[EVENT 1.1] La ténébritude, c'était lui!

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La mort rôde

J'étais encore sous le choc de la nouvelle qui avait fait trembler les murs de l'établissement, quelques heures plus tôt. A vrai dire, qui ne l'était pas? Jackson n'était pas particulièrement apprécié, il avait plus la tête d'un criminel que d'un héros mais au fond, c'était sans doute un des meilleurs gars de cette école. Il ne parlait pas beaucoup, mais il aimait prendre soin de son prochain, il était attentionné à sa manière, même s'il pouvait aussi se révéler être, un véritable connard... Mais je l'aimais bien mon sempaï! Il faisait des beaux tours de magie avec ses perroquets. Gamin de cirque, il en avait épaté plus d'un avec ses volatiles de toutes les couleurs.

J'étais parti me réfugier dans l'observatoire. Adossé au pupitre des professeurs, j'espérais pouvoir rester seul un petit moment pour prendre sur moi et accepter la réalité. Jack était bel et bien mort, assassiné. Je regardais ainsi le ciel par les vitres transparentes de cet observatoire. L'étendue était vaste, le ciel était tout sauf magnifique et la pluie glissait sur les vitres avec lenteur et tristesse. Oui, la pluie semblait aussi malheureuse que moi je l'étais.

Je ne suis pas quelqu'un qui me laisse allé, c'est vrai, mais j'étais tout de même en état de choc. Jackson avait été l'un des premiers qui étaient venu me parler à mon arrivée. Il fut un temps où j'avais été sa tête de turc, son souffre douleur, puis avec le temps, j'avais gagné son respect. En vérité, il avait fait face à sa peur, mais c'est une autre histoire... En fait, non, j'ai le temps de vous expliquer!

A l'époque, Jack me prenait pour un gosse, très naïf. J'aimais beaucoup sa tête et il me faisait faire à peu près tout ce qu'il souhaitait, tant que j'obtenais un tour de passe passe avec son perroquet. Il m'en a jamais fallu beaucoup pour que je sois content. Et puis, au fur et à mesure, Jack me demandait de plus en plus de bizarrerie, et de fourberie que je commençais à trouver assez ridicule. Puis le jour qui devait arrivé est arrivé. Jackson m'a demandé quelque chose qui ne me plaisait vraiment pas - je le suppose en tout cas, vu que je n'ai aucun souvenir de ce moment -. Je sais juste que je me suis réveillée une heure plus tard, avec seulement mon caleçon en guise de vêtement intact et Jackson étalé comme une crêpe un peu plus loin. Depuis lors, il s'était considéré comme mon parrain, mon sempaï dans l'établissement, et j'aimais bien ça.

Bref, je suis là, dans l'observatoire, à me rappeler qui il était et à me demander pourquoi il est partit si vite...

Une bien triste nouvelle parvenait aux oreilles de la professeur de combat. Jackson Bennet, un des élèves de la HEROE'S SUP avait été aggressé puis en était mort. L'annonce de ce décès avait quelque peu affectée notre amie. Elle l'avait eut dans sa classe. C'était un bon élève comme elle les aimait: travailleur, doué, efficace. On perdait un bon élément dans cette école. Peut-être même un futur héros qui aurait put sauver la ville de multiples voyous.

Cependant cette nouvelle la surprenait. Qui avait pu faire ça ? Un élève ? Un professeur ? Un criminel ? Ou un civil ? D'ailleurs, de quelle façon cette personne avait-elle put commettre cet acte ? Et pourquoi ? Dans quel but ? Etait-ce une vengeance? Un accident ? Ou un message laissé exprès par la personne qui l'avait tué? Voulait-on faire créer la peur dans l'école? Ou même le doute?

Et la sécurité de l'établissement, elle n'y avait pas du tout pensé. Il faudrait peut-être devenir beaucoup plus strict à l'avenir. Néanmoins, elle n'avait pas tellement envie de restreindre certaines libertés à ses élèves. Elle savait très bien que certains élèves avaient besoin de circuler librement. Si on les flicait trop, ils risquaient de le prendre mal et de se rebeller ou s'en aller.

Il allait falloir en parler avec le directeur Damage Greem, et vite. Les élèves poseraient sûrement des questions sur la mort de Jackson. Elle-même se questionnait. Il devait y avoir une réunion du personnel avec le directeur afin de savoir quelles directives entreprendre.

Aussi de rassurer les élèves. Bref, prendre des mesures en rapport avec cet évènement afin qu'il ne se reproduise plus. La mort d'un élève pouvait laisser de grandes traces au sein de l'école. Et particulièrement ces étudiants qui n'avaient pas encore pour la plupart, finis de se construire.

Invité

La pluie. Un sujet passionnant. Nan, mais sérieusement... Bien évidemment que je blague. Qu'est-ce qu'il y a d'aussi con que d'la pluie ? Les autres météos, peut-être. Enfin, sûrement. Mais ce n'est pas franchement à ça que je pensais dès le départ. Non. Ma pensée première était ce meurtre. Sérieusement ? Oui. Ça fait un choque de voir que la Heroe's n'est pas vraiment l'endroit le plus sûr du monde, d'autant qu'il était stipulé sur la brochure que cet endroit était sans danger. (Si, si ! J'vous assure : je l'ai lu. Et d'ailleurs, j'ai le papier avec moi. Faut dire qu'il y a le plan des lieux. C'est quand même plus pratique.)

