Heroe's SUP
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
NOUS TENTONS DE REPRENDRE LE FORUM EN MAIN. SI VOUS ÊTES INTÉRESSÉS, MANIFESTEZ VOUS. ♥️
recensement ici ; https://h-s-sup.forums-actifs.com/t1228-recensement-de-relance#13877
Le Deal du moment : -24%
PC Portable Gaming 15.6″ Medion Erazer Deputy ...
Voir le deal
759.99 €

Partagez|

Vous tombez à pic. [Strider]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Prodige
Murphy Wreck
Murphy Wreck


▌LOCALISATION : Avec Franz ~

FC
▌SUPER: Phantom
▌POWER: Contrôle des cinq sens
▌LEVEL:
Vous tombez à pic. [Strider] Left_bar_bleue22/100Vous tombez à pic. [Strider] Empty_bar_bleue  (22/100)


Vous tombez à pic. [Strider] Vide
MessageSujet: Vous tombez à pic. [Strider] Vous tombez à pic. [Strider] Icon_minitimeSam 30 Mar - 6:41


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Il est une heure du matin. Craig effectue son travail de videur, droit comme un piquet devant le club huppé où viennent se distraire les gosses de riches, en s'enfilant des flûtes de champagne comme lui s'enfile des canettes de Kro devant les rediffusions du Capital Bowl. Propre sur lui, dans son costard-cravate noir, il arbore l'air strict et menaçant qu'on attend de lui dans l'exercice de ses fonctions. Rien de spécial ce soir, si ce n'est le PDG de cette firme multinationale qui est sensé venir fêter ses trente ans dans peu de temps. Il se demande vaguement comment on peut avoir aussi bien réussi sa vie alors qu'on est aussi jeune, tandis que lui, du haut de ses trente-quatre ans, gamberge toujours entre deux petits boulots minables. Pour le moment il n'y a personne à l'entrée de la boîte. Il observe une jolie demoiselle qui passe d'un pas tranquille sur le trottoir d'en face. Bien roulée dans son pantalon kaki qui moule ses jambes joliment galbées, ses bottes en daim qui ne font aucun bruit tandis qu'elle marche dans la rue déserte. Elle porte un simple débardeur noir, ce qui est étonnant pour une nuit aussi froide. À son épaule, un sac de sport grand et apparemment bien rempli. Il l'observe tandis qu'elle rentre dans l'immeuble adjacent au club, note qu'elle emprunte l'escalier de service en passant la main dans ses longs cheveux bruns. Sans doute va-t-elle rejoindre un amant. Il l'imagine bien se taper des hommes mariés, oui, cette fille a bien la tête de l'emploi. Cochonne mais propre sur elle. Bien née, mais pas trop non plus. Craig détache son regard de la femme et l'oublie aussi vite qu'il l'a remarquée. Voici de nouveaux clients.

Ce soir là, Murphy était mal à l'aise. Un mauvais pressentiment qui affleurait tandis qu'elle s'apprêtait à accomplir son travail, l'odeur furtive mais distincte du danger. Elle n'avait pas aimé la manière dont le type à l'entrée de la boîte la reluquée, comme s'il soupçonnait quelque chose. Elle s'arrêta au deuxième étage de l'escalier bordant l'immeuble et souffla un bon coup. Non, inutile de devenir paranoïaque. C'était l'une de ses règles d'or : certes l'instinct était tout puissant, mais il ne fallait pas se laisser déconcentrer pour autant. C'était un soir comme un autre, il lui suffisait de faire ce qu'elle avait à faire tout en ouvrant l'oeil. Elle rajusta sa perruque, se mira dans son miroir de poche. Comme d'habitude, sa couverture était impeccable. Même en cas de pépin, personne n'arriverait jamais à remonter jusqu'à elle : elle était, comme à son habitude, méconnaissable. Elle grimpa promptement jusqu'au toit de l'immeuble, jeta un oeil à sa montre. Une heure cinq. Son homme allait arriver d'une minute à l'autre.

À sa manière, le cas de Gregory McGee était intéressant. Un mois auparavant, une firme en compétition avec McGee Inc. l'avait contactée pour obtenir des renseignements sur le brillant PDG, qui avait pris la suite de son père alors qu'il n'était âgé que de vingt-six ans, et avait projeté une entreprise autrefois moindre jusqu'aux sommets de la notoriété en l'espace de deux ans. Depuis lors, l'entreprise avait prospéré parmi les têtes de files en ce qui concernait la vente de systèmes de sécurité. Ses observations sur le personnage ressemblaient, en apparence, à une copie conforme de tous les personnages de son acabit : en surface, Gregory McGee se présentait comme un jeune homme charismatique, à la tête d'une famille de trois enfants, proche de sa femme et souriant. Si on grattait un peu, on pouvait aisément prendre connaissance d'une longue lignée de maîtresses que Mrs McGee feignait d'ignorer. Si on s'intéressait au casier judiciaire du bonhomme, on trouvait les traces de deux viols sur mineurs qui étaient passés sous silence en échange de quelques pots de vin, ainsi que quelques histoires d'ébriété sur la voie publique. Un peu plus subtile : détournements de fonds, trafic de cocaïne. Et, pour compléter la liste de tabous : un atelier clandestin en Colombie spécialisé dans la fabrication de poudreuse, ainsi que les services de McGee Inc. fournis à des mafioso en Californie en l'échange de l'élimination gratuite de quiconque gênait son parcours brillant. C'était là le rapport qu'elle avait rendu à ses commanditaires.

