Heroe's SUP
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
NOUS TENTONS DE REPRENDRE LE FORUM EN MAIN. SI VOUS ÊTES INTÉRESSÉS, MANIFESTEZ VOUS. ♥️
recensement ici ; https://h-s-sup.forums-actifs.com/t1228-recensement-de-relance#13877
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez|

Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Prodige
Liam Victoria
Liam Victoria


▌LOCALISATION : Au parc avec les canards

FC
▌SUPER: Starve Star
▌POWER: Manipulation de l'esprit
▌LEVEL:
Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Left_bar_bleue8/100Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Empty_bar_bleue  (8/100)


Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Vide
MessageSujet: Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Icon_minitimeDim 22 Sep - 2:34

"Ah mais bien sûr... Je suis un vilain garçon..."



C'était sombre, c'était lugubre. Le dernier train de nuit venait de passer, toutes les lumières de la gare étaient éteintes. Plus loin, dans un coin obscur, en magnifique tenue d'apparat blanche, un masque venitien doré posé  devant les yeux, Starve Star était là, attendant sa proie, grillant une clope pour faire passer le temps. Il y avait indéniablement un gouffre entre cet homme et le Liam que tout le monde connaissait : celui qui sourit, sûr de lui, qui se montre amical envers son petit monde. Mais quand il repart en quête de vengeance, il ne peut contrôler les ténèbres de son âmes qui refont surface sous forme de décharges de violence et de cruauté. Voilà déjà une dizaine d'années qu'il remuant ce foutu pays de fond et comble pour retrouver l'assassin de son amie et tant que sa soif de vengeance ne serait pas étanchée, il continuerait. Au final, cet vengeance est son ultime objectif. Une fois accomplie, il pourrait crever en paix, happé par ses propres péchés.
Enfin, sa victime du soir se montra. À sa vue, un rictus cynique s'étira sur les lèvres du long qui vint à sa rencontre.

Hé, toi, là ! fit-il froidement en balançant son mégot dans le caniveau.
_ Qui t'es ? Qu''est-ce que tu m'veux ? osa le loubard avec mépris.
_ Qui je suis ? reprit Liam avec un sourire narquois. Je suis la mort qui frappe à ta porte !

Un sourire cruel toujours fiché sur les lèvres, le ricain se rapprochà de l'homme pour venir lui choper le col et rapprocher son visage du sien. Il ôtà ensuite son masque pour révéler son regard vert jusque la dissimulé. Il s'empara ensuite de l'esprit de son adversaire, ce qui le plongea dans une torpeur innomable. Sans le lâcher, son regard cruel fixé dans ses yeux il lui fit avec une colère non dissimulée :

Je te préviens, je ne me répétera pas deux fois. Est-ce que c'est toi qui a tué une gamine à l'arme blanche il y a dix ans ? Dis moi la vérité !
_  Je... Non... Pas tuer d'enfants... lâcha la basse racaille après un moment de réflexion forcé.
_ Enflure !

Il disait forcément la vérité, sous l'emprise de son pouvoir, tout le monde lui obéissait. Liam fit tomber sa victime au sol avec un violent coup de pied. L'esprit toujours embrigadé par le don du blond, le bougre ne pu répliquer et du se contenter de gémir quand son agresseur lui bloque la respiration en plaçant son pied sur sa gorge.
Passant ensuite délicatement la main sur sa ceinture d'où il ôta son fouet, là Starve Star le fit claquer dans le vide. Il allait tuer cet homme. Rien que cette pensée le ravissait. Tuer juste parce que cet homme n'est pas bon et qu''il n'estpas celui qu'il cherche. Il leva son bras pour après faire claquer son arme sur le visage de sa victime. Et Liam le fit un long moment. Encore et encore. Il lui fouetta la face jusqu'à ce qu'il en saigne, lui éclatant même un oeil d'un puissant coup qui détonna comme aucun autre.