Les couloirs quasiment vide, les élèves devant être dans leur chambre ou dans le bureau du psy. D'une tristesse. Enfin bon. Pourtant, dans ces couloirs ce promenait un garçon, qui lui savait où il allait. Son bonnet bleu rangé dans son sac (après tout, les couvre-chefs sont interdits dans les couloirs. Tout comme courir ou utiliser ses pouvoirs... me semble-t-il.). Un air agacé se posait sur son visage, faisant s'écarter le peu d'élèves encore traumatisé par cet... événement. Jackson était l'un de ses collègues. Balthazar supportait sa présence, ils n'étaient pas forcément amis. Mais ils n'étaient pas ennemis non plus. De ce fait... il supportait sa présence. Il n'y avait rien à dire de plus. Certes, Jack' était plutôt bon dans ce qu'il faisait. Cet un atout pour le cirque. C'était d'ailleurs ce qui énervait Balthazar. Perdre un si bon élément. FANTASTIQUE ! (Pour ceux qui l'ignorait, ceci se nomme Ironie. Un art plutôt particulier.).

Le brun tourna une fois à gauche, puis à droite, ou l'inverse. Ou bien deux fois à droite. Quoique : deux fois à gauche était possible. Il faudrait que je réussisse à bien orienter cette carte. Dans tout les cas, il se dirigeait vers l'observatoire. Il rencontra une professeur, qu'il salua. Mademoiselle Swrank. Ou Madame. De toute façon, les élèves l'appelaient Madame ou Madame Swrank. Qu'elle soit mariée ou non. Et puis, ce ne sont pas nos oignons, n'est-ce pas ?

Il arriva assez rapidement à l'observatoire. Pourquoi cet endroit ? Peut-être parce que c'était un peu le sommet de tout. Que l'on pouvait voir la ville depuis ce dôme. Qu'il apportait un certain réconfort. Le problème, c'était que Balthazar n'en avait pas besoin du réconfort. Il avait besoin d'un point où observer les gens.

Il entra dans la salle, grande, avec pour tableau une chose à roulette. Un tableau à roulette. Parfaitement charmant. Il s'ouvrait en deux et laissait apparaître d'autres tableaux. Le brun se dirigea vers ce point là. Et déplaça le tableau pour avoir une meilleure vision de l'enceinte de l'école. « Une école ? Plutôt une prison pour chiens sauvages ». Le garçon en eu un rire. (Mais je dis bien qu'un seul rire.). Balthazar pris une craie rangé dans le pupitre du corps professoral et se mit à écrire : « Preuve », « suspects » et « Théories » sur chaque tableau. Bien qu'assez désordonné, lorsqu'il enquêtait, c'est dans un ordre bien précis : fouille, interrogatoire, et réflexion. Toujours dans cet ordre. Balthazar se dit qu'il devrait tout de même aller inspecter la scène du crimes. À l'arrière du tableau, il écrivit « Informations supplémentaires ». Et mit ce qu'il connaissait déjà. C'est-à-dire pas grand chose : le nom des victimes (dans ce cas si, une. Pour l'instant, car Balthazar ne doutait pas que ça recommence.). En réalité. C'est tout ce qu'il connaissait. Fantastique.

Balthazar se dirigea vers la porte. Peut-être qu'une personne proche de Jackson pourrait lui dire ou lui donner quelques informations. Elle lui tomberait peut-être dans les bras... Ou bien Balth' pourrait tout aussi bien tomber sur cette personne. Et oui. Voulant se diriger vers la sortie, le brun s'était pris les pieds dans un truc mou. Enfin. Mou et dur. Un corps. Vivant, qui plus est ; au moins ça facilitait la tâche. Il est plutôt « compliqué » de dialoguer avec un cadavre. On peut certes monologuer. Mais ce n'est qu'un détail mineur.

« Aerf », fut le bruit presque indescriptible que Balthazar lâcha. Il se retourna vers le gamin qui commençait à s'éveiller. Balthazar faillit lui dire (enfin, lui crier) que s'était stupide de dormir par terre, avant de se rendre compte qu'il était proche de Jackson. Le brun l'avait vu traîner plusieurs fois avec lui. Ça promettait d'être intéressant.

HRPG:

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Bref. J'aidormi

Après quelques minutes de réflexions, brèves minutes qui m'ont épuisées, je me suis assoupi à l'ombre de ce pupitre trop froid. A cause de mon sommeil, je n'avais pas entendu entrer un des garçons de l'établissement. Enfin si, j'entendais mais de très loin, vu mon esprit comateux... Mais c'est cool de dormir, j'aime dormir! C'est vrai, dormir comme ça, n'importe où, c'est le pied! J'ai trouvé la lutte contre l'insomnie! On peut dormir n'importe où! Allez y... Non en vrai, j'aurais mieux fait de pas dormir, je suis censé dormir le moins possible. A cause de ce que vous savez. Les monstres nous guettent. Heureusement le jeune homme se prit les pieds dans mes jambes mal placées avant que je ne m'endorme pour du bon. Vu mon esprit perdu et la tristesse d'avoir perdu mon sempaï, je préfère éviter de penser à la créature que j'aurais pu devenir. Ça n'aurait pas été très beau à voir à mon humble avis.

