Robot Rock is coming! || Rp de Groupe

HRP:

Il n’y avait pas à tergiverser, être une Légende, parfois, ça amenait pas mal d’avantage. Surtout lorsqu’on savait se monter sociable, comme Brooke. Avenante et avec un sourire, il n’y avait que peu de choses que l’on pouvait lui refuser si l’on n’avait pas les pieds et poings liés, comme c’est parfois le cas, malheureusement. Ce jour-là, elle était allée trouver les militaires de la région, dans leur base d’entrainement. Ce qu’elle voulait, c’était faire une entrée en scène fracassante dans le gymnase de la Heroe’s Sup ; et elle avait murement réfléchit à comment s’y prendre pour que tout reste dans les mémoires pour longtemps !

La bonne fortune sembla lui accorder ses faveurs, pour une fois. Il y avait un petit groupe de pilotes d’hélicoptères qui devait effectuer un vol de routine, afin de ne pas laisser les moteurs des appareils s’engraisser et garder la forme, par la même occasion. Il s’avérait qu’elle avait elle-même participé à la construction de ces bêtes de métaux, aussi, après un court entretien avec le recteur de la base, elle obtint ce qu’elle voulut de lui, sans même avoir à lui faire du charme. Après tout, ça rendrait service à tout le monde et en plus, ça redorerait surement un peu le blason de son unité, alors pourquoi se priver ?

Robot Rock monta ainsi dans l’un des engins et demanda à ce qu’on lui apporte une chaise et plusieurs chaines munies de cadenas solides. Loin d’elle une envie masochiste ; en réalité, tout ceci faisait partie de son petit manège. Elle avait déjà en tête tout le scénario et avait briefé Archimède sur les gestes à suivre. Tout était parfait et déjà, un sourire de plaisir, comme l’aurait fait une enfant surexcitée – ce qu’elle était, au fond – ornait son visage. Elle prit place sur la chaise et demanda aux petits jeunes militaires de la scellée dessus avec les chaines et les cadenas. Au début, ils furent réticents.

La Vaughan dû faire preuve de tout son génie féminin pour arriver à ses fins. L’hélicoptère décolla peut après et le cap fut mis sur l’établissement scolaire, à cinq cent mètres d’altitude.

C’était haut. Très très haut. N’importe qui ayant eu le vertige se serait évanoui. Mais pas Brooke. Non, pas elle. Par ce petit jeu dangereux, elle repoussait encore ses limites et s’amusait… à sa manière, disons. Vivre en tant que Légende vous ôte parfois toute la saveur de la vie, de par le fait de l’invulnérabilité dont vous faites preuve régulièrement. En agissant de la sorte, la rousse voulait faire battre son adrénaline tout azimut. Il n’y avait pas de mal à ça, non ?
Tout son matériel et ses nano-machines avaient déjà été installés dans le gymnase – dont le toit avait été ouvert, exceptionnellement, pour l’occasion. Archimède pilotait tout ça et s’en tenait aux instructions, saluant les arrivants dans l’enceinte du complexe sportif avec son hologramme de majordome et les priant de bien vouloir rester calme en attendant que le « show » ne commence. Il est certain que la surprise devait surement être de taille pour tous ces gens.

R.R avait simplement prévenue de sa venue dans le gymnase ; le reste, ses robots et compagnie, elle n’y avait même pas fait allusion. C’était le but. Elle voulait surprendre comme elle ne l’avait plus fait depuis bien longtemps. Tous les robots étaient à l’arrêt, ne bougeant pas. La majeure partie du sol était meublé pour l’heure par un vaste tapis noir ; il s’agissait là de ses nano-machines, toutes réunies de façon ordonnée et compacte.

Un écran géant et une estrade avait également été installés. Lorsque l’on est Brooke, on a parfois un peu de mal à situer la mesure correcte dans nos actes. Tout comme aujourd’hui. Elle sourit.

« Archimède, connecte toi depuis ma montre à l’écran et diffuse mon message. fit-elle, les cheveux agités dans tous les sens par le vent qui arrivait par la porte ouverte du flan de l’appareil, dix secondes auparavant.
-Mais très certainement, Madame. »

Aussitôt, son visage apparu en grand format sur la surface réceptrice et elle entama un petit discours, juste pour le forme, sans doute.

« Bien le bonjour à toutes et à tous ! Je suis ravie de vous savoir ici aujourd’hui car j’ai prévue pour vous un show qui va tout détonner ! Si vous ne me voyez pas encore, c’est normal, cherchez moi un peu ! Préparez-vous et surtout, n’ayez crainte, tout se passera bien ! »

Elle préférait prévenir, des fois que certains fassent un arrêt cardiaque en la voyant faire son petit numéro. C’aurait été trop bête alors qu’elle était là pour leur remonter le moral, justement.

Enfin prête, la musique de fond fut lancée dans les enceintes du gymnase et la Légende fit signe aux militaires qu’ils pouvaient la balancer par-dessus bord, en faisant glisser sa chaise dans le vide. La sensation de chute libre fut immédiate et très prenante. L’inconsciente voyait alors les hélico’ s’éloigner mais n’en fit pas cas, elle savourait toutes les sensations qui se diffusaient en rythme effréné dans ses veines agitées. Elle se rapprochait très vite du sol et savait qu’Archimède retransmettait le plongeon en direct sur l’écran. A mesure qu’elle atteignait sa « cible », elle crut distinguer un « OH MY GOD ! » venu, sans doute, de la bouche d’une personne impressionnable. Elle sourit, de nouveau.
Les cris de terreurs succèdent bientôt au silence de la foule. Ils ont peur de ce qui va se passer. Il est vrai, rien n’est prévu pour la rattraper, apparemment. C’est quoi ce bordel, doivent-ils penser, en bas. Quinze mètres. Elle va s’écraser.

