"Your love should be illegal"

/!\ C'est dans la description mais je re précise que ce rp contient du yaoi et du R18 merci de changer si vous ne tenez pas à lire quelque chose du genre.

L'après-midi s'annonçait comme plutôt banal. Mais bon, ce qu'il y a de beau dans le métier de justicier, c'est que tout peut arriver. Les bons trucs comme les mauvais.

J'avais comme tous les jours -ou presque- pris mon identité héroïque pour aller chasser le crime : матрёшка. Dissimulé sous ma capuche à tête de monstre, et mes quelques autres excentricités (les points sous les yeux, les lentilles et mes longs cheveux violets attachés en une natte lâche), j'étais sapé pour jouer mon rôle de héros fou. Les médias se questionnaient sérieusement sur ma santé mentale. Ah s'ils savaient ! Enfin, je me complais dans cette image d'illuminé et c'est très bien comme ça.

Bref, je patrouillait tranquillement, préférant passer par les toits pour tout surveiller de haut. Tout paraît si insignifiant de là-haut ! en plus ça fait faire de l'exercice de sauter de bâtiment en bâtiment ! Je rodais. Je regardais les gens : leur sourire, leur bonne humeur et même les rires. Ce n'était pas le moment pour moi de faire tout cela, je restais blasé face à eux. Mon regard courait partout à l'affût du moindre problème.
Et des problèmes en voilà qui arrivent ! Une bande de types bizarres, cagoulés évidemment rentrent dans une banque, lourdement armés. Sans hésiter, je vais sur le bâtiment qui par chance est surmonté d'une coupole de verre. Je les regarde. Ils sont plutôt désorganisés. et ne semblent pas connaître l'établissement. Ce sera facile. J'entre en brisant une pièce de verre, code BLUE activé. Les otages crient, les braqueurs essaient de me tirer dessus mais mon champ magnétique retient les balles. Ce sont des débutants mort de trouille. Je leur fait mon rictus de fou, pour la forme et avec agilité et à grands coups de pied, je les désarme et les assomme.

Une fois les méchants à terre et la tension retombée chez les otages, j'attrape le boîtier de Gaspar -mon intelligence artificielle- et lui demande de prévenir la police. Il s'exécute. Je sens soudain une légère douleur dans la poitrine. Pourtant je ne me suis pas fait touché. J'ouvre ma veste sur mon torse nu et constate qu'un morceau de verre s'est fiché dedans pendant ma chute. Je le retire avec précaution quand j'entends des pas précipités.
"Ils ont fait vite les flics", me suis-je dit en levant la tête. Ah ben non, c'est pas la police. Juste un grand type aux longs cheveux roux, bandeau, sur l’œil et costard blanc. J'ai déjà vu ce type aux infos, c'est un justicier, Angel. Moi aussi on me disait que j'étais un ange gardien... Enfin quand j'étais encore blond et que ma paranoïa n'avait pas passé le stade deux.

«Navré t'es à la bourre Angel.»

J'avais lâché ça, complètement blasé. Puis en voyant qu'il avisait mon torse -musclé il est vrai- j'ai refermé ma veste pour lui dire :

«Bave pas en me matant.» J'ai laisé un temps avant d'ajouter avec un petit sourire : «Pas en public.»

Et les flics arrivèrent enfin.