Tu es la lie de la société ! Crève ! Crève ! Salopard !

Cet homme est faible, désespérément faible. C'est un humain après tout. Il n'y a rien de plus faible et de plus con qu'un humain ! Trop bête pour s'apercevoir qu'il détruit le monde que lui a offert Dieu, trop faible pour faire face aux problèmes qu'il cause lui-même. C'est pour cela que Liam déteste l'Homme et qu''il a honte d'être ce qu'il est. Et c'est avec rage qu'il acheva sa proie, lui broyant le cou de son pied toujours là, interrompant sa respiration. Il contempla le cadavre un instant avant de le foutre aux ordures et de déambuler le long de la rue, comme un gosse perdu.
Pourquoi s'entête-il à se venger ? Mais parce que Liam est un Homme ! Cette faiblesse  qui le ronge, vient du fait même qu'il est humain. Où se trouve ce qui lui permettrait d'être puissant ? Il ne voulait pas rester faible et en-dessous de tout. Des sillons écarlates se dessinèrent sur ses joues. Du sang coulait de ses yeux, signe qu'il a utilisé son don de manière prolongée. Liam a mal, sa faiblesse lui fait mal. Et ça lui donnait envie de tout ravager, histoire de se donner une image de quelqu'un de fort. Même si ce n'est que mensonge. Il nettoya donc son chemin, envoyant valser ce qui se dressait devant lui.
Arrivé à une poignée de mètres de la scène du mètre qu'il venait de commettre, les jambes tremblantes de rage et de fatigue, il tomba sur un géant. L'inconnu avait l'oeil droit caché, mais surtout de larges épaules, une musculature impressionnante et une aura céleste (?) qui émanait de lui. L'américain le regarda de haut en bas, un peu surpris par  cette rencontre impromptue avec un pareil colosse. L'avait-il vu assassiner l'autre crétin ? L'avait-il vu rager au milieu de la rue ?
Toujours avec son air de gosse paumé, il tourna son regard vert qui pleurait rouge vers l'étranger et lui demanda avec une once d'espoir et de fascination :

C'est toi la puissance..?
Revenir en haut Aller en bas
Mutation
Meknes 3MAJ
Meknes 3MAJ


▌LOCALISATION : Inconnue.

FC
▌SUPER: Carnage
▌POWER: Éclair psychotique
▌LEVEL:
Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Left_bar_bleue31/100Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Empty_bar_bleue  (31/100)


Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Vide
MessageSujet: Re: Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Icon_minitimeMer 25 Sep - 3:00

"Savez-vous quand un homme meurt ? En se prenant une balle dans la tête ? En succombant à un champignon empoisonné ? Non... Un homme meurt quand le souvenir qu'on a de lui est oublié.
Foutaises. Un homme meurt quand je le TUE !" – Carnage

Ce soir était un soir sans transcendance pour Carnage. Une fin de journée classique, ordinaire, dépourvue de saveur parce que bien trop ancrée dans le ciment mortel du quotidien routinier. « Mais un ennui nécessaire… » se disait l’ambassadeur pour lui-même. Car après toutes les incroyables péripéties qu’il avait dû essuyer depuis ces derniers temps, il pouvait bien se permettre cette pause grassement méritée. Il déambulait donc dans la rue, incognito, comme toujours, ricanant de l’invraisemblable bêtise de ses ennemis, qui n’avaient toujours pas réussi à coller le véritable nom qui allait avec son horrible bouille. Depuis le viol et l’assassinat qu’il avait commit, la dernière-fois qu’il s’était baladé, il s’attendait à ce qu’on ne puisse plus sortir dehors, ni même ailleurs, parce que les humains ont peur et que lorsqu’ils ont peur ils se mettent à oser ce que ne ferait aucun autre…  Mais non en fait, tout se passa bien. Nulle part il ne vit de policiers aux aguets, parés à la moindre incartade, en train de surveiller les lieux. Pas une ombre d’affiche ne tenta de lui faire comprendre que plusieurs actes affreux venaient d’êtres commis. Cela l’arrangeait bien. Si on se mettait à ignorer ses méfaits, alors son objectif de destruction risquait d’arriver encore plus rapidement que prévu. Et facilement, de surcroit. Quoique, maintenant qu’on savait que quelqu’un s’en était prit à Brooke, peut-être doutait-on. L’extraterrestre se sentit soudain radieux : « Mais suis-je bête, elle est morte ! » Sa petite sœur avait périt sous ses coups. Il en était persuadé. Tellement qu’il ne chercha même pas à masquer sa joie, la changeant en un sourire qui ne manquait pas de sel. Il marchait, et tout était calme. C’était vraiment une bonne soirée.