« Archimède, à toi de jouer.
-Tout de suite, Madame. »

Et le tapis sombre, qui était jusque-là inerte, se tortille dans tous les sens, formant des arabesques étranges qui parvinrent non seulement à stopper la chute de la chaise ou se trouvait la Vaughan, mais également à la libérer des chaines qui la maintenant sur la pièce de mobilier.

L’intelligence artificielle à son service a bien gérer son coup, exactement comme elle s’y attendait. Pas le temps de faire de pause, cela dit. A à peine est-elle hors de danger qu’elle se fait déposer par ses petits robots sur l’estrade et lance « Robot Rock » de Daft Punk. Voici qu’elle danse. Des mouvements précis, réguliers et travaillés. Oui, elle a planchée un peu sur une chorégraphie, tout de même. Elle a le chic pour tout faire à la dernière minute mais n’exagérons pas non plus ! Ça, elle voulait que ce soit parfait. Rapidement, des images de synthèses la représentant et des androïdes viennent s’ajouter à la danse, calquant leurs mouvements sur les siens. Tout semble magique tant l’harmonie qui se tient là parait incassable. Et puis elle sourit. Ce qu’elle est belle lorsqu’elle sourit.

La petite représentation dure environ cinq minutes. Elle est un peu essoufflée mais s’en remettra bien vite. Elle est contente de son petit effet, maintenant. Son cœur bat vite, elle se sent plus vivante que jamais.

Elle s’arme d’un micro-casque et ses assistants danseurs se mettent en veille, sur les côtés de la scène – ou disparaissent en faisant au revoir, dans le cas des hologrammes. Elle s’approche du bord et d’apprête à sonder un peu la foule, venue nombreuse. Tant mieux, c’était ce qu’elle espérait, après tout.

« Bonjour ! Comment allez-vous aujourd’hui ?! Vous êtes motivés ?! »

Il ne restait plus qu’à voir si son enthousiasme s’était rependu… ou non.

Je regardai machinalement mon portable pour savoir l'heure. 8H30. J'entrai tranquillement dans le hall du manoir. Je saluai les profs et le personnel administratif que je croisai. Parfois, je m'arrêtai pour papoter un peu avec certains, histoire de retarder le moment fatidique où je devrai retourner à mes dossiers en cours. Les gens se plaignent souvent de l'administration. Que c'est un organisme qui ne marche jamais correctement. À les écouter, l'administration fait tout, absolument tout, ce qu'elle peut pour les emmerder. Oui, à les entendre, ce serait l'esprit typique de l'administration. Il vrai que lorsque l'ennuie cérébral côtoie la somnolence, nous pourrions être tenté de faire une ou deux mauvaise manip volontairement, histoire de nous sortir de notre torpeur, mais ensuite, les gens viendraient nous voir pour nous dire à quel point nous sommes incompétents et surtout méchants. La vérité, c'est que les gens ne se rendent pas compte de ce que c'est. Non, nous ne sommes pas tous des administratifs sadiques, toujours enclin à vous emmerder.

Je vins à la machine à café. Ma secrétaire s'y trouvait. Nous nous saluâmes et je pris un café noisette à la machine. J'attendis quelques secondes, le gobelet descendit, puis le précieux breuvage et enfin, la précieuse touillette. Le terme « précieuse » n'est pas exagéré, croyez-moi. Figurez-vous que l'ancienne machine à café n'en donnait pas, ce qui était bien peu pratique pour touiller son café, il faut bien l'admettre. Si bien qu'en général je sélectionnai au maximum le volume de sucre, afin d'être sûr d'en ressentir le goût. Un prof se joignit à nous le temps de prendre un café lui aussi avant de rejoindre la salle des profs. Nous échangeâmes quelques banalités avec ma secrétaire quand je m'enquis de son rendez-vous de la veille. « Alors, comment ça c'est passé ? Racontez-moi tout ! » Elle rougit, si c'était pas chou ! Pour la petite histoire, elle avait flashé sur son voisin et j'étais suffisamment curieuse pour m’intéresser à ses affaires de cœur. D'autant plus que de mon côté, c'était le désert complet. Remarque, comme on dit, suivez l'Amour, il vous fuira, fuyez l'Amour, il vous suivra. Bref, ça c'était bien passé. Je lui fis une tape sur l'épaule. « C'est bien tout ça ! » lançai-je dans un sourire. « Bon, c'est pas le tout, mais nos dossiers ne vont pas avancer tout seul, j'imagine. » Ma secrétaire acquiesça.

Une dizaine de minutes plus tard dans mon bureau, alors que je regardai sans grande conviction les dossiers que ma secrétaire m'avaient apporté. Je remplissais ce que j'avais à remplir et signais ce que j'avais à signer. Que c'était passionnant ! Non ? Alors que mon iMac venait de s'allumer, un mémo sur le bureau de ce dernier me rappelait que c'était aujourd'hui que Brooke passerait à la Heroe's. Elle m'avait prévenu la semaine dernière en me demandant de lui laisser le gymnase. Évidemment, Greem et moi avions accepté la proposition. Après tout, en ces temps plutôt terne, l'intervention d'une Légende ne pouvait que faire du bien au morale des élèves. Ceci dit, je me demandais tout de même ce qu'elle avait prévu. Certes nous étions pas sortis ensemble très longuement, mais toutefois assez longtemps pour savoir que Brooke n'était pas du genre à faire dans la demie mesure. Bah, je trouverai bien cinq minutes pour allait lui faire un coucou et par la même occasion, voir ce qu'elle avait prévu.

