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« Oh, ferme là. » {ft. bestiole ♡ }

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Serren Ha'Slaïd
Serren Ha'Slaïd


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MessageSujet: « Oh, ferme là. » {ft. bestiole ♡ } « Oh, ferme là. » {ft. bestiole ♡ } Icon_minitimeDim 12 Mai - 11:46

Être prof. Je ne pensais jamais l'être. Faut croire que le destin choisit des fois des voies contradictoires. Attends, je suis le mec le plus égocentrique et le plus... impatient que tu puisse connaître. J'suis sûr qu'un con il peut me faire chier et que je suis capable de lui envoyer mon livre dans la gueule. Oh je fais ça déjà avec les bouteilles et les verres alors bon, un livre ça doit pas tant changer que ça. Mais bon. J'aimerais bien être un bon prof, faire quelque chose de bien dans ma vie. Tu vois ce genre de truc qu'un homme normal est censée aspiré. Faut dire que j'ai plutôt ... bien commencer ma vie, mais qu'en ce moment j'ai plus l'impression de l'avoir raté. Alors je vais me tester à une vie normale et d'anonymat dans un nouveau pays, avec de nouveaux gens et une nouvelle mentalité. Et c'est beaucoup de nouveautés. Donc, j'ai choisit d'enseigner l'art d'être anonyme à des élèves dans une école assez spéciale.Ouais Heroe's sup. Et c'est là dans votre tête, que vous vous dîtes : attends y'a un truc qui cloche... Oui c'est vrai, je suis le mec qui adore la notoriété mais qui apprend aux autres à l'éviter. Ouais vous pouvez dire WTF. Je suis d'accord... Je sais pas comment je vais faire. J'aimerais bien, finalement, être prof de combat ou un truc qui me définit vraiment. Mais finalement ça peut être pas mal de devenir prof d'une matière qu'on a jamais prit à sa juste valeur. Car justement, mes expériences c'est ... un peu les conséquences du si on ne respecte pas les règles. Donc bon, une sorte de challenge pour moi, pour les élèves ... et pour les livres. Car je sais pas pourquoi mais, aujourd'hui j'ai un mauvais pressentiment.

Donc première journée de cours et premier stress. J'ai jamais voulu étudier, j'ai jamais mené une classe et je me suis jamais retrouvé en face d'élèves qui peuvent s'avérer aussi con que moi, alors je peux te dire que la pression, bah elle est montée d'un coup ! J'avais juste un cahier en main et un simple cuir sur les épaules alors bon. En plus j'étais immigré, mais qu'est-ce qu'on allait penser de moi...? WOH. Reprend toi Shark ! T'as été un grand héros ! T'avais des filles à tes pieds et les enfants ils te demandaient des autographes alors tu te reprends ! ... Attends c'est le discours d'un vieux narcissique ça... Bon merde. J'entre comme je suis comme si j'entrais à Mcdo et fuck hein. Donc c'est avec mon courage un peu ébranlé par ... mes propres doutes que j'entre dans la classe et que je me fais repérer par les élèves de la classe. Et là tout ce que je trouve à faire en les voyant c'est de souffler ... Non finalement enseigner c'est pas mon truc. Rien que voir la gueule de certain ça me fatigue. Mais attends ... je connais pas leur nom mais ils ont des têtes de cons ! ... Oh Serren, t'arrête de faire ton bâtard ? Oh. Je suis vraiment pas sympa. Donc je m'assois sur ma chaise et je fais assoir tout le monde avant de me présenter en souriant.

Faire sympa, faire le gentil, c'est ça la technique et ensuite ils t'aiment bien. Déjà par rapport à mon rôle je peux pas dire tout ce que je voudrais sur moi et faire le prétentieux... Attention je suis un homme nouveau donc qui n'est pas censé être aussi casse-couille que l'ancien Serren que j'étais ... Donc en gros je laisse tomber l'auto-satisfaction qui peux s'avérer assez lourde pour du concret... Et ça sonne faux dans mes oreilles mais bon. C'est pas grave, je vais le supporter. J'analyse en même temps les têtes de certains élèves. Y'en a les pauvres ils sont pas gâtés par la nature ... Certains ont vraiment des bouilles adorables qu'on ne pourrait jamais les prendre pour une menace, et d'autre au contraire c'est des menaces imminentes ! En tout cas j'essaye en même temps de me préparer à toutes les éventualités genre si un gamin se met à parler sans mon accord ou si y'en a un qui m'insulte. Oui, j'avoue dans ma tête j'hésite entre le lancé de crayon ou le lancé de livre voire la colle. Mais bon, tant que ça se passe pas, je n'ai pas besoin d'hésiter dessus non ? On laisse tomber et on attends la situation, même si je n'ai pas du tout envie que ça arrive on est d'accord. Bref, j'en viens finalement à la question fatidique après cinq minutes de monologue long et chiant, je suis désolé : « Euh des questions ? »

Je leur lance un agréable sourire tout en attendant impatiemment qu'on passe à autre chose. J'aime bien parler de moi, mais pas dans ses conditions. Et puis même, me faire dévisager ça devient chiant à force. Donc au fur et à mesure que le silence s'éternise, le sourire de con que j'ai sur la gueule lui disparaît aussi. J'aime pas être dévisagé, c'est ... horrible. J'me sens fiché. je sais pas vous mais moi je le ressens comme ça. Donc je passe une main dans mes cheveux et je réfléchis à un truc intéressant à faire si jamais dans les trois minutes qui suivent ils continuent de me regarder avec leur tête de merlan fris, non parce que je les aime bien, mais leur yeux gros comme des clémentines ça me donne pas envie ça je peux te l'assurer. Donc peut-être qu'au lieu qu'ils me regardent en attendant on peut se présenter. Je pense pas qu'on va faire cours la première heure car vu que j'ai... pas bûché sur le programme... Enfin nuance j'ai jamais buché de ma vie. Bref, tout ça pour dire que je sais pas pour où commencer le programme surtout que je commence en plein milieu d'année. Et bah fuck hein, c'est soit ça, soit rien. En plus c'est pas si important que ça ma matière non.... Serren. Tu pars trop loin. C'est ça aussi je pense je pense je pense, et je m'arrête plus de penser. Faudrait peut-être que je fasse attention si y'en a un qui veut me dire quelque chose. Donc je repose mon regard doré sur la salle en attendant. Allez plus qu'une minute de question et ensuite on passe à autre chose. Oui moi aussi je me fais chier vous savez, j'aime pas faire cours. Et on est qu'au premier.