Ce qui était étrange, c'était qu'une semaine auparavant, l'Agence en personne lui avait demandé d'éliminer cet individu. D'ordinaire peu concernés par les vies minables de quelques hauts placés, ses patrons suprêmes lui avaient cependant offert une énorme prime en l'échange de la vie de cet homme. La règle suprême de l'Agence était qu'on ne devait pas poser de question, et en savoir le moins possible, ce qui garantissait la sécurité de ce qui semblait être l'une des organisations criminelles les plus implantées dans le monde. D'ordinaire peu curieuse, Murphy se satisfaisait amplement de ces règles, se contentant de mettre fin aux jours de ceux qu'on lui ordonnait de refroidir. Il fallait cependant admettre qu'elle n'avait jamais reçu deux contrats provenant de deux commanditaires différents et concernant la même personne. Mais elle c'était bien gardée de le dire, suivant gentiment la règle qui lui était imposée.

Tout en ruminant ces souvenirs, Murphy monta d'une main experte Franz, déployant le pied du shotgun et y ajoutant son silencieux. Fidèle à ses habitudes, la jeune fille avait amélioré ses capacités auditives, la rendant attentive à son but ainsi qu'à un éventuel danger. Elle entendit avec distinction le bruit d'une voiture s'engageant dans la rue. Un moteur puissant, probablement quelques centaines de chevaux. Un modèle sportif à n'en pas douter. C'était son homme. Gregory McGee se gara devant le club dans un dérapage bruyant qui fit grimacer Murphy. Il sortit, accompagné de quelques amis, dans un vacarme qui prouvait que le début de soirée avait déjà été bien arrosé. Il était temps. Abritée derrière un muret, elle porta son oeil au viseur, ciblant le centre du crâne de cet homme qui lui tournait le dos. Son doigt se crispa sur la détente, elle était prête à tirer....

Une brise fraîche se leva. Un son, juste derrière, la déconcentra. Elle se détourna de sa cible, comprenant très vite que quelque chose allait perturber ses plans. Elle se campa sur ses pieds, tournant le dos au club. Face à elle se tenait le danger qu'elle avait redouté. Un héros ? Non. Pas n'importe lequel. Les cheveux bleus, l'air menaçant. L'outrageusement connu, le terriblement redouté.

«Strider... »

Le nom du super avait traversé ses lèvres dans un murmure. Merde. Apparemment, elle était mal barrée. Impossible de fuir, la seule sortie étant l'escalier de secours. Et il fallait que ce con se soit campé juste devant. Elle entendit sa cible rentrer avec joie dans le club. Il lui avait échappé pour ce soir. Et elle était dans de beaux draps. Les yeux fixés dans ceux du héros, elle se prépara mentalement au combat qui risquait inévitablement d'éclater face à la légende. Aurait-elle une chance ? Il fallait y croire.

« Vous n'arrivez vraiment pas au bon moment, j'étais un petit peu occupée. »

couleur : mediumturquoise

Revenir en haut Aller en bas
Mystique
Wilhelm Murnau
Wilhelm Murnau


▌LOCALISATION : Dans le ciel

FC
▌SUPER: Strider
▌POWER: Atmokinésie
▌LEVEL:
Vous tombez à pic. [Strider] Left_bar_bleue34/100Vous tombez à pic. [Strider] Empty_bar_bleue  (34/100)


Vous tombez à pic. [Strider] Vide
MessageSujet: Re: Vous tombez à pic. [Strider] Vous tombez à pic. [Strider] Icon_minitimeLun 1 Avr - 7:25

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


J'ai besoin de vacances. C'est évident. Cruellement évident même. Mais Strider ne peut jamais prendre de vacances. Pourquoi ? Et bien parce que le crime ne dort jamais, comme on dit. Je dois être là pour les citoyens de ce monde et empêcher des drames de se produire. Les élèves de l'école de justicier ne sont pas encore prêts à prendre la relève. Ces derniers temps je n'ai pas eu de chance. Il m'est arrivé des trucs plutôt merdeux. J'ai bu beaucoup plus que d'habitude aussi. J'ai frôler la dépression quelques fois, j'ai même failli craquer. Craquer pour moi serait de pleurer. Je ne pleure pas, moi. Je ne peux pas me le permettre. C'est comme les vacances. En endossant le rôle de chef des Légendes, j'ai dû perdre certains privilèges. En contre partie j'ai l'attention des médias, la notoriété et le sentiment de servir l'humanité. Je ne suis pas assis dans un ordinateur, un esclave du système que l'on peut remplacer en un claquement de doigt. Je suis unique. Bref. C'est pour cela que je suis dans une limousine en compagnie du ministre de la défense des États-Unis d'Amérique. Je signe des papiers. C'est la nouvelle mode, les rencontres importantes ont toujours lieues sur la route. Sur l'autoroute parfois même. Cette fois il s'agit de faire installer des caméras de surveillance dans certaines rues de la ville. Les enregistrements seraient reliés à notre base et à la leur. Je regarde ce vieil homme au regard de faucon. Il y a un coup fourré à quelque part, je le sais. Mais je ne peux pas y faire grand chose. Je suis habitué, je travaille pour le gouvernement depuis presque vingt ans. Ça ne me rajeunit pas, hein ? Roxane le disait bien l'autre fois, on vieillit sans le vouloir et on commence à peine à s'en rendre compte. J'ai l'impression qu'on prend de l'avance sur la crise de la quarantaine. Je signe la dernière paperasse, on se serre la main. Il m'offre à boire : je bois. Un peu plus tard il me propose d'aller manger un morceau avec d'autres aristocrates. J'accepte. Pourquoi pas ? Après tout, ce sont eux qui paient. Je n'ai pas beaucoup d'argent propre à moi. C'est le leur qui rempli mon compte bancaire chaque mois. Si les contribuables savaient combien on me paie pour simplement exister... ils en noirciraient les rues à coup de manifestations. Des journalistes enragés viendraient cogner à ma porte. Je suis même surpris que l'information n'ait pas encore filée. Elle le fera tôt ou tard. Juste à y penser, je me sens fatigué. On mange des sushis. Je suis le plus jeune à la table... sauf peut-être le petit du ministre des finances qui a le nez dans son Ipad. Ça ne me dérange pas. Je regarde leurs cheveux gris, leurs mains ridées. Est-ce que j'aurai autant de rides que ce rapace de ministre de la défense ? Mes cheveux deviendront t-ils complètement blancs ou plutôt poivre et sel ? On paie l'addition pour moi. On me dépose devant ma cage dorée et je vais faire un peu de musculation.