J'ouvris les yeux, peu à peu je redécouvris la pénombre de l'observatoire, ainsi que la silhouette du bonhomme qui m'avait malencontreusement prit ma jambe à son pied. Sisi, c'est une expression. A moins que je mélange? Bref, passons. Le jeune homme me regardait avec un éclair avide de savoir dans ses yeux. Je le devinais, ou plutôt la réputation de Balthazar le suivait de près. Je ne avait jamais adressé la parole, mais je savais qu'il aimait savoir, qu'il aimait les énigmes. Et je me doutais bien que la mort de Jack était sa nouvelle préoccupation.

Ma réputation avait du me précédée aussi, vu l'amusé en face de moi. Il devait savoir que j'étais à la trotte de mon ténébreux sempaï, de plus Bathou travaillait avec lui. Il avait sans doute du me voir très souvent au cirque pour venir les regarder. C'est vrai que j'étais un grand fan de leur cirque. A chaque représentation, les gens du spectacle me semblaient toujours plus magique. Mais maintenant que Jack n'était plus là, j'aurais certainement beaucoup de mal à y retourner.

❝ hummm... HUM?! Oh! Pardon. Ça va rien de cassé? Je me suis endormi. Encore. Ahaha... excuse-moi. ❞

Je me relevai sans broncher, étirant bras et jambes pour ne pas être crispé pour la suite. Je me tournai vers le tableau et je vis quelques étapes écrites. Mon instinct ne m'avait pas trompé, sa réputation non plus.

❝ Tu dois être Balthazar, enchanté. Moi c'est Jim. ❞

Je lui fit un sourire, comme à mon habitude. Oubliant quelques instant mon sempaï. Paix à son âme.

Invité

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La ténébritude, c'était lui !

« Un deuil pour une vie perdue. »
Jim, Roxane, Balthazar, Jonathan, etc...
Jonathan se baladait, déambulait même, dans les couloirs. Qu'un élève de la Heroe's Sup se fessa agresser et en meure... C'est plutôt inquiétant. Il ne connaissait pas beaucoup Jackson, étant donné qu'il était réputé pour avoir plutôt un mauvais caractère et l'évitait donc. Le peu de fois qu'il l'avait croisé, Jim était avec lui. C'est vrai qu'il était plutôt doué avec ces perroquets, en y regardant de plus près, quand il se faisait trainer par Jim pour aller au cirque. (Jim le meilleur ami par excellence. Et aussi un collègue autant qu'un coloc'. On pourrait presque croire qu'il le colle. Enfin, Jona n'est pas le genre de personne à reprocher quoi que ce soit. Il est bien trop Gentil pour ça.) Bon, il n'avait pas le cirque en horreur, mais il se méfiait quand même, car il sait très bien à quoi s'en tenir avec des gens de cirque en général. Mais il est vrai que Jackson était plutôt doué. Il salua mollement madame Swrank tout en continuant sa route perdu dans ses pensées.

Il pleuvait à grosse goutes, un temps qu'il n'aimait pas trop, car il se refroidissait encore plus, parce qu'il a beau avoir le sang tiède, quand il fait froid, sa température corporelle à tendance à baisser. Et même Oscar, toujours, ou du moins souvent, autour de son cou ne pourrait pas le réchauffer, sachant que les serpents avaient le sang froid... Sans s'en rendre compte, il était maintenant devant l'observatoire. Il avait entendu quelqu'un parler. Cette voix était celle de Jim. À force, il la reconnaissait entre toutes les autres. Chaque personne à un timbre différent... Enfin là n'est pas la question. D'après Oscar, il y avait aussi quelqu'un d'autre. Il entra timidement dans l'observatoire, se faisant tout petit. Il avait des choses de marquée sur le tableau.

« Preuve, suspects, théories ?.. » il l'avait lu tout haut... « Heum ... Bonjour ... ? » Fit-il timidement en regardant Jim et le prénommé Balthazar d'après ce qu'il avait entendu dire par Jim.

D'ailleurs... drôle de position. Il pourrait mettre sa main à couper qu'il s'était endormi par terre et que Balthazar se soit pris les pieds dans ses jambes... Oscar décida d'aller saluer son meilleur ami en s'enroulant autour de son cou. Il faisait soi-disant partie d'une espèce particulièrement capricieuse, mais il ne l'était pas du tout et était même affectueux. Les scientifiques sont idiots... Enfin... Jim devait certainement être plus affecté que la plupart des étudiants par la... perte de son "sempaï" comme il aimait si bien le dire. Oscar était très perspicace, apparemment.

CODAGE PAR MADOUCE SUR [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Invité

« Balthazar. C'est exacte. », et c'est au même moment qu'un inopportun individu se permit d'entrer dans la pièce. Il était recouvert d'écaille, et ses cheveux était blond clair, presque blanc. Pourtant, c'était une couleur douce. Balthazar se releva, après tout, discuter au sol n'était pas forcément agréable pour tout le monde. Le jeune homme était probablement le plus âgé des trois garçon présent. Bon, bon. Peut-être que l'un d'eux avait vu quelque chose. Balthazar sortit un carnet et un stylo-bille, et répondit au bonjour de l'homme-serpent, sans trop se préoccupé de l'aspect de l'autre. Après tout, c'était, de un, le genre de chose à laquelle on pourrait s'attendre ici, et de deux, il avait bien pire. Donc, ce n'était pas ça qui allait l'effrayer. Balthazar en revînt sur le sujet qu'il attendait : Jackson.

