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« Il n'y a point de hasard. »Voltaire

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Zoey Williams
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MessageSujet: « Il n'y a point de hasard. »Voltaire « Il n'y a point de hasard. »Voltaire Icon_minitimeJeu 6 Fév - 8:50

J'avais tenté de m'intégrer à cette école. Le professeur n'y avait vu que du feu, par contre la soit-disant femme ménagère elle non. Mais aucune des deux n'avait révélée l'identité de l'autre. Quel journaliste aurait voulu rater un scoop en révélant son identité? Quelques fois il fallait faire la part des choses. De plus son boulot était plus important et intéressant que cette pimbêche. Addie Holmes pouvait bien se faire passer pour la bonniche tant qu'elle ne la gênait pas dans ses affaires. Valery Guy pouvait toujours fourrer son nez dans les affaires de l'école bien tranquillement.

Je n'avais malheureusement pas pu aborder un grand nombre d'étudiants J'avais à peine pu m'installer qu'une foule d'événements étaient survenus. D'après ce que j'avais compris un certain Dark Hours adorait semer la terreur dans les locaux de l'établissement. De ce fait, une partie des étudiants étaient partis de l'école pour s'abriter chez ce prof, Hyacinthe. Le directeur était mort mais le service était repris par la vice-principale la miss Clemenceau. Une femme brune avec un air assez strict. Je pouvais toujours écrire sur le fonctionnement de l'école durant les heures critiques que subissait l'école. Le malheur des uns faisaient souvent le bonheur des autres. Voilà pourquoi les potins intéressaient une partie de la population. Cela permettait de divertir les personnes et de satisfaire leurs besoins pervers. Et c'est grâce à ça que je gagnais ma vie.

Malgré le danger, je sortais dehors. Ce Dark Hours n'allait pas faire de moi sa victime. A quoi lui aurais-je servi ? Je sortais donc faire un tour, afin de m'aérer un l'esprit. Boucles d'oreilles, maquillage, petite robe fleurie et talons. Avec cette robe je pouvais passer pour une jeune femme aussi innocente que pouvait l'être un chérubin. Une veste accompagnait l'ensemble avec un sac où je transportais un carnet, un stylo et mon microphone. On pouvait parfois avoir de superbes scoops en se baladant au hasard dans la ville. Je ne voulais pas rater une occasion pareille.

En ville il y avait une bonne animation. Des jeunes avaient décidés de jouer de la musique avec du nouveau matériel qui avait été recyclé. Le son que j'entendais était très différent de tout ce que j'avais déjà pu entendre. Cependant, ce n'était pas déplaisant, la mélodie était très entraînante. Je décidais alors de noter cet événement dans mon petit carnet et prenait en note les appréciations des passants. Je questionnais durant une courte pause le groupe et repartais avec le sourire aux lèvres. Après un petit moment à zigzaguer à droite et à gauche, je décidais d'entrer dans un karaoké. Celui-ci était bondé, on entendait ici la chanson "Oh happy day". Celle-ci était chantée par un homme,dont sa famille encourageait l'homme à s'égosiller la voix. Une jeune femme attendait patiemment qu'il finisse, sûrement dans l'espoir de pouvoir prendre sa place sur le devant de la scène. Un couple plus loin critiquait le talent du chanteur.
Après un bref regard sur la population du karaoké, je semblais reconnaître une connaissance. Ce ne fut que lorsque celui se tourna vers moi que je le reconnus. Celui-ci semblait entouré d'amis ou c'était la foule qui le suivait. Après tout, celui-ci était une vedette. Être reconnu pouvait être autant un avantage qu'un inconvénient. Pour un journaliste, cela pouvait se révéler problématique. Enquêter pouvait devenir plus difficile mais là n'était pas mon problème. Je le saluais et m’adressa à lui.

« Il n'y a point de hasard. »Voltaire Tumblr_lijrkehN4i1qeidy7o1_500

"Tiens tiens, mais ne serait-ce pas cette bonne Plume ? Te serais-tu fait déplumé par tes fans?"



J'aimais toujours chambrer mes compères. Surtout Arthur. Certes je n'ais pas vraiment la même vision du scoop journaliste comme lui mais nous entretenons une bonne relation. Enfin quand je n'essaye pas piquer un scoop.