La soirée est encore jeune lorsque je reçois un appel. C'est un des détectives privé avec lesquels je fais parfois affaire. Il me prévient que le fils McGee, sur qui pèse une enquête impliquant fraude et trafique de stupéfiant, est peut-être la cible de tueurs à gage. En tout cas, il est en danger ce soir. L'homme en tant que tel ne serait pas une grande perte. Mais cela nuirait considérablement à la poursuite de l'enquête. J'essuie mon corps avec une serviette, je mets du désodorisant et monte me changer. Les mercenaires sont étrangement plus valeureux que les autres criminels. Je sais, c'est surprenant. Ils ont souvent une indépendance qui leur offre une certaine noblesse et des valeurs personnelles. Je ne risque donc pas de me faire salir une deuxième fois en affrontant l'un d'eux. J'agrafe une cape à mon costume bleu et blanc. J'ai perdu mon préféré dans la poubelle de mon amie il y a quelques jours de ça. Je boucle ma ceinture avec le ''s'' rouge luisant typique à mon alter-ego. Je me regarde dans la glace. Ça peut aller. Je ressemble aux photos qu'on voit de moi dans les magasines pour filles. Je soupire. Quelle vie. Mais je retrouve le sourire. À quoi bon être pessimiste ? La vie est si courte. Il vaut mieux y sourire. Je sors par la porte qui mène à la cours arrière. Je m'envole. On est bien dehors. La soirée idéale pour sortir et s'amuser entre amis. Je passe un coup de fil au détective. Il me donne quelques indications. Il a suivi McGee jusqu'à une boîte de nuit appréciée. Je survole l'établissement et observe les immeubles avoisinant. Je ne vois pas de tueurs embusqués pour le moment. Il y a tellement de fenêtres et d'endroit où il pourrait être caché ! Je souffle vers le premier bâtiment et les rideaux de toutes ses fenêtres dégagent la vue. Malheureusement, cela ne donne absolument rien. La situation commence à devenir sérieuse lorsque je vois passer une fille avec un énorme sac de sport. Puisqu'elle représente mon unique piste pour le moment, je la suit. Elle prend l'escalier de service. Bingo. J'attends quelques minutes avant de m'y engager moi-aussi. J'entre par la fenêtre, je n'ai qu'à pousser une rafale de vent pour m'aider à l'ouvrir sans bruit. Et pourtant, la tueuse m'a entendue. Elle se retourne. Je soutiens son regard, j'ai tout de même réussi à éviter la mort de cet homme. Pour ce soir, du moins.

« Je crois plutôt que je tombe à pic. »

Je lui souris. C'est une fille. Elle est plus jeune que moi qui plus est. Je suis convaincu qu'elle saura s'accepter vaincue rapidement. Mes yeux deviennent opaques, le tonnerre gronde. Quelques éclairs me parcourent les poings.

« On peut très bien réglé cela en gens civilisés. Je te passe les menottes et tu t'expliques avec la police. Ou bien, je grille ton fusil et ta perruque, je t'interroge à l'hôpital et je passe pour un batteur de femme. »

Les fenêtres claquent, closes par le vent.

« C'est toi qui choisi ma belle. »
Revenir en haut Aller en bas
Prodige
Murphy Wreck
Murphy Wreck


▌LOCALISATION : Avec Franz ~

FC
▌SUPER: Phantom
▌POWER: Contrôle des cinq sens
▌LEVEL:
Vous tombez à pic. [Strider] Left_bar_bleue22/100Vous tombez à pic. [Strider] Empty_bar_bleue  (22/100)


Vous tombez à pic. [Strider] Vide
MessageSujet: Re: Vous tombez à pic. [Strider] Vous tombez à pic. [Strider] Icon_minitimeDim 14 Avr - 3:16


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Jamais elle n'avait prêté la moindre attention à la vie de star que menait Strider. Interviews, shootings, conférences... Le personnage lui inspirait la plus totale indifférence. Pour elle, il était plus une prétentieuse figure de papier qu'un héros à part entière, aussi ne s'était-elle jamais imaginé qu'il viendrait un jour contrer ses plans. Il était, de toute manière, plutôt rare que quelqu'un vienne semer le trouble dans les missions de Murphy, et l'issue des combats qui en découlaient avait toujours été une victoire de la part de la criminelle. Qu'en serait-il avec Strider ? Ce type n'était bien évidemment pas une légende pour rien.

