Deviens une Ninja, le destin de Ib O. Wald ! /pv : Klaas A. Helden/

Invité

Ib regardait les girafes. Oui cette phrase peut paraître incongrue mais elle était vraie. Ib regardait bel et bien les girafes et elle se trouvait dans un zoo. Oui c'était bizarre qu'une fille comme Ib se trouvait dans un zoo, déjà car elle aimait pas spécialement les animaux et le monde qu'il avait dans le zoo.
Mais elle était bien dans un zoo entrain de regarder les girafes assise sur un banc en mangeant du pop-corn... Elle même se demandait qu'est-ce-qu'elle faisait là. La réponse était aussi absurde que la situation, elle l'avait entendue dans sa tête. Oui on lui avait donné rendez-vous par télépathie, au début Ib n'avait pas compris ce qui se passait mais elle avait vite captée l'évidence.

C'était bizarre, cette histoire de rendez-vous par télépathie. Mais Ib était intrigué l'homme ou la femme ? Bref le télépathe ne lui en avait pas trop dit, juste assez pour l'intriguer , juste assez pour lui donner envie de venir a ce rendez-vous... Au zoo !
Le rendez-vous de ce que Ib avait comprit allait parler boulot, ou plutôt un nouveau commencement dans sa vie... Une nouvelle voie a suivre ?! Une nouvelle voie... Était-ce possible ?! Après tout un seul meurtre suffit a faire de vous un criminel de vous jeter sur la voie du "mal" ! Le mal une notion très subjective car après tout tout dépend du point de vue... Ib par exemple ne trouve pas sa mal d'exterminer la pourriture, elle ne verrait pas de mal qu'on essaie de la tuer. Normal, car après tout elle était aussi une pourriture. Elle le savait elle méritait la mort depuis longtemps, mais elle était humaine alors elle vivait en attendant sa mort. Le train train de la vie quoi pensa Ib.

Aussi absurde que pouvait-être les pensées d'Ib, elle en était convaincue au moindre écart on mérite la mort. On le sait ou on doit se faire un devoir de le savoir, a partir du moment ou on ôte la vie on doit pas se plaindre si on vous la ôte. Chacun a son tour.
Bien sûr si on la cherche a la tuer, elle se défendra, Ib est humaine elle chérit la vie mais elle sait aussi que la mort n'est finalement que le juste sort qui attend tout criminel !

C'est alors qu'il arriva.

Invité

( Désolé du retard '-' )

La ligue des Assassins a besoin de nouvelles recrues en Amérique. C'est un besoin qui se fait ressentir depuis quelques années déjà. Mais Klaas prend son temps. Avec l'âge, on apprend à réfléchir et à calmer ses pulsions. Les jeunes sont toujours désireux de tout faire à quatrième vitesse, comme si leur temps était compté. À cinquante-deux ans, Klaas ne se considérait pas encore comme un vieil homme mais il se savait loin de son jeune temps. C'est pourquoi ce matin là, il ne se leva de table qu'après avoir lu avec attention son journal. C'est aussi pourquoi il prit une dizaine de minutes à se décider sur le veston et la chemise qu'il porterait tout au long de la journée. Personne n'aurait deviné en jetant un œil par la fenêtre de sa maison que Klaas est le chef d'une organisation criminelle internationale. Mis à part une cicatrice discrète sur sa tempe gauche, il n'a rien de plus ou de moins que la moyenne des civils de son âge. Il aurait plus le profil d'un professeur d'université en littérature, par exemple. Et pourtant, il se préparait ce matin-là pour effectuer une besogne liée à son rang de chef d'organisation criminelle. Et ce malgré l'opéra que crachait les hauts-parleurs de son lecteur de disque et l'odeur de café omniprésente qui piquait les narines. Il accrocha alors son pistolet grâce à une gaine en cuir sous son veston. Il jeta un dernier regard à l'intérieur puis verrouilla la porte derrière lui. Il avait rendez-vous.

