NINJA!!!

Pffffff...
Encore une journée à rien faire, à tuer le temps, à se remémorer ses anciennes batailles, ses duels et par dessus le marché le défaite qui devienne en se moment inexistante. Depuis que je suis arrivé en ville j'ai écrasé un criminel contrôlant les ombres et armé d'un briquet Bic en plastoc bon marché et... Et c'est tout... Quelle galère. Là je suis avachis sur mon lit. Je sens que je vais vite mettre un terme à ses vacances en ville pour retourner au rodéo moi! Je me met debout met une chemise à carreau ma redingote d'officier, me chausse et me munit d'un couteau de chasse et de mon walter. Depuis que je suis dans cette ville j'ai appris à me méfier des loups qui y rodaient, même si c'est pour faire ma balade annuelle.
Je sors dans la rue, salut le guichet de l'autel et le concierge puis sors de l'établissement. Je remonte le col de mon manteau. Et bien! Rien à voir avec le Colorado. Je marche sans bute dans la rue, me fais accrocher par une vendeuse de jasmin pendant 30 mètre et finis par craquer. Je me trimbale donc avec un petit bouquet de fleur sensé éloigner les mauvais esprits.

-Esprits de mes...

Je bougonne dans mon écharpe laissant échapper quelques jurons et continu mon chemin.
Soudain, un homme me barre la route et me demande de lui accorder "5 misérables minutes". 5 minutes de mon existence pour me pourrir la vie oui! Non mais quel culot lui alors! Il me parla d'un certains "dojo". Ha oui! C'est bâtiment remplit de lavette qui apprennent à se défendre en se bourrant le crâne d'idioties asiatiques? Pourquoi diable ils n'apprennent pas l'art de faire ravaler la face aux personnes un peu trop turbulentes? Pourquoi ils n'apprennent pas à cogner comme un marins? Bande de chiffe molle au cerveau lessivé! Revenons à nos moutons. Ce garçon voulait que je signe une pétition pour l'autorisation d'un de ces centres de combats.

-Désolé, mais je n'ai pas de temps à consacrer à vous et votre dojo. Encore, si c'était pour faire de la boxe...

L'homme me dévisagea d'un regard glacial.

-Qu'insinuez-vous monsieur?

-Que les gens qui seront entraîné dans votre dojo, oui ceux en peignoir de bain, n'apprendront qu'à frapper comme des fillettes! Ça ne sert à rien. La boxe au moins, fait parler les poings! Les cinq minutes sont écoulées monsieur. Au revoir.

Je le bouscule et le laisse à l'abandon, mais ce dernier m'attrape ma redingote. Je lui balaye la main avec un regard haineux. Aujourd'hui je ne veux pas d'embrouilles avec des gens insignifiant comme lui.

-Vous avez tord de penser cela de notre art.

Je me pencha à son oreille et lui dit d'un ton ferme:

-J'ai été chez les marins mon garçon! Des dojos de bridés, au Vietnam, il y en avait et tu sais quoi? J'ai massacré tout ces gars en pyjama rien qu'avec mon poing droit. Ne t'avise plus à me toucher c'est comprit?

Il m'énerve ce malotru! J'ai dit non! Qu'il se calme ou il va se retrouver les jambes en bretzel!

-Je ne doute pas de votre parole monsieur mais je connais une personne qui vous mettra au tapis en un quart de seconde.

-Il n'est pas arrivé le jour où un gars en pyjama me mettra la pâtée!

-Je paris le contraire!

-Si vous voulez faire parler les dés... Que paris-tu?

Ça sent la grosse, grosse embrouille!

-Si vous battez mon maître je vous ferez cadeau d'une authentique arme chinoise; une magnifique arche-buse dans tout son état. Si vous perdez... Vous devrez vous engagez à nous aider dans le projet du dojo. Alors?

De toute évidence, il avait aperçu mon walter accroché à ma ceinture et en avait déduis ma passion pour les armes de choix et authentiques. Quel fumier si il croit qu'il va m'appâter comme ça...

-C'est d'accord. Où dois-je aller?

L'homme m'emmena au stade, qui accueillait son l'employeur. Il me raconta sur le chemin le parcourt qu'avait eu ce dernier pour arriver à la ceinture noire. Je pense qu'il était mégalo sur les bords...