Elle n'avait pas aimé ses mots. Tout le dédain qu'il avait montré en s'adressant à elle. Elle n'avait pas aimé entendre parler de la police. Plutôt mourir. Elle s'étonna tout de même qu'il ait remarqué, pour la perruque. Est-ce qu'il l'avait vue la rajuster ? Peut-être qu'elle ne l'avait pas bien mise. D'habitude, ses déguisements étaient infaillibles, pourtant. S'il avait remarqué la perruque, sans doute allait il s'intéresser plus précisément à d'autres choses. Son visage, ses traits, sa corpulence... Tout qu'elle ne pouvait pas modifier à sa guise à l'aide de quelques costumes et d'un peu de maquillage. Il saurait à quoi elle ressemble, et même si elle parvenait à s'enfuir, il aurait plus de chances de la reconnaître malgré ses camouflages. Enfin, il fallait pour cela parvenir à s'enfuir, ce qui n'était pas gagné. Strider, en quelques secondes à peine, avait réussi à l'agacer au plus haut point. Croyait-il l'impressionner, en déclenchant un orage ? Sans doute s'attendait-il à ce qu'elle prenne peur devant la colère du grand et surpuissant légendaire.

L'expression de Murphy se décomposa subitement. Elle baissa le regard, donnant à son visage un air infiniment pathétique et apeuré, et leva doucement les mains en l'air, en signe de soumission. Les jambes tremblantes, elle fit un pas vers Strider, puis, lentement, un autre, encore un autre... Elle se retrouva à sa hauteur. Le grand Strider ? Finalement, non. Il ne la dominait que de quelques centimètres. Quand elle fut suffisamment proche de lui pour pouvoir le toucher, elle releva les yeux. Dans un sourire, elle murmura :

« Ne me dis pas que tu y as cru... »

La seconde d'après, elle lui assénait un coup de boule. Elle regretta immédiatement de ne pas avoir frappé assez fort pour le sonner, ce qui lui aurait permis de s'échapper. Mais, bien qu'on puisse douter qu'une personne de son acabit dispose d'un code moral, c'était pourtant le cas : Murphy ne pouvait se résoudre à être aussi déloyale. De plus, la perspective d'une migraine prolongée ne l'enchantait guère. Elle fit un léger bond en arrière, se préparant à se défendre dans le combat inégal qu'elle venait de lancer.

couleur : mediumturquoise

Spoiler:


Revenir en haut Aller en bas
Mystique
Wilhelm Murnau
Wilhelm Murnau


▌LOCALISATION : Dans le ciel

FC
▌SUPER: Strider
▌POWER: Atmokinésie
▌LEVEL:
Vous tombez à pic. [Strider] Left_bar_bleue34/100Vous tombez à pic. [Strider] Empty_bar_bleue  (34/100)


Vous tombez à pic. [Strider] Vide
MessageSujet: Re: Vous tombez à pic. [Strider] Vous tombez à pic. [Strider] Icon_minitimeDim 21 Avr - 9:59

Cette fille me nargue, ça me pue au nez. Elle s'avance vers moi, les bras en évidence comme si je la braquais d'un fusil. C'est ridicule. Je l'observe attentivement. Si elle... Voilà. Je recule, j'ai mal au menton mais surtout à la langue que je viens de me mordre. Une chance qu'elle y est allé de main morte sinon j'en aurait perdu un bout. Je le voyais venir, je ne sais pas ce qu'il me prend ces derniers temps. Je ne réagis pas assez vite, je m'embrouille dans mes pensées. Il faut me comprendre, avec toute la merde qui m'est arrivé au cours des dernières semaines, je suis complètement brûlé. Je me masse la mâchoire quelques secondes en jaugeant mon adversaire du regard. Elle veut se battre, c'est mignon. Je n'aime pas frapper les filles mais parfois les circonstances obligent. Oh, une petite claque ou deux au lit, je n'ai jamais refusé d'en donner. Et on a tous fait des expériences un peu bizarre à vingt-ans... Bref, c'est pas de ça qu'on parle. Frapper une fille pour l’assommer et lui foutre une raclée, c'est autre chose. Surtout que celle-là n'a pas une vilaine figure. Un peu nasillarde peut-être mais elle possède un charme un peu mystérieux. J'ai toujours eu quelques faiblesses pour la gente féminine. Je laisse Lester se charger d'arrêter les criminelles. Avec lui au moins on est sûr qu'il n'y verra aucuns malaise. Ah les pédés. Ils seront toujours utiles à quelque chose au moins. Enfin, revenons dans ce miteux appartement abandonné où je m'apprête à charger sur cette fille. Les fenêtres s'entre-ouvrent et claquent avec la force du vent alors que je saute vers elle en diagonale. Je veux tenter de l'immobiliser et de ne pas avoir à me salir les mains. En même temps, elle m'a énervée la chienne avec son coup de boule. J'évite un coup qu'elle me réservait au nez comme défensive. Je vois passer son poing alors que je recule ma tête. J'ai été chanceux. J'attrape le haut de son bras d'une main et la maintiens devant moi. J'essaie de trouver son autre bras et d'avoir le dessus sur elle. Autant l'immobiliser tout de suite et de rentrer à temps à la maison pour regarder la reprise du match de basketball. Sa fougue m'amuse. Elle doit être coquine au lit celle-là.