Je finis pas entendre comme des bruits d'hélicoptère. En soi, pourquoi pas, il y a une base militaire pas trop loin, il était donc possible qu'ils faisaient des manœuvres de routine, cependant, j'avais l'impression qu'ils se rapprochaient. Je me levai de mon fauteuil et ouvris la fenêtre. Une minute, c'était pas Brooke, là-bas ? Dans l'hélico, harnachée à une chaise et sur le point de se faire balancer ?! C'est à ce moment que ma porte s'ouvrit. « Mademoiselle, mademoiselle ! Vous voyez ça ? » Non, je suis aveugle ! Je répondis par l'affirmative, fermai la fenêtre avant d'attraper ma secrétaire par le bras. « Allons voir ! » « Mais, et les dossiers ? » protesta-t-elle. « Je dois vous confesser quelque chose, la paperasse m'ennuie prodigieusement. Allez, venez ! On va bien s'amuser ! » Je lui souris et sans attendre une quelconque réponse de sa part, nous partîmes de mon bureau.

Ma secrétaire ainsi kidnappée, nous nous dépêchâmes d'aller vers le gymnase, sans pour autant courir comme des dératés comme le faisaient certains élèves. Arrivées dans la cour, Brooke avait sauté et se faisait réceptionner par des machines dans de multiple volutes. On continua de marcher vers le lieu du rassemblement, levant les yeux en l'air par moment. Une fois au gymnase, la Légende dansait sur du Daft Punk. Dans une tout autre école, les proviseurs auraient hurlé au scandale. Je dois bien avouer que j'étais surprise, dans le bon sens du terme, bien sûr. Je ne m'attendais absolument pas à ça ! En fait, j'avais l'impression d'être venu assister à un concert et pas un discours pour remonter le morale en temps de crise. Impression renforcée par la dernière phrase de Brooke, nous demandant si on était motivé. Oui, j'étais curieuse de voir la suite ! Mais bon, je suis quand même la vice principale donc je jugeai plus approprié de rester un minimum sérieuse. Je me contentai donc d’applaudir son entrée avec les autres, pendant que certains se prêtaient au jeu et lui répondait avec enthousiasme en lançant des « ouiiii ».

Sacrée Brooke ! Mais je vais être honnête avec vous, c'est en ne m'étonnant pas, qu'elle m'aurait étonnée !

Tenue:

Je me balade dans le bâtiment de la Heroe's SUP. L'école que j'ai rejoins. J'ai d'abord galéré a trouver l'entrée. Je me balade dans la cour, tranquillement. Mes écouteurs branchés à mon portable, j'écoute de la musique sans me soucier du fait qu'il y a beaucoup de monde autour de moi. J'essaie de ne pas penser au pire genre, je sais pas moi, un groupe de délinquant comme on en voit dans toutes les écoles qui voudrait tester leur dons sur moi. Mais cela n'arrivera pas ici hein. Hein ? Bon, je dois vraiment arrêter de me faire des filmes moi... Mais, on sais jamais.
Je marche donc tranquillement, bercé par ma musique qui couvre partiellement les bavardages et les sons des élèves qui envahissaient la cour. Soudain, un bruit d'hélicoptère vient gâcher le son de ma musique favorite. Je lève les yeux au ciel, cherchant l'engin bruyant qui a interrompu le thème du village d'Eruyt*. Je vois alors un hélicoptère, je m'en doutais. Cependant, je le vois lâcher quelque chose non loin du gymnase. Curieux je m'y dirige en courant. Plus je m'approche, plus j'arrive a distinguer une fille attachée à une chaise par des chaînes qui tombe du ciel. Pourquoi cet hélico' aurait largué cette fille comme ça dans le campus ? Je comprend pas. Là, je vois que la fille est réceptionnée par d'étranges machins, des genres de robots je crois. Je m'arrête de courir, essoufflé. C'est qui cette folle ? Non, cette tarée ?

Quand même intrigué, j'entre dans le gymnase, je me fige en voyant la foule qu'il y a. Enfin, trop de monde pour moi. Je reconnais une musique des Daft Punk. Mais, impossible de me souvenir du titre, ça fait si longtemps que je ne l'avais pas écouté celle-là. Je m'approche de ce qui semble être le centre d'intérêt actuel de tous les gens présent, une scène sur laquelle la fille qui tombait du ciel danse avec ces machines. Et mince, dire que j'ai flippé pour elle, je me sens bien stupide maintenant... Elle achève sa chorégraphie et s'avance sur le devant de la scène. Elle nous demande comment on va aujourd'hui, comme si elle nous avait posé la même question la veille. Ensuite, elle nous demande si on est motivé. Motivé pourquoi ? Dans quel genre d'évènement bizarre je me suis encore fourré moi ... C'est qui cette fille ? Pourquoi tous ces gens sont réunis là ? Et surtout... Qu'est-ce que je fou là ?