« Donc Jim,- c'est ça ? -, j'ai entendu dire que vous étiez un proche de Jackson Becket. Que pouvez-vous me dire à son sujet ? ». Mal venu ? Peut-être. Mais en tout cas, c'était le moment de demander, temps que les détails sont encore frais. « N'importe quoi, même ce qui peut vous paraître anodin peut nous être utile. »

Balthazar écrivit tout les détails en mémoire de Jim. Bon, ce n'était pas très conventionnel que de faire un interrogatoire, lorsqu'il y a un intrus dans la salle, mais ça ne dérangeait nullement Balthazar. Une fois fini, il se retourna vers Jonathan, et posa les mêmes questions. C'était dur mais nécessaire : « Où étiez-vous la nuit du... » ; « Que faisiez-vous ? » ; « Quelqu'un peut-il le confirmer ? ». Mais cette question là, Balthazar l'avait zappé, lorsqu'il en fut au tours du garçon-serpent, tout en comprenant que lui et Jim était camarade de chambre. Ça commençait bien. Et Balthazar se mit à refaire le même schéma sur son carnet, puisque de tout évidence, il n'allait pas laisser deux enfant résoudre le crime à sa place. Xia, d'accord, mais eux...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Qui était-il pour elle ? Elle se souvenait clairement qu'ils s'étaient battus, l'an dernier. Elle ne supportait pas son air supérieur, toute l'arrogance vaniteuse qui suppurait de cet être. Elle s'était figée quand il s'était penché jusqu'à son oreille, en murmurant d'un ton moqueur toutes les choses « que je fais aux minettes dans ton genre ».
Xia Shelter regarda sa main droite, pensive. Jackson était mort, la main qui l'avait frappé était toujours là. Jackson était mort. Entre les murs de l'école, aujourd'hui silencieuse, on l'avait tué. Personne n'avait pu lui dire qui, à peine comment. Apparemment, il avait souffert. L'oeuvre d'un sadique, d'un dégénéré. L'oeuvre d'un homme capable de s'infiltrer dans une école bourrée de supers en devenir, la plupart d'entre eux sachant parfaitement se défendre. L'homme capable de s'en prendre à l'un des meilleurs d'entre eux. On murmurait qu'il s'agissait d'un règlement de comptes, d'un criminel cherchant à se venger... Xia ne voyait pas les choses de cette manière. Un mauvais pressentiment dira-t-on, quelque chose dans ce genre là. Une intuition qui lui disait que le choix de la victime n'avait pas eu d'importance. Tout ce que ce monstre voulait, c'était de semer la peur... Leur prouver qu'ils n'étaient pas en sécurité. Pour le coup, c'était réussi.
Xia était sous la pluie, immobile, laissant les gouttes infiltrer ses vêtements. Debout devant la porte de l'observatoire. Elle aurait juré y avoir vu entrer Balthazar, quelques minutes plutôt. Peut-être en savait-il plus qu'elle... Elle ressentait un besoin urgent d'agir. Faire quelque chose, chasser cette atmosphère pesante et inquiétante. Mener l'enquête ? Pourquoi pas ? C'était son rôle en tant que future héroïne...
Elle entrouvrit la porte de la pièce, pour entendre son colocataire presser des interlocuteurs qu'elle ne voyait pas de questions. Poussant définitivement la porte, qui s'ouvrit dans un grincement sinistre, elle mis les deux pieds dans le vaste observatoire.

« Bravo Balth, très subtil et délicat, comme à ton habitude... »

Elle se tourna vers les personnes présentes. En dehors de Balthazar, il y avait deux garçons : Jim Silver, qu'elle connaissait de vue, et un autre, couvert d'écailles, aux cheveux blancs et aux impressionnants yeux verts. Bien sûr, elle avait déjà entendu parler du garçon-serpent, le discret, le craintif. Jamais elle ne lui avait parlé. Elle les salua tous deux d'un signe de tête accompagné d'un semblant de sourire. Si ses observations étaient justes : Jim était un excellent ami de Jackson, et ce garçon-reptile un ami de Jim. Tous deux avaient des chances d'être affectés, non ?

« Je ne sais pas trop ce que vous faites ici... Mais au moins, on est à l'abri. Je m'appelle Xia, au fait », fit-elle à l'adresse des deux garçons, « et... Tout comme Balthazar, j'aimerais bien savoir qui semble s'être mis dans l'idée de tous nous éradiquer. »

Invité

Au premier échos de la voix, Balthazar se retourna immédiatement. Xia. Bien sûr. Il n'y avait qu'elle pour réussir à avoir une voix aussi insupportable. Mais le pire, c'est que ce n'était pas sa faute : juste le fait qu'elle soit elle l'énervait.