« Aller, arrête de gigoter. »

Ça fait un peu violeur ces paroles. Je ne peux m'empêcher de sourire. Je suis comme ça moi, un peu m'amuse. Je finis par lui attraper l'autre bras et lui croise les deux membres. Voilà, gagné. Les fenêtres s'ouvrent complètement et mes yeux blanchissent de nouveau. Je pointe du menton le fusil de la jeune femme avec amusement.

« C'est un bel engin que tu as. Surtout pour une fille. »

Ah ouais, je fais des blagues à double-sens. On se marre bien dans le métier. Je me concentre pour rassembler l'électricité de l'air. J'ai l'intention de donner un petit choc électrique à notre amie la déchaînée. Elle m'a l'air bien trop farouche tout d'un coup.

« La partie est terminée, ma jolie.»

Je sens quelques watts me chatouiller les doigts mais je me stoppe presque immédiatement. Mais... qu'est-ce qui se passe ? Je lâche ses bras, déboussolé.

( Là je présume que tu utilises ton don. J'ai pris un peu beaucoup de liberté je trouve. J'avais pas d'inspiration. Si ça te dérange, je modifie. )
Revenir en haut Aller en bas
Prodige
Murphy Wreck
Murphy Wreck


▌LOCALISATION : Avec Franz ~

FC
▌SUPER: Phantom
▌POWER: Contrôle des cinq sens
▌LEVEL:
Vous tombez à pic. [Strider] Left_bar_bleue22/100Vous tombez à pic. [Strider] Empty_bar_bleue  (22/100)


Vous tombez à pic. [Strider] Vide
MessageSujet: Re: Vous tombez à pic. [Strider] Vous tombez à pic. [Strider] Icon_minitimeJeu 25 Avr - 19:41


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Elle se doutait bien qu'elle n'avait aucune chance de le battre en utilisant la force physique. Oui, autant organiser un combat entre un tank et un oisillon. Au vu de la carrure du héros, l'issue d'une bataille à l'aide des poings était à ce point évidente et pourtant, elle tenta tout de même sa chance. Moins elle utilisait son don, moins elle s'épuisait après tout, alors elle préférait lui tenir tête le plus de temps possible, pour essayer de l'avoir à l'usure. Cependant, quand elle se retrouva complètement immobilisée, Murphy dut revoir intégralement ses plans. Les mots de Strider ne firent que redoubler son exaspération. En règle générale, elle ne détestait pas les héros. C'était juste des types qui faisaient leur métier, et il se trouvait que leur job consistait à handicaper le sien, pas de chance. Mais lui... Pour qui se prenait-il ? Elle ne supportait pas la manière dont il la narguait, avec son humour plus que douteux et son air supérieur.

« La partie est terminée, ma jolie. »

Ah bon, vraiment ? Sentant une légère décharge électrique lui parvenir depuis les mains de la légende, elle se décida enfin à faire usage de son pouvoir. Optant pour la technique qui lui semblait le plus efficace au vu des circonstances, elle se concentra sur la vision de Strider, réduisant celle-ci à néant. L'effet fut celui qu'elle attendait : déboussolé, il ne tarda pas à la libérer de son étreinte. Elle éclata de rire, avant de s'éloigner un maximum, se mettant hors de la portée de ses poings.

« Je suis tout à fait d'accord avec toi, mon "engin" est particulièrement beau... Malheureusement, ce cher Franz n'est pas très efficace à courte portée, sauf si on a du temps devant nous pour ramasser les morceaux... »

Tout en parlant, elle faisait les cent pas dans la pièce. C'était l'une de ses techniques pour déstabiliser l'ennemi : privé de sa vue, il ne saurait exactement où la menait un déplacement constant. Elle s'approcha de son sac de sport, qui gisait à l'endroit où il avait été abandonné, et en sortit son couteau à cran d'arrêt.

« Qu'est-ce que tu dirais de faire la connaissance de son petit frère ? »

Elle enleva rapidement ses chaussures, le but étant de ne faire aucun bruit en marchant, et s'approcha de Strider. Un instant durant, elle fit glisser la lame sur sa gorge, sans pour autant le couper : le but était juste qu'il sente la morsure glacée de l'acier sur sa peau. Elle voulait le faire angoisser autant que possible. Oh, Murphy avait conscience qu'elle aurait dû profiter de ce mince répit que lui accordait l'usage de son don pour embarquer ses affaires et filer, filer loin de ce héros et de tous les problèmes qu'il pouvait lui apporter. Faire preuve de tant d'imprudence et de sadisme ne lui ressemblait absolument pas, et une part d'elle même tentait de l'avertir que cette prise de risques insensée pourrait la perdre. Pourtant... Strider l'avait tellement énervée. Elle n'avait plus qu'une envie : celle de le voir perdre, de pouvoir l'humilier. Elle s'éloigna à nouveau de lui, et recommença son tour de marche, ses chaussettes frôlant doucement le sol de béton.

« Tu sais, j'ai horreur qu'on soit aussi familier avec moi que tu as pu l'être, Strider... Ne va pas me mettre dans le même sac que tes bouffonnes de fans, je pourrais vraiment, vraiment très mal le prendre... »

Sans prévenir, son coude partit s'enfoncer dans le ventre de la légende, avec toute la force dont elle était capable. Certes, sa puissance de frappe était loin d'égaler celle de son adversaire, mais elle savait où et comment placer ses coups, surtout quand la cible s'offrait sur un plateau.