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Dernière édition par Serren Ha'Slaïd le Mar 29 Oct - 12:43, édité 3 fois
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André L. Russianov
André L. Russianov


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MessageSujet: Re: « Oh, ferme là. » {ft. bestiole ♡ } « Oh, ferme là. » {ft. bestiole ♡ } Icon_minitimeMer 15 Mai - 0:00


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« Turn it down. Fuck. »


Il avait l’impression de rêver. Ou d’être au cœur même d’une mauvaise blague. Dans tous les cas, ça ne lui plaisait pas du tout. Mais vraiment pas. Déjà, on lui avait indiqué qu’il avait « tout intérêt » à obtempérer et venir en cours s’il ne voulait pas refaire un tour par la case « cave » avec les chaines et tout le blablas. Ça ne l’avait pas aidé à être plus coopératif. Ces gens-là, bande d’hypocrites que voilà. Ça fait les gentils par devant, mais en dessous du masque se dissimulaient des démons bien plus fourbes et vicieux que l’on aurait pu l’imaginer. Ça, André en était réellement convaincu. Et plus il passait de temps ici, moins il appréciait les lieux. Oh, il y avait bien quelques âmes qui s’étaient hissées au-dessus du lot de ce miasme rampant de gens désespérés, mais rien de plus. Et puis ces histoires de pseudos et de surnoms… c’te blague ouai. Personne ne voulait simplement admettre que tous était terrifié par l’idée d’être attaqué par surprise, tout comme ce gars dont Loukas n’avait même pas fait l’effort de retenir le nom. Il soupira, ce n’est pas à la lui que ça faisait peur, ce genre de mascarade. Merci, mais il avait déjà vu pire, alors même dans le plus sombre des cas, si quelqu’un – ou quelque chose puisque l’enquête paraissait piétiner – tentait de s’en prendre à lui, il se défendrait, point barre. Déjà, il n’avait pas besoin de Fenrir, son colocataire forcé, pour savoir mettre un adversaire au tapis. Bon point, donc. Mais en plus, rien ne lui apportait plus que lui-même. Des alliés ? Pourquoi faire, sérieusement ? Il pouvait très bien se démerder par ses propres moyens, comme il le faisait depuis maintenant deux années consécutives.

Son regard tourne furtivement dans la pièce ou on l’a « diligemment » conduit sans la moindre once de respect – enfin, selon lui … - pour lorgner sur les soi-disant « camarades » qui devraient en théorie, partager ses cours avec lui. Enfin, notons le très improbable « en théorie ». Parce que le Russianov n’avait toujours pas démordu de son objectif premier depuis qu’on l’avait capturé – littéralement – soit, se barrer d’ici d’une manière ou d’une autre. Et cette histoire de meurtre n’arrangeait en rien ses affaires car sans l’histoire, les élèves avaient beaucoup moins de libertés, du coup. Et ce n’était pas ainsi qu’il pourrait espérer prendre la poudre d’escampette rapidement. Donc, bien malgré lui, il essayait de coincer ce connard meurtrier – dont il n’était pas si différent à bien y regarder – pour monnayer indirectement sa sortie de taule… enfin de l’école mais bon à ses yeux ça revenait au même.

Bordel, certains avait de ces têtes… Il ne put retenir un rictus dégouté. Oui, c’est salaud mais bon, André n’avait jamais été un enfant de cœur et avant que ça change… non, oubliez, ça ne changera pas. Il est persuadé qu’il restera toujours celui qu’il est aujourd’hui et que rien ne se modifiera jamais. Il resterait à vie un dealer en cavale avec pour seule compagne constante la liberté. Oui, c’était bien ce qu’il était, en définitive. Il ne devait pas voir les choses autrement, ça lui était interdit. Il se l’était interdit depuis le jour où il avait réussi, grâce à Fenrir – mais ça il ne l’avouera jamais – à se barrer de la maison « familial », dont le seul souvenir qu’il conservait était son médaillon contenant une photographie de sa défunte mère.
Seigneur Dieu, il y avait même un être à l’allure suspecte – qui avait « l’air » d’être une fille mais rien de plus … - qui semblait baver tout en le regardant fixement. Brrr, une psychopathe probablement. André en avait vu des horreurs au cours de sa vie, mais en peu de temps passé ici, le record avait été explosé largement. Heureusement, une personne rentre finalement par la porte, rompant ainsi la silencieuse zizanie présente.

Tout le monde le regarde. Il n’a pas l’air d’ici. Non, il n’est pas d’ici, après une seule phrase, André peut le confirmer. Il a un accent étranger, aussi sur que lui-même était russe. C’est vrai, on a beau maitriser une langue, il y a toujours un accent pour venir trahir vos origines. Et l’expatrié n’échappait pas à le règle. Mais pour l’instant, il se faisait silencieux. Il observait.

Pourtant, il dû prendre une grande inspiration en sentant Fenrir s’agiter en son interne. Apparemment, notre ami le loup n’appréciait guère le nouvel arrivant. Loukas sourit d’une manière mauvaise. Il était rare que le loup qui l’habitait ne soit pas d’accord avec lui à propos d’une personne nouvelle. Et effectivement, l’adolescent n’appréciait déjà pas cet individu. C’était comme ça, physique. Sa simple vue l’irritait. Et voici qu’il partait dans une rapide description du cours qu’André n’avait même pas l’intention de suivre. Il était vraiment chiant, celui-là. Il faisait naître un foyer de rage mal contenu dans la nuque de Loukas, qui commençait déjà à avoir ses poings qui le démangeaient. Il voulait se battre, ou au moins imposer son autorité. Oui, c’était difficile à expliquer, mais depuis qu’il était « comme ça », il avait développé une sorte d’instinct de haine envers toute autre individu de sexe masculin pouvant un tant soit peu lui tenir tête. Déjà de base, il n’était pas très docile, mais depuis que Fenrir avait élu domicile entre deux de ses organes, c’avait été pire.