Il semblait à Meknes que le soleil mourrait de plus en plus tôt. L’approche de l’hiver, peut-être. Quoique, l’envahisseur n’avait toujours pas vraiment compris comment marchaient le fonctionnement des saisons, sur cette planète. Un détail aussi anodin aurait fait rire le premier venu, mais quand on savait le temps que consacrait 3MAJ à ses sombres occupations de dictateur galactique, on passait tout de suite sous silence ce petit manque de culture primaire pour se faire tout petit petit. Qu’importe, il apprendrait bien un jour, quand il n’aurait aucune obligation sur les bras. D’ailleurs, tout lui indiquait que c’était le moment de s’arranger avec sa conscience. Après tout, n’affirmait-il pas lui-même n’avoir strictement aucune tâche en cours ? En fait, c’était faux. Carnage avait toujours quelque chose à faire. S’en était devenu presque maladif chez lui, cette tendance affreuse qu’il avait à se surcharger sous des corvées nécessaires, plus ou moins judicieuses. A guise d’exemple :ette manie qu’il avait eu par le passé, à vouloir dévorer tous les films d’horreur terriens qu’il pouvait se procurer, et ce, sans quasiment aucune interruption, avait parfois altéré les relations qu’il nouait avec d’autres génies du crime, suites à des prétextes du genre : « Je ne viens pas ce soir, j’ai l’intégrale de Saw à regarder ». Evidemment, ce genre de caprice n’était que passager. Et même, cela contribuait grandement à agrandir le panel de cruauté du Klong, puisque tout, absolument tout ce qu’il faisait, nourrissait implicitement son but ultime. Quoiqu’il pense, quoiqu’il fasse, il n’oubliait jamais la raison qui l’avait poussé à rester ici, à croupir sur cette planète : il était là pour se venger. Si Carnage avait osé voir d’autres styles de productions, peut-être aurait-il compris jusqu’où s’étendait son erreur. Sauf qu’il ne fallait pas rêver.

« Tu sais combien il y a de saisons dans une période de révolution terrestre ? » Le vieux papi à qui Meknes venait de poser la question avait manqué de recracher l’intégralité de ses fausses dents. Qu’on sache qui il est, ou non, Carnage inspirait rarement autre chose que des sentiments profondément instinctifs et dérangeants, toujours plongé comme il faut dans le style de la peur, de l’effroi, de la crainte et de la haine. Dommage. Il paraissait pourtant qu’on devenait plus sage en vieillissant. « Il y a un manque cruel de diplomatie sur cette Terre… » pensa l’alien. Raison de plus pour en finir au plus vite et ne pas traîner. Il avait déjà perdu assez de temps en continuant à s’interroger sur ce genre de futilités alors que des priorités autrement plus intéressantes l’attendaient ailleurs. L’appel du sang et de la mort supplantaient tout. Il continua son chemin à grands pas, manquant de faire trembler le trottoir, autant sous le poids de sa stature que de son égo.

