# C'est quoi ton p'tit nom? Vladislav Igor Spartovski, c'est complique pour toi le 'ricain ?
# Tu as quel âge? 29 balais.
# Tu viens d'où? de ma chère mère patrie la Russie, d'un bled paumé près de Vladivostok.
# Tu as un métier? Lequel? Héros accroc à la nicotine à plein temps.
# Tu es de quel groupe? civil mon pote !
# T'aimes les filles ou les mecs?Ou les deux? les hommes. J'ai peur des femmes.
# Vous avez peur de quoi? T'es bouché ou quoi ?! Je viens de dire que j'ai peur des femmes quand elles m'approche de trop près.
# Tu as de l'argent? T'es riche? Tu m'en donnes? Ouais, j'ai pleins de tunes. Mais pour en avoir, tu peux voir ailleurs. ♥

# Depuis combien de temps t'es dans l'école? Depuis... Mais... J'y suis jamais allé !
# C'est quoi ton super pseudo? Angel.
# Tu as quoi comme genre de pouvoir? Technologique.
# Tu as un don, un pouvoir? Lequel? Robotique pour l'humain avec énérgie cérébrale.
# Et tu le maîtrises bien? 9/10
# Tu m'expliques en quoi il consiste? (Merci pour le don Brooke ♥ Je ferais tout ce que tu veux !)C'est son premier amour, Nick, qui lui a conçu lorsque le russe lui a parlé de ses rêves de héros. Ce sont des nano-machines qui lui permettent tout. Oui, tout je vous assure... Enfin tant qu'elle sont dans un corps humain. Une fois dans un corps son hôte, soit Vladislav, peut en faire ce qu'il veut. Durcissement de l'épiderme pour résister aux balles et aux coups de poings ? Rien de plus simple. Devenir assez souple pour s'enfuir par les conduits les plus étroits ? Un jeu d'enfant ! Réécrire un code génétique pour changer la couleur de ses cheveux, de sa peau et de ses yeux ? C'est possible mais il ne le fait que très peu. Cepeandant Nick avait prévu tout bug, du coup il a son petit gadget pour règler le moindre problème qui peut survenir.
Quel genre de combat tu préfères? rapproché.

Si tu devais avoir....
# une arme? Une faux interchangealbe en arme à feu de précision. Ouais je sais, c'est la classe. Quoi ? Comment ça t'es pas d'accord ? Tu veux que je t'écrase ma cigarette entre les yeux pour que tu te retrouve avec un gros point rouge ?!
# un costume? Un veston blanc immaculé fermé par des gros boutons argentés, sur lequel sont cousues de grandes plumes blanches qui forment des ailes. Un pantalon blanc en tissus souple pour être à l'aise en toute situations, ainsi que des bottes blanches.
# un gadget? des billes pour jouer ! des fléchettes imbibées d'un produit anesthésiant.
# un moyen de transport? ma grosse voiture. Et voilà, pas plus.

Et en fait...
# Tu as une matière préférée? J'ai pas été à l'école.
# Un endroit que tu aimes? Mon atelier.
# Tu t'entends bien avec qui? Avec quel groupe? Je n'aime et ne détèste personne à la base.
# Tu as un modèle? mon défunt père.
# Tu as un ennemi? Les Raskapov, cette bande de raclure que je tuerais de mes mains.
# Tu penses quoi des criminels? C'est des crevures que je vais piétiner. ♥
# Tu as un passe-temps? Pas de répi pour un héros !

Chapitre 1 : Comment déchier une famille heureuse.

Pendant toute son enfance Vladislav admirait le travail de son père sans pour autant comprendre ce que ce dernier faisait. Son géniteur partait souvent dans toute la Russie pour les affaires à régler entre "clans" ou plutôt entre mafieux. Quand il revenait, tout le monde se rassemblait dans le salon pour parler de ce qui leur tenait le plus à coeur en recevant des présents de leur père, c'était les moment priviliégiés de cette grande famille. Le bonheur ne perdurait pas, une guerre éclata avec la famille Raskapov, cette denière était bien plus puissante que les Spartovski. Le conflit ne touchait que les pères de famille puis les fils commençaient à se joindre à cette bataille.
C'est en situation critique que les Raskapov débarquèrent armés chez le Spartovski. Vladislav était contraint de se cacher, étant le plus jeune de cette famille il ne pouvait se battre. Sa soeur restait aussi à l'intérieur pour garder le petit Igor. Le peu d'armes cachées dans la cave allait les protèger. Le père prenait les devant, il se devait de protèger ce qui avait de plus précieux en ce bas monde : ses six fils, son unique fille et sa femme.
Après un long silence, les coups de feu retentirent, le père Spartovski tomba raide mort d'une balle entre les yeux. Le camp adverse profita de cette ouverture pour abattre les cinq frères du cadet. La soeur prise de panique partie se réfugier en lieu sûr, oubliant son petit frère. Le rouquin ne comprenait rien au sérieux de la situation, il se dirigea vers la fenètre pour regarder ce qui se tramait dehors. L'un des membres de l'autre famille, l'aperçu furtivement, il prit le réflèxe de tirer. La balle rata de peu le jeune russe mais un imposant éclat de verre se ficha dans son oeil droit, ce qui lui arracha un hurlement effroyable, il se roulait entre les débris de verre et de brique, se coupant. Alertés par les cris sa soeurs ainsi que les intrus se dirigèrent vers lui. Un des hommes saisit le petit par le bras et un autre saisit la jeune femme.

