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2. Extra-terrestres

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2. Extra-terrestres Vide
MessageSujet: 2. Extra-terrestres 2. Extra-terrestres Icon_minitimeMar 3 Déc - 9:18

Les Klongs



Sommaire



Les Klongs. Rien que d’entendre ça, ça fait peur, hein ? C’est bien normal, leur tentative d’annexion totale de la planète Terre est encore bien trop présente dans les esprits pour que l’on ne les craignent pas sans raison. Cependant, un Klong, en dehors d’une puissance alien armée qui a été manipulée par un crétin d’ambassadeur un peu fou, c’est quoi, concrètement ? Mystère… Enfin, pas vraiment mystère, puisque l’on sait déjà quelques trucs sur eux. L’astuce a été de compiler un peu tout ça dans une sorte de rapport, ou plutôt d’exposé, qui a pour but autant d’informer la population que de prévenir les Klongs qui s’ignorent. Une fois avoir attentivement lu le texte qui va suivre, vous serez devenus un véritable incollable sur la question !

Petit note : Dans un souci de simplicité et de facilité, ne seront traités ici que les aspects réellement insolites des extraterrestres par rapport aux humains. Leurs points communs, c’est-à-dire, tous les détails qui n’auront pas été évoqués, seront considérés comme implicites.


I. Les Klongs, qu’est-ce-que c’est ?
-Leur apparence.
-Leur métabolisme.
-Les 5 sens du Klong.
-Ce que mangent les Klongs.
-Le pouvoir des Klongs… ?

II. Les Klongs, ça vit comment ?
-L’éducation des Klongs.
-La morale Klong.
-Les coutumes Klongs.
-Le Système social Klong.
-La Hiérarchie Klong.


III. Les Klongs, ça vit où ?
-La Planète Klong.
-La Faune Klong.
-La Flore Klong.

IV. L’histoire des Klongs.





Les Klongs, qu’est-ce-que c’est ?


-Leur apparence.

Physiquement, un Klong n’est pas vraiment différent d’un humain. Les seules différences notables se verront être au niveau de la taille, des yeux, et ensuite, le style vestimentaire aura tôt fait de départager les deux peuples. Car les Klongs, à défaut d’être extrêmement avancé technologiquement, semblent être plusieurs siècles en retard au niveau de leurs costumes. Il n’y a qu’à voir l’armure de leur ambassadeur, digne des plus grands samouraïs…

Pour la petite histoire : Depuis leur passage sur Terre, les couturiers Klongs se déchaînent dans la confection de nouveaux habits, depuis qu’ils ont pu observer le style « terrien » au travers des informations que le gouvernement leur a laissé une fois la guerre terminée. En ce moment, cette nouvelle vague connaît un véritable succès.

Les Klongs ont généralement les yeux bleus, verts, gris ou jaunes, qui sont beaucoup plus petits que les yeux humains. Leur système pileux ne connaît pas de limite sur la palette des couleurs, faisant la part belle à beaucoup de panels flashies. Beaucoup de Klongs se teintent de façon plus sombre pour se démarquer des autres, ou parce qu’ils veulent adopter le « style terrien »… On notera que chez-eux, les couleurs jugées criardes ne les dérangent pas vraiment. Plus de détails seront donnés dans la section parlant des 5 sens. Pour faire simple, les Klongs se moquent un peu des couleurs.

Un exemple d’armure Klong (pour femme).

Les Klongs sont généralement très grands (entre 1,80 mètre pour les plus petits et allant jusqu’à 2,25 mètres). Cela s’explique par le fait que la gravité sur leur planète est moins forte que sur Terre ! Cela dit, si un Klong est amené à vivre sur Terre dès sa naissance, son corps s’adaptera à la pesanteur changeante. Un Klong né sur Terre pourrait donc avoir exactement le même aspect qu’un humain ! Reste deux détails trompeurs : la couleur de leurs poils évoquée plus haut, qui peut être vraiment insolite, ainsi que leurs yeux, qui, en plus de pouvoir êtres jaunes (ce qui serait humainement impossible), prennent la teinte de ce qu’ils observent.

Voila, vous savez maintenant parfaitement distinguer un Klong infiltré d’un être humain !


-Leur métabolisme.

Là, on touche le gros de la différence entre Klong et humain. Si leur corps n’est pas non plus en opposition radicale avec les humains (les Klongs possèdent le même nombre d’os, d’organes, ont un cœur, deux poumons, un système digestif similaire… bref, ce sont des humanoïdes !), il suffit d’un seul petit détail pour que soudain, tout les sépare de la race terrienne.

Leur sang n’est pas le même que celui des humains. Chez les Klongs, c’est un épais liquide pourpre, très dense, qui s’écoule lentement dans leur corps. Rien que cela suffit à tout changer dans leur comportement : avec un fluide pareil, l’abus de sucre chez le Klong se voit être extrêmement dangereux, voir mortel !

Pour la petite histoire : Il n’y a pas d’obèse chez les Klongs. Ou du moins, plus d’obèse vivant en date. Leurs artères se bouchant facilement à cause du surplus de graisse et de l’épaisseur du sang, ils meurent très rapidement. Ainsi, un Klong fait toujours attention à bien manger équilibré, et surtout léger, sinon, il y passe ! L’obésité maladive et le diabète sont d’ailleurs deux fléaux principaux chez ces extraterrestres, l’équivalent du cancer et du sida chez les hommes.

