menottes aux poignets, ce soir. La Whisky commence à te monter aux joues, tu le ressens bien. Mais ça ne t’empêche pas d’en reboire un peu car tu veux t’amuser. Tu réclame un peu de folie et d’avantage de boisson devrait t’aider à atteindre cet objectif. Du moins, tu l’espère très fort, après, on va bien voir si ça se passe comme prévu.

Tes phalanges droites viennent tapoter sur ta montre, qui s’allume comme le petit bijou technologique qu’elle est. Ça aussi, c’est une de tes indéniables fiertés. La voix synthétique d’Archimède réapparait. Forcément, tu as enlevé le mode Mute.
    « Madame, que puis-je faire pour vous ?
    -Lance le système de pré-test musical sur lequel j’ai planché tout à l’heure.
    -Vous êtes sûr ? Ce n’est encore qu’un prototype.
    -Je sais mais je vais l’utiliser avec un jeu récent, pour ne pas tout court-circuiter. Aller, lance-le et que ça saute.
    -Bien Madame. »
Aussitôt dans votre dos pointe une petite lumière. Ce sont les capteurs sensoriels et holographiques qui s’installent. Dernière création en date. Les concepteurs de jeux-vidéos font aussi appellent à toi ,de temps à autre, pour les innovations, et cetera. Ton engin là, il est censé permettre aux joueurs de s’exciter comme des puces sur un programme de Wii mais… sans réelle base de console ou autre puisque tout est dans le système de la maison, déjà installé et prêt à l’emploi. Ca ne prends pas de place et là, c’est vraiment celui qui joue qui est la manette. L’écran, transparent et composé seulement d’hologramme, affiche plusieurs jeux auxquels vous pouvez jouer, là, tout de suite. Tu reprends un petit discours, affichant ainsi tes talents.
    « La belote ? Connais pas. Par contre je test une nouvelle version de console pour un jeu qui s’appelle Just Dance, ça te tente de jouer ? »
Oui, tu voulais faire la folle, et tu ne te prive pas d’y aller franco. Après, est-ce qu’il va te suivre ? Espérons que oui ! Ca animerait la soirée, au moins.



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MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeDim 5 Mai - 3:40



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« Je vais apprendre sur le tas, et je vais te doser. Pourquoi ? Mais parce que je suis génial, c'est tout. »



Bon, c'était définitif, on avait perdu la Légende. Elle devait être partie dans les précipices sans fin de ses mauvais tourments où dans un tout autre univers parallèle où elle allait pouvoir broyer du noir en paix. De la même façon qu'on avait perdu Smile et son masque. Ne restait plus que deux imbéciles en train de boire du whisky. Elliot ne broncha pas lorsqu'elle lui resservit un verre, ça ne le dérangeait pas, pas du tout. Il était amusé par le rire de la rouquine, à vrai dire. Il songea qu'elle devait certainement être à plus de deux verres pour se mettre à lui tapoter l'épaule de la sorte. Vraiment, la Légende était définitivement partie, il n'y avait plus que Brooke Vaughan en face de lui. Mais elle avait beau l'avoir rassuré sur son animal de compagnie, ça ne lui disait quand même rien qui vaille. Ce n'était pas vraiment de sa faute, après tout, c'était instinctif. C'était une phobie de la bête comme une phobie du noir. Heureusement que l'alcool allait être son meilleur ami pour la soirée. Il en but une gorgée, le liquide lui brula la gorge sans qu'il y prête attention.

Il finit par ignorer le chien à quelques mètres et observa avec curiosité la montre de la Vaughan. C'est vrai que cette femme était une spécialiste de la technologie de pointe. C'était d'ailleurs pour ça qu'il ne l'aimait pas. Où était donc la logique dans cette situation ? Il était sensé la haïr parce qu'elle avait été capable de l'arrêter et au lieu de ça il la regardait faire joujou avec ses gadgets en souriant. Cette soirée virait vraiment dans un tournant qu'il n'aurait jamais pu prévoir un peu plus tôt dans la journée. Elle échangea quelques mots avec son robot. Archimède. Le truc qui voulait sa peau. Ce soir était vraiment particulier, même les machines perdaient la tête. Il s'en serait limite inquiété s'il n'y avait pas eu l'alcool, dont il reprit encore une gorgée. Histoire de pas gâcher la boisson, vous savez.

Just Dance ? Elliot en avait déjà entendu parler, mais n'avait jamais joué. Il connaissait vaguement le concept, histoire de pas paraître trop inculte auprès des adolescents qu'il fréquentait, mais ça ne l'avait jamais particulièrement attiré jusqu'à ce soir. Il n'avait, à dire vrai, pas souvent l'occasion de s'amuser ou de se divertir avec des amis. Pour la simple et bonne raison qu'il n'invitait jamais personne chez lui et qu'il ne le ferait sans doute pas avant longtemps. Il ne voyait pas l'intérêt de s'exciter sur un jeu-vidéo lorsqu'on pouvait calmer son esprit avec un bon bouquin. Oh, certes, une ou deux parties à l'arcade du centre-commercial avec un de ses « amis » ne le dérangeait pas, mais voilà, c'était loin d'être sa passion. Il faut dire aussi qu'il avait un peu passé l'âge. L'époque où ça l'éclatait était révolue et désormais qu'il vivait toutes ses journées sans un changement physique, l'envie lui était passée. En plus, le médecin lui avait dit, c'était pas bon pour son cœur. Mais bon, cette remarque ne servait bien qu'à éviter les loisirs, parce que dès qu'il fallait courir pour sauver sa peau, il était le champion et c'était comme si ses problèmes n'existaient pas. N'empêche qu'on en revient encore et toujours à sa foutue manie de fuir.

Il observa les hologrammes se mettre en place avec un certaine admiration. Il devait reconnaître que la Légende était quelqu'un de très doué. Et même s'il ne supportait pas sa technologie, c'était loin d'être inutile. Il finit son verre de whisky et s'approcha de l'emplacement qu'avait choisi Archimède pour installer l'écran. Il remarqua que des capteurs se mirent en place pour repérer sa physionomie et l'analyser de la tâte aux pieds. Il vit bien son nom affiché à l'écran et eut alors la certitude que la machine lui en voulait pour quelque chose, sinon elle n'aurait pas autant d'informations si peu importantes aux yeux de la loi sur lui. Déjà, cette imbécillité connaissait la couleur de ses yeux, ce qui ne l'enchantait guerre. Ensuite elle avait même noté ses manies, comme « sourire comme un idiot lorsqu'on lui parle » et « marcher les pieds légèrement ouverts comme un clampin ». Il y avait des limites à ne pas dépasser. D'où cette ridicule intelligence artificielle se permettait-t-elle de le juger ainsi ?

Elliot grommela quelques mots mais ne dit rien à l'adulte, oui il l'était aussi, mais c'est pour varier les adjectifs, il n'avait pas envie qu'elle fasse attention à cette imbécillité. Enfin, il s'arrangerait lui-même pour détruire Archimède un jour. Rien que pour ça. Oui, il avait la rancune facile, et alors ? L attendit que Brooke mette en route le jeu, ce qui ne tarda pas. Il prit soudain conscience qu'ils étaient sur le point de jouer à la Wii, comme des gosses, comme des amis. Il y avait pas un problème ? Non, mais sérieusement, Elliot ? Qu'est-ce qu'il foutait là ? Pourquoi il avait accepté ce verre ? Pourquoi est-ce qu'il regardait l'autre remettre au point les derniers paramètres de l'engin comme si c'était quelque chose de tout à fait normal ? Limite, on aurait dit qu'ils faisaient régulièrement. Bah oui, tous les samedis soirs, c'est leur soirée Just Dance, vous pouvez pas test. Sauf que le truc c'est qu'on était jeudi. Bon. Temps pis. Elliot se resservit un verre de whisky, histoire de faire un concours de joues rouge avec la Vaughan, tiens, il le but cul sec. Ça y est, il était fin prêt pour la détruire, la défoncer. Il allait lui mettre sa race à ce jeu, il en était sur. Personne ne résiste à Elliot Timothy Holmes et son déhanché légendaire. Pas même une Légende, justement. On allait voir ce qu'on allait voir.

On allait surtout voir comment Elliot allait finir dans cette scène complètement improbable.


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« Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Vide
MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeDim 5 Mai - 5:24

«J'vais te foutre une raclée monumentale! Tu t'en rappelleras encore dans dix ans!»
... Même si sur toi ça se verra pas.

Nouveau verre, histoire de te donner encore davantage de courage. Le whisky t’arrache les mâchoires mais c’est pas grave, au moins comme ça tu te sens vivante, prête à tout. Quoi que, c’est peut-être le cas, au fond. Tu n’avais plus de responsabilités sur les épaules, le temps d’une petite soirée. Et ça faisait un bien fou, sensationnel. Plus de Légende qui tienne, tu étais juste Brooke, l’ado surdouée en technologie qu’on venait juste de sortir de son laboratoire … quinze ans plus tard. Mais tant pis. Tu comprenais un peu mieux – sans les cautionner cela va de soit – pourquoi certaines personnes se bourre la gueule tous les quatre matins, afin d’oublier leurs problèmes. C’est vrai que c’est pas mal efficace. Enfin, sur toi, ça l’est, en tout cas. Bon, il est évident que toi tu ne remettrais pas le couvert tous les soirs non plus, tu sais te tenir et garder la tête froide lorsqu’il le faut. Tu es adulte après tout. Oui, c’est peut-être difficile à croire à te voir là, un sourire niais collé aux lèvres mais tu as bel et bien trente-deux ans. Déjà. Et les bagages sentimentaux qui vont avec. C’est-à-dire … bref, on s’en fou, on n’est pas là pour parler cœur. La séance « Feux de l’amour » ce sera pour la prochaine fois. Ahem.

Tu voix Elliot se placer devant l’écran. Vous vous retrouvez scanner et sur les pixels holographiques de haute qualité s’affiche alors vos proportions respectives. Tu retiens difficilement un rire devant les descriptifs qu’Archimède à coller à ton partenaire de danse improvisé. Depuis sa première version, il en a fait du chemin, ce programme… surtout au niveau de son humour. Tu n’en es pas peu fière, d’ailleurs. C’est ton petit bijou favori. Le saint graal parmi les saints graals. Oui, je dis des conneries, mais avec toi j’ai pas trop le choix. D’autant que cette soirée ne va pas finir normalement alors quitte à faire dans le « what the fuck », ou en français le « grand n’importe quoi » autant le faire jusqu’au bout, pas vrai Brooke ? Oui, je savais bien que tu serais de mon avis. Les avatars classiques d’affichent d’abord à l’écran. Oui, commençons les hostilités doucement.

Tu ne lui a pas dit, mais suite à l’une de tes idées plus farfelues que les autres, tu as incorporé au jeu – oui c’aurait été trop bête de bidouiller la console et pas le jeu, pas vrai ? Surtout pour toi – un système d’avatar évolutif, qui se transforme à chaque chanson une fois la première terminée. Système aléatoire qui avait beaucoup plus à la maison d’édition de jeu qui avait immédiatement signé un droit d’exploitation qui te rapportait pas mal d’argent supplémentaire. Toute contente que tu étais tu n’as pas pu t’empêcher d’étoffer toujours plus ce principe, si bien que même toi, aujourd’hui, tu ne sais pas sur quoi tu vas tomber à l’avance. C’est comme ça, Archimède va pouvoir se faire plaisir ce soir. Après tout, lui aussi à bien le droit de s’amuser un peu, n’est-ce pas ? A défaut de boire, il va faire mumuse avec vos avatars. Le seul truc à espérer sera qu’ils soient aussi avantageux pour vous que tu l’imagine.

Les résultats étaient incertains mais dans un sens tant mieux, ça donnait un petit côté épicé supplémentaire à la situation.

Mon Dieu, si votre baby-sitter savait ça … que tu jouais avec lui comme si c’était un pote d’enfance à Just Dance dans votre manoir … pire, dans la bibliothèque ! Tu te demandes bien quelle tête elle ferait. Off, à la limite, tu verras bien ça si jamais elle te pose la question. C’est pas utile de savoir ça avant, ça va te gâcher le plaisir si tu y pense encore. Et n’en doutons pas, tu ne souhaites guère que ça périclite. Pas tout de suite, du moins. Tu sens tes joues rouges, brulantes, presque sur le point de prendre feu. L’air de « eye of the tiger » te passe rapidement en tête mais s’évanouit sitôt que le choix des musiques proposées se dévoile à tes agapes céruléennes. Autre avantage indéniable, puisque c’est un prototype, pas besoin de s’échiner à terminer toutes les musiques du niveau un pour passer à celles du niveau deux.

Les tiennes sont toutes débloquées, vous pouvez donc vous amuser librement, sans contrainte. Ça, c’est vraiment fun. Voilà un aspect de ton métier que tu aimes bien, soi- dit en passant.

Toutefois, prudence étant mère de sureté. De facto tu voulais commencer par une chanson « simple », histoire d’échauffer les muscles. Tu sélectionne, ne te formalisant qu’après sur l’éventuel mot à dire de ton partenaire.
    « Oups…. Désolée. J’ai pris « Mister Saxobeat » du coup… Tu pourras choisir la prochaine, promis. »

Genre ça allait pouvoir te servir d’excuses… Mais bon, la musique se lance et vous commencés à vous déhancher au rythme des notes et des mouvements à effectuer. Mine de rien, tu ne pensais pas que c’était si physique, enfaite. Tu proposerais bien ça pour une prochaine soirée entre Légendes, tiens. Ça ferait de l’animation autrement qu’en buvant une simple bière comme ça. Ouai, c’était parfait comme programme futur, et tu te le gardais dans un coin de ta tête. Bref, revenons au moment présent.