-...Je vous jure! Il est au moins 10ème dan...

A en juger par la force décrite, même si, pour les trois quarts, c'était du flan, je devais rester sur mes gardes. Je vis deux hommes se battre. Même si c'était des porteurs de pyjama au cerveau délavé, leur techniques de combats étaient époustouflantes! Une fois le duel largement gagné par un blondinet d'une vitesse et d'une force remarquable, mon guide accouru à la rencontre du vainqueur pour lui expliquer la situation. Je rentra dans la pièce.

Un tournoi amical avait été organisé au dojo de la ville. Enfin, un dojo... C'était un complexe situé dans le stade. Des tatamis et autres équipements pour les arts-martiaux avaient été installés. Dante avait été invité pour participer à ce tournoi et avait prit avec lui, quelques disciples. Les combats étaient superbes pour la plupart des experts en art martiaux présents. Mais terriblement ennuyeux pour Dante. Il gagnait ses combats en moins de deux secondes, frappant dans les endroits vitaux de ses adversaires et plus particulièrement la tête. Un coup de poing, un coup de coude, un coup de pied ou un coup de genou. Il suffisait qu'il soit bien placé, puissant et rapide pour mettre son adversaire K.O. Seulement, ce n'était pas aussi simple que ça pour tout le monde. Pour chaque K.O fait par Dante, tout le monde s'exclamait et ses prochains adversaires tremblaient. Certains partaient carrément, abandonnant avant même de monter sur le tatamis.

Après plusieurs victoires, un expert en Ninjutsu, l'art des ninjas défia le blondinet qui affichait un air blazé face à la faiblesse des "experts" en art-martiaux présents. Alors que Dante avait adopté le kimono blanc, classique, avec une ceinture noire, qu'il n'avait pas du tout obtenu, le "ninja" avait un kimono noir. Le combat débuta et le ninja s'écarta rapidement de Dante avant de jeter une bombe fumigène au sol. Dante connaissait ces ruses de Ninja, le Nimpo, l'art du camouflage. Il connaissait très bien le Ninjutsu lui aussi mais ce n'était pas son art préféré. Soudainement, plusieurs shurikens à bout arrondis mais très lourds foncèrent sur Dante, sortant de la fumée épaisse. Même si ce n'était pas mortel, si un de ces shurikens vous touche un os, il vous le brise. Mais Dante ne broncha pas et esquiva les deux shurikens qui visaient son crâne en penchant la tête à droite et à gauche et attrapa à la volée les shurikens qui visaient son buste et ce, rien qu'avec sa main gauche.

Depuis le début du combat, il n'avait pas bougé d'un pouce et alors que la fumée se dissipait, il laissa tomber les shurikens au sol. Lorsque la fumée se dissipa, évidemment, il n'y avait plus de ninja... Dante savait très bien où il était, c'était tellement prévisible... Le bruit de l'air trahit le ninja qui sautait sur Dante par derrière, un Bokken (Katana en bois) brandit pour frapper sur le crâne du blondinet. Ce dernier ne se retourna pas et se contenta de lever son bras pour intercepter d'une main le Bokken, de l'arracher des mains de son adversaire en penchant brutalement son bras en avant puis mît un coup de coude surpuissant dans le plexus solaire de son adversaire qui tomba à genoux, net. Dante se tourna vers son adversaire au sol, qui se tordait de douleur, la bave coulant sur le tatamis, pour le saluer en s'inclinant.

-"Haaa... J'aurais vraiment pas du venir en fin de compte..."

Soudainement, un de ses disciples vint accoster Dante, lui présentant un homme d'une cinquantaine d'année, l'air taciturne.

-"Je t'ai ramené quelqu'un qui veut te défier ! Je lui ai dit que tu étais ceinture noire, 11eme dan, il s'est pas défilé !"

-"Hein ? Mais je suis pas ceinture noire, moi. Je n'ai même pas le premier Dan en quoi que ce soit."

-"Quoi ?!!"

-"Bah, j'ai appris les arts-martiaux, dans la rue. Ma pratique des arts-martiaux est non-officielle donc non reconnue. Je n'ai jamais passé une ceinture ou quoi que ce soit. J'ai juste accepté de porter cette ceinture noire aujourd'hui, mais c'est juste pour me tenir le kimono. Je me fiche de la couleur, ce n'est pas ça qui fait la force."