Maintenant que le lampadaire de la planète éclairait d’une lueur maladive les reflets devenus presque négatifs d’une cité endormie voilée par la torpeur, 3MAJ marchait d’une façon un peu plus sereine. Le domaine de la nuit, et, autrement dit, celui plus souterrain de la criminalité lui plaisait bien plus que ces après-midi baignées dans le carbone et le fourmillement intempestif générés par une foule de criquets insupportables. En quelque sorte, même la bassesse terrienne devenait supportable quand il se retrouvait avec ses pires déchets. C’en était d’autant plus drôle que c’en était diablement ironique. Une bonne blague ainsi qu’une manière peu orthodoxe d’organiser ses envies de revanche, en somme. Si les Légendes savaient tout ce qui grouille sous la terre, toutes ces bêtes humaines, devenues presque sauvages, qui n’attendent qu’un seul signal pour brutalement s’élancer ! Aussi grave que miraculeux pour Carnage, qui voyait là l’astuce parfaite pour occuper et déranger au maximum ses admirables ennemis. Un peu comme un serpent qui se mordait la queue, en fait… Alors que les rayons toujours plus morts de la lune dissimulaient ses traits en les clarifiants d’un éclat digne d’une pièce de un centime, il reluquait comme un voyeur indiscret la scène de massacre qui avait lieu dans une gare plongée dans les ténèbres. Voila qui était au passage bien rare, l’extraterrestre ayant plus l’habitude d’assister à de petites rixes à l’arme de poing ou au pistolet qu’à de véritables attaques faites en compagnie d’un masque… et d’un fouet ? L’alien tiqua en entendant le bruit affreux que produisait ce genre d’objet. Il espérait grandement que l’assassin ne soit pas un habitué de la petite frappe, parce qu’autrement, il risquait de gravement ce compromettre, en faisant un boucan pareil…

Cela dit, le style de cet inconnu qui en massacrait un autre avait quelque chose de captivant. Il avait de la classe, c’était certain, en plus de ne pas faire les choses à moitié. Meknes se disait presque prêt à faire un mouvement spontané vers le tueur, rien pour pouvoir admirer de plus prêt la scène qui se muait invariablement en une boucherie horrible. Mais ne voulant pas déranger la personne (ou plutôt : simplement se faire plaisir jusqu’au bout en laissant faire le meurtrier, dont il n’en avait cure), il attendit patiemment, à l’instar d’un petit enfant qui fait la queue pour aller parler aux acteurs jouant dans le train fantôme de son quartier. Il trouvait cela bien drôle quand même, comme situation. Les citadins normaux seraient tellement gênés à sa place ! Décidément, la morale était vraiment une entrave. A cause d’elle, les plus simples plaisirs de la vie, comme celui, évident, de voir un autre souffrir, n’avaient plus leur place parmi la société. Quel dommage ! Quel gâchis ! Ah… Il aurait fort à faire lorsqu’il lancerait sa séquence de purge du système. Et l’autre vint à lui, l’interrogeant du regard sur le futur de ses projets, délaissant son ancien bien qui était l’homme mort. C’était beau de voir encore une fois les ravages que causaient l’écart entre sa taille et la sienne. C’en était drôle. Pourtant, celui qui dévisageait Carnage avait l’air le plus sérieux du monde.

« C’est toi la puissance ? »

Il eut un rire terrible, tonitruant, dont les intonations gutturales s'éparpillèrent en se perdant dans les obscures noirceurs de la nuit. Ne devenant plus qu'un désagréable et rauque grésillement, il continuait de se répandre comme un poison en se faufilant entre les rues, ce qui fit se secouer sa gigantesque poitrine. Pourtant, à première vue, rien ne semblait capable de faire vaciller le placard monstrueux qui servait de silhouette à l'envahisseur. Debout, planté là dans la rue comme un drapeau crachant à la face du monde, il avait l'air d'une armure. Une ancienne armure de théâtre japonais, robuste, dont les sons effrayants tentaient de s'échapper des moindres interstices de son corps, à la façon des cris des damnés qui se mourraient au sein de l'objet qu'ils hantent. Cette impression titanesque dura encore une poignée de secondes, étouffant dans l'œuf la moindre envie de bruit étranger de faire son apparition. La ville entière était tuée dans son rire.

