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Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm)

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Éloic Sun-Ra
Éloic Sun-Ra


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MessageSujet: Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm) Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm) Icon_minitimeDim 7 Avr - 12:04

L’amour. Ha, l’amour. Je ne l’ai jamais connu, ce fichu amour de merde à la con. Je veux dire, j’ai aimé mes filles (enfin, autant qu’un Dieu peut aimer sa descendance, et ce n’était pas toujours fameux de ce côté-là), sans compter que j’ai peut-être eu une mère que j’ai peut-être aimé, si on prend la théorie que je suis né d’une vache magique divine, ou quelque chose comme ça. Mais je n’ai jamais été en couple, et il faut le dire (je préfère ne pas me lancer sur comment j’ai eu des enfants seul…) que c’est peut-être la raison que je suis quelqu’un d’assez solitaire dans la vie. Vous savez, le manque d’amour qui pousse les gens à s’isoler des autres, ce fut peut-être le cas pour moi, bien que je n’admettrai jamais, mais au grand jamais, que cette théorie ait une infinie petite chance d’être vrai, ou du moins pas en publique. Vu que j’ai passé la plupart de ma vie comme souverain de l’Égypte, ou encore à combattre Apophis (j’espère qu’il souffre le plus possible actuellement), et je ne parle même pas du temps passer sous ma forme humaine avant même de devenir un héro, je sais donc que pour bien faire son travail (et pour ne pas s’attirer d’ennuis), il faut souvent laisser l’amour de côté, ou du moins trouver un moyen que ça n’interfère pas avec le reste. Je maîtrise totalement ce concept, et je crois que les autres Légendes l’applique assez bien.

ALORS POURQUOI, MAIS POURQUOI, STRIDER À FAIT UNE CONNERIE AUSSI MONUMENTALE? Hier soir, je rentrais tard à cause d’une de ces fichus d’états d’alertes quelque par aux États-Unis. C’est quoi d’ailleurs, toutes ces crises ici? En Égypte, je me rappelle pas qu’on ait eu une seule fichue crise de quelque chose. Bon ok, j’oublie l’histoire avec Sekhmet, et aussi la fois ou Horus à fait la guerre à son oncle Seth, qui lui-même avait assassiné son frère Osiris (je les trouvais pathétiques, tous ces dieux qui se battaient pour un pouvoir qu’ils ne pouvaient maintenir par leur seule présence)… Mais ça n’arrivait pas souvent, alors qu’en Amérique, on en a une à toute la semaine, gros minimum. On est donc allez voir ce qui se passait au Texas à deux, et je dois dire que son aide m’a été très pratique. Il y avait un genre de connard incendiaire qui voulait s’amuser avec les puits de pétrole. Ensuite, je suis resté pendant que l’autre partait voir de la famille ou des amis (je sais plus trop), et allait probablement passer la nuit là-bas de ce que j’ai compris.

Ainsi donc, je suis rentré plus tard que j’aurais dû (je sais même pas si les deux autres sont rentré ce soir, et j’espère que non). En montant vers ma méga chambre remplis de babioles de toutes les époques (en particulier de l’âge d’or de L’Égypte, soit sous ma domination), j’ai entendu des… hum… bruits venant de la chambre de Wilhelm. J’ai laissé Uraeus entrouvrir la porte pour moi. Il est bien plus discret, et les portes sont faîtes de sorte qu’il puisse facilement les ouvrir (ce fut une demande en emménageant ici). Et là, je le vois dans son lit, et pas seul… Déjà, le fait qu’il amène quelqu’un ici sans nous avertir préalablement est déjà une chose qui mériterait d’être critiqué, surtout que ça pouvait mettre en danger l’identité secrète de certains d’entre nous. Tout en restant discret, j’observai légèrement la scène (si jamais quelqu’un l’apprenait, ma réputation en prendrait un coup), essayant de me rappeler où j’avais déjà vu cette fille. Son nom, aucune foutue idée, mais je réalisai rapidement ou j’avais vu son visage. . Ici, dans la base de données, on avait quelques images d’elle dans nos dossiers criminels, si je me souviens bien. Dans les dossiers crim… Au non, IL A PAS FAIT ÇA? NON! NON! NON! NON! NON! NON! NON!

J’arrivai toujours pas à croire que Strider ait une relation avec une fichue criminel, sans compter le fait qu’il l’avait ramené ici. Je veux dire, il avait pensé à quoi, là? En amenant cette fichue conne ici (je la connais pas, mais si vous voulez mon avis, les criminels sont tous des connards), il risquait gros. Son statut de héro, sa réputation de défenseur de la justice, et même son poste autoproclamé de chef des Légendes (je n’arrive pas à croire que j’ai réussi à placer Strider et chef dans la même phrase). Pire que ça, à cause de sa naïveté et de sa stupidité, il allait tous nous mettre en danger. Les Légendes, toutes nos opérations, toutes nos activités d’équipe pouvaient bien tomber à l’eau en quelque jour à cause de ça, il suffisait qu’il en ait dit trop ou encore qu’elle ait vu une seule petite photo trop gênante. Nos identités secrètes, il y a pensé, l’imbécile?

Le lendemain, j’avais peu dormi de toute la nuit (moi qui espérait que mes songent me donne la solution à tout ce problème), dormant au gros maximum 3 heures. Enfin, je suis un Dieu, alors ça fera moins d’effet sur moi que si j’étais humain, mais quant même. La seule solution que j’avais trouvé ne me plaisait guère, et plairait encore moins à Strider. Il n’y pas 36 millions de manières d’empêcher quelqu’un de parler. Si la dite personne n’est plus la pour dire les trucs, alors le problème est régler. Mais je n’avais pas le goût à éliminer quelqu’un, même une criminelle. Je préférai avoir une discussion avec Strider, bien que je me doute que l’on risquait d’en ressortir tous les deux avec des bleus. Ainsi donc, j’attendis mon coéquipier de pied ferme. Dès qu’il sortit de sa chambre, je le pris parles épaules et le plaquai sur le mur. Uraeus, qui était comme toujours enroulé à mon bras, grogna en direction de Strider, le regard aussi colérique que moi-même. Uraeus a tendance à être de mon avis, même quand il ne comprend pas totalement la situation. Et la, elle était assez grave pour qu’il comprenne.