Pour continuer avec leur système sanguin, ce-dernier se voit quand même posséder certains avantages : les Klongs s’épuisent moins vite dans l’effort, car leur sang très nourrissant les fait sécréter moins vite d’acide lactique et de toxines. De même, les poisons ont beaucoup de mal à passer à travers leurs veines, et mettent par conséquent un temps exagérément étiré pour pouvoir commencer à faire effet. Si un Klong dort la tête en bas, il n’en souffrira que peu, voir même pas, le sang n’ayant pas le temps de s’accumuler dans sa tête en une nuit. Un autre revers à la médaille cependant : comme il met beaucoup de temps à circuler dans son corps, le Klong tient très difficilement en apnée. Généralement, ceux-ci évitent d’ailleurs soigneusement les grandes étendues aqueuses, l’hydrophobie étant très présente dans leurs gênes, pour diverses raisons qui seront expliquées au fur et à mesure, dans les parties à venir (le sang en étant déjà une).

Les Klongs sont des prédateurs qui s’adaptent à une vitesse hallucinante. Leur corps ne se change pas non plus en poisson en un instant parce qu’ils auront traversé un lac, mais cependant, leur cerveau saura comment s’organiser pour gérer au mieux le changement de gravité, d’inertie, (bref, d’environnement) afin de maximiser leurs capacités. Cela ne les rend pas non plus invincible sur n’importe quelle planète, mais a au moins le mérite de les rendre encore plus tenaces.

Pour la petite histoire : Au moment de planifier la colonisation de la planète Terrienne, Carnage a travaillé d’arrache-pied sur la confection d’un système pour faire dormir de façon confortable les Klongs sur Terre. Pour palier aux problèmes de gravité trop importants qui risquerait de tasser les Klongs au fur et à mesure des générations, ce « lit » permettait de dormir la tête en bas…

Un Klong vit environ 80 cycles, soit l’équivalent de 240 ans chez les humains. Ils possèdent une période juvénile très longue, propre à leurs principes de prédation, et ne commence à dépérir qu’à partir du 67 ème cycle, soit aux alentours de 200 ans (pour les deux du fond qui ne suivent pas : un cycle Klong = 3 ans).


-Les 5 sens du Klong.

Le Klong est considéré par tous (par les peuples qui les connaissent) comme la race guerrière par excellence. Quasiment toutes leurs facultés sont faites pour optimiser leurs capacités agressives, leur force brute, leur endurance, leur vitesse… Leurs sens tiennent évidemment une grande place dans leur panel d’astuces pour exceller dans le domaine.

Le toucher.
Il n’est pas vraiment opposé à celui des humains, et même assez ressemblant. Une chose cependant : chez les Klongs, la sensation de choc est atténuée (leur peau résistante possède de minuscules coussinets, un peu comme chez les chats, mais en plus discret, qui absorbe les coups). Un Klong aura tendance à tenir plus longtemps lors de rixes à mains nues, la sensation de douleur et d’engourdissement ne venant que bien plus tard. Un contrecoup à cela : Si un Klong peut tenir très longtemps sans ressentir la moindre fatigue, une fois que les premiers signes de faiblesses apparaissent, c’en est finit. Et ce n’est pas la vitesse de circulation de leur système sanguin qui les aidera à récupérer plus vite …

Pour la petite histoire : Conscients de cette faiblesse, les Klongs font donc tout pour terminer une épreuve physique le plus rapidement et efficacement possible, à l’instar du guépard qui chasse. Ils leurs suffit ensuite de se reposer un moment pour reprendre la pleine possession de leurs moyens. Le temps de pause varie selon l’intensité de l’effort : d’une minute à une heure ! Trop long pour eux, ridicule pour les humains, qui voudraient bien pouvoir en faire autant. Toutefois un Klong qui dépasse ses limites peut mettre plusieurs jours à purger ses muscles, le condamnant à dormir parfois pendant toute une semaine…

L’odorat.
Un Klong ne possède pas un odorat particulièrement transcendant. Beaucoup plus fort que celui des humains, il n’égalera par contre pas celui d’un véritable chien de chasse.

Goût.
Les Klongs ont un goût extrêmement faible. Les aliments très épicés ne sembleront pour eux pas plus transcendant qu’un verre d’eau plate (et donc, un verre d’eau plate ne doit vraiment pas leur faire grand-chose…), aussi, les Klongs mangent des choses considérées comme immangeables pour les humains, car très fortement amères, par exemple. Si les extrêmes culinaires font partie de leurs habitudes, les Klongs éviteront soigneusement tout ce qui est trop sucré, trop salé, ou trop gras !

Ouïe.
L’ouïe des Klongs est assez originale. Tous les sons sont perçus comme plus sourds chez eux. De quoi les rendre assez indifférent à la musique dont ils n’en tireront qu’un massacre auditif, mais qui, côté chasse, est relativement pratique : le moindre petit bruit se fera facilement repérer par le Klong, qui, à défaut de percevoir sa provenance exacte, devinera sans difficulté la zone du signal. Un peu comme le système de sonar qu’emploient les chauves-souris, en un petit peu plus brouillon cependant.

Pour la petite histoire : Mettre une paire d’écouteurs aux oreilles d’un Klong le rend complètement sourd. Si le son est au minimum, il ne percevra que la musique, les répercussions du son dans ses tympans couvrant tout bruit extérieur. Carnage a beaucoup compté sur ce système pour ne pas se faire mal aux oreilles alors qu’il traversait une foule, lors de ses petites balades coupables qu’il fait en ville, incognito. Il en a profité pour découvrir la musique humaine, qu’il ne supporte pas. Il n’écoute maintenant plus que des OST.

La vue.
LE sens qui fait d’un Klong un Klong. Comme ce sont des chasseurs diurnes, ils dépendent beaucoup de leurs yeux pour pouvoir se repérer. Chez eux, l’acuité est évolutive selon la concentration qu’ils déploient. A l’instant où il se mettra à fixer quelque chose, le Klong va voir son champ de vision actuel devenir immensément plus détaillé. Lorsque leur système optique se met ainsi en marche, leur iris se teinte de la couleur prédominante qu’ils ont en vue. Cet effet, s’il est purement esthétique, trahi assez facilement la couverture d’un Klong infiltré. Mais ce détail importe peu, car dès que ce petit manège s’est mit en marche, l’acuité visuelle du Klong devient sans égale. A partir de là, un Klong peut deviner sans difficulté une empreinte invisible à l’œil nu, et toutes sortes de traces laissées sur une surface. La vision Klong est dynamique, basée sur le contour plus que sur la couleur. Non pas qu’ils ne les perçoivent pas, mais plutôt qu’ils n’y accordent pas d’intérêt. De ce fait, les Klongs possèdent dans leurs yeux un cristallin extrêmement développé, qui leur permet d’accommoder leur vision sur plusieurs plans à la fois.