Invité

Il s'ennuyait à crever le russe. Chez lui c'était la mort, il ne savait pas quoi faire, il n'avait pas les révisions de ses nano-machines à faire, le contrôle des machines avait été fait il y a à peine une semaine. Vladislav prit donc l'initiative d'enfiler son costume et de traquer les criminels. Le roquin se regarda dans le miroir, il avait toujours du mal avec l'image de l'ange que son premier amour lui avait donné. "Suis je un ange après avoir tué des gens ?" Son costume le faisait culpabiliser de ses actes passés, quel bonne blague, être un ange alors qu'on avait du sang sur les mains. Il déglutisait, regardant son reflet. La seul chose de bien, selon lui, qu'il a pu faire c'est d'aider Nick lors de ses derniers jours.
"Pas le temps de penser à ça !" Il secoua la tête et sortit pour faire sa partouille habituelle. Il passait par les petites rues donnant sur les coins fréquentés, son regard se posait un peu partout, il vérifiait chaque visages avec sa liste de criminels. Aucuns individus ne semblaient suspects. Le russe se permit de s'allumer un cigarette et de fumer, sans pour autant lâcher son attention sur des passants. Un malheureux incident est vite arrivé. Le rouquin grimpa jusqu'aux toits sans utiliser son don, il n'en avait pas besoin, entretenir son corps qui en faisait tomber plus d'uns mais surtout trembler plus d'uns. Il regardait le monde de sa hauteur, il souriait en voyant les gens se dépecher pour aller à leur lieu de travail. Tout semblait calme.

Le Spartovski passait d'un toit à l'autre en regardant entre les batiments si il n'y avait pas un quelconque dealer vendant sa cam' à son cher drogué qu'il fait sûrment payer au prix fort, ou si il n'y avait pas un proxenète qui vendait le corps de femmes innocentes. Vladilsav repensait à sa soeur qui était contrainte de vendre son corps contre sa vie. Il avait un pincement au coeur, c'était le seule femme avec qui il n'aurait pas peur d'être.

Il entendit un bruit de bris de verre, le roux se précipita au lieu d'où venait le bruit. Son regard se posa sur une silhouette mauve. Il la reconnaissait cette silhouette, il l'avait vue aux informations. Les journalistes faisaient tout un scandal sur son état mental, à croire que cet individu était plus à craindre selon eux. Ce n'est pas parce qu'il avait cette tenue et des cheveux d'une couleur inhabituelle qu'on devait avancer ça.

L'homme se retourna vers le Spartovski et lâcha :

"Navré t'es à la bourre Angel."

Les yeux du russe se dirigèrent sur le torse du justicier, il se rinçait l'oei devant un torse aussi musclé. Le sien aussi l'était, mais celui des autres, c'est toujours mieux. L'homme aux cheveux violet reprit la parole :

"Bave pas en me matant." Il marqua une courte pause et termina sur une phrase qui plaisait bien au russe. "Pas en public."

Le policiers arrivèrent pour arrêter les braqueurs. Vladislav se rapprocha de et en lui souriant.

"Ca sonne comme une invitation, ce que tu m'as dis." Le russe sortit une autre cigarette. "J'aimerais bien voir avec quoi tu les as eu."

Quand il avait fini sa phrase, il sortit dehors et alluma sa cigarette en regardant l'autre héros le rejoindre. Il porta sa cigarette à sa bouche et tira dessus.

"Tu pourrais me montrer ça chez toi ? Ici on attirera l'attention."

Alors comme ça, il pense que je l'invite. Ce n'est pas tout à fait faux en soit. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas joué le jeu de la provocation. Nonchalamment, il s'alluma un clope puis me demanda comment je les avais eu, que ça l'intéressait de voir et que je devrais tout lui montrer chez moi, pour pas attirer l'attention. Puis il est sorti. Mais bien sûr ! Je l'ai rejoint pour lui choper le bras et le ramener à l'intérieur.

«Okay on va chez moi. Mais on passe par les toits.» J'ai ajouté pour me justifier : «Dans deux minutes une troupe de journalistes sera là. Et je n'ai pas envie que la pire espèce de connards me pose des questions.»

J'ai donc pris les escaliers pour remonter sur le toit. Le temps qu'on arrive en haut, il y avait effectivement un groupe de personnes armés de micros et de caméras devant la banque. J'ai eu envie de leur cracher dessus. Leur job est de récolter la vérité pour ensuite diffuser des mensonges "rassurants". Des manipulateurs en somme. Il cachent les vrais problèmes et c'est dégueulasse.
Je me suis ensuite tourné vers Angel et lui ait lâché avec un petit sourire :

«J'espère que t'es prêt, si tu me perds de vue je ne viens pas te chercher !»