"Alors, t'es là pour pousser la chansonnette, comme ce type au loin?"
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MessageSujet: Re: « Il n'y a point de hasard. »Voltaire « Il n'y a point de hasard. »Voltaire Icon_minitimeJeu 6 Fév - 13:32

« Il n'y a point de hasard. »Voltaire Tumblr_mrynh5yjdS1qi0kfro1_500

Allez.... Allez... Dépêche-toi ma chouette, tu y es presque... Allez, tu es capable, tu es bonne, je t'aime. Je crois en toi. On compte tous sur toi, ma chouette. Et voilà ! Bravo ! Je t'embrasserais, chère imprimante. Avec le mécanicien, ça fait une heure qu'on essaie de faire repartir la machine. Le Minute Papillon ! aurait pu être en retard pour sa première sortie officielle ! Imaginez le scandale. Je donne une claque amicale dans le dos du réparateur. Ce dernier est aussi enthousiaste que si on venait de lui apprendre qu'il devait aller chercher sa fille dans un bar de prostitution. Il me tend la facture avec la même candeur puis file sans demander son reste. Je louche vers le prix faramineux puis décide de confier ce cas à ma secrétaire. Ce soir, j'ai envie de m'amuser, pas de régler des dettes. Je me dirige donc vers mon bureau aux murs vitrés super modernes dans l'optique de me préparer à sortir. Il est déjà tard, je n'ai pas vu passé l'heure. Je jette un coup d’œil aux papiers éparpillés sur le meuble et au gros dossier qui repose sur ma chaise. Il va vraiment falloir que je me penche sur l'affaire de Dark Hours, je prends du retard sur les compétiteurs, c'est mauvais signe. Je décide que ce soir je m'en fout et je ferme la boutique sans oublier de prendre mon veston rose. Je me sentais funky aujourd'hui, alors ne posez pas de question sur le choix de couleur. Je dévale les escaliers comme si la mort était à mes trousses mais la secrétaire m'arrête avec son délicieux faciès de crapaud. Elle tient la facture entre ses doigts et me bloque carrément la sortie. Je lui offre mon plus beau sourire.

« Qu'est-ce qu'il y a ma... euh... ma jolie ? »

Ben quoi ? J'essaie toujours d'être gentil avec elle. Même si elle ne me rend pas l'appareil. Sans un mot, elle tend la main vers moi. J'aimerais bien faire semblant de ne pas savoir ce qu'elle veut encore un peu mais son regard de croque-mort me convainc que c'est une mauvaise idée. Je lui tends donc la carte de crédit du journal avec un sourire un peu moins sincère. Puisqu'elle ne semble pas vouloir bouger de là par elle-même, je l'agrippe par les épaules et échange de place avec elle dans une douce danse aux effluves de vieux parfum démodé. Au moins je sais quoi lui acheter à Noël l'année prochaine, beurk. Je lui souhaite bonne soirée et elle me tourne le dos comme si je n'étais qu'un insecte. Je soupire. Une soirée dans un bar, ça me changera de cette ambiance de ouf. Je marche donc vers la rue la rue commerciale qui est peuplée de pubs de tout genre et surtout, tout près du bureau. Je m'engouffre à l'Espace publique, un bar fréquenté généralement par les artistes de la ville. Je me prends un gin tonic et commence à discuter avec une jolie brune de vingt-cinq ans. À un moment, elle me reconnaît et appelle ses amies. Je suis maintenant entouré de trois demoiselles qui n'ont qu'une envie: me mettre dans leur lit. Mais il est trop tôt ! Alors je les entraîne dans la rue, à la recherche d'un nouvel endroit. On en profite pour se prendre en photo. Ah la jeunesse ! J'ai déjà écris un article sur cette manie de se prendre en photo au lieu de vivre le moment présent. Nous voilà bien face à une problématique type de cette génération de m'as-tu vu. Le Moi avec un majuscule. Ma libido en prend un coup. Finalement, les filles aperçoivent le bar karaoké et deviennent aussi excitées que des lycéennes. Pour le coup, moi aussi je trouve ça comique. Alors on entre. À peine installés à une table qu'un groupe se joint au notre. Nous sommes maintenant une dizaine à la table. On me pose des questions qui deviennent de plus en plus insipides au rythme de l'alcool. Les filles sont de plus en plus audacieuses avec moi et, diantre, ça ne me déplaît pas ! Il faut bien s'amuser un peu ! Je me retrouve donc à me faire embrasser par la jolie brune avec qui j'avais discuté plus tôt. Des curieux s'approchent et on me demande un autographe. Je signe sans quitter des yeux la brunette.

« Monsieur Plume, allez chanter une chanson ! »

« Oui, Arty, pour moi ! »

Je commence à étouffer avec toutes ces personnes qui harcèlement de part en part. Je me tourne donc vers la sortie, à la recherche peut-être d'une âme charitable qui voudra bien me faire sortir de cet endroit. Un sourire narquois, un regard espiègle: Zoey ! Je lui fais un sourire provocateur, conscient du tableau que je projette avec ces filles qui me tiennent les bras et continuent de requérir mon attention. Je réponds à sa blague sur le même ton.

« Pas encore mais la soirée est encore jeune. »

Je prends une gorgée de l'étrange cocktail qu'on m'a commandé et payé généreusement. Je cherche une chaise vide des yeux pour inviter mon amie. Je tourne la tête vers le chanteur du dimanche et toujours souriant, je me lève.