Sans doute un effet secondaire de la présence d’un Loup Dieu Alpha dans son unité. Pour autant, ça ne lui déplaisait pas du tout. La plupart des hommes qu’il avait ainsi plus ou moins défier intuitivement s’était couché devant lui en deux temps trois mouvements, lui laissant tout loisir de savourer ses victoires, même illusoires. Ainsi étaient faites les choses et André obéissait à ce schéma depuis un bout de temps, alors pour le faire changer, ça n’allait pas être évident. Certes, d’ordinaire, il était d’un tempérament lâche, mais là, le désir de croiser le fer était plus grand encore. Et puis il veut se barrer aussi. Il va donc essayer de concilier les deux.

Se levant, faisant ainsi grincer les pieds de la chaise sur laquelle il était jusque-là assise, c’est les mains dans les poches qu’il remontait l’allée principale des tables bien ordonnées dans la salle, tout en parlant quelque peu, avec son accent russe naturellement acquis.
    « Des questions ? T’es sérieux ? Et c’est ça un prof, ici ? »
Il le regarde de haut en bas, arquant un sourcil, méprisant au possible. Un petit souffle de dédain passe entre ses lèvres et il prend alors la route de la sortie.
    « J’me casse. »
Pas de politesse, ni rien. Il posait juste les bases de son impertinence.



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MessageSujet: Re: « Oh, ferme là. » {ft. bestiole ♡ } « Oh, ferme là. » {ft. bestiole ♡ } Icon_minitimeLun 17 Juin - 5:35

Et j'attendais là, comme un con, patiemment que quelqu'un daigne de lever sa main. Quoi ? J'ai été persuasif ? Agressif ? Monstrueux ? Ou peut-être j'ai trop bien expliqué et j'ai tout dit à moi tout seul ? Mais merde, j'aime pas. J'aime pas que vous, élève vous me regardez avec des yeux pareil. De plus vous êtes tous jeunes, la majorité moche, vous semblez dédaigneux et ... j'aime pas. J'aime pas du tout. Moi je suis habitué aux regards de braises, à l'admiration qui se lit avec les étoiles dans les regards des enfants, des mères, des familles... Je suis pas habitué à me faire fixer comme ça. Et ça me fait frissonner tellement. Oui, vous me faîtes frissonner.. Brrrrar... Je déglutis discrètement. Sérieusement, dans ce genre de situation, j'aurais moi-même eu la flemme de m'écouter. Faut dire ce qui est, je suis carrément plus apte à être de leur côté, à être élève que de passer de l'autre côté du miroir et d'être prof. Vous me direz que je perd la motivation. Bah pas tant que ça, ça va, c'est juste que ce moment là est particulièrement long et chiant. J'aurais bien aimé dire quelque chose pour détendre l’atmosphère, sortir une grimace puis une blague comme je le fais si souvent ... Mais je suis un peu stressé moi-même. Faut pas croire, je suis quelqu'un de sensible à la pression. Et j'ai pas du tout envie de faire chier les élèves ou quoique ce soit. Je jette un oeil sur ma montre. Ok. Il reste trente secondes les enfants. Si dans trente secondes vous n'avez rien dit, c'est moi qui vais encore reparler. Vous êtes sûrs ? Vous allez rien regretter ? Pas de question... Oui, j'me pose des questions rhétoriques que seuls les élèves ont la réponse. Non mais sérieusement, j'aimerais bien savoir pourquoi je me fais dévisager à ce point. C'est flippant, sérieux. Je fronce les sourcils en soupirant. Bon bah, on va passer à autres choses. Et que personne vienne se plaindre, parce que j'ai pas prévenu.

Quand j'entre-ouvre la bouche pour continuer mon monologue, vu que les élèves semblent être déterminés à rester muets, un d'entre-eux se lève en faisant terriblement grincer les pieds de sa chaise sur le carrelage. Discrétion 0. Et Dieu sait, que je hais ce bruit. Les pieds de chaises qui grincent le sol... Je fronce les sourcils et je ferme les yeux en esquissant une grimace, serrant ma mâchoire. C'est pas que je suis une chochotte ou quoique ce soit, c'est juste que le mec aurait un minimum pu lever son cul de sa chaise et la reculer avec plus de discrétion. Mais non faut qu'il se fasse remarquer, sinon c'est pas marrant, du moins selon lui. Et contrairement à ce que vous pouvez croire, ça me dérange pas qu'il se lève... Enfin ça me dérange plus le sifflement que j'ai dans les oreilles maintenant à cause du bruit qu'il a fait en se levant... Mais bon. Comment ça c'est contre le règlement ? De se lever ? Ah bon ? Bah j'l'ai pas encore lu, donc je sais pas ...Tandis que je me pince l'arrête du nez en soupirant, mes oreilles endolories par ce foutu bruit assourdissant et je crois que la majorité des élèves aussi, l'élève descend par l'allée principale et se met devant moi. Je rouvre mes yeux dorés pour lui lancer un sourire en coin dont seul moi est le secret. Je ne sais pas pourquoi il se lève, mais ça me rend curieux. Qui est ce gamin ? Tant de questions, tant de mystère. Et puis je sais pas pourquoi, mais ces enfants je les sens plus comme des amis que comme des élèves alors je compte pas faire le vieux acariâtre trop chiant et trop relou. Non. Moi je fais Patrick le grand frère limite... Mais lui semble déterminer à bien chercher la merde... Ses mots me font même rire « Des questions ? T’es sérieux ? Et c’est ça un prof, ici ? » Oh. Oh hohoho.... là d'un coup ça me plaît moins. Attends tu m'as parlé comment là ? Alors là mon gars, tu vas me calmer tes sales petits hormones tout de suite. J'aime pas le ton que tu prend, même si ton accent de russe a la classe, ok ? Je t'ai agressé moi ? Non. « J’me casse. »

