Explication du don :: Alors, venons-en au fait. Un marionnettiste se fait s’animer ses marionnettes via des fils « invisibles» que les spectateurs ne peuvent pas voir, car ils sont trop occupés à comprendre l’histoire qu’elles veulent faire passer. Certes, Viktor n’est pas un marionnettiste de profession, et ses marionnettes ne sont pas faites de bois. Elles ne veulent pas non plus faire passer une histoire pour une quelconque morale. Viktor n’a pas besoin de fils pour contrôler les mouvements de ses poupées faites de chair et de sang, même s’il doit animer ses doigts et faire comme s’il y en avait. Il les fait se plier à sa volonté et à ses pulsions momentanées.

Explication de l'arme :: C’est une cravache noire qu’il n’utilise que pour assouvir ses pulsions sadiques envers ses marionnettes.

Viktor est né dans le comté d’Albemarle, situé dans l’État de Virginie, aux États-Unis, et il y a aussi grandi. Beaucoup de gens s’étonnaient en découvrant son nom de famille. Un jour, il devait avoir environ sept ans, excédé par cela il demanda à sa mère pourquoi le nom Jefferson était si connu, et elle lui répondit qu’ils avaient un lien de parenté avec Thomas Jefferson, qui fut le troisième président des États-Unis d’Amérique. Dès lors, chaque fois que quelqu’un le questionnait au sujet de son nom de famille, il répondait fièrement qu’il était de la même famille que ce grand homme.

Il joua souvent de la notoriété de son nom et de celui à qui il se référait, Il l’utilisa d’ailleurs pour faire la cour à des jeunes filles de bonnes familles, comme à des jeunes filles de classe moyenne. Cela lui importait peu.

À ses quatorze ans, la jeune fille avec laquelle il sortait et dont il était éperdument amoureux, lui brisa le cœur. Il découvrit qu’elle ne l’avait jamais vraiment aimé, et qu’elle jouait avec lui.

L’année de ses quinze ans, il décida de se lancer dans des études de hautes coutures. Tout petit déjà, il adorait les vêtements, il admirait les robes que portaient les femmes de son entourage, et un soir, vers l’âge de douze ans, à un bal aristocratique, Il rencontra une admirable femme, qui portait une robe étonnante pour l’époque, il fit des recherches à ce propos, et découvrit qu’il s’agissait du style Victorien. C’est à ce moment, qu’il décida que plus grand il serait vendeur et créateur de vêtements, spécialisé dans les habits de l’époque Victorienne. Il choisit alors de partir en Angleterre… Loin de cette fille, pour que sa pensée soit seulement dirigée vers son cursus scolaire et professionnel.

C’est d’ailleurs à Londres qu’il choisit un style aussi atypique, qui lui a valu bien des regards en coins, et bien des médisances de la part de ceux qui se disaient « d'être dans la norme », Mais ou placer la norme ? Qu’est-ce que la normalité ? La normalité est elle de suivre le mouvement comme des pauvres moutons sans personnalité ? Non, Viktor n’a jamais pensé cela, et c’est pour cela qu’il s’assume autant…

À ses dix-neuf ans, déjà professionnel et reconnu dans le métier, il reçut un beau soir, une commande à traiter d’urgence. Il devait créer une robe style Victorienne, de couleur verte émeraude pour le lendemain. Il s’y attela toute la nuit et mit le meilleur de lui-même pour parfaire cette robe dont le style lui tenait tant à cœur.

Quand il amena cette robe le lendemain au manoir des Goldsmith, il fut convié au bal pour le remercier du travail phénoménal qu’il avait accompli en si peu de temps.

À ce bal n’était accepté que les gens déguisés et portants des masques, lui étant considéré déjà considéré comme déguisé par la maîtresse de maison, il n’eut pas besoin de se changer. Il eut seulement l’obligation de porter un masque, un loup noir plus précisément.
Quand il entra dans la salle, un brouhaha l’accueillit, suivi de la vision de cette jeune fille magnifique portant la robe qui venait de créer. Elle devait avoir environ seize ans… Et le vert émeraude de la robe, contrastait merveilleusement avec les cheveux roses de la jeune femme… Toute la soirée elle fut courtisée par tous les hommes dans la salle. Viktor n’y fit pas exception, cette jeune femme attirait l’attention… Sans que nous sachions pourquoi. Pourtant Viktor venait de remarquer un garçon particulièrement beau et attirant dans l’assemblée. Il l’aborda à la fin de la soirée, mais il n’avait d’yeux que pour la jeune fille.
Viktor s’en alla alors.

Quelques jours plus tard, il revit le jeune homme dans les rues de Londres et voulut retenter sa chance, mais rien n’y faisait. Viktor, lui de nature si calme et paisible, s’énerva, et il entraina le jeune homme dans une ruelle sombre, loin des yeux et des oreilles indiscrètes. Il voulait tellement avoir ce jeune homme pour lui tout seul… Il voulait tellement qu’il se plie à sa volonté… À cette pensée, le regard du jeune homme se vida, et Viktor, voyant sa pensée se concrétiser… Assouvit ses désirs les plus sombres, avant de l’étrangler jusqu’à ce que mort s’ensuive.

… D’ailleurs à ce moment précis, dans les journaux londoniens, les meurtres faisaient la une… Coïncidence ? Je ne crois pas…

Il revint aux USA l’année de ses vingt et un ans, doté de son diplôme de couturier créateur, Il créa ainsi son propre magasin de vêtements « The Smile of Devil ». Un beau jour, tandis qu’il rangeait des habits dans les rayons, une jeune femme entra dans le magasin. Bien qu’elle soit changée, il la reconnut tout de suite, et une ancienne plaie qu’il croyait refermée à jamais, se rouvrit.
Et la photo de cette jeune femme, fit elle aussi la une des journaux Américains, pour une sombre raison.

Durant toutes ces années, et jusqu’à ses vingt-sept ans, il avait découvert et appris à maitriser un pouvoir stupéfiant, qu’il avait lui-même nommé « power of puppeter », signifiant en Français « pouvoir du marionnettiste ». Il avait aussi appris à voler comme un professionnel. Pourquoi s'être mit à voler ? Il ne ne fait que par plaisir, mettre un peu de piment en plus dans sa vie déjà bien chargée. Voler n'est qu'un simple amusement, car même sans le faire, il aurait largement de quoi subvenir à ses besoins. Mais il aime d'autant plus le fait que quand il lit le journal, à la une, telle ou telle tragédie est étée causée par lui. Et jamais les autorités n’ont découvert sa véritable identité… The Narcotic.