Oh my god. Ces petits bonds vers l’arrière… Heureusement que personne ne te vois ! Bon, actuellement tu t’en fous mais bon, tu ne tiendras plus le même discours lorsque l’alcool sera redescendu probablement.
Pas maintenant. Tu te concentre sur les instructions de l’écran, en rythme avec Elliot – du moins tu présume que c’est le cas ?- alors que la musique se répercute sur les murs alentours, accentuant l’effet de résonnance du tout. Le nombre de calories grillées sera surement très conséquent après une soirée passée à faire ça, tu en es convaincue ! Sans doute bien plus en tout cas que de passer une soirée en compagnie de … bref, ne détaillons pas plus. Ce genre de fantasme sera pour d’autres contextes, nah !
Tes mains suivent docilement la marche à suivre, tantôt mixant, tantôt formant ses demi-cercles vers le bas, lorsque tu ne te déhanche pas vers l’arrière en manquant de te casser la gueule bien comme il faut, bien sûr. Et enfin, après très exactement trois minutes et dix-neuf seconde, tu parviens au bout du défi. C’était moins simple qu’il n’y paraissait. Mais tu souris, t’es fière de toi quand même. Et puis t’as l’impression d’avoir bien gérer vu la vitesse à laquelle s’enchainait les « Perfect », «Great » ou autre « Really Good ! ».

Bon, les scores ne seront comptabilisés qu’en toute fin de session. C’est maintenant à Elliot de choisir le prochain challenge. Tu es curieuse d’avance.



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Elliot T. Holmes
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MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeMer 8 Mai - 6:28



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« JE suis le meilleur. En absolument tout. Même Just Dance. Et toc. »



Comme il n'avait encore jamais joué, il ne savait pas à quoi il devait s'attendre, même si le titre de la chanson aurait dû lui mettre la puce à l'oreille. Il avait posé son verre, vide et qui n'avait plus besoin d'être rempli, sur une table à côté et avait regardé les choix possibles avec un œil suspicieux. L'excuse de Brooke sonnait faux, mais bon, il fit comme s'il n'avait pas remarqué. De toute façon il n'avait pas vraiment le temps de s'en inquiéter, parce que la chanson démarrait. Déjà. Pourquoi si vite ? Attendez, comme ça fonctionnait ? Qu'est-ce qu'il fallait faire pour gagner ? Est-ce qu'il y avait des raccourcis comme dans Mario Kart ? Non, c'était un jeu de danse, il ne fallait pas l'oublier. Et on avait rarement vu des joueurs tricher dans ce genre de jeu. Enfin, qui sait, peut-être que la Légende avait révolutionné le système en inventant cette méthode de tricherie.

Enfin, bref. Elliot scruta l'écran en face de lui, s'attendant à il ne savait quel coup foireux de la part d'Archimède juste avant le départ de la chanson. Mais heureusement, rien ne se fit. Il ne fit pas attention à son avatar, pour l'instant, il cherchait la concentration ultime et la paix intérieur. Histoire de pas se manger face à l'autre pour sa première chanson parce qu'il se devait de réussir. Il ne songea pas un seul instant que cette présente scène était de l'ordre de l'improbable mais qu'il la vivait quand même. Non, non, là, Elliot était dans la chanson, et rien ne pourrait l'en sortir. Il fallait qu'il batte la Légende, et il n'y avait actuellement que ça qui le motivait. Son regard ne dévia pas une seule fois des mouvements qu'il devait effectuer de peur de se manger. Bien qu'au dessus, le compteur affichait une majorité de « Good » et à peine quelques « Perfect », il ne se décourageait pas. Faut dire aussi qu'il regardait pas et que les appréciations voulaient pas encore dire grand chose pour lui. Quelle innocence.

Il ne se serait jamais cru un talent inné de danseur mais fallait croire qu'il était fait pour ça. Il pourrait peut-être revoir sa carrière en celle de danseur professionnel de hip-hop, tiens, ça serrait sympa. En fait, non, c'était trop fatiguant. Déjà là à force de bouger les bras et les jambes, mon Dieu qu'il se sentait ridicule, il commençait à fatiguer. Il ne savait pas s'il tiendrait la fin de la chanson. On ne voyait pas la durée sur l'écran, c'était décevant ! Au moins il pouvait retenir que c'était une belle torture. Danser jusqu'à ce que mort s'en suive. Vraiment poétique. Il ne put empêcher un sourire venir s'afficher sur son visage. Il se demandait s'il aurait fait ça sans l'alcool. En plus c'était dur de s'identifier à une chaudasse en mini-robe qui vous aguiche avec des mouvements bizarres. Mais il devait reconnaître que les mouvement de hanches était ce qu'il réussissait le mieux. Il y avait des moments où il s'étonnait lui même.

Finalement, il put voir le bout de la musique arriver. C'était pas trop tôt, il n'en pouvait déjà plus. Pourtant il ne manquait pas d'entraînement, avec toutes ces... non, faut que j'arrête de dériver sur ce sujet. Il ne manquait juste pas d'entraînement, on va dire. Il n'est pas criminel pour rien après tout. Oui, il est criminel et il joue à Just Dance chez une Légende. Il y a pas de logique là-dedans. Cherchez pas à comprendre. Elliot soupira un bon coup en laissant retomber ses bras après le dernier « Gold Moves » qui marquait la fin de la chanson. Il l'avait sentie passer celle-là. En tout cas, il était sur d'éviter toute fille avec les cheveux attachés et des lunettes aux verres en forme de cœur pour le restant de ses jours. Il essaya de reprendre une respiration normale tandis que l'écran revenait au menu des choix de chanson. Il les fit défiler du bout du doigt jusqu'à en trouver une qui lui convenait. Il la sélectionna et coula un regard vers la Vaughan.

    « J'y connais rien, je l'ai choisie parce que j'aime pas spécialement être identifié à une fille. »



La chanson démarre. Un décor, un personnage. L'Italie c'est cool. Les mouvements du mec, un peu moins. Ce qu'il peut avoir l'air con ! Pourtant, Elliot ne se laisse pas déconcentrer et les appréciations en couleur du haut de l'écran reviennent de plus en plus souvent au « Perfect ! ». Bon, le choix est pas terrible, en fait, la musique ne varie pas spécialement. Mais c'est pas grave, c'est drôle. Et puis elle est un peu moins fatigante que l'autre. En fait c'est surtout le bras qui a du mal à suivre. Mais il gère les moulinets encore mieux que le reste, et quand il s'agit de désigner le ciel et soi-même successivement, il s'en sort très bien aussi. C'est qu'il a le coup de poignet qu'il faut pour ça. Mais nous n'irons pas jusqu'à dire qu'il a le rythme dans la peau, pas encore. Peut-être plus, tard, quand ses idées seront réellement embrumées par l'alcool qu'il va ingurgiter à la fin de la chanson. Il ne demandera pas l'autorisation à Brooke pour boire à la bouteille. Il aura juste besoin de se désaltérer, même si ça lui brulera la gorge plus qu'autre chose, ce sera juste histoire de se ressourcer.

Et la chanson continue, et Elliot danse parce qu'il ne veut pas se retrouver battu par une Légende. Par une femme. Non, vraiment pas envie. Finalement, la fin approche. Déjà une deuxième chanson de faite et il se sent pourtant toujours d'attaque, bien qu'un peu épuisé. Étrange, il se sent mieux qu'à la fin de la chanson d'avant. Il a bien fait de choisir celle-ci, avoir un homme en miroir doit être plus clair au niveau des mouvements. Non, mais c'était vrai quoi, ses hanches à lui ne sont évident pas du même ressort que celles de Brooke ! C'est une femme au physique de femme. Et lui c'est un mec au physique de gamin. Soyons réalistes, les amis.

Il a rendu la bouteille d'alcool à la rousse et attend désormais son choix de chanson. Chacun son tour, c'est plus sympa. Même s'il craint déjà pour sa personne pour la suite des évènements et des mouvements qui lui seront demandés. Enfin, c'était pas comme si ça lui déplaisait.



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MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeMer 8 Mai - 10:53

«DANS TA FACE B*TCH!»
...Ah non, merde, c'était tes points enfaite ça....

Il ne perdait décidément pas le Nord, cet Elliot. Un homme jusqu’au bout des ongles, c’était sûr. Plus de doutes permis à ce sujet, maintenant. Enfin, heureusement pour lui, tu te serrais posé des questions à son sujet, autrement. Malgré tout, tu ne peux t’empêcher de sourire narquoisement à sa petite remarque que tu verrais presque comme une pique de mauvais goût… si tu n’étais pas sous l’emprise la plus totale du whisky. T’en pis, tu te vexeras pour rien – en gros tu feras ta fille – une prochaine fois. Pour une fois que tu t’amusais d’une manière aussi débile, autant ne pas tout stopper pour un truc comme ça, sans fondement. Mais bon, une petite remarque assassine mais maquillée d’une touche amicale te brûle les lèvres. T’as envie de faire ta chieuse. Ce soir plus que n’importe quand. Avec l’Holmes pour que n’importe qui. C’est bizarre mais tu ne te l’explique pas. Au fond tu dois juste bien l’aimer, c’est tout. Tant mieux. Ca faisait un bail maintenant que tu ne t’étais pas fendue la poire avec un … « ami » ? Non, ne soyons pas fous ou déraisonnés – quoi que n’est-ce pas déjà un peu le cas ? – en allant trop vite.

Tu le connais à peine, cet individu. N’accorde pas ta confiance trop vite, Brooke, tu sais que tu n’en a pas le droit. Pas avec ton statut. Ah, et merde, voilà que tu repense à ton devoir de Légende. Et ça t’emmerde, sérieusement. Parce que tu t’étais promis de n’être que toi, ce soir. Bah, d’ailleurs, tu balance ça dans un coin de ta tête sitôt que le criminel t’embarque sur une musique au tempo… pour le moins original. Sans déconner, les jeunes dansent sur ça ? Bon dieu, ça fait un moment que tu n’es plus à la page, probablement. Et étrangement, ça ne te gêne pas plus que ça. C’est sympa, tu fais des découvertes en même temps. Tu ne pensais pas que c’était encore possible maintenant. Comme quoi, parfois c’est pas bon de trop spéculer sur l’avenir. De temps en temps tu as de bonnes surprises qui te sautent au visage, comme là. Tu souris Brooke. Tu es belle quand tu souris.

Et tu le suis dans les mouvements. Enfin, au moins tu t’y accroche autant que faire se peut car même si tu ne connais pas encore ton score, tu refuses de te relâcher, ce serait comme lui céder une petite part de victoire et ça jamaiiiiiis ! C’est toi qui a amélioré ce bidule, c’est donc à toi que revient la victoire, logique implacable ! Et même si tu dois batailler dur pour l’avoir, ça ne t’arrête pas le moins du monde.

Au contraire, ça rajoute du piquant à l’ensemble et tu te sens soudain l’âme d’une pseudo-conquérante du nouveau siècle. D’un nouveau genre, aussi. Ça ne te déplait pas. Même si bon tu commences à avoir quelques crampes. Bref. Silence, l’écran les différents mouvements que tu suis sans grand mal, avec ton avatar italien mal fagoté. Tiens, l’Italie, ça fait un moment que tu n’y est pas allé. Idée à conserver : Proposer aux autres compatriotes Légendes de s’offrir quelques vacances en Italie, ce serait cool. Enfin, pour l’instant du moins, ça te parait dément, on verra plus tard quand tu auras finalement dessoulé.

Tes pommettes sont brulantes et tu ne peux t’empêcher de rire. Quel manque de classe proéminente que cette danse ! Sérieusement, tu as presque l’impression de faire une marche impériale de l’armée… la classe et l’aura de prestige en moins. Voir même inexistante. Mais au moins ton humour n’en est pas tarit, c’est l’essentiel. Tes lèvres s’étirent alors que tu fais très attention à ne pas louper un seul enchainement, même si bon il y a quelques ratés de temps à autres. Tu n’es pas une sur-femme, tu es juste toi. Mais t’aime pas voir la croix rouge s’afficher en haut, car ça signifie que tu t’es foiré quelque part et t’aime pas ça. T’as vraiment une fierté mal placée, tu le sais ça ? Oui, forcément que tu le sais, tu ne la laisserais pas s’exprimer autant sinon ! Quoi que… Passons. Ceci sera matière pour un autre débat, entre deux canettes de bière ou un film en 3D.

Ton avatar bouge d’une façon si grotesque... Mais tu le suis dans sa démarche ridicule. Tu en viens même à te demander si Archimède n’est pas mort de rire quelques parts entre deux pixels. Ça ne t’étonnerait pas, finalement. Il est souvent plus humain que toi et à sa place, c’est ce que tu ferais donc bon. Le pire dans tout ça ? Tu ne penses même pas que ta petite prestation improvisée, et bah elle est filmée, comme tout ce que vous faites ici, par les caméras qui constituent le système complexe de ton intelligence artificielle. C’est comme si tu avais oublié l’existence de ces trucs-là. Bwarf, dans un sens tant mieux, ça ne te bloque pas inutilement, comme ça.

Enfin, tu vois le bout de cette plaisanterie de –presque – mauvais gout au bout de trois minutes et cinq secondes. Tiens, elle a duré moins longtemps que l’autre ? Tu aurais pu jurer le contraire pourtant. Sans doute parce que tu l’a moins réussi et que ça te fais un peu rager. Soit, c’est pas grave, tu vas prendre ta revanche, sans pour autant élevé le niveau. Pour le moment tu veux encore t’échauffer un peu. Ensuite tu taperais dans la crème des crèmes des chansons chorégraphiques contenues là-dedans. Tu te dis que le véritable combat n’a pas encore commencé, enfaite. Ahah, c’est parfait. Il va te falloir puiser dans tes ressources pour mener ce défi à bien. C’est franchement plaisant.