Je le regarde avec un sourcil arqué, mais mon sourire ne quittant pas mon visage. Ah t'es comme ça, toi ? Ho ho, ça va mal se passer entre nous si ça continue... J'vois très bien le genre de gamin que c'est. Un mini moi, une sorte de petit arrogant qui pète plus haut que son cul et qui s'envole juste parce qu'il en a une trop grosse. J'aime pas ce genre de gosse. Mais bon, j'l'ai été je ne peux pas le blâmer. Mais j'avoue que ses mots m'ont assez énervé même si je conserve mon sourire. Faut rester calme, faut respirer, faut oublier que ce gamin t'as traité de ça... Non faut pas oublier. J'le garde en tête. Et pour accompagner sa connerie jusqu'au bout, le jeune homme se dirige vers la porte de sortie devant le regard ahuri de ses camarades. Si c'est pas pour se faire remarquer cette attitude. Et puis je tiens à éclaircir un point mon coco : il a beau être tout ce que tu veux, c'est mon cours, maintenant. Enfin théoriquement. Qui dit mon cours, dit mes lois. Et qui dit mes lois, dit mes représailles. Je compte pas lui envoyer un crayon, un livre, une trousse, un cahier ou même une chaise ou une table. J'compte juste le mettre en garde et parler en toute franchise avec lui. Parce que me marcher dessus avec ce petit air arrogant et cet air supérieur, ça va pas le faire longtemps. J'suis très prétentieux et orgueilleux aussi, alors quand on commence à marcher sur mes plates bandes j'te dis, ça va chier mon gars. « Excuse moi le russianov. Si t'avais pas envie de venir en cours, t'avais qu'à sécher dès le départ au lieu de faire ta crise devant tout le monde et de chercher la merde. Donc s'il te plaît, avant que je m'énerve, vas me reposer tes fesses sur ta chaise, sans la faire grincer en passant, et tout ira pour le mieux. »

Je lui parle comme il me parle, donc naturellement mal. Enfin pas tant que ça mal, je parle comme la majorité des jeunes. Bref. Je suis quelqu'un d'honnête et de franc, en gros tu me fais chier, je te renvoie la pareille en retour. Je n'aime pas qu'on me manque de respect, j'trouve pas ça cool. Je ne comprend pas pourquoi il me manque de respect, et malheureusement pour lui je n'ai plus aucune raison de faire mon sympa avec lui, que ce soit aujourd'hui ou demain, ou les autres jours futurs. Je suis rancunier, dommage pour lui. Et c'est pas un gamin dans son genre qui va venir à bout de mes nerfs. J'ai beau être impatient, pour ce genre de cas je sais attendre l'ouverture pour faire mal. Je perd mon sourire en le regardant dans les yeux. J'ai mes mains dans mes poches et mon cul est toujours sur ma chaise, à moitié affalé. Ne me force pas à venir te chercher. Car j'en ai pas l'envie et que personne n'a envie de se fighter dès le premier cours. Je sais pas si tu tiens à la réputation ou ce genre de truc, mais là t'es en train de la briser. Et c'est pas les minettes comme c'te crade là qui bavent sur toi qui vont venir m'empêcher de te coller une rouste. Attends, c'est le tout premier cours, j'sais pas c'est normalement décontracté, on se découvre mutuellement, là on ne se connaît même pas et j'ai déjà des emmerdes; Hé faut penser à moi, vous croyez vraiment que ça me donne la motivation ? Je finis par soupirer et me redressant, regardant les élèves de la salle. Les pauvres ils ont l'air impatients que ça rentre dans l'ordre... ou que ça se finisse en baston au choix. T'as les pacifistes et t'as les gros caïds dans ton genre qui jubilent avec leur sourire en coin en observant la scène. On se croirait au théâtre sérieusement, nous en acteurs et eux en public...

« Si t'ouvre cette porte ou que tu tente de sauter par la fenêtre, j'te jure j'attrape par le cul et j'te le colle à ta chaise, j'me suis bien fait comprendre ? On ne me manque pas de respect, élève. Allez, à ta place. » S'il compte utilisé son pouvoir contre moi, c'est ridicule car je l’inhalerais. Tu ne me connais pas, donc justement au cas où tu décide de m'attaquer j'pense que j'hésiterais pas à te foutre une rouste en deux en trois mouvements. Et si tu fuis, j'hésiterais pas à te sauter dessus. Maintenant à toi de choisir. T'accepte les limites que je te donne, ou sinon tu vas prendre cher. Car malgré mon sourire gentillet et niais dessiné sur mon visage pour tenter de calmer l'ambiance, tu m'as assez énervé comme ça.

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Dernière édition par Serren Ha'Slaïd le Mar 29 Oct - 12:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Oh, ferme là. » {ft. bestiole ♡ } « Oh, ferme là. » {ft. bestiole ♡ } Icon_minitimeMar 18 Juin - 8:20


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« I can't swallow my pride when i'm near to you.  »




Oh-oh ? Il semblait à André que son interlocuteur se rebiffait face à lui. En soit, c’était une assez bonne chose. Ainsi qu’une mauvaise, il ne fallait pas rêver non plus. Bonne dans le sens ou ça permettait au Russianov de se mesurer à plus téméraire que la plupart de ses « victimes », pour une fois. Egalement, il avait ainsi l’occasion d’assoir sa supériorité sur ce type de manière plus que légitime. Il avait répondu à sa provocation, donc il pouvait réclamer son dû, dès maintenant. Oui, l’adolescent s’y croyait vraiment. Et pas qu’un peu. A vrai dire, être le centre de l’attention de ses camarades qui, il le savait bien, n’attendait qu’une chose, s’était qu’il frappe en premier, n’était pas pour lui déplaire. Il découvrait une nouvelle forme de culte ; envers sa propre personne, cette fois-ci. Et c’était jouissif. Comme jamais.


Il se sentait presque l’âme d’une vedette de cinéma ou d’un sport de haut-niveau. Enfin bon, dans les faits, supporter cette école de tarés était une activité physique presque olympique, assurément.
Abordons maintenant le point négatif. Ou plutôt les points. Ils se comptaient au nombre de deux, présentement. Le premier, c’était que ce prof teigneux allait trèèès probablement l’empêcher de tourner en rond comme il l’aurait souhaité. Donc, sortir de la salle de classe maintenant n’était pas la meilleure chose à faire. Pas tout de suite, en tout cas. Il allait attendre de voir ce qui allait passer dans la tête de cet ahuri avant de se décider. Egalement, il savait que ce gars n’hésiterait surement pas – André pensait trop souvent à tort pouvoir bien connaître les gens dès le premier regard – à user de son statut d’enseignant pour rendre sa captivité ici-bas encore plus pénible. Et ce n’était nullement dans son intérêt que les choses se déroulent ainsi.