« Ah mais oui, j'y allais justement. »

La brunette tente de me retenir, j'en renverse presque ma boisson sur mon veston. On se calme ma chouette, je ne suis pas un objet. Je me dégage, un peu brusque et rejoint Zoey. Je l'embrasse et lui passe un bras autour des épaules. Je la remmène à mon groupe de fans que j'improvise êtres mes amis pour ce soir.

« J'imagine que vous connaissez tous ma jolie collègue, accroc aux potins de tout genre ? »

Tous acquiescent avec un sourire sauf un type que j'avais déjà identifié comme ne faisant pas parti de mon fanclub.

« Laisse moi rire ! C'est une écrivaine de choux, du papier bon à se torcher aux toilettes. Le journalisme devrait pas être du ''bashing'' sur le dos des gens »

Je sens mon amie devenir tendue. Moi-même, je deviens tout hérissé. Les amis du mec lui suggèrent de se la fermer et paient une nouvelle tournée. Je décide de laisser la femme se défendre. Si elle a besoin d'un coup de main, je ne serai pas loin. Je pointe une chaise à Zoey, juste à coté de la mienne.

« Alors ? Du nouveau à la Heroe's ? »

Je prends une gorgée de mon cocktail que je trouve décidément trop sucré.
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Zoey Williams
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MessageSujet: Re: « Il n'y a point de hasard. »Voltaire « Il n'y a point de hasard. »Voltaire Icon_minitimeVen 7 Fév - 8:48

Certes cela me surprenait. Mais je me reprenais. Comment pouvait-il oser insulter mon métier? Celui-ci ne devait absolument rien comprendre à la vie! J'allais cracher mon venin à cette vermine.

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"-Dis-donc, tu me parais assez gonflé en ton genre toi! J'aimerais bien t'y voir! De plus ce que tu nommes "potins" rapporte bien tout comme ce que fait Arthur. Et tu sais pourquoi? Parce que les gens qui t'entourent sont d'une curiosité malsaine et qu'ils ne savent pas quoi faire de leur vie ennuyeuse. Alors ils se plongent dans la vie des idoles du moment, tellement beaux, intelligents, riches, généreux et surtout célèbres. Tout ce qu'ils ne pourront jamais atteindre. Oh bien sûr, ils pourront toujours essayer de sortir du lot et atteindre le niveau des stars en chantant par exemple. Mais c'est parce que la plupart d'entre eux ne pourront jamais avoir la même vie qu'eux qu'ils lisent les potins. Nous, les paparazzis, offrons du rêve à ces personnes qui espèrent un jour toucher à cette célébrité. Néanmoins, comme tu peux le comprendre ils l'approchent à un certain point de vue en lisant des rumeurs sur ces personnes connues car ils sont informés de leur vie. Wilhelm Murnau et ses coups d'un soir, les nouvelles inventions de Brooke Vaughan, oeuvre de charité de telle autre star. Tu ne trouves peut-être pas ça intéressant mais pour certains c'est leur passion de lire ces actualités que tu trouves débiles. Alors ne dénigres pas mon boulot veux-tu?

C'est peut-être du papier à se torcher aux toilettes mais s'il n'y avait personne pour lire ce cancan, il n'y aurait personne pour rédiger ces articles. Remerciez donc ces personnes malheureuses, ennuyeuses, avec leur passion pour la vie des autres. Le jour où les personnes s'occuperont enfin de leurs fesses, vous pourrez voir de moins en moins d'articles en rapports avec ces potins. Mais comme on ne change pas les gens d'un coup, cela risque de durer encore pendant pas mal de temps."


Je gardais avec ça le sourire que je faisais souvent pour dire:" écoutes tu as juste l'air d'un imbécile alors fermes ta bouche." Oui, j'aimais me croire supérieure aux autres et prouver que j'avais raison. Étrangement, le contraire me déplaisait fortement. Je maudissais en mon fort intérieur sa présence. S'il pouvait mourir d'un coup, comme ça, là maintenant, ça m'aurais arrangé. Et s'il pouvait mourir d'une mort tragique ce serait plus drôle. Du genre, tomber de sa chaise et se cogner la table à la table en verre derrière lui. Oui, tragique,  rapide, horrible mais mort.

"-Du coup où en étais-je... Ah oui, la Heroe's Sup. Et bien ça va assez mal de ce côté-là. Les élèves ne savent plus trop où se donner de la tête. Les professeurs c'est assez limite. Ils tentent de garder bonne figure tandis que d'autres ont ce petit air inquiet. Le truc qui dit "Et si c'était moi le prochain?". Mais c'est aussi valable pour les élèves. En parlant de ça j'ai lu tes derniers articles et spécialement sur ce Dark Hours. Il leur fiche à tous la chair de poule. Toutes les personnes de l'établissement ont envie ou plutôt veulent absolument découvrir l'identité du coupable. L'école tente de se protéger mais c'est pour moi inutile. S'ils n'arrivent déjà pas à se défendre contre celui-ci, alors que feront-ils lorsqu'un autre criminel encore plus dangereux que celui-ci pointera le bout de son nez par ici? Ils tomberont comme des mouches et on dirait bien que ça n'en finira pas avant un bon moment. Enfin c'est mon point de vue sur cette affaire."