Le disciple resta bouche-bée, tandis que Dante s'avança vers le vieil homme. Il n'était pas comme les autres, peut-être fallait-il s'attendre à du challenge ? Le blondinet le salua d'une façon Asiatique, en s'inclinant puis lui tendit la main pour la lui serrer. Il acceptait tout combat qui l'incitait à utiliser un certain degré de ses capacités.

-"Bonjour monsieur. Ravi de faire votre connaissance, je me présente, je m'appelle Dante. Si votre défi est toujours d'actualité, je l'accepte volontiers."

Le blondin se présenta à moi. C'était un type bien taillé mais un peu trop maigre à mon goût… Il sait frapper mais avec son physique, je doute qu'il puisse encaisser quoi que se soit. Ce serait dommage qu'il tombe dès mon premier coup. Il a l'air sympathique. Ca peut faire un bon copain! Heu… Non mauvaise idée! Ca salirait ma réputation de gros dur de me balader avec un garçon en peignoir de bain! J'oublie ça.

-Salut gamin. Je baisse le ton, C'est quoi votre problème avec les peignoirs de bains? Je vois pas se qui a de classe à en mettre un… Et puis tu flotte dedans, après, les coups perdent de la puissance. C'est une coutume?

Il me regarda d'un air amusé. Non mais c'est vrai ça! Je vois aucune pratique à mettre un de ces kimonos juste pour s'amuser. Ils ont peut être eu un entraînement intense pour gérer leur honte, ou ils sont masochistes. Je pense à une chose! Si on se bat, je devrais surement en porter un, moi aussi! Horreur, malheur!
Je me redresse.

-Bon pour le combat, c'est d'accord, mais je suis contre le port de pyjama à ceinture. Votre collègue m'a fait part de votre force en arts martiaux, je propose que l'on fasse parler les poings à la loyal. Pas de poing américain, d'arme blanche, de fumigène et de tout vos gadgets de ninja, comprit?

Je suis assez énervé aujourd'hui! Je ne vais pas retenir mes coups. Mais dans l'éventualité quasiment inexistante de perdre, que ferais-je? Donner tout mon argent pour un dojo bidon? Prendre mon walter et menacer toute l'assemblée pour ensuite prendre la fuite? On voit ça après le combat.
Le ring de box que je m'étais imaginé, n'était qu'en faite une mer de tapis de mousse recouvert par des taches de bave laissé par les autres concurrents et de la poussière du au manque d'utilisation des tatamis en se moment. Je m'apprêtais à rejoindre un tapis qu'en un homme me stoppa nettement dans ma marche. Pourquoi il faut toujours faire des trucs bizarres? Pourquoi me mettre pieds nus? Ils sont étranges ces bons-hommes. Il procéda également à une fouille complète et dénicha une lame de rasoir dans le col de ma chemise. Il me regarda froidement. Et moi je lui répliqua un regard innocent. Il me retira ma montre, mon chapeau, enfin bref il me restait plus que mon pantalon de velours et ma chemise à carreaux. Je réussi à poser mon pied sur l'extrémité froide du tapis et à marcher au centre faisant face à mon adversaire.

-Ton disciple t'as informé des enjeux?

Dante se tourna vers ce dernier qui le regardait d'un air honteux.

-Non, laisse tomber on verra ça après.

Je me mis en position de combat brandissant mes poings et attendant qu'il agisse. J'avais pu l'étudier pendant quelques minutes, c'était assez suffisant pour moi. Après, si il est si rapide qu'il parait, je compte sur mon atout. A toi de jouer, Dante!

Ce type paraissait un peu désagréable et moqueur vis à vis de la culture asiatique. Ce n'est pas très sympa. Dante est Italien, tout ce que pouvait dire cet homme sur la culture et les coutumes ne le touchaient pas, a vrai dire, pour le kimono, il était d'accord mais il fallait savoir qu'il avait une utilité, c'est un habit léger, qui ne bloque pas les mouvements et qui laisse des prises pour tenir son adversaire. Le vieil homme laissa un commentaire comme quoi Dante flottait dans le kimono et c'était normal... Le jeune homme n'était pas une armoire à glace, mais il avait une carrure très athlétique, il était sec comme Bruce Lee.