Gobait-il vraiment les paroles qu’on lui venait de lui adresser ? Sur le coup, 3MAJ n’y cru pas trop. Ce type était bizarre, avec ses yeux verts qui pissaient le sang et ses manies étrangement manucurées. Pourtant, rien qu’à en juger par sa dégaine, il était bien plus qu’un simple citoyen à l’allure presque marginale. En lui pulsait sans concession un pouvoir, sûrement étonnant, qui débordait et coulait tout le long de son âme de manière si évidente que Carnage su tout de suite. Rien qu’à voir ses pupilles d’émeraudes briller d’un respect feintant avec peine l’admiration totale, Meknes se dit qu’il y avait occasion à profiter de l’affaire. Il se pencha un peu, rapprochant son visage du sien, courbé de telle façon qu’on aurait juré voir un serpent gigantesque apostropher sa proie. Et il lui dit avec un sourire, un odieux sourire plein de dents, cette phrase qui découpa l’obscurité en quatre :

-Je suis bien plus que ça, si tu veux tout savoir.

Voyant comment il venait de captiver l’inconnu, par ses grimaces épouvantables et sa franchise monstrueuse, il décida d’en rajouter, sans vraiment mesurer les conséquences que pourraient un jour avoir ses dires.

-Je suis la vengeance !


Son rictus s’étira encore. Qui sait, peut-être devrait-il dire à Mystery qu’il y aurait un sbire de plus à rajouter à sa liste des fidèles, le soir, quand il rentrera.
Revenir en haut Aller en bas
Prodige
Liam Victoria
Liam Victoria


▌LOCALISATION : Au parc avec les canards

FC
▌SUPER: Starve Star
▌POWER: Manipulation de l'esprit
▌LEVEL:
Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Left_bar_bleue8/100Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Empty_bar_bleue  (8/100)


Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Vide
MessageSujet: Re: Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Icon_minitimeDim 29 Sep - 4:32

"Embrasse-moi, emprisonne-moi de ton mal, remplis-moi de tes ténèbres."- Liam Victoria

Aux mots du blonds, l'étranger se mit à rire. Un rire sombre qui répandit ses notes sadiques dans chaque coin de la ville, terrorisant ceux qu'il l'entendaient. De la moquerie ? Certes la question était étonnante, l'attitude de Liam étrange... Mais ce rire inconnu résonnait dans tous les interstices de la carcasse vide du blond comme autre chose. Quelque chose de malsain, quelque chose d'obscur qui attirait le blond plus que cela ne le révulsait.
L'inconnu rapprocha son visage figé sur un sourire cruel de celui du riche, qui avait toujours son air perdu. Cependant, ses yeux verts brillaient toujours de fascination bien qu'il soit à la place de la proie face à son prédateur, du condamné face à son bourreau. Son cœur cognait à en faire exploser sa cage thoracique. Mais il restait là sans mot dire alors qu'on lui souffla un :

«Je suis bien plus que ça, si tu veux tout savoir.»

Plus ? Plus que la puissance ? La curiosité enflamma les iris de l'américain. Du sourire carnassier de l'inconnu, le regard de Liam glissa jusqu'à son œil. Il brillait d'un drôle d'éclat, un éclat dont il aurait voulu s'emparer pour aller sonder son esprit parcourir les moindres méandres de son inconscient. Savoir ce qui pousse ce colosse à se pencher sur la frêle personne de Liam. La cruauté ? La pitié ? "Qu'es-tu ?" se demanda Liam, piqué au vif par la tournure des évènements. De la voix grave du géant, il obtint la réponse à sa question tacite.

«Je suis la vengeance !»