C'est vrai que pour moi ça semblait inutile. 3 morts recensés dont la célèbre nounou et bonniche attitrée des Légendes. Pauvre femme, elle qui se faisait exploiter par ces "héros", elle est morte comme une chienne. C'est bien dommage elle était plutôt jolie. En repensant à ce mystérieux Dark Hours, je me disais que l'hypothèse de Plume n'était pas si mauvaise que ça. Les mesures de sécurités qui avaient été prises étaient seulement connues par les personnes issues de l'établissement. Qui d'autre pouvait les connaître? Surtout qu'entrer dans l'établissement se révélait beaucoup plus difficile qu'auparavant. Et d'après ce que j'avais entendu parler, la Légende Technologique aurait le projet de créer un nouveau système de sécurité. Cela restait encore à voir vu qu'elle devait être occupée.

Je sentais déjà qu'on n'aimait pas l'insinuation que j'avais faite à propos des héros. La majorité des personnes que je connaissais étaient contre mon avis. Mais je m'en fichais. Certes les bandes dessinés mettant en scènes des super-héros comme Captain America , Superman ou Batman pouvaient représenter l'Amérique et lui donnaient une bonne image au pays. Ils montrent le bon exemple, peuvent redonner le moral à la population. Mais ce ne sont pas de véritables héros. Ces "Légendes" ont certes aidé la nation à s'en sortir contre l'envahisseur, mais maintenant c'est fini, il faut passer à autre chose et laisser la police ou même l'armée régler tous ces conflits. D'ailleurs on voyait bien où on en était avec cette école de super héros. Dark Hours avait tué des personnes et n'avait pas l'air de vouloir s'en arrêter là.Combien de temps ces pseudos héros attendaient-ils de découvrir l'identité du coupable? La St Glinglin peut-être... On voyait bien leur incompétence face à ce genre de problèmes.

"-Dis-donc ma chère Plume, tu n'avais pas dit que tu devais pousser la chansonnette ? Ou tu as peur de te ridiculiser en chantant?"


Je me tournais vers la petite tripoté de fans. Oh, j'allais l'embêter ou l'avantager.

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"- Mais mesdemoiselles, si vous l'accompagniez jusqu'au micro pour l'aider à chanter? Je suis sûre qu'il sera ravi d'avoir à ses côtés de jolies jeunes filles comme vous."
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MessageSujet: Re: « Il n'y a point de hasard. »Voltaire « Il n'y a point de hasard. »Voltaire Icon_minitimeMer 12 Fév - 18:59

Je pense que je vais commander autre chose. Parce que ce cocktail a vraiment un goût de bonbon qui m'est insupportable. Dire que la brunette m'a convaincu que c'était le meilleur alcool de l'endroit. Je devrais arrêter de faire confiance à mes fans en ce qui concerne mes consommations. J'attends tout de même que ma collègue ait terminée de remettre à sa place son fan numéro un. Quand elle pointe le fait que si personne ne lisait ses articles de potins, il n'y en aurait pas, j'approuve avec un hochement de tête. Personnellement, je ne lis pas ce ramassis de rumeurs que je trouve à l'encontre même de la notion de journalisme. Mais je ne peux fermer les yeux devant tout les tweets et commentaires Facebook qui réagissent aux articles de Zoey. Elle touche surtout notre clientèle âgée et très jeune qui se nourrissent de ce genre de ragots. Mon public cible à moi se trouve entre les deux. Alors que je fais signe au serveur, mon amie se tourne vers moi et répond à mes interrogations ultérieures. Je l'écoute avec attention en décrivant son langage corporel. C'est une vieille manie de journaliste. Son opinion sur les héros de la ville m'est familière. Contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, beaucoup pensent exactement comme elle. À savoir qu'on devrait donner moins d'importance aux super-héros. C'est vrai que pour des gens sans pouvoirs, la simple existence des super est intimidante. Dans les films, on arrive toujours à enfermer les supers à quelque part. Comme dans X-Men par exemple. Sauf que dans la réalité, les supers ne se cachent pas à la foule et certains se sont même joint au panthéon des célébrités. Je réagis à son compte-rendu avec un haussement d'épaule, un ricanement sobre et une gorgée de mon cocktail infecte. Je crois que cette école de supers est une bonne idée. Je me demande d'ailleurs pourquoi Zoey se montre si réticente à son idée. C'est intelligent de réunir tous les supers à un même endroit pour leur poser des balises. L'éducation empêche les débordements. Moi aussi j'ai un pouvoir surnaturel. Personne ne le sait. Pas même ma mère. Si je m'en sers quotidiennement et sans gêne, je me rends compte qu'il pourrait sembler ridicule à un néophyte. Je vois déjà les articles de Zoey dénigrant mon choix ironique de titre pour le journal par rapport à mon pouvoir. Ça aurait pu être pire: j'aurais pu avoir la capacité de me transformer en plume. Déjà que d'exercer un métier dans le domaine journalistique et de se nommer ''Plume '' m'attire déjà quelques moqueries, je ne vais pas aller aggraver mon cas en révélant à tous la couleur de mes ailes de papillon.