Tu prends la bouteille que te tends Elliot et bois à sa suite, te désaltérant illusoirement la gorge puisque comme tout le monde le sait, l’alcool, ça assèche plus que ça ne désaltère. Et puis tu repars avec ta nouvelle bonne humeur. Factice ou non tu t’en fou royalement. Tu en extraies tout, point barre. Tu reprends ton souffle et fais glisser ton doigt sur le pad numérique, faisant défiler les titres. Et puis tu explose de rire. Parce que celle qui t’es tombée dessus plus ou moins volontairement, elle correspond parfaitement à la situation. Tu la connais un peu vu que tu as eu l’occasion de voir les vidéos conçues par la boîte de jeux vidéo avant que tout ne soit transféré dans ton ordinateur. Tu lance le tout, mais parviens à faire passer un bref message entre deux salves d’un rire carillonnant.
    « Ahan, t’en fais pas, là tu vas pouvoir faire preuve de ta virilité poussée à l’extrême ! »


Ironie totale. Parce qu’un gars vêtu d’une horrible cape jaune, d’un masque affreux et.. le must, d’un caleçon orange par-dessus un collant mauve, c’est pas ce que tu appelles vraiment un Dieu du stade. Mais bon, tu fais avec. Il ne voulait pas avoir encore un avatar fille ? Et bien il est servi ! Qu’il ne se plaigne pas, tu l’a un peu écouté là, non ? Mais là tu ne peux retenir ton humour de merde.
    « Dis donc, t’aurais pas servi de modèle pour concevoir cet avatar ? »
Un petit « Ahah » bien cinglant suit ta phrase et tu active le lancement de la partie une bonne fois pour toute. L’univers qui se décline est improbable, peuplé de lasers, de robots géants, de dinosaures mutants style Godzilla, d’avions de chasses, d’astéroïdes, de cargo en pleine ville et … d’une lune masquée ?!

Immédiatement, entre deux mouvements, tu portes ton regard sur Elliot et ricane. Bon dieu, il va finir par croire que tu t’es payé sa tête ! C’est faux, cette fois tu ne l’a pas fait exprès, tu ne te souvenais plus de ce détail-ci. Et pourtant… Il prend là toute son importance.
    « Bordel, même la Lune est inspirée de toi, regarde ! »
Encore un rire. C’est chaleureux, tout ça. Next.

Tu enchaine les mouvements idiots, entre envolé des héros, envois de baisers farfelues – tiens, tu te demandes si Strider fais pareil d’ailleurs… Tu lui poseras la question un jour - et vagues suspectes. Décidément, c’est donc ça que les gens ont comme image du super héros dansant ? Et bien si tel est le cas vous n’êtes vraiment pas gâtés ! Mais bon, là n’est pas la question. Enfin, plus maintenant. Tu dois avoisiner un taux d’alcool dans le sang supérieur à un gramme minimum. Ce n’est pas ce genre de chose qui va te titiller.

« Good ». « Perfect ». « Yeah ». Tout ça s’affiche sur l’écran à rythme régulier. Tu es contente, tu as l’impression de reprendre la main. Ce n’est pas encore fondé comme sensation mais au moins, ça te donne une hargne pas croyable ! En plus tu réussi tous les Gold Moves alors que demander de plus. En définitive, tu en vois le bout après trois minutes trente secondes très précisément. Tes mains viennent se poser sur tes genoux, pliés quelques peu et tu inspires de grandes goulées d’airs. Et dire que ce ne sont même pas des morceaux compliqués ! Tu te demandes ce que donnera quelque chose du niveau supérieur ! Enfin, tu t’adresses à l’Holmes, qui parait être dans le même état que toi – à moins que ce ne soit d’un mirage provoqué par les effluves nocifs du whisky ?
    « Ça va ? C’était assez « masculin » pour toi, cette fois ? »
Ouuuuh, tu aimes chercher la petite bête, pas vrai Brooke ? Mais bon, difficile de t’en vouloir, c’était tellement tentant pour ce coup-là !



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MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeSam 1 Juin - 1:32



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« Tu vas voir. Je sais courir, mais j'sais aussi danser. Même les claquettes. Avoue tu le savais pas ? Bah, si quand j'étais gosse ma mère a voulu m'apprendre les bonnes manières et... mais attends, pourquoi je te raconte ça ? »



Croix. Croix. Croix. Good. Croix. Croix. Perfect. Perfect. Good. Ok. Ok. Ok. Croix.

Saloperie de croix.

Elliot n'aimait pas cette chanson, comme il n'aimait pas le petit air amusé de Brooke, comme il n'aimait pas ce sentiment d'impuissance qui le prenait depuis quelques secondes. Il se foirait. Sérieusement. Il était pourtant bien parti. Mais là, non. Ça n'allait plus. Rien n'allait plus. Il n'était plus assez précis dans ses mouvements, parfois même plus en rythme. Il perdait le fil de la chanson. A vrai dire, il n'aimait pas la chanson, ce qui aurait certainement pu lui offrir une excuse valable. Mais il ne fallait pas compter sur lui pour reconnaître qu'il était mauvais. Et tenter de se justifier, ça voulait dire qu'il était mauvais. Alors il ne dit rien, et ignora aussi les remarques de la Légende, parce qu'il savait qu'elle avait dû le faire exprès, l'enfoirée.

Non, il n'avait rien fait pour mériter ça. Aucun criminel ne méritait ça, même Carnage, on n'avait pas le droit de se faire ridiculiser de la sorte. Grâce à un jeu vidéo, comble du malheur. Elliot n'était pas content. Il aurait bien foutu le camp si sa fierté ne l'avait pas poussé à rester rien que pour écraser la rouquine à la prochaine manche. Non, la boîte de ce jeu vidéo ne l'avait jamais contacté. Mais ils avaient osé faire se ressembler le personnage et la lune, non mais vous imaginez, un lune quoi, à lui. C'était inadmissible. Un peu plus d'alcool dans le sang l'aurait fait porter plainte pour usurpation d'identité. Et pourtant, il garda sa rancœur pour lui seul. Il ne voulait pas que l'autre en profite pour se fendre encore plus la poire, plus que ce qu'elle avait déjà fait en choisissant la chanson.

Elliot est un homme, un vrai. Et ce n'était pas cette chanson ridicule qui allait lui faire perdre confiance en lui. Non, sérieusement, lorsqu'on a passé toute son adolescence, et plus encore, dans le corps d'un mioche de quinze piges, on acquiert un moral presque indestructible sur tout ce qui se rapporte à son statut de coincé, dans tous les sens du terme. Alors, non, il n'allait pas se laisser faire. Pas comme ça, en tout cas. Il allait résister, et temps pis pour la honte. De toute façon, personne ne s'en souviendrait. Enfin, ça, c'est ce qu'il croyait.

Et puis, bon. Il était quand même plus beau que le mec du jeu, non ?

Les secondes passèrent, l'écart de point avec Brooke devait certainement se creuser, la première minute, puis la deuxième puis la troisième et les trente secondes qui suivent jusqu'à atteindre le bout de cette chanson de malheur. Il en aurait vu de toutes les couleurs, ah ça oui. Surtout avec le costume pitoyable de cet avatar. Le sien n'avait aucun rapport avec ça. Vraiment. Et puis ce décor surréaliste de dinosaures et autres soucoupes volantes. C'était d'une crédibilité. Ce genre de chose n'arriverait surement jamais. A part si l'envie prenait nos amis les aliens de sortir de nul part -de la mer ?- pour venir attaquer les humains. Enfin, non. Déjà que le principe même de la ville où Elliot vivait était bizarre, on allait pas en rajouter encore une couche. Tout du moins, il n'en avait pas la moindre envie pour le moment.

N'empêche que cette chorégraphie est vraiment flippante. Elliot avait failli reproduire le dernier mouvement. Celui où le type se jet comme un clampin au sol, avec l'espoir fou qu'il va voler. Oui, il avait failli. Mais s'était retenu au dernier moment. Fallait pas exagérer le ridicule non plus. Surtout avec cette pointilleuse remarque venant de la rouquine. Il aurait eu l'air du mec le plus débile de l'univers. Il lui lança un regard noir, appuyé, parce que l'humour ne passait que quand il concernait les autres, avec lui. Et puis il soupira et ignora la jeune femme pour chercher une nouvelle chanson. Ne pas répondre à sa provocation semblait être la seule solution pour ne pas encore plus s'enfoncer dans l'idiotie.

Il parcourra les propositions de la tablette du bout du doigt jusqu'à tomber sur une qui lui plu un peu plus que les autres. Peut-être autant à cause du nom du chanteur qu'il appréciait assez que pour le nom de la chanson et l'aperçu de la chorégraphie qu'il en découlait. Il ne demanda pas son avis à Brooke et lança la musique.


Un quatuor. Ils allaient pouvoir rire. Leurs petits avatars se mirent d'eux-mêmes au-dessus des personnages qu'ils allaient devoir imiter. Par chance, Elliot eut droit à l'un des deux hommes. Mais le fait qu'il se retrouva juste à côté du personnage de la Légende signifiait aussi qu'ils allaient devoir coordoner leur mouvement. Tiens. Il allait pouvoir rire, lui aussi.

    « J'ai hâte de voir ce que tu donnes en danse de groupe. »


Il lui sourit. Et dire qu'il n'avait pas vraiment fait exprès de choisir la chanson. Enfin, maintenant que c'était fait, c'était fait. Il vit les premières secondes défiler rapidement avant de devoir entamer la nouvelle chorégraphie. Étonnant à quel point les appréciations comme « Good » et « Perfect » revenaient bien plus souvent que pour la chanson précédente. Elliot profita même du style vestimentaire de son personnage pour récupérer un chapeau qui trainait là, quelle merveilleuse coïncidence, et le poser sur sa tête. Il aimait de plus en plus le manoir des Légendes. Tellement de choses intéressantes à y faire ou voir. Il ne savait pas pourquoi, mais il se sentait bien plus dans son élément avec cette chanson qu'avec la précédente.

Vint soudain le passage en duo. A dire vrai il le fit instinctivement, suivant les indications de l'écran à la lettre. Il changea de côté et ne prêta pas attention à la rousse. Et puis il se retrouva face à elle en train de balancer ses jambes d'un côté ou de l'autre. C'était pas très pratique parce qu'elle était plus grande que lui. Non mais on avait pas idée d'être grande quand on était une femme ! écrivit l'auteure qui mesurait exactement 1m73 mais il réussit quand même à gérer ses mouvements et mieux encore, il s'en amusa plus que ça ne le perturba. Après tout, c'était le jeu. Et il était bon joueur. En croisant le regard de la jeune femme, il en déduisit que ça devait être la même chose chez elle. Encore heureux. Il se détacha finalement et reparti de son côté.

Il allait venir à bout de cette chanson, et il doserait la Légende. Histoire de lui montrer qu'elle pouvait bien se foutre de sa gueule comme elle voulait, il serait toujours le gagnant. Parce qu'en plus il avait le chapeau qui gérait sa race.

Ou pas.


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MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeLun 10 Juin - 6:52

«Le bien qui fait mal.»
BAISSE LES ARMES JE TE DIS P'TAIN è_é

Bon déjà, c’était sûr et certain ; si on avait dit à Brooke qu’un jour elle terminerait complétement bourrée en train de jouer à Just Dance avec un criminel, elle aurait ri. Mais pas dans le bon sens. Parce qu’elle ne vous aurait pas cru. Quoi que Non, enfaite, elle n’aurait accordé crédit à vos paroles qu’à hauteur de leur moitié, ce qui était déjà un bon score en soit. Finir bourrée pour tout et n’importe quoi, c’était bien son genre, ça. Elle le reconnaissait, c’était presque une histoire de famille si l’on prend en compte les autres membres légendaires qu’elle considérait ainsi. Après le reste … Autant elle pourrait parfaitement se retrouver dans un lit n’étant pas le sien, autant fricoté avec un criminel … non, il y avait une limite à tout, pas vrai ? Elle n’était pas comme ça, non ? Oui ? 50/50 ? Vote du public ? Jok… Oui, bon j’ai compris, ce n’est probablement pas aujourd’hui que l’on aura une réponse à fournir à cette question. Tant pis, là n’est pas le nœud du problème actuel, pas vrai, rousse-girl ?

Ahah, tu t’amuses. Ça fait du bien, c’est vivifiant. Oui tu te répètes. Et Oui tu fais ce que tu veux et au pire j’vais m’faire foutre, j’suis au courant, merci. Bref. Les mouvements de la chanson choisit par Elliot sont rudement durs à suivre ! Tu as un peu de mal à te coordonner et te voilà abonnée au croix rouges. C’est frustrant, ça, par contre. Tu jures que tu prendras ta vengeance au tour suivant, rien n’est perdu d’avance. Mais tu n’as pas pu empêcher un sourire tranché net de s’inscrire sur ton visage lorsque le mouvement de duo du se faire. Enfaite, le rouge t’est aussitôt monté aux joues. C’était bizarre. Mais pas inexplicable. Holmes n’était qu’un jeune homme que tu connaissais à peine après tout, mais cette situation de proximité, ça faisait longtemps –trop à ton gout- que tu ne l’avais pas connu de nouveau avec tes potes de ton âge. Et ça te manquait. Parce que ce n’était pas pareil sans eux. Ouai bon, il était temps que tu te réhabitue à ce contact qui faisait partie de toi, maintenant. Vivement que tu les recroise, tiens.