Pour la petite histoire : Il suffit de lentilles ou de lunettes pour qu’un Klong puisse cacher son iris aux yeux du monde. Par contre, ce qu’il verra prendra la couleur de la teinte de ses verres…



-Ce que mangent les Klongs.

Le régime alimentaire du Klong est équivalent à celui de n’importe quelle autre créature humanoïde : des nutriments généralement équilibrés pour assurer le parfait entretien des fibres du corps et une bonne circulation au sein des organes. Leurs recettes diffèrent évidemment de ce qui se fait sur Terre, la faune n’étant tout simplement pas la même (ce point sera plus précisément abordé dans la troisième partie).

En raison de leur métabolisme, les Klongs peuvent boire des boissons très alcoolisées, dont ils ne ressentent pas vraiment les effets. Ils mangent de toute façon des aliments très forts.

Pour la petite histoire : Le Zveck, la boisson de base Klong, est composée à 78,99 % d’alcool pur. S’ils boivent beaucoup, l’écosystème de leur planète ne leur permet cependant pas de faire du tabac. Ils n’ont donc aucune connaissance des cigares, ni même des drogues, leur sang empêchant, nous l’avons vu, de « profiter » des effets de pareilles substances. Un Klong ne sait donc pas ce qu’est que fumer. Par rapport à leur optique de garder un corps sain pour assurer le maintien de leurs capacités, cela va plutôt dans leur avantage.


-Le pouvoir des Klongs…?

Si l’on ne sait pas vraiment ce de quoi est capable un Klong en dehors du niveau physique, les humains ont pu constater d’eux-mêmes durant l’attaque extraterrestre que les Klongs avaient connaissance d’une technique leur permettant de traverser toute matière, rien qu’en croisant les bras pour charger en ligne droite (chose arbitrairement appelée « The Dash », par les américains). Si cette compétence n’a pour l’instant été observée que chez ledit « Carnage », leur ambassadeur, qui sait si chaque Klong ne cache pas en lui une énergie similaire, un peu comme les pouvoirs enfouis de notre cerveau dont on ne connait pas encore tout, tel que le magnétisme ? Et si, comme sur Terre, les Klongs tentaient des expériences de laborantin pour passer à un stade supérieur ? Quand on sait l’avantage technologique des extraterrestres, la question fait froid dans le dos…





Les Klongs, ça vit comment ?


-L’éducation des Klongs.

Un enfant Klong vit avec ses parents (ou seulement l’un des deux, si l’un est mort ou a disparu) jusqu’à l’âge de dix cycles (dix révolutions autour du soleil par rapport à leur planète), soit 30 ans chez les humains. Une fois cet âge passé, l’enfant Klong va passer quinze cycles à étudier. Les cinq premiers cycles de cette période sont ceux de « l’école inférieure » où le jeune Klong apprendra les préceptes de base de son peuple, suivra ensuite « l’école moyenne », elle aussi de cinq cycles, où les connaissances s’approfondissent, et enfin, « l’école supérieure », durant cinq cycles encore, où les connaissances les plus approfondies des Klongs sont transmises. Toutes les matières y passent et sont poursuivies dans leur apprentissage jusqu’au bout. La « chasse » et le « combat » tiennent une place prédominante dans l’enseignement. Quand un Klong a terminé son apprentissage et s’il est jugé digne de ce qu’on lui a apprit, il devient alors officiellement adulte.

Un Klong qui a échoué à son apprentissage n’appartient plus à la famille qui l’a engendré et devient un esclave au service d’autres Klong adultes (ici, un esclave est un employé du gouvernement qui accomplit toute sorte de tâches ingrates en échange de nourriture pour survivre). Il arrive parfois qu’un Klong meurt durant son apprentissage.

Le savoir est enseigné de façon égale aux Klongs. Il n’y a pas de différences selon les titres ou l’origine sociale, ni même selon le sexe. « Un Klong se doit de tout connaître de son peuple pour pouvoir assurer la pérennité et la réussite de ce-dernier » explique un grand précepte Klong.

Une fois devenu adulte, un Klong peut exercer le métier qu’il désire, tant qu’il existe des personnes pour l’embaucher (s’il cherche à faire partie d’une main d’œuvre ou à travailler pour quelqu’un), ou bien qu’il a les moyens de s’offrir ce qu’il veut (s’il veut monter une équipe pour faire des films, par exemple). Il existe les mêmes métiers chez les Klongs que sur Terre. Sauf certains qui n’existent pas à cause de l’environnement qui est radicalement différent, ou dont le principe est loin d’être le même en dépit du nom similaire. Par exemple, il n’existe pas, chez les Klongs, d’ébéniste, d’armateur, de plongeur, de poissonnier, de facteur, de coiffeur, de chauffeur, de majordome… Certains métiers ne se faisant tout simplement pas (la répulsion naturelle des Klongs envers les étendues d’eau, l’inexistence du tabac et l’absence de système naval et maritimes écartant certains domaines), et d’autres, comme les services à la personne, étant accomplis par des esclaves Klongs, soit des Klongs déshonorés.


-La morale Klong.

