Explication du don :: Mon don ? Je crois que c'est assez simple. Je peux voir l'avenir (d'une personne ou de moi-même.) par les cartes. D'ailleurs, j'aime les cartes... Le truc, c'est que je peux lire l'avenir avec n'importe quel jeu. Même si j'ai plus de mal quand il ne m'appartient pas. Je peux aussi voir le passé. Mais pas très lointain ou alors il est EXTREMENT flou. Et puis il y a plusieurs méthode qui ont une durée plus ou moins importante. La simple qui ne dure que quelques seconde : une carte. (Elle plutôt vague et c'est seulement sur une question). La ''normale'' qui dure quelques minutes. (Elle précise et n'est que sur une question.) Ensuite, la ''Compliquée'', celle-là peut carrément aller jusqu'à des heures (Bon j'exagère. Mais ça peut durer un moment. Sinon, elle est plutôt précise pour une question générale. Elle énormément de données.). Mais une fois que je vois une prédiction, je ne suis plus moi-même et je raconte ce qu'il va se passer.

Explication de l'arme :: Alors, mon arme... C'est plus pour me défendre que pour combattre, car j'ai beau être un acrobate, je ne suis pas un combattant. Je suis celui qui reste en retraite pour éviter les ennuis (parce que avec mon, ça risque pas d'être utile...). À part ça, ma faux est rétractable (oui, je peux régler la longueur pour le combat. Si je dois rester mais que je veux faire assez de dégât, j'ai besoin de la mettre sous forme de faux. Sinon, si je veux un combat plus rapproché, j'utilise le ''mode'' faucille. Et puis au bout, je peux attacher une chaîne. Je ne vois pas utilité, mais bon.

HISTOIRE : On devait être... ben je sais pas. J'avais quoi, sept ans ? Je connaissais rien, moi... Il neigeait... donc, on était en hiver. Ou alors il y avait un grand soleil. Je sais plus. Dur de ce rappeler. Bon. On était dans un labo'. Il était grand. Blanc. (J'ai bien un autre mot en tête mais je vous le passe parce que je suis gentil!). Ça, je m'en souviens parfaitement (puisque j'ai passé au moins deux ans là-bas.). On m'avait dit que le cirque était en piteuse état, et qu'on avait besoin de quelqu'un pour le sauver. Bien évidemment, naïf petit enfant que je suis, je me suis tout de suite proposé. Mais bien évidemment, je ne m'attendais pas à ce qu'on accepte ma proposition. C'est vrai, quoi. À cet âge, j'essayais d'aider à la vente de ticket, de voler la confiture caché dans les armoires du patron. Bref. J'étais qu'un gamin qui ne savait pas à quoi j'avais à faire.

On m'emmena au laboratoire, en ce jour d'automne. Les feuilles qui tombaient, étaient de toute les couleurs. D'ordinaire, j'admirais ce genre de spectacle, tout comme ceux du cirque. Il n'y avait pas d'animaux. Ou alors très peu, et on s'en occupait très bien. J'adorais Kiki, le singe de Monsieur Borio. Cet homme étais très étrange. Il ne parlait pas notre langue, mais il réussissait à ce faire comprendre. C'était presque... magique ? Bon, pour en revenir à l'histoire : J'étais assez préoccupé car le patron m'avait dit que j'allais devenir spécial. Qu'après « Tu deviendras exceptionnel ! ». En plus de la paye qu'ils allaient recevoir (et qui sauverait le cirque), j'allais devenir exceptionnel. Je pourrais aider les gens plus qu'avant ! C'était génial... mais... « Exceptionnel comment ? » Me demandais-je. «  Et si ça ne me plaît pas ? Être exceptionnel ? ». M. Le patron m'avait dit que ça allait être Mathilde qui m'accompagnerai. Elle était blonde, douce, gentille. Elle était un peu ma maman. D'ailleurs, on me posa la question à l'accueil du laboratoire. J'avais répondu positivement. Mathilde sembla soulagé lorsque que j'eus répondu.

Dans la salle d'attente... J'attendais. Il y avait une petite fille ici. Elle devait être plus jeune que moi. Je ne sais pas. Mais elle ne semblait pas s’inquiéter de devenir exceptionnel. La salle toute blanche me faisait peur. J'étais habitué à vivre dans des tantes, dans des roulottes... Comme j'étais habitué à voler du pain pour qu'on puisse se nourrir... En parlant de nourriture... c'était Boris, le violoniste, qui nous préparait à manger. Il était grand, barbu, gentil et surtout barbu. Il riait très fort, mais il était très drôle. Bon, je m'égare. Une femme brune, me fit entrer dans une autre salle. Je me souviens que je tenais très fort la main de Mathilde. Après un entretien, elle n'eut pas le droit de m'accompagner dans l'autre salle. Elle m'expliqua qu'elle ne pouvait pas, qu'elle voulait mais qu'elle ne pouvait pas. Je me mis à pleurer. Je voulais qu'elle vienne avec moi, qu'elle me rassure. Je ne voulais plus être exceptionnel, je voulais juste rester avec ma famille... Mais je savais qu'il n'y avait que moi pour sauver le cirque... La dame en blanc et moi sommes partis, tandis que la femme la plus douce du monde s'en allait par l'autre porte.