Sa curiosité avait conduit Shintaro a se frayer un chemin jusqu'au premier rang. Il était juste en face de la jeune fille ayant occupé cette scène avec son énergie débordante qui avait visiblement attiré tous ce beau monde qui mettait le jeune geek mal à l'aise. Elle était juste devant lui et l'envie de lui demander ce qu'il se passait en ce lieu y était. Cependant, sa timidité prennait le dessus et il se tut espérant que quelqu'un d'autre prenne l'initiative de demander pour lui. Il faisait toujours ainsi. Cependant, cela fonctionnait rarement. Il se disait que les gens étant venu ici savaient peut-être déjà ce qu'il se passait et qu'il était juste le seul paumé à ne pas savoir. Si c'était cela, il n'avait rien a faire ici. Après, peut-être que ces gens étaient aussi venu à cause de leur intrigue par la folle qui tombe du ciel et ne savaient aussi pas de quoi elle parlait. Peut-être, aussi, qu'il y avait de ces deux catégories ici. C'était sa curiosité qui avait obligé Shintaro a rester là, devant la scène, face à cette fille qu'il trouvait folle mais aussi, en un sens, amusante.

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* C'est un thème dans le jeu final fantasy XII sur PS2

Les observatoires sont les nids des profs d'astronomie, c'est bien connu. C'est pour ça que j'y suis, à faire mon boulot de prof : préparer mes cours. J'aurais pu corriger des copies ou préparer une évaluation, mais l'astronomie n'est pas la plus essentielles des matières pour les apprentis héros je le reconnais. Je me surprends même à capter l'attention de ses adolescents durant mes cours. Mais je ne suis professeur qu'en cours, en dehors, je préfère qu'ils me voient comme un conseiller ou même un ami. Certains partagent d'ailleurs l'observatoire avec moi. Je pense notamment à ceux qui viennent partager une cigarette avec moi ou Dante qui soit fait la sieste soit s'incruste pendant que je mange. Je ne suis pas un modèle éducatif sur toute la ligne, j'ai des défauts, comme tout le monde en ce bas monde.

Stylo en main, j'étais en train de noter des références d'astronomes, mes oreilles bercées par le doux son d'ARiA, chanson d'une célèbre diva japonaise aux longues couettes bleues. Bref, j'aime quand mon observatoire et calme et que je peux y travailler en paix. Bon, c'est l'observatoire de la Heroe's-SUP mais c'est mon squat. Mais ma bulle de sérénité fut brisée par l'arrivée tonitruante de Dante, squatteur numéro deux. Je ne pu retenir un soupir entre l'exaspération et l'amusement. Il me demanda de me dépêcher pour assister à la venue de Brooke Vaughan qui n'allait plus tarder à commencer. «J'y pense, j'y pense. Mais il reste encore un bon quart d'heure», ai-je rappelé au blond qui était surexcité. Je lui dit d'y aller et que je rejoindrais tout le monde au gymnase. Il ne me fit pas répéter deux fois et détala en me saluant, piochant au passage dans ma boîte gâteaux. Je pris donc les quelques notes qu'il me manquait avant d'éteindre mon enceinte et de ranger livres, pochettes et trousse dans ma sacoche.

Je suis ensuite descendu hors du bâtiment pour me diriger vers le gymnase d'où émanait même de loin un brouhaha festif. C'était une bonne chose qu'une légende vienne distraire les élèves qui avaient tous été remué par les récents événements survenus entre les murs de l'établissement. Je fouillais la poche de ma veste pour en tirer mon paquet de cigarettes, des Lucky Strike mentholées comme toujours. J'en portai une à ma bouche sans pour autant l'allumer. Avec tout ce monde, si quelqu'un me surprenait à fumer et que ça parvenait aux oreilles du personnel, je me ferais incendier.

Une grande foule d'élèves se réunissait progressivement dans l'enceinte du gymnase, avec quelques membres du personnels que je saluais au passage. Tout le monde semblait jovial et très impatient. Ce qui ce comprend. Moi même je ne peut m'empêcher d'être excité. Cela risque d'être terriblement incroyable. Les Légendes sont du genre à faire dans la démesure, l'exceptionnel. Bref, en mettre plein la vue avec des actes à la hauteur de leur talent. Je ne pourrais même pas faire un centième de ce qu'elles réalisent. Je préfère parler à agir si bien que mon entraînement physique laisse à désirer.

Je me suis ensuite engouffré parmi la foule, à l'arrière, adossé au mur en attendant que ça démarre. Je regardais les jeunes, souriant. Ca me rappelle mes propres années de lycée et de fac. Nous travaillions tous dur et pourtant nous ne rations jamais une occasion de faire la fête quitte à enchaîner deux nuits blanches. J'avais envie d'allumer ma cigarette mais je ne pouvais que me contenter de la remuer entre mes lèvres.

Soudain des cris enthousiastes mais aussi apeurés se firent entendre. Les regards s'étaient tournés vers le ciel, j'ai donc suivit le mouvement et comme tous, j'ai aperçu Miss Vaughan qui tombait de haut, cadenassée sur un chaise. Subjugué, j'ai entrouvert les lèvres et ai déposé ma Lucky derrière mon reille car elle devenait plus gênante qu'autre chose. Bonjour l'adrénaline ! Tandis que les cris raisonnaient, moi je restais muet de stupeur. Comment allait-elle se sortir de là ? J'obtint ma réponse en voyant une immense machine dessiner des arabesque pour délicatement la sortir de sa prison et de la poser au sol. Elle était radieuse et semblait prête à mettre le feu. Ce qu'elle fit avec un chorégraphie entraînante avec des robot et des hologrammes à son image sur une musique techno (pas vraiment mon style mais ça met l'ambiance !). Elle se mouvait avec élégance et ses mouvent étaient précis, vif et travaillés.