Les Klongs sont naturellement doués pour la chasse. Avant que leur cerveau développé ne leur suggère d’utiliser des outils pour améliorer leur existence, leurs capacités primaires suffisaient amplement. Même si maintenant, ce peuple a tout l’air d’une parfaite civilisation, le gêne de la prédation est encore profondément enfoui en eux. Tout ce qui leur sert de lois est basé, de prêt comme de loin, sur des rapports de forces. « L’honneur » est fondé chez eux sur les capacités physiques.

Les Klongs ont toujours été les dominants dans les rapports qu’ils ont eu avec les autres peuples. Aussi, ils pensent être les meilleurs, les invaincus. Leur philosophie de vie se base sur eux et rien d’autre. Pour un Klong, il faut constamment chercher à se surpasser, à devenir de plus en plus fort, pour, implicitement, « pouvoir écraser les autres ». Leur très grand savoir technique et leur égocentrisme poussé les ont empêchés de penser à l’existence d’une force supérieure divine pour justifier certains faits inexpliqués, et seules les puissances physiques à grande échelle servent de plafonds à leurs baromètres de mesure.

Les Klongs sont généralement très cyniques et dépourvus d’émotions fortes. Le fait qu’ils se croient être les seuls à valoir quelque chose explique sûrement ce côté très narcissiques qu’ils ont (leur humour s’en fait d’ailleurs cruellement ressentir…). Ils n’ont cependant pas ce côté envahisseur que les terriens leur donne parce que ces-derniers n’ont connu rien d’autre que Carnage. Ils se moquent tout simplement des autres, et ne cherchent pas à aller plus loin. Le pouvoir ne vaut que ce qu’il permet par rapport à leur propre peuple, pas par rapport aux autres situés sur des astres différents du leur.

Les Klongs sont très renfermés sur eux-mêmes. Ils sont très fiers d’eux et de leur civilisation, et verraient d’un très mauvais œil le moindre touriste extra planétaire qui viendrait visiter leur planète. Ils ne laissent d’ailleurs aucune espèce vivante inconnue approcher leur planète.



-Les coutumes Klongs.

Les familles Klongs fonctionnent de la même manière que le couple Terrien monogame de base. La famille est composée du père, de la mère, des enfants, des frères et sœurs, oncles, cousins, etc. Mais une famille Klong ne fonctionne pas uniquement selon les liens du sang. Chez eux, pour faire partie de la famille, il faut le mériter. Ainsi, un enfant jugé indigne peut être très rapidement expulsé de son foyer, de même qu’un ami très proche peut devenir par la suite l’équivalent d’un frère, un oncle... Là où chez les Terriens, cela peut en rester au point symbolique, les Klongs officialisent tous cela, ce qui est alors l’occasion de faire la fête.

Les fêtes chez les Klongs sont rythmées par des duels entre Klongs (hommes ou femmes), des danses, et des discours. Les Klongs font la fête pour célébrer ce qui fait office chez eux du « mariage », ou alors, pour rappeler une victoire marquante, ou l’arrivée d’un nouveau membre au sein de la famille. La nourriture n’étant vue que dans le but de se nourrir, elle tient un rôle mineur de buffet situé en arrière plan.

Si un(e) Klong désire former un couple avec un autre Klong (du sexe opposé ou non), il lui faut provoquer en duel le parent de l’être aimé du même sexe. Ainsi, un couple hétérosexuel Klong voulant vivre ensemble devra affronter le père/la mère de la famille opposée. Un couple homosexuel devra affronter les deux pères/mères, et un couple bisexuel aura le choix de l’ennemi. Beaucoup de « demandes en mariage » se font d’ailleurs durant la célébration d’autres « mariages », ce qui donne aux fêtes un intérêt indéniable.

Si la liberté des orientations sexuelles est totale (au niveau d’égal-à-égal seulement, la zoophilie étant punie par l’équivalent humain de la peine de mort), les couples bi/homosexuels ne sont pas considérés comme une famille. Chez les Klongs, la famille est « l’organisation de plusieurs individus permettant de faire persister la race ». Pour autant, les couples homo/bi ne sont pas sous-considérés. Ce sont juste des couples, susceptibles de former une famille chacun de leurs côtés par la suite sans pour autant cesser de s’aimer.

A partir du moment où deux Klongs conçoivent un enfant ensemble, ils sont considérés comme les fondateurs d’une famille et n’ont par conséquent plus le droit de faire d’enfants à d’autres. Les deux Klongs en question ne sont pas obligés de s’aimer, ni de vivre ensemble, mais ils seront coûte-que-coûte considérés comme faisant partie de la même famille. La justification de cette mesure visant à empêcher les Klongs de concevoir ailleurs se résume à : « Il faut en laisser pour les autres aussi. »

Un Klong qui ne fait pas d’enfant sera très mal vu, car un Klong qui ne fait pas d’enfant alors qu’il en a les moyens est considéré comme gênant pour l’évolution et le développement de la race.

Un Klong stérile, vaincu au combat par un parent, naissant ou rendu handicapé devient automatiquement un esclave. Un Klong désavantagé par les caprices de la génétique a cependant le droit de reconquérir son honneur, en battant en duel un Klong adulte pour lequel il a déjà travaillé. Si le Klong adulte en question est vaincu, il devient à son tour un esclave, sans possibilité de se racheter.

Deux Klongs rivaux peuvent se provoquer dans un combat à mort. Le vaincu est celui qui perd connaissance le premier, ou bien qui succombe au combat. Si un Klong n’étant plus en état de se battre survit à ses blessures, il est déshonoré, et si son corps est trop mutilé pour lui permettre de reprendre une vie normale, on lui donne le coup de grâce. Un membre de la famille peut décider d’achever le Klong en question pour laver son honneur, et ainsi ne pas avoir à offrir quelque chose au Klong vainqueur.

Pour se saluer entre eux, les Klongs disent « Ruoj », ou « Rios » selon l’avancée de la journée. « Ruoj » serait l’équivalent de « Salut » et « Rios », de « bonne soirée ».