-MAIS QU’EST-CE QUI T’AS PRIS DE L’AMENER ICI, BORDEL!?
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Wilhelm Murnau
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MessageSujet: Re: Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm) Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm) Icon_minitimeLun 8 Avr - 14:16

Ça faisait un moment que Belinda et moi-même nous fréquentions mais je vais taire les détails de cette soirée. Même de cette nui-là. Ce sont des choses plutôt insipides étant donnée la situation. Tout ce qu'il y a d'intéressant à savoir c'est que je l'ai remmené chez MOI. Dans ma chambre. Je ne lui ai pas fait faire le tour du propriétaire et puis de toute façon, elle n'aurait jamais pu se rendre jusqu'à nos installations secrètes sans que je le sache. De plus, j'ai été très discret avec elle. Les chambres sont plutôt bien séparées donc il n'y avait aucune chance que nos ébats dérangent quelqu'un. Mais le sort est contre moi. Jamais il ne peut m'arriver un bon truc sans qu'un mauvais vienne gâcher ma joie. C'est quoi cette malchance dont je parle ? Eloic Sun-Ra. Ou, monsieur je-suis-un-dieu-raté-que-plus-personne-ne-vénère. Il nous a surprit. Déjà, c'est assez crado. Imaginer mon coéquipier me regarder faire la chose et pas seulement dans la position du missionnaire... ça a de quoi vaguement me dégoûter. Je ne fais pas dans l’exhibitionnisme et le voyeurisme je trouve ça plutôt malsain. Est-ce qu'il nous cacherait un petit problème d'ordre mental, le vieillard ? Lui et moi on s'entend plutôt... pas mal d'habitude. On est potes. Pas que nous ayons quelques différents de temps en temps mais ça c'est toujours terminé dans la joie et la bonne humeur. C'est ce qui arrive lorsque deux personnalités fortes se rencontres : ça crée des flammèches. Mais nous pouvons aussi êtres les meilleurs frères d'arme qu'il ne se fait pas. On écoute des films, on se fait les ongles... Bon, le moment est mal choisi pour faire des blagues peut-être ? Je me le dis depuis qu'il m'a attrapé par les épaules et m'a plaqué contre le mur du couloir. Je rigole, j'essaie de m'en empêcher mais c'est dû à la nervosité. C'est une manie qui me prend souvent lorsque la nervosité prend toute la place. Au lieu de craquer, je ricane bêtement. Il y a de quoi être nerveux, je risque mon honneur là tout de suite. Je suis pris la main dans le sac.

« Lâche moi Râ et arrête de gueuler, tu vas réveiller tout le monde. »

Je suis de plus en plus inquiet. Il pourrait pas se fermer la gueule un peu, celui-là ? Nous nous connaissons depuis presque quinze ans. Il pourrait avoir un peu de compassion ! Surtout qu'il m'a vu grandir, c'est comme un grand frère. Ce que les gens sont injustes parfois. Belinda n'est pas une meurtrière, elle n'a jamais fait de mal à un enfant ou aux pauvres. Elle n'est pas comme les autres criminelles. Je l'aime beaucoup. Je ne suis pas prêt à m'enfermer dans une routine de vie de couple. Je préfère rester libre et sans attache mais je l'aime bien. Je ne peux pas m'en empêcher. Et ce n'est certainement pas à cause de son don. C'est différent. Alors je pousse Eloic en rigolant de plus en plus nerveusement. Je me passe la main sur mon menton et sur ma mince barbe du petit matin.

« Elle est partie maintenant. Tout va bien, ne t'inquiète pas. Je suis grand, je sais ce que je fais. »

Je lui souris mais il n'a pas du tout l'air de vouloir rire avec moi. C'est absurde. Il a autant de tords que moi, le sale voyeur. Et justement, cette seule pensée me fait rougir. S'il s'ouvrait aux autres, comment réagiraient-t-ils ? J'en perdrais à la fois ma crédibilité de chef et la confiance de mes pairs. Ce n'est pas comme si j'avais fais une immense bêtise mais j'avais pris un aussi gros risque. Il me semble que nous en avions déjà parlé de cette possibilité. À la blague bien sûr. On imaginait la merde si l'un de nous cinq tombait amoureux d'un membre de l'autre camp. Je lève le regard vers lui, je le défie. Est-ce qu'il est venu m'aborder seul pour que l'on se batte ? Je suis prêt à défendre mon honneur, même avant le petit déjeuner.

« Pousse toi de mon chemin. »

Bah oui, évidement il me bloque la route. Je continue de rougir mais cette fois c'est de colère. Non mais pour qui il se prend celui-là ? J'ai trente-deux ans, j'ai bien le droit de fréquenter qui je veux. Son serpent ne m'intimide pas du tout en passant. J'en ai vu d'autres.

« Tu es vraiment mal placé pour me reprocher quoi que ce soit monseigneur le voyeur »
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MessageSujet: Re: Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm) Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm) Icon_minitimeMar 9 Avr - 12:32

Je voyais très bien dans son regard qu’il n’était aucunement du même avis que moi à ce sujet (le contraire m’aurait étonné), en particulier suites à ses quelques remarques. Mais même là, je devais continuer de tenter de le raisonner, aussi borné soit-il. J’aurais personnellement préféré affronter n’importe quel fichu monstre mutant venu de n’importe quelle galaxie de l’univers connu ou inconnu que de devoir affronter de mon coéquipier, même verbalement. Je ne dis pas par là que ça me fait mal au cœur, loin de là. Après tout, je tente de le raisonner pour la bonne cause, pour tous nous protéger du merdier dans lequel on pourrait tous se retrouver. Non, le problème, c’est que le monstre mutant aurait été plus facile à vaincre que Wilhelm à convaincre. Après tout, je le connais depuis quoi, 15 ans? Je vois bien quand il ne veut pas seder le terrain sur une discussion, et c’était à-peu-près ce qui se passait actuellement. Je me doutais très bien qu’il voulait que je le laisse tranquille, que je m’écarte de son chemin et qu’on en finisse immédiatement avec cette fichue discussion. Moi-même, j’aurais aimé éviter ce genre de trucs, mais mon compagnon ici présent s’était mis dans la merde, alors s’il croyait vraiment que j’allais tout simplement en rester là, il me connaissait extrêmement mal. Et Wilhelm Murnau me connait extrêmement bien.

-Tu es vraiment mal placé pour me reprocher quoi que ce soit monseigneur le voyeur.