Il était donc face à un dilemme de taille. Faire son intéressant en dépit de ses objectifs ou bien courber l’échine. En soit, aucune de ces possibilités ne lui plaisait réellement. Mais il devait bien mettre les pieds dans le plat une bonne fois pour toute. Con comme il était et restera probablement longtemps, le russo-français soupira lourdement et de manière audible, histoire de bien faire comprendre à son interlocuteur qu’il était d’un rasoir de tous les diables. Puis, il se retourna, s’adossa contre la porte et le jaugea d’un air mi- défiant, mi- agacé. Oui, un drôle de mélange pour un cocktail qui promettait d’être explosif. L’adolescent se sortie une cigarette de l’une de ses poches de pantalon ainsi qu’un briquet et s’alluma son tube de tabac devant tout le monde avant d’en prendre une latte.


Ceci fait, il se mit à sourire en coin puis, de sa main libre de tout accessoire, attrapa la première chose qui se trouvait à portée de ses phalanges, soit, une autre chaise. Fenrir avait senti  également que le son strident du premier meuble, créer lorsqu’André s’était levé, avait agacé le professeur. Comme la majorité de la classe, en somme. Le brun avait donc tout loisir de pouvoir tirer sur cette foutue corde sensible, puisque lui, ça ne lui faisait rien.

« Ou sinon quoi ? »

Il répondait avec insolence et provocation, comme à son habitude. Puis, voulant monter d’un cran encore dans la mauvaise estime de cet individu aux cheveux blancs, il se mit à attaquer sur un sujet déloyal et dont il ignorait la portée exacte. Car il était un connard ne connaissant aucune limite.

« Tu vas me dégommer à coup de bombe dans la gueule, c’est ça ? »

Enfin, il fit glisser les pieds de la chaise qu’il avait en main encore et encore et encore sur ce sol prompt à émettre des bruits atroces pour les tympans. L’affrontement ne faisait que commencer.

 
 

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MessageSujet: Re: « Oh, ferme là. » {ft. bestiole ♡ } « Oh, ferme là. » {ft. bestiole ♡ } Icon_minitimeVen 5 Juil - 11:34

Je sais pas pourquoi, mais tout m'exaspère chez lui. Rien qu'à sa manière de se tenir, de jubiler devant ses camarades parce qu'il est l'unique centre d'attention du moment. Il se sent comme une star de rock en plein milieu d'un concert ou comme une star de cinéma durant l'avant première en compagnie de ses groupies. Putain que je déteste ça. Ce gamin respire l'amour qu'il se porte à lui même... Il transpire l'égo c'est incroyable.... Je déteste ce genre de personne... Sincèrement. C'est tout à fait le style de personne que je hais. Et pourtant va falloir faire avec, et oui, c'est un élève. Donc Serren, un petit effort, évite de péter un câble... Même si en temps normal, tu lui aurais déjà foutu une tarte à ce petit con. Bon allez, je le traite de con, mais dans ma jeunesse j'étais exactement comme lui, le parfait clone, et faut voir où cet égocentrisme m'a mené, hein. Alors au lieu de faire le fier, mon gars, réfléchit un peu à la portée de tes mots et de tes actes, parce que maintenant je t'ai dans ma ligne de mire, et je peux t'assurer que c'est pas bon du tout. Mais alors pas du tout.

Je plisse les yeux en le voyant se retourner et s'adosser contre la porte tout en me jaugeant d'un air dédaigneux. En fait, j'oublie rapidement mon air énervé contre un regard des plus blasé. Oui, en fait il vient carrément de me blaser. Je suis pourtant calme comme type, enfin généralement, mais dans ce genre de situation, et surtout devant ce genre de cas... J'ai du mal. J'sais pas, on a pas les même principes allons dire. Oui, disons ça. Lui aime le fait de briller devant tout le monde, moi j'aime le fait de garder la situation en main. Et justement elle m'échappe, j'aime pas ça. Il commence à s'allumer une cigarette et je continue de l'observer comme si justement il est inintéressant. Nuance : il est inintéressant. C'est pas très amusant les types comme lui qui se donne un genre à fumer, genre le gros caïd du Texas. Ouhhh on a peur. Non pas moi, j'suis arabe. Désolé.

Puis soudainement, ce con se mit à prendre une chaise et à la faire grincer sur le sol. Je grimace encore une fois. Bon encore s'allumer une clope en cours, personnellement je l'aurais fait aussi, et ça me dérange pas, mais alors pas du tout, mais faire exprès de tirer sa chaise comme ça sur le sol, rien que pour me faire chier... ça j'aime pas, mais alors pas du tout. Je fronce les sourcils sur le coup, avant de grogner. Ce gosse a le don de me faire perdre patience, c'est un truc de malade. Cette fois-ci je n'ai plus mon sourire, mais plutôt un visage très fermé contrairement à d'habitude... Je redresse mon regard vers lui, vu qu'il se fout juste devant moi, à me toiser de haut vu que je n'aie pas daigner bouger. « Ou sinon quoi ? » Pardon ? Cette question me fit hausser les sourcils. Non là il se fout de ma gueule c'est pas possible d'être con à ce point là. Je me redresse alors pour le dépasser de ma taille d'adulte. Dommage pour toi mon gars, je suis assez grand pour mes origines. Je le toise alors, impassible, exaspéré par son comportement de petit con. Sérieusement, il m'énerve, s'en ai risible. Et sa phrase ne fait qu'empirer les choses. « Tu vas me dégommer à coup de bombe dans la gueule, c’est ça ? » D'un coup je deviens menaçant. Ah oui, j'ai changé d'expression du tout au tout.