Finalement, le serveur arrive. Je lui tends mon verre à peine entamé et alors que je suis sur le point de commander autre chose, Zoey me bouscule. Elle veut que j'aille chanter ? J'ai dis que j'allais le faire ? Vraiment ? Merde. Et évidemment, elle ne va pas lâcher le morceau aussi facilement. Si elle le faisait, je ne la croirais pas. Je lui lance un regard assassin pour ensuite me retourner vers le serveur. Je lui demande un whiskey et un bâillon pour mon amie. L'employé ne relève pas la blague et se contente de s'éloigner d'un pas lourd. J'ai comme l'impression qu'il n'aime pas son travail.

« Tu sauras que je chante comme un ange. J'ai plutôt peur d'intimider la clientèle, après moi il n'y aura plus personne qui osera prendre le micro. »

Je dis le tout avec maints haussements de sourcils et sourires moqueurs. C'est clairement une blague, quoi. Mais ma collègue n'en a pas fini avec moi. Elle encourage mes camarades de beuverie à aller chanter avec moi. Comble du malheur, elles semblent toutes partager le même humour que ma consœur. Le truc c'est que Arthur Plume n'est pas une proie facile. J'attrape donc Zoey par le bras et l'entraîne gentiment vers l'estrade.

« Une jolie jeune femme ? Mais c'est que tu te décris parfaitement Zoey. »

Les filles nous suivent en gloussant. Je plante sans ménagement mon amie devant le micro et lance à l'animateur le titre de la chanson. Il lève le pouce et moi je glisse ma main autour du dos de la journaliste pour l'empêcher de prendre la poudre d'escampette. La musique s'engage. Je vois au loin le serveur qui me cherche avec ma commande en main. Pauvre chouette.

« Is this real life ? Is this just fantasy ?... »

Les paroles de Queen se succèdent. Mon plan fonctionne: tout le bar se met à chanter. Il faut dire que Bohemian Rhapsody est le meilleur choix à prendre quand on ne veut pas se salir les pattes. On chante. C'est la joie. C'est moins gênant à plusieurs. Je n'ai pas la voix de ténor dont je vantais les mérites un peu plus tôt. Chacun ses talents. À la fin, je fais une profonde révérence et retrouve ma chaise. Évidemment, personne n'a pris mon verre de whiskey et le serveur est introuvable. Je soupire puis me tourne à nouveau vers Zoey.

« Au fait, fallait que je te dise: on va avoir un nouveau collègue au Minute. Un belge. »

J'arrête finalement une serveuse qui est à l'antithèse du précédent. Elle saute presque de joie en prenant ma commande et renverse le verre du gars qui n'aime pas Zoey.

« Je sais bien qu'on avait fermé les candidatures mais il a apporté des frites au bureau l'autre jour. Des frittes belges, Zoey ! T'as déjà mangé des frittes belges ? »

Je lève les yeux au ciel pour illustrer ô combien paradisiaque est le goût de cette malbouffe européenne.

« Il va faire les bandes dessinées et l'horoscope. Je suis sûr que ce type va l'adorer. »

Je pointe l'homme qui ramasse son verre cassé en vociférant des vulgarités diverses. En voyant mon index pointé sur lui, il me fixe et son visage devient cramoisi. Oups. Je sens que ça va barder.
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MessageSujet: Re: « Il n'y a point de hasard. »Voltaire « Il n'y a point de hasard. »Voltaire Icon_minitimeMar 18 Fév - 9:11