Et voilà où on en est. Klaas était arrivé une heure en avance sur son temps. Ainsi, il avait tout le loisir d'apprécier les animaux du zoo. Il observe les lions avec plus d'attention qu'il en avait accordé aux autres bêtes. Il regarde le plus vieux des mâles, installé sur un gros rocher, promenant son regard sur l'horizon. Klaas s'identifie à cet animal. Celui qui dirige, fier, sans abuser de son pouvoir pour autant. Un animal loyal, qui sait patienter pour frapper sa cible et l'éliminer en un seul coup. Un prédateur avec des manières, propre. Klaas essaie de lire les pensées du félin. Il tente le coup quelques minutes. Puis, elle arrive. Elle, c'est Ib Wald. Une jeune femme de vint-six ans que Klaas a repéré. Il ne se tourne pas pour la regarder. Il suit ses pensées. Elle pense à sa propre mort. À comment elle mériterait d'être tuée pour tous ses meurtres. Le cinquantenaire sourit dans sa barbe. C'est exactement pour ce genre de réflexions que Ib est éligible à ses yeux pour rejoindre la Ligue. Il se retourne et va s'assoie près d'elle. Il croise ses mains rugueuses ensemble, soupire puis replace ses lunettes. Il tourne la tête vers Ib, légèrement. Il la mesure du regard.

* Ib. Si tu es ici c'est que tu as envie de changer de vie. Si tu changes d'idée, tu peux te lever et quitter le zoo. Mais tu seras morte dans les vingt-quatre heures. Il n'y a pas de marche arrière. Tu as vu mon visage *

Klaas fouille dans la poche intérieur de son veston, laissant entrevoir le pistolet. Il n'a pas ouvert la bouche de tout son discours. Il tend à Ib un paquet en papier graisseux. Il a acheté du maïs soufflé à son entrée dans le zoo.

* Je sais que tu as tuée des gens. Tu es coupable. Tu mériterais que je te loge une balle dans la nuque. Mais ton potentiel te sauve. Tu pourrais expier tes péchés avec moi. Je m'appelle Klaas, je suis à la tête d'une Ligue. Une Ligue d'Assassins. Sauf que nous ne tuons pas n'importe qui... n'importe comment. *

En un clignement de cils, Klaas fait apparaître dans la tête de Ib son meurtre le plus sanglant. Il se râcle la gorge puis ferme les yeux.

* Dis moi Ib, je pourrais le chercher moi-même dans ta tête. Mais je veux te l'entendre dire. Aimes-tu tuer ? *

Invité

Le voila l'homme qui lui avait donné rendez vous, vu comme ça il avait l'air du parfait honnête homme voir du parfait universitaire. Mais Ib le savait, il ne faut jamais se fier aux apparences surtout dans le milieux des tueurs a gage. Car a tout moment la mort peut vous saisir que ça soit sous la forme d'une jeune femme ou d'un vieillard.
Ib se sentait scruté par le regard de l'homme, enfin elle se savait scruté car après tout il pouvait lire dans ses pensées. La jeune femme entend sa voix dans tête, il lui dit très clairement qu'il n'a pas de marche arrière, Ib le croit elle sent qu'il dit la vérité. Mais de toute façon elle compte pas changer d'avis, ce n'est pas son genre, son choix est fait.

L'homme fouille a l'intérieur de son veston, elle voit le pistolet oui il faut toujours se méfier des apparences... Mais encore plus de la personne qu'elle a en face d'elle, il est dangereux ça se sent. Il lui tend finalement un papier graisseux, du maïs soufflé, elle le prend en pensant un "merci". Toujours être poli avec son employeur, mais surtout avec les personnes plus forte que soit.

Elle prend du maïs, il lui dit qu'il sait tout d'elle, qu'elle est coupable, qu'elle mérite la mort. Mais qu'elle a du potentiel, il lui parle aussi qu'il est le chef d'une ligue d’assassin. Des assassins qui ne tue pas n'importe qui et pas n'importe comment. Elle reçoit une image télépathique, un meurtre sanglant. Ib ne trésaille pas, cette image confirme juste ce qu'elle pensait : cet homme n'est pas n'importe qui.
Et la il lui pose la question "Aimes-tu tuer ?". Elle lui répond par sa pensée bien sûr.

*Est-ce-que j'aime tuer , Non pas vraiment. Ou du moins je ne suis pas une sadique psychopathe qui rigole en faisant des massacres. Mais je ne déteste pas tuer non plus, après tout ma vie telle que je la connais maintenant je la dois au meurtre... Tuer est une de mes raisons de vivre et non un plaisir, quand je tue je le fais proprement et rapidement. Je m'arrête là car après tout vous devez tout savoir de moi, je me trompe ?