Je le lâchai tout à coup, mes poings se retrouvant serrés, plein de frustration. Non seulement il voulait éviter d’avouer son erreur, mais en plus il essayait de me traiter de... de voyeur? Bordel, il osait bafouer mon honneur, ma réputation, ma légitimité, alors que moi, j’essayais tout simplement de lui faire comprendre qu’on allait tous être dans le beau-drap! Je croyais Bordel, je suis… je suis un Dieu! Comment ose-t-il m’insulter comme ça, alors que je veux juste lui faire comprendre qu’il a tort… J’aurais pu laisser cet affront impuni, cette insulte grotesque envers ma personne, et tout simplement faire comme s’il n’avait pas dit ça. J’aurais pu le laisser passer, abandonner face à sa légère obstination à vouloir gâcher sa vie et sa carrière. J’aurais pu en rester là et me retourner. Tout aurait pu s’arrêter là.

Le coup parti tout seul.

Mon poing le frappa de plein fouet, sur le côté droit de son visage, laissant un léger bleu. Je m’attendais légèrement à une réplique, mais il ne fit rien. Si j’avais été un mortel tout ce qu’il y a de plus normal, on aurait peut-être pu dire que j’avais frappé de «toutes mes forces», comme le ferait un homme en colère, un type enragé cherchant à se défouler. Mais je n’étais pas l’un de ces hommes aux bas instincts. Je suis un Dieu, et ma force est supérieure à celle des êtres humains. Si je l’avais voulu, j’aurais probablement pu lui casser la mâchoire, ou un truc du genre. Mais je m’étais retenu, et il le savait très bien. Je pouvais soulever jusqu’à une tonne (2-3 avec l’aide des acclamations du peuple), alors j’aurais pu lui faire très mal. Mais je ne l’avais pas fait. Je n’étais pas là pour le battre, mais pour le résonner, alors j’avais espérer limiter les poings. Cependant, je déteste les insultes, alors je me doute bien que mes poings risquent de resservir durant cette discussion.

-Voyeur? VOYEUR? C’est moi, le tordu? Je ne crois pas que les autres le voient du même œil, Wilhelm.

Je vis dans ses yeux qu’il avait clairement compris de qui je parlais. «Les autres». C’est une manière assez rapide pour parler des membres des Légendes qui ne sont pas présents actuellement. J’avais beau dire cela à leur sujet, je ne pouvais être certain à cent pour cent qu’ils appuient mon «intervention». Peut-être même qu’un d’entre eux ne soit aucunement dérangé par le fait que Wilhelm sorte avec une criminelle, s’il l’apprenait. Cependant, malgré les divergences d’opinions de chacun si toute l’équipe était mise au courant de cette histoire de relation secrète, je suis au moins certains que nous serions tous les quatre d’accord sur un point ; Strider joue avec le feu. Et qui sait, peut-être ne serais-je même pas le plus extrême dans cette situation. Je ne savais aucunement comment les autres auraient réagit s’ils avaient été à ma place.

-Tu y as pensé, toi, à ce qui se serait passé si ça avait été un des 3 autres qui t’avais surpris là-dessus au lieu de moi? Ou si on t’avait surpris à plusieurs? Tu me trouve excessif, qu’est-ce qui te dit que je n’aurais pas été le plus calme des 4 dans cette situation? Hein, Wilhelm? T’en pense quoi?

Je ne sais pas pourquoi, mais une vieille réflexion me revint à l’esprit. Ou plutôt, un vieux souvenir, datant de la formation des Légendes. On était là, au briefing de la mission contre les… hum… les extra-terrestres, quoi. Alors que les autres écoutaient, je me disais secrètement : «Mais bordel, qu’est-ce que je fous ici? Pourquoi je reste dans cette équipe? Si ça se trouve, ils finiront par m’attirer des ennuis, ces types.» Je fis la moue à se souvenir. Je n’aurais jamais cru avoir raison sur ce point, au grand jamais. J’avais appris à faire parti d’une équipe, à leur faire confiance, à les respecter, malgré nos défauts. Mais Wlihelm avait dépassé ce qui était dans l’acceptable. Déjà, amener une fille ici, c’était risqué. Il suffisait qu’un d’entre nous ne porte pas son costume (on ne porte pas ces trucs 24 heures sur 24, quant même) et c’était fichu, toute cette histoire d’identité secrète.

-Aucun d’entre nous n’a jamais eu de problème avec le fait que ton identité soit publique, à ce que je sache, mais là tu mets la mienne en danger, tu mets ma vie privée en danger!

Chacun, on avait un truc qu’on aimait particulièrement de la job, le bonus personnel qui venait du fait d’être une Légende. Moi, c’était la force que me donnait l’Admiration du peuple, et j’avais juré de ne jamais laisser ça tomber, jamais.

- Écoute-moi bien, mon pote, parce que je ne vais pas me répéter. Cette gloire, cette puissance, cette équipe, ce statut, ce job, cette vie! J’ai travaillé fort pour avoir tous ces trucs, et j’y tiens énormément. Alors je ne laisserai pas un gamin ruiné tout ça à cause qu’il se fait manipuler comme un idiot par une salle voleuse! Tu crois vraiment que je vais risquer tout ce que nous avons, tout ce que J’AI, pour ta belle petite criminelle?
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MessageSujet: Re: Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm) Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm) Icon_minitimeMer 10 Avr - 14:33

(Je sais qu'on devait se calmer mais Wil est colérique donc je dois rester dans mon personnage, quoi fight )

Il m'a frappé. Le connard. Je me tiens la mâchoire, choqué et avec un goût de sang entre les dents. Comment ose-t-il s'attaquer à moi physiquement ? Je crois que c'est la première fois qu'un membre de l'équipe me frappe. Je suis... j'en serais tombé par terre si je ne me retenais pas. Je ne le regarde pas. Si je n'étais pas complètement réveillé il y a quelques secondes, je le suis entièrement maintenant. Râ est un dieu. J'ai toujours eu de la difficulté à comprendre le principe vu qu'on nous apprend à l'école qu'il n'y a qu'un seul Dieu et Il ne se promène pas en collant aux cotés de super-héros. Mais au bout d'une dizaine d'années j'ai appris que ce type avait des pouvoirs bien plus terribles que les miens. Enfin... plus nombreux. Dont la force. Et par chance, il ne s'était tenu qu'à un coup de poing normal. Douloureux mais humain. J'étais engourdi, enflé, mais j'ai déjà vu pire. Après tout, il y a peu de temps je me suis fais violer par un malade (un homme, putain !), vainc par une folle et j'ai appris que ma meilleure amie sortait avec un salopard qui me voulait mort. Est-ce que j'ai besoin de me faire engueuler par mon coéquipier ? Bien sûr que non. Mais je soutiens que ce n'est pas la pire chose qui me soit arrivée depuis le début du mois. Et je ne regrette pas du tout d'avoir couché avec Belinda. J'ai aimé m'envoyer en l'air avec elle. J'ai même adoré. Je recommencerais n'importe quand. Il aura beau me frapper autant qu'il le veut, j'ai besoin de me taper des belles filles. C'est soit le sexe, soit la bouteille. Tant qu'à moi, je trouve plus sain le sport de couchette. Oh mais Râ, on le sait, il n'a pas usé de son engin depuis des millénaires. Il y a de quoi être frustré, non d'un chien ! Bref. Il y a un silence. Je masse ma mâchoire, la colère commence à me gagner. Je peux en donner des coups moi-aussi. Son disque solaire ne pourra rien faire au creux d'une tornade ou d'un ouragan. Je dois être complètement rouge. J'aime mieux ne pas y penser. Moi qui accorde une attention particulière à mon paraître. Eloic fini par prendre la parole. Il se révolte contre mon accusation. Et puis il dit quelque chose qui m'oblige à le regarder. Limite paniquer. Un sourire crispé me fend le visage. Les autres ? Pourquoi il avertirait les autres ? C'est une parole horrible à me dire. Je lui réponds mais ma voix est étrangement rauque. Qu'est-ce qui me prend ?