« Ouais, c'est ça... » dit-il, préférant ignorer son passage. Et avant qu'il puisse reprendre la parole, elle se lança. Balthazar en resta bouche bée. Et c'est lui qui était un espèce de bourrin ?
« Subtil. Sérieusement ? Tu connais au moins son sens ? Parce que tu es encore discret et subtil d'un pachyderme dans un magasin de porcelaine chinoise ! », il roula des yeux, et se retourna à nouveau sur le concerné : Jim. « Mais elle n'a pas tord sur un point. Ce crime n'a sûrement pas été commis pas vengeance. De plus, je doute que ce soit un accident aussi. Mais la cible était probablement dû au hasard. Mais il est aussi possible qu'il ai été en contact avec des gens dangereux. ». Le jeune brun s'arrêta de parler. Il lui était plus facile d’énoncer ses théories et point de vue à haute voix. Ça lui permettait d'organiser sa pensée. Il pris une grande respiration. « Voilà pourquoi j'ai – on a – besoin de toute les informations possible sur Jackson. Est-ce que vous comprenez? » Il s'adressa à eux comme à des enfants. Enfin, pas totalement, mais il parla d'une voix plus explicative que voulu. C'était un peu stupide.

Il s'éloigna un peu du groupe. Trop de monde, peut-être ? Enfin bon, il commença à écrire deux-trois théories sur le tableau vert. Il s'appuya contre la vitre qui faisait tout le tours de la pièce. L'observatoire était grand, et avait une vue sur tout le campus. Et de son point de vue, Balthazar voyait tout le monde. Et sûrement tous suspect, bien qu'il ait eu un doute que les personnes présentes ici soient coupable. « Mais il ne faut pas oublier que nous sommes tous potentiellement suspect. Et qui plus est, la menace vient peut-être de l'intérieur. On ne peut plus se fier à personne. ». Il balaya la salle du regard. « Nous ne somme sécurité nulle part. » Ça avait beau ne pas être rassurant, ça n'en demeurait pas moins vrai. Qui était le coupable ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Coupableje t'aurai!-

J'avais donc vu juste, mais avant de continuer la discussion, quelqu'un ouvrit la porte, et je pu découvrir la silhouette de mon ami le plus proche,❝ JONATHAN!!!! ❞ J'aurais voulu courir dans les bras de mon ami, mais la présence de ce cher Balthazar me l'empêchait, il me regardait intensément et j'avais bien l'impression que l'importuné ne me ferait pas gagner son amitié. Oscar ne prit pas de temps avant de venir me saluer. Ce serpent était tout simplement attachant! Non mais c'est vrai, pour un serpent, c'est quand même bizarre de ce dire qu'il peut être attaché à vous et pourtant, Oscar en était la preuve vivante. Je posai ma main sur sa tête et me mit joue contre "joue?" avec lui pour le saluer. « Preuve, suspects, théories ?.. Bonjour? » C'était ça, l'entrée fracassante de mon meilleur ami, très... distingué. Je me mis à rire, sans penser à mal bien entendu. Jack me manquait, je le savais, mais une partie de moi-même voulait le cacher aux autre, en tout cas, surtout devant Balthazar. C'est vrai, je m'étais réfugié dans l'observatoire pour être seul au début... Mon choix n'avait pas été le meilleur, mais au moins, je ne restais pas seul et je ne risquais pas de me transformer en monstre rempli de haine et de peur. Oscar c'était enroulé autour de mon cou, comme un beau collier, mais très froid. Il devait sentir ma tension, ou en tout cas, la percevoir, le sixième sens animal surement. « Donc Jim,- c'est ça ? -, j'ai entendu dire que vous étiez un proche de Jackson Becket. Que pouvez-vous me dire à son sujet ? » Pour être clair, c'était clair. Je ne fus pas spécialement surpris de cette question. Nous étions dans une école de héros, Jackson en aurait fait autant. Moi aussi, peut-être. Mais la question me paraissait étrange, dans ma tête, elle sonnait comme faux. Que connaissions-nous de ces gens dans l'école? Peu parlait de leur vie d'avant, Jackson, encore plus.

❝Jack était un des plus vieux de cette école, un bon étudiant, un peu tête brulée. Il avait un mi-temps au cirque, comme vous je pense, en tant que dresseur de perroquets. Pour aller à l'essentiel de ce que vous espérez entendre, je suppose, Jack n'avait pas beaucoup d'amis, il prenait la tête de beaucoup de gens, mais il était malgré tout respecté. ❞ En tout cas, c'était mon impression. ❝Et hier, j'étais avec Jonathan, nous sommes allé faire une partie de Bowling... Nous sommes rentrés vers deux heures du matin. ❞

Mais, tout à coup j'eus un flash dans ma tête, pourquoi répondais-je ainsi à ces questions, je voulais en savoir tout autant que lui! mais alors que je m'aprêtait à poser ma question, la porte fit un grincement. « Bravo Balth, très subtil et délicat, comme à ton habitude... ». Elle se présenta sous le nom de Xia et fit un petit sourire à l'assemblé que nous étions. « et... Tout comme Balthazar, j'aimerais bien savoir qui semble s'être mis dans l'idée de tous nous éradiquer. ». Balthazar pesta de cette entrée mais revint vite au crime. Il énonça quelques théories à voix haute. Il nous regarda comme si nous étions crétin. Autant passez pour ce qu'il voulait qu'on passe. Je le regardai d'un air absent, somnolant -ce que j'étais toujours- et plaçai mon doigt dans mon oreille, tout en lui faisant une grimace. J'allais me faire frapper, j'en avais conscience, mais ça m'amusait terriblement. Je repris un air sérieux.

❝ C'était mon ami, et moi aussi je veux savoir. Alors vu que vous aussi vous êtes un suspect que faisiez-vous hier soir? Avec qui? ❞

J'avais pris un ton sec, inhabituel pour moi. Dans ma tête, j'avais tout autant envie qu'eux de dénicher celui qui avait fait ça à Jack. J'avais envie de me déchaîner sur lui, pour oublier, un tant soi peu, ma colère que j'essayais d’enfouir au plus profond de moi-même.