Quand la dance fut terminée, les hologramme disparurent en faisant au revoir et les robots se mirent en veille. Enfin la jeune femme demanda si nous étions en forme et motivés. En choeur avec les étudiant, j'ai crié mon enthousiasme en applaudissant la performance. Dire qu'y a pas un quart d'heure j'étais pépère dans l'observatoire et que je ne me sentais pas du tout de bouger. Grâce à Brooke ça m'a passé. Je suis prêt à passer la journée dans le gymnase.

HRP:

Juliet est une trouillarde. Comment ? On le savait déjà ? Ouais, bah je le répète. Parce que quand la rumeur de la mort de je-ne-sais-plus-qui s'était répandue, Juliet, elle avait flippé. Déjà peureuse et réticente à l'idée de venir à la Heroe's à la base, elle avait maintenant une raison de justifier son désir ardent de rentrer. Pourquoi de tels événements avaient-ils eu lieux peu de temps avant l'arrivée de la rousse ? Le destin mon ami, le destin. Et bien le destin, elle ne l'aimait pas. Tout comme elle n'y avait jamais cru, d'ailleurs. Elle avait alors tout -mais TOUT- fait pour convaincre ses parents que son retour se voulait nécessaire à sa survie. Et puis ils avaient trouvé le moyen de lui dire qu'elle ne craignait rien, et que de toute façon, si elle voulait réellement se battre pour la justice (...Elle n'avait jamais sous-entendu une chose pareille.), elle aurait affaire à bien pire. Alors bon. Il faut bien un début à tout !

Elle se passa de l'eau sur le visage. 'Paraîtrait qu'une légende allait venir pour leur redonner un peu de courage et de pep's... Une légende... Cela la laissait rêveuse. Se regardant d'un oeil vitreux dans la glace de la petite salle de bain, elle finit par refermer ses paupières et choper à l'aveuglette une serviette qui trônait non loin. Elle s'essuya rapidement le visage avant de la balancer sur le porte serviette sans aucune considération, étant un peu trop préoccupée pour se soucier d'un pauvre morceau d'étoffe humide. Elle retourna alors dans sa chambre, éteinte et volets fermés. Sombre, ouais, pour ne pas dire qu'elle n'y voyait que dalle. Pourtant, c'est sans difficulté qu'elle réussit à rejoindre son doux lit avant de s'y affaler sans aucune douceur. Des fois, ouais, c'était un vrai bourrin, c'te gamine.

Calme toi, Juliet, calme toi. Cette Robot Rock, là, elle va tous vous redonner le sourire. Et tu arriveras peut être même à apprécier cet endroit.

Un sourire se dessina sur son visage innocent. Elle se mit à chantonner comme elle avait l'habitude de le faire quand elle était stressée ou triste. Et elle se détendait, se calmait, emportée dans sa douce mélodie. Et puis. Et puis là, il y eut les hélicos. Parce que quand elle chante, elle oublie tout ce qui l'entoure. Elle se redressa vivement. Heureusement, il ne lui manquait que ses chaussures à enfiler, et puis aussi à se coiffer. Un minimum. Le truc, c'est qu'elle avait tout fermé, rien éteint, et que dans sa précipitation, elle se ramassa au sol avant de se redresser vivement dans sa lancée, comme si de rien n'était, choppa des petits escarpins blancs ornés d'un noeud (ouais, elle a ça chez elle) rose pâle et accouru à la salle de bain. Là, tout en enfilant ses chaussures, en choppant la brosse à cheveux et en fourrant sa brosse à dent dans sa bouche, oubliant que sans dentifrice son utilité se veut moindre, le tout face à la glace, elle s'activait, le tout dans une scène très comique. Bien sûr que les filles sont multi-fonctions, la preuve. Mais bon, comme elle a que deux bras, elle dû abandonner le brossage de sa dentition immaculée afin de s'occuper du brossage ultra rapide sa chevelure et de l'enfilage de ses chaussures. Et finalement, en 5 minutes, elle était dehors. Like a boss.

Et elle courrut comme une dératée, empruntant tous les raccourcis qu'elle connaissait et que peu de personne hormis elle aurait pu utiliser. Elle passait pas les toits, notamment. Plusieurs la regardaient, effaraient, limite les globes oculaires sortant de leurs orbites. Mais bon. C'était quand même moins surprenant que de voir une fille tombant dans le vide.

Elle arriva finalement quelques minutes plus tard. MINCE ! Elle avait râté le début de ce... Show ? Ouais. Mais bon, elle trépignait déjà d'impatience, et soudain, elle avait plus du tout envie de partir de la Heroe's. Okay. Elle resterait là la journée entière. Et quand elle termina sa choré endiablée, et leur balança avec une joie débordante s'ils étaient motivé. Elle hurla à s'en briser les cordes vocales -...Bon, disons qu'elle gueula comme elle l'avait jamais fait avant-, mais ce ne fut qu'un millième du volume sonore qui se répercuta contre les murs du gymnase. Ils étaient tous gonflés à bloc, ou presque. Et cela s'entendait. Une légende, hein ?

