Ce matin, Jena s'était levée avant que son réveil ne sonne, elle avait juste bu son bol de café, sans lequel elle ne peut pas tenir la journée et s'était directement précipitée dans la salle de bain. Elle prit sa douche et se sécha. Elle alla dans sa chambre sans rien porter, bah, ce n'est pas bien grave, les rideaux sont fermés. Elle resta longuement à se demander ce qu'elle allait porter... Son choix s’arrêta , sur un jean slim déchiré, sous lequel elle avait mis un collant rose, - pour contraster avec ses cheveux bleus -, et un haut noir décolté - mais pas trop -.
Ensuite elle alla devant son miroir et se brossa les cheveux pour réduire à néant tout les nœuds crées pendant la nuit.
Elle se regarda longuement, oui, elle était jolie, ça lui convenait.

Vous vous demandez sûrement pourquoi tant de coquetterie ? Et bien simplement car le grand Strider, l'idole de Jena, vient faire une conférence à la Heroe's SUP et elle a envie d’être bien habillée pour le rencontrer. Ce qui est je pense, tout à fait normal.

Jena regarda l'heure sur son portable et se dit qu'elle ferait mieux de se depêcher pour ne pas arriver en retard à la Heroe's SUP.
Elle descendit dehors et monta dans Lamborghini Aventador bleue ciel. Elle démarra et se rendit en vitesse à la Heroe's SUP - en respectant les limites de vitesse bien évidement - . Elle se gara sur le parking de la Heroe's SUP, sa titine bien en vue comme à son habitude. Elle descendit de sa titine et la ferma. Elle se rendit alors dans la cour de la Heroe's SUP.

D'après ce qui avait été dit, c'était grâce à Roxane Swrank, leur professeur de combat, que Strider allez venir leur tenir une conférence. Apparemment ils se connaissaient. Bref, dans tout les cas, ça allait être long d'attendre cet après midi pour rencontrer Strider.

Elle se rendit donc à ses cours du matin, dont combat, avec la professeur Swrank. On peut-dire que contrairement à d'habitude elle était plutôt dissipée et son esprit vagabondait. Certes habituellement elle n'était pas vraiment investie dans le cours de combat, mais alors là... c'était pire que tout.

Quand la sonnerie du midi sonna, ce fut comme une délivrance, elle se rendit au self scolaire et mangea en compagnie de Skye Ravenwood, qui devait avoir dix ans de moins qu'elle. Elle l'a trouva sympathique et se jura de faire plus ample connaissance avec elle un autre jour.

Elle se rendit à l'endroit prévu pour la conférence de Strider, elle était la première. Elle s'assit au premier rang, pour ne pas rater une miette de ce qu'allait dire Strider. Peu à peu, les autres élèves ainsi que les professeurs de la Heroe's SUP vinrent s'installer à leur tour.
La conférence était prévue pour treize heures trente. Il était déjà quatorze heures passées.
Il se faisait attendre, soit il en faisait exprès pour se sentir attendu – ce qui était le cas -, soit il avait réellement eut n retardement.

"Allez... "

Jena, attendait fébrilement que Strider monte sur l'estrade pour parler. Enfin, elle allait enfin le voir en vrai...

( J'ai supposé une action de ta part, si ça te dérange je peux changer. Oh et mon nom c'est Murnau )