Ce qu'il y avait après cette porte ? Je ne sais pas. On m'a déposé sur un brancard. Je continuais de pleurer, et finis pas m'endormir de fatigue. Ce fut le trou total. Pendant deux ans, ce fut la même répétition des événements. Prise de sang, analyse, questions-réponse entre un vieux monsieur et moi, tests et autres choses qui ont suivi. Au bout de deux ans, on me fit sortir car les résultats étaient « Non concluant. ». Ce fut une dame qui me ramena en voiture vers le cirque. Une dame qui avait vieilli de deux ans. Cette femme qui m'avait conduit dans un couloir. Un couloir que je voyais tout les jours depuis ma chambre. Où la fille que j'avais rencontré pour la première fois, ce faisait vivante derrière ces murs. Ces murs si blancs...

Dans la voiture, elle me donna un jeu de carte pour que je puisse m'occuper dans ce long trajet. Une fois arrivé, elle me dit au revoir. Je lui répondu qu'adieu serait plus juste. Je la fixais dans le blanc des yeux. « Une fois arrivé au pont. Vous ferrez un mauvais virage à cause d'une voiture qui roulait trop vite. Il y aura trois voiture impliquée. ». Je lui fis au revoir de la main, sans comprendre les mots que je venais de prononcer, tandis qu'elle s'éloignait perplexe. J'étais un échec. Alors pourquoi faire attention aux divagations d'un jeune enfant ? Ce fut l'une des rares fois où l'une de mes visions étaient si précise. La dame ? Je suppose qu'il lui est arrivé ce que j'avais prédit, car jamais plus, je ne l'avais revu. Mais un homme commença à me rendre visite tout les mois depuis quelques temps. Et le cirque avait survécu depuis que j'étais parti. J'avais sauvé le cirque.

Les années passèrent. Je devais avoir... treize ans ? Je m'amusais à jouer au solitaire sur l'une des table de camping du cirque, avec les vieilles cartes. Elles devaient appartenir à cette dame. Boris était là, près des barbecues. Soudain, je me mis à dire ces mots « Fais attention. Dans quelques temps, tu te brûlera les doigts. Mais à un tel point, que tu ne pourras plus jouer du violon. ». En se retournant pour me dire « QUOI ?! » il se brûla les doigts au second degrés. Il ne pouvait plus jouer au violon. Boris le violoniste n'était plus. On me demanda comment j'avais fais ça. « Prédire ? En regardant mes cartes » On me demanda aussi d'où venais ces cartes. « De la femme morte, qui est toujours le ravin et qui m'a emmené ici. » dis-je en regardant les cartes. C'est à ce moment que je compris ce qu'il se passait... Le patron et quelques personnes allèrent vérifier si ce que je disais était vrai. Ça l'était. 'Le cadavre d'un femme morte dans un accident de voiture, il y a quatre ans retrouvé dans le ravin de Westfield.'. Cette phrase faisait les gros titres. Elle faisait scandale sur la police, comment pouvaient-ils être aussi incompétents ?

Je compris ce jour-là, que je pouvais être dangereux. Que je pouvais être fabuleux... J'avais compris... que j'étais devenu... exceptionnel...

Bon. J'avais maintenant, quoi... vingt-et-un ans ? J'suis maintenant majeur (et presque vacciné. On en reparle après, d'accord?). On passait près d'une ville, où maintenant je loge. Oui, vous avez bien deviné : c'est la ville de cette fameuse académie. La neige. Elle tombait. Simplement. Depuis combien de temps nous nous étions pas arrêtés ? Depuis combien de temps nous n'étions nous plus allés près des grande ville ? Un bon moment. Les voyages commençaient à me lasser. Cette académie, j'en avais entendu parlé par des gens venu de partout. Cette idée d'être un super-héros me séduisait. Elle me plaisait. Si je n'avais pas eu autant de travaille avec le cirque, j'aurais (peut-être) tout abandonné pour ça. Mais quelle folie ça représentait. Comme Il allait prendre la chose surtout ? Il m'avait quasiment élevé depuis qu'il m'a trouvé errant sur les routes, sans aucun souvenir. Il m'avait recueilli alors que je n'avais que cinq ans. Ca. Le cirque. Ils représentaient tout pour moi... Ce qui me fit changé d'avis ? Elle. Cette jeune fille que j'avais reconnu. Elle qui avait été mon seul soutient au Laboratoire. Xia... Je resta ici. Plus pour la protégé comme elle l'avait fait pour moi. J'affrontai le patron. Cet homme qui m'avait tout donné. L'écriture, la lecture, le cirque. Tout ce qu'il possédait. J'affrontais cet homme, aujourd'hui vieux. Étrangement... il accepta. Il désirait rester. Se poser dans un endroit.
J'entrai alors dans la même année que la jeune fille. Nous étions dans la même classe. Aujourd'hui, je suis en deuxième année. Dans une classe différente d'elle. On se demande bien pourquoi...