Robot Rock. Mon idole, mon modèle. La Légende qui a réussi à me donner l'envie de me battre, de vivre, de devenir une élève à cette école pour futurs héros. Si elle n'aurait pas existé... je serais probablement morte et enterrée à l'heure qu'il est. Elle m'a permis de m'évader du monde froid et angoissant de l'hôpital où j'étais confinée, elle en arrivait même à me faire oublier la terrible maladie qui ravageait et mutilait mon corps. C'est aussi elle qui m'a insufflé le courage qui m'anime aujourd'hui. Et c'est elle qui m'a transmis cette passion pour la justice et la technologie, passion qui me dévore toujours aujourd'hui. Sans elle, je ne serais rien.
Vous vous demandez peut-être si j'ai un lien quelconque avec elle. Si je suis une fille qu'elle a connu et sauvée de ses propres mains d'un attentat, ou une scène du même genre.
Je suis désolée si je vous déçois, vous privant d'une scène d'action digne d'un grand film de super-héros, mais... je ne l'ai jamais rencontrée en chair et en os. Je n'ai fait que suivre ses magnifiques exploits à travers ma petit télévision de mauvaise qualité au fin fond de l'unité «Maladies graves» de l'hôpital de Reykjavik où j'étais, si on peut dire, séquestrée, même si je sais pertinemment que c'était pour mon bien. C'est en la regardant, elle ainsi que les autres Légendaires, que j'ai suivi la voie que je me créais : celle de réussir un jour à suivre les traces des héros, qui défendent courageusement leur nation contre les pires méfaits qui peuvent exister.
Robot Rock était pour ainsi dire une sorte de mythe pour moi. Quelqu'un que je ne pourrais jamais voir, une personne inaccessible malgré toute la bonne volonté que j'aurais pu y mettre.

Du moins, c'est ce que je croyais jusqu'à hier soir, jour où je suis arrivée dans ce lieu si... magique, car je ne trouve pas d'autre terme pour le qualifier, même si je crois pas à la magie, qu'est la Heroe's. C'est en cherchant ma chambre après le dîner que je suis tombée sur une affiche, informant que "Tous les étudiants et membres du personnels auront le privilège d'assister à un show orchestré par la célèbre R.R.". Lorsque ces mots avaient atteint mon esprit, mon coeur avait fait un bond. Je pourrais enfin...apercevoir ma plus grande idole !
La nuit, il m'avait été impossible de trouver le sommeil tellement j'étais impatiente et excitée en imaginant la journée qui s'annonçait en perspective. Par crainte de réveiller Asura-chan, ma camarade de chambre, à force de bouger et de rebouger dans mon petit lit, j'avais décidé de sortir dehors.
Portant mon pyjama à l'effigie de la Légende en question, j'avais descendu à pas feutrés les escaliers en bois du manoir pour finalement me retrouver dans les jardins de l'école. J'ai toujours aimé les plantes. Découvrir leurs secrets, tout ce qui était lié à leurs mécanismes était réellement intéressant. Enfin, tout ce qui touchait aux sciences en général était intéressant.

J'avais ainsi admiré durant quelques instants un sapin aux épines brillantes, essayant de me remémorer ce que Papa et Maman auraient pu un jour me dire dessus. Ils ne sont certes pas jardiners, mais d'importants biologistes reconnus dans le monde entier, et ont toujours tenu à m'instruire sur les Sciences de la Vie et de la Terre. Ma petite main frêle avait effleuré lentement l'écorce rugueuse et piquante du conifère, appréciant ce contact avec la nature, tandis que mes yeux avaient dérivé sur le ciel étoilé. J'avais observé les constellations, essayant de me souvenir quand était la dernière fois que j'avais pu observer les étoiles. Il y avait tellement longtemps... tellement longtemps que je n'avais pas vu un paysage extérieur plongé dans cette obscurité presque apaisante...
Je m'étais allongée à même le sol, m'étais inbibée de ce moment unique et en même temps simple.
Peut-être m'étais-je endormie, ou peut-être ne m'étais-je pas rendue compte du temps qui passait, mais un surveillant interrompit ma rêverie en me demandant d'une voix bourrue de retourner dans ma chambre. Il y avait apparemment des normes de sécurité à respecter. Le soleil commençait tout juste à se lever, et caressait ma peau blanche avec délicatesse, tandis que je rentrais à l'intérieur, sentant la rosée matinale mouiller mes pieds nus. Un décor poétique, presque féerique.

Une fois dans mes appartements, j'avais sorti de mon sac ma planche à propulsion électro-magnétique. En gros, une sorte de skate qui peut flotter dans les airs grâce à une utilisation des champs et qui possède une pointe d'accélération supérieure à la normale grâce à des turbos judicieusement placés. Un petit bijou de technologie, que j'ai, sans me vanter, moi-même fabriqué.
Je m'étais enfermée dans la salle de bains afin de faire un minimum de bruit, et avait vérifié avec minutie si tout fonctionnait bien, effectuant les derniers
réglages afin d'assurer une utilisation optimale. Je ne l'avais encore jamais testé, mais je souhaitais m'assurer d'abord si tout allait bien avant de l'utiliser.
Cette petite préparation eut le mérite de m'occuper durant une bonne partie de la matinée, enfin, jusqu'à environ 10heures.
Je glissais ensuite mon invention dans mon sac à dos, avant de chercher à m'habiller convenablement. À vrai dire, c'était la première fois de ma vie que je choisissait moi-même mes habits pour la journée. Je finis enfin par me décider pour une jupe noire et un T-shirt à l'effigie de R.R que Papa m'avait acheté lorsque nous avions atterrit aux États-Unis la veille de mon opération. Il était pour moi une sorte de symbole de la renaissance et de l'espoir, et j'y tenais beaucoup.
J'étais ensuite sortie afin de me rendre au gymnase, lieu où je pourrais enfin L'apercevoir.
Bien sûr, à cette heure-là, beaucoup d'étudiants dormaient encore, aussi fus-je l'une des première à patienter devant les grandes portes vitrées de la salle de sport.