Spoiler:

couleur : mediumturquoise


Revenir en haut Aller en bas
Mystique
Wilhelm Murnau
Wilhelm Murnau


▌LOCALISATION : Dans le ciel

FC
▌SUPER: Strider
▌POWER: Atmokinésie
▌LEVEL:
Vous tombez à pic. [Strider] Left_bar_bleue34/100Vous tombez à pic. [Strider] Empty_bar_bleue  (34/100)


Vous tombez à pic. [Strider] Vide
MessageSujet: Re: Vous tombez à pic. [Strider] Vous tombez à pic. [Strider] Icon_minitimeDim 28 Avr - 13:58

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Pas de problème pour l'immobilité, je me venge fois mille coeur

Aveugle. Je suis aveugle. Eh merde. J'en ai marre de tous ces super-vilains. Ils ne pourraient pas avoir des pouvoirs qui ne me handicapent pas physiquement ? C'est chiant, quoi. J'arrête de bouger et me concentre sur mon ouïe. N'importe qui aurait paniqué. Plus longtemps que moi, en tout cas. Mais je commence à être habitué aux assauts surnaturels. C'est étrange de vivre des situations comme on pourrait en voir dans les Marvel alors qu'on est une vraie personne. Il n'empêche, j'ai vu pire. Je me concentre donc sur ses pas. Elle ne fait pas beaucoup de bruit, c'est difficile. Je cligne des yeux à plusieurs reprises histoire de juger de mon état. Par la même occasion, je tourne lentement sur moi-même. Histoire d'être moins vulnérable à une quelconque fourberie de sa part. Je sais ce qu'il me reste à faire. Elle croit m'avoir soumis à ses désirs mais elle me sous-estime un peu. Je sens alors quelque chose de froid me passer sur la gorge. C'est une arme, une lame, j'imagine. Le petit frère de son pistolet... ouais, très drôle. N'empêche, j'y ai échappé belle. Elle aurait pu tenter de me saigner comme un porc. Je ne comprends pas encore pourquoi elle hésite. Tant mieux pour moi. Je ressens tout de même l'urgence d'agir avant qu'elle utilise son arme pour de bon. Elle me frappe. Je grogne. Moi qui était en train de... Bon. Elle ne m'a pas blesser, mon souffle en ait à peine coupé. Elle n'a fait que de détourner un tant soit peu mon attention. Je respire pour ne pas lui gueuler après. Ce ne serait pas très professionnel de ma part. Surtout après ses reproches sur ma manière de parler. Je me concentre de nouveau sur l'air qui entre par les fenêtres ouvertes. Sur le vent de la nuit. Et je sens des frissons parcourir mon corps alors que j'en invoque une rafale. Pour les besoins de l'immédiat, j'accumule l'air contre moi ce qui fait voleter mes cheveux et ma capes. Puis, je la rejette vers l'extérieur ce qui produit une espèce d'onde de vent violent autour de moi. Pourquoi je fais ça ? Pour projeter mon adversaire contre un mur, ou en bas de la fenêtre (ce qui ne serait pas pratique mais drôle). J'entends justement un bruit sourd qui valide mes espoirs.

« Si je ne peux pas te viser toi, je peux m'arranger pour détruire la pièce, je finirai bien par te toucher. »

Je perçois aussi un bruit métallique, bien plus fracassant que ce qu'aurait fait un humain en tombant en bas de la fenêtre. Je crois que c'est son fusil que je viens de faire chuter. Oups, j'espère qu'elle ne va pas trop chialer sur son joujoux. Je sens qu'elle va m'attaquer alors je recommence mon manège de répulsion. Et cette fois, je n'y vais pas de main morte. Je sens son pouvoir faiblir. Ou bien est-ce moi qui s'habitue à l'obscurité ? Bref, je commence à apercevoir des ombres. La sienne d'ailleurs, contre le mur à ma gauche.

« Je serais plus poli si tu me racontais un peu qui veut la peau de Monsieur McGee au point d'engager une tueuse ? »

J'ai l'avantage maintenant, autant en profiter. Même si je n'y vois presque rien, j'entends toujours. Et ce qu'elle a à me dire sur son employeur m'est très intéressant. J'aimerais bien avoir quelques petits détails à partager avec l'enquêteur qui doit être en route à l'heure qu'il est. Je sais que je suis fort mais jouer les gros bras pour la police ce n'est pas mon mandat premier. Je suis moi-même un détective par défaut, c'est une responsabilité qui vient avec la vocation de justicier masqué. Si je n'interroge pas les super-criminels, je ne suis pas plus humain qu'une arme nucléaire. Étant donné que je peux discerner son ombre, je m'approche d'elle et tend les mains vers elle. Je la plaque contre le mur avec le vent. Elle devrait être heureuse, j'ai faillit l'électrocuter tout à l'heure pour la rendre sans connaissance et donc, un peu plus raisonnable. Ses droits sont un peu plus respectés dans cette version de l'histoire.

« Qui t'as engagée ? Est-ce que tu sais son nom au moins ? »

Je mets plus de pression sur son corps pour lui faire comprendre que je ne rigole pas. Les filles, j'ai pas peur de leur faire des bleus même si je préfère me battre contre les hommes. Je n'ai pas de pitié pour les criminels, quel que soit leur sexe. On exclut Belinda, merci.

« Si tu ne sais rien, tu ne sers absolument à rien. Autant de foutre tout de suite derrière les barreaux. T'es déjà aller en prison ? C'est pas la joie.»