Invité

Klaas sourit à un enfant assis dans un carrosse. Il n'en a pas l'air mais il écoute ce que lui dis Ib. Il en profite aussi pour sonder son être, sa bonne volonté. Il réalise qu'elle veut vraiment le rejoindre même si elle n'en sait que très peu au sujet de la ligue. Le cinquantenaire joint les mains ensemble et tourne la tête vers sa jeune partenaire de conversation télépathique. Il la trouve polie, motivée. C'est parfait. Il a posé son jugement. Il va la prendre à l'essai. Il se lève, mets les mains dans les poches de son pantalon. Il lui demande silencieusement de le suivre. Le zoo est rempli aujourd'hui, Klaas apprécie malgré lui cette ambiance occidentale qu'on ne retrouve pas ailleurs qu'en Amérique. Les papiers gras éparpillés sous les pieds des familles de classe moyenne qui observent plus leur montre que les animaux, soucieux de manquer leur feuilleton préféré à la télévision. Lui, il n'a pas ces simplettes préoccupations. Mais leur existence le rend heureux. Il aime l'homme en paix. Klaas est là pour détruire ceux qui menace cette routine rassurante. Il a besoin que les citoyens soient tranquilles pour pouvoir travailler. Le cinquantenaire se poste devant la cage des hyènes.

* La ligue des assassins, malgré les apparences, est partisane de la paix internationale. Nous éliminons les entraves à cette paix. Chose que les super-héros qu'on retrouve dans cette ville ne peuvent faire. Ainsi donc, notre méthode est beaucoup plus efficace. Drastique peut-être mais surtout juste. *

Klaas croit à ce qu'il dit comme s'il était l'évangile même. Il est convaincu que sa manière de pensée est la seule logique à considérer. Surtout pour ces futurs assassins. Il fait signe à Ib d'approcher de la cage des hyènes.

* Le mal n'est pas nécessaire. C'est un leurre qu'a inventé la religion pour rassurer le peuple. Car il leur était impossible de l'éliminer. C'est beaucoup plus facile d'encadrer ce mal que de l'éliminer. Regarde moi ces charognes par exemple. Elles n'ont pas d'utilité en tant que telle. On lit dans les livres qu'elles débarrassent la savane des carcasses. Et pourtant, les vers et autres insectes ont le même rôle. Les hyènes s'attaquent aux lions, aux humains, à tout ce qui bouge. Ce sont des dangers pour n'importe quel autre être humain. Ce ne sont pas des prédateurs, ce sont des tueuses assoiffées de sang. La preuve ? Même si elles sont bien nourries, si elles n'étaient pas emprisonnées, elles nous attaqueraient sans réfléchir. *

En un clin d’œil, Klaas fit disparaître les barreaux de la cage aux yeux des hyènes. Seules celles-ci avaient l'illusion qu'elles pouvaient atteindre les passants en toute liberté. En moins de deux, les bêtes se mirent à hurler de rire et foncèrent tout droit contre les barreaux, toutes dents sorties. Klaas plongea son regard dans celui de la hyène, un regard tout à fait à l'antipode de celui, fou, de la bête sauvage.

* Et pourtant, elles viennent tout juste de déjeuner. *

Klaas ricana un peu, se tourna vers Ib.

* Tu excuseras un vieil homme et ses lubies. Seulement, je suis convaincu que j'ai raison et jusqu'à maintenant, personne n'a réussi à me prouver le contraire. Je suis toutefois ouvert à toute critique, à la condition qu'elles soient intelligentes et réfléchies. *

Il sorti de son veston un petit carnet. C'est à se demander le nombre d'objets que pouvaient contenir ce vêtement. Il arracha une page vierge, rangea le carnet, pris la main droite de Ib et lui enfonça le papier dans la paume. Jusqu'à ce qu'elle referme ses doigt dessus. Il n'y avait rien sur cette feuille de papier mais lorsque le temps serait venu, elle serait presque complètement noire d'encre.

* Jette quotidiennement un coup d’œil à ce papier. Il deviendra ta carte d'accès pour notre prochaine rencontre. Et si tu es encore vivante après celle-ci, ton entraînement commencera. *

Quel était ce test qu'il allait prochainement lui faire passer ? Qui sait ? Klaas sourit à Ib comme un père sourirait à sa fille. Il lui posa la main sur l'épaule, serra chaleureusement et disparu dans la foule. Ainsi se terminait leur première rencontre.

Contenu sponsorisé