-"Je n'aime pas porter des kimonos non plus. Le dojo m'a obligé à en porter un si je voulais participer. Mais vu que notre combat n'a rien à voir, vous n'êtes pas obligé d'en porter un. Et moi non plus d'ailleurs."

Sur ces mots, Dante défît sa ceinture qu'il jeta au sol et leva le haut de son kimono qui alla rejoindre la ceinture. Il était maintenant torse nu, les muscles secs entourés de veines exhibés.

-"Quant à ma musculature, ne vous en faites pas. La carrure ne fait pas la force. D'ailleurs, la force elle même ne fait pas la victoire."

Le vieil homme était donc prêt pour le combat mais "à la loyal", par là, il entendait sans arme, sans gadgets de ninjas ou autre objets qui pourraient faire pencher la balance pour la victoire d'un plutôt que de l'autre. Et évidemment, il ne voulait pas porter de kimono, ça va de soi. Dante remonta sur le tatamis, craquant sa nuque et ses poings et commença à faire des étirements pendant qu'un Judoka fouillait le vieil homme et semblait tomber sur de jolies surprises qu'il montrait à Dante. Ce dernier n'était pas du tout inquiet par cet homme. En effet, il compte sur sa maîtrise quasi-parfaite du combat au corps à corps et de sa super vitesse pour l'emporter. Et puis, si jamais il devait se retrouver en difficulté, il n'hésiterait pas à utiliser son pouvoir qui le rend intouchable. Le vieil homme demanda si il savait les enjeux. Ouais, l'arche-buse si il perdait et des dons pour le Dojo du blondinet, si il gagnait. Dante pouffa de rire intérieurement, l'arche-buse en question, qui appartenait au club de Dante était fausse... Il avait toujours menti en disant qu'elle était vrai, pour se la péter mais vu la tournure que cela avait prit, ça en devenait drôle. Pour les dons d'argent, si il gagne, il n'y cracherait pas dessus.
Le vieil homme se mît en position de combat, sa garde laissait prétendre qu'il faisait de la boxe. Boxe anglaise ou française ? Ce sport limite les capacités du combattant, c'est dommage. Dante optait pour un art martial qu'on ne connaissait qu'à travers le cinéma. Le Wing Chun. L'art martial du célèbre Yip Man, maître de Bruce Lee, un des experts en art-martiaux les plus forts qui n'aient jamais existé. Après quelques mouvements de bras, Dante se mît en garde, le poing droit fermé devant et le poing gauche près du buste. Ses jambes étaient fléchies, la gauche était un peu plus avancé que la droite. Il regardait maintenant son adversaire froidement, prêt à en découdre. Le Judoka sur le côté cria :

-"Hajimé !" (Commencez !)

Je faillis laisser échapper l'irrécupérable: "Excusez moi, ça veut dire quoi Hajimé?" mais m'abstenais in extremis. Mon adversaire me fixait froidement, il n'avait pas prit ce combat à la légère d'après mon point de vu. Depuis la fenêtre, je l'avais regardé se battre et pu capter quelques-unes de ses techniques "à prise rapide". Je me concentrais sur une tactique basée sur la loi du plus fort. J'encaisse, je frappe, il est K.O. A l'évidence, ce type devait avoir conscience de sa silhouette de gringalet et avait trouvé des solutions à ce point faible. Le moment était mal choisit pour me combattre. De un, j'ai un don surement inconnu à sa personne et de deux je vis pour la bataille. Si il arrive à me mettre hors d'état de nuire, je devrais m'écraser sous une honte absolue et encaisser les frais pour la construction de ce fichu dojo…
Cela fait environ 1 minute que personne n'a bougé, ce combat à attiré la curiosité d'autrui. Pas une mouche, pas un bruit dans la salle.
J'en viens à l'art le plus connu des moins connu, celui qui fait sans aucun doutes possibles de l'homme qui emploie ces moyens un irréprochables malotru et faible d'esprit dans la tête de sa victime, celui aussi qui explose les nerfs de la cibles qui perds de sa concentration. Venons en à la pratique, attention les oreilles!