Puis je suis parti en trombe, sans même regarder s'il me suivait. Ca ne me faisait pas de mal de jouer un peu. Pour une fois que quelqu'un était à mon niveau ! Je courais, sautais de toit en toit. J'allais si vite que ma capuche a quitté ma tête, laissant mes longs cheveux flotter dans le vent. Sans aucun problème, j'ai sauté d'un dernier bâtiment pour arriver pile poil face à ma villa à l'air tout à fait ordinaire. Enfin... Ma paranoïa en a plutôt fait une forteresse informatique inviolable. Je me suis retourné pour voir le roux me rejoindre, quelque peu déconcerté.

«Quoi ? Tu ne t'attendais pas à ce que j'aille si vite ?»

J'ai posé ma main sur la porte qui s'est ensuite ouverte. Aimable, j'ai invité l'autre héros à entrer avant moi. L'intérieur était décoré tout à fait sobrement. Mais j'aimais disposer des photos de ma petite famille un peu partout. Il y en avait même encore de Sergueï et moi. Je ne voulais pas oublier l'époque où j'étais blond, sain d'esprit -à peu près- et en couple. Heureusement il me reste encore aujourd'hui le bonheur d'être père.

Je me suis rapidement absenté pour au moins enlever mes lentilles et me laver la figure puis j'ai dit à l'homme en blanc en le rejoignant :

«Au fait moi c'est Alexeï. Avant d'aller dans mon labo, tu veux boire quelque chose ?»

J'avais les yeux rivé sur lui. Je voulais bien le doser avant de le faire rentrer dans mon havre de robotique.

Invité

L'ukrainien attrapa le bras du russe et le ramena à l'intérieur. Le russe grognait un peu, tenant sa cigrette pour qu'elle ne tombe pas.

"Okay on va chez moi. Mais on passe par les toits. Dans deux minutes une troupe de journalistes sera là. Et je n'ai pas envie que la pire espèce de connards me pose des questions."

Il lesuivait de près. Une fois sur le toit, les journalistes étaient là. Ils semblaient tous si déçu de ne pas pouvoir rassurer la population après avoir rediffusé leurs conneries manipulée. Vladislav en avait fait les frais une fois, il s'est promit de ne plus répondre. Il connaissait les informations douteuses d'une journaliste, elle déformait tout ou inventait de fausses informations. Le Spartovski tira une dernière fois sur cigarette avant de la jetter dans la troupe de menteur. L'homme aux cheveux violets se retourna vers Vlad en souriant. Il partit furtivement après avoir prévenu le rouquin. Vladislav prennait ça comme un défi, lui qui adorait ça. Il le suivit aussi vite qu'il pouvait, évidemment étant fumeur, ses capacités étaient assez limitées face à l'ukrainien. Mais ce n'est pas si peu qui allait l'empêcher d'avancer, il en fallait bien plus pour l'arrêter.
Le russe s'arrêta, reprennant bruyamment son souffle. Fallait qu'il arrête la clope.

"Quoi ? Tu ne t'attendais pas à ce que j'aille si vite ?
- Je t'aurais suivi de plus près si je ne fumais pas."

Le héros ouvrit sa porte, Vladislav le suivant. Ses yeux se déposèrent partout, sur chaque photos. Certaines lui rappelaient Nick. Il souriat tristement en y pensant. Vladislav n'avait pas remarqué l'abscence de l'homme aux cheveux violets. Quand il revint, il ne portait plus ses lentilles déjantées et son maquillage.

"Au fait moi c'est Alexeï. Avant d'aller dans mon labo, tu veux boire quelque chose ?
- C'est vrai que je ne me suis pas présenté. Moi c'est Vladislav. Enchanté." il souriait puis reprit la parole. "Je prendrais bien un jus de fruits ou du soda bien frais si tu en as, s'il te plait."

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