Je suis redevable à mon amie la professeure de combat. Alors j'ai accepté d'aller faire une conférence dans son école. Mais je déteste les mômes. J'espère que ce ne sera pas tous des adolescents débiles qui vous envoie des insultes à la figure sans se soucier de qui on est. Si j'entends une seule remarque pré-pubère, je ne réponds plus de mes actes. Par contre, j'aime bien parler devant une foule. Je parle et on m'écoute. Comme si j'étais une sorte de dieu. C'est une occasion en or de parler de mes réticences face au programme d'enseignement de l'école. En particulier en ce qui a trait aux identités secrètes. Je réussirai bien à en convaincre un ou deux de porter comme moi un œil critique sur les cachotteries et les mensonges. D'après moi, chaque justicier masqué devrait se rapporter à l'État. C'est surtout car lors de nos interventions, il peut arriver que l'on blesse quelqu'un ou que l'on endommage le bien d'autrui. Ce n'est que pure justice et bon sens de pouvoir mettre un nom et un visage sur le coupable. Ce recensement est d'après moi d'autant plus réaliste depuis la création de cette école de super-héros. Lorsque j'ai commencé, tous les super-héros étaient perçu comme des civils ayant eu l'idée de se faire justice eux-même. Chacun avait sa façon s'agir, ses valeurs et ses objectifs. Maintenant, on enseigne dans des salles de classe comment se comporter. C'est devenu un véritable métier ! Au même titre que pompier ou dentiste. Bon, je suis évidement assez mal placé pour pousser un coup de gueule à ce propos. Je suis à la solde du gouvernement depuis vingt ans ou presque. J'appartiens à l'Amérique au même titre que Central Park appartient à New-York. Ce n'est sûrement pas le bon exemple pour défendre mon point car personne ne voudrait appartenir à quelqu'un d'autre. Et pourtant... c'est ce qui me permet d'exercer légalement ! J'ai l'impression que la Heroe's Sup va d'avantage formée des criminels que des représentants de la loi. Si les mutants et autres énergumènes continuent de s'afficher comme hors d'atteinte de la justice, les citoyens normaux vont commencer à avoir peur. Imaginez-vous un peu à leur place. C'est comme si on réalisait subitement que toute notre vie nous avions vécu sans le savoir avec des extraterrestres ou une autre bestiole. Je ne suis pas né de la dernière pluie, je sais ce que des gens en colère peuvent causer comme dégât. Et puis, j'ai vu les X-Men. Même chose. J'aurai au moins prévenu ma vision des choses. J'aurai au moins averti. Je ne suis pas un prophète, je suis simplement réaliste.

Je me rends donc dans cette optique, avec mon attaché de presse et mon agent, à l'école de super-héros. J'ai mis mon costume. Autant leur jeter un peu de poudre aux yeux avant de les sermonner. Je ne suis pas pasteur, j'aime faire mon petit numéro. J'ai enfilé une combinaison plutôt moulante sans être outrageuse. Je n'ai pas trop envie de me ramasser avec une poursuite au cul pour exhibitionnisme. Elle moule plutôt mes muscles de bras et abdominaux. C'est toujours aussi bleu. Je ne possède qu'un seul costume qui ne soit pas de cette couleur, il est blanc. Mais je ne l'ai porté qu'une unique fois. C'était lors de notre affrontement contre les hommes poissons. S'il est de couleur blanche, il possède tout de même un S voyant turquoise et une cape bleue. Je ne crois pas avoir à le sortir de son armoire un jour, à moins qu'il faille encore combattre sous l'eau. Ça avait été un fier combat. Je m'étais beaucoup amusé. C'est à ce moment que j'appris à créer des tourbillons et des typhons. En y repensant, j'en ai un sourire nostalgique. Bref. On me fait visiter l'établissement pendant que les élèves sont en cours. Il y a une odeur caractéristique aux écoles. Un mélange de craie et de produit nettoyant. Je ne rencontre pas âme qui vive. À croire que personne ne sèche les cours dans cet endroit. Il est midi lorsque la cloche se fait entendre. J'en profite pour aller dehors m'allumer un cigare. Mes deux compagnons ont décidés d'aller se chercher quelque chose à manger. Ils me proposent quelque chose mais je refuse. Mon estomac est plutôt étroit depuis mes dernières et désastreuses rondes de nuit. Je me contente d'un toast au petit déjeuner et d'un sandwich avant de me coucher. Ils prennent leur temps avant de revenir. Après m'être un peu promener dans le quartier et avoir achevé mon cigare, je regarde ma montre. Il est treize heures quarante-cinq. Pour une fois, ce n'est pas moi qui est en retard pour la conférence. Quinze minutes plus tard, je hausse les épaules et retourne à l'intérieur de l'école. Je passe par la porte adjacente à l'auditorium et j'entends le brouhaha qui vient de la salle. Un professeur m'accueille et me tend un micro. Je le prend et me glisse vers la scène. Au dernier moment, le vent se lève et je me fais remarquer en débarquant sur les planches au sein d'une véritable mini tornade électrique. Je fais une roulade à un mètre du sol et atterrit, toujours aussi bien coiffé qu'au début de la journée.