Je trépignais littéralement d'impatiente tandis que la foule commençait à s'amasser pour voir celle que nous attendions tous.
Soudain, un bruit sourd nous a fait lever la tête. Des hélicoptères. C'était des hélicoptères. Sûrement les gardes du corps de la Légende, murmura un garçon près de moi.
Si c'était le cas, elle ne devait plus être très loin alors ! Mon regard recouvrit l'ensemble des jardins, tandis que des membres du personnel nous faisaient entrer dans le gymnase. Un écran géant était posé là, au-dessus d'une grande estrade, et le sol était recouvert de grands tapis noirs.
Je cherchais à me positionner à l'avant, mais de nombreux autres élèves plus grands et plus forts que moi me bousculèrent avec violence, me faisant même tomber au sol. Je me relevai lentement lorsque l'écran s'illumina, présentant en gros plan Robot Rock, cheveux aux vents. Je restai immobile d'amiration. Elle nous salua, nous assurant de sa présence dans quelques instants et... sauta dans le vide, enchaînée à une chaise. Grand nombre d'entre nous laissèrent échapper des cris de stupeur. Moi même, j'eus, pendant un bref moment, peur pour elle. Mais elle avait l'air de savoir ce qu'elle faisait. Et puis, c'était Robot Rock après tout.
Elle se rapprochait dangeureusement et sûrement du sol, tandis que nous nous demandions tous sans exception comment s'y prendrait-elle pour ne pas finir écrasée.
Nous eûmes rapidement notre réponse : le tapis, qui finalement n'en était pas un, s'entortilla, pour réceptionner et délivrer mon idole.
Cette dernière, nullement épuisée par toutes ses sensations fortes, se fit porter par sa micro-technologie jusqu'à l'estrade, et enchaîna avec une chorégraphie sur une musique que je ne connaissais pas. Je n'ai jamais écouté beaucoup de musique, mis à part celle que je devais jouer lorsque je prenais des cours de flûte, de piano et de guitare, mais ça ne m'avais jamais véritablement intéressée.
Ce qui attira mon attention par contre furent les robots hologrammes qui reproduisaient avec précision tous les gestes de leur créatrice. Il fallait vraiment avoir du génie pour avoir pu inventer ça...
Robot Rock nous demanda ensuite de crier notre enthousiasme. Beaucoup de gens s'executèrent. Mais moi... moi, j'étais effrayée. Tous ces gens qui hurlaient, cette foule qui m'étouffait... je n'avais pas l'habitude. Je reculais, pas par pas, jusqu'à heurter quelqu'un. Toute honteuse, je m'excusait rapidement, et courus me réfugier jusqu'à un coin de la salle, me bouchant les oreilles. C'était la première fois de ma vie que je me retrouvais dans une grande assemblée comme celle-ci, et honnêtement, j'espérais que ce serait la dernière.

Le décès du jeune élève de la Heroes Sup avait énormément bousculer tout les esprits. C'était l'échauffement total, tout le monde soupçonnait tout le monde, et chacun de nous était parano au possible. Dans le dos de certaines personnes on disait des choses, en face on murmurait des hypothèses, on formulait des craintes. Bref c'était pas trop l'ambiance à l'école.

Je viens de finir mon cours d'identité. Oh pour une fois, je l'ai fait correctement et y'a pas eu d'incident. Les élèves ont eu l'air de s'éclater et c'est l'essentiel. J'espère au moins pas leur casser les couilles, malgré que j'ai conscience que ma matière ne soit pas non plus, une des plus intéressante. Qui aimerait se faire rabacher oh non, met toi un masque sinon t'es ami serons en danger ?! franchement? Bah moi, j'ai été le premier à dévoiler mon identité et avec Strider dans le ciel encore aujourd'hui dont on connaît tout la vie, c'est pas facile de leur inculter la valeur de ce secret. Et je suis aussi le premier à leur en rappeler les conséquences. Une fois le dernier élève partit en mode ninja, je souris et choppe mon paquet et ma sacoche. Je sors de la salle et la ferme en observant ce petit monde dans le couloir principal. Finalement, voir un peu de vie, c'est mieux que de rester dans mon appartement à ruminer le passé. En tout cas, je suis plutôt content d'avoir accepter le job proposé par Greem. Je me freille un chemin jusqu'à la porte de sortie, puis une fois à l'extérieur, j'hume le bon air et je soupire. Allez, c'est parti pour m'en griller une.

Certains gamins passent me regardent bizarrement, comme si je faisais un truc de pas bien, d'autres aiment me rappeler que fumer, c'est mal. et enfin certains limite me demandent une clope. Que je ne cède pas bien sûr. Attends, y'a pas marqué distributeur gratuit sur mon front non plus. Tandis que je prend ma première taffe avec atisfation, j'entends des groupie parler d'un évènement spécial qui se déroulera dans le gymnase. Je les regarde partir tout en réfléchissant. Un évènement spécial? Dans le gymnase ? Pus quand j'entends le prénom de Brooke, je fronce les sourcils. Brooke? La légende ? Mais qu'est-ce qu'elle vient faire ici? Je soupire ma fumée avec une délicatesse de cochon, l'air pensif et les sourcils froncés. Oh, bah j'irais voir.

Oui, ça peut être intéressant. Puis d'un coup, une floppée de gamins se ruent hors de l'école pour se précipiter vers le gymnase en beuglant des BROOKE EST LA! REGARDEZ ! et en pointant leur doigts vers le ciel. Je lève la tête vers le ciel et je vois un hélicoptère. Je fronce les sourcils, avant de me faire embarquer par deux gosses qui veulent que je les accompagne. Oh ce qu'ils sont chiants ces gamins. Je finis par prendre leur main et à me faire traîne. Arrivés au gymnase, il me lâche pour s'engouffrer dans la foule comme des rugby man professionels. Sauf que ça, bien, très peu pour moi. J'ai ma clope entre mes lèvres à finir, d'abbord.