Il a bien utilisé le mot bombe, j'ai pas rêvé ? Je suis pas devenu totalement paranoïaque quand même ? Non, non il l'a bien dit, on est d'accord. Je finis par sourire, narquois, comme pour lui donner une sorte de satisfaction avant de violemment lui assommer le front de ma paume. Ce coup là ne fait pas mal, du moins pas vraiment, mais si on en donne assez de force, celui qui se le prend a non seulement une migraine et la tête qui tourne, alors j'espère pour toi mon gars que t'as une migraine et la tête qui tourne. Le coup a fait réagir tout le monde qui ne s'attendait absolument pas à ça. S'il étaient dans ma tête, ils comprendraient ces abrutis. Je toise le jeune homme du regard, haineux et ... impossible de mettre un mot sur le sentiment que j'éprouve là, à ce moment là. Je grogne, je suis agressif, je ne fais preuve d'absolument aucune clémence. Normalement j'aurais été plus sympa, mais là t'es allé trop loin, et un mot de plus et je t'explose je crois. Je n'ai pas le droit de te frapper, comme tu n'as pas le droit de fumer durant mon cours normalement, mais ma bonté me perdra voyez vous. Mais puisqu'il a décidé de me chercher ce petit con, autant y aller jusqu'au bout. Vu qu'il a fait tomber sa cigarette lors de mon assaut, je l'écrase de mon pied en mimant le oops du genre pardon je l'ai fait exprès. Mon visage est tellement fermé, j'en suis carrément crispé, et c'est plus fort que moi. Les élèves eux apprécient grandement le spectacle que je donne apparemment, sauf les groupies de ce gros abruti. Alors je m'approche de lui, et je lui siffle ces mots tel un serpent : « La prochaine fois que tu me menace ou que tu ose me parler sur ce ton, je te promet de te faire plus mal c'est bien clair ? Et que t'ailles dire que j'ai pas le droit de faire ça, car si j'ai mes droits. C'est pas ton statut d'élève qui va sauver ta gueule de sale con. »

Cette fois-ci, je perd complètement patience. Et ça se sent... Ma voix est grave, mes muscles crispés et mes poings fermés. Je crois même que tellement qu'ils sont fermés j'en ai mal aux phalanges. Qu'il décide de se venger de mon coup m'importe peu, il ne peut pas utiliser de pouvoirs contre moi, je les annihile, quel dommage. Il peut me donner un coup, vu que je lui en ai donné un, mais là je l'enfermerais dans le placard... Et j'en ferais de la bouillie à la récrée, histoire de pas terroriser les enfants dont les yeux sont vierges d'avoir vu des horreurs. Je finis par sourire et par retourner à mon bureau, exaspéré et moqueur. Putain, il a vraiment réussit à faire revenir une partie de moi que je pensais avoir vaincu. Je me sens comme un coq qui pavane après une petit bataille contre un autre. En fait, j'ai l'impression que je blesse son égo par ma simple présence. Comme s'il sentait que j'en ai une plus grosse que lui. Comme s'il sentait que je suis plus fort que lui. Si ça se trouve, il croît pouvoir me mettre à bout au point de le faire passer à tabac devant tout le monde... J'avoue que j'en serais capable, vu comment il a réussit à me faire sortir de mes gonds, mais j'compte pas me laisser descendre à un tel niveau. Je finis par fermer les yeux en posant mes mains sur mon bureau en face de la classe. Je grogne une seconde fois. « A ta place, et fume pour te calmer si ça te sert à quelque chose, et ça vaut pour tout le monde, la cigarette est autorisée dans mon cours. Et toi, ne t'avise plus jamais de me chercher ou je te pourries la vie, autant que tu viens de pourrir mon humeur. »

Oh non compte pas sur moi pour m'arrêter qu'à la frontière de mon cours. Si je dois me venger de tes mots, ce sera en pourrissant ta vie ici et ça je pense pas que c'est ce que tu veux, enfin personne ne veut ça n'est-ce-pas ? Je soupire en le regardant. Tu fais tellement pitié. Je t'assure. Avec cet air d'abruti, cet égocentrisme et cette stupidité à toutes épreuves et bien j'ai trouvé mon cas. Oh oui, ça c'est clair. J'ai jamais vu un gars pareil. Putain, j'étais vraiment un sale garnement pour ressembler à lui... Ouf je regrette cher parents, chers amis...

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André L. Russianov
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MessageSujet: Re: « Oh, ferme là. » {ft. bestiole ♡ } « Oh, ferme là. » {ft. bestiole ♡ } Icon_minitimeMer 17 Juil - 1:44

Boum, faisait la tête du jeune Russianov, menaçant d’imploser sous peu, pour mieux se répandre en un miasme informe sur le sol de cette salle de classe, probablement. La douleur était quasiment intenable. Cette espèce d’abruti à la tignasse peroxydée n’y était pas allée de main morte, il fallait le reconnaître. Il ne semblait pas faire les choses à moitié lorsqu’il parlait. Dans un sens, ce genre de traits de caractère plaisait beaucoup à l’expatrié. Il était exactement comme ça, lui aussi. De par son éducation et sa vie antérieure, il avait ce goût pour le travail bien fait et en horreurs les sempiternels avertissements, le plus souvent couplés de négociations barbantes. Couper net toute tentative d’échappatoire, c’était ça, la véritable force d’un homme, un vrai. Néanmoins, André n’était guère d’humeur à faire les éloges de ce misérable moins que rien – à ses yeux, du moins-, bien au contraire. Non, mais sérieusement, il s’était pris pour qui, l’enturbanné, à agir de la sorte ? A peu de choses près et Loukas aurait juré qu’il se prenait pour le Roi du monde, dans un lieu qui ne lui appartenait même pas. Non, minute. Enfaite, c’était sans aucun doute ceci. Pas moyen qu’il y ait une autre explication, finalement. Et si le russe exécrait les palabres vides de sens, ce n’était point autant que les imbéciles ignorants et arrogants comme ce gars, là, juste devant lui. Ses yeux verts se rouvrirent finalement, pour mieux fusiller de leur teinte rare l’individu leur faisant face. A bien y réfléchir, André ne connaissait même pas le nom de cet indigent. Tant pis, il ferait sans. Après tout, jamais auparavant il n’avait eu réellement besoin de l’identité d’une tierce personne pour la dézinguer d’un coup sec et enterrer sa dépouille aux fond des bois remplis de loups sauvages de sa mère patrie, la Russie.