« Sa... »

Le tonnerre d'applaudissement me coupe la parole. Je souris, faussement modeste. J'envoie la main. Je ris comme si je n'en revenais pas d'avoir droit à un accueil aussi chaleureux. Je fais mon cirque, quoi. Je m'incline, même. Je reprends le micro.

« Vous êtes en feu ou quoi ? Quel accueil ! Je tiens tout d'abord à remercier la Heroe's Sup de m'avoir invité à venir rencontrer ses étudiants. C'est important pour moi de venir vous parler car vous êtes la relève, le futur ! Je me rappelle bien quand j'étais gosse, ce n'était pas du tout comme ça. Les surhommes, on les enfermait dans des laboratoires. Vous avez de la chance. »

Je les regarde et éclate de rire.

« Oh mais je parle comme un vieillard. Je ne suis pas si vieux que ça. Toi, là, tu dois avoir au moins dix ans de plus que moi. En tout cas. Si je suis là c'est aussi pour vous parler d'identité secrète. »

Je relève mon loup rouge au travers de mon toupet et leur fait un clin d’œil.

« Il y en a peut-être ici qui avalent tout ce que leurs professeurs leur raconte. Qu'un justicier doit faire comme dans les bandes dessinées et ne révéler à personne qui il est réellement. Je ne suis pas de cet avis. Nous ne sommes pas des Captain America ou des Batman. Nous sommes dans la vraie vie. Vous n'êtes certainement pas ici dans l'optique de devenir criminel, n'est-ce pas ? Et seuls les criminels devraient se dissimuler à l'État. Nous devons représenter la justice et être juste signifie aussi prendre la responsabilité de ses actes... »

Et je leur fis un discours d'environ un quart d'heure sur l'importance de s'enregistrer à l'État et tout le blabla dont j'ai songé tout à l'heure. Puis, j'annonce que je répondrai à des questions jusqu'à la fin de la conférence. Ensuite, je signerai des autographes. Quelques mains se lèvent. Je les regarde, moqueur. Il y en a qui ont l'air de ne pas avoir apprécié mon discours.

« Toi avec les cheveux bleus et la fleur. Je t'écoute. »

Je m'avance un peu vers elle, elle est au premier rang donc c'est facile. Un prof ou un technicien tend un micro sous son visage pour que tous puissent l'entendre. Elle a l'air un peu timide. Je l'encourage avec un signe de la tête. Allez petite, je n'ai pas toute la journée.

( c'est très court mais il est en train de faire un discours donc c'est chaud... je pense que j'y arriverai mieux quand ils se parlerons >.<" Gomen ! )

Soudain, il arriva. Il se mit devant le pupitre et commença à les saluer.
Des applaudissements et des cris de joie se firent alors entendre. Tout le monde criait, certains se levaient... ça applaudissait à tout rompre... Bref un accueil normal pour l'homme magnifique et emblématique qu'était Strider.

Jena applaudissait tant qu'elle pouvait, ne le lâchant jamais du regard. Maintenant qu'elle le voyait en vrai, en chair et en os devant elle... Elle le trouvait vraiment beau. Certes il avait dix ans de plus qu'elle et alors ? Mais bien assurément, elle le trouve beau, comme une petite fille trouve beau un prince charmant, ou comme Xia trouve beaux des poneys. Pas dans le sens de la relation sentimentale ou sexuelle que les jeunes se font maintenant dès qu'une personne trouve quelqu'un de beau.

