Aujourd'hui est une journée lourdement normale, la routine quoi… Ce matin j'ai battu deux gangs de crétins, et deux étudiantes m'ont harcelé, la première m'a proposé une soirée au cinéma, j'ai refusé et la deuxième a osé critiquer ma chevelure. Qu'avais t elle dit déjà? Ha c'est vrai, encore cette réplique blessante; "Viens Laura, je te l'avait pourtant dit non? Cette tête de cornichon ne vaut pas un clou!"
"Tête de cornichon"? Moi, laissez moi rire! Elle m'avait contrarier sur mes cheveux, je leur ai donné se qu'elles méritaient pour cette injure à ma personne. En vérité, seulement une seule d'elles avait eu la vie sauve, l'autre se trouvait à l'hôpital. Une brigade de policier était postée sur les lieux du crime.

-Une minute? On a parlé de mon meurtre dans le journal télévisé moins longtemps qu'on parle d'un mouvement écologique en France contre les algues vertes… C'est vraiment déplorable…

Je ne suis pas d'humeur, j'ai du sang sur les mains, je suis vraiment dans un sale état.
Je me lève du canapé et sort de l'immeuble. A peine les pieds dehors, un sifflet retentit.

-Hep! Toi là, viens ici, les mains en l'air!

Je pousse un soupir et m'avance tranquillement les mains en l'air vers le petit groupe de policiers. Une fois près du policier, l'homme me fit son discoure sur la loi du silence, loi complètement débile à mon gout. L'agent allait me passer les menottes quand tout à coup, je transformais ma tête de façon à happer celle de l'homme. Les 2 femmes sous le choc poussèrent un cri d'effroi, il s'agissait de deux jeunes filles, des stagiaires à l'évidence. Elles fuirent de la ruelle en courant comme si elles avaient vu le diable en personne. Je titubais en arrière. Pourquoi ai-je levé la main sur ce gars, sous la vue de deux jeunes demoiselles. Si j'avais juste mis K.O le policier, sous ma force elles seraient tombées dans mes bras, qu'elle brute je peux faire des fois moi!
Pour me changer les idées je décidais de me rendre à la galerie d'art de la ville, car sous ses airs de brute, j'avais quand même l'âme artistique. Je rentrais chez moi et pris une douche. Je mis une chemise avec des motifs d'écailles et un pantalon noir, ces habits étaient destinés aux réunions de gangsters que j'avais imaginé dans mon coin, pensant rejoindre un groupe criminel d'où le blason avec marqué "Basilik" sur ma poitrine. Je passais d'abord chez un marchand de glace et pris un parfum chocolat pistache.
Je poussais la porte du bâtiment, des bruits de clochettes retentirent, j'avais sorti mes griffes en pensant que le bruit venait d'un policier, heureusement personne ne regardait. Je me dirigeais vers le guichet et pris un ticket. Des tableaux de tout les noms et de tout les styles jonchaient les murs! Qu'elle mine d'or! Après une vague excursion d'une des pièces j'entrais dans une deuxième plus vaste. Une jeune fille contemplait un tableau plutôt sombre et informe…

-Intéressante comme oeuvre non? J'aime bien pas toi?