"Tuons le petit, il nous serait inutile."

L'ainée les supplia de le laisser en vie en leur disant qu'ils pouvaient faire d'elle ce qu'ils voulaient. Il jugèrent bon de le soigner pour le vendre en tant qu'esclave au marché noir, tandis que la soeur finirait dans les mains d'un proxenète.

Chapitre 2 : Comment évacuer sa souffrance physique et morale.

Afin de trouver le petit Vladislav plus attirant on lui cachait au mieux ses cicatrices, seul son trou béant qui contenait son oeil quelques semaines plus tôt ne pouvait être caché que par un bandeau. Il était trop jeune pour avoir une substitution de verre. Il fut lavé, coiffé, et correctement habillé pour qu'un éventuel acheteur le trouve à son goût. C'est un jeune couple fortuné qui l'acheta pour une forte somme d'argent. Ils aillent lui faire accomplir les taches les plus ingrates qui soient pour un jeune garçon agé de 11 ans. Il se brûlait les mains sans crier en aidant à la cuisine, il s'esquitait les jambes sans broncher en arrachant les ronces, il tombait toujours de son escabot en faisant la poussière dans les endroit trop haut pour sa petite taille.
Malgré les taches compliqués pour ce petit bour d'homme, il restait à leur service pendant six ans. Vladislav avait tenu jusqu'à ses 17 ans, ses maîtres se montraient plus sympathiques avec le temps. La femme se sentait fortement par le jeune homme, elle l'appela dans sa chambre en lui faisant croire qu'elle avait une tâche pour lui. La femme ferma la porte à clé , le poussant sur le lit.

"Tu verras, c'est agréable. Tu vas aimer ça."

Elle le déshabilla avant de l'attacher au lit. Ses mains le touchèrent partout mais le corps du russe ne réagissait pas. Cette femme, pourtant belle, ne lui faisait absolument pas d'effet. Elle poussa ses caresses pour le faire réagir, finissant pas profiter de lui malgré son opposition.
La femme profita de lui plusieurs fois, ceci attisait la jalousie de son mari. Il bloquait Vladislav au sol pour lui brûler le dos avec ses cigares afin de lui laisser d'imposantes cicatrices dans le dos. Le jeune russe craqua, des pulsions meurtrières surgirent quand le mari le brûlait une fois de plus. Il prit le couteau le plus tranchant - il les connaissait tous - et le poignarda de plusieurs coups. Il se sentait souillé, il prit la fuite de ce manoir pour ne pas être retrouvé par la police. Il décida de fuir aux États-Unis pour ne pas être attrapé.

Chapitre 3 : Comment a-t-il trouvé l'amour.

Vladislav errait dans les rues tel un chien abandonné, enchainant les petits boulots sous payés. Il se réfugiait dans les quartiers populaires. Le peu d'argent qu'il gagnait ne lui permettait pas de se payer un logement, même le plus minable qui soit. Le russe dormait contre le bitume froid, mangeait de pauvres repas sans goût et aussi froid que le support qui lui servait de lit, il s'amaigrissait jusqu'à ce que les côtes soit visibles. C'est un frais matin d'hiver qu'un homme s'arrêta devant le jeune russe dont tout signe de vie semblait éteint.

"Tu sembles bien mal en point. Je peux t'être utile en t'hébergeant ? Tu as besoin d'un lit chaud et de manger quant à moi, j'ai besoin de compagnie."

Le Spartovski était fier, il refusait toute forme d'aide. Il détestait que l'être humain ai besoin d'une main bienveillante pour se sortir de ses emmerdes sous lequelles il croule. Mais il ne refusa pas l'aide de cet inconnu, il lâcha "Je... Dois aller... De l'avant..." avant de s'évanouir.