L'ovation diminua peu à peu, pour laisser place à un silence, que le grand Strider rompit vite avec un fameux discours. Il parlait comme un homme politique réciterait son programme, mais il avait de la classe. Jena ne put s'empêcher de sourire à certains moments, car il récitait vraiment. Elle connaissait certains passages du discours de Strider car il avait déjà dit ses choses là pour une interview parue dans un magazine people. Bon elle était d'accord, au bout d'un moment on dit toujours la même chose, on se répète... mais de là à dire exactement les mêmes phrases contenant les mêmes mots. Bon certes, il avait un peu modifié son speech pour s'adapter à la Heroe's SUP.

Elle souriait et le regardait, buvant ses paroles. Il avait vraiment du charisme cet homme.

Il termina alors son discours et ce fut de nouveaux tonnerres d'applaudissement qui parurent de par et d'autre de l'auditorium. Il déclara que les élèves pouvait lui poser des questions et qu'il signerait des autographes à la fin. Il demanda qui voulait le questionner.

Pas mal des mains se levèrent, et bien entendu, celle de Jena en faisait partie.

Strider la regarda alors et lui dit de poser sa question.

Elle sentit le rouge lui monter au joues et commença :

« Je hum...», elle n'arriva pas à terminer sa phrase et elle vit que Strider l'encourageait d'un signe de tête.

Allez Jena, ne paraît pas idiote devant lui, ok tu est intimidée mais courage ! Tu n'est plus une gamine, tu a 22ans maintenant allez !

« Je me demandais juste... Combien de temps cela vous à t-il prit pour contrôler votre pouvoir à ce point ? », demanda t-elle alors avec toute la locution qu'aurait eut une journaliste.

Cette question n'était pas posée pour rien. Elle même n'arrivant pas à contrôler son pouvoir... elle voulait connaître le nombre d'années que lui avait mit pour réussir à contrôler un tel pouvoir.

Si elle me donnait l'impression qu'elle allait fondre sur son banc par gêne, la fille à qui j'ai donné le droit de parole se reprend rapidement. Mon sourire s'élargit. C'est bien qu'elle ne se laisse pas intimidée, j'ai horreur des personnes qui bégaient ou qui rougissent en public. Sa question est pertinente. Elle semble intéressé plus d'un spectateur. Ah oui... ces jeunots doivent en voir de toutes les couleurs avec leurs dons. Surtout s'ils ne les contrôle pas. Vous me voyez, moi, me balader tranquillement à la plage et dès que j'éternue, il y a une tempête qui gâche la journée de tout le monde. Ce serait franchement horrible. J'écoute mon interlocutrice avec une certaine arrogance tout de même. Je me sens supérieur à mon public, je ne ferais pas un bon professeur. N'empêche, j'essaie de me composer un masque style compréhensif. C'est dur parce que, moi, je n'ai jamais eu de problème avec mes pouvoirs.

« Je risque de te décevoir mais j'ai appris à contrôler mon pouvoir très jeune. Comme je l'ai insinué tout à l'heure ( et que vous savez tous sûrement après avoir lu ma biographie) je me suis fait enfermé dans un laboratoire quand j'étais jeune. Ils m'ont fait plusieurs tests et c'est vraiment là que j'ai appris à me maîtriser. En une semaine je pouvais faire ce que je veux avec le vent. »

Ce n'est pas un mensonge mais je modifie légèrement la réalité. En fait, j'avais déjà commencé à m'entraîner avant mon emprisonnement. C'est d'ailleurs tout petit que j'ai commencé à avoir les cheveux bleutés. Je ne comprend toujours pas les gens qui se teignent volontairement de cette couleur. C'est un peu comme les piercings je trouve. Au début c'est joli mais après ça déteint et c'est horrible. Avec les piercings c'est le trou qui s’agrandit et puis... beurk. D'ailleurs, cette fille se les teint justement. Peut-être est-ce pour me ressembler, qui sait. Je retourne au centre de la scène avec une démarche plutôt dansante. J'adore être sur scène, je me sens à l'aise.