Chanter comme un ange ?  Je ne le croyais pas et riait sous cape. Si cela se trouvait il devait chanter comme une casserole. Il se vantait de chanter merveilleusement bien. Je n'attendais qu'une chose, de voir ça. Mais j'aimais bien cette façon de parler de lui. Étrangement, si cela avait été Wilhelm Murnau qui l'aurait dit je ne l'aurais pas aussi bien pris. Cela m'aurait fait penser à un caractère quelque peu narcissique.
C'est là où il me décrivait comme une jeune et jolie jeune femme. J'ai toujours aimé lorsqu'on me complimentait sur mon apparence. Non en fait sur l'ensemble. Néanmoins, la suite me plaisait moins.Seulement je n'avais pas prévu le fait de devoir faire équipe avec lui! Enfin bon, c'est bien dommage, j'aurais bien aimé le voir chanter avec ces jeunes femmes.
Oh le bigre! Il m'empêche de fuir! Tiens, la chanson de "Queen -Bohemian Rhapsody"
si je m'en rappelle bien. Je murmure plus que je ne chante. C'est plus drôle de voir les autres personnes tenter de chanter comme leur idole que de chanter sur scène. Étonnamment,  le public chante avec lui. Par contre mon collègue lui se débrouille plutôt bien, je ne l'aurais jamais cru. C'est étrange, il y a cette sorte de ressemblance avec l'idole. Cette aisance, cette façon de rassembler les foules, cette célébrité. Vas savoir, peut-être avaient-ils un lien de parenté. De très lointains cousins. La chanson finie, Arthur et moi retournions à la table et m'annonça que nous aurions un nouveau journaliste dans nos rangs.

"Quoi? C'est..."

Je remarque la serveuse qui gaffe avec l'homme-qui-n'aimait-pas-les-potins. Je remercie le ciel, c'est déjà ça de pris. Si elle pouvait lui renserver de l'eau bouillante, ce serait parfait. Je souris même à cette pensée. Je reprends la conversation après cette merveilleuse rêverie.

"-Des frites belges? Non pas du tout. Je préfère de loin la nourriture américaine même si celle-ci est atrocement mauvaise pour le corps."

Plus précisément j'étais une personne qui était très portée sur mon pays. J'étais chauvin. Je portais une très haute estime pour mon pays. Certes il avait ses défauts comme tous les autres, mais je voyais en lui ses nombreuses qualités. Néanmoins, Plume semblait comblé par le goût de ces fameuses frites Belges.

"-Et bien, tu m'as conquise, j'irais un jour en manger. Et si elles se trouvent meilleures que celles que j'ai l'habitude de manger, je t'inviterais pour en manger."

Il expliqua par la suite que celui-ci ferait les bandes dessinées et l'horoscope. Il désigna par la suite le malpoli de tout à l'heure. En plus de tirer une tête de six pieds celui-ci vocifère des insultes, sûrement désignées à la serveuse. La pauvre, je la plains d'avoir croisé son chemin. Mon ami semble le reggreter l'instant d'après. L'homme commence à mûrir comme une tomate. Il risque d'exploser à tout moment. Dans ce genre de cas je serais plutôt en train de déguerpir en douce, laissant le brun subir les pires tortures qu'y puissent exister. Allez savoir pourquoi, je décidais d'aider mon collègue en volant à son secours. J'allais au-devant du danger et me plaça devant l'homme tout en prenant un des verres que portait sur un plateau un serveur. Tant pis pour ce serveur, c'était pour la bonne cause. Et bon, pour un verre hein, on n'allait pas chipoter!

"-Je sais, c'est très très très impoli ce que vient faire mon ami et ce verre..."
Oh, comment je faisais ma petite femme toute gentille et hypocrite. Bon il n'avait pas l'air encore calmé, je continuais donc mon manège. Je reculais en même temps qu'il avançait.

"-... donc du coup je vous remplace par cette nouvelle boisson. C'est une façon d'oublier tous nos soucis et de repartir sur de bonnes bases."

« Il n'y a point de hasard. »Voltaire Untitled-7

Ah, ça c'était tellement faux-cul. Si tous les menteurs pouvaient vomir des diamants, je serais milliardaire et rendrais riche mon entourage.

"-Oh, et je m'excuse d'avoir été si... si... si blessante dans mes propos."

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Je tendais vers lui le verre. Il avait toujours un visage qui exprimait de la rancœur et à mon avis de la haine à mon égard. J'attendais maintenant de voir si la colère de cet individu  allait se dissiper ou si je l'avais au contraire aggravée. Moi, j'avais un sourire qui semblait légèrement se crisper ou du moins voulait fuir le plus loin.
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MessageSujet: Re: « Il n'y a point de hasard. »Voltaire « Il n'y a point de hasard. »Voltaire Icon_minitimeLun 24 Fév - 16:46

Je ne sais pas trop comment réagir. Je n'aime pas la confrontation. Surtout après quelques verres. Alors aussi lâche que cela puisse paraître, je ramasse mon veston et je prend la poudre d'escampette. Pour me sauver un peu la face, j’agrippe du même coup Zoey par le vêtement et la traîne avec moi vers la sortie.