Je fume donc tranquillement en entendant des exclamations et des sifflements à l'égard de la légende. Je dois avouer, que ça me fait sourire. J'aime bien entendre des gamins s'extasier sur une personne qu'ils jugent supérieure. Je trouve ça particulièrement marrant. Comme si tout les humains n'étaient pas égaux, mais qu'il y en avait pas leur popularité qui étaient plus spécials que d'autres. Puis d'un coup, des cris retentissent. Je sursaute et je manque de faire tomber ma clope. Je la fini d'une grosse latte avant de me jeter dans la foule et de m'approcher du premier rang. Je lève les yeux et je vois Brooke, attachée comme une princesse en détresse par des chaînes. Je fronce les sourcils.« Mais qu'est-ce qu'elle fous? »

Je sais très bien, au fond de moi que c'est une sorte de jeu de la part de la légende et qu'elle ne serait pas dans cette situation par hasard. Mais y'a une autre partie de moi qui murmure qu'elle est en danger, par on ne sait quelle circonstances. Je ne sais pas comment réagir à part attendre. Attendre de voir comment ça se passe. Les gens sont appeurés, puis d'un coup, la chaîne est détaché et Brooke se met à tomber. Je fronce encore plus mes sourcils, mon instinct de héros me demandant de la sauver... Mais moi je peux pas voler, ni même sauter aussi haut que le fait un kangoroo... Juste arrêter les pouvoirs autour de moi... Puis finalement, les nanos-machines de la rousse viennent la sauver, et elle se lance dans une dance une fois sur le sol. Je reste là, pantois. Et dire que j'étais prêt à me jeter sous son corps pour amortir sa chute alors qu'en fait tout était prévu. Les hologrames, la dance sexy, la chute du haut du ciel... Tout était calculé. Je sors une tête de blasé. Merde, je me sens franchement con.

La dance se finit sur un mouvement sexy avant que des applaudissements et des sifflements accompagnent cette fin audacieuse et énergétique. Les hologrammes disparaissent et Brooke s'empare alors d'un micro pour demander si les gens ici avait la pêche. Je déteste ce genre de prestation... Je déteste hurler oui à m'en perdre la voix, mais je dois avouer qu'elle a bien réussit son tour de magie et que des sourires apparaissent sur tout les visages. Je souris même à mon tour comme un con. J'applaudis alors à mon tour, tandis que mes oreilles sifflent tellement les gens hurlent. Finalement, malgré ma flemme, je sens que ça va être plutôt marrant ce petit show énergétique va à tous nous faire du bien. Alors Brooke, quelle est l'étape suivante ?

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Quelques minutes après mon réveil, je venais de réaliser que c'était aujourd'hui que mon idole venait à la Heroe's Sup. La bonne humeur m'envahissait soudainement. Je ne pouvais pas me permettre d'oublier silver bracelet aujourd'hui, il me le fallait absolument, le fruit de mon dur labeur et de mon génie ! Quoi mes chevilles ? Merci de s'en inquièter mais elles vont très bien. Il fallait que je fasse bonne impression devant mon modèle. Je pris une tenue simple et décontractée, haut rose poudré aux manches amples et un pantalon moulant blanc avec des chaussures à talons dans des tons similaires à mon haut. Pas de maquillage trop prononcé, rester dans le naturel serait plus convenable.
Je pris le temps de prendre un bon petit déjeuner pour me caler avant ce midi. J'avais tellement hâte de voir Brooke Vaughan en vrai ! Je m'empressais ensuite d'aller au gymnase de l'établissement, j'y serais en avance mais qu'importe, au moins j'aurais une place qui me permetterais de bien voir. Le toit du gymnase était ouvert, il devait y avoir un truc dans le ciel je pense.

Les gens venaient petits à petit, Mr Howl venait aussi. Je n'aurais jamais cru le voir ici, je l'aurais vu en cours ou a fumer dans l'observatoire. Je levais la tête vers le ciel en entendant le bruit d'un hélicoptère. Je reconnu la chevelure de feu de la légende. Je n'arrivais pas à voir correctement, elle semblait assise sur une chaise. Je n'étais pas sûre de moi. Son visage apparut sur un écran géant, y a pas à dire, elle a vraiment trop la classe ! La légende nous fit un discours avant de se jeter dans le vide, elle était attachée à sa chaise. Si elle voulait en mettre pleins les yeux, elle avait réussi ! J'étais bouche bée devant sa chute, évidemment elle n'allait pas s'écraser, ce serait trop bête pour une légende qui a vu bien pire. Son arrivée dans l'enceinte de l'établissement était spectaculaire, il n'y avait pas d'autres mots pour décrire ça, cette mise en scène est digne de la grande femme qu'est Brooke. Elle n'avait pas froid aux yeux pour faire une telle chute attachée à sa chaise. Son arrivée s'en suivi par Robot rock de Daft Punk accompagné d'une danse. J'eu la soudaine envie de crier :

"Vous êtes la meilleure des légendes Brooke !"
Je me sentais observée par certaine personnes assises autour de moi. C'était un peu gênant mais je m'en fichais, si elle m'avait entendue c'est ce qui comptait. J'étais telle une fangirl au concert de son chanteur favori. Je ne pouvais que prendre des photos (souvenir !) et crier pour montrer mon enthousiasme.

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