« Tu ne vas quand même pas leur dire... hein ? Tu ne vas pas me faire ça, l'ami ? »

Un murmure. Moi qui parle avec une grosse voix bien forte et confiante d'habitude. Je me racle la gorge. Pourquoi je m’adoucis ? Ne suis-je pas complètement pitoyable de demandé son indulgence pour une action aussi anodine ! Belinda n'est pas dangereuse. Elle est magnifique, intelligente, drôle et délicieuse au lit. Je lui redonnerais deux orgasmes de suite n'importe quand. Oui, deux. C'était une nuit torride. Quatre orgasmes en une nuit pour elle, j'en ai eu deux. Et ce type nous a regardé. Vous imaginez ?

« Qu'est-ce que tu as vu... »

Il me coupe la parole. Il est de retour sur ses grands chevaux. Je soupire quelques fois de suites. Il rend la situation si dramatique. Il n'y a pas eu de meurtre ni rien. Je lâche ma mâchoire qui brûle de moins en moins. Je vais avoir un bleu. Rien de plus embarrassant pour l'entrevue que je dois donner tout à l'heure. Il faudra que je le mette sur le compte d'une bataille épique. Il faudra que je mente, que je joue au jeu de la célébrité. Les autres légendaires, jamais ils ne font ça. C'est grâce à moi qu'ils sont bien payés. Sans moi, ils ne sont rien. J'ai bien le droit de me permettre quelques loisirs de temps en temps. Je commence à m'échauffer de nouveau. Et cette fois, pas question que ma voix s'écrase comme celle d'une petite souris. Je mets mon index contre le front d'Eloic. Je sais qu'il n'aime pas les contacts. Je vais lui dire ce que je pense. Tant qu'à avoir des arguments pertinents en tête, autant les extériorisé.

« Tu veux que je te dise ? J'ai le droit de faire ce que je veux. Cette maison, c'est grâce à moi que le gouvernement nous la paie. JE suis le visage de l'équipe. JE fais les entrevues. JE donne des conférences. JE négocie avec l'État. Sans moi, il n'y a pas de Légendaires. J'ai le droit de remmener qui je veux dans MA maison. Et tout ça ne serait qu'une plaisanterie si vous tous... »

Il met sur le tapis les identités secrètes des membres. Et bien justement, j'ai mon mot à dire là dessus. Je m'avance vers lui, au point où mon visage est tout près du sien. Intimider ? Je le fais régulièrement, je sais comment ça fonctionne. Je hausse le ton, le poussant pour qu'il recule au fur et à mesure de telle manière que l'on rejoigne l'autre mur en largeur du corridor.

« Ce sont les criminels qui ont des identités secrètes. C'est votre problème si vous vous cachez des autres comme des malpropres. Et de quelle vie tu parles Râ !? De quelle VIE ? Tu passes tes journées à te morfondre tout SEUL ou dans la rue à travailler. Tu es SEUL dans la vie. Tu n'as pas de vie privé. T'en auras jamais, t'en as jamais eu. Point barre. Je ne vais pas me laisser marcher sur les pieds par un puceau frustré dans ton genre. Et ça vaut pour les autres. »

Je le défie du regard un moment, je halète. J'ai crié. Je secoue la tête en grognant de rage et m'éloigne de lui.

« Va chier Râ. Et passe le mot. »

Je l'entends qui me suit alors je me retourne en l'accueillant avec un coup de pied. Tu veux jouer dur mon gars ? Je connais les règles du jeu.


Dernière édition par Wilhelm Murnau le Mar 23 Avr - 15:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm) Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm) Icon_minitimeDim 14 Avr - 4:03

Wilhelm, Wilhelm, Wilhelm. Tu ne changeras donc jamais, espèce de sale petit «/(%*( de *3`&¢²% * de merde. Oui, je sais, je sacre énormément, chose que plusieurs personnes trouvent la plupart du temps très regrettable, en particulier quand je parle d’eux comme je viens tout juste de parler de mon coéquipier. D’ailleurs, J’ai beaucoup de difficulté à considére5r cet imbécile égocentrique et arrogant comme mon coéquipier actuellement. De la manière dont il se décrivait actuellement, il prétendait vraiment être le centre de cette équipe, la seule chose importante chez les Légendes? Même moi, je ne suis pas assez idiot pour osez prétendre que je suis la seule chose importante à l’équipe, le truc sans quoi elle n’existerait pas. Non, bien au contraire, j’ai grandement hésité à en faire parti à la base. Si le président de l’époque, ce type qui souhaitait protéger l’Amérique et tout le tralala, ne m’avait pas convaincu (je faisais énormément confiance à ce type, et c’est encore le cas, à un tel point qu’il fut le premier à connaître ma vrai identité, avant même mes coéquipiers), je serais peut-être encore un héro de moins grande envergure, comme je l’étais avant les Légendes. Mais je ne regrette pas que ce vieux ait fait appelle à moi, loin de là. Ce type était trop similaire à ma personne pour que je lui dise non. Après tout, le président est un peu comme un dieu pour les Américains, non? à ce bon vieux président, je dirais que je n’ai jamais aimé un politicien autant que lui (et je ne suis pas fan de la politique américaine). Il était très concilient dans ses conflits…

