Alors qu'il avait récupéré son gilet rouge... Aussi rouge que les cheveux de Vladislav d'ailleurs... Ahh et pourquoi il s'attardait à des détails aussi insignifiants ?
Il prit alors la direction de la porte, en titubant, au tel point qu'il aurait pu tomber si des mains n'étaient pas venues à son secours. Il le regarda, c'était Vlad...

- Je vais te ramener chez toi, si tu te fais attraper par un policier tu risque une grosse amende. Tu habites où ?

Ulrich ne répondit pas tout de suite... S'il donnait son adresse et que Vlad insistait pour le ramener chez lui et qu'il voyait ses gantelets ? Non il ne pouvait pas prendre ce risque...
Il fronça les sourcils et donna quand même son adresse. Pourquoi avait-il fait ça, il ne le comprenait pas lui même, sa bouche avait fait le contraire de ce que sa conscience lui disait de faire.

Alors ils entrèrent dans un taxi.

Ses sens étaient tellement perturbés par l'alcool qu'il n'entendit même pas l'adresse que dit Vladislav, et son corps qui n'en pouvait plus, céda à l'envie de sommeil qui le gagnait.

Quand il se réveilla - seulement un quart d'heure plus tard- , il ne reconnaissait pas l'endroit où il était. Il essaya de se remémorer sa soirée, Et c'est au souvenir de Vladislav qu'il se redressa brusquement et qu'il s'assit, regardant autour de lui comme un petit animal affolé.

- Qu'est ce que je fais ici ?, demanda-il avec une voix qu'il espérait sévère.

Mon dieu, le voilà dans la maison d'un héros mais merde !

Spoiler:

Ulrich s'était donc réveillé sur le canapé du héros et lui avait demandé ce qu'il faisait ici au lieu d'être chez lui.

- Je te surveille ce soir, il serait dommage que tu fasse des bêtises avec tout l'alcool que tu as dans le sang, répondit-il.

Ulrich fronça les sourcils en regardant Vladislav. Il s'apprêtait à lui dire que tout allait pour le mieux et qu'il pouvait rentrer quand le héros lui attrapa le bras et le colla contre lui.

L'allemand dégluti, jamais il n'avait été bloqué ainsi contre un homme, le contact entre eux étaient gênant... d'autant plus qu'il était torse nu, son gilet étant posé sur le dessus du canapé.


- Et puis... On pourrait aller s'amuser, tu n'es pas curieux de découvrir des choses que tu ne connais pas ? Heiiin~ ?, ajouta-il.

Ah ces mots, Ulrich écarquilla les yeux, se rappelant très bien le penchant de Vladislav. Non, il n'avait pas vraiment en vie de découvrir autre chose.

Il sentit alors le héros lui caresser la taille, puis l'embrasser dans le cou. Ulrich ne réagissait plus trop, comme étant pétrifié. Il devait même avouer que ses baisers étaient appréciables et....

NON ! Non non non ! Il se retrouve coincé la comme une vulgaire femmelette... ce n'est pas digne de Der Schredder ! Il resta bloqué un instant, et soudain il s'échappa de l'emprise de Vladislav, se leva et chercha la porte du regard.

Il allait très vite, bien qu'un peu tremblotant. Il ramassa son gilet rouge et s'élança à la porte, il posa la main sur la poignée, tourna et...

Bloquée... la porte était bloquée, fermée à clé... Ulrich ne pouvait pas s'en aller...

Il se retourna alors et regarda Vladislav.

- Ouvre cette porte... Ouvre cette porte tout de suite...

Il n'avait pas là un air sévère, mais un air apeuré, comme un petit animal prit au piège. Ulrich n'était pas du genre à montrer ce qu'il ressentait en public, et encore moins des peurs ou des faiblesses de la sorte.

Il serra alors les poings et baissa la tête, ses longs cheveux blonds cachant son visage. Il pleurait en silence, des larmes inondant ses yeux, puis ses joues. Que lui arrivait-il ? Cela faisait des années qu'il n'avait pas pleuré... Der Schredder ne pleure pas... disons, que c'est l'effet de l'alcool ?

… Il ne voulait pas '' s'amuser '' avec le héros... ou peut être que si... et c'était justement cela qui lui faisait peur ? Non... non il ne pouvait pas...  