Invité

Balthazar regarda Jim, avec un sourire. Son alibis ? Il était encore accroché à son poignée. Le jeune homme fit glisser sa chemise pour faire apparaître un bout de papier enroulé à son bras.

« J'ai passé toute la journée – ainsi que la nuit – à l'hôpital. Ce que je faisais c'était dormir. Donc, je suppose qu'il y a pas grand chose à dire. Et d'après les infermières, elle... » dit-il en parlant de Xia, « ... est resté à mon chevet toute la nuit. Vous pouvez toujours demander aux infirmière, ou au docteur... Lefski, me semble-t-il. » Grand sourire à la “J't'ai eu”, et retour au grand sérieux. « En attendant, moi j'ai une preuve matérielle. Est-ce que vous, vous en avez une ? Comme un ticket de caisse, une photo, ou une vidéo sur vos téléphones ? » C'était peut-être trop espéré, mais de toute façon, il s'imaginait mal que Jim ou Jonathan soient des meurtriers. Mais un alibis, c'était bien beau, mais fallait-il encore pouvoir le prouver. Ce que pouvais sûrement faire ce deux garçons.

« Maintenant, si on veut tous enquêter, le mieux est de faire équipe. Je n'aime pas forcément ça, mais en tout cas, ça reste plus pratique. Mais dans tout les cas... », Balthazar se retourna vers la vitre, et regarda l'ensemble des élèves, provoquant ainsi un effet dramatique accidentel, « ... il faudra faire attention à tout le monde ; la Heroe's SUP n'est plus un endroit sûr. ». Quelque part, dans sa voix, quelque chose semblait s'être brisé, comme si le choc de ses mots l'avaient eux-même frappé. Comme si il se rendait compte de la réalité des choses : nulle part ailleurs il ne serait en sécurité. Une peur décida de s'attaquer à son cœur, qui s'emballa. Mais malgré tout, Balthazar restait calme, bien que légèrement tremblant. Un flash, un choc, ou plutôt un souvenir le frappa. Une nuit dingue, douloureuse. Il se rappelait maintenant... Mais aucun mot ne voulut s'échapper à ce sujet-là. Il chassa ce souvenir aussi vite qu'il lui était venu. Il réglerait ça avec son oncle. En privé. De toute façon, il n'est pas là.

En espérant une certaine participation des autres, il se retourna, et observa l'assemblée.

HRPG:

Invité

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La ténébritude, c'était lui !

« Un deuil pour une vie perdue. »
Jim, Roxane, Balthazar, Jonathan, etc...
« Donc Jim,- c'est ça ? -, j'ai entendu dire que vous étiez un proche de Jackson Becket. Que pouvez-vous me dire à son sujet ? » Que Balthazar dit à Jim, après que celui-ci ai quasiment crié son prénom à travers l'observatoire.

Jim pouvait très bien répondre à ces question seul, car c'était de loin la personne qu'il connaissait la plus proche de Jackson. Quand il eut répondu, il demanda aussi à Jonathan, qui n'avait absolument rien à dire sur lui, si ce n'est que ce n'était déjà dit par Jim. Et cette partie de Bowling... Jim était un sacré couche tard. Toujours envie de s'amuser. Mais on ne pouvait pas lui en vouloir. Avec un pouvoir comme le sien, c'est normal qu'il veuille se changer les idées.

« Je pense que... Jim a tout dit. Je n'étais pas vraiment proche de Jackson...» fit-il en regardant Oscar s'enrouler bien sagement autour du cou de Jim.

Et une autre personne fit son entrée. Une dénommée Xia, qui fit des remontrances à Balthazar. Apparemment, ils se connaissaient plutôt bien, vu sa façon de l'aborder. Il la salua d'un signe de tête. S'ensuivit donc un beau petit monologue du détective bien déterminer à démarquer le coupable. Il ajouta même le genre de phrase dramatique digne d'un feuilleton de seconde zone.

« Nous ne somme sécurité nulle part. »

Bon, ça avait quand même l'effet voulu, car Jona frissonna légèrement à cette nouvelle qui était tout aussi évidente que le nez sur un visage. Jim en profita pour lui aussi poser ses questions.

C'était mon ami, et moi aussi je veux savoir. Alors vu que vous aussi vous êtes un suspect que faisiez-vous hier soir? Avec qui? demanda-t-il suspicieusement.

Jonathan se frotta les yeux avec une certaine envie de se cogner la tête contre un mur. Certes, il n'était pas très bavard, timide, réservé et tout le reste, mais avoir un cerveau aide beaucoup. Et généralement, la première chose que le coupable cherche à faire, c'est de démembrer la confiance les uns des autres pour foutre la merde. Et là c'était exactement ce qui était en train de se passer. Mais en tout cas, Balthazar avait un bon alibi, et la demoiselle aussi. Voilà donc qui était réglé, du moins, pour le moment. Une preuve matérielle de leur partie de bowling tardive ? Eum... Il regarda Jim avant de hausser les épaules. Les seules preuves qu'ils avaient était surement la façon dont ils étaient rentrés à la Heroe's Sup... Une belle réprimande de la part d'un surveillant qui veillait lui aussi très tard. Une chose qui ne devrait certainement pas monter aux oreilles de sa mère adoptive...