Je la nargue, plus elles sont en colère et plus les femmes oublient de se contenir.
Revenir en haut Aller en bas
Prodige
Murphy Wreck
Murphy Wreck


▌LOCALISATION : Avec Franz ~

FC
▌SUPER: Phantom
▌POWER: Contrôle des cinq sens
▌LEVEL:
Vous tombez à pic. [Strider] Left_bar_bleue22/100Vous tombez à pic. [Strider] Empty_bar_bleue  (22/100)


Vous tombez à pic. [Strider] Vide
MessageSujet: Re: Vous tombez à pic. [Strider] Vous tombez à pic. [Strider] Icon_minitimeJeu 9 Mai - 5:43


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Elle se maudit d'être aussi stupide, naïve et ridiculement téméraire mais c'était trop tard : son corps était déjà plaqué contre le mur, maintenu sur la surface de béton par une violente bourrasque qui ne discontinuait pas. Elle ne put s'empêcher de lâcher une espèce de glapissement en voyant son shotgun passer par la fenêtre. Certes, l'Agence serait capable de lui procurer exactement le même modèle dès le lendemain, mais Murphy s'était tout de même bien attachée à Franz. Son meilleur outil de travail venait de chuter depuis le dernier étage, et elle se demandait si elle avait jamais détesté quelqu'un comme elle détestait Strider à cet instant. Sentant que la rafale de vent se calmait, elle se remit en position d'attaque, ses jointures blanchissant autour du manche de sa lame. Elle eut à peine le temps de faire un pas, avant de se retrouver plaquée à nouveau contre le mur, tellement violemment cette fois-ci qu'elle en perdit son souffle durant un instant. Elle sentait que le contrôle de son pouvoir lui échappait, maintenant que la Légende avait brisé sa concentration.

Alors que Strider lui posait ses premières questions, elle ne répondit pas, se contentant de soupirer lourdement. D'habitude, c'était tellement plus facile. Elle armait le fusil, elle tuait le monsieur, personne ne venait l'emmerder et l'affaire était réglée. Quand un héros venait troubler ses plans, elle tentait tout d'abord de se battre à la loyale, et utilisait son don si le fauteur de troubles était plus coriace que prévu : elle raflait toujours la victoire, et remplissait son contrat. Murphy était jusqu'alors de ces tueurs à gages dont la carrière n'avait connu aucun accroc. Pas de passages en taule, pas de découverte de sa véritable identité, pas de signalement à son sujet et elle s'en portait très bien. Il avait fallut qu'elle tombe sur Strider. Il avait fallu qu'il joue avec ses nerfs, et elle avait tout fait déconner. Elle se sentait bouillir de l'intérieur, toute impuissante qu'elle était face à lui.

Encore une question. Elle sentit la force du vent qui augmentait, rendant impuissante chaque parcelle de son corps face à l'élément capricieux que la Légende déchaînait contre elle. Elle pensa à l'homme qui n'avait pas de nom. Brett, Oliver, Franck, et des poignées d'identités vacillantes qu'il lui présentait par jeu. Il serait déçu, à coup sûr, d'apprendre que la petite Murphy en qui il plaçait tant d'espoirs avait échoué. Rien que pour ça, elle aurait voulu désintégrer Strider dans l'instant. Le réduire à un petit tas de cendres fumantes, le détruire, le transformer en mauvais souvenir. Ce qu'il dit après l'acheva. La simple mention de prison la mettait d'habitude mal à l'aise, mais cette fois ci, elle voyait bien que ce n'était pas une menace en l'air. Elle avait toutes les chances de s'y retrouver. Murphy n'était jamais allée en prison. Elle s'était toujours débrouillée pour passer entre les mailles du filet, et ses changements d'identité intempestifs la purgeaient d'une grosse partie de ce qu'aurait pu être son casier judiciaire... Mais c'était là sa seule consolation. La prison, les tribunaux, les flics et autres enquêteurs : rien ne la terrifiait plus que ce bordel législatif. Elle ne put réprimer un frisson, où se mêlaient terreur et rage. Strider... Pour qui se prenait-il ?

« Et alors ? Tu t'attends à quoi, au juste ? Tu m'arrêtes aujourd'hui, d'autres viendront demain... Nous sommes beaucoup plus que tu ne veux bien l'imaginer, l'Agence est... »

Elle s'arrêta brusquement. Elle avait beaucoup, beaucoup trop parlé. Elle devina aisément que c'était là le but de Strider : l'énerver pour qu'elle en dise trop. Ça avait marché. Elle se mordit la langue jusqu'au sang, comme si cela avait pu arranger quelque chose. On l'avait mise en garde, un nombre incalculable de fois : il ne fallait jamais, jamais parler de l'Agence. Certes, ils étaient bien trop organisés pour que la mention de leur nom ne puisse aider à remonter jusqu'à eux, mais il n'y avait qu'un pas entre en parler et les trahir définitivement. Même si elle n'en savait, au final, que peu sur leur compte, elle détenait tout de même des informations qui auraient pu sévèrement compromettre quelques hauts-placés. L'élan de culpabilité qu'elle ressentit alors eut l'étrange effet de la motiver à nouveau. Vu la position dans laquelle elle se trouvait, Murphy pouvait à peine bouger un orteil. Quasiment impossible, dans cette situation, de récupérer l'avantage, elle en avait conscience. En désespoir de cause, elle tenta une bien piètre stratégie. Peut-être que si elle parvenait à déconcentrer suffisamment Strider, celui-ci perdrait la maîtrise de son don, ne serait-ce qu'une seconde... Une seconde, c'était amplement suffisant pour se rendre moins vulnérable. Le bruit du vent était assourdissant, et à celui-ci s'ajoutait les fenêtres qui claquaient violemment contre les murs... Elle activa donc son pouvoir. Cette fois-ci, ce n'était pas dans le but de diminuer un sens, mais plutôt d'en exacerber un. Elle se concentra donc sur l'ouï de la légende, rendant celle-ci tellement fine que les simples pas d'une fourmi auraient pu lui sembler dérangeants au possible. Restait à voir si cela fonctionnait comme elle l'avait prévu.