« Vous savez. Même sans votre don vous avez la possibilité de servir la justice et la population. C'est dans votre tête que ça se passe. Si vous êtes capable de vous contrôler vous-même, vous réussirez à contrôler votre pouvoir. Parce que ce pouvoir fait partie intégrante de vous. Je ne vous dis pas d'aller chez le psychiatre. Je vous propose plutôt d'aérer votre esprit et de faire de l'exercice. Pour moi, ça fonctionne. Dès que j'ai le cafard et que cela fait dérailler mon don (parce que ça arrive même aux meilleurs d'entre nous), je vais faire quelques longueurs. Un esprit sain dans un corps sain comme on dit. »

Je fais un clin d’œil à la demoiselle. Le reste de la conférence se déroule bien. Les questions deviennent de moins en moins intéressantes alors je décide de l'abréger. Je descends dans le public et commence à signer des autographes et à prendre des photos. La chaleur de la foule me fait un effet mille fois mieux que n'importe quel massage au monde. Je flotte sur un petit nuage. Roxane avait raison, j'avais besoin d'un bon bain de foule pour me remettre définitivement sur pied. Je fini une conversation avec un garçon qui fait deux fois ma taille lorsque je percute quelqu'un. C'est la fille qui m'a posée la première question. Enfin, je le crois. Avec l'éclairage, c'est toujours difficile de discerner des traits à partir d'une scène. Je pose la main sur son bras, radieux grâce à tous ces admirateurs dans la salle.

« Oh, excuse-moi. J'espère que je ne t'ai pas fait mal. Tu m'as posée une question tout à l'heure, n'est-ce pas ? »

Puisque la salle commence à se vider, je lui offre un peu plus de mon attention que j'en aurais donné autrement.

« Tu as des problèmes avec ton pouvoir, c'est ça ? Si tu veux, je peux te donner quelques trucs plus personnalisés. J'ai quelques minutes encore à moi. »

"Je risque de te décevoir mais j'ai appris à contrôler mon pouvoir très jeune. Comme je l'ai insinué tout à l'heure ( et que vous savez tous sûrement après avoir lu ma biographie) je me suis fait enfermé dans un laboratoire quand j'étais jeune. Ils m'ont fait plusieurs tests et c'est vraiment là que j'ai appris à me maîtriser. En une semaine je pouvais faire ce que je veux avec le vent. », lui dit-il alors. « Vous savez. Même sans votre don vous avez la possibilité de servir la justice et la population. C'est dans votre tête que ça se passe. Si vous êtes capable de vous contrôler vous-même, vous réussirez à contrôler votre pouvoir. Parce que ce pouvoir fait partie intégrante de vous. Je ne vous dis pas d'aller chez le psychiatre. Je vous propose plutôt d'aérer votre esprit et de faire de l'exercice. Pour moi, ça fonctionne. Dès que j'ai le cafard et que cela fait dérailler mon don (parce que ça arrive même aux meilleurs d'entre nous), je vais faire quelques longueurs. Un esprit sain dans un corps sain comme on dit.», ajouta t-il en lui faisant un clin d’œil.

Elle rougit un peu, elle n'en revenait pas. Strider venait de lui faire un clin d’œil.
En tout cas, pour ce qui était de son don... De l'exercice ? Oh non, elle qui détestait le sport... pourtant si il le disait... Bon... elle devrait essayer... enfin, elle ne voyait pas le rapport avec son don mais bon...

Elle l’écouta répondre au reste des questions... la conférence lui paru finir bien vite car les réponses de Strider étaient de moins en moins riches... même s'il faisait bonne figure, elle était persuadée que cela devait commencer à l'enquiquiner... Bon, elle décida alors de ne pas aller l’embêter plus que ça en allant lui faire signer un autographe. Elle en avait déjà un que sa maman lui avait donné quand elle avait organisé une soirée pour Strider.