La mort l'effrayait, Vladislav voulait, non, il devait vivre pour la mémoire de sa famille. quand il se réveilla, l'inconnu qui lui avait tendu la main pour sortir de cette impasse se trouvait devant lui. Le rouquin mit un peu de temps avant d'émerger, il le questionna sur ses intentions, il restait méfiant, les souvenirs du couple qui l'avait acheté lui envahirent le crâne. Les larmes montèrent et il se mit à pleurer pour évacuer ce mauvais souvenir. L'homme lui rapporta un copieux repas fumant pour le soulager, il se présenta, cet homme s'appellait Nick. Ce dernier lui expliqua qu'il n'avait rien à craindre, il ne lui demanderait aucunes tahces ménagères à faire, il voulait juste de la compagnie. Sa famille n'existait plus, ses amis l'avaient abandonné et ses domestiques étaient tous partis. Vladislav ressentait la douleur de son sauveur, mais ne savait pas comment l'aider.
Nick lui fit visiter le manoir pour qu'il puisse se repérer. Il finit par lui montrer la salle de bain en lui suggérant de prendre une douche, le pauvre Igor était dans un état pitoyable. L'américain aida le russe pour ôter ses vêtements, ce dernier le repoussa quand on toucha à son haut. Il avait peur que Nick se mette à lui brûler le dos comme son ancien maître, il avait horreur de ses cicatrices, il voulait s'e débarasser à tout prix.
Le Spartovski s'ouvrit à Nick quand il comprit vraiment que ce dernier ne lui voulait pas de mal, il lui parlait de ce qu'il avait vu en Russie, les cadavres de ses parents et de ses frères, sa soeur qui était forcée à se prostituer, le couple qui le maltraitait qu'il a fini par tuer avec sang froid et sans remords. Son interlocuteur se sentait mal pour le pauvre russe, il le prit dans ses bras comme pour le rassurer. A la grande surprise de l'américain, il ne le repoussa pas, le russe s'y sentait étrangement bien. Il ne savait pas pourquoi son coeur battait à tout rompre, il ne connaissait pas cette sensation. Il n'avait jamais connu l'amiur, il ne savait donc pas ce qui lui arrivait. Nick posa une main sur son coeur. Les joues d'Igor prirent une belle teinte cramoisie.

-Il bat si fort... Tu ressens quoi quand je te touche ?
-Je... Je me sens bizarre mais en bien.

Le rouquin laissa les mains de Nick lui caresser le visage. Ses doigts effleuraient ses lèvres, il ferma les yeux. L'autre homme l'embrassa tendrement, le jeune russe se laissait aller à ses mots doux, il se sentait bien. Nick lui murmura un "je t'aime." presque inaudible.

- Aimer ? c'est quoi ?
- C'est quand on a le coeur qui bat fort en voyant la personne qu'on aime, quand on pense toujours à elle, quand on aimerait l'avoir pour nous seul, quand on rougit devant elle, quand on ne sait pas quoi lui dire sans bafouiller.
- Alors je... Je crois que j... Je t'aime...


L'américain lui apprenait sans cesse des choses mais il voulait lui apprendre bien plus cette fois, il voulait lui apprendre quelque chose de naturel pour l'homme. Il désirait le russe, l'envie prenait le dessus mais il la contenait au mieux. Nick craqua lors d'un baiser, il l'allongea doucement sur le lit, caressant ses hanches. Ses gestes faisait réagir le corps du rouquin, ce dernier prit peur quand Nick approcha sa main de son entre jambe.

- N-non... Tu veux me faire du mal toi aussi..?
- Bien sûr que non. Je t'aime, je veux partager quelque chose avec toi. Pas te violenter...

Ils reprient doucement leurs affaires, le russe se laisser aller aux caresses, il était surpris par la douceur dont faisait preuve son amant lors de l'acte.

Chapitre 4 : Comment son premier amour lui a permis de murir et de devenir un héros.

Le Spartovski lui confia ses rêves d'héroïsme, Nick l'écoutait en souriant, il adimrait la passion de son homme de vouloir sauver les gens de la misère. Le russe ne souhaitait à personne de vivre la même chose que lui. Son amant eu la brillante idée de lui créer un costume - il était doué pour la couture - et il allait retravailler sur son projet de nano-machines qu'il avait abandonné il a plusieurs années. L'amiéricain s'enfermait régulièrement dans son atelier afin d'améliorer au mieux son projet antérieur, ce qui lui prit plusieurs mois de patience et minutie. Il travaillait jour et nuit sans prendre de repos, ou très peu et sans voir son russe. Il voulait en finir au plus vite.