Les noms de famille Klongs commencent par un chiffre, ou un nombre qui ne fait pas plus de trois chiffres. S’en suit ensuite trois lettres, écrites en capital (exemple de noms Klongs : 14JIR, 960TUR, 7BAT…). La prononciation de ces-derniers ne se fait cependant pas comme le font les humains. Pour reprendre les exemples, 14JIR peut se dire en Klong : « Kator-Jeer », 960TUR, « Néfen-Sissen-Tour », et 7BAT « SetBat ». Souvent, ce sont les membres de la famille qui choisissent comment se fera la prononciation de leur nom de famille. Une fois celui-ci décidé, il ne changera plus au fur et à mesure des générations, pour éviter les quiproquos. Ce système permet, entre autre, de permettre à deux Klongs qui auraient un nom similaire mais pas de même prononciation, de se différencier malgré tout. Si, en dépit de ces mesures, un Klong porte le même nom qu’un autre alors qu’il ne fait pas partie de sa famille, on appellera l’un d’eux « X² » pour le différencier de l’autre, « X » représentant ici le nom de famille.

Pour la petite histoire : Avec la découverte des humains et de leurs nombreuses langues, de nouvelles variantes de noms ont fait récemment leur apparition dans les nouvelles familles Klongs, qui ont notamment employé des déformations de serbe, de chinois, de russe, ou encore de japonais.

Il n’y a pas de système monétaire chez les Klongs. Ces-derniers sont tellement imbibés et fanatisés par les valeurs qu’on leur a transmises alors qu’ils étaient petits qu’ils ne voient que par ce biais. Le « salaire » d’un Klong, est l’honneur, et la fierté d’avoir accompli quelque chose de grand. Le reste importe peu.

Les Klongs appellent leur planète « Volespherä ». Quand ils en parlent, ils disent « la Volesphëra » (« Je rentre à la Volesphëra » dirait un Klong revenant d’un séjour sur Terre).


-Le Système social Klong.

On l’a comprit, le système social des Klongs est basé sur une sorte « d’honneur guerrier ». Un vaincu doit toujours quelque chose au vainqueur. C’est ainsi qu’un Klong perdant devient esclave, pour se racheter par rapport à une société dont il a échoué à s’intégrer pleinement. Très souvent, le Klong vaincu devient l’esclave du vainqueur.

L’intérêt premier du Klong est de rendre service à son peuple, de le faire évoluer et de l’amener à connaître encore plus de choses. Quand un Klong cherche toujours à devenir plus fort, c’est avec comme ambition ultime de découvrir quelque chose qui aidera son peuple, ou bien de servir et de protéger ce-dernier, en combattant, par exemple. Un Klong veut rendre son peuple fier et être fier de son peuple, et ce par n’importe quel moyen. Les Klongs dévots, des Klongs qui décident de devenir eux-mêmes esclaves pour servir d’autres Klongs et les assister jusqu’à la mort, en sont un bel exemple.

L’honneur guerrier et le service au peuple sont les deux valeurs phares des Klongs.


-La Hiérarchie Klong.

Les Klongs ont une hiérarchie sociale équivalente à celle des humains. On y retrouve les mêmes principes pour justifier un poste plus ou moins élevé (la compétence). Ici seront présentées les trois principales pyramides sociales (société, famille, gouvernement), celles des domaines spécialisées étant éludées pour des questions pratiques. Un rapide descriptif de chaque rang sera donné, histoire d’y voir un peu plus clair.

En société :

-Membre du Gouvernement.
Sans conteste le poste le plus élevé de la société Klong. Les membres du Gouvernement, s’ils ne sont pas adulés, sont au moins extrêmement respectés, rien que pour leur titre, qui est bien évidemment très difficile d’accès.

-Héros Klong.
Un (ou une) Klong adulte qui a prouvé sa valeur par des faits d’armes extraordinaires ou bien en apportant sa pierre à l’édifice de la culture Klong. De grands officiers de l’armée obtiennent parfois ce titre, ou encore de brillants scientifiques, ainsi que des chasseurs célèbres... Ce sont les icônes du peuple.

-Chef Klong.
L’équivalent de directeur d’entreprises ou de sociétés quelconques. Ce sont des Klongs qui travaillent dans un projet nécessitant plusieurs de leurs compatriotes, et qui managent le tout. S’ils sont compétents, alors un grand avenir les attend. En revanche, un Chef Klong qui manque à son devoir risque à tout moment de tomber dans le déshonneur.

-Klong adulte.
Un (ou une) Klong qui a achevé ses études. Citoyen classique qui dispose de tous ses droits… et devoirs.

-Klong dévot.
Esclave volontaire qui participe plus ou moins à aider les citoyens Klongs. Contrairement aux Esclaves Klongs, ceux-ci sont, mêmes s’ils sont contraints à la servitude, respectés par leurs supérieurs. Dédier son existence au dévouement et à la soumission est certes dégradant, mais si c’est dans l’optique de faire progresser la marche Klong, alors c’est à moindre mal. Un Klong qui a fait le serment d’être dévot n’a plus le droit de revenir sur sa décision, et risque le déshonneur s’il outrepasse l’interdit.

-Klong enfant.
Un Klong qui n’est pas encore considéré comme un véritable citoyen. Il doit respect et humilité à ses parents et ses supérieurs hiérarchiques.

-Esclave Klong.
Un Klong déshonoré devenu esclave pour se racheter de ses fautes.

-Klong déshonoré.
Le bas de la pyramide. Un Klong qui a échoué socialement ou qui est trop faible pour correspondre aux attentes de la société. Il est soumis aux autres Klongs.


En famille :

Le système familial des Klongs est semblable à celui des humains. Les plus jeunes doivent le respect à leurs ainés, avant de les dépasser et de s’imposer d’eux-mêmes, pour ensuite se faire respecter des plus jeunes, etc. La place de la femme est peut-être globalement un peu plus importante que sur Terre, les Klongs faisant l’apologie de l’égalité des sexes.