Il descendit de la scene, et elle commença à s'en aller, regardant un peu autour d'elle.
Plus ça allait et moins de monde se trouvait dans l'auditorium.
Elle commença à s'en aller quand elle fut percuté de plein fouet, avant qu'une main se pose sur son bras.

« Oh, excuse-moi. J'espère que je ne t'ai pas fait mal. Tu m'as posée une question tout à l'heure, n'est-ce pas ? », déclara alors la voix mélodieuse de Strider.

Elle leva les yeux vers lui et hocha la tête.

« Tu as des problèmes avec ton pouvoir, c'est ça ? Si tu veux, je peux te donner quelques trucs plus personnalisés. J'ai quelques minutes encore à moi. », lui dit-il alors.

Strider lui parlait, à elle ! Et il lui proposait de lui expliquer certaines choses pour son pouvoir. C'était vraiment incroyable... Elle calma son cœur qui battait à cent à l'heure et déclara :

« Oui j'ai... comment dire cela... Un petit peu de mal à contrôler mon pouvoir... Je n'arrive pas à le gérer, il est plus puissant que moi... Ce qui fait que la première fois que je l'ai utilisé... Un séisme à détruit mon collège... Heureusement il n'y eu aucun blessé... Mais depuis... J'ai un petit peu peur dès que j'ai à l'utiliser... », lui répondit-elle.

Il allait vraiment la prendre pour une nulle... ce qu'elle ne savait pas. c'est que l'affaire de la destruction du collège avait été connue de tout le monde, des forces de l'ordre, et même des légendaires. Elle avait été considéré comme dangereuse si elle contrôler son pouvoir et qu'elle se rebeller contre l'état. Selon l'état, un tel pouvoir n'a pas à être détenu sans être contrôlé.

Cette fille a vraiment une voix ennuyante. Mon regard ne peut s'empêcher de vagabonder sur le décor qui nous entoure. Ce n'est pas que son problème ne me préoccupe pas, un pouvoir est toujours moins dangereux lorsqu'il est contrôlé. Elle parle d'une école démolie ou de je ne sais quoi. C'est une autre bonne raison pour elle de suivre mes conseils et de mieux se maîtriser. Mon idée de faire du sport n'est pas mauvaise. Elle est même excellente étant donné sa situation. Aucun entraînement ou cours théorique qu'elle suivra dans cette école ne l'aidera a se maîtriser. C'est un travail de discipline et de constance qu'il faut faire au niveau de son soi intérieur. Un peu comme n'importe quel art martial. Avant de se servir de son don comme une arme, elle devrait apprendre à ne faire plus qu'un avec celui-ci. Mais je n'ai pas trop le courage de tout lui expliquer. N'ai-je pas été assez clair tout à l'heure ? Je soupire. Allez... il faut que je sois patient avec mes fans. Surtout lorsqu'ils sont des apprentis comme elle. Je retourne donc mon attention sur elle et fini par esquisser un sourire que je veux compatissant. Pour illustrer mes paroles, j'ouvre une paume et fait tourner mon autre main au-dessus.

« Je vais te démontrer ce que je voulais dire tout à l'heure à propos du sport. Ça n'a pas vraiment d'importance le sport. Ce que je voulais te dire c'est que pour apprendre à contrôler ton pouvoir, il faut que tu apprennes à te contrôler toi-même. Regarde. »

Une petite tornade se crée dans la paume de ma main, elle a à peu près la taille d'un vase à fleurs. Je continue de parler après avoir reniflé, fier de mon effet.

« Tu vois bien que je maîtrise mon pouvoir mais c'est parce que je me suis discipliné. Une partie de mon esprit est entièrement préoccupée à ce que ma tornade ne m'échappe pas et ne détruise pas l'école. Je te parle mais je ne fais pas attention à mon environnement. C'est la faille, tu ne peux pas porter attention à absolument tout ce qui se passe autour de toi. »

Je m'arrête, songeur.