Bon, tu devines d’avance que ton score sera faible, cette fois-ci. Mais bon, tu te console en te disant que ce n’est que partie remise ! Ce môme à peut-être vingt ans et une gueule d’adolescent, mais toi, tu as trente-deux années au compteur et toutes tes ressources, souvent fourbes, pour parvenir jusqu’au sommet de la victoire. Ouai, vu comme ça on pourrait presque penser que tu parles d’un truc important. Presque. Bordel, on ne se demande pas pourquoi le Gouvernement ne fait pas appel à toi pour poser devant les caméras. Si c’était pour voir une apparition pareille, je les comprends ! Quoi j’ferme ma gueule ? … Okay

La musique se termine enfin et tu sens un voile de sueur enhardir ton derme. Ton visage commence à chauffer, tout comme le reste de tes muscles d’ailleurs. Une petite séance de sport conjugué à un plaisir battant pour la danse, que demander de plus ? Rien, nous sommes d’accord à ce sujet. Tu prends appui sur tes genoux le temps de reprendre ton souffle. L’arôme du défi se diffuse en toi, ça faisait longtemps. Tu n’attendais plus ce genre de stimuli depuis des lustres. Parfait que la cadence reprenne ! Ne pas laisser refroidir les chairs, ce serait une mauvaise idée, dans tous les sens du terme.

Aussitôt redressée, tu passes le revers de ta manche sur ton front, pour en ôter la sueur. Parfait, tu es dans les bonnes conditions pour continuer ce petit jeu auquel tu sembles être devenue accro. Dans un sens, c’est mieux d’être addict d’un truc pareil que de la clope ou de l’alcool habituel, pas vrai Brooke ? Oui, je sais que tu m’entends, mais tu ne me réponds pas, car rien ne peut gâcher ton amusement actuel. Aller, t’occupes, redeviens une môme de dix-sept ans et latte lui la gueule sur la piste de danse à ce petit prétentieux. Non mais alors. On ne lui a jamais appris à respecter ses ainés à celui-là ?!

Tu as envie de changé d’atmosphère, d’ambiance. Les cow-boys, ça va bien cinq minutes, pas plus. Surtout dans ton cas. Tu as la rancune tenace et en plus ce soir tu es mauvaise perdante. Peut-être que l’effet euphorique de l’alcool qui s’évapore te quittant peu à peu est la raison de ça. Peut-être pas. On ne saura probablement jamais.


Tu choisi une track intitulé « Crazy Little Things ». Ouai, ça, ça te parle. Et bien, en plus de ça.
Vos avatars se programment et tu ne peux t’empêcher de lancer une gentille vanne à Elliot, histoire de ne pas voir ton sens de la répartie se rouiller en cours de partie. Ce serait vraiment trop bête.
    « Dis donc, t’es séduisant en robe. T’as jamais pensé à une carrière de ladyboy en Thaïlande, par hasard ? »
Tu ris. Attention, rien de péjoratif là-dedans, ce n’était ni méchant ni péjoratif pour un sou ! Ce n’est pas ton genre de faire du mauvais humour, surtout quand tu es de bonne humeur, comme en ce moment. Les mouvements démarrent. Ah, bah voilà ! Tout de suite tu te sens bien plus à l’aise dans tes baskets ! Les Good s’enchainent et les perfects s’invitent peu à peu dans ta prestation. La musique de fond te rend un peu nostalgique par contre. Ça se lit dans tes yeux, sinon sur ton visage, imbécile. Ne nie pas.
    « J’ai l’impression d’être à la plage… »
Oui, parce que c’est précisément ce que ça t’évoque, la plage. Avec ses fêtes improvisées dont les jeunes savent avoir le secret, les déconnades et les baignades, parfois nocturnes. Tu avais eu l’occasion de faire ça, quelques fois, avec Thomas et votre bande d’amis. Ça te manque, mais bon, il faut bien avancer.
    « … Faudrait qu’on y retourne, un de ces quatre. »
Tu ne te rends juste pas compte que tu as peut-être parlé à trop haute voix, pour cette fois. Vraiment Brooke, toi et tes idées à la con, ça finira par te tuer. Idiote.



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Elliot T. Holmes
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MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeMar 20 Aoû - 2:42



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« J'suis pas gay, ni strip-teaseur, encore moins travesti. Alors maintenant tu vas me faire le plaisir de perdre. Et d'arrêter de me rappeler qu'on dirait que j'ai quinze ans. Et de rester toi-même aussi. »


Elliot se rendit compte que, jusque là, il n'avait presque que choisi des musiques sur lesquelles la chorégraphie relevait d'un assez bon entraînement. Certes, il s'en sortait pas mal, ce qui avait le don de flatter son égaux, comme très souvent, mais ça n'empêchait pas le fait que cela devenait de plus en plus épuisant. Evidemment, il était encore jeune, et puis ce physique d'adolescent avait le mérite d'être plein de ressources lorsqu'il s'agissait de sport, et de courir surtout, mais bon, quand même. Enchaîner les danses, ça avait de quoi fatiguer, à la longue. C'est pour cela qu'il profita des quelques secondes de latences entre la musique qui venait de se terminer et celle qui commencerait très prochainement pour décompresser un peu et se laisser tomber dans un fauteuil pas loin. Il soupira. Il commençait à ressentir le contre-coup de l'alcool dans son sang. Il savait pourtant très bien qu'il n'y avait pas que du bon à s'enfiler les verres de whisky de cette manière. Mais comme c'était pas souvent qu'il pouvait se le permettre, il en avait bien profité. Et non ce n'était pas illégale. Il avait vingt-six ans bordel.

Il observa la Légende reprendre son souffle à son tour. Par la même occasion, il se demanda autant qu'est-ce qu'il foutait là que pourquoi est-ce que la rousse ne l'avait pas encore mis dehors. Et puis il vit la télé et se dit qu'on aurait dû élire Just Dance : jeu de l'amitié. Amitié ? Ahah, laissez-le rire. Il n'y avait pas d'amitié qui tienne entre lui et l'autre adulte, tout du moins, il ne l'aurait jamais reconnu, même sous la torture. C'est juste que par un concours de circonstances ils s'étaient retrouvés à boire ensemble et à jouer à un jeu complètement débile de danse. Enfin, jeu débile, jeu débile, il y avait pas à dire, Elliot se marrait quand même bien. Il avait beau paraître ridicule parfois, la Vaughan l'était généralement autant que lui, ce qui les rendait quittes. Et puis ça faisait longtemps qu'il ne s'était pas autant amusé, surtout de nuit. Puisqu'il passait presque tout son temps à se faire courser par différents héros, allant des plus novices à ceux déjà qualifiés. Hors là, bien loin de se faire poursuivre, il jouait à Just Dance avec quelqu'un qui aurait dû le mettre en prison.

Elliot eut soudain un doute. Et si Brooke ne faisait cela que par simple ruse ? Histoire de l'amadouer, d'une façon assez particulière il devait l'avouer, mais justement pour mieux l'avoir par la suite en le présentant à la police les mains attachées par exemple ? Bien que cela relevait du possible, il se surprit à espérer que ce ne serait pas le cas. Il ne savait pas exactement pourquoi, mais il avait envie de croire la rouquine et de ne pas voir dans son comportement une ruse ne servant qu'à mieux l'attraper dès qu'elle en aurait l'occasion. Enfin, il ferait quand même attention à la suite des évènements. Pas qu'il se retrouve à s'endormir chez elle et donc de finir sans défense à la merci des moindres menottes. Enfin, en tout cas, si cela arrivait, il aurait au moins eu le mérite d'avoir passé une excellente nuit.

Finalement, il se releva du fauteuil pour revenir se mettre en position de combat, enfin, de danse, pardonnez-moi, aux côté de la Légende. Il ne voit en la chanson qu'elle choisit qu'une nouvelle façon de se dépenser, mais apparemment, l'autre avait déjà repris son concours de vannes lourdes à son sujet. C'était vexant. Il n'était pas si efféminé quand même. Elle avait décidé de le pourrir ce soir, ça se sentait. Après la critique du costume et la comparaison avec un type qui se prend pour un héros et une lune avec un masque - qu'est-ce qu'il y pouvait s'il avait presque le même bon sang ? - voilà que Brooke s'éclatait à le voir en travestit.


    Ca ne m'a jamais effleuré l'esprit, mais merci du conseil, j'irais me renseigner à l'occasion.


Il ne rit qu'à moitié, ça se voit. Il faut dire qu'il est habitué à rire de tout, oui, mais beaucoup moins de lui précisément. C'était légèrement plus difficile, enfin, c'est lui qui le dit. Pourtant, la rouquine, elle, rigole de bon coeur. Elliot se doute que rien n'est fait pour le couler dans ses paroles, alors il se détend assez vite. Et puis la musique démarre presque aussitôt. Ce sont des mouvements lents qui s'enchaînèrent d'abord, enfin, plus ronds que ceux qu'ils avaient eu dans la musique des Cow-Boys juste avant. Ca pouvait paraître simple aux premiers abords, mais en fait ça ne l'était pas vraiment. Elliot ne s'en sortait pas trop mal, bien qu'il ne se préoccupa pas spécialement de son score. En plus, le décor était assez sympathique et la musique plutôt jolie. Il admit que c'était un bon choix.

Et puis la Vaughan s'était mise à faire la sentimentale. En temps normal, Elliot aurait surement estimé qu'elle divaguait à cause de l'alcool, ce qui devait être un peu le cas aussi, mais en plus lorsqu'il tourna son regard vers elle, il remarqua qu'elle avait l'air particulièrement nostalgique. Ca se lisait facilement sur son visage. Bien qu'il ne se sentit absolument pas inclus dans le « nous » qu'elle prononça, il ne put retenir un sourire à l'évocation de ce souvenir qu'il ne partageait pourtant pas. Elle avait bien de la chance d'avoir pu profiter de sa jeunesse, elle.


    Quand j'aurais plus cette apparence de gamin, je crois que c'est la première chose que je ferais : aller m'éclater à la plage avec des potes.


Il avait parlé sans réfléchir, mais il le pensait vraiment. Il espérait d'ailleurs qu'il le pourrait avant d'être devenu trop vieux dans sa tête pour ça. Même si il avait beaucoup de mal à s'imaginer autrement qu'avec le corps qu'il avait maintenant, il se prenait parfois à espérer qu'il grandirait. En fait, ça faisait parti des choses pour lesquelles il priait parfois intérieurement, les jours où quelqu'un voir quelque chose le plongeait dans une belle déprime passagère. Mais fallait pas rêver non plus, ça n'arrivait vraiment pas souvent. C'est plus perdu dans ses pensées qu'autre chose qu'il termina la chanson. Celle qu'il choisit pour la suite se nommait Maneater. Il l'avait un peu choisi à la va vite sans vraiment regarder de près ce qu'elle pourrait donner. En fait il n'avait même pas fait attention au titre de la musique, c'est pour dire. Mais lorsqu'il se rendit compte de son choix, il ne put s'empêcher de faire un commentaire.


    T'avais raison, je me découvre une passion pour les robes. Je crois que je vais même faire mon come-back grâce à toi. Merci d'avoir changé ma vie.



Cette connerie était tellement énorme qu'il ne put s'empêcher d'en rire tout seul comme un imbécile. Si chez Brooke l'alcool était déjà parti, chez Elliot, il lui rendait encore les joues rouges et les pensées complètement à l'ouest. Mais le pire, c'est qu'il ne se sentit même pas mal après avoir sorti un truc pareil. Dans sa tête, il savait pertinemment que c'était faux et que de toute façon la Légende en rirait autant que lui. Alors il se marrait comme un gamin et ça lui faisait étonnamment de bien. Dire que quelques minutes auparavant, il n'avait pas aimé qu'on se moque de lui, voilà qu'il faisait de l’auto-dérision. Bonjour la logique. Quoique, bonsoir serait plus d'actualité pour la scène qui se déroulait à ce moment.

Mais le comble dans tout ça ? C'est qu'Elliot s'en sortait bien dans sa chorégraphie de Croqueuse d'Homme. Pas étonnant en même temps, avec un déhanché comme le sien.

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MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeLun 26 Aoû - 9:08


«Te réjouis pas trop vite!»
TU L'EMPORTERAS PAS AU PARADIS PETIT CON!


Le moins que l’on puisse dire, c’était que tu ne t’étais même pas rendu compte parfaitement toi-même que tu étais partie pathétiquement dans le mélodramatique et le sentimentalisme de la guimauve à deux balles. Tes camarades t’auraient probablement sermonné, ou secouer, pour ça. Et ils auraient eu raison ; car tu ne peux pas te permettre –toi encore moins qu’une autre, en plus – de verser dans ce genre de choses. A ton âge. Avec ton statut. Ahah, la bonne blague. Mais qu’est-ce qu’ils pensent, tous ? Vous aussi, les Légendes, vous avez un cœur, des envies, des peurs, des interdits. Vous êtes juste humains, merde. Et pourtant, on dirait bien que c’est quelque chose qu’on vous refuse avec une hargne et une rage sans borne. Tu ne comprends pas. Tu n’as pas envie de comprendre, enfaite. Pas ce soir. Tu commences déjà à culpabiliser d’avoir été comme ça une poignée de minutes.

Tu avais peur que ça plombe votre ambiance si sympa, à laquelle tu es vite devenue accro. Heureusement, ce ne fut pas le cas. Elliot restait égal à lui-même –pour le peu que tu le connaissais bien sur – et soutenait tes blagues, même les plus vaseuses, pour mieux y répondre par la suite. Décidément, tu as la descente de l’alcool très mauvaise. Il va falloir que tu t’y remettes, à boire du whisky, ne serait-ce que pour hydrater ta gorge, asséchée par les mouvements très physiques de vos petites chorégraphies pour le moins travaillées. Fausse excuse, un tel breuvage, ça rends la mâchoire encore plus sèche que le Sahara. Masi tu t’en fous. C’est de la mauvaise foi. Tu as bien envie de te comporter en bonne grosse gamine, pour une fois, comme tu ne l’as plus été depuis un bon moment, maintenant.
Aller Brooke, tu te secoues et tu retrouves ton sourire sincère. Parce que oui, tu te sens bien.