couleur : mediumturquoise


Revenir en haut Aller en bas
Mystique
Wilhelm Murnau
Wilhelm Murnau


▌LOCALISATION : Dans le ciel

FC
▌SUPER: Strider
▌POWER: Atmokinésie
▌LEVEL:
Vous tombez à pic. [Strider] Left_bar_bleue34/100Vous tombez à pic. [Strider] Empty_bar_bleue  (34/100)


Vous tombez à pic. [Strider] Vide
MessageSujet: Re: Vous tombez à pic. [Strider] Vous tombez à pic. [Strider] Icon_minitimeLun 13 Mai - 3:00

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

J'ai retrouvé ma vue comme neuve. J'ai l'impression que les couleurs sont plus éclatantes qu'avant l'intervention de la tueuse à gage. Je souris, entendu. Je savais bien que j'allais la faire craquer. Elle mentionne même l'Agence. Ça me sonne une cloche. En quinze ans, c'est seulement la troisième fois que j'en entends parler. Les deux dernières fois, c'était de la bouche de Lester. Je mets ma montre trafiquée par Brooke à la hauteur de ma bouche.

« Archimède, tu as tout enregistré ? »

« C'est dans la boîte, monsieur. »

Cette fille vient de se mettre les pieds dans les plats. L'enregistrement s'en va direct chez le détective avec qui j'ai travaillé pour la trouver. Je m'approche d'elle dans l'intention de la neutraliser pour de bon et de pouvoir rentrer au manoir me coucher. Mais elle recommence à utiliser son pouvoir. Et j'apprends à mes dépens qu'en plus de pouvoir diminuer mes capacités sensorielles, elle peut les rendre plus aiguisés. La rafale que je générait me donne le tournis. Le son est trop... Il y a trop de bruit. Je cesse tout de suite de travailler avec le vent. Arg, la fenêtre claque. Je me tiens la tête à deux mains. J'ai les oreilles qui cillent, on dirait que ma tête va imploser. Bon. Me calmer. Je sens cette fille bouger. Soit elle va tenter de s'enfuir, soit elle va faire du boucan pour que je me sente encore plus mal. La seule manière d'annuler son emprise sur mon ouïe c'est de la déconcentrer. J'inspire, histoire de boucher mes oreilles un tant soit peu et je fonce sur elle. Quand la stratégie et les belles paroles ne fonctionnent pas, il reste toujours la force brute à essayer. Vous voyez, je n'ai pas souvent l'occasion... ou plutôt le droit de frapper une femme. C'est le genre de truc qui est mal vu dans notre société. Mais là, le besoin semble rendre cette action inévitable. J'étire donc le bras vers l'arrière et colle mon poing en plein milieu du visage de mademoiselle l'imprudente. Jamais elle n'aurait du parler de l'Agence, encore moins devant moi ou un autre légendaire. Le craquement que produit son nez en se cassant me rend presque fou de douleur. Mes oreilles.... outch.

Lorsque son corps glisse le long du mur, je me sens mieux. Son pouvoir a stoppé d'un seul coup. Pauvre fille. Elle ne doit pas se faire frapper souvent. Je secoue ma main. Je n'y suis pas allé de main morte pour quelqu'un qui se disait répugné à se battre contre une représentante du sexe opposé. J'utilise ma montre pour donner les coordonnées de l'établissement à l'enquêteur responsable du cas de monsieur McGee. Je reprends mon souffle. Mon cœur bat la chamade. Ce n'est pas agréable de perdre le contrôle de ses sens. Cette fille a un potentiel effrayant. J'attends les policiers en papotant avec Archimède. Je lui demande d'avertir Lester. Si je suis le principal concerné lorsqu'il s'agit de Carnage, il est celui qui s'y connaît le plus en ce qui a trait à l'Agence. Quand l'enquêteur arrive, je lui serre la main. J'ai déjà enlevé mon bandeau. La criminelle a commencée à reprendre conscience juste à temps pour entendre un agent lui énoncer ses droits légaux. On me remercie. Je pourrais aller avec eux au poste de police mais je vais laisser Lester s'en charger. Je décide de retourner au manoir après les avoir escorté ( histoire que cette Agence ne se mêle pas à l'arrestation ). Il ne manquerait plus que Murphy rende aveugle le conducteur. Mais je ne pense pas qu'elle le fera. Elle doit être bien gênée d'avoir mentionnée le nom de l'organisation criminelle. Ça, ça va l’incriminer plus que n'importe quel méfait. Je vois du coin de l’œil une équipe s'occuper du fusil de la demoiselle. Tout fini bien. Ça change des dernières semaines. Je retourne à la maison me coucher après avoir laissé un message à Lester. Je m'endors en pensant à cette fugueuse criminelle.

« J'espère que tu te feras violer dans les douches... »

FIN.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Vous tombez à pic. [Strider] Vide
MessageSujet: Re: Vous tombez à pic. [Strider] Vous tombez à pic. [Strider] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Vous tombez à pic. [Strider]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Heroe's SUP :: Fichiers clos-