Ou en tout cas, bien plus concilient que moi et Wilhelm. Je commençais à me poser la question de si on allait trouver un terrain d’entente, lui et moi. Après tout, ce connard avait eu le culot d’affirmer qu’il était cette équipe. Il était le visage de cette équipe? Faux, Wilhelm! Cette équipe n’a pas de visage, même moi je le vois. Ce n’est pas à cause que les films le présentent comme ça que c’est forcément la réalité, loin de là. Entre moi, qui détestait recevoir des ordres de héros qui n’avaient pas vécu un dixième de mon temps de vie, Wilhelm dont la tête gonflait chaque jour encore plus devant sa masse de médias (médias qui se fichent que ce soit Wilhelm ou non devant les caméras, cherchant tout simplement à avoir une Légende sous les projecteurs) et Lester qui est devenu un héro sans vraiment le vouloir (sans parler des deux autres, qui font je ne sais quoi de leurs journées), cette équipe n’a pas de chef, pas de visage publique (bien que Strider veut bien se le faire croire), rien qui distingue un de ses membres des autres au niveau de l’autorité. Et c’est ça le problème, le truc qui ne fonctionne pas, le seul truc qui ne marchera jamais dans cette fichue équipe. L’autorité. Parfois, je trouve que c’est déjà un miracle que les Légendes aient réussi à tenir sans qu’aucune crise publique entre nous n’éclate.

Et en plus, il avait le culot de venir nous dire que c’était sa maison? S’il croyait vraiment qu’on avait eu cette maison uniquement grâce à lui, alors il se morfondait royalement. Il n’avait même pas 20 ans quand on a eu ce fichue manoir, et il pense qu’il a tout fait là-dedans? Il ne l’a peut-être pas remarqué, mais je suis riche, et pas grâce à ce fichu gouvernement qui nous donnes des pinots. Depuis le début de ma vie dans ce corps, et même avant, j’ai toujours posséder des trésors de grandes valeurs, des trucs qui vaudraient probablement cette maison à eux tout seul, même. Prenons ma commode par exemple. En or massif, recouvert de hiéroglyphes, datant de mon règne comme Seigneur de l’Égypte. Il croit vraiment que ça ne vaut rien, ce truc là? Si c’est le cas, mon ami est encore plus idiot que je ne le pensais. Techniquement, j’ai probablement payé une bonne partie de cette maison («probablement», puisque l’achat de la villa reste un moment flou dans ma mémoire). Alors qu’il aille se faire foutre avec toute sin histoire de «MOI, MOI, MOI!», car ça ne valait que dalle à mes oreilles. Cette équipe existait à cause du lien fragile qui nous unis, et Wilhelm est en train de le couper à coup de grosses machettes avec sa relation interdite!

Et en plus, il avait fallu qu’il décide de se lancer sur cette fichue histoire d’identité secrète. Je ne compte même plus le nombre de fois où il m’a déballé son discours là-dessus. «Les identités secrètes ne sont que pour les criminels!», qu’il dit toujours. «C’est votre problème si vous vous la cacher! Pas le mien!», qu’il gueule toujours. Et à chaque fois, c’est toujours aussi barbant. C’est tout juste si j’écoute sa réponse, quand il dit ça, tellement je la connais par cœur. Non, mon problème n’est pas qu’il n’ait pas d’identité secrète, loin de là. Non, mon problème est qu’il l’affiche partout, comme un idiot, et qu’il gueule à qui veut l’entendre que ça serait mieux ainsi. Il connait donc pas la base de toute histoire de super héro? On ne révèle pas son identité pour ne pas mettre en danger les autres, ou du moins on ne se fout pas devant les caméras dès qu’il y en a une. Lester l’a compris, lui. Pas Wil.

-Va chier Râ. Et passe le mot.

Il voulut partir, et je me dirigeai rapidement à sa poursuite. Comme si cette fichue discussion allait se terminer ainsi. Comme si j’allais laisser ce vieux gamin avoir le dernier mot sur moi, et en particulier quand ça concernait l’honneur et la réputation de cette équipe. Si Wil en sortait entacher, c’était l’équipe en entier qui en ressortait mal. Je voulu mettre ma main sur son épaule pour l’arrêter. Mais il se retourna et me donna un coup de pied, coup de pied que je n’aurais pas pu bloquer de mon bras si Uraeus ne m’avait pas avertis juste à temps. Je reculai d’un pas, puis repirs ma posture normal, lui faisant face, soutenant son regard furieux. Heureusement que j’étais plus endurant que les humains…

-Trois choses, Wil.

Il soutenait encore mon regard, attendant probablement mes révélations. Bien, très bien, autant ne pas le faire attendre.

-De un : Tu viens me parler de vie secrète et publique, mais sais-tu au moins de quoi tu me parle? Oui, tu as raison, je passe mon temps à me morfondre, je te l’accorde. Mais j’ai une vie secrète, une vie privée, que ce soit celle d’Éloic Sun-Ra ou du Dieu Râ, il y a une différence entre le héro et la personne, et je me dois d’y fixer une barrière pour pas que n’importe quel connard vienne fouiner dans mon passé et ma vie. Je suis autre chose que le héro Râ, Lester est autre chose que The Mentalist, et je ne parle pas des autres. Mais toi, oh toi, tu n’es rien d’autre. Tu nous parle toujours que tu ne veux rien cacher et qu’on devrait suivre ton «glorieux» exemple. Mais tu n’as rien à cacher. Ta petite criminelle, tu crois qu’elle t’aime pour qui tu es, pour Wilhelm Murnau? Laisse-moi rire! Elle s’en fiche, mec, toute la population s’en fiche. Ils te veulent uniquement pour Strider, car tu n’es rien d’autre au fond. Que fais-tu dans tes temps libres? Tu fais des conférences de presse? Tu vas combattre le crime? Moi, je cherche ma famille, mon pote, car j’ai autre chose à faire que jouer aux héros 24 heures sur 24.

-De deux : Si tu crois être la seule raison de l’existence des Légendes, tu te mets le doigt dans l’œil, et sa signifie que t’as pas vieillis en âge mental depuis tes 17 ans. C’est le président des États-Unis qui nous a formés, qui nous a rassemblés ensemble contre les extra-terrestres, pas toi. Toi, tu parlais à peine anglais à l’époque, tu te rappelles? Moi oui en tout cas. Tu étais un gamin, un petit morveux. À l’époque, je vous regardais tous de haut, on est tous d’accord là-dessus. J’ai belle et bien appris à vous apprécier, à vous respecter et à combattre à vos côtés. Mais à l’époque, je ne comprenais pas pourquoi le président t’avait mis sur l’équipe, et il y a des fois où je ne le comprends toujours pas.