Boum, faisait le sang qui lui montait à la tête, jusque dans les tempes, accentuant ainsi l’effet désagréable du coup fraichement porté. Ses mâchoires, immédiatement, se contractèrent, durcissant quelque peu les traits pourtant fins de son visage, grandement aidés par les sourcils s’étant froncés lorsqu’il avait réalisé ce qui venait de lui arriver. Dire qu’auparavant, on aurait pu lui donner le bon dieu sans confession, avec sa gueule d’ange exagérément trop candide, il n’en était désormais plus rien de semblable. En face de ce soi-disant professeur se tenait un tueur. Un tueur de dix-sept ans seulement peut-être, mais un tueur quand même. André avait été façonné depuis tout jeune par un père aussi absent que violent, aussi intransigeant que terrifiant. Cet homme avait fait de lui ce qu’il était aujourd’hui, un gosse ayant acquis une certaine maturité bien trop vite pour son propre bien, et que, par conséquent, plus rien n’effrayait. Niveau meurtre, il n’en était pas à son coup d’essai. Déjà, il tâchait de trouver le plus rapidement possible, avec son regard expert dans ce genre de délit, les points faibles de l’anatomie de son nouvel adversaire. Au premier coup d’œil, il n’en distingua guère. Il lui faudrait continuer sur sa lancée un peu plus tard, ou, à contrario, rentrer directement dans le « tas », à grand renfort de coup de poings et de levée de jambes. Les murmures bruissaient dans la salle, les autres étudiants attendant, probablement impatients, de voir ce qu’allait faire le Russianov après cette rouste prise. Allait-il se dégonfler ? C’était le mot qui revenait le plus dans la bouche de ces spectateurs improvisés et bien trop contents de manquer un cours de la sorte pour changer de sujet de conversation. Le leur était bien trop brûlant, comprenez-vous ?

Boum, faisait Fenrir qui, bien qu’il ne comprenne point la raison de tout ceci, n’arrivait pas à s’extraire du corps de l’hôte qu’il parasitait clandestinement depuis bientôt trois ans. Que se passait-il ? Pourquoi ne parvenait-il pas à enfoncer cette geôle de chair pour venir imposer sa loi dominante parmi les autres ? Même André ne comprenait pas. Leur ignorance les rapprochait et, pour une fois, il semblait que le Dieu Loup ne soit pas trop réticent à l’idée de coopérer correctement et sans créer d’anicroches par la suite. Toutefois, les soubresauts que ressentait le russe ne faisait que nourrir sa haine envers le basané. Toujours plus, sa rage montait. Lentement, mais très surement. Et impossible de sire jusqu’où elle allait gravir les échelons pour purger ce corps de tout ressentiment. Pour le moment, en tout cas, ce n’était pas d’actualité. La douleur, toujours pressente dans l’un des recoins du crâne de Loukas, ne faisait que rendre Fenrir davantage fou de minute en minute. Cette captivité forcée et incompréhensible le rendait encore plus insupportable que la moyenne et l’unité même de l’expatrié ne parvenait pas à le contenir en entier, pour l’instant. Il n’y avait eu que de très rares occasions ou cet habitant squatteur venu d’un autre monde, s’était comporté de la sorte, et Loukas aurait voulu éviter que cela ne se reproduise. Surtout maintenant, dans une salle de classe. Le dernier pétage de plomb l’avait amené directement dans la cave de cet établissement, puis, de fils en aiguilles, dans cette foutue pièce. Pas moyen que le même genre de cinéma ne se reproduise une seconde fois. On ne l’enchainerait plus jamais.
Boum, firent le poing gauche et la paume droite d’André en se percutant l’un l’autre. Un sourire mauvais, carnassier, s’était étiré sur son visage ayant perdu tout traits poupons, maintenant. L’heure n’était plus à la candeur faussée, mais bel et bien à l’affrontement pur et dur. Le russe ne se coucherait pas, jamais. Il avait un égo beaucoup trop mal placé et surtout, beaucoup trop développé pour admettre une défaite face à un individu pareil. Non, non, non, et non. Pas d’autre issue possible. C’était ça ou rien. C’était ça ou plus rien. Il souffla, expulsant ainsi tout l’air de ses poumons, et s’avança vers l’autre représentant masculin.
    « Ou sinon quoi ? »
Ce fut là tout ce qu’il déblatéra. La même provocation datant de moins d’une minute en arrière. A ce stade, il n’espérait même plus exaspérer celui qui lui faisait face, non. Il voulait le faire rentrer dans une rage noire, pour mieux en tirer parti. Dans le même temps, il fondit, paume droite, pour venir heurter l’un des genoux de l’autre expatrié. Histoire de lui rendre la monnaie de sa pièce, niveau douleur. Un prêté pour un rendu. Plus les intérêts. Il ne fallait pas déconner non plus, André n’était pas du genre à se faire cogner sans répliquer.
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MessageSujet: Re: « Oh, ferme là. » {ft. bestiole ♡ } « Oh, ferme là. » {ft. bestiole ♡ } Icon_minitimeVen 1 Nov - 3:23

Rapport de force. Voila comment je pouvais qualifier cette relation. Enfin pseudo relation. Ce gamin veut montrer non seulement sa force, et sa place de mâle dominant, sans se rendre compte qu'il se fait plus passer pour la stupidité même. Je suis assez sec avec lui, ouais. Il m'énerve. Franchement, là, c'est de l'exaspération. Ce gosse me saoule. Déjà qu'à la base je suis pas patient, alors si en plus je me tape des cas comme ça en cours, alors j'imagine mes pétages de câbles à la fin. J'aime pas faire le policier, ça m'énerve, moi je pensais avoir des classes droites, enfin sages, bref des gens matures. Et je me tape le cas le plus immature de cette école, et pourtant il se peut qu'il y en est pas mal. Alors quand il tape son poing dans sa paume, je n'y prête pas attention. Les élèves l'ont bien compris, non seulement je perd patience et en plus, je suis dorénavant totalement blasé par la situation. Je bouillonne d'envie de lui en coller une, et en parallèle, mon sens des responsabilités m'en empêche. Je déteste les dilemmes. Soit je le frappe et... j'm'en prend plein la gueule par la direction, soit je le laisse faire et je me fais frapper, et ça ma fierté ne le permettra pas. Je fronce les sourcils. Non franchement, la meilleure solution c'est que tu retournes gentiment à ta place, et je me contenterais de faire abstraction de ta fichue provocation.