-De toutes façons, je gagnerais. Je ne sais pas si tu le sais mais le blanc, aujourd'hui, c'est la preuve immaculée que l'on échouera dans toute ses tentatives essayées ce jour là! Non tu ne savais pas? Mais tu devrais lire ça, ma cousine dit que c'est excellent pour les recrues de l'empire féminin, au point ou tu es, il n'y a pas à s'inquiéter de son avenir travelo mon gars! Plus qu'à vérifier si tu tapes comme tel et je ferais passer le mot à ma soeur. Voyons, des petites couettes iraient tellement bien avec ton corps de lavette. Tu ne trouve pas?

Je ne penses pas qu'il y a un besoin de le secouer plus que ça, mais pour faire bonne impression, je laisse un sourire de carnassier fendre mes lèvres. Ce type à quand même un air de famille avec un de ces héros de l'animé japonais. Comment il s'appelle déjà… Dra… Dragone balle zèbre? Bon je laisse tomber!

Ce type devait certainement avoir de l'assurance en voyant le corps pas très musclé de Dante. Mais ce qu'il faut savoir c'est que même si Dante n'est pas une armoire à glace, les coups, il les encaisse très bien. Entraîné dés sont plus jeune âge, il a encaissé tous les coups. Coups de poings, coups de pieds, coups de genoux, coups de coude, coups de katana en bois,... La violence, il connait. Son corps, aussi. Cela faisait une minute qu'aucun des deux combattants n'avaient bougé, chacun attendait que l'autre attaque pour contre-attaquer. En tout cas, c'était clairement la stratégie de Dante qui ne laissait paraître aucune expression faciale. Mais finalement, l'adversaire du blondinet commença à prendre la parole pour raconter des choses assez crue... Il se moquait de Dante. C'était clairement de la provocation, ça se voyait à un kilomètre, le Judoka lui même l'a remarqué. Mais Dante tomba dans le panneau. C'était la complexité avec lui, il a beau rester sérieux en combat mais il a une part de lui qui est resté enfant ou adolescent. Il prend les choses au premier degré, de ce fait, les gens ont tendance à le prendre pour quelqu'un de stupide ou de naif. Le voilà maintenant tout rouge de colère, il avait complètement abandonné sa garde pour prendre une posture d'un enfant en colère qui serre ses poings en les posant sur sa taille.

Sans dire un mot, il fonça sur son adversaire, balançant un coup de poing mal placé car il était maintenant déconcentré et son attaque fut carrément esquivé mais le pire restait la contre-attaque du vieil homme qui mit un formidable coup de poing dans le visage du blondinet le faisant dégager de plusieurs mètres. Ce type avait vraiment une grande force mais Dante s'était un peu propulsé lors de l'attaque. Il ne voulait pas se faire enchaîner alors, il avait préféré se dégager. 8 mètres séparaient maintenant les deux adversaires, Dante avait un genou au sol mais regardait son adversaire avec un filet de sang qui coulait de sa bouche. Il avait comprit la ruse de son adversaire et se sentait un peu idiot maintenant. Mais le plus important, il avait vu sa force impressionnante. Il a certes la force mais Dante a la vitesse. Et bien sur, la vitesse l'emporte toujours sur la force.
L'Italien s'était remit dans la position de combat qu'il avait choisi tout à l'heure. Cette fois-ci, son adversaire allait devoir attaquer, Dante ne se fera plus avoir.

Quelle déception... Je savais que cet homme n'était qu'un guerrier en herbe se la jouant samouraï mais quand même, quelle piètre performance. Chez les Marins, ont connaissaient plusieurs tactiques mes celle que j'ai déployé était d'une simplicité à s'en mordre les doigts. Suis-je tombé sur un abrutis ou bien un simple d'esprits? Tel est la question je vous dirais...
Après s'être élancé, le blondinet avait essayé le coup de poing "sauce gamin". Mon père serait mort de honte si il apprenait que je n'essaye pas d'aller plus haut que je ne le suis au lieu de m'en prendre à plus faible. Je l'envoyais danser avec un uppercut de petite ampleur dans le visage, camouflé ainsi par son sang abondant. Une fois remis du coup, Dante se redressa avec maladresse. J’avais désormais, un avantage certain. Le jeune homme était loin d'être dupe au point de se refaire le visage de la même façon que la première fois, je décidais donc de ne pas lui infliger d'autres coups sournois. Pour lui laisser un cadeau, je lui adressais un sourire discret et l'accompagnais d'une petite provocation.