-Et de trois : T’as faim? Je crois que maintenant qu’on s’est dit les vrais choses, on peut continuer devant le petit-déj, histoire de calmer la pression, tu crois pas?
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Lester H. Vaughan
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MessageSujet: Re: Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm) Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm) Icon_minitimeSam 20 Avr - 5:47

Je crois que j'étais rentré un peu trop tard — ou trop tôt, tout dépend de la manière dont on envisage les choses. En réalité, le simple fait que j'eusse réussi à trouver le chemin de la villa me semble toujours absolument surréaliste, compte tenu de mon état d'ébriété. Je n'ai jamais très bien tenu l'alcool et pourtant rien ne m'empêche de boire comme un trou quand l'envie m'en prend. On peut dire que ce soir là, l'envie m'avait pris, et je me rappelais vaguement être rentré dans un bar quelconque sur les coups de vingt-deux heures, pour sortir d'un autre troquet six heures plus tard, tenant vaguement sur mes deux jambes, en me disant que c'était une heure raisonnable pour rentrer. J'avais dû être assez silencieux en rentrant et je n'avais apparemment pas tiré le moindre de mes collègues de leur sommeil, puisque j'étais encore vivant. Je m'étais couché tout habillé en travers de mon lit, bien décidé à ne pas bouger de là durant les dix-huit prochaines heures. Puisque rien ne fonctionne jamais selon mes plans, il avait fallu que la mélodieuse voix d'un Eloic s'époumonant me tire des bras de Morphée beaucoup trop tôt à mon goût.

Ma première réaction face à cette agression auditive fut de m'abriter sous mon oreiller et d'attendre que ce mal de crâne carabiné rythmé par l'accrochage plutôt musclé de Wilhelm et d'Eloic ne passe. Cependant, si les oreillers étaient des remèdes valables contre la gueule de bois, j'imagine que ça se saurait. Au bout d'une ou deux minutes à serrer ce bout de tissu rempli de plumes contre mon crâne endolori, je me résignais à me lever. On peut dire que j'avais connu des jours meilleurs. Mes vêtements embaumaient le whisky, et j'avais vaguement l'impression d'avoir avalé une enclume ainsi que le contenu d'une dizaine de cendriers. Mon état, en un mot ? Pitoyable convenait très bien. Il me fallut bien une trentaine de secondes pour soulever à moitié mes paupières. Un marteau piqueur jouait une paisible sérénade au fin fond de mon cerveau. Un coup d'oeil fatigué dans le miroir me renvoya l'image d'une épave qui me ressemblait vaguement, le côté somme toute artistique du cubisme en plus. J'eus tout de même la présence d'esprit de changer de t-shirt avant de sortir de la pièce. Le grincement de la porte s'amplifia dans mon crâne, au point que j'aie l'impression qu'un char d'assaut passait devant la porte de ma chambre.

Je ne sortais pas souvent —moins souvent que Wilhelm, en tout cas— et mes lendemains avaient toujours tendance à ressembler à celui-ci. D'ordinaire, j'évitais de me présenter devant les quatre autres sous l'aspect d'un déchet nucléaire, mais on ne savait jamais ce qu'une dispute entre le mystique et le mythologique de la bande pouvait donner et comme personne d'autre ici ne semblait se dévouer pour cette mission —les deux autres ne devaient pas être dans les parages, sinon il y aurait sans doute eu une bonne âme pour leur intimer de bien vouloir la fermer depuis plusieurs minutes déjà— je m'étais résigné à aller voir l'ampleur des dégâts. On ne pouvait pas dire que j'étais spécialement d'humeur à régler un conflit entre deux légendes sur les nerfs. À vrai dire, j'avais plutôt envie de leur envoyer la table du salon dans la tronche et de partir me recoucher sans plus de cérémonie, mais après presque quinze ans à les côtoyer, je ne savais que trop bien qu'il ne s'agissait pas là de la bonne solution si je tenais à la vie.

Quand j'arrivais dans la pièce où les deux héros se faisait face, j'eus au moins la satisfaction de constater que les beuglements s'étaient calmés pour un temps, même si l'énervement se discernait plus clairement encore sur leur visage que le nez qu'ils avaient au milieu de la figure. J'arrivais à la fin d'un monologue prononcé par Râ, dont le seul mot que j'avais réussi à capter me convenait très bien. «Petit dej'» était sans doute la plus belle parole qu'on aurait pu me dire à ce moment là. J'essayais de les saluer, mais de ma bouche ne sortit qu'un râle inarticulé. Je n'avais pas parlé depuis... Quelques heures auparavant, quand j'avais pris un serveur par la taille pour lui annoncer d'une voix éraillée que je dansais très bien le tango. Ce souvenir m'agressant, je ressentis vaguement l'envie de partir me cacher le plus loin possible, mais je me ressaisis vite. Après m'être soigneusement éclairci la voix, je pris la parole pour de bon.

« J'ai absolument aucune idée de ce qu'il se passe, mais va pour le p'tit-dej. »

Sans rien ajouter, je passais entre Wilhelm et Eloic pour aller actionner la cafetière. La perspective d'un café noir fumant me faisait le même effet que celle d'une oasis après dix jours de marche dans le désert. Quand le liquide sombre commença à passer, je me tournais vers mes deux collègues.

« Bon... C'est quoi, le problème ? »

J'avais failli ajouter un « cette fois-ci » assassin, mais la perspective de les énerver encore plus qu'ils ne l'étaient me fatiguait d'avance. J'attrapais une chaise et m'asseyait lourdement dessus sans plus de cérémonie, en attendant que l'un d'eux se décide à me répondre.
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MessageSujet: Re: Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm) Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm) Icon_minitimeMar 23 Avr - 17:02

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(Ouais... c'est pas terrible mais je voulais répondre avant d'aller dodo )

Arf. J'ai mal à la tête. Je regarde ce connard de Râ et je sens le décor carrément tanguer devant mes yeux. Je crois ne pas me tromper en attribuant à ce matin la médaille du pire réveil de l'histoire de l'humanité. Ma nuit a été si agréable et voilà l'autre qui sort de nulle part avec ses reproches. Même avec son monologue ( dont le contenu est complètement débile ) ma colère s’éteint. Je n'ai tout simplement pas envie de discuter avec lui. Oui je sais, c'est du nouveau. Je me surprends moi-même en ayant de telles pensées. Mais voilà, j'ai eu un mois plutôt difficile et je ne me sens pas le courage de me taper en plus une dispute avec un dieu. Je ne suis pas d'accord avec ce qu'il dit, comment pourrais-je être d'accord avec de telles fabulations sans fondements, mais je me sens lassé de ces problèmes qu'il soulève. J'aurais simplement envie de retourner me coucher et de leur laisser toute la pression d'administrer l'équipe, de discuter avec le gouvernement et de faire des conférences. Peut-être aurais-je un peu plus de reconnaissance de la part de mes coéquipiers. Pfft... autant demander un morceau de lune. Je passe donc mon temps à soupirer entre ses phrases et à marmonner de faibles oppositions. Il proclame comme une encyclopédie. C'est vachement lourd. Je suis décidé à retourner sous les couvertures et de ne pas en bouger jusqu'à demain soir lorsqu'il me propose un petit-déjeuner. Je plisse les yeux, le regard braqué sur le sien. Est-ce qu'il se moque de moi ? Ma lassitude offre une percée assez grande pour me faire bouillir de rage.