L’instance suprême des Klongs se nomme le Gouvernement. C’est une monarchie.

Le Gouverneur (ou la Gouvernante) est un monarque qui est aussi puissant qu’un Empereur humain. Une sorte de roi, qui assure la prospérité et l’équilibre du peuple.

L’Ambassadeur (ou l’Ambassadrice) représente le Gouverneur à travers le pays (ou pour faire plus simple : la planète Klong entière). Il veille au bon maintien des relations sur le territoire, et est également en charge des contacts extraplanétaires. C’est le bras armé du Gouverneur, possédant les pleins pouvoirs tant que la tête du Gouvernement lui en laisse le droit. Il dirige également l’armée.

Le  Gouverneur et l’Ambassadeur font quasi-systématiquement partie de la même famille.

Ces deux personnages possèdent chacun une assemblée de Klongs jugés très sages, qui sont là pour les épauler dans leurs tâches. Ce sont l’équivalent de ministres ou de conseillers humains. S’il le souhaite, le Gouverneur/Ambassadeur peut choisir de prendre sous son aile un disciple, chargé de prendre le pouvoir à la mort de son maître. Il est également possible pour les deux dirigeants de prendre un bras droit, un garde du corps, qui lui, n’aura jamais le droit de remplacer son employeur.

Pour la petite histoire : Cette mesure assez récente s’est vue être relativement efficace, puisqu’elle a depuis réduit considérablement les courses au pouvoir et les tueries fratricides, le disciple étant le seul à avoir le droit de disposer du pouvoir et le bras droit ne pouvant pas tuer son maître pour monter sur le trône. Bien sûr, cela à également donné vie à des conspirations encore plus tordues…

Si l’une des deux têtes du Gouvernement décède et qu’aucun Klong n’est en mesure de prendre le pouvoir, de grands duels sont préparés pour sélectionner le(s) futur(s) dirigeant(s). Une fois les vainqueurs sélectionnés, une fête est organisée dans chaque métropole de la planète.





Les Klongs, ça vit où ?


-La Planète Klong.

Cet astre aux allures lunaires est tout petit : A peine un tiers de la Terre !
Ses habitants, les Klongs, y vivent dessus. En raison de la petite taille de leurs mondes, les cultures et les langues sont peu diversifiées. Ces-dernières ont d’ailleurs pratiquement toutes disparues pour laisser place à une culture commune.

La gravité moins forte de cette planète explique la grande taille des Klongs. Ces-derniers se meuvent cependant presque comme s’ils étaient sur Terre. La densité extrême de leur corps et la masse de muscles qu’ils forment y est peut-être pour quelque chose, bien que cet argument soit maigre pour expliquer leur adaptation étonnante à l’atmosphère terrienne. Probablement est-ce dû au fait que ces prédateurs possèdent de fabuleuses facultés d’adaptation…

En dehors de son aspect aride et caillouteux, la planète Klong possède quasiment les mêmes propriétés que la Terre, avec l’eau en moins. Ses plus grandes différences se voient au travers de sa faune et de sa flore, insolites, mais limitées.

Le bois est également inexistant sur la Volesphëra. Les principaux matériaux utilisés par la technologie Klong sont la roche de leur planète, ainsi que le Katchin, une variante du métal, qui combine les propriétés de nombreux matériaux terriens, et comble ainsi le manque de diversité géologique de la planète.


-La Faune Klong.

La liste qui suit n’est pas exhaustive, et fait uniquement mention des bêtes les plus emblématiques (ou du moins marquantes) vivants sur la planète Klong.

Le Pouffre.
Le Pouffre est le plus grand danger que redoutent les Klongs. C’est une pieuvre extraterrestre flottante, qui se laisse dériver dans l’espace, à environ deux mètres au-dessus du sol. Comme elle se laisse aller à hauteur d’épaules Klongs, elle constitue une menace réelle puisqu’elle ne fait quasiment aucun bruit en se déplaçant, et peut rapidement étouffer ces-derniers, une fois qu’elle s’est enroulée sur eux. Elle n’a pas d’habitat naturel, aussi peut-elle surgir de n’importe où, sans crier gare.

Pour la petite histoire : L’aspect marin de cette créature a finit de traumatiser les Klongs, quand ceux-ci ont remarqué que des bestioles semblables pullulaient dans les grandes surfaces aqueuses terriennes.


Le Kronosaurus.
L’animal favori des Klongs. Généralement utilisé comme bestiole de compagnie, elle veille sur les foyers et s’avère particulièrement efficace pour neutraliser les Pouffres, grâce à sa longue mâchoire. C’est d’ailleurs la raison principale qui pousse les Klongs à les élever, car ces monstres ont beau être affectueux, ils ne sont vraiment pas agréable au toucher. Autrefois de terribles et gigantesques prédateurs, leur domestication par les Klongs les a rendus avec le temps plus petit et moins agressifs. Ce sont l’équivalent alien et volant des actuels chiens terriens.

LeScorpicore.
Ce prédateur terrestre a beau avoir l’air redoutable, il constitue l’amusement préféré des Klongs. Bien que dangereux avec ses pinces enduites d’un venin puissant, son abdomen rouge, immense et grassouillet, constitue un tel point faible qu’il est très facile de l’éliminer. La poche écarlate, contenant tous ses organes vitaux, se vide à une vitesse affolante dès qu’elle est percée, nuisant à la beauté presque mythique qu’aurait eu l’animal auprès des humains. Des jeunes Klongs tentent souvent d’affronter seul un Scorpicore adulte, pour faire les malins et prouver leur valeur. Le poison de ces monstres ne tuant pas, des cérémonies officielles ont même parfois lieux en toute sérénité, avec un Scorpicore comme divertissement.