-C'est tout?

A l'évidence, le combat allait commencer pour de bon. Toujours les poings protégeant le visage, j'avançais en oblique vers ma cible. C'était une vielle manie depuis toujours; j'adoptais cette marche souvent adopté par les cowboys, tourner autours de l'ennemi. Ceci avait plusieurs avantages, on pouvait observer sous toutes les coutures et tout les angles ce dernier, de plus, contrairement à une position statique, on devine moins bien le moment où l'on attaque. Et puis, d'un coup de pied, je m'engageais un poing au niveau de la tempe vers Dante. Je m'étais promis qu'il n'y aurait plus de coup sournois et je me suis menti à moi-même... Faisant croire à l'ennemi que je n'allais faire qu'un seul mouvement je le frappais de mon poing brandi mais comme je l'avais deviné ce dernier fut paré, la vigilance de Dante concentrée sur le ce coup je lançais une deuxième attaque à pleine vitesse et d'une puissance digne d'un bon vétéran dans l'abdomen du blondinet.

Son adversaire tournait autour de lui. C'était une tactique bien connue, de nombreuses fois, Dante a du faire face à des adversaires usant de tels stratagèmes et pire encore. Dante en était toujours sorti victorieux. Tout cela, il le doit à son maître qui a été le maître de Yip Man qui a été le maître de Bruce Lee. Enfin bref, revenons au combat. Le cowboy donna un coup de poing au niveau de la tempe de Dante. C'était tellement prévisible. Dante ne se contenta pas de "parer" l'attaque. Il s'était mit dans la position de combat du Taijitsu qui a pour cible, les points vitaux. Vous savez, ces points, qui lorsque touchés, nous immobilisent tout un membre. Il est rare, mais il y avait certains experts en Taijitsu qui utilisait leur art pour tuer leurs adversaires en frappant les points vitaux au niveau du coeur, provoquant une crise cardiaque immédiate. Dante connaissait tous les points vitaux, les plus improbables inclus. Le Taijitsu était un de ses arts martiaux préférés, un de ceux qu'il maîtrisait le mieux. Dante pencha brusquement son buste sur la droite, sans bouger ses jambes, fixes mais bien appuyés pour donner un puissant crochet du gauche dans un point vital de son adversaire situé au poignet. Si il n'avait rien senti sur le coup, dans quelques secondes, il remarquera que quelque chose ne va pas avec son bras. Mais son fourbe d'adversaire avait sacrifié ce coup pour en placer un sur l'abdomen du blondinet. Mais ce dernier, bien plus agile, plus rapide, plus technique au niveau du corps à corps que son adversaire tourna cette fois son buste sur la gauche, envoyant son coude frapper le poing de son adversaire. Cette fois, aucun point vital n'était touché mais un coup de coude contre un coup de poing, c'est très souvent celui qui frappe avec le poing qui a mal.

Dante avait donc entamé la contre-attaque. Son buste penché vers la gauche, il avait armé son bras qui lui avait servi à "parer" la première attaque, pour frapper de nouveau. Mais Dante, qui ne faisait que fixer les yeux de son adversaire, sans regarder ses propres coups, sachant très bien où il les place, chassa l'intérieur du pied gauche de son adversaire avec son pied droit, pour le déséquilibrer et si possible, lui faire faire un joli grand écart digne d'un grand gymnaste. Alors qu'on s'entendait qu'il frappe de son poing gauche, Dante utilisa de nouveau son bras droits pour donner quelques coups aux points vitaux situés sur l'abdomen, pour le lui paralyser et un coup de coude sous le menton. Si ces coups étaient contrés ou pas, Dante s'abaissa soudainement à raz du sol pour monter son talon au niveau du plexus solaire de son adversaire, afin d'en finir définitivement avec ce combat.
Il se fichait de ce foutu pari. Si il gagnait, le cowboy ne serait pas tenu de payer la somme. Qu'importe, Dante n'obligeait personne. Il aimait juste partager sa passion du combat au corps à corps.

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