Tout les regards sont rivés sur nous, tout les élèves nous observent en se demandant qu'elle est l'étape suivante ? On se fait mal ? On se tape ? On s'esquive ? Pour certains, ils ont les yeux grands ouvertes, comme si on leur proposait une friandise juste sous leur yeux et qu'ils la contemplaient genre ohh c'est la première fois que j'en vois une comme çaaaaa. J'vous jure les gosses. On aurait cru que ce gosse et moi on était deux mecs dans la télé réali-BOOM Je sens me genou me fait très mal, et mon corps se plier en avant. Je serre ma mâchoire pour ne pas lâcher un son, avant de rentrer dans une colère noire. Oh putain, j'aime pas m'énerver. Ce gosse, vient tout juste de me frapper le genou avec force et ... Ok il a de technique, mais attends un peu de voir. Moi, j'ai fait du krav maga mec, moi je viens des coins reculés arabes, donc moi j'vais te botter le cul à t'en faire pleurer ta mère. « Petit con. » Attends, j'avais pas dit une menace moi aussi ? La prochaine fois que tu me touches, je te fais plus mal ou un truc comme ça non ? Bah tiens. J'vais pas me faire prier. Là tu viens de franchement me mettre en colère et un Serren en colère, c'est vraiment pas ce qu'il faut. Alors d'un coup je choppe son coup entre mon avant-bras et mon biceps. Je l'étrangle un peu, avant de le pousser légèrement et de le retourner comme une crêpe sur mon bureau qui se casse sous l'effet du poids du gosse. Et ça, mon gars, ça s'appelle une prise.

Il y a des débris de bois maintenant un peu partout, et seule ma chaise reste en place dans ce bordel total. Certains élèves ont lâchés des cris apeurés pour leur camarade, d'autres avaient éclatés de rire, mais là plus personne ne dit rien. C'est le silence total. Je pousse délicatement ma chaise du pied et regarde le russe. Je fronce les sourcils. Il a mal. Peut-être pas pour le coup, mais parce qu'il peut pas utiliser son pouvoir. Il est possédé par une entité lui, ça se voit. Et cette entité ne semble pas du tout apprécié sa captivité forcée. Dommage pour elle, j'y suis pour rien moi, mais tant qu'elle sera en ma présence, elle pourra rien faire, elle sera coincée. Le seul truc, c'est que ça a l'air de faire mal au brun... Qu'est-ce que je dis moi ? Tant mieux. Je lâche un soupir avant de regarder les élèves, l'air blasé. « Personne d'autres ? » Je les observe un par un. Personne n'avait envie de se frotter à l'arabe. Bah tant mieux. Tant mieux. Mais je suis sûr que le sale gosse va pas abandonner comme ça. Non c'est pas le style de la maison. Alors je repose mon regard or sur lui et je siffle méchamment « alors heureux de te faire botter le cul par un arabe ? »

Oh bah tiens. J'allais me gêner de le provoquer. Il n'a pas arrêté alors pourquoi je n'y aurais pas le droit, moi ? Je vous avait dit, un Serren en colère, ça ne présage rien de bon. La dernière fois que je me suis énervé contre un gars, il est ressorti de la bagarre avec deux côtes cassés et une lèvre en sang. J'crois même qu'il est resté deux jours à l'hosto. Faut pas croire, hein. C'est pas parce que j'ai des airs de gentil gars tout mignon et que je me convertis en prof que je me contrôle toujours. Surtout le sentiment de colère. Lui, c'est le plus terrible. T'écoutes plus rien à part tes muscles. Ton cerveau marche plus que pour une chose : exprimer ta fureur, ta rage. Pour certains ça passe par les larmes, d'autres par l'art, moi c'est par les poings. Et même si j'aime pas ça, ça m'a toujours servi à me faire respecter. Surtout auprès des gosses comme toi. La plupart du temps, il n'y a que de cette façon qu'on vous fait comprendre les choses, en vous bottant le cul devant tout le monde que vous trouviez quelqu'un de plus fort que vous et que vous vous rendez compte que vous êtes pas les maîtres du monde. Attends, je suis moi-même passé par là, à me faire botter le cul par mon mentor tout les jours parce qu'il me trouvait arrogant et au bout d'un certain temps le message a fini par passer. Alors j'espère que j'aurais pas à faire plus pour te faire comprendre le message. Parce que là, à cause de toi, j'ai un bureau à payer.

Je ne vais pas aider à redresser l'élève. Il se débrouille tout seul, j'ai assez donné de ma patience pour lui faire comprendre des choses. Je le regarde, dédaigneux, mais sans exprimer quoique ce soit en même temps. C'est horrible, tu sais. Rien que le fait de le regarder me donne envie de lui exploser son joli petit minois à coups de poings. Comme ça, il sera paré pour le prochain halloween. Mais non, c'est bon, j'espère qu'il va se calmer. Parce que là je vais bien me faire engueuler par le directeur pour avoir frapper un élève. Oh oui. Quand j'y pense j'commence à stresser, donc j'essaye de faire abstraction... Il me comprendront. Ouiii. Bien sûr. Qui n'a pas eu envie de frapper ce con franchement ? Si y'en a je vous dit putain... Bravo. Parce que pour moi c'est impossible de passer outre son attitude de gamin capricieux. Je finis par croiser les bras, toujours sur mes gardes « bon t'as encore envie de te fighter ou on en reste là ? Franchement j'ai pas envie de t'abîmer plus que ça, alors restons en là et on se casse notre gueule à la fin du cours d'accord ? » oh non je ne compte pas le laisser s'échapper comme ça. J'ai juste pas envie qu'on continue notre combat, là, maintenant, en plein milieu de mon cours. Parce que y'a des âmes sensibles à ne pas choquer dans la classe. Alors ce serait bien qu'on s'en tienne à la pour l'instant, connard.

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FIIIIGHT. et pardon pour le retard ;; ♥
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