Spoiler:

Ulrich tremblait, il était effrayé. Effrayé par ce désir qui naissait en lui... Tout ce mélangeait, l'alcool poussait ses réactions à leur paroxysme et les larmes coulaient sur ses joues. Il ne savait pas quoi faire, il était là, immobile, les poings serrés.

Alors, Vladislav l'étreignit doucement. Ulrich eu un sursaut de surprise mais ne broncha pas.

- Tu as peur parce que je suis un homme et que c'est ta première fois avec un homme ?, lui demanda le héros.

Quelle perspicacité ! Il es doué le héros coté psychologie ! Voilà ce qu'il aurait pensé en temps normal... et avec ses gantelets. C'est dingue ce que ses gantelets le faisait se sentir fort...  Mais l'heure n'était pas au sarcasme où à la nostalgie de ses armes. Il se contenta de hocher la tête brièvement, tandis que Vladislav lui caressait la joue.

- Je ne serais pas violent, assura-il à Ulrich

Sur ces mots, il embrassa le blond en le collant au mur derrière lui. Ulrich écarquilla les yeux sans pour autant stopper le baiser. Ses poings, toujours serrés, se posèrent sur le torse de Vladislav pour essayer de le repousser. Mais en vain. Il ne sait pas exactement ce qui l'a poussé à arrêter de se débattre... peut être la chaleur des ses lèvres sur les siennes... ou même le contact des ses doigts sur sa taille. Qu'importe, il avait lâché prise, il n'était plus maître de la situation.... Avec du recul il se rendit compte qu'il n'était plus maître de la situation depuis longtemps...

A cette pensée, Ulrich fut doucement soulevé par le héros, leur baiser continuant. Le blond se laissa faire, il avait fermé les yeux. Vladislav l'allongea alors délicatement sur le lit.

Alors, une vague d'angoisse submergea Ulrich et il rompit le baiser. Cela devenait vraiment trop bizarre... il n'allait tout de même pas s'abonner aux plaisirs charnels avec un homme ?
Tout était vraiment très confus en lui.

Il était donc là, immobile sur le lit du héros. Son torse nu secoué des mouvements rapides de son c½ur qui battait la chamade.

- Vlad euh... , il était tellement perdu qu'il ne savait même plus ce qu'il voulait lui dire. Avait-il seulement quelque chose à dire d'ailleurs ? Ou essayait-il seulement de gagner du temps ?

Alors, le héros se pencha sur lui, et le blond lui prit la bouche sans exactement savoir pourquoi.

Agissant par instinct, il avait embrassé le héros. Celui ci, tout d'abord surpris de l'initiative d'Ulrich, approfondit le baiser et caressa la joue du blond.

Ulrich, avait pourtant l'habitude des contacts charnels, mais de se retrouver dans cette situation avec un homme était vraiment... différent.
Il ne savait pas quoi faire, autant avec une fille, c'était lui qui prenait les choses en main, il savait exactement quoi faire à quel moment, elles réagissaient toutes pareilles les filles faciles qu'il rencontrait. Mais là, tout était différent...

Soudain, Vladislav rompit le baiser et ils se regardèrent, il devait avoir l'air bien pitoyable, ses cheveux blonds en bataille et une tête d'animal apeuré. Alors que lui avait tellement d'assurance...
Ulrich resta ainsi à le regarder, haletant, le coeur battant. Les doigts du héros passèrent de sa bouche, à son cou pour finir sur son torse. Au contact de ses mains, le blond fut parcouru d'un frisson et se mordit la lèvre inférieure, tandis que le héros embrassait son cou. Puis, tout en continuant de déposer des baisers au creux de son cou, il enleva son haut. Ulrich posa son regard sur le torse de Vladislav, puis ferma les yeux pour se calmer, et calmer l'envie qui l'envahissait.  

'' N'hésite pas à me toucher. '', lui murmura le héros avant de lui lécher le cou.

Ulrich rouvrit les yeux, ce n'est pas qu'il ne voulait pas le toucher, c'est qu'il n'avait aucune idée de quoi faire. Il essaya de reprendre une respiration normale, et enfoui timidement sa main gauche dans la tignasse de feu de Vladislav, et, partant du haut de la nuque, suivi doucement la colonne vertébrale du héros avec son pouce droit.

Au moment où sa main rencontra le pantalon de Vladislav, il rougit et passa son pouce dans l'espace qu'il y avait entre le pantalon et la peau du héros, suivi le tissu et arriva au bouton de son pantalon, qu'il défit.

Tout rouge de honte, il le regarda avec un air de doute.