Tu ris, même. Ce criminel a un bon sens de l’humour, n’empêche ; tu songeras à lui prendre son numéro de portable juste pour l’embêter avec des trolls, un peu plus tard. Ça va, il rentre dans ton p’tit jeu d’abrutie, ça te fais plaisir. Plus ça va et plus tu éprouves une certaine affection pour ce garçon. Enfin, garçon… Jeune homme, plutôt. Ouai, ce serait plus exact d’employer ces termes-là, car il a tout de même vingt-six ans –si ses dires son vrais- et toi, tu n’as pas oublié. Pas du tout. Alors tu essaie de faire comme tu peux pour lui faire oublier, au moins un peu, le poids qu’il porte seul sur ses épaules. Tu voudrais bien l’aider, oui, mais la génétique, c’est pas trop truc. Il aurait été un androïde, tu aurais surement pu faire quelque chose, mais là, sans la présence d’un médecin aguerri, inutile d’essayer de te faire tenir un scalpel, tu ne le feras pas. Et tu as raison. Tu fais déjà suffisamment de catastrophes toute seule pour pas qu’on en rajoute volontairement. Alors à la place, tu vas essayer de continuer sur ta lancée précédente, pour lui changer les idées avec tes logiciels à la con – ou pas.

Pour une peu, tu lui proposerais presque de venir avec toi à la plage, mais bon, il ne faut pas déconner non plus. Primo, même sans son masque, les gens trouveraient sa présence louche et secundo, il était peu probable que des fans exacerbés ne se cachent pas derrière chaque grain de sable, t’empêchant donc, involontairement –sans doute espérons le … - de profiter de ce passage sur le littoral. Idée à mettre à la poubelle, donc. Par contre, il y a quelque chose dans son discours qui te gêne, même si tu ne saurais pas dire quoi, c’est vrai. Il vient d’entamer une nouvelle chanson, il a l’air en forme. Tant mieux.

Le souci, c’est que toi, pour le coup, tu as perdu ton sens du rythme. Et tu en est consciente, en plus ! Non, mais regarde un peu ou tu mets les pieds ! Tu fais n’importe quoi là ! Ridicule, tu fais un mouvement de bons sur dix. Qu’est-ce qui t’arrive, Brooke ? Certes, tu n’as jamais été et ne sera jamais une danseuse étoile mais que diable, tu te débrouillais mieux que ça avant ! Bon, un verre de whisky s’impose, très certainement. Non, enfaite, le problème, c’est que tu tergiverse trop sur des détails à la con. Et là, le problème dans la phrase d’Holmes, ça te pourri tout ce que tu peux faire. C’est chiant, d’être cérébrale, parfois, pas vrai ?

Et ce qui devait arriver arriva, fatalement. Au moment M ou tu devais faire une espèce de déhanché à la noix, toi, tu as juste trop penché vers l’arrière et … bah tu t’es cassée la gueule, lamentablement. Le choc de ton corps sur le parquet créa un gros « boum », bien sonore. Ça en a réveillé ton chien et effrayé ton oiseau, d’ailleurs. Aucun de tes quatre animaux n’a bougé, cependant, mais ils regardent tous ta pathétique prestation, maintenant.

Bravo, chapeau l’artiste, on fait difficilement plus bête ! Mais bon, pour ta défense, les mouvements n’étaient pas très facile non plus. C’était une chanson à cinq étoiles, tout de même ! Tu viens juste de t’en apercevoir, en plus. De toi-même, tu ne t’en serais jamais douté, mais ça te parait cohérent, tout de même. Le compteur continu de défilé, tu hésites entre abandonner maintenant juste par flemme de te relever pendant que l’autre zigoto continu son enchainement, ou te redresser pour l’esprit sportif avant tout.

Finalement, tu ne choisis ni l’un ni l’autre. De retour sur tes deux jambes, en te massant le dos – ça fait mal le parquet flottant – et grogne gentiment à l’attention d’Elliot :

    « Je te défend de rire ! C’est de ta faute si je me suis cassée la figure. On dit « coming-out » pas « come-back, espèce de crétin ! »

Effectivement, c’était ça qui t’avait travaillé tout ce temps, au point de te faire perdre le subtil avantage que tu avais auparavant sur ce voleur à la noix ! Enfin bon, ça fait de bons souvenirs pour la suite, alors tu ne grimace pas trop longtemps. Ton égo a un peu mal que la chanson touche déjà à sa fin alors que tu t’es vautrée comme un phoque sur la banquise, mais bon. Tu vas te venger. Oh, oui. Tu n’allais pas te faire prier d’ailleurs.

    « Prépares-toi à souffrir petit insolent ! »

Tu débites cette phrase avec tant de trémolos rieurs dans ta voix que tu ne peux pas être décemment prise au sérieux. Mais bon, c’est ce qui fait ton charme, sans doute, Brooke, dans un sens. Tu choisis la prochaine musique après avoir repris une gorgée de whisky, délicieuse. Tu en propose aussi à Elliot, tout de même, tu n’oublies pas la correction minimum à avoir envers un partenaire Just Dance de cette trempe.


Voilà, le rafraichissement prit, tu retournes à ta place et enclenche avec un petit rire satisfait d’avance la prochaine chorégraphie. Ah, il voulait du cinq étoiles ? Il allait en avoir, parole de Robot Rock ! C’est The Final Countdown qui attise ta curiosité. Tu sélectionnes. Deux modèles d’avatars vous sont proposés. Tu choisis le catcheur en costume violet ; tu préfères sa tenue à l’autre dont on dirait un descendant des hommes des cavernes !

    « Désolée, pour cette fois, je te pique le masque, mais bon, le slip en fourrure ça jurerait avec ma peau délicate, ah ah. »

Que d’ironie dans cette simple phrase ! Il est vrai que tu aimes particulièrement l’autodérision. En même temps, heureusement, car vu le degré de ridicule que cette chanson promet de vous faire faire, il valait mieux que tu sache faire la part des choses… Et pouvoir en rire, avec ça ! Let’s fight !

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MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeSam 28 Sep - 3:14



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« Rigoler c'est bon pour la santé. »


Elliot gérait genre grave de la ciboulette. Il se surpassait, il explosait tous ses records. Encore un peu et on aurait pu croire que c'était le fait d'être identifié à une femme qui le motivait autant. Enfin allez savoir, si ça se trouve c'est ça et personne ne le sait. En tout cas, l'Holmes s'en sortait bien et il menait la danse au sens large du terme. Il risqua un coup d'œil à sa partenaire. Contrairement à lui, elle semblait relativement galérer à bouger. Peut-être à cause de l'alcool, peut-être parce qu'elle savait que de toute façon elle n'avait aucun chance contre lui. Il était trop fort en même temps. En tout cas, Brooke avait du mal à suivre. Ses mouvements n'étaient pas en rythmes et elle se coordonnait assez mal.

Mais Elliot n'en vit pas assez pour faire une analyse très poussée de son comportement. Il se reconcentra sur ses propres mouvements. Il avait l'avantage, il ne comptait pas le perdre bêtement. Et puis il entendit un bruit. Un bruit du genre « ECOUTE MOI BIEN JE SUIS TOMBE TRALALA ». Il tourna la tête en direction de la légende, celle-ci avait définitivement loupé la chanson : étendue par terre, les quatre fers en l'air, on faisait difficilement plus ridicule. Et Elliot ne manqua pas de le faire remarquer en se mettant à rire d'elle de façon peu discrète – tout en continuant sa propre chorégraphie évidemment.

Mais la légende n'était évidemment pas quelqu'un à se laisser faire si facilement, Elliot le savait bien. Il fut cependant relativement étonné par les propos qu'elle lui tint. Par la même occasion, un rose prononcé colora ses joues. Il pouvait avoir la honte, ça oui. La chanson en profité d'ailleurs pour se terminer. Holmes était pour le moins mal à l'aise et il dansait ( tiens donc ) d'un pied sur l'autre ( que de vannes de merde dans ce post ). Pourtant il se reprit vite, il ne fallait surtout pas montrer la moindre faiblesse à la légende. Alors Elliot fit une des choses qu'il savait le mieux faire : rejeter la faute sur les autres.

    Eh ! C'est pas moi, c'est l'alcool. Ton alcool d'ailleurs ! J'ai plus les idées claires, je réfléchis pas avant de parler.


Si tant est qu'il ait un jour réfléchi avant de parler, j'en doute fortement, mais bon, simple avis personnel. Brooke était de nouveau sur pieds – le brun lui aurait bien proposé son aide pour rattraper sa bourde précédente mais il n'en avait pas eu le temps. La rouquine était d'ors et déjà partante pour une nouvelle chanson e certainement que rien n'aurait pu l'arrêter. Elliot avait rarement vu quelqu'un de si dynamique, et ce malgré toutes les choses qui semblaient lui être tombées dessus, et en quelque sorte, il admirait un peu la légende – même s'il ne le reconnaitrait jamais jamais jamais.

Oubliant bien vite l'accusation qu'il avait porté un peu plus tôt, Elliot accepta volontiers le verre qu'elle lui proposa. Il tenait déjà debout avec du mal, la pièce tournait presque autour de lui, mais il eut quand même l'illusion que le whisky coulant dans sa gorge était bénéfique pour son moral. Sa santé à la poubelle, hein. Le brun reposa le verre sur la petite table et s'installa également à sa place, motivé comme jamais. Il allait démonter la face de la rouquine encore pire que sur la chanson précédente. Elle comprendrait genre trop rien et il serait le winner de l'histoire.

Brooke ne perdait pas son sens de l'humour, à croire qu'elle en voulait à ce pauvre Smile. Mais lui s'en foutait désormais, le verre d'alcool obligeant, il ne se rendait même plus compte qu'on se foutait de sa gueule – et c'était peut-être mieux dans un sens. Il grogna à peine en constatant qu'il avait hérité de l'homme des cavernes. Au contraire, ça le fit plutôt sourire. Limite un jour il prendrait ce costume pour travailler, rien que pour voir la tête des clients en le voyant débarquer avec ses affaires de croc-magnon.

    De toute façon je suis tellement beau que tout me va.


Et il plaisantait à peine en disant cela. Elliot avait toujours eu une énorme estime de lui.

La musique démarra, les mouvements s'affichèrent à l'écran. Le criminel se concentra. C'était un duo, il allait devoir coordonner ses mouvements avec ceux de sa partenaire, ça promettait d'être amusant. Dès le départ, le comique était présent. Malgré ça, Elliot s'en sortait bien – Brooke aussi d'ailleurs, mais il essayait de faire comme s'il ne le voyait pas. Il faisait de bons enchaînements, en rythme, jusqu'à l'ultime passage dont il n'avait pas du tout prévu l'arrivée. Et qui s'avéra bien plus compliqué que ce que ça en avait l'air.

Les mouvements officiels : roulade à gauche, retour à droite. Rien de bien compliqué en somme. Sauf peut-être lorsqu'on est bourré. Elliot s'en sortit une fois. Il en fut très fier. La deuxième fois s'avéra un peu plus compliquée. Il se fit un mal de chien sur le parquet. La troisième... il resta étendu sur le sol.

    Brooke, j'arrive plus à me lever.


Elliot riait. Il pleurait de rire. Il n'en pouvait plus. De cette journée, de cette soirée, de toutes ces danses et de cette roulade trop compliquée. Le verre de whisky l'avait achevé. Il ne voulait plus rien faire. Il resta étendu par terre, sur le dos, à rire aux éclats en s'étouffant à moitié. Il essayait de se redresser, mais n'y arrivait même plus non plus. Et la rouquine avait pas l'air de vouloir l'aider. Finalement, il réussit à se mettre en position assise, mais il riait toujours. Il avait du être tellement ridicule. Il leva les yeux vers la légende qui le toisait bizarrement.

    Qu'est-ce qu'il y a ? T'as vu la vierge ?


Il repartit dans un fou rire à en pleurer. Il n'en pouvait plus, le pauvre. Il avait même du mal à respirer, c'est pour dire. Mais Brooke semblait vraiment perplexe, et il ne comprenait pas pourquoi. Son incapacité à bouger aurait dû la faire faire rire aussi, enfin voilà. Elliot se sentait un peu con. Il arrêta de rire. Le regard de Robot Rock était à peine insistant. Il se remit de bout, histoire de ne plus être encore plus petit qu'à l'origine face à l'adulte. Étonnement, il la trouva un peu moins grande qu'avant. La chanson de super victoire s'était terminée. Le silence devenait gênant. Le brun n'aimait pas ça.

    Bon qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi tu me regardes avec des yeux de merlan frit, là ?


Elliot avait déjà détourné son propre regard, détestant se sentir observé de la sorte. Il se gratta l'arrière de la tête juste avant de se masser les tempes. Il avait un sacré mal de crâne. Et le regard pesant de la légende n'arrangeait rien.

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MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeSam 5 Oct - 22:42


« THIS IS...WHISKYYYYY »
Krr krr krr


LL temps et ses copines les heures avait bien défilés sur le cadran digitale du système d’Archimède et sans bien s’en rendre compte eux-mêmes – le whisky aidant, sans aucun doute – les deux membres de l’improbable duo que formait Elliot et Brooke s’était exténués à danser comme des idiots sur des chansons aux styles très hétérogènes. Mais c’avait été plaisant. Très, même. Juste durant une soirée, passé à s’amuser, sans jamais se soucier de rien en extérieure, ils avaient pu être ceux qu’ils ne montraient jamais – ou rarement- au dehors. Il n’y avait plus de Légende ou de Criminel, il n’y avait plus de Robot Rock, pas plus que de Smile. Il y avait juste eu Brooke, Elliot, et leurs conjointes envies de se changer les idées et ce, par n’importe quel moyen. La dernière chanson fut épique, en plus, exactement comme eux. A leur image, ils avaient terminés sur une note on ne peut plus festive. Oui, j’emploie le terme « terminé » car vu leurs états respectifs, peu de chance qu’ils puissent remettre le couvert de sitôt. Et dans un sens, ce n’était plus mal. Ils avaient été filmés par le système de surveillance d’Archimède, je vous le rappelle ! Leurs crédibilités venaient donc de fondre comme neige au soleil –enfin surtout pour le garnement car la rousse s’en foutait un peu beaucoup de passer pour une imbécile aux yeux de ses «  frères et sœurs ». Mieux valait donc stopper les frais tout de suite.