« Un surveillant nous a surpris quand nous rentions dans notre bungalow... Si vous voulez, vous pouvez aller lui parler, il se fera une joie de... dire qu'il nous a bien engueulés ? » dit-il en regardant Jim d'un air presque accusateur. Mais il faut dire que faire son vilain garçon de temps en temps n'est pas si déplaisant.

Mais il était bien clair qu'il fallait qu'ils fassent équipe, pour arriver à trouver un indice quelconque. Et justement, vu que ces serpents se baladent un peu partout, ils pourraient très bien avoir remarqué quelque chose d'anormal. Plus il y aura de monde à participer, plus on pourra trouver le coupable.

« Travailler en équipe m'a l'air d'être une bonne idée... Si vous n'en voyez pas d'objections... Et puis, mes serpents peuvent très bien avoir vu des choses en trainant par-ci par-là... » ajouta-t-il en regardant Oscar toujours autour du cou de son meilleur ami, cette fois.

Spoiler:

CODAGE PAR MADOUCE SUR [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Faire équipe-

Pendant notre explication, Jonathan m'avait lancé un regard accusateur, je souris de toute mes dents, étouffant un petit rire amusé. J'avoue que l'on s'était pris une belle remontrance cette soirée-là... Mais j'étais étonné que Jo' ne se rappelait pas des photos... Mon appareil était plein à craqué de nos souvenirs de la veille. Peut-être avait-il trop bu la veille? Ou bien qu'il ne s'en rappelait plus. Mais je n'avais aucunement envie de parler de mes photos tout de suite à tout le monde, c'était nos souvenir. Les miens. A moi. A nous. Je lui répondu alors par un clin d’œil, tout content de me rappeler de cette aventure, que j'avais hâte de recommencer une fois qu'on aurait trouvé le coupable de ce meurtre sanguinolent qui avait coûté la vie à mon sempaï. Je ne fis pas attention à l'histoire d'hôpital, trop perdu dans mes pensées, j’acquiesçais rigoureusement, malgré tout.

« Maintenant, si on veut tous enquêter, le mieux est de faire équipe. Je n'aime pas forcément ça, mais en tout cas, ça reste plus pratique. Mais dans tout les cas... »

La phrase sonnait dans ma tête, résonnait même. Faire équipe. FAIRE ÉQUIPE. ❝ Hihi. Super! ❞ Simple, court, efficace. J'étais d'accord. ❝ Mais c'est moi le chef \o [/b]❞ Je n'imaginais même pas que quelqu'un puisse me dire non. Ma phrase fit écho sous le dôme trop grand et trop froid qu'était l'observatoire:
❝ Mais c'est moi le chef \o❞

❝ L'observatoire est d'accord. ❞

Être à la masse n'était même pas le mot bouffant définir ce que les gens pouvaient croire que j'étais. Parce que, ce n'était pas du tout ironique, je le pensais fermement. C'était un signe. Je fis un grand sourire vers l'assemblée. Il y eut un grand silence que je ne compris pas. Les yeux les plus écarquillés étaient ceux de Balthazar, il me fixait avec recul et incompréhension: « Hummm... » Petit bruit exubérer de ce cher et tendre jeune homme qui ne semblait pas être du même avis que le mien. Je tournai la tête vers la tête vers Xia qui elle esquissa un petit sourire amusé, essayant de ne pas rire, je lui fis un clin d’œil à elle aussi.

Je savais que l'aventure allait être pleine d'aventure et de surprises, je ne savais pas ce que nous allions trouver au bout de cette enquête, mais une chose était claire, ça n'allait pas être de la tarte.

Oscar était toujours enroulé au tour de mon cou, des frissons me parcoururent le corps, il n'était pas très chaud, même pas du tout. Pour ne pas le chasser, je me mis à penser à de la nourriture, une bonne meringue caramélisée et soupoudrée de pépite de chocolat. Miam. ❝ Avant une bonne enquête, autant aller se remplir le ventre de bonnes choses! Vous ne croyez pas? En avant! ❞ Je mis mon poing en avant et avança jusque mon meilleur pote. Jackson ne lui en voudrait pas pour si peu de toute façon, puis j'avais besoin de manger pour pouvoir mieux réfléchir, c'était un fait!

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Jim était apparemment ce genre de type incapable de rester sérieux, qui avait toujours le mot pour rire et détendre l'atmosphère. Xia était d'avis que son entourage manquait dangereusement de gens de son acabit. On pouvait dire, en effet, qu'il était drôle, bien qu'elle fut apparemment la seule à trouver amusant son statut auto-proclamé de dirigeant des opérations. Balthazar, en effet, ne semblait pas ravi à cette idée. Sans doute avait-il imaginé à la tête de l'enquête quelqu'un de plus sérieux et rigoureux... Lui-même, par exemple ? Une occasion d'embêter Balthazar, ça ne se manquait sous aucun prétexte.

« Ok, moi je suis pour Jim aux commandes ! » asséna-t-elle dans un sourire.