« Bien entendu, moi, je sais comment partager mon attention adéquatement étant donné mon expérience. Pour le moment, tu devrais seulement t'exercer à museler ton don avec ton esprit. La méditation ça peut aider sinon. Il y a de grands champs désaffectés au-dehors de la ville, je suis convaincu qu'ils feraient d’intéressants terrains d'entraînement pour toi. »

Je regarde ma montre et la tornade s'élève, les bancs et les rideaux de la scène commencent à êtres dangereusement attirés vers elle. Le bruit devient presque fantomatique. Je crie pour me faire entendre par la demoiselle.

« Tu vois ce qui arrive lorsque je perds mon attention ?! C'est pas une question d'âge! »

Je fais un mouvement du revers de ma main et la tornade est réduite en une brise qui fait danser mes cheveux au-dessus de ma tête. Je lui tends la main, un peu plus gentil je crois. Utiliser mon don adoucit mes humeurs comme d'habitude.

« Au fait, quel est ton nom ? Je pourrais m'adresser à Roxane pour qu'elle modifie un tantinet ses techniques ridicules. Je l'aime beaucoup mais ne pas avoir de pouvoir et enseigner à ceux qui en ont... c'est un peu aller au-dessus de ses capacités. Un don vient de l'intérieur de soi et ne se manie pas comme une arme. »

Jena avait dit qu'elle avait un soucis pour contrôler son pouvoir.

« Je vais te démontrer ce que je voulais dire tout à l'heure à propos du sport. Ça n'a pas vraiment d'importance le sport. Ce que je voulais te dire c'est que pour apprendre à contrôler ton pouvoir, il faut que tu apprennes à te contrôler toi-même. Regarde. », répondit Wilhelm en créant un mini tornade dans sa main.

Jena observa la mini tornade... ouah, il gérait ça comme bon lui souhaitait...

« Tu vois bien que je maîtrise mon pouvoir mais c'est parce que je me suis discipliné. Une partie de mon esprit est entièrement préoccupée à ce que ma tornade ne m'échappe pas et ne détruise pas l'école. Je te parle mais je ne fais pas attention à mon environnement. C'est la faille, tu ne peux pas porter attention à absolument tout ce qui se passe autour de toi. », déclara t-il.

Elle le regarda, une partie de son esprit était entièrement utilisé pour contrôler la tornade ? Il fallait avoir une super force mentale dit donc... pff, jamais elle n'arrivera a une telle chose, déjà qu'elle flippe dés qu'elle doit utilisé son pouvoir... jamais elle ne réussira à gérait les séismes d'une telle manière... en ce moment, Jena pensait même a quitter la Heroe's SUP et ne plus jamais utiliser son pouvoir si elle n'arrivait pas rapidement a arriver à le maîtriser.

« Bien entendu, moi, je sais comment partager mon attention adéquatement étant donné mon expérience. Pour le moment, tu devrais seulement t'exercer à museler ton don avec ton esprit. La méditation ça peut aider sinon. Il y a de grands champs désaffectés au-dehors de la ville, je suis convaincu qu'ils feraient d'intéressants terrains d'entraînement pour toi. »

museler son don avec son esprit ? Hey ! Mais ça lui ai facile de dire ça, c'est un légendaire... Museler son don... Comment il veut museler des séismes lui ?!
Des champs désaffectes hors de la ville ? Ouais ça pourrait être inintéressant... Mais si jamais elle ne contrôlait pas son don et qu'il se déployait plus loin que les champs... Non elle ne devait pas penser à cela...

Soudain, la tornade s'amplifia et les rideaux battaient contre les murs par le vent, et les bancs commençaient s’élever dans les airs.

« Tu vois ce qui arrive lorsque je perds mon attention ?! C'est pas une question d'âge! », cria t-il pour se faire entendre.

Alors, il se fit calmer la tempête et il tendit la main à Jena.