L’écran numérique se remit en phase de « veille prolongée », inondant la pièce d’une couleur bleu pastel, idéale pour se cramer les rétines, en gros. Même si bon, les deux boloss ne semblaient pas être plus déranger que ça par cette vérité bien mordante. Surtout que bon, la chute mémorable du crimo avait eu le mérite de pousser Archimède à mettre en sourdine le jeu, car la même chose allait sans doute arriver à Brooke sous peu s’il s’évertuait à laisser le programme ouvert. Effectivement, la Légende eut un moment de bug. En voyant l’Holmes étendu par terre, à la manière d’un lézard les quatre fers en l’air, elle ne put s’empêcher de ressentir des picotements au niveau de ses abdominaux. Elle riait aussi, les jambes arquées, se tenant les cotes parce que bon, ça faisait longtemps qu’elle n’avait plus autant rit, pour dire vrai. C’était revigorant, cette connerie, mine de rien. Pile ce qu’il lui fallait.

En fin de compte, en entendant son « adversaire » lui signifier qu’il n’arrivait plus à se lever, elle tomba à genoux. C’était ridicule et elle repartait là pour une bonne tranche d’exercice du diaphragme. Ouai, j’utilise des mots scientifiques si siiiii. Et maintenant je vais aller me nettoyer les doigts à l’eau de javel. Ahem. Nous disions donc. La femme, que l’on aurait pu prendre pour une cougar, vu comment elle avait agi ce soir – un quiproquo est vite venu- sentit quelques larmes de rire couler sur ses joues trésaillantes. Puis, elle se ressaisit, non sans difficulté, et parvint à se remettre à peu près droite, sur ses deux longs poteaux qui lui servaient de jambes plus ou moins souples, ce soir. Il fallait regagner un peu de sérieux, ne serait-ce que pour prouver à Elliot que l’on avait encore toutes nos facultés et qu’on pouvait donc, très logiquement, le tirer vers le haut pour l’aider à se remettre debout aussi. Eaaaasy.

Enfin ça, c’était ce que la Vaughan croyait fermement. Elle s’avança donc avec toute la motivation du monde vers le brun, tendit sa main et …

Database Error. 404 not found aurait pu être écrit sur sa face tellement c’était visible qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Elle cligna des yeux plusieurs fois, se frictionna les paupières également, mais rien n’y fit ! Elle n’était pas folle pourtant, ce qu’elle voyait n’avait rien à voir avec précédemment, nous sommes d’accord ? Non mais je sais qu’en tant que lecteurs vous ne pouvez rien voir, mais faites genre au moins ! Grrr. Donc oui, résumons le problème. Brooke avait commencé sa soirée en déprimant sévère avec une bouteille de whisky comme compagne d’infortune, jusqu’à ce que débarque Elliot, le grand amour de son robot ménager. Elliot, vingt-six ans mais qu’elle apprit être bloqué à tout jamais dans un corps d’apparence physique quinze ans. De quoi avoir les boules, enfaite. Sauf que. Là tout de suite, e qu’elle avait devant les mirettes, ce n’était pas un ado de quinze berges, justement !

A vue de nez il devait avoir quoi… euh. Ouai, non enfaite elle aurait été bien incapable de fixé un âge précis. Elle n’avait plus les idées assez claires pour ça, tout de suite maintenant. A la place, elle eut la présence d’esprit de penser que, peut-être, interroger directement le concerné serait une bonne chose.

    « Euh, Elliot… Si je te disais que tu fais plus vraiment ton âge, tu me réponds quoi ? »
Elle ne savait pas trop quoi ajouter suite à cela. Il faut dire qu’un cas pareil ne vous arrive pas tous les jours. Archimède, soucieux de venir en aide à sa créatrice –probablement- vint à la « rescousse » en formant, à l’aide des nano-machines, une structure réfléchissante, telle un miroir, avant de placer sa création devant le visage d’Elliot, afin qu’il découvre par ses propres moyens – si tant est qu’il ait encore les yeux en face des trous pour se faire, ah ah – les origines de la stupeur de la Légende Technologique, qui, soit dit en passant, était toujours en bug total. Dans un coin de sa tête, elle cherchait ce qui pouvait bien être la cause d’un changement pareil. Mais là, de suite, elle ne trouvait pas, malgré ses efforts pour rassembler ses neurones en une masse de matière grise qui lui permettrait de bouder rapidement ce mystère bien loin.

Peu d’énigmes avaient résisté longtemps aux bons soins de la rougeâtre, et à chaque fois, même si dans certains cas elle avait dû s’y reprendre à plusieurs reprises, elle en était toujours ressortie victorieuse. Alors pourquoi il en serait différent, maintenant ? Voyons voir, il n’y avait rien pu y avoir d’exceptionnel ce soir puisqu’il n’avait rien fait ici à part jouer à Just Dance et boire du Whis…

Mais oui ! Voilà une solution convenable ! Bon, c’était un peu fumeux comme théorie, ouai, mais elle n’avait que ça sous la main pour le moment, si elle excluait volontairement le fait que c’était peut-être dû à une action antérieure à son arrivée au manoir. Après tout, elle avait vu toute sorte de choses en matière de don et de contre-don depuis qu’elle était sortie de son laboratoire, quinze ans plus tôt. Elle n’était plus vraiment étonnée, à vrai dire.

    « Eh bien Monsieur Holmes, si je devais vous faire un compliment, je dirais que vous pourriez être, présentement, d’une rare distinction. »
Archimède qui parlait maintenant. Ah ah. Non mais en plus, il avait raison sur toute la ligne, ce robot ! Restait à voir si Elliot allait le prendre bien ou non car oui, il s’agissait à bel et bien d’un compliment. Malgré tout, les lèvres de Brooke s’étirèrent de nouveau en un superbe sourire. Pas moqueur, juste heureux. Nuance.

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MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeDim 6 Oct - 5:56




« Je me sens grand. C'est le cas en fait. Je suis grand. Merci qui ? Merci le whisky. »




Elliot lâcha un soupire. Oh monde cruel, pourquoi faut-il que tu décides de plomber l'ambiance de cette façon sans jamais rien dire à tes habitants ? Il posa les mains sur ses hanches, soutint le regard complètement bloqué de Brooke, la fixa comme si elle n'était rien du tout et qu'il lui était bien supérieur. C'était le cas, il le pensait, il le pensait toujours et avec tout le monde. Et le fait qu'il ait passé une soirée formidablement grandiose et incroyable avec elle ne changeait strictement rien. A part peut-être le fait qu'il l'appréciait un peu plus qu'avant. Un peu beaucoup plus. Disons que ce n'était plus cette « sale légende qui se prend pour ce qu'elle n'est pas simplement parce qu'elle a sauvé des vies ». C'était un peu plus que ça. Et venant d'un criminel, c'était peut-être déjà pas mal. Surtout un criminel comme lui.

Mais malgré ça, il est un peu étonné, Elliot, par les propos de la rouquine. Enfin, il se demandait surtout si elle ne se foutait juste pas de sa gueule, après le très bon moment qu'ils venaient de passer, après la confiance qu'ils avaient fini par s'accorder. Il aurait cru qu'elle n'était pas capable d'une chose pareille, mais bon. L'âge était pas le meilleur sujet de conversation à avoir avec le brun. C'était même le dernier qu'il fallait aborder. Autant pour garder un minimum de chance de survie que pour espérer rester un temps soit peu en bons termes avec lui. Brooke avait peut-être décidé de le renvoyer de chez elle, d'un coup. Peut-être s'était-elle dit qu'il ne méritait plus sa place à ses côtés pour s'assoir et que de toute façon c'était le moment de se casser s'il ne voulait pas se faire choper. Toutes les traces de rire et de la bonne humeur qui l'avaient habité un peu plus tôt avaient disparu.


    Je te réponds que tu te fous de ma gueule. Tu sais très bien pourquoi je ne fais pas mon âge je te l'ai expliqué il y a trois heures, je pensais que t'avais compris. A moins que tu sois vraiment conne.


C'était méchant. Il était méchant. Il ne comprenait pas pourquoi la Légende avait cette tête. Il ne comprenait pas pourquoi elle lui reparlait de son âge. Il ne comprenait rien du tout et il n'aimait pas ça. Alors il s'énervait. Il était vexé, il en voulait à Brooke d'avoir changé de comportement comme ça, si soudainement, alors qu'il s'amusait pourtant bien avec elle. Ça ne lui effleura pas l'esprit qu'elle était peut-être aussi bourrée que lui, non. Elle l'avait vexé. C'était fini. Il allait tirer la gueule pendant une semaine. Il ne reviendrait plus jamais chez elle. Au diable Archimède, au diable les légendes, elles ne sont bonnes qu'à se foutre de votre gueule. Elliot était mal, là. Il avait les boules. Et bien.

Et puis des machins bizarres vinrent s'installer devant ses yeux. D'abord, il les regarda en se demandant ce qu'était encore ce bordel. Il imaginait déjà bien la mitraillette prévue pour le descendre où le tableau hypnotiseur qui le paralyserait sur place. Mais en fait non. Les petites particules ne tardèrent pas à former quelque chose de moins dangereux. On aurait dit un portrait. Un portrait qui clignait des yeux soit dit en passant. Et qui lui ressemblait beaucoup. Mais sans être lui. Enfin. C'était pas le visage qu'il avait ce matin en se regardant dans le miroir de sa salle de bain. Les traits étaient moins enfantins, plus tirés, c'était plutôt un visage de jeune adulte que d'adolescent. Et puis surtout, ce visage était putain de beau, encore plus que le sien, c'est pour dire.


    Mais qu'est-ce que tu rac...


Elliot se tut. Est-ce qu'il avait bien entendu ? Archimède venait de lui faire un compliment ? Attendez. Il avait dit quoi au juste ? « Présentement, d'une rare distinction » ? Pourquoi, il avait changé ? Le brun regarda Brooke sans comprendre un moment. Elle souriait. Ah non, elle se foutait pas encore de sa gueule, si ? Il reporta son regard sur le portrait. Une image lui ressemblant fortement. Et qui clignait des yeux. En même temps que lui. Il fit un pas en arrière et son expression changea soudainement, il eut juste le temps de se rattraper au bord du meuble de la télé pour ne pas se ramasser une nouvelle fois.


    Bordel de…


Son cœur battait de plus en plus vite alors qu'il se rendait compte que ce n'était pas un portrait. C'était son reflet. Ce visage, c'était le sien. Le sien, oui. Mais avec au moins quatre ans de plus. Quatre ans. Quatre années rattrapées d'un seul coup. Il n'en revenait pas. Il avait l'impression que tout tournait autour de lui, à force de contempler son reflet comme si c'était un ovni. Il hésitait entre rire et pleurer. Il voulait sourire mais ses yeux avaient une expression apeurée. C'était trop étrange, c'était trop soudain. Il ne suivait plus, là. Il recroisa le regard de Brooke. Non, elle ne se foutait pas de sa gueule. Elle avait plutôt l'air heureuse. Heureuse pour lui. Archimède aussi d'ailleurs – il ne savait pas trop comment une machine pouvait être heureuse mais il s'en foutait. Il n'allait pas être le dernier à se réjouir, quand même ? Oh non, pas du tout.

Elliot admira encore quelques instants son tout nouveau reflet , mit une main dans sa chevelure sombre pour faire mine de se recoiffer et passa sa langue sur ses lèvres de façon tout à fait provocante.


    Je suis encore plus beau qu'avant.


Le moment de panique passé, Elliot souriait. Il était plus qu'heureux. Il ne le montrait pas, mais il aurait été capable d'en pleurer de joie. Des années qu'il attendait de pouvoir grandir. Des années qu'il se voyait comme un gamin. Des années qu'il espérait terminer sa croissance de façon normale, et voilà que celle-ci s'était faite en partie rien qu'en une soirée. Il ne voulait même pas savoir pourquoi, il s'en foutait. Il était putain d'heureux et personne ne pourrait jamais comprendre sa joie, pas même Brooke. On ne comprendrait pas tant qu'on ne ressentirait pas ce qu'il ressentait.

Il écarta le miroir d'un petit geste de la main pour ravoir la rouquine en face de lui. D'un seul coup, il ne lui en voulait plus. En fait, il était plutôt très content qu'elle soit là et d'avoir passé cette mémorable soirée en sa compagnie. Il aurait presque pu admettre qu'il ne la considérait plus comme « une légende à emmerder qui veut ma peau », peut-être bien qu'il la voyait comme une amie.


    Je sais pas si je dois te remercier toi, où ton whisky, mais je crois que je vais venir te cambrioler encore plus souvent qu'avant.


Sur ces mots, il s'étira. Il en profita pour se regarder sous toutes les coutures, admira son corps tellement parfait sur lequel il aurait bien fantasmé s'il avait été une fille en face de lui. Il sentait bien que Brooke le regardait avec insistance, mais il s'en moquait. La pour le coup il se foutait de tout. L'alcool embrumait encore un peu son esprit, certes, mais il était aussi extrêmement joyeux. Et la joie, ça vous détruit tous vos neurones, c'est bien connu. Elliot décida finalement de se laisser tomber sur le canapé en baillant. Il se frotta les yeux et voulut soudainement enlever sa relique sacrée. Son masque. Il garda les yeux fermés quelques secondes puis les rouvrit pour permettre à ses pupilles bleues enfin dévoilées au grand jour de se poser sur la Légende. Il lui adressa un sourire, un putain de sourire sa mère la prostituée ce mec est tellement beau je meurs – pardon c'était le pétage de plomb de l'auteure. Puis sans vraiment savoir pourquoi, il se mit à fredonner, tout doucement.


