J'arpente ses rues depuis un bon moment maintenant. Non mais vraiment, c'est quoi ça ? J'avisais la structure que j'avais aperçue au loin. Très haute, métallique, en forme de cercle avec des nacelles qui pendent. Et ça tourne. Je décide d'aller voir de plus près. Peut être pourrais-je y récolter des informations sur l'ambassadeur. Je resserrait le fourreau de mon épée à ma ceinture, prit mon élan et bondit dégageant une puissante onde de choc sous mes pieds qui me propulsa très haut vers l'avant. Ce saut bien que peu calculé me fit atterrir non loin de l'endroit, je me réceptionnait habilement amortissant le choc par une légère onde de choc. Les humains se retournèrent, surpris pour la plupart, certains effrayés, je les toisait avec mépris.
Je glissait la capuche de la veste que j'avais "trouvée" sur ma tête et avançait dans ce qui se trouva être un dédale de monde et de bruit.
Je saisit le casque que je gardais autour de mon cou pour les situations de ce genre et me contentait de le poser sur mes oreilles étouffant le brouhaha.
Je marchais dans le dédale de forains hurlants et de manèges, pour finalement arriver à destination.
Je lu un écriteau qui était planté près de la structure.

"GRANDE ROUE"

Suivit de quelques vulgaires instructions.  
La structure était vraiment haute, si ça s'arrêtait de tourner, ça me ferais un point d'observation merveilleux.
Tout à coup je sentit qu'on me bousculait.

"Hé fait gaffe où tu marche abruti !"

Une petite bande d'humains 3 au total. Ils avaient l'air de vouloir en découdre.

"Excuse toi grand con."

"Ouais excuse toi."

J'allais les tuer mais pas ici. Je fit mine de m'enfuir et parti en courant, assez lentement pour qu'ils puissent me suivre sans me perdre, mon épée fouettant ma jambe. Je bifurquait plusieurs fois avant de trouver un endroit tranquille derrière les stands. Je me retournais.

"T'es coincé ! Maintenant file nous ton fric ou on te fait la peau !"

Tellement stupides qu'ils n'ont même pas remarqués mon épée, je la décrochais de ma ceinture et la posait au sol avant de marcher vers eux, lentement.

"Fait pas l'con ou t'est mort !"

Ils sortirent de vulgaires couteaux des poches de leurs vestes. Comme si cela pouvait les sauver. Comme si des petites frappes comme celle-ci pouvaient ne serait-ce qu'espérer me vaincre.

"Fallait écouter idiot !"

Deux se jetèrent sur moi lame en avant, j'esquivait le premier balayant ses jambes, il se ramassa à terre tandis que j'empoignait le poignet du second le retournant et le brisant d'un geste vif, je rattrapait le couteau de mon autre main et plongeait instinctivement la lame dans sa gorge.
Alors que l'autre se relevait je fonçait sur le dernier exécutant un coup de pied latéral le pliant en deux, je me retournait vif, plaquant ma main sur le visage du gars qui c'était relevé et avait tenté de m'avoir en traître, je libérait une onde de choc qui traversa son corps, brisant tous ses os et détruisant ses organes.
Je reportais alors mon attention sur le dernier, à terre plié en deux.
Et j'écrasait sa tête contre le sol. Son crâne craqua à l'impact.
Je récupérait alors mon épée et entrepris de repartir explorer cet endroit.

C'etait une belle journée puis on est samedi, ce qui veut dire qu'il n'y a pas cours. Je suis encore au bungalow en regardant l'heure, il est une heure et je m'ennuie déjà. Que faire dans cette ville ? Que ont les humains qui habitent ici ? En plus je suis seul, Junko est pas là et à part Junko je connais personne ici. Je fais les cent pas dans le bungalow, j'allume la télé, je m'allonge. Rin d'intéressant et il ait trop chaud pour rester à l'intérieur. Je file me changer, me lave rapidement le visage et sors du bungalow. Je me proméne les mains dans les poches pendant un certain moment quand je suis ramené à la réalité par la vue d'un gigantesque rail. Serait ce ce que l'on appelle un grand huit ? Une de ces activités que seuls les braves peuvent réussir et ont le courage d'essayer. Intéressant. Donc je me dirige vers cet endroit curieux que l'on appelle communément " foire " ou " fête forraine ". Je jette mon regard dans toutes les directions et je vois pleins de stands et de machines en plus de restaurants, sans compter le nombre de visiteurs.

J'arrive vers l'attraction qui m'intéresse et ait la queue. Si de simples humains ont le courage d'essayer alors moi, fils de Poséidon, je serais bien lâche de ne pas tenter ceci. Dixminutes plus tard, c'est enfin mon tour. Je paye l'employé et monte dans le wagon, j'observe mes compagnons d'aventure. Un couple de jeunes amoureux, un vieil homme avec son petit fils et deux filles dont l'une semble plutôt anxieuse. Je me prépare, bien accroché à mon siége. Une voix annonce que le wagon ne vas pas tarder à se mettre en marche. Je prend une grande inspiration quand le wagon démarre. Nous montons lentement une montée d'une dizaine de mètres, c'est moins surprenant que je ne le pensais. Une fois montés nous avançons un peu plus rapidement quand au bout de cinq métres une descente équivalente à la montée se fait voir. Allais je mourir ? Nous descendirent d'une vitesse que je ne saurais décrire puis remontons toujours plus rapidement, les secondes s'écoulérent, avec parois la tête à l'envers nous arrivérent vers la in quand le dernier obstacle nous fit face, trois loopings. Nous accélérent plus que de raison et des cris se irent entendre de tout le monde, moi y compris :

" Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah "

Par rélexe que je ermis les yeux, et une fois réouvert le wagon s'était arrêté. Je sortis en titubant légérment, l'estomac remué de tout les côtés. Non je ne devais pas vomir ! Cela voudrait dire que j'ai perdu ace à cette machine. Je m'asseya quelque secondes prenant de grandes inspirations. J'allais désormais mieux et par conséquent je repris la route. Une ambulance venait d'arriver. Tiens un accident ? Je devrais faire attention on dirait. Bref je repars quand un stand m'interpella. Il vendait de la nourriture et j'avais faim. Je pris un hamburger que je mangeais tout en marchant quand sans le remarquer je trébucha mon hamburger partant donc vers la tête de la personne en face de moi. Un vrai géant ! Plus de deux mètres facile, des cheveux bleu et des yeux jaunes. Et son visage dégouliant de ketchup, salades, fromage fondu ... bref mon repas. En regardant sa tête trés sérieuse je ne pus m'empêcher de me tordre de rire. Je n'en peux plus mes côtes me font mal, je me les tiens, encore hilare. J'étouffe mon rire quelques secondes :

" Navré "

Puis c'est reparti, c'est plus fort que moi ! Je continue de rire à pleines dents pendant que ceux nous entourants sourient ou étoufent un rire masqué pendant qu'un enfant de six ans, est à mon instar victime d'un ou rire. Ca y est je pleure ! J'en peux plus ! Tout en continuant de rire je lui tend une serviette :

" Vraiment désolé ''