« Non mais t'as du culot de me dire tout ça. Je te verrais bien à ma place, tu ne tiendrais même pas une journée. Si c'est le gouvernement qui nous a réuni, c'est moi qui fait en sorte que nous ayons encore des subventions. Tu crois qu'avec tous ces nouveaux super-héros, les contribua... »

Je cesse de débiter en voyant Lester apparaître. Mince, j'étais convaincu que les autres étaient absents. Je rougis comme tout à l'heure. C'est insensé. Je n'ai pas à être honteux... Quoique j'aimerais qu'il n'est rien entendu de notre discussion. Je suis heureux d'apprendre que c'est le cas par les premières paroles qu'il prononce. Je lance un dernier regard meurtrier à Râ avant de me diriger vers l'évier et de me remplir un verre d'eau. J'y ajoutes deux vitamines et avale le tout. J'ai ma dose de vitamines et de compléments alimentaires à gober par jour pour garder mon corps musclé et sain. Parce que oui, mon physique fait partie intégrante de mes fonctions de porte-parole. Porte-parole et chef de l'équipe. Sans l'intérêt médiatique que je draine, les légendes tomberaient dans l'oubli. Voilà, c'est dit. Mais je n'ai vraiment plus envie d'en parler. La journée commence vraiment mal. Lester nous demande alors de lui expliquer la situation. Je reste silencieux. J'aime beaucoup son attitude de conciliateur mais cette fois-ci, ça ne le regarde pas. J'ouvre le réfrigérateur et sort le lait. Je me sers un bol de céréales. Pas question d'en proposer aux autres. De toute manière, c'est ma boîte à moi. J'ai beau prendre des vitamines et tout ça, je me réserve le droit à mon bol de Lucky Charms bien sucrée à chaque jour. Je m'installe à l'autre bout de la table et commence à manger. Ouais, je fais mon gros emo, je l'avoue. Si je suis maussade c'est de la faute à Râ. Quel imbécile d'ailleurs de m'avoir observé avec Belinda pendant qu'on forniquait. J'en ai marre que des hommes se mêlent à ma sexualité. Oh, pourquoi je repense à ça ? Je grogne. Et je me rends compte que je l'ai fait un peu fort. Manquait plus que je passe pour un attardé. Je joue avec les guimauves colorées de ma cuillère. J'ai pas envie de discuter mais je ne peux pas supporter de garder le silence. Le silence est aussi bruyant que n'importe quel hurlement, je trouve.

« Bon matin Lester. Le problème vient de Râ comme d'habitude. J'ai pensé qu'on pourrait tenir une réunion tous les cinq tout à l'heure. Histoire de voter pour son expulsion de l'équipe. Ça nous ferait un monstre de moins à gérer. »

Je jette un coup d’œil glacial à l’intéressé. Il y a un coup de tonnerre dehors. Oups, ça vient de moi. Il a vraiment réussi à me mettre en colère cette fois. Je ne supporte pas qu'on remette en doute mon identité ou mon existence. Il croit que je ne suis rien mis à part un super-héros. Et bien il a raison. Je suis un super-héros. C'est bien assez de travail, je ne vois pas ce qu'il voudrait que je sois de plus. Moi au moins j'ai une vie sociale, je sors et je baise. Lui, il ne doit pas avoir partagé le lit d'une femme pour les mille dernières années. Je regarde ensuite Lester qui a une sale gueule, lui aussi. Je m'en rend compte maintenant. Il doit avoir bu. Parfois il boit autant que moi. Je sais que j'ai un problème avec la bouteille mais lui, il ne le sait pas encore. Bof, ce n'est pas mon problème. Je ne me mêle pas de la vie privé des gens, MOI. Mais c'est toujours une bonne stratégie de faire dévier l'attention sur quelqu'un d'autre que soi. Histoire de se sortir d'une mauvaise ambiance comme celle-ci.

« T'as une sale gueule, Lester. Au moins je ne suis pas le seul à m'amuser dans cette maison. »

Je prends une bouchée de céréales, un peu plus calme. Et pourtant, j'ai l'impression que la tempête menace de resurgir à tous moments. De la part de Râ surtout. Je ne veux pas qu'il crache le morceau, je le verrais comme une véritable traîtrise.
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MessageSujet: Re: Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm) Scène de ménage légendaire (pv: wilhelm) Icon_minitimeLun 29 Avr - 13:30

Je ne savais tout simplement pas quoi dire de plus. Au fond, je me doutais assez bien que ce truc de «et si on oubliait tout ça et allions manger?», ça ne marcherait pas. Je veux dire, comment ça aurait pu réellement marché tout cela? On allait vraiment en rester là, en amis, à rien faire? Non, ça n'aurait jamais marché, pas dans une situation comme celle-ci, où nous sommes prêt à nous entre-tuer à n'importe quel moment. Moi, je lui en voulait d'avoir faillit tout ruiner notre vie (sans parler que je lui ai balancer ces quatre vérités), et lui il répliquait en parlant du fait que j'avais probablement coucher avec personne depuis des millénaires, voir de toute ma fichue vie. Non, on ne pouvait pas stopper ici et maintenant, surtout pas. Il ne le voulait pas, et honnêtement, je ne voulais aucunement stopper. Il voulait qu'on s'entretue? Aucun problème, moi ça me va. Pour tout dire, je me sens prêt à régler les quinze dernières années ici et maintenant. Mais une chose me retient de m'exploser la tête avec lui en ce moment même, et ce n'est certainement pas mon amitié avec cet arrogant de type en collant. Non, c'est la perte de toute cette gloire. Je venais de lui faire de beaux discours sur le fait qu'il allait ruiner notre existence en tant qu'équipe (chose dont il m'accusait depuis des années, soit dit en passant), et j'aurais le culot de le faire à sa place? Jamais je ne le ferais, et jamais je ne le laisserai, ni lui ni personne, m'enlever tout cela.