    You're just too good to be true, can't take my eyes off of you, you'd be like heaven to touch oh, I want to hold you so much.  At long last love has arrived and I thank God I'm alive, you're just too good to be true, can't take my eyes off of you ♪


A l'air de la Légende, il comprit qu'elle ne savait pas du tout quelle était la suite de la chanson. Elle n'avait pas du reconnaître, ou alors elle ne connaissait pas. En tout cas, ce fut peut-être la première fois qu'il fut reconnaissant à Archimède pour quelque chose. Partant d'abord d'un faible murmure la musique s'amplifia soudainement. Ah, Archi, il avait de l'humour, ce robot.


    I love you baby and if it's quite all right I need you baby to warm a lonely night I love you baby trust in me when I say Oh, pretty baby don't bring me down, I pray oh, pretty baby Now that I found you, stay And let me love you, baby let me love you. ♪


La musique retentissait dans la pièce, de façon entraînante et joyeuse. On avait quitté la danse pour le karaoké, on pouvait le dire. Et puis Elliot avait envie de se marrer. Maintenant qu'il avait retrouvé une apparence convenable, il comptait bien en profiter. Surtout qu'on ne savait jamais, ça pouvait ne pas durer. Il se redressa de la banquette et s'approcha de Brooke en continuant de chanter, faisant mine de tenir un micro dans la main avec la télécommande de la télé. Ce n'était pas un ténor se produisant à la scala de Milan, mas il s'en sortait bien.

Il était pas défoncé. Non. Mais ça ne vous ai jamais arrivé franchement ? De péter un plomb au bout de la journée. D'ailleurs, quelle heure était-il ? Peut-être déjà le matin, qui sait. Mais Elliot s'en fichait. Il se fichait de tout, de toute façon.


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Technologique
Brooke 3MAJ
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MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeMar 8 Oct - 20:47


« I'm sick of this. »
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« Danse, car pendant que tu danse, ton cerveau se balance, et tu ne sais même plus à quoi tu penses ! »
Brooke avait entendu cette réplique dans une chanson française, un jour. Pourquoi ça lui revenait maintenant ? Elle-même n’en savait rien. Enfaite, elle s’en foutait. Elle était en bug. Mais genre grave bug qui ferait péter un câble à Sony, Ubisoft, Sega […] bref. Même Mario pourrait rien contre cette sensation-là. Parce que ouai, c’était genre, vraiment la merde, pour parler vulgairement. Un peu comme si ses neurones encore actifs dansaient la lambada mais… à la vitesse de la lumière, en gros. Ou du son, je me souviens plus laquelle est la plus rapide vis-à-vis de l’autre. Bref. On s’en fout. Houston, on a un problème. Un beau, en plus de ça. Et ce, dans tous les sens du terme.

Non, mais seriously. What. Is. This. Fucking. Fuck? Je sais que ça devient vulgaire, mais là, Brooke, c’est le seul moyen qu’elle a trouvé pour exprimer un tant soit peu les rares brides de pensées qu’elle est certaine d’avoir en tête, là, tout de suite, maintenant. Et comme vous l’aurez remarquez, chers lecteurs adorés, je suis repassé d’un style de narration à la troisième personne car elle me cassait les pieds et je n’arrivais plus à entrer dans sa tête parfaitement. Non, en vrai j’ai oublié ce détail dans le dernier post, mais ça aussi, on s’en fout.
Résumons donc la situation en plusieurs points, pour que ce soit facile à suivre pour moi, la divine voix-off qui prend de son temps pour vous, et pour vos méninges. Oui, je pense à vous, je suis gentille, pas vrai ? Ahem.

Tout d’abord, Brooke s’apprêtait à passer la soirée à déprimer en pensant à sa fille et son ex récemment remariée, en compagnie de ses copines les clopes et sa bouteille de Whisky ; fidèle alliée des coups durs. Et puis ce petit gars avait débarqué comme une fleur. Mais une fleur sympa. Pas une tige toute fanée avec des épines. Non, le genre de fleur que, même si elle t’énerve, tu peux juste pas lui marcher dessus. Un peu comme une pâquerette, enfaite. Cherchez pas, moi aussi j’dois être un peu bourrée sur les bords. La connexion inter-personnage de RP, surement. Donc ouai, maintenant, Elliot, c’est une pâquerette.

Et avec cette pâquerette, Brooke, elle avait bu. Beaucoup. Beaucoup beaucoup. Si ses collègues l’avaient vu, sans doute l’auraient-ils réprimandé. Ou pas. J’en sais rien enfaite. J’suis pas Dieu – heureusement pour vous – ni même extra-lucide. Je ne peux rien prévoir à l’avance. Mon rôle se résume à la narration foirée que je vais continuer quand même juste pour vous casser les pieds. Donc oui, la Légende s’était mise à l’envers, dans tous les sens du terme. Elle était belle, l’icône de la nation, à se marrer avec le rouge aux joues comme si elle venait e courir un marathon sans se ménager. Enfaite, elle avait juste saigné sa bouteille de boisson alcoolisée. Ah ah. Heureusement qu’aucun e ses fans ne la voit comme ça, sa cote de popularité aurait chuté d’un coup, très certainement.

Mais bon, la rousse, elle n’était pas folle au point de rendre ce genre public ; cette facette d’elle n’était réservée qu’aux intimes. Dont Elliot ne faisait pas partit avant le début de la soirée d’ailleurs. Et maintenant, qu’en était-il au juste ? Après toutes ces danses ridicules, ces enchainements –dont on ne connaitra probablement jamais le résultat final-, ces fous rires partagés et ses secrets respectifs révélés, le crimo’, il occupait quelle place dans l’esprit de Brooke ? Enfaite, c’était une notion floue, tout ça, même pour elle. Lorsqu’elle s’attachait, c’était rarement pour revenir dessus après. Elle n’avait pas de critères, d’ailleurs, ça marchait au « coup de cœur », quand bien même cette expression ne se valait pas ici. Elliot ne serait jamais l’amour de notre protagoniste. C’était certain. Elle avait trop de recul face à lui pour se laisser aller à l’aimer comme une gamine innocente ayant vingt ans de moins. Elle avait conscience des choses, et ce, malgré l’alcool ingéré. Au fond, c’était ça qui faisait mal, aussi.

Au fond, pour une fois, elle aurait juste voulu que cette sensation de décollage ne lui tourne pas le dos si vite, pour profiter encore de ces vertus. Mais ça ne répondait toujours pas à la question qu’elle se posait. Elle se redresse en voyant Elliot, venant de réaliser qu’il a pris de l’âge au niveau de visage, faire de même. Et puis elle sourit. Elle se mord la lèvre même, tellement cette scène pourrait figurer dans un bêtisier tellement elle est hilarante. Mais elle aime ça. C’est un peu comme si, dans un sens, Elliot reconnaissait qu’elle pouvait aussi se marrer de choses futiles, comme la sérénade qu’il était en train de lui faire, par exemple. Holmes ne la considérait pas comme une Légende inatteignable ; il voyait à travers et au-delà en même temps. Elliot, il était juste différent, comme elle. C’était surement pour ça qu’ils s’entendaient aussi bien. Connasse de mélancolie qui s’installe quand il ne faut pas, hein.

Sauf que ce soir, Brooke, elle veut juste se battre contre ça et ne pas laisser son air maussade réapparaitre, c’pas le moment. Si ça ne tenait qu’à elle, ce ne serait jamais le moment d’ailleurs mais bon, ce n’est qu’un joker solvable dans le temps. Alors elle claque des doigts pour mettre Archimède en pause. Ca stoppe le délire, aussi, mais bon, pour cette fois ,c’est pas trop grave. Ce n’est pas comme si elle était vraiment seule, après tout. Toutes les lumières sont éteintes, c’est plus reposant pour les yeux – ils commençant à douiller leur race, eux aussi, ah ah. Oui je parle de manière courante, avec des mots d’argots dont l’origine se trouve au… bref, on s’en fout de mon cours de science du langage après tout.
Ses bras enlace le coup du jeune homme, elle le ramène vers elle pour un câlin tout ce qu’il y a de plus amical.

    « Tu m’aura vraiment tout fait, sale gosse va… »
Et voici qu’elle se mettait à devenir empathique face à lui. Elle ne devrait pas. Mais elle s’en fout. Tant pis. Ce qui est fait est fait.

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MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeVen 11 Oct - 23:09



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Je crois que certains pleureraient. Et que ça ne serait pas un masque.


Elliot était un peu à l'ouest. Doucement, tout doucement, l'alcool qui embrumait jusque là son esprit commençait à disparaître. Il avait de plus en plus conscience de ses agissements, il se rendait compte de ce qui l'entourait, il redécouvrait le monde comme si c'était la première fois qu'il se rendait dans le manoir des légendes. Tout était brumeux mais aussi très clair. Tout tournait mais restait parfaitement en place. Il avait l'impression de rêver, l'impression de planer, comme après une bonne cuite, un bon pétard roulé exprès pour se détendre et pour oublier. Oh oui, oublier. Oublier quoi, au juste ? Il ne savait pas, peu lui importait. Il trouvait simplement cette sensation très reposante, et il aurait voulu qu'elle dure, qu'elle dure le plus longtemps possible. Elliot aurait aimé que cette soirée ne se finisse jamais. Il aurait souhaité la aire durer sans discontinuer. Juste parce que c'était peut-être la meilleure soirée qu'il avait jamais passée depuis extrêmement longtemps. Et des moments comme ceux-là, on a tous envie qu'ils ne se finissent jamais. Parce que vouloir être heureux est quelque chose d'humain. Parce que rêver est quelque chose d'humain. Et, quoi qu'en disent certaines personnes, Elliot était humain. Peut-être même plus humain que certains humains. Et ce n'était pas sa condition de criminel qui allait changer ça, loin de là. C'était d'ailleurs celle-là même qui lui avait permis de retrouver Brooke cette soirée là, et ça, il ne l'aurait échangé pour rien au monde. Parce que désormais, c'était sa Brooke. Il venait de le décider. Lui, cette vulgaire marguerite insignifiante, avait fait son choix d'engrais. Il avait jeté son dévolu sur Brooke. Tout simplement. Oui, c'était une Légende, oui, ils n'avaient rien en commun, oui, il aurait dû la fuir et elle le mettre en prison, oui, il s'en contre-foutait complètement. Elliot était un cas, c'était un fait avéré depuis longtemps. Mais c'était aussi ce qui le rendait si attachant. Et c'était peut-être l'une des rares choses qu'il ne savait pas, dont il n'avait pas conscience.

Elliot était incapable de s'imaginer attachant pour la simple et bonne raison que parmi toutes les personnes qu'il avait rencontré das sa vie, les seules à avoir eu un minimum d'amour pour lui furent sa famille, biologique ou non. Et sachant que depuis la disparition de sa mère adoptive, il vivait seul, sans la moindre attache, il avait bien vite oublié le sens des mots « se faire aimer ». Même pour de la vulgaire amitié. La seule qu'il avait eu s'était soldée par un échec cuisant pour cause d'identités secrètes. L'ambiance entre lui et Damian avait fini par lui être insoutenable. Il détestait d'ailleurs évoquer ce souvenir. Parce que ça lui rappelait qu'il était incapable de créer des liens avec qui que ce soit. Enfin, pas de véritable lien au sens propre. Des gens avec qui s'amuser, il avait, des gens avec qui pleurer, non. Elliot ne pleurait jamais, de toute façon, enfin c'est ce qu'il disait. Mais parfois, quoi qu'il puisse en dire, parler fait énormément de bien. Les mots peuvent vous tuer, mais ils peuvent aussi vous sauver. Les mots qu'Elliot n'avait jamais entendus jusqu'à présent et qu'il était persuadé de ne jamais entendre. Ceux-là même qui vous rendent heureux comme jamais, ceux que vous espérer toute votre vie, ceux que vous craignez. Juste des mots. On ne parlait pas à Elliot, on le jugeait, on le critiquait, on le méprisait, on le haïssait. Et il avait l'habitude. Alors ces mots-là, aussi banals soient-ils, ces mots que Brooke n'a aps peur de prononcer. C'est la première fois qu'on lui dit ça, qu'il ressent ça. C'est la première fois qu'Elliot est heureux d'entendre quelqu'un lui parler, quelqu'un qui pense ses paroles, et c'est bizarre.

Elliot laisse la rouquine le prendre dans ses bras. Il se retrouve la tête tout contre son épaule, le nez dans son cou. Maintenant qu'il fait sa taille. Ses bras sont tendus. Il est tendu de la tête aux pieds. Il tremble. C'est plus fort que lui, il ne fait pas exprès. Mais cette chaleur qui l'enveloppe bientôt totalement semble faite pour le rassurer. Il ne sait pas ce que c'est, ce sentiment. Ce n'est pas comme l'étreinte d'une mère, ni d'un simple ami. C'est encore plus que ça. Et c'est rassurant. Ses membres se relâchent. Doucement. Il ne se brusque pas. Il est encore un peu sous le choc. Il ne pensait pas, il n'imaginait pas que Brooke ferait ça. Il ne croyait pas qu'elle tenait tant que ça à lui, alors que quelques heures auparavant encore, il l'aurait rejetée avec dégout et elle n'aurait surement pas fait ça. D'ailleurs, était-elle seulement consciente de ses actes ? Elliot en doutait franchement. Mais il refusait d'y penser. Il préférait profiter du moment.