Le dernier mot frappa le jeune homme de plein fouet. La vengeance, c'est ce qui le motive, ce qui l'aide à rester en vie. La vengeance il court après depuis des lustres, s'essoufflant à force de ne jamais s'arrêter. La vengeance c'est qui l'a poussé dans les ténèbres ce qui a fait de lui ce qu'il est : un pauvre fou qui cherche à faire entendre sa voix. Mais sa voix est étouffée par l'indifférence si ce n'est piétinée. Alors que lui était prêt à boire chacun des mots de celui qui lui faisait face.
Cet inconnu était le Serpent qui avait tenté Eve dans le jardin d'Eden. Tout comme la mère de l'humanité, Liam se laissait tenter par le fruit de vengeance qu'on lui tendait. La seule différence, c'est que le blond connaissait déjà le goût de la revanche, celui du péché. Et Dieu lui a sûrement déjà réservé une place en Enfer.

C'est donc avec une certaine sérénité mêlée toujours à cette fascination presque malsaine pour ce qui émane de cet étranger que Liam posa le bout de ses doigts sur la joue de la Vengeance. Ce n'était pas par tendresse ou par sympathie. Ce n'était que pour signifier que désormais il serait de son côté, même s'il devait se soumettre. Il mit des mots sur son geste pour l'expliquer :

«Si tu es la vengeance, je m'incline. Je te dois allégeance.»

Il était tellement menu par rapport à ce monstre. Et pourtant le blond est bien robuste par rapport à d'autres humains. Oui, c'est ça, cette imposante personne n'est pas humaine. Mais ce n'est pourtant pas une chimère sortie de l'esprit embrumé de ténèbres du blond. "Oh, peut importe", songea-t-il. Il est la Vengeance c'est tout ce qui compte. Le jeune homme était prêt à s'y abandonner tout entier. Son corps, son âme, au service de cette vengeance dont il est si avide. Bien sûr le corps d'un Homme, ce n'est pas grand chose, mais sa volonté peut valoir de l'or. Et celle de Liam est intangible.

Le blond replaça son bras le long de son corps, laissant au passage glisser ses doigts sur la peau de la vengeance personnifiée. Il était une allégorie du Mal. Oui on aurait pu le peindre dans la Chapelle Sixtine en Lucifer qui dévore les âmes faibles des damnés tombés en Enfer, défiant Dieu de toute sa superbe.

Liam essuya ensuite délicatement ses yeux avec ses manches poissant leur blanc immaculé de sang, laissant des traces carmin sous ses yeux marqués par la fatigue. Mais il n'avait que faire de se salir, de l'épuisement. De toute manière, il est déjà au fond du gouffre, il n'arrive pas à se raccrocher à la lumière, il la perd de vue. Il se rabat donc sur la Vengeance qui est là face à lui et qui sait peut être même qu'elle pourra le guider.

«Moi, Liam Victoria, je suis prêt à t'offrir mon concours. Si tu l'accepte, je te suivrais.»

Désespéré, désespérant peut-être, l'homme en blanc scellait son destin avec cet inconnu arrivé dans son existence aussi rapidement qu'un étoile filante passe dans le ciel. Il ne pourrait sûrement pas faire demi-tour mais ça n'a aucune importance. Il ferait avec comme il l'a toujours fait.
Auprès de lui, il pourrait exprimer sa rage en paix.
Revenir en haut Aller en bas
Mutation
Meknes 3MAJ
Meknes 3MAJ


▌LOCALISATION : Inconnue.