La [url= http://vxresource.files.wordpress.com/2010/02/moon-beast.png?w=231]Beast[/url].
Une sorte d’énorme grenouille à la tête plus qu’insolite, qui se nourrie principalement des nutriments présents dans les champs d’algues que les Klongs cultivent. Résistant au poison du Scorpicore, c’est l’herbivore connu le plus résistant du système solaire. Les Klongs recherchent parfois sa chair grasse et tendre, qu’ils coupent en disque de viandes parfaitement rond, et mangent durant des banquets, ou simplement en guise de coupe-faim.

Pour la petite histoire : L’expression « disque de viande » s’est démocratisée avec le temps, et les Klongs l’emploient maintenant au quotidien, pour désigner un casse-croûte ou une tranche de steak humain (dans ce cas là, c’est un petit disque).

Le Sealion.
Une affreuse créature, rivale des Kronosaurus contre qui elle se bat sans cesse dans des rixes de troupeaux terribles. Le Sealion est un prédateur chassant en meute, et l’équivalent du piranha humain, en bien plus menaçant. Comme l’ensemble des bêtes de la Volesphëra, elles vivent dans le ciel, à basse altitude. Les brochettes de Sealion sont un met distingué, difficile à obtenir, car ces poissons de l’espace virevoltent sans cesse, et ne vivent pas à proximité des villes.

Le Shantak.
Cet oiseau extraterrestre n’est pas plus utile qu’un gros pigeon pour les Klongs. Certes, il peut se cuisiner très facilement, mais comme il n’a pas vraiment de goût, les Klongs préfèrent les ignorer. Ils sont néanmoins plus classieux que les oiseaux terriens, et ont tendance à effrayer les Sealions, pour une raison inconnue. Les voir dans une ville est généralement un bon signe, car ces animaux sont très réceptifs face au danger. Ils sont donc là où il n’y en a pas.

La Vulthoom.
Cette abomination aux allures de plantes effraie autant animaux que Klongs. Très lente, presque immobile, la Vulthoom erre en quête constante de proie, immobilisant et dévorant instantanément toute créature vivante située à proximité. Des Vulthooms ont déjà agressé et même tué des Klongs. On aurait même vu une Vulthoom se balader comme si de rien n’était, alors qu’un cadavre en putréfaction Klong dépassait de son immense gueule, fine et allongée. Les extrémités de ses tentacules ayant une silhouette féminine, on surnomme ce monstre « le jardin damoiselle », aussi rusé, perfide, et teigneux… qu’une femme qui aime. On trouve souvent des Pouffres en compagnie de cette créature.


-La Flore Klong.

Il n’y a pas vraiment de plantes sur la Volesphëra, la planète étant dépourvue d’eau, excepté le Zveck qui sert de boisson aux Klongs. Il existe cependant des champs d’algues.

Ce sont de grandes cultures Klongs, des hectares entiers de plantes qui ne sont pas retenues par la gravité, et qui flottent tels des plaques de particules dans le ciel. Avec un système habile de filets, les Klongs sont parvenus à emprisonner des algues à travers chaque maille. Les coins du filet, retenus au sol par de lourdes pierres, permettent de maintenir et de stabiliser les algues, pour pouvoir les cultiver. Ces-dernières sont mangées en salade, et constitues l’ingrédient principal dans la fabrication du Zveck.







L’histoire des Klongs.



Lorsque la race Klong s’est développée sur la planète qui est maintenant la sienne, elle était loin d’être réunie sous la même barrière, loin de là ! Au départ formée de plusieurs clans désorganisés, c’est finalement trois grandes familles qui parvinrent à réunir et unifier les Klongs… mais à quel prix !

Les 4SAV (QuatorSave), chasseurs et agriculteurs redoutables, rusés, mais pourtant profondément honnêtes et bons. Les chefs du clan sont le couple Dresme et Sirë 4SAV, qui ont eu deux enfants, le frère Enil et la sœur Nunin.

Les 8BET (EïgtBEt) sont une famille de grands marchands et voyageurs, très doués dans le commerce, ils sont immensément riches (nous parlons ici bien sûr de ressources). Ils auraient été les premiers à savoir cultiver les champs d’algues. Extrêmement possessifs, les parents de l’époque étaient Nimion et Cilla 8BET, qui ont eue une fille, Amye 8BET.

Les 3MAJ (TriMaj), le clan guerrier par excellence, qui s’est assagit avec le temps, maintenant que son fief est sans égal. Les chefs de la famille sont le vieux Bravon 3MAJ, et sa femme Pelilë 3MAJ. Pelilë a eu deux jumeaux, Nere et Meknes 3MAJ. Ce clan, jadis très puissant, n’est plus très redoutable maintenant. Sans doute est-il, parmi les trois clans, celui qui a le moins d’avenir…


L’Histoire :

Enil 4SAV se marie avec Amye 8BET. Les parents d’Amye, Nimion et Cilla, voient cette union d’un mauvais œil, car ils craignent que les 4SAV n’en profitent pour prendre l’avantage.

Nimion 8BET et Cilla 8BET veulent un autre enfant pour faire durer leur nom, puisqu’Enil veut un petit 4SAV, et non pas un 8BET. Comme ils refusent de tuer le prétendant de leur fille, ils vont tenter de monter le jeune Meknes 3MAJ contre Enil, en lui faisant miroiter Amye 8BET à la clé. Le principe serait de compromettre les deux autres familles, pour les dépasser et se hisser au sommet du peuple Klong. 3MAJ, fraichement sorti de son apprentissage, va sentir le coup fourré, et va préférer avertir Enil 4SAV de l’affaire, s’affichant comme le gentil de l’histoire.