Il passa ses bras autour de la taille de la Légende pour la serrer un peu plus contre lui. L'atmosphère était si étrange, si irréelle, Elliot avait du mal à se rendre compte de ce qu'il faisait. Il n'y avait même plus la lumière pour le situer. Tout était silence et nuit. Son euphorie précédente était passée, le bonheur d'avoir retrouvé une carrure à peu près normale, l'amusement de la chanson. La rousse avait mis un terme à tout cela. A la place, elle s'était lancée sur une autre facette de sa personnalité. Celle qu'Elliot avait entraperçue au début de la soirée, celle qu'il avait eu le tact de ne pas titiller. Et aussi celle qui, de son côté, il maitrisait le moins. Les sentiments. Ces espèces de choses incompréhensibles qui vous prennent n'importe quand et n'importe comment. Ces machins qu'Elliot haïssait parce qu'il ne savait pas les gérer. Et aussi parce qu'il ne savait pas ce que c'était et qu'on lui répétait que de toute façon, il n'en avait pas. Vraiment. A proprement parler. Voilà que Brooke le forçait à les accepter.

Elle ne pouvait pas se rendre compte, elle, de ce que cela impliquait pour lui. Elle ne pouvait même pas deviner. Peut-être que c'était parti d'une bonne attention, d'un bon sentiment, justement. Cette étreinte si douce et si tranquille. Ce rapprochement soudain entre eux deux. Alors qu'Elliot ne voulait que s'amuser, elle était venue le confronter à la réalité. Après tout, c'était vrai, il devait le reconnaître. Ils n'auraient pas pu finir la soirée, complètement bourrés, et repartir chacun de leur côté le lendemain. C'était impossible. Pas après tout ce qu'il s'était passé. Sinon, il aurait fallu qu'ils fassent semblant. De ne pas s'apprécier, de se chercher en permanence. Ils auraient dû porter des masques. Par-dessus ceux qu'ils avaient déjà, ce n'était même pas envisageable. Mais de là à être si directe. Elliot n'avait pas l'habitude. Pour tout dire, il se sentait même étranger à la scène, alors qu'il la vivait. C'était un criminel, elle une Légende. Tout les séparait. Alors pourquoi faisait-elle ça ? L'inexistante réponse était représentée par un unique et énorme point d'interrogation dans la tête du brun. Et il savait qu'il ne pourrait jamais connaître la véritable réponse. Car quand bien même on la lui apprendrait, il ne voudrait pas l'admettre. Alors pour le moment, il avait décidé de se fier à son instinct. Et d'improviser s'il le fallait. Parce qu'il savait très bien le faire, ça.

Cependant, plus l'étreinte se prolongeait, moins Elliot avait l'envie de se détacher de la jeune femme. C'était plus fort que lui, il n'arrivait pas à lutter contre ce qui s'insinuait en lui et qui lui rendait les idées encore plus floues que ce qu'elles étaient déjà à l'origine. Pourtant, il savait qu'il fallait qu'il parte. Il devait s'en aller. Avant le levé du jour, c'était certain, mais aussi avant de briser ce petit moment d'intimité entre lui et la légende avec un de ses conneries légendaires. Parce qu'il voulait qu'elle garde un souvenir positif de lui, un souvenir inoubliable aussi. Il voulait compter pour elle. Cette fois, il ne voulait pas être Smile, celui que l'on hait, il voulait être Elliot Holmes, celui que l'on apprécie à sa juste valeur. Sans un mot, il s'écarta légèrement. Dans le noir de la pièce, il put quand même croiser le regard de Brooke. Il était bien trop proche d'elle pour n'être qu'une connaissance. Il pensait bien trop pour n'être qu'un ami. Il n'était pas assez confiant pour être un amant. Alors qu'est-ce qu'il était au juste ? Rien. Rien qu'un petit criminel, de rien du tout. Incapable de faire peur à un robot ménager. Oui mais, c'était ce rien que la rouquine semblait apprécier. Alors Elliot oublia de réfléchir et de penser, juste un instant. Un instant où il posa ses lèvres tout contre celles de la Légende. Un instant où il ne se passa rien dans sa tête. Si ce n'était cet éternel point d'interrogation : qu'est-ce que tu fais Elliot ? Je en sais pas. Pourquoi tu le fais, Elliot ? Je nais pas. Est-ce que tu l'aimes, Elliot ? Je ne sais pas.

Il s'écarta et fit quelques pas en arrière, mal-à-l'aise, le regard fuyant, il avisa ses affaires sur la banquette en tissu doux. Il récupéra son masque et le remit sur ses yeux. Pour se cacher, pour se protéger, surement les deux. Il n'est plus qu'une ombre dans la nuit. Une ombre gênée et presque rougissante. Une ombre qui fuit, parce qu'au fond, c'est la seule chose qu'elle sait vraiment faire. Smile regarda quelques instants encore la silhouette immobile face à lui. Il veut parler, il essaye, il ne sait pas quoi dire, il n'y arrive pas. Alors...


    Merci.


… est la seule chose qu'il prononça. Elliot recula jusqu'à la porte vitrée, puis le balcon. Il eut un dernier regard pour la Légende, puis il sauta. Le reste de ses cabrioles habituelles lui permirent d'atteindre la sortie sans encombre. Il disparut aussi vite qu'il lui était possible, dans la nuit qui se finissait doucement. A l'horizon, le soleil dardait de timides rayons roses, rien de bien voyant, juste pour écarter lentement cette nuit qui se finissait enfin.

Moins d'un quart d'heure plus tard, Elliot était chez lui, assis à même le sol de sa chambre, la tête posée sur ses genoux, ses genoux repliés contre lui, ses bras les entourant, pour ne pas voir l'aube scintillante à la fenêtre, il avait les yeux fermés. Il ne s'était jamais senti aussi fatigué. Il ne s'était jamais senti aussi con. Il ne s'en était encore jamais voulu autant. Il avait tout gâché. Il aurait mieux fait de blaguer et de s'en aller. Comme ça, même si la soirée n'avait pas été mémorable, elle aurait gardé un souvenir positif de lui. Mais non. Il avait fallu qu'il se laisse emporter par ses émotions. Ah, ce qu'il pouvait se détester parfois. Il releva la tête quelques secondes. Face à lui, un miroir. Il a mal à la tête, mais l'alcool est parti. Les quelques années de plus s'effacent elles-aussi. En même temps que le soleil se lève. Elliot soupira. Il n'était pas fait pour les relations sociales. Il se redressa finalement pour mieux se laisser retomber sur son lit. Il avait une nuit blanche à récupérer. Il comptait se charger de ses problèmes après. Pour le moment, la première chose à faire était de dormir. Vivre la nuit, dormir le jour. Il était habitué, lui. Il s'endormit presque tout de suite après avoir fermé les yeux. Il eut à peine le temps de songer à sa nuit mouvementée que le pays des songes vint l'emporter.

Malgré tout ça, malgré toutes ces choses, malgré son éternelle fatigue et sa flemmardise absolue, et surtout malgré ce sentiment de malêtre qui le prenait trop facilement, il se releva avant la fin de l'après-midi pour faire une course. Une course toute particulière chez le fleuriste du coin à qui il dit ces simples mots : « ça serait pour offrir à une amie ».


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Technologique
Brooke 3MAJ
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▌LOCALISATION : Dans le repaire des Légendes, dans la rue, ou encore enfermée dans son laboratoir high-tech.

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▌POWER: Technologie de pointe avec énergie cardiaque
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« Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Vide
MessageSujet: Re: « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] « Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ] Icon_minitimeSam 12 Oct - 8:20


« Just don't want to say good bye. »
You love me. I love you. Maybe.


Brooke, il te prenait quoi, là ? Non mais sérieusement. Je suis tellement choquée de la vie que j’en repasse à mon ancienne technique de narration histoire de t’engueuler un bon coup, même si tu ne m’entends pas. On s’en fout de ça, c’un détail après tout. Revenons au sujet que fais que je pousse une gueulante. Elliot. Oui, Elliot. Ce sale gosse que tu prenais encore en dérision il y a moins de vingt-quatre heures. Oui, Elliot. Ce petit criminel que tu ne prenais pas au sérieux jusqu’à cette soirée. Oui, Elliot. Celui pour qui tu ne savais pas trop quoi ressentir, maintenant. Fait gaffe, rousse-girl. Ne joue pas trop avec le feu, c’est un conseil. A moi on me le répète depuis que je suis toute petite. Ne joue pas avec le feu, tu vas te brûler. Mais, toi, qu’en est-il, exactement ? Toi t’en sais rien, t’es larguée. Ouai, totalement. Mais au fond t’aime ça. Parce qu’en fait, quand c’est le feu lui-même qui vient vers toi pour te bruler, t’es sensée faire quoi, au juste ? Reculer ?

Ouai, en toute logique, si tu avais un minimum d’instinct ou même de conscience logique, tu aurais fait un pas en arrière, bien évidemment. Sauf que tu n’as pas pu. Parce que ses bras étaient autour de tes hanches. Parce que sa chaleur irradiait ton être d’une fibre à l’autre. Parce qu’il était le contact chaleureux le plus sincère que tu savais avoir eu depuis bien longtemps. Brooke, derrière ton sourire, t’es très seule mais tu ne veux pas l’admettre. T’agis à l’instinct, pour noyer cet amalgame de mauvaises choses que tu ne maitrise pas. Et au final ça finit par d’autres mauvaises choses. Enfin, ça, tu ne le sais pas vraiment. Est-ce vraiment mal, ce genre de comportement ? Ta raison te dis que oui mais bon, fuck la raison ce soir.

C’est un peu comme ta logique dont on parlait il n’y a pas si longtemps ; là de suite, elles sont encore en train de subir le contrecoup du Whisky. Peut-être que tu y verras plus clair lorsqu’elles reviendront. Peut-être oui. Peut-être pas. On verra bien le résultat final.
Ses lèvres sur les tiennes. Franchement au départ tu n’y a pas cru. Non, t’aurais jamais pensé qu’il oserait. Mais c’était vraiment bien, quand même. Limite addictif. Ou pas. Enfaite, difficile de dire ce que c’était vraiment, pour être honnête. Mais au final, mieux vaut ne pas chercher, ça nous évitera des maux de crâne inutiles. Tu profites de ces quelques secondes, ne réfléchissant même pas. Cet échange n’était ni approfondi, ni bestial. C’était plus doux, plus respectueux, plus Elliot, quoi. Là, tu voyais apparaitre un autre aspect de sa personnalité et bizarrement, ça te faisait apprécier encore plus ce gamin. On n’aurait pas pu croire que c’était possible, jusque-là.

Il te remerciât et il part, en te laissant seule, dans le noir. Tu fixes la fenêtre ouverte, tu ne cherches ni à le héler, ni même à le poursuivre. Tu sais bien ce que ça veut dire. Lui aussi, sans doute. Mieux vaut ne pas creuser, ça vous ferait du mal, à tous les deux. Le mieux est encore de conserver un dernier bon souvenir de cette soirée et ne rien ajouter de plus. Ca gâcherait le tout. Ce serait dommage. Tu sens la truffe de son molosse contre ta main et ça te fait percuté que tu es plantée comme une idiote au milieu de la bibliothèque du manoir ou tu réside depuis un bout de temps maintenant. Tu percute aussi qu’il serait temps que tu aille te coucher. Sauf que tu as la flemme monumentale d’aller jusqu’à ton lit, à une vingtaine de mètre de là, dans ta chambre proche. A la place, tu t’affale sur le canapé de la pièce et tu fermes les yeux.

Tu ne te sens même pas partir. Quand tu les rouvre, c’est la lumière du disque journalier qui agresse tes mirettes. Le repos n’aura été que de courte durée. Mais tant pis, il faut bien que tu te lèves. Tu as bien envie d’une bonne douche revigorante. L’eau chaude te détends comme jamais. Tu en avais besoin. Tes muscles étaient tout engourdis par l’effort de la veille. Tu as des courbatures, mais c’est pas grave, rien ne t’enlèvera ta bonne humeur en ce jour baigné de lumière. Tu as retrouvé le moral grâce à l’Holmes et ça, il ne doit probablement pas savoir à quel point ça te fait du bien, de ne plus faire ta dépressive limite émo.

Tu sors de la douche, piques des fringues à Lester pour être à l’aise et au large –avantage de ces chemises ont il n’y a pas besoin pour toi de mettre de soutif en dessous pour avoir l’impression que tout est maintenu en place. Tu t’étires et fais craquer tes articulations. Un sourire ne décolle pas de tes lèvres. D’ailleurs, tu viens les effleurer doucement, elles. Il n’y a pas si longtemps encore, elles avaient été captives d’homologues plus douces que la moyenne ou même le minimum autorisé. Et ce, pour une raison très obscure. Pour autant tu ne chercheras pas à éluder. Tu t’es promis de passer outre pour conserver de bonnes images dans ta tête. Et juste ça.

Et puis on sonne à la porte. Tu vas ouvrir en mode ultra-débraillée – de toute manière tu as décidé de faire ta larve aujourd’hui alors peu importe ton apparence extérieure. C’est le facteur. Ou plutôt, le fleuriste, qui s’et récemment reconverti, apparemment. Il a des fleurs pour toi. Elles sont magnifiques. Tu le remercie, referme la porte et t’empresse d’aller chercher un vase pour les mettre en valeur. Puis, tu t’assois sur le canapé le plus proche, croise les jambes, les bras pour les observe un peu. Pas de mots ni rien pour accompagner. Et pourtant, tu sais de qui il s’agit. Tu en est convaincue. Alors, tu attrapes ton portable, demande à Archimède de trouver un numéro et commence à taper un sms.
    « Merci à toi …[…] »
Le reste du message ne regarde que toi, après tout, nous n’avons pas à nous immiscer davantage dans ta vie. Pas aujourd’hui.

Just spin me around
'Cause I'm on fire
You spin me around
And set me free
I moving around
I wanna go around
You spin me around
And make me see...



THE END. just for the moment
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« Ce ne sont pas les autres le problème, c'est moi. » [ Brooke ♥ ]

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