-Je tenais à te faire plaisir. Tu voulais être un héros, alors tu en seras un ! Tu seras l'ange gardien de cette ville.
- Je veux juste être ton ange et le héros des gens qui habitent ici.

Nick l'amena dans son laboratoire pour lui implanter les nano-machnes, il le rassura en lui assurant qu'il n'aurait pas mal. Tout l'attirail froid et métallique de la pièce ne rassurait guère Vladislav. Son amant lui baisa le front en lui chuchaotant que tout allait bien se passer. La panique saisit le rouquin qui se mit à pleurer à la vue de l'instrument qui contenait les minuscules machines.

"Je ne veux pas voir ça s'il te plait Nick..."

Il n'avait pas d'autres choix que de l'endormir pour que le russe se calme.


- Faisons quelques essais. Concentre toi et essaye simplement de changer la couleur de ta peau.
- Comment je fais ?
- Je ne sais pas. Ce n'est pas moi qui a ce pouvoir, toi seul peux y arriver.

Les tests ne montraient aucune progression. Il avait de gros problèmes pour contrôler son pouvoir, en paerticulier en moment de stress ou d'émotion forte, surtout quand ils ne faisaient qu'un. Avec plus de pratique il se mit à maitriser un infime partie de son don. Nick lui montra son costume, il évoquait un ange avec les plumes dans le dos ainsi que les vêtements blancs.

- Maintenant, tu seras Angel.
- Dire que je suis un ange est bien audacieux. Je suis souillé par mon passé.


Le rouquin n'osait pas enfiler un tel costume. Être un ange lui semblait bien prétentieux. Il ne voulait pas d'un tel costume, il se voyait plus à l'exact opposé.


Pour les 24 ans de Vladislav, Nick lui offrit une bague de fiançailles. Ce que le russe ignorait, c'est que son amant était gravement malade et qu'il lui restait peu de temps à vivre. Nick lui cachait car il craignait que Vladislav se donne la mort en même temps.
La santé de l'américain se dégradait de plus en plus, le moindre effort le fatiguait. Le Spartovski lui faisait les repas comme il pouvait. Tous les soirs, il scrutait les cieux dans l'espoir de voir un étoile filante, afin de souhaiter que son compagnon aille mieux.
Un soir, Nick qui se sentait fort mal profita de l'absence de son cher russe pour lui écrire une lettre.

"Cher Vladislav,

Tu te doutais bien que j'allais quitter ce monde. J'ai toujours eu une santé fragile mais je ne voulais pas que tu t'inquiète pour le pauvre homme que je suis. Tu étais le seul proche avec qui j'ai pu finir ma vie en paix, ma fortune et mon manoir te seront légués, tu en fera ce que tu voudra.
Je te demande une seule chose, tu dois rester en vie. Je comprends que tu te sente mal à cause de ma mort mais rappelle toi ce que tu m'as dis lorsque tu vivais dans la rue. Tu as dis que tu devais aller de l'avant, alors cesse de penser à moi, rappelle toi de nous comme par de doux souvenirs et non des souvenirs tristes. NE te retourne pas pour regarder le passé, regarde le futur et ne t'arrête surtout pas quoi qu'il arrive. De plus tu voulais être un héros, tu peux, non, tu dois sauver les gens de cette ville. Quant à ton costume, il n'a rien d'audacieux, tu es un ange, tu es souillé parce que tu as subi la violence, la cruauté et l'imbécilité des autres.
Je t'aime.

Nick."

Il déposa la lettre sur son chevet avant de rendre son dernier soupir. C'est en allant se coucher que le rouquin remarqua la lettre, il ouvrit l'enveloppe et la lu. La feuille glissa de ses mains tremblantes. Il secoua le corps sans vie, de grosses larmes perlaient le coin de ses yeux.

"Nick... Nick..! Niiiiick ! Reviens avec moi ! Je t'en supplie ! Reviens !"

Le russe se blottit contre le corps mort de son compagnon, pleurant. Il ne s'arrêtait de pleurer, il ne prenait pas la peine de manger ni de dormir. Il le savait pas quoi faire, il était désespéré. Vladislav refusait de croire que Nick était mort, il n'avait pas assez murit pour se calmer et se remettre correctement de la mort de l'américain.

Le russe prit une décision en adossant son costume et les responsabilités de héros, il vengerait sa famille des Raskapov et il protègerait les citoyens de cette ville.

"Je serais l'ange gardien de cette ville pour toi Nick !"