« Sauve qui peut ! »

Je ne crois pas que le mec allait nous frapper. Enfin... pas tout de suite. Mais je sens qu'une heure de plus en sa compagnie aurait changée la mise. Je préfère ne pas tenter le coup. Dehors, je m'arrête contre le mur de brique de l'établissement et m'allume une bonne vieille cigarette américaine. J'en prends une grande bouffée et laisse la fumée s'échapper entre mes dents. Les deux minettes qui me tournaient autour ne sont pas en vue. J'imagine qu'elles ont trouvées plus jeune et plus beau. Je ne vais pas me plaindre, je n'aime pas les coups d'un soir. En fait, je ne baise pas souvent. C'est pas que je ne peux pas, c'est plutôt par manque de temps. J'en connais qui me répondrais qu'il y a toujours du temps pour une bonne partie de jambes en l'air. J'en suis heureux pour ces gens. Je préfère consacré tout mon temps à mon travail. Et justement, mon blackberry se met à vibrer furieusement dans mon pantalon. Je marmonne sous ma clope à Zoey:

« En parlant de la Heroe's... »

Puis je lis le message qui me vient directement de la directrice adjointe de l'école de super-héros. Je ne suis pas surpris d'apprendre son refus de m'accorder une quelconque entrevue suite à la mort des deux femmes sur le site de l'école. Je brandis le téléphone à ma collègue pour qu'elle puisse lire les quelques mots de Camille Clemenceau. En attendant qu'elle lise, je vois sortir à notre suite monsieur le colérique. Oups. J'échappe mon téléphone et me penche instinctivement pour le ramasser. Mauvaise idée numéro deux depuis mon pointage de doigt. Je me fais pousser sur le coté et j'en tombe de tout mon long sur l'asphalte. Ma cigarette est aspirée par ma bouche et je la recrache avec autant de classe qu'un crapaud.

« Woh merde, calme toi vieux ! »

Je me redresse et je comprends que ce n'est pas à moi qu'en veux le type. Il menace Zoey avec son index avec un peu plus de virulence que celui que je pointais tout à l'heure. Je me relève péniblement en faisant craquer mes longues articulations. Pourquoi on peut jamais sortir tranquillement quand on a une tribune à la télévision ? J'imagine pas ce que c'est quand on est une célébrité style Brooke Vaughan. Je pose ma main sur l'épaule de l'homme ce qui a pour effet d'interrompre son charabia.

« Hé laisse-la tranquille, nous ne sommes que des journa....»

Paf. Un coup de poing en plein sur l'oreille. Je titube et doit me retenir contre un arbre. Heureusement, nous ne sommes pas seuls dans la rue et bientôt, une horde de mecs bourrés viennent à la rescousse de mon amie. Ma tête bourdonne. Ce n'est pas la première fois que je me prends un coup, ce n'est pas le plus terrible mais on ne s'habitue pas à la longue. C'est un mensonge. Je comprends plus ou moins que le type est un fan des Légendes et que Strider a sauvé la vie de son fils et qu'il en veut à mort à Zoey. Franchement, il se trompe de cible. Il devrait plutôt aller frapper à la porte de Carnage. Comme quoi, il y a des fous partout. Je colle mon dos à une camionnette et me masse le front en gémissant. Quelle soirée de fous.

« Ce métier est encore plus dément qu'on ne le pense. »
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Zoey Williams
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MessageSujet: Re: « Il n'y a point de hasard. »Voltaire « Il n'y a point de hasard. »Voltaire Icon_minitimeDim 9 Mar - 7:47


Mon collègue m'agrippa afin de nous faire prendre la poudre d'escampette. Il m'entraîna jusqu'à la sortie ce que j'appréciais grandement et que je trouvais plutôt sage. En passant on m'avait renversé une sorte de nourriture. Je pris un mouchoir pour tenter de nettoyer la tâche qui se trouvait sur mes vêtements.Il me passa ensuite son portable pour que je puisse lire le sms que la désormais principale le lui avait envoyé.

"-Ah oui. Et bien ça ne m'étonne même pas. Avec tout ce qui se passe là-dedans. Ils veulent garder une "bonne image" de leur école. Ce qui se passe chez eux ça craint."

Et tant mieux. S'ils avaient encore de ces problèmes peut-être que l'école fermerait. Ah, mais ça partait pas cette saleté! Je frottais avec ardeur cette tâche avec mon mouchoir. Je me retournais lorsque j'entendis mon collègue crier gare. Au lieu de me retourner en face de mon journaliste préféré, voilà que j'avais en face de moi l'homme de tout à l'heure qui me menaçait. Je n'ais pas le temps de dire quoi que ce soit pour me défendre puisqu'il monopolise la conversation. Arthur vient à mon secours tentant d'apaiser la bête. Et c'est le drame. Le fou lui envoie son poing, je pousse un cri, de surprise. Il est vraiment fou!

"-Non mais ça ne va pas?! Oh! Tu te crois où? On n'aggresse pas les gens comme ça!"

Des inconnus viennent à notre rescousse et séparent l'homme de nous. Il crie, gesticule,les personnes tentent de le calmer. Puis ils l'éloignent. Je rejoins mon ami qui semble un peu secoué.