Il me décrit souvent comme un être arrogant, mégalomane, et je dois dire qu'il a raison sur ce point, il faut dire. Après tout, il est vrai que je prend mes grands aires devant lui, mais qui ne le ferait pas quand on a des millénaires de sagesse de plus que les autres? Après tout, j'ai le droit, voir le devoir, de démontrer que mon existence à ne serait-ce qu'un peu plus de valeur que celle d'un humain normal. Mais je ne cris par sur tous les toits de la ville «Je suis supérieur à vous tous, vous n'êtes rien sans moi!». Non non non, loin de là. Je me la ferme la plupart du temps à ce sujet. Stryder, quant à lui, aime démontrer sa supériorité sur les autres (supériorité inexistante vis-à-vis ma personne), affirmant toujours son fichu «leadership» sur notre groupe. Les autres le suivent parce qu'on a besoin d'un chef, ce qui est vrai, et je ferait probablement comme tous les autres justement, si seulement ce connard n'était pas tout le temps à me rabattre sa position aux oreilles. Moi, j'aime les chefs modestes, qui ne se vante pas trop (tout le contraire de Wilhelm). Et moi alors? J'ai été un monarque, pas un chef, nuance. Un monarque doit se montrer orgueilleux et toujours affirmer sa position, verbalement ou physiquement. Mais Wilhelm Murnau n'est pas un monarque, mais un sale connard qui veut tout contrôler autours de lui. Moi je ne marche pas.

Ca aurait probablement tourné plus mal (terriblement plus mal même) si Lester n'était pas apparu par magie. Il ne comprend heureusement rien a tout cela. Je ne sais pas d'où il sort d'ailleurs, autre qu'il était en mission hier. Lester le modéré, toujours là pour calmer la situation. Sérieusement, je ne sais pas ce que ferait cette équipe sans lui. Parfois (trèèèès rarement), je me dis que le pivot qui tient cette équipe ensemble, ce n'est pas moi ou Wilhelm, mais Lester. Je veux dire, il a un talent pour nous calmer, ce type là. J’apprécie honnêtement Lester pour cette raison, sa capacité à nous calmer et tous ça. Le seul truc que je ne supporte pas vraiment chez lui (ou en tout cas ce qui me dérange le plus), c’est peut-être qu’il voit toujours Wilhelm comme le seul et unique chef des Légendes, le seul qui peut vraiment tous nous diriger vers la victoire et la gloire et je ne sais quoi d’autre. S’il continue sur cette voie, il va surtout nous diriger vers la ruine et le déshonneur, oui…

Ainsi donc, suite à la proposition de Lester (la mienne, techniquement, mais le résultat revient au même), nous partîmes tous les trois vers la cuisine. Je décidai de trainer derrière le temps que le regard maussade de Wil quitte ma personne, si vous voyez ce que je veux dire. Également, il serait intéressant d’écouter un peu leur discussion depuis la pièce voisine. Qui sait ce qu’ils pourraient se dire à mon sujet? Lester ne risque pas de prendre parti pour l’un ou l’autre, comme à son habitude, et encore moins quand il ne sait clairement pas de quoi nous parlions. Quant à Wilhelm, il risque de tout mettre sur mon dos, le connard. Bien entendu, il n’expliquera pas la situation, peut-être de peur que Lester le prenne comme moi? Qui sait comment Lester réagirait à cela.

-Bon matin Lester. Le problème vient de Râ comme d'habitude. J'ai pensé qu'on pourrait tenir une réunion tous les cinq tout à l'heure. Histoire de voter pour son expulsion de l'équipe. Ça nous ferait un monstre de moins à gérer.

Ah! Qu’est-ce que j’avais dit? Il m’a tout mis sur le dos. Je veux dire, je ne suis pas si terrible que ça, non? Je pousse un soupir de désespoir quand je l’entends parler de m’éjecter de l’équipe. Chaque fois qu’on a un accrochage plus ou moins sérieux, il ressort toujours cette histoire de m’éjecter de l’équipe. Il n’aurait pas autre chose à proposer comme solution que cela? Il radote, ce cher Strider, il radote vraiment trop. L’originalité, ça pourrait l’aider à gagner mon respect de ses capacités de chef. Mais non, il veut toujours proposer cela. Et pourtant, il ne le fera jamais, car cette équipe à besoin de moi. Peut-être pas autant que j’aimerais le penser, mais cette équipe à de la difficulté à exister sans chacun de ses membres. Après tout, Strider n’est pas le seul à avoir des fans. Je suis aussi apprécier que lui par la foule (même si je le suis moins des médias), et j’ai sauvé plus de gens que lui (principalement parce que j’ai commencé ma carrière de héro plusieurs années avant les Légendes).

Rapidement, je sortis un crayon de ma poche, suite à quoi Uraeus me tendit un morceau de papier. Cela ne valait rien de continuer la discussion devant Lester. Si les autres l’apprenaient, cela ne ferait que détruire plus rapidement l’équipe, et le rang de chef «de facto» de Wilhelm. Après tout, je ne voulais pas ruiner sa vie, nos vies, et principalement ma vie. Mon but de base avait été de lui faire comprendre son erreur et de le pousser à arrêter, espérant désespérément que mon coéquipier comprendrait la nécessité d’arrêter sa fréquentation. Mais il ne voulait pas entendre raison par une voix amicale et diplomatique (je sais, je me fais des idées sur ce qui vient de se dire entre nous deux), et puisque je n’allais pas lever le poing contre lui (ou du moins pas trop), il ne me laissait aucun autre choix que celui de l’ultimatum. Après avoir finit d’écrire mon message (histoire que seul Wil puisse le lire), je me dirigeai vers la cuisine. Le autres savaient que je n’avais pas besoin de manger aussi quotidiennement qu’eux, pareil pour Uraeus. Alors je fis ça vite. Je déposai la note dans la main de wil, lui lançant du même coup un regard sévère, puis parti à l’étage, histoire de me préparer à foutre le camp, histoire que ça se calme entre-temps. J’eus un sourire nerveux en m’imaginant l,expression de Wil quand il lirait ma note :

«Met un terme à ça, ou je règlerai le problème moi-même.»


[bon, je m'explique dans le fait que je ne fais pas ce poste pour faire une fin au rp (je m,attend plus à ce que l'un de vous me rattrape pour x raison avant que je ne parte )]
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