Je me trouvais enfin devant cette école de renom, la Heroe's SUP, mon nouveau refuge. Je tenais à la main ma valise, avalant difficilement ma salive je regardait les lieux qui se dressaient devant moi et c'est avec une grande inspiration que je franchis le pas de ce qui allait être, à partir de maintenant, mon nouveau foyer.

Aujourd'hui, j'avais opté pour du soft et j'étais vêtue dans l'enveloppe de mon ego transparente, mieux valait ne pas me faire remarquer dès le premier jour. Je ne ressentais ni peur, ni stress, en vérité, j'étais soulagée, comme si le poids énorme qui me pesait les épaules s’était envolé...Du moins, pour un moment.

Secouant légèrement la tête, je me remis les idées en place et j'allais d'un pas décidé vers le bureau de l'administration – je du me racler plusieurs fois la gorge pour qu'on me remarque – où quelques papiers me furent confiés, tel que mon emplois du temps, mon numéro de chambre, le plan du bâtiment et j'en passe. Je me concentrais sur la petite clé grise qui se trouvait au creux de ma main ; bon, il fallait, pour commencer, déposer mes affaires et découvrir où j'allais loger.


Sans le plan de l'école, je me serais paumée direct, ça, y a pas à dire ! Ce manoir était gigantesque et s'est quelque peu essoufflée que je trouvais, tant bien que mal, ma chambre. Je souriais, étant à l'internat, j'allais obligatoirement dormir avec d'autre pensionnaires et moi qui ne m’étais jamais fait d'ami, c'était l'occasion en or ! Remontée à bloc, c'est avec une certaine assurance et une légère anxiété que j'ouvris la porte du dortoir.

C'était une chambre en « L », elle semblait jolie et paraissait confortable. Plutôt grande, on trouvait sur la gauche une télé entourée de deux canapés, j'y déposais ma valise à côté de l'un deux avant de me détourner pour avancer de quelque pas, dévoilant alors, sur la droite, deux lits séparés à l'extrême contre le mur, avec des tables de nuit où se trouvaient une lampe sur chacune d'elles. Détournant le regard vers la droite, je vis une porte et j'en déduisis que c'était surement les toilettes. Souriant je fis un regard circulaire et j'y aperçue, en face mais éloignés des lits, deux bureaux avec des étagères accrochés au mur.
Je regardais la chambre, un peu déroutée, c'est vrai qu'ils devaient être blindés de fric, rien que les chambres le montraient, ils n'étaient pas connus pour rien. Soupirant je laissait mes yeux se déposer sur les deux lits et une montée d'anxiétés fit accélérer mon rythme cardiaque ; et si cette personne ne voulait pas de moi ? Et si elle ne me remarquait même pas ? Je dois lui dire quoi ? « Bonjour ! » ou « Salut ! Je... » ? ...Non…

Je pris ma tête dans les mains avant de soupirer, rien ne servait de stresser, je n'avais qu'à rester moi-même et puis, je verrais bien comment ça se passera, au pire, elle ne me verra même pas...
C'est après cette dernière pensée quelque peu démoralisante, que j'entendis la porte s'ouvrir et que je pivotais instinctivement sur place pour lui faire face.

Je clignais des yeux, incapable de dire quoi que ce soit. Merde, un bug, me manquais plus que ça ! Alors, je lui dis quoi ?!

HRP : Si quelque chose ne te plais pas, n'hésite pas à me le dire, je modifierais. Je pense surtout à la description de la chambre o/