« Au fait, quel est ton nom ? Je pourrais m'adresser à Roxane pour qu'elle modifie un tantinet ses techniques ridicules. Je l'aime beaucoup mais ne pas avoir de pouvoir et enseigner à ceux qui en ont... c'est un peu aller au-dessus de ses capacités. Un don vient de l'intérieur de soi et ne se manie pas comme une arme. »

Jena serra sa main doucement.

« Je m'appelle Jena McAlpha. Vous devais connaître ma mère Debby, elle est organisatrice de soirée et elle a déjà organisée plusieurs de vos soirées, ou soirées auxquelles vous avait été convié... En tout cas... Je vous suis reconnaissante de vos conseils... Je vais tenter... Et si je n'y arrive pas... J'abandonne tout c'est décidé. », lui répondit-elle en le regardant dans les yeux.

Je suis pas mal satisfait de mon effet. La fille a l'air impressionnée. J'aborde un sourire plutôt goguenard en lui serrant la main. Mais il se crispe bien vite lorsqu'elle m'annonce qu'elle lâche tout si mon conseil ne fonctionne pas. Ah ce que je hais les pessimistes. C'est vrai quoi ! Il faut un peu de persévérance dans la vie ! J'ouvre tout de même la bouche pour lui dire l'intemporel '' Mais non, vas-y, t'es capable '' mais je suis interrompu par mon agent. Il débarque du fond de la scène en rigolant. Il a le haut de la chemise mouillée et vient me taper dans le dos comme un taré. Je comprends entre ses gloussements qu'il vient de se faire prendre à un jeu télévisé. Dans le genre drôle de vidéos. Entre temps je laisse aller la main de Jena en lui lançant un coup d’œil amusé. De quoi elle me parlait déjà ? Il me semble que c'était plutôt dépressif et tout ça. Bof. J'ai assez de problèmes moi-même pour me soucier de ceux de tous mes fans. Si je commençais à faire des pieds et des mains pour chacun d'eux, je n'aurais en fait plus de temps pour exercer mes fonctions de super-héros. J'écoute donc mon agent d'une oreille et avec ma bouche je salue cette jeune fille.

« Je suis sûr que tu y arriveras. Ce fut un plaisir de discuter avec toi. Bonne journée. »

Je lui fais un clin d’œil pour ensuite suivre mon agent vers la sortie. Il est hilarant, je ne peux pas m'empêcher de rire de bon cœur avec lui. Moi qui croyait qu'il s'était égaré en route. Vraiment. Mais plus son histoire avance et plus je me mets à réfléchir à autre chose. À revenir sur la brève discussion que je viens d'avoir avec cette fille aux cheveux bleus entre autre. Elle m'a dit que sa mère avait déjà organisée plusieurs soirées pour moi. Je crois que je peux me rappeler du visage de cette femme dont elle me parlait. Une chic dame mais trop ordinaire à mon goût pour que sa présence me soit particulièrement agréable. Je jette un coup d’œil par-dessus mon épaule avant de sortir de l'établissement. J'espère que cette fille ne va pas trop mal tournée quand même. Si elle se recyclait en super-vilain, ce ne serait pas une bonne nouvelle. Surtout si c'est à cause de mon manque de tact. Oh, mais à quoi je pense ? Je dois arrêter de me faire du soucis pour les autres et penser un peu à moi. Voilà. On a tous nos petits problèmes et il faut apprendre à les gérer. Je suis payé pour trouver des solutions aux petits problèmes qui dégénèrent et pas pour psychanalyser les citoyens du monde. Lester sait plus y faire que moi en matière de psychologie. Je m'engouffre dans la bagnole luxueuse qui nous attendait dehors. Je contemple une dernière fois l'école avant que le moteur du véhicule se mette en marche. Je ressens une curieuse appréhension. Je me cale dans mon siège.

« Vous savez quoi ? Je pense que le concept de cette école est vraiment une mauvaise idée. Ça va mal se finir. »

Les autres sont plus ou moins d'accord mais ils ne disent rien puisque c'est moi leur patron. Ça y est, j'ai soif.

(Moi j'ai terminé, je sais pas si tu veux répondre 'n' )