FC
▌SUPER: Carnage
▌POWER: Éclair psychotique
▌LEVEL:
Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Left_bar_bleue31/100Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Empty_bar_bleue  (31/100)


Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Vide
MessageSujet: Re: Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Icon_minitimeJeu 3 Oct - 8:30

Carnage hésitait. Il se demandait s’il devait projeter son énorme corps en arrière et pousser un ricanement guttural à en fendre les trottoirs, ou bien s’il allait simplement se contenter de dire une phrase du genre « Ok, ça marche, te voila à mon service maintenant. » La dernière méthode manquait cruellement de classe, et bien qu’elle soit beaucoup plus discrète que la première, au moins celle-ci avait le chic de préserver la monstruosité grandiloquente du personnage. C’est ainsi que Meknes se retint de faire l’imbécile et de ruiner sa crédibilité, chose qu’il ne pouvait de toute façon pas décemment faire. Certes, le fait que le petit humain lui ait effleuré le visage avec ses doigts malingres avait eut de quoi légèrement perturber l’extraterrestre, qui ne s’attendait vraiment pas à cette mise en scène qui faisait un peu trop forcée à son goût, mais pour autant, ambassadeur il avait été, ambassadeur il resterait. Il était donc parfaitement insensible quand Liam fit sa petite gestuelle et sortit les deux tirades qui confirmaient bien qu’il acceptait décemment de lui prêter allégeance. C’était dingue, tout c’était goupillé si vite… Il s’était baladé dans les rues, il avait vu le civil se faire massacrer, avait approché de l’auteur du meurtre, et paf, il se retrouvait maintenant avec un nouveau serviteur sur les bras. Un serviteur doté de pouvoirs paranormaux. Tout de même ! Cet éclat vert qu’il avait dans les pupilles vomissait d’intérêt aux yeux de l’alien. Ce « Liam » avait tout l’air d’être un sacré phénomène. Quelle bonne affaire pour une soirée où rien ne s’annonçait !

Malgré ses plusieurs défaites et  une espèce de malédiction chronique pour plonger à pieds joints dans des affaires aussi douteuses que dangereuses, 3MAJ avait toujours eut dans ses alliés une veine quasi-extraordinaire. Les plusieurs coups malicieux du hasard, qui lui avaient permis de rapidement étoffer son égo d’une légion de malfrats tous plus redoutables les uns que les autres, compensaient de manière assez équivalente les déboires qu’il avait lorsqu’il voulait forcer la réalisation de tous ses grands projets. Il n’avait pas encore le monde, aussi devait-il pour le moment se contenter de ce qui traînait en sous-sol. Et pourtant, s’il se rendait compte à quel point les sacrifices que ses pairs faisaient pour réussir à maintenir la situation de leur chef (c’est-à-dire lui) dans un des états les plus favorables à ses ambitions, peut-être serait-il sûrement devenu avec le temps plus compréhensif et plus humble. Mais ce serait alors perdre tout ce qui faisait le sel de Carnage, et ainsi donc, ce-dernier ne se rendait compte de rien, ou du moins, s’en moquait éperdument, puisqu’au fond uniquement lui comptait. Il était toutefois un peu heureux de voir qu’il arrivait sans difficulté à grossir la masse qui s’unifiait par-dessous sa bannière. Cela devait être syndical, ou quelque chose comme cela. Les grands méchants doivent avoirs des nuées de sbires contre lesquelles se battent les héros. Une sorte de destinée dramatique pour comics, en somme… Quoique, Meknes ne gardait pas le souvenir d’un Némésis qui s’amusait à violer les proches de son pire ennemi pour simplement le faire souffrir… Peut-être était-il l’exception qui confirme la règle.

-T’es pas bien toi… Ça tombe bien, les gens normaux m’ennuient.