Ça ne pouvait qu'être amusant, et rendre l'atmosphère moins tendue et triste. Ce type était plein de vie, et elle l'appréciait déjà, étant prête à se prendre au jeu de sa bonne humeur et de son entrain. Si elle avait réussi à retenir ses rires quand il s'était déclaré chef de leur petite expédition, elle ne put rien faire pour se réfréner face à sa première décision en tant que chef : aller manger un bout. Elle pouffa avant de lui emboîter le pas. De toute manière, ce n'était pas en restant dans l'observatoire qu'ils allaient trouver le coupable. Et puis, à l'extérieur, les gouttes se faisaient plus rares. Avec un peu de chance, ils auraient droit à une éclaircie dans la journée...

Malgré son apparente insouciance, Xia faisait tout de même carburer son cerveau. Chaque cellule de son esprit se concentrait sur l'affaire Jackson Becket, tournant et retournant sans cesse les faits. Ils étaient au point mort, ne disposant que de très peu d'indices. Pourtant, une certitude ne cessait de grandir au fond d'elle même. La sauvagerie du meurtre et le fait que Jackson aurait dû être capable de se défendre seul. Le meurtrier qu'ils cherchaient savait que l'école n'était pas aussi surveillée qu'elle aurait dû l'être. Cette personne faisait tout pour que leurs soupçons se tournent vers l'un des étudiants, pourtant... Elle s'arrêta brusquement.

« Le type qu'on cherche... Il veut nous faire croire qu'il fait partie de l'école. Il veut qu'on se monte tous les uns contre les autres. Je crois que ce qu'on poursuit est infiniment plus dangereux que n'importe lequel des étudiants... »

Elle n'avait pas d'indice ni de preuves pour appuyer ce qu'elle venait de dire. C'était juste une conclusion qu'elle venait de tirer, son instinct d'héroïne qui lui soufflait que c'était là une des premières réponses à cette sordide énigme. Un élève de l'école n'aurait pas pris le risque de tuer l'un des élèves dans l'enceinte même de la SUP.

Invité

Des soupçons, des idées. Rien, mais rien ne pouvez être juste, temps que l'on n'avait pas trouvé quoique ce soit. C'était triste mais réaliste. Jim pouvait bien être le chef, si il voulait. De toute façon, ça n'aurait jamais convenu à Balthazar. Au contraire, il était plutôt du genre à laisser les autres se débrouiller avec ce genre de conneries, pendant que lui faisait ce qu'il voulait de son côté. Mais le travail d'équipe était son idée. Il fallait qu'il l'admette et que pour une fois dans sa vie, il l'accepte.
Quelques secondes, les pensées fusent. Personne ne dit rien pendant dix secondes. Elle prend la parole. Hors de l'école. Peut-être. Peut-être, qu'au final, ça ne les concernait pas tant que ça. Que ça ne le concernait pas du tout, même. Peut-être que tout ça, ce sont que des conneries. Qui sait ? Personne ne peut vraiment dire la vérité, pas même le coupable.

Mais la vie est faite de choix. De bêtises profondes, et qu'au fond, on ne peut rien n'y changer. On reste comme un idiot à se dire que finalement, ça ne nous concerne pas. C'était ce que ce disait le jeune brun. Pas ses responsabilité. En fait, il n'avait même pas vraiment de pouvoir. Cartomancie ? Laissez-moi rire. Ce n'est pas un don, ça. Ça s'appelle un jeu. Rien de plus. Qui peut voir l'avenir dans les cartes ? Franchement ? Personne. Ce serait stupide. Ce serait inutile. Dormir. Oui, Balthazar n'avait qu'à aller se coucher, et tout redeviendrait normal, exactement comme avant. Tout ça, ce n'est que son imagination.

Bien entendu, tout ceci est vrai. Rien n'a été imaginé. Il le savait. Il ne pouvait rien n'y faire. Qu'est-ce qu'on avait, franchement ? Un homme-lezard, un gars sans pouvoir et une fille qui devient brume. Il fallait espéré que le "gamin" avait plus de chance. Un don, qui lui permettrait de se battre. Ce n'était même pas sûr que physiquement, Balth' puisse se battre. Il venait de sortir de l'hôpital. Xia pouvait l'y renvoyé en un tours de main. Enfin, plus rapidement que d'habitude. Et oui, elle a toujours été la plus fort en tout. Le jeune brun n'avait jamais voulu devenir un héros, alors pourquoi est-ce qu'il s'amuserait à résoudre une telle enquête ? Ah oui. Pour le défi. Pour s'occuper l'esprit, et volontairement continuer à oublier ce qui s'est toujours passé. Passé, présent comme futur. Héhé. Futur ? Plutôt son imagination. Entre vous et moi, nous le savons très bien, Balthazar n'a pas sa place ici. Il n'a qu'à repartir avec le cirque, emmerder les super-conneries, et les laisser se débrouiller. Autant retourner se coucher. Autant arrêter de marcher. Autant arrêter de respirer.

Les meurtres, les viols, les vols. Tout ces crimes et délits. Ca ne rapporterait absolument rien. Mais le pire, c'était le chaos. Juste, le chaos. Ce qui était étrange, c'est que le Chaos n'était pas plus le problème de Balthazar que les ragots de la vieille concierge de son immeuble l'était pour les passants dans la rue. Il n'y avait rien à redire. Juste des conneries. Rien que des conneries. « Laissez tomber toutes ces conneries... » murmura-t-il, juste pour lui même. Il ne se doutait pas qu'on l'écoutait. Et c'est à croire qu'il s'en foutait.

Contenu sponsorisé