"-Dément? Tu rigoles, c'est plutôt fantastique. On en voit de toutes les couleurs. Des fois je me dis qu'on devrait faire des articles sur les risques encourrus dans notre métier. On est là pour délivrer l'info et on se fait incendier. Bon j'avoue que quelques fois nous abusons mais bon faut bien faire quelque chose dans la vie pour rammener de l'argent. Si pour une fois on reconnaissait réellement notre boulot, ça nous ferrait du bien à tous. On serait bien plus tranquilles."

Je regarde autour de nous. Nous sommes seuls. A part quelques passants et une femme blonde titubant avec une bouteille dans la main, aidée par son amie qui la tient dans le dos. Les groupies de mon ami ont disparues.

"-Tiens d'ailleurs tes chéries t'ont laissées tombées. Ton chant de sirène les aurait donc fait fuir?Et dire qu'elles auraient pu voir leur idole se faire démollir la figure! Elles auraient pu te câliner ou te faire un bisous magique pour te soigner!"

Je me moque gentiment de lui.Je réalise que mon ami se masse son front. Il ne semble ne rien avoir mais on ne sait jamais. Je prends une de ses mains pour l'entraîner.

"-Viens, on va à l'hôpital. Je sais que je ne suis pas une de tes fans mais ma simple présence devrait te suffire. Même si ce n'est pas ce à quoi tu devais exactement t'attendre. Ou alors je te laisse là, tu rentres chez toi tout seul.Et demain tu mourras. Et deux-trois jours plus tard, bien que affligée par la douleur je prendrais ta place."
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Arthur Plume
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MessageSujet: Re: « Il n'y a point de hasard. »Voltaire « Il n'y a point de hasard. »Voltaire Icon_minitimeMar 25 Mar - 7:54

( Le rp est clos pour moi )

- Alors ça te ferait de la peine si je mourrais ? Je suis touché...

Je me redresse et sourit à Zoey. Je me veux rassurant. C'est pas si terrible, le bourdonnement passé. Je vais juste avoir une sale ecchymose sur le coté du visage. Je ne vais quand même pas aller à l'hôpital pour si peu. Quand elle parle de mes ''groupies'', j'ai un ricanement amère. Ce ne sont pas mes fans, ce ne sont que des filles en manque d'attention qui sauteraient sur n'importe qui passant à la télévision. Je ne suis pas une célébrité du calibre des Légendes ou des acteurs Hollywoodien. Je ne suis qu'un journaliste. Le plus c'est que j'ai ma propre émission de télévision. J'ai beaucoup plus de succès avec les personnes âgées en fait. Je reçoit des lettres d'amour de grand-mères et des cookies à mon anniversaire. Ces filles ne doivent même pas regarder le journal télévisé, elles doivent simplement m'avoir reconnue sur une affiche publicitaire en ville. Je n'ai jamais aspiré à la célébrité, mon but premier est d'informer les gens, préférablement objectivement. Je m'allume une cigarette d'une main un brin tremblotante. Je déteste les confrontations. Je prend une bonne inspiration de tabac avant de continuer à parler. La fumée sort d'entre mes lèvres à chaque mot.

- J'allais pas les remmener chez moi. Pas mon genre.

Vraiment pas. Je crois que ma dernière partie de jambes en l'air remonte à un an. Peut-être même deux. J'ai trop de boulot pour penser à mes bas instincts de primate. Je m'assure que j'ai toujours mon porte-feuille avant de me mettre en marche. Je marche à reculons en souriant à Zoey jusqu'à ce qu'elle me rejoigne. Je crois bien que la soirée est terminée. Heureusement, on habite dans le même coin nous deux. C'est plus agréable de faire le chemin à deux. Je ne suis pas saoul. Je suis content. J'ai pas vraiment eu l'occasion de boire ce soir. Avec toutes ces merdes.

- J'ai envie de marcher un peu. Tu m'accompagnes ?

Bien sûr qu'elle m'accompagne. Zoey est une collègue solidaire. Malgré ses opinions bien fermées sur certains trucs. Comme sur les légendes et les célébrités en général. Oh et sur les super humains. Heureusement pour moi, elle ne sait pas que j'ai moi aussi un pouvoir surnaturel. Personne ou presque le sait. Le presque c'est mes parents. Je préfère garder ce tour dans ma manche. Un journaliste doit savoir mentir autant qu'il doit pouvoir reconnaître quand on lui ment.

- Bonne nuit Zoey.

Je lui donne une tape amicale sur l'épaule et monte à mon appartement. C'est le bordel. J'enjambe une boîte de pizza pour aller me coucher sans me dévêtir ou me brosser les dents. Demain je vais mettre de la glace sur cette vilaine bosse. Promis.
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MessageSujet: Re: « Il n'y a point de hasard. »Voltaire « Il n'y a point de hasard. »Voltaire Icon_minitime

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« Il n'y a point de hasard. »Voltaire

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