Meknes n’avait pas mâché ses mots, bien que ce soit son ton qui ait fait la majeure partie du travail. Il venait de transpercer l’investissement moral de son nouvel ami telle une lance de chasseresse divine terrassant un démon maléfique. En même temps, il n’avait qu’à pas se permettre de le toucher ainsi aussi promptement… Meknes n’aimait pas qu’on ose de tels contacts avec lui. D’habitude, c’est lui qui touche, qui s’impose, mentalement comme physiquement. Ici, Liam venait de renverser tout le principe de son petit chef avec cette proximité qu’il venait d’avoir avec lui. Mais 3MAJ ne l’avait-il pas cherché un peu, lui aussi ? Mine de rien, ce petit toucher de rien du tout avait réussi à mettre le conquérant dans un état de cogito perplexe pendant au moins trois secondes, et cela n’était pas rien, de la part du colosse qui aime voir les choses en grand. Cela sous-entendait deux choses : ou bien Liam allait cruellement décéder au court des semaines voir même des jours à venir, ou bien Starve Star allait figurer dans le panthéon des terriens à avoir tenté l’impossible avec Carnage et à l’avoir servit jusqu’au bout, en plus de s’en être tirer malgré leur conduite. Secrètement, l’extraterrestre penchait un peu pour cette option là. A côtoyer les minables, autant que c’en soit la crème de la crème. Un début prometteur donc, puisque le blondinet avait tout juste assez de prestance pour soudoyer la terrible volonté de Carnage qui était, sur l’instant, de déchiqueter le corps de l’humain de manière telle à ce qu’on ne puisse même pas retrouver les morceaux. Si Liam voulait se montrer efficace, il allait falloir le dompter au plus tôt. Car l’autorité engendrait l’obéissance, qui elle-même engendrait la discipline. La discipline menait au commandement, et le commandement menait au pouvoir. Ou quelque chose comme ça.

-Sache qu’on ne me touche pas impunément. J’élimine tous ceux qui me frôlent. La vengeance n’épargne personne. Tiens le toi pour dit.

Voila qui était envoyé. Maintenant que les choses venaient d’être mises en place, soit Liam comprendrait et se courberait, soit il commettrait une seconde erreur, et comblerait ainsi les pulsions meurtrières de Carnage, le temps d’une soirée, ou, si l’extraterrestre se montrait inventif, pendant des semaines et des semaines, le cerveau pensant n’étant jamais en reste de toxines maléfiques dans lesquelles épanouir son inépuisable soif de cruauté. Le geste de recul de l’humain fut assez parlant pour que l’ambassadeur galactique puisse le qualifier de sage ou du moins, d’être conscient du danger. C’était bien, c’était toujours cela de gagner. D’un volte-face surdimensionné qui fit impitoyablement s’écraser toutes les particules alentours sur les murs de la gare, Carnage mit ses mains dans ses poches, laissa ses traits se courber devant l’horreur du sourire de requin qui colonisait son visage, et prononça d’une voix forte et sans équivoque :

-Suis-moi, on va faire un tour, que je te montre un peu ce que j’attends de toi…


Une semaine plus tard, confortablement installé dans un des fauteuils usés qui se mourrait dans sa planque, Carnage dévorait d’un regard de parasite satisfait le journal traitant des informations de la semaine. Une nouvelle vague de criminalité venait de brusquement refaire surface, et de nombreux meurtres, aussi brutaux qu’inexpliqués, s’éparpillaient un peu partout au sein de la métropole. La police et les forces spéciales restant désemparées devant le manque effarant d’indices, et même, d’alibi et de suspect qui étrangement se faisaient totalement absents, on en fut réduit à constater une épidémie de folie qui s’était emparé de certains habitants, les transformant on ne sait comment en tueurs fous qui se donnaient la mort une fois leurs méfaits commis. L’envahisseur leva la tête de son papier, et braqua son regard sur le jeune homme qui se trouvait là, en face de lui, le regard baissé comme en face d’un président intimidant. Sa mine fermée n’exprimait plus rien alors que Meknes lui décochait un regard explosif.

-Et bien, nous y sommes finalement arrivés ! Tu vois bien que ta force a un but. Continue comme ça. Avec ce que tu nous fais, tu n’auras pas à attendre bien longtemps le moment où l’on retrouvera celui dont tu veux te venger…
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Vide
MessageSujet: Re: Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Lost on my path, I met the power [ft. Meknes 3MAJ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Heroe's SUP :: Fichiers clos-