Enil, prévenu par 3MAJ, va affronter le père Nimion 8BET en duel pour prouver qu’il mérite l’amour d’Amye. Il vaincra, et épousera par conséquent Amye 8BET. Cilla 8BET, folle de rage et même pas enceinte, va alors tout faire pour détruire les 8BET (sans se préoccuper de 3MAJ dont elle ne sait pour le moment rien). Ivre de rage, elle fera empoisonner le breuvage des parents 4SAV, Dresme et Sirë 4SAV, les tuant d’une overdose de sucre.

Nunin 4SAV, la sœur aînée d’Enil, va se venger de Cilla 8BET pour protéger son frère et Amye d’éventuelles représailles. En piochant dans le sucre que Cilla a fait mettre dans l’un des repas des parents Dresme et Sirë 4SAV afin de les tuer, elle va concocter une fléchette d’insuline, qu’elle enverra discrètement sur Cilla, la piquant en pleine poitrine.

Maintenant atteinte du diabète, Silla 8BET va agoniser dans son palais. Elle va déployer un réseau d’espion et parviendra à se mettre au courant de toute l’affaire, réalisant que Meknes 3MAJ se cache derrière tout cela. Trop faible pour agir d’elle-même, elle va tenter de faire tuer Nere 3MAJ, la sœur jumelle de Meknes, pour faire souffrir ce-dernier. L’attentat va échouer, et Meknes, désireux de sauvegarder sa sœur des dangers d’une affaire qui ne la concerne pas, va s’arranger pour qu’elle reste enfermée dans la forteresse du clan 3MAJ, étroitement surveillée par son père, Bravon 3MAJ, qui surprotège également sa femme, Pelilë 3MAJ, laquelle a la santé maintenant très affaiblie depuis qu’elle a accouché de ses deux enfants.

Cilla, détruite par l’échec, se laisse mourir dans ses appartements. Meknes voulant en finir, il va retrouver Cilla, et la tuera alors qu’elle agonise  dans son lit, après que sa victime, le voyant arriver, ne lui déballe tout en pleine figure, rien que par fierté, pour prouver qu’elle l’avait percé à jour bien qu’il fut trop tard pour pouvoir le dénoncer aux autres clans. Avant de mourir, Cilla aurait mis en garde Meknes : « Le pouvoir ne se partage pas, mais tue aussi ceux qui le gardent trop longtemps… ».

3MAJ a réussi son coup. Les deux autres familles sont mêlées à l’affaire mais lui n’est plus mentionné nul part. La lignée des 8BET n’est plu. Il faut maintenant se charger d’éliminer l’ensemble des 4SAV. Nunin 4SAV, l’aînée des enfants 4SAV, va devenir la petite préférée des parents 3MAJ, Bravon et Pelilë. Pendant ce temps, Enil fait un enfant à Amye, Plorix 4SAV.

Nunin a apprit auprès d’Enil le degré d’implication de 3MAJ dans la destruction de la famille 8BET. Ainsi, son plan est de se rapprocher de la famille 3MAJ pour gagner la sympathie et la confiance de la famille. Nunin tente le quitte ou double : s’approcher terriblement de Meknes pour gagner la protection absolue.

Meknes va finalement voir une opportunité assez unique de s’approcher lui aussi des 4SAV. Comme Enil l’apprécie en raison du fait qu’il l’a « aidé » face aux parents 8BET, et que Nunin le contient dans une fausse amitié pour sauver les apparences, il est techniquement un parti de choix pour les enfants 4SAV, Nunin étant pour le moment célibataire.

Vient alors la guerre pour envahir la planète Terre. Cette campagne est l’occasion de montrer à l’autre clan lequel vaut le mieux par rapport au pouvoir qu’ils convoitent tous deux. Dans la bataille, 3MAJ, devenu entre temps Ambassadeur, s’arrangera pour faire mourir Plorix 4SAV au combat, le fils d’Enil 4SAV et Amye 8BET, devenue Amye 4SAV.

Retournant sur la planète natale avec pour prétexte de raccompagner Plorix auprès de ses parents car celui-ci souffre atrocement de ses blessures, Meknes va tendre un piège à Amye. Comme Enil est au combat, seule Amye sera disposée à le voir à la morgue, là où Meknes l’attendra, et la tuera, avant de jeter les deux corps dans le champ de bataille terrestre. Avant de repartir au combat, Nunin le retrouvera, et lui avouera l’amour qu’elle porte pour lui, tout en avouant que ce qu’il a fait pour venir à la tête des trois familles la révulse. Après un dernier baiser, Meknes étranglera Nunin pour sauver sa couverture, et accusera du coup le peuple humain. Il fut obligé de mutiler le corps de Nunin avec des armes humaines pour s’assurer de la véracité de ses dires. Meknes aurait pleuré à ce moment-là, gardant avec lui la montre à gousset de Nunin en souvenir de cette-dernière, bien qu’il n’avoua jamais ses sentiments à qui que se soit.

A la fin de la guerre, Meknes apprendra que sa mère, Pelilë, est enceinte d’une fille à qui elle a déjà donné un nom. Beaucoup trop anxieux pour révéler à sa mère que son peuple est en train de perdre la guerre (Pelilë attendait avec beaucoup d’impatience l’issue du combat), il va la tuer pour la préserver du déshonneur et de la honte, et se débarrasser de son corps directement depuis son vaisseau, alors que la dernière bataille fait rage en bas. Il n’aurait jamais cru que le bébé survive…

Bravon 3MAJ mourra de vieillesse peu de temps après que le traité de Paix ne soit signé. Nere 3MAJ, seule survivante de la famille, est devenue la Gouvernante des Klongs. Elle recherche toujours la trace de Meknes, son cher frère, qui est toujours Ambassadeur du peuple à ses yeux. Comme elle ignore tout des machinations et qu’elle n’oserait jamais soupçonner Meknes de quoi que se soit, ce-dernier reste encore un exemple aux yeux de tous. S’ils